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Disques et K7 Littérature

La Grande Bleue 1980-2020. Musiques imaginaires de la Méditerranée ; Horo ; Tutto va bene !

A l'occasion des 40 ans du groupe musical montpelliérain La Grande Bleue, redécouvrez leurs 3 albums phares réunis en un seul coffret collector CD : Musiques imaginaires de la Méditerranée (1983), Horo (1995) et Tutto va bene ! (1998). Plongez dans cette musique aux racines méditerranéennes, mêlant jazz et musique traditionnelle, musique originale avec des compositions plus traditionnelles aux instruments originaux : Kamaycha, sanza-tortue... Une musique vivante, joyeuse et percutante, un mélange de virtuosité et d'improvisations libres. Liste des titres : Musiques imaginaires de la Méditerranée (CD 1) 1 Kalamatianos (02 : 34). 2 Sardane Santespina (02 : 40). 3 Tarentelle (02 : 15). 4 Bagdad (05 : 56). 5 Xopo (03 : 25). 6 Suite roumaine (04 : 03). 7 Kostantis (03 : 44). 8 Jours tranquilles à Kaboul (03 : 45). 9 Bal de Smyrne (02 : 56). 10 Sanza (04 : 39). 11 Mumed la Grosse (05 : 01). Durée totale CD 1 : 42 : 05. Horo (CD 2) 1 Misino Horo (04 : 09). 2 Mala Male (05 : 52). 3 Congayougo (03 : 23). 4 Yovano Yovanke (03 : 31). 5 Mauresques (02 : 18). 6 Dix petits pygmées (06 : 15). 7 Song To The Pharaoh Kings (04 : 10). 8 Antice Dusice (04 : 35). 9 Carlama (01 : 47). 10 Minnak Mabato (03 : 39). 11 Bitchak (03 : 51). 12 Fontaine (02 : 15). 13 Song For Kubilaï Khan (01 : 34). Durée totale CD 2 : 47 : 24. Tutto va bene ! (CD 3) 1 On the Riviera (02 : 59). 2 Ana Habiba mon homme (02 : 03). 3 Raksa si Mohamed (02 : 14). 4 Chut ! (01 : 23). 5 Ho ! Marcello (03 : 09). 6 Oasis (02 : 45). 7 Inspiration (05 : 45). 8 Sirocco (04 : 28). 9 Ciuri ciuri, mi vottu e mi rivottu (03 : 34). 10 Il Greco veneziano (03 : 04) 11 Zarbi waltz (02 : 26). 12 La Habanera (02 : 58). 13 Sirba Dracul (04 : 43). 14 Passione (03 : 05). 15 On the Riviera, " il Rittorno " (01 : 08). 16 Ay ! que saudade (02 : 16). Durée totale CD 3 : 48 : 07.

09/2021

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Littérature étrangère

La transition

" La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité. " Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal alors qu'il doit partir en prison quelques mois pour fraude aux cartes à la consommation. Ca se passe en Angleterre, Karl et sa femme Geneviève sont des trentenaires bobos, qui ont grandi avec l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés aux compositions compliquées et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, qu'ils font partie des perdants, et qu'il est venu temps de payer... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc, presque reconnaissants, ce programme de six mois où ils devront vivre chez un couple de mentors, plus accomplis, plus sages, qui ont la mission de leur mettre un peu de plomb dans la tête, de leur apprendre à gérer un budget et à se fixer des objectifs pour redevenir des membres productifs de leur classe sociale. Mais dès que le programme commence, Karl est envahi d'un doute. Les mentors sont sympathiques, l'appartement est magnifique, l'ambiance chaleureuse, le programme peu contraignant. Pourquoi alors ? Pourquoi est-il persuadé que La Transition cache de plus sombres desseins ? Pourquoi est-il persuadé qu'on essaie de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ? C'est là que les premiers messages anonymes lui parviennent : " Fuyez, La Transition n'est pas ce que vous croyez. " Luke Kennard est un jeune poète primé et reconnu. Dans son premier roman, La Transition, il emprunte les codes d'un épisode de Black Mirror, pour passer au crible sa propre génération (les Millennials). Il s'y emploie avec une ironie et un sens du suspense qui ne sont pas sans rappeler cet autre grand anglais sadique, Alfred Hitchcock.

08/2018

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Livres 3 ans et +

Un air, deux familles. Avec 1 CD audio

Les Ogres de Barback et les Hurlements d'Léo, c'est 20 ans de carrière à défendre, sans aucune concession leurs esthétiques musicales respectives en les décloisonnant et en les ouvrant sur le monde. 20 ans passés sur leur terrain de jeu favori : la scène. Mais c'est aussi plus de 20 ans passés à développer incessamment de nouveaux projets, dont la rencontre est le maître-mot. Il était donc naturel que ces 2 formations fassent plus que se rencontrer. Ce fut le cas à la fin du siècle dernier, lors de concerts partagés sous le fameux Chapiteau Latcho Drom, et cela les conduisit à envisager de prolonger l'expérience avec rien moins qu'un tour d'Europe. A l'automne 2001, ils enregistrent un album "live", sous le nom de Un Air, Deux Familles, sur lequel les deux groupes jouent ensemble les morceaux de chacun, font des reprises de haute volée et livrent des compositions communes. Les importantes ventes de l'album financeront le périple européen de l'été suivant. Entre temps, une quinzaine de dates - sans chapiteau - est prévue en France. Partout, dans des salles de plus de 1500 places, ils jouent à guichets fermés et déclenchent une impressionnante frénésie. Les sollicitations arrivent de toute la France pour des concerts supplémentaires. Mais, pour les deux groupes, le projet Un Air, Deux Familles se devait d'être éphémère, quel que soit le succès obtenu. Alors, il l'est resté. Et une aventure artistique qui a marqué des dizaines de milliers de spectateurs, d'auditeurs de l'album (disque d'argent), de spectateurs du dvd (dvd d'or)… Et puis dernièrement, comme ça, sans s'annoncer, l'envie d'y retourner a saisi les deux groupes et s'est imposée à eux. Ils s'en sont parlé, tranquillement, comme des vieux amis. Et l'envie s'est muée en projet, et Un Air, Deux Familles va d'abord retrouver les bacs des disquaires cet automne, puis refaire un petit tour de piste en 2017 !

05/2017

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Musique, danse

Django Reinhardt. Rythmes futurs

Héros de légende s'il en fut, Django Reinhardt le devint dès sa prime jeunesse. Tout d'abord parmi les siens, subjugués par l'éblouissante virtuosité de ce petit prodige du banjo, ensuite auprès des musiciens musettes, d'où sa réputation d'extraordinaire instrumentiste qui gagna comme une traînée de poudre les milieux du jazz, univers plus propre à l'épanouissement de ses ambitions musicales qu'il concrétisa à partir de 1934 (au sein du Quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli) par d'étonnants chefs-d'œuvre comme Djangology (1935) ou Minor Swing (1937), qui gardent toute leur fraîcheur. Django et sa guitare... Virtuosité d'autant plus légendaire qu'elle dut triompher d'un terrible handicap, le guitariste manouche ayant perdu, comme on le sait, l'usage d'une partie de sa main gauche dans l'incendie de sa roulotte en 1928. La vogue incroyable d'un swing à la française fit parfois écran à la dimension profondément novatrice de son art et à l'intransigeance musicale que Django manifesta toujours, tant dans ses improvisations les plus vertigineuses que dans ses compositions les plus populaires, tel l'universel Nuages (1940). Pour dépasser la légende, les auteurs insistent sur l'aspect purement musical d'une démarche créatrice qui confondit aussi bien Louis Armstrong, Coleman Hawkins et Duke Ellington que Benny Goodman, John Lewis ou Dizzy Gillespie. En commentant avec pertinence chacune des pièces qui jalonnent son parcours, ils appréhendent en son entier l'œuvre immense de ce véritable génie qui fut moins le batteur d'estrades qu'accrédita trop souvent une fascination suspecte pour ses performances instrumentales que le plus important musicien de jazz que le Vieux Continent ait jamais engendré. L'ouvrage évoque pour finir les musiciens qui, cinquante ans après la mort de Django, perpétuent et renouvellent la tradition du jazz manouche. Il est complété par une discographie mise à jour.

04/2004

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Beaux arts

Hokusaï. Le fou de dessin

Peintre de l'école ukiyoe, sous l'époque Edo, contemporain et rival de Kiyonaga, Utamaro ou Eishi, Masayoshi (1764-1824) semble avoir trouvé un certain répit après 1795, une fois appointé peintre officiel du daimyo ou gouverneur du domaine Tsuyama de la province de Misamasaka. Les loisirs liés à sa position lui permette d'explorer les voies d'un nouveau style qui lui valut la célébrité : tournant esthétique qui correspond à son adoption du nom de Kuwagata Keisai (en 1794, pense-t-on). A partir de 1796, il publia en effet une série d'albums inaugurant un style graphique cursif et minimaliste au dessin virtuose et très suggestif sous le nom de Ryakuga ou style de dessins abrégés, genre qui n'était pas absent de la tradition mais qu'il relança par son talent. L'esprit de simplification de ses compositions, leur tour elliptique et leur veine humoristique rencontrèrent beaucoup de succès. Encouragé par cet accueil, il développa ce genre de croquis, dont devaient s'inspirer ses contemporains à commencer par Hokusai dans sa Manga, à travers un certain nombre d'albums conçus comme des encyclopédies et des manuels d'initiation au dessin. Cet ouvrage réunit pour la première fois l'ensemble de ces six albums dont le public français ne connaissait jusqu'ici que deux publications : le premier album de caractère général, Ryakugashiki (1796), puis ceux consacrés aux animaux (Choju ryakugashiki, 1797), aux personnages (Jinbutsu ryakugashiki, 1799), aux paysages (Sansui ryakugashiki, 1800), aux proverbes (Kotowazagaen, 1808) et aux douze mois de l'année (Keisai ryakugaen, 1823). Au XIXe siècle, les amateurs occidentaux prisèrent le style de Keisai, qui était apprécié par Rodin, autre dessinateur virtuose, et par le critique Théodore Duret, favorable aux impressionnistes et en particulier à Manet. Dans un livret imprimé à part, les préfaces originales des albums sont traduites du japonais ancien. Les planches sont commentées et l'ensemble introduit par le grand spécialiste Matthi Forrer.

10/2014

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Littérature étrangère

Sur la terre du milieu : Nella terra di mezzo

... Déjà dans L'Hippopotame, en 1989, quelques poèmes ironiquement métaphysiques laissaient affleurer une élégie sous-jacente. Les compositions nouvelles ici réunies, sous leur ton apparemment mesuré, "moyen ", œuvre d'un homme "persécuté par les génies et les idiots ", affrontent, dix ans plus tard, des échéances rapprochées. " On passe les saisons/à creuser le tronc d'un arbre/afin de préparer la pirogue/où nous embarquerons en automne. " Constituant une sorte d'exorcisme ordinaire, sont alors convoqués par le poète, sous le voile de la facétie, les êtres, moments et objets d'un rituel exempt de rhétorique : les toits de Milan ; les quelques traces d'une ville plus secrète que la métropole connue de tous, frénétique et superficielle ; des personnages en pardessus et chapeau qui, figures passantes, y sont filles de Magritte ou de Tati ; une poignée de souvenirs - la charrette où les meubles familiaux furent évacués pendant la guerre, et qui reste liée pour le poète à un étrange et scandaleux bonheur ce jour-là, ou la "femme au sari vert "fugacement aperçue en Inde, comme l'emblème de chemins jamais pris ; une chienne perdue en montagne, certes pas l'Argos d'Ulysse, une simple Thea qui ne comptait que pour ses maîtres, ou " la chatte la plus noire ", consolatrice et messagère des ténèbres, que la main du poète caresse le soir venu. Et de grands noms de la philosophie ou de la topologie, Spinoza, Möbius, cités de manière aussi fidèle qu'irrévérencieuse - le ruban de Möbius, qui donna son titre à l'un des recueils de Luciano Erba, est cette surface pourvue d'un seul côté qui pousse le poète à écrire : " le pair est impair, et l'autre toujours le même/tiens-toi bien, on va partir !" alors que l'allusion au concept spinozien de natura naturans lui permet de railler l'excessive revendication identitaire de notre époque, et singulièrement du milieu intellectuel. Bernard SIMEONE

05/2003

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Beaux arts

Grünewald

Matthias Grünewald (1475-1518) est un des plus grands artistes du monde germanique. Contemporain de Dürer et de Holbein, auteur des peintures du Retable d'Issenheim, dessinateur prodigieux, son style singulier en fait un " visionnaire ", dont les compositions fascineront les expressionnistes. Les dernières découvertes biographiques permettent de mieux cerner la personnalité encore mystérieuse de cet artiste à la fois ingénieur des mines, fontainier, en même temps que peintre. Fautes de preuves archivistiques sur ses déplacements éventuels, les dettes stylistiques et les emprunts iconographiques laissent voir un dialogue fascinant avec les ouvres de Mantegna et, peut-être, l'art de Léonard de Vinci qui sera discuté. Cette singularité, la conscience qu'en ont eu très tôt ses contemporains, font l'objet d'un large chapitre, parallèlement à l'examen de son ouvre. Sa technique picturale, hautement symbolique en ces temps travaillés par l'alchimie, étudiée en détail par le laboratoire de musée de France, fait ici l'objet d'un chapitre rédigé par un de se membres. La dernière partie de l'ouvrage traite de la postérité de Grünewald sa redécouverts par des érudits au XIXème siècle puis sa célébration par des écrivains comme Huysmans en font une figure mythique vénérée par les artistes les plus importants des avant-gardes : Picasso, Matisse, Bacon, Pollock, Jasper Johns, Antonio Saura, tous sensibles à la fantastique puissance mnémonique des ouvres de l'artiste. Richement illustrée, l'approche iconographique et plastique du corpus grünewaldien est exceptionnellement servie ici par le matériau macrophotographique des clichés des spécialistes du Centre de Recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) réalisés lors de la campagne d'étude menée à Colmar, au musée d'Unterlinden, et dans les musées détenteurs d'ouvres de Grünewald. Aucun ouvrage, publié récemment, ne propose un tel ensemble d'illustrations ni ne réunit autant de données biographiques ou historiographiques sur l'artiste et ses ouvres.

10/2012

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XIXe siècle

Louis Janmot. Le poème de l'âme

Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu'en 1881, Le Poème de l'âme est le grand oeuvre de l'artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d'un long poème le parcours initiatique d'une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, "d'ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique" . Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d'une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon et accompagnée d'une jeune fille. On suit les étapes et les vicissitudes de leur parcours, de la naissance du garçon jusqu'à la mort prématurée de la jeune femme. Théophile Gautier et Baudelaire furent attirés par ces toiles exposées à l'Exposition Universelle de 1855, grâce à l'intervention de Delacroix. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l'âme humaine. Un poème de 2814 vers, écrit par Janmot et intitulé L'Ame, accompagne les oeuvres. Il renforce leur signification et leur est indissociable. L'ensemble compose une oeuvre hybride, littéraire et picturale, qui invite à la contemplation, à l'écoute, à la déambulation. Janmot, peintre de l'âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son oeuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L'ouvrage replace Le Poème de l'âme et son auteur à la croisée de références, d'influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu'artistiques.

09/2023

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Ouvrages généraux

Grondement amoureux. Education populaire. Amour - Oppression - Emancipation

Qu'est-ce que vous vous apprêtez à lire ? Un ouvrage de science. Un livre d'art. Un bouquin d'expression populaire. Un manuel de survie. Un guide amoureux. Un manifeste politique. Un recueil de témoignages. Un annuaire. Un fanzine. Un atlas. Un dico. C'est une grosse boîte à outils et un foutoir à partager. Ca parle d'amour. Si vous êtes d'accord avec tout ce qui se dit dans ce livre, soit vous avez un problème, soit vous êtes plusieurs : il s'agit là d'un ouvrage pluriel dont les pages se valident et s'invalident les unes les autres. Les récits de vie, les raisonnements universitaires, les dessins bariolés, les pensées profondes arrivées sous la douche, les discours jargonneux, les imaginations mises à plat, les perspectives profanes et les compositions hétéroclites se côtoient, gaiement, sans aucune ligne éditoriale, si ce n'est le fil conducteur de l'amouuuuur ! Les contributions qui composent ce livre n'ont été soumises à aucun comité de validation. Il y a pourtant bien eu une sélection, une sélection sociale : un appel à contribution a été diffusé non pas publiquement mais sous le manteau, par bouche-à-oreille. De cette manière, l'appel n'a gravité que dans des cercles culturels, sociaux et politiques très rapprochés. On pourrait alors parler d'entre-soi. Pourtant la somme de toutes ces contributions constitue un tout disparate, une série d'idées contradictoires et divergentes qui ne connaissent pas le consensus. C'est peut-être cela un véritable objet d'éducation populaire : non pas un manuel qui va nous éduquer mais plutôt un objet à étudier. Alors si vous lisez ce livre, changez votre regard sur le monde grâce à certaines pages, divertissez-vous avec d'autres, cultivez-vous avec celles d'après, déchirez-en certaines et utilisez les suivantes pour protéger vos rebords de fenêtres lorsque vous repeindrez les volets.

11/2021

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Monographies

Jean Bouchaud 1891-1977. Regards sur le monde

Originaire de Saint-Herblain, près de Nantes, Jean Bouchaud est le plus souvent défini comme "peintre voyageur" grâce à ses nombreux séjours Outre-mer. En Afrique du Nord, tout d'abord, où il découvre la lumière de Tunisie en 1919 puis séjourne au Maroc et en Algérie en tant que pensionnaire de la Ville Abd-el-Tif. En 1924, titulaire d'une bourse du gouvernement de Hanoï, il se rend en Indochine et parcourt le Cambodge, le Laos, et les territoires de l'actuel Vietnam jusqu'en Chine. Le peintre s'attache alors plus à représenter les scènes de la vie quotidienne, sur les bords des fleuves et les ethnies minoritaires, que les sites et monuments célèbres. Lauréat du Prix de l'Afrique Occidentale française en 1932, il se fait l'observateur attentif des populations rencontrées au Sénégal, au Bénin, en Côte d'Ivoire et en Guinée. Ses différents voyages ont nourri son inspiration jusqu'à la fin de sa vie. Paysagiste, portraitiste, peintre intimiste, peintre de genre et fin illustrateur, Jean Bouchaud s'affirme aussi comme un grand décorateur. En 1931, le maréchal Lyautey lui confie la direction artistique de la section peinture pour l'exposition coloniale internationale de Paris-Vincennes. En 1934, il réalise le décor d'une des huit salles à manger particulière du paquebot Normandie. Il est par ailleurs l'auteur de grandes compositions peintes pour l'Exposition internationale des Arts et Techniques dans la Vie moderne en 1937 puis pour la World's Fair de New York en 1939. Dessinateur prolifique, coloriste de talent, Jean Bouchaud expose jusqu'à la fin de sa vie au Salon des Artistes français, au Salon de la Marine et au salon de la Société des Beaux-Arts de la France d'Outre- mer. En 1951, il devient membre de l'Institut en étant élu à l'Académie des Beaux-Arts, section peinture.

10/2021

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Photographes

Paris. Edition bilingue français-italien

Maître de la photographie couleur, Franco Fontana est l'une des figures majeures de la photographie italienne. Capturant le monde à travers des compositions géométriques audacieuses, des couleurs éclatantes et un langage minimaliste, Franco Fontana s'approprie les paysages qu'il traverse depuis plus de cinquante ans. Ici, c'est le paysage de Paris qu'il explore. Ses rues, ses jardins, ses monuments, mais aussi ses troquets, son métro, ses façades décaties, sa foule. C'est en 1958 qu'il se rend pour la première fois dans la capitale française, au retour de son service militaire. A partir de ce moment-là, il s'y rendra à maintes reprises. Cet ouvrage rassemble ses photographies prises entre la fin des années 1970 et novembre 2022, date de son dernier voyage. A Sous son objectif défile ainsi la vie animée de la capitale, véritables tableaux vivants dont l'ambiance unique est parfaitement décrite sous la plume de Jean-Baptiste Gauvin. Auteur et journaliste, il imagine ici un récit fictif épistolaire : celui d'un italien s'installant à Paris qui raconte à un ami sa nouvelle vie parisienne. Mêlant un certain humour et des détails historiques, il vient souligner la déambulation du photographe italien dans la Ville lumière. A La publication du livre est accompagnée d'une exposition à la galerie Polka à l'automne 2023. A Franco Fontana est né le 9 décembre 1933 à Modène en Italie et commence la photographie au début des années 1960. En 1978, il publie son livre Skyline et devient l'une des figures les plus emblématiques de la photographie italienne grâce à son travail sur le rapport des couleurs à l'espace, aux formes et à la lumière. A Jean-Baptiste Gauvin est auteur et journaliste. Spécialisé dans les arts visuels, il collabore régulièrement avec des revues dédiées à la photographie (LIKE, L'Oeil de la photographie, Process...). Il publie prochainement un ouvrage sur le séjour du peintre Claude Monet à Belle-Ile-en-Mer aux éditions Les ateliers Henry Dougier.

10/2023

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Jardinage

L'univers de Le Nostre. Les origines de l'aménagement du territoire

Né en 1950, Thierry Mariage est Architecte des Bâtiments de France au Domaine National de Versailles. Auteur du nouvel article Le NOTRE de l'Encyclopaedia Universalis, il donne dans le présent ouvrage élaboré dans le cadre d'un contrat de recherche avec l'état, voici une dizaine d'années, une vision innovante du jardin géométrique français. L'Univers de Le NOSTRE, c'est avant tout un contexte culturel, professionnel, économique, technique, qu'il fallait décrypter, quitte à dissiper quelques idées reçues. Le NOSTRE n'a pas surgi par enchantement, son grand-père était déjà notable de sa corporation. Il n'y a pas d'uniformité du jardin classique, ce dernier n'a strictement rien à voir avec DESCARTES, et les théoriciens, bien avant 1650, préconisent l'adaptation au site. Les géographes et les hydrauliciens ont aussi leur part, et oeuvrent au tracé des plus grands projets. Le rêve n'est pas absent, loin s'en faut, de ces grandes compositions qui irradient sur l'ensemble du pays, avec de réelles incidences formelles et réglementaires. Qu'il s'agisse de cartographie ou de gestion forestière, les grands parcs sont toujours associés aux objectifs nationaux, et ce sont les mêmes hommes d'état, les mêmes chercheurs, qui s'intéressent aux deux pans de ce qui ne constitue qu'un seul projet. Par l'éclairage qu'il dorme de cette genèse des tracés de jardins à l'échelle du territoire, et par les travaux qu'il a poursuivis comme intervenant au colloque ICOMOS d'octobre 1985 consacré à la replantation des jardins anciens, Thierry Mariage vient accréditer, au nom de la vérité historique, l'inéluctable renouvellement du couvert végétal de Versailles, dont les tempêtes de janvier et février 1990 ont souligné l'urgence par la chute d'environ 1500 arbres, dont l'obsolescence évidente était, et demeure une contradiction par rapport à l'esprit des concepteurs.

01/2003

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Photographie

Roger Parry. Photographies, dessins, mises en pages

" Voué aux prestiges de la chambre noire ", le parcours de Roger Parry (1905-1977), en apparence farfelu, témoigne dès 1928 de ses prédispositions à explorer les relations entre mise en image et mise en pages. Offrant durant l'entre-deux-guerres diverses interprétations graphiques d'œuvres littéraires pour les Editions de la Nouvelle Revue française (placards publicitaires, affichettes de librairie, portraits d'écrivains, couvertures illustrées de collections populaires), il se consacre après-guerre, presque exclusivement, à l'édition des écrits et collections sur l'art d'André Malraux. Car cette vie professionnelle, ponctuée de projets multiples autour des livres, de leur édition comme de leur promotion, a été en partie déterminée par les liens que Roger Parry a progressivement tissés avec l'auteur de La Condition humaine, qui fut par ailleurs directeur artistique de la Librairie Gallimard. D'une édition de luxe de Banalité de Léon-Paul Fargue (1930), que Roger Parry illustre de compositions photographiques avant-gardistes qui vaudront au jeune artiste la reconnaissance de ses pairs, à la collection " L'Univers des formes ", dont le premier volume paraît en 1960, Roger Parry et André Malraux croiseront continûment leurs regards sur la conception même des ouvrages et le rapport entre le texte et l'image qu'ils établissent. La richesse et la nouveauté des méthodes de Roger Parry, fondées sur l'usage simultané de différentes techniques où il excelle - photographie, dessin et mise en pages -, lui permettent de nourrir ces projets d'éditions en décloisonnant les pratiques. Son travail puise ses origines dans l'œuvre de son ami et maître, Maurice Tabard. Riche du vocabulaire acquis auprès de lui à la fin des années 1920, notamment dans le cadre du studio Deberny-Peignot, Roger Parry cherchera à concilier tout au long de sa carrière " l'art de voir " et celui de " faire voir ". Avec de nombreux documents inédits montrant l'artiste au travail et une large sélection de ses créations, cet ouvrage révèle une œuvre à l'amplitude jusqu'à ce jour insoupçonnée.

09/2007

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Musique, danse

GUIDE DE LA MUSIQUE SACREE ET CHORALE PROFANE. L'âge baroque (1600-1750)

Ce guide de la musique sacrée et chorale profane prend place dans cette vaste exploration de l'ensemble du répertoire musical que s'est fixée pour tâche la collection " Les indispensables de la musique ". Etant donné l'ancienneté et l'ampleur de ce domaine de la musique, trois volumes parcourant les siècles, depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, ne seront pas de trop pour en faire le tour. L'âge baroque auquel est consacré ce volume est certainement, en cette matière, l'une des périodes les plus riches et celle à laquelle notre époque porte le plus d'intérêt. Chaque année voit la révélation de nouveaux chefs-d'œuvre oubliés jusque-là et c'est l'un des mérites de ce guide de participer à cette entreprise de redécouverte. L'appellation " musique sacrée " recouvre les compositions destinées à la liturgie (messes, vêpres...), les œuvres reposant sur des textes bibliques (psaumes...), ainsi que sur des sujets empruntés à l'Ancien et au Nouveau Testament, ou encore célébrant certains épisodes de la vie de la Vierge et des saints. Il s'agit ici aussi bien d'ouvrages pour voix ou parties solistes (Leçons de Ténèbres) que pour chœur a cappella ou avec orchestre (messes, cantates, oratorios, motets...). Tout naturellement les œuvres de musique profane recourant à des ensembles vocaux analogues ont été ici associées. C'est ainsi qu'on trouvera dans ce guide aussi bien l'analyse du Magnificat de Bach que celle de sa Cantate du café, du Messie aussi bien que de Sémélé de Haendel. Jean-Sébastien Bach (dont chacune des 210 cantates fait l'objet de commentaires), Monteverdi, Haendel, Marc-Antoine Charpentier, Purcell, Schütz, voisinent avec quelque cent autres compositeurs parmi lesquels Vivaldi, Rameau, Lalande, etc. Trésor inestimable où s'expriment le sentiment religieux et l'ardeur spirituelle de toute une époque, qu'ils soient catholiques ou protestants, cet immense répertoire est ici présenté, commenté et analysé dans toute sa richesse et sa diversité.

01/1992

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Littérature française

Coeur de rocker

Façonné par les idéaux et la culture des années 1960, le Québécois Luc Plamondon est l'un des plus grands paroliers de l'histoire de la chanson francophone. Après avoir sillonné l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Amérique, et s'être forgé une immense culture musicale, cet amoureux de chanson française et de rock'n roll a mis au point un style propre en jetant des ponts entre ces deux genres. Artisan du succès de la révolutionnaire Diane Dufresne, il accède au sommet de sa popularité à la fin des années 1970 en signant les chansons de l'opéra-rock Starmania, sur des compositions de Michel Berger. Le triomphe du spectacle lance la mode des comédies musicales, un genre qui fait la renommée de l'auteur avec par la suite La Légende de Jimmy puis Notre-Dame de Paris avec Garou, Patrick Fiori et Hélène Ségara. La modernité de ses textes lui permet de mettre dans la lumière les interprètes avec lesquels il collabore : Céline Dion, qu'il fait découvrir au public français, Julien Clerc, à qui il permet de devenir un chanteur populaire, et bien d'autres. Loin de proposer une simple rétrospective de sa carrière, Luc Plamondon revient aussi sur les grandes étapes de sa vie. Un livre qui met en avant ses idéaux - la défense des droits d'auteur, la libre circulation des personnes, la possibilité de s'extraire de son milieu -, sa simplicité en dépit de la réussite, le tout ponctué d'anecdotes et d'expériences exceptionnelles inédites tour à tour bouleversantes ou amusantes sur les figures légendaires de la musique et du spectacle : l'érudition et la délicatesse de David Bowie avant même qu'il explose avec Ziggy Stardust, la passion secrète de Johnny Hallyday, alors en plein régime vapeur, pour les hamburgers ou le récit d'une soirée d'anthologie avec des Rolling Stones particulièrement stone...

11/2023

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Art contemporain

Lei Saito. Cuisine existentielle, Edition bilingue français-anglais

Très tôt dans sa pratique, Lei Saito développe une série de performances et d'installations culinaires - la "cuisine existentielle" -, qu'elle présente notamment au Centre Pompidou, et lors de collaborations pendant la Biennale de Riga, ou avec l'Ecole des mines, Paris, la Fondation Hartung Bergman, Antibes, le Palais de Tokyo, Paris, au 104, Paris, et aux Abattoirs de Toulouse. Elle crée des pâtisseries "décapitées" habillées de coulis de framboises pour une fête du 14 juillet au Palais de Tokyo, conçoit un paysage comestible de légumes violets et jaunes pour un dîner au Matchesfashion de Londres, et installe une patinoire remplie de jus de clémentine dans la Galerie des multiples de Paris. Mais le monde de l'artiste n'est pas seulement merveilleux, son travail s'articule autour d'un ensemble complexe de références et de significations, puisant dans l'histoire de l'art, la mythologie et la langue, qui s'invente entre le japonais et le français. Les compositions que Lei Saito réalise sont des hybridations entre les traditions culinaires, les époques et les saveurs qui forment ensemble une nouvelle histoire cristallisant une expérience sensuelle, une atmosphère nouvelle et partagée. Son acte artistique a pour objectif de créer une interaction entre les personnes, de faire vivre une expérience sensorielle au public qui dès lors participe à l'activation de l'oeuvre elle-même. La dimension relationnelle est toujours présente dans son travail. Il ne s'agit pourtant pas d'un protocole, mais d'une caractéristique qui vient naturellement s'inscrire au coeur de sa pratique : tout y est question d'interactions et d'équilibre entre les récits qu'elle tisse et les expériences qu'elle propose. Pour accompagner ce récit culinaire fantastique, trois textes, écrits par Alain Kruger, Agnieszka Gratza et Thomas Schlesser, parcourent le livre. La contribution de ces auteurs nous propose une réflexion sur la fac ? on qu'a la cuisine d'interroger notre rapport au monde. A quel moment devient-elle un geste métaphysique ? Autrement dit, ce que signifie la "cuisine existentielle" comme le propose Lei Saito.

04/2022

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Histoire de France

Peindre en leur âme des fantômes. Image et éducation militante pendant les guerres de Religion

Ce livre s'interroge sur les techniques de mobilisation de la jeunesse pendant les guerres de Religion et sur leur efficacité. On sait que les enfants ont été impliqués dans les violences pour contribuer à la justification des actes des adultes. Mais on s'est peu intéressé à l'école durant ces conflits. Comment enseigne-t-on pendant les guerres de Religion ? Comment la pédagogie est-elle mise au service de la mobilisation de la jeunesse ? Un ensemble de documents exceptionnels, des recueils de compositions des élèves du collège des jésuites à Paris, datant des années 1590 et 1592, permet de suivre une tentative d'inscrire durablement dans la mémoire des jeunes catholiques les motifs de la détestation de l'ennemi, afin de former de futurs acteurs intransigeants du monde. Ces exercices ont fait l'objet d'expositions ouvertes au public et accompagnées de performances musicales et théâtrales. On y retrouve les efforts des jésuites pour convertir la culture humaniste, dans ses formes les plus séduisantes, en armes de combat pour la foi. Mais on y voit aussi les échos d'une vaste circulation de textes et d'images polémiques, que les partis - protestants, catholiques ou "politiques" - s'échangent et adaptent au gré des besoins. Pour apprendre à reconnaître et à haïr l'ennemi, intérieur et extérieur, les enfants sont invités à composer devinettes, emblèmes et hiéroglyphes. Le patient travail de chiffrement et déchiffrement fonctionne comme un exercice de méditation sur les motifs de la haine. Le pouvoir des énigmes est donc moins de convaincre d'éventuels contradicteurs que de dessiner une communauté et de renforcer l'identité politique et religieuse des enfants qui les composent. Alors qu'après la victoire d'Henri IV, les ennemis des jésuites ont vivement dénoncé leur enseignement pernicieux, que peut-on dire de l'efficacité de cette pédagogie ? En suivant le destin d'un certain nombre d'élèves, et en tentant des rapprochements avec des situations plus contemporaines, on cherche à comprendre ce qui reste d'une éducation militante.

03/2018

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Photographie

Compétence Photo N° 73 : Noir & Blanc. Convertissez comme un pro

Le Numéro 73 de Compétence Photo fait la part belle à trois grandes thématiques photographiques : le noir et blanc, le mouvement et la photo animalière. Le premier guide de 30 pages se consacre à la maîtrise de la conversion de vos photos en noir et blanc. Ce dossier s'adresse à tous les photographes, débutants ou confirmés, issus des temps argentiques ou de la modernité technologique. Nous avons choisi de concentrer notre propos sur les fondamentaux de la conversion en noir et blanc telle que la réalisent les logiciels de développement et les éditeurs d'images. Vous trouverez pas moins de onze tutoriels pour mettre en pratique les outils et les techniques décryptées. Le second guide prise de vue vous livre vingt techniques infaillibles pour exprimer le mouvement en photographie (14 pages). Il existe en effet de nombreuses techniques (filé dynamique, vitesses lentes, zooming, bougé intentionnel de l'appareil photo, light-painting, etc.) pour jouer avec le mouvement, le plus souvent en optant pour des durées d'exposition basses, voire longues. Une façon efficace et créative de vous démarquer des autres photographes. Le troisième guide proposé dans ce numéro rassemble pas moins de cinquante astuces d'expert pour photographier les animaux (28 pages). Photographier les animaux n'est pas une tâche aisée. Qu'ils soient sauvages ou non, ils imposent au photographe une attention de tous les instants, une rigueur technique irréprochable et une patience souvent considérable. Autant de raisons pour exiger une préparation minutieuse en amont, tant sur le plan des connaissances du sujet photographié que du milieu dans lequel il évolue. Comme tous les domaines photographiques, le cadrage et la composition constituent les clés d'images réussies. Dans ce dossier, Nicolas Orillard-Demaire vous livre le fruit de sa longue expérience de photographe animalier sous la forme de cinquante situations détaillées et illustrées. Côté logiciel, nous vous avons concocté quelque vingt astuces pour aller plus loin avec l'excellent logiciel Darktable (16 pages). Côté bricolage, nous vous proposons de confectionner un support universel pour le mode connecté. Facile et peu onéreux. Egalement au sommaire : la rubrique Droit est consacrée au droit d'auteur et aux rumeurs circulant régulièrement sur internet. La rubrique Photojournalisme met le cap sur le Cachemir insoumis. Enfin, la rubrique Livres présente les trente finalistes de la première édition des Prix HiP 2019 du livre de photographie francophone. Autant d'idées cadeaux pour les fêtes de fin d'année.

02/2020

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Droit

Le dispositif de lutte contre le dopage. Evolutions et perspectives

La volonté du mouvement sportif et des Etats d'améliorer encore l'efficacité du dispositif international de lutte antidopage a conduit l'Agence mondiale antidopage à entamer une quatrième révision du Code mondial antidopage dont la dernière version entrera en vigueur en 2021. En outre, des exigences d'indépendance et d'impartialité des autorités internationales antidopage ont vu le jour. Pour y répondre, a été créé l'Agence de contrôles internationale (ITA) et ont été institués des modèles procéduraux spécifiques par l'Union cycliste internationale et la Fédération internationale d'athlétisme, garants d'une plus grande impartialité. Enfin, la place du Tribunal arbitral du sport interroge au sein de ce dispositif dès lors qu'il est désormais à la fois juge suprême des Sanctions prononcées par les autorités antidopage internationales et nationales, mais également, depuis peu, une instance disciplinaire remplaçant les fédérations sportives internationales qui lui délèguent leur pouvoir disciplinaire. Parallèlement, les exigences de conformité au dispositif international ont été accrues par l'Agence mondiale antidopage. La France a alors fait l'objet d'un audit réalisé durant l'année 2018 afin de vérifier la conformité du dispositif français de lutte contre le dopage aux règles internationales. Cet audit a conclu à la nécessaire réforme des dispositions françaises, lesquelles ont alors été modifiées par une ordonnance du 19 décembre 2018 entrée en vigueur au 1er mars 2019. Des évolutions profondes de notre droit interne en découlent : la suppression des pouvoirs disciplinaires des fédérations françaises en matière de dopage, au profit d'une compétence disciplinaire exclusive de l'Agence française de lutte contre le dopage, ainsi que l'institution d'une procédure de composition administrative permettant aux sportifs poursuivis de renoncer à l'audience disciplinaire et de conclure un accord avec l'Agence. Ce sont quelques-unes de ces évolutions majeures que s'efforceront de présenter les participants à ce colloque organisé à l'initiative de Cécile CHAUSSARD et de Thierry CHIRON, par le Laboratoire de Droit du Sport (CREDIMI) et le MASTER 2 Professions juridiques du sport. Pour présenter ces sujets, le colloque réunit un panel de professionnels issus tant des instances internationales (Agence mondiale antidopage, Agence de contrôles internationale, Tribunal arbitral du sport), étatiques (Agence française de lutte contre le dopage), que des fédérations sportives, nationales et internationales (Union cycliste internationale et Fédération internationale d'athlétisme), de la communauté scientifique et encore de celle des juristes, universitaires et praticiens.

07/2019

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Musique, danse

Le passage des frontières. Ecrits sur la musique

Les Ecrits sur la musique de Kaija Saariaho rassemblent pour la première fois l’intégralité des articles, textes de circonstance et notices d’œuvres rédigés par la compositrice depuis le début de sa carrière. En couvrant trente années de recherche et de création musicales, ces textes apportent non seulement un nouveau regard sur la musique de Saariaho, mais également sur la création musicale des années 1980 à nos jours et sur l’évolution de la « musique spectrale » dans la lignée de Tristan Murail et Gérard Grisey. Il s’agit en outre, et là repose sans doute son intérêt majeur, d’un des très rares livres dévoilant le parcours d’une femme compositrice dans le monde de la musique contemporaine. D’un point de vue formel, le livre se compose de trois parties. Cœur de l’ouvrage, la première partie se subdivise en quatre chapitres (Le passage des frontières, Les spectres de l’Ircam, Entre sensible et intelligible et Composer au quotidien) et donne à lire dans un ordre chronologique strict l’ensemble des articles rédigés par Saariaho entre 1980 et 2008. On y découvre successivement les désirs et les motivations d’une jeune compositrice finlandaise, son exil en Allemagne puis en France, son émancipation et ses premiers succès, l’importance de l’Ircam dans le développement de son langage musical, ses différentes prises de position esthétiques, et finalement un regard rétrospectif porté sur son parcours, sa Finlande natale, sa pratique au quotidien et le rôle du compositeur aujourd’hui. Les deuxième et troisième parties consistent respectivement en un Journal des œuvres regroupant toutes les notices de concert rédigées par Saariaho et un ensemble de sources (chronologie, origines des textes, catalogue des œuvres, discographie complète et bibliographie). Ce livre est à la fois un outil incontournable pour le musicologue, mais également un guide pour l’écoute pouvant s’adresser à un lectorat plus large. La nature double des textes qu’il comprend rejoint le même horizon de réception, mêlant articles sur les techniques de composition et propos autobiographiques. Le parcours international de Kaija Saariaho l’ayant amenée à écrire dans plusieurs langues (français, finnois, anglais et allemand), notons enfin que la majeure partie de ces textes demeurent inédits en langue française et que ce livre est donc aussi le fruit d’un vaste travail de traduction.

06/2013

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Musique, danse

Jean-Louis Florentz et l'orgue. Tome 1, L'univers florentzien

L’orgue est, pour le compositeur français Jean-Louis Florentz (1947-2004), l’instrument privilégié à partir duquel un univers musical parmi les plus originaux de l’ère post-Messiaen a pu voir le jour. Les quatre œuvres qu’il destine à cet instrument jalonnent sa production symphonique et chorale comme autant de repères placés au cœur d’un œuvre dont la densité musicale n’a d’égale que la complexité sémantique. L’art de Jean-Louis Florentz est un creuset où trois mondes s’interpénètrent (la composition musicale, les sciences de la nature et le merveilleux) au sein d’une culture bicéphale (occidentale et africaine) en vue d’un objectif unique : la spiritualité. L’œuvre est, chez Jean-Louis Florentz, chargée au maximum. Images fortes, souvenirs d’impressions puissantes et d’expériences humaines vécues lors de ses voyages, accueil au sein d’un style très personnel de musiques extra-européennes et de sons d’origine animale, sens multiples superposés, structuration symbolique complexe ainsi que tout un imaginaire teinté de merveilleux venant enrichir une déjà riche expérience sensible sont comme comprimés au sein de l’œuvre, lui donnant une consistance la plus forte possible. Le premier volume, L’univers florentzien, explore les divers aspects d’une pensée complexe : le rapport à l’orgue, l’expérience acquise lors des voyages d’études, l’intérêt pour l’acoustique animale, le rapport au religieux, les fondements du langage modal. Les procédés signifiants réunis par le compositeur sous l’expression poésie de « cire et or » sont détaillés et replacés dans leurs contextes respectifs. Enfin, un parcours de l’œuvre entier de Jean-Louis Florentz est brossé à partir de la production pour orgue, dévoilant ainsi un portrait de l’un des compositeurs les plus attachants de la fin du XXe siècle. Le second volume, Une tétralogie pour l’orgue, analyse en profondeur chacune des quatre œuvres majeures que Jean-Louis Florentz a destinées à l’instrument à tuyaux : Laudes (1985), Debout sur le soleil (1991), La Croix du Sud (2000) et le Prélude de L’Enfant noir (2002). Analyse musicale et herméneutique se conjuguent pour faire apparaître, au-delà de la cohérence extraordinaire de chaque œuvre, une relation entre le son et le sens que Jean-Louis Florentz place au cœur de son travail.

08/2018

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Photographie

Modernisme ou modernité. Les photographes du cercle de Gustave Le Gray, Exposition au Petit Palais du 3 octobre 2012 au 6 janvier 2013

Cet ouvrage propose, à travers la présentation de quelque deux cents oeuvres en grande partie inédites, une nouvelle lecture des débuts de la photographie. Gustave Le Gray (1820-1884), le plus grand photographe français du Second Empire, a initié à la photographie toute une génération de praticiens amateurs venant de tous les milieux sociaux. Autour du maître, ils élaborent une esthétique de rupture qui n'a plus aucun rapport avec l'enseignement des Beaux-Arts. En avance de plus de soixante-dix ans sur le mouvement moderniste de l'entre-deux-guerres, leurs images surprennent par leur audace et leur perfection. Le catalogue s'ouvre sur une courte rétrospective de Le Gray, une sorte de condensé de son oeuvre. Sept photographies significatives - mais pas les plus connues - visent à rappeler l'étendue de ses recherches, de ses réalisations et de ses prouesses. Une première partie consacrée aux particularités de "l'école", représentée par la quasitotalité des élèves, cerne les pratiques communes au groupe. Après avoir évoqué le lieu de l'apprentissage - la maison atelier isolée au milieu de terrains vagues -, l'ouvrage aborde successivement le sujet, son traitement, puis la composition à travers l'obsession de la géométrie tout en refusant la symétrie. Il est aussi question de la place et du rôle du spectateur pour une meilleure lecture des détails. Le Gray, conscient d'élaborer avec l'outil photographique une nouvelle façon de voir, laisse un manifeste visuel. C'est aussi à travers ce groupe que s'élabore le concept de série en photographie et que se manifestent les premières collaborations artistiques, affirmées et revendiquées. Les exigences de la prise de vue se prolongent dans le soin apporté à la qualité des tirages. Les premiers collectionneurs, ceux des années 1850, ne s'y sont pas trompés, choisissant les oeuvres de Le Gray et celles de son cercle. Dans une seconde partie, l'ouvrage présente l'oeuvre de cinq auteurs majeurs, connus ou méconnus : Nègre, Le Secq, Greene, Delaunay et Tournachon. Le travail de ce dernier est une révélation puisque plusieurs de ses portraits, très fameux pour certains, étaient jusqu'ici connus sous la signature de son frère Félix. Un éclairage nouveau est ainsi fait sur les relations ambiguës qu'entretinrent les frères Tournachon, Nadar le fameux et Adrien l'incompris, à qui l'on redonne sa juste place.

09/2012

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

"Je pourrais faire un ouvrage qui ne plairait qu'à moi et qui serait reconnu beau en 2000" : Stendhal tiendra promesse, écrira pour lui-même, tout en songeant à la postérité et aux générations futures. Il vient tard au genre romanesque, à quarante-trois ans seulement, avec Armance. Avant, il a exercé sa plume dans différents domaines. Mais ce sont ses romans qui le distinguent aujourd'hui à nos yeux. Il est considéré comme le premier romancier "réaliste", devançant Balzac d'une courte tête. Peindre l'époque sans verser dans la caricature, être réaliste sans tomber dans le vérisme mort-né, décrire des moeurs vouées à devenir caduques en lorgnant sur l'immortalité : les impératifs d'écriture qu'Henri Beyle s'était fixés pouvaient paraître contradictoires. Pourtant, Stendhal a gagné son pari : il a écrit des romans qui, quoique réalistes, sont passés à la postérité. Le Rouge et le Noir incarne l'accord parfait entre une représentation historique, réaliste, satirique, et une intrigue héroïque transcendant la situation politique et sociale de l'heure. La "chronique de 1830" est entrée dans un éternel présent. Les éditions successives des oeuvres de Stendhal reflètent l'importance toujours plus grande qu'il revêt aux yeux de chaque nouvelle génération. Celle dont la Pléiade publie aujourd'hui le premier volume comptera trois tomes et propose une organisation nouvelle, puisque tous les textes narratifs y sont classés dans l'ordre chronologique de leur composition. Enfin, pourrait-on dire : aussi étonnant que cela paraisse, c'est la première fois que cette disposition, souvent adoptée pour d'autres auteurs, est appliquée à Stendhal. L'usage, jusqu'à présent, voulait que l'on procédât à des regroupements qui, quelle que fût leur pertinence, n'avaient pas été voulus par l'écrivain, mais recueillaient plus ou moins fidèlement l'héritage de son premier éditeur. C'est ainsi, par exemple, que différents textes étaient rassemblés sous le titre de Chroniques italiennes - titre célèbre, mais qui recouvre des réalités bien différentes selon les cas : s'il a songé à réunir les histoires qu'il avait tirées de ses "manuscrits romains", Stendhal n'a jamais élaboré le sommaire d'un tel recueil... Dans les Ouvres romanesques complètes que propose la Pléiade ne figurera aucun recueil "factice". Chaque texte y est publié à sa date, de telle sorte que le parcours fictionnel de l'auteur d'Armance soit - enfin, donc - restitué dans sa continuité et dans sa logique.

02/2005

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 9, Les Tarahumaras ; LEttres de Rodez

Il n'était pas si courant, en 1936, qu'un écrivain quittât l'Europe pour aller "prospecter ce qu'il peut rester au Mexique d'un naturalisme en pleine magie, d'une sorte d'efficacité naturelle répandue çà et là dans la statuaire des temples, leurs formes, leurs hiéroglyphes, et surtout dans les sous-sols de la terre et dans les avenues encore mouvantes de l'air". Ce l'était moins encore, une fois sur place, de partir en mission pour la Sierra Tarahumara, d'en gravir les pentes à cheval plusieurs jours de suite pour y rencontrer les Indiens des hautes terres, mangeurs de peyotl, et d'être admis à participer à leurs rites. C'est pourtant ce qu'a fait Antonin Artaud, mais l'extraordinaire ne s'arrêtera pas là. De retour à Paris, en 1937, il envoie à Jean Paulhan, pour La Nouvelle Revue Française, des extraits D'un voyage au pays des Tarahumaras, mais il veut que son nom disparaisse et que sa signature soit remplacée par trois étoiles. Ceux qui le connaissent le reconnaîtront. Et, en effet, quelques-uns vont percer l'anonymat et deviner quel est l'auteur de ces pages étranges autant que belles. En 1943, il est interné à Rodez. C'est là qu'Henri Parisot se mettra en rapport avec lui pour lui proposer de reprendre ce texte en librairie. Fin 1943, Antonin Artaud écrira Le Rite du Peyotl chez les Tarahumaras, puis le Supplément au voyage. Il décrira, sept ans après, la cérémonie rituelle comme s'il y avait assisté la veille, jetant ainsi un pont sur les années de silence auxquelles l'internement l'avait condamné. Le 16 février 1948, quinze jours avant sa mort, jaillira le récit flamboyant de cet autre rite : Tutuguri. Ainsi, la composition des Tarahumaras n'aura pas duré moins de douze années. Et c'est parce que Henri Parisot lui a demandé son accord pour éditer le Voyage qu'Antonin Artaud lui envoie de Rodez des lettres si étonnantes que son correspondant pense aussitôt en publier quelques-unes. Une sorte de lien magique réunit donc le Voyage et Lettres de Rodez. A ces deux oeuvres fondamentales sont joints les premiers textes écrits à Rodez et plusieurs adaptations de textes anglais, en particulier L'Arve et l'Aume, d'après le chapitre VI de La Traversée du miroir, par Lewis Carroll.

09/1979

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Cosmologie - Histoire

Le mystère du satellite Planck. Qu'y avait-il avant le Big Bang ?

Le 21 mars 2013, une équipe européenne d'astrophysiciens, sous l'égide de l'Agence spatiale européenne, rendait publiques des images inédites, d'une extraordinaire précision, du rayonnement - fossile - de l'Univers à ses tout débuts. Des "clichés" pris par le satellite européen Planck, d'une résolution dix fois supérieure à celle du dernier disponible (pris par la NASA en 2003), qui ramènent quelque 13, 8 milliards d'années en arrière, 380. 000 ans seulement après sa naissance - le Big Bang -. Parmi eux, une carte complète de ce "fond diffus cosmologique" qui dévoile le cosmos en formation, soit une moisson de renseignements majeurs quant à ses genèse et composition, au carrefour de la cosmologie et de la physique des particules, entre validation - voire révision - de phénomènes prévus par les théoriciens et... observation "d'anomalies" inattendues, à expliquer. De quoi notamment saisir pour la première fois à quoi a ressemblé le Big Bang, étape clé de nos origines, et alimenter la recherche relative à ce qui l'a précédé, domaine des thèses de doctorat respectives des auteurs. En talentueux "passeurs", Igor et Grichka BOGDANOV, pionniers de la vulgarisation scientifique - tant éditoriale que télévisuelle -, proposent, à l'intention du plus large public curieux ou passionné, le premier titre consacré aux résultats de la mission Planck. Les frères Bogdanov y relatent avec verve la manière dont la "collaboration Planck" s'inscrit dans la continuité historique, en forme de saga pleine de rebondissements, d'une discipline jalonnée de grands noms, pour beaucoup "nobélisés", - d'Edwin Hubble à Stephen Hawking et Georges Smoot, en passant par Alexandre Friedmann, Georges Gamow, Edward Teller, Henrietta Lewitt, Robert Wilson et Arno Penzias, entre autres - dont ils rappellent les démarches et contributions dûment contextualisées. Igor et Grichka exposent par ailleurs les enjeux, questionnements et défis associés aux premières données publiées, et reviennent plus spécifiquement sur les questions de la forme de l'Univers, du "sens" de sa création, et bien sûr de l'avant-Big Bang. Esprits indépendants, les "Bogdanov" se risquent ce faisant à ouvrir le débat interprétatif, formuler de nouvelles hypothèses, et esquisser des pistes de réflexion, dans le sillage de quelques astrophysiciens de renom (dont des collaborateurs de la mission Planck) dont ils relaient les déclarations et commentaires hétérodoxes. Un rendez-vous à ne pas manquer, dans l'enfance de l'Univers, en compagnie d'un duo de spécialistes, pour mieux comprendre et suivre les grisantes découvertes en cours.

02/2022

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Beaux arts

Vermeer. L'oeuvre complet

L'attrait pour l'art de Johannes Vermeer de Delft (1632-1675), dont la brève existence n'est guère (mais toutefois précisément) documentée et dont l'oeuvre se limite à quelques dizaines de toiles, s'est accentué au cours du siècle dernier, au point de devenir un phénomène culturel presque unique en son genre, donnant lieu à des films, à des romans, et bien sûr à des expositions qui connurent un immense succès. Quant à la critique, elle se pencha sur cet oeuvre avec une attention extrême. La peinture de Vermeer, d'une qualité absolue, et fruit d'un travail de très longue haleine, se caractérise par une apparente objectivité photographique, associée à la capacité d'engendrer, chez l'observateur, des sensations et des pulsions, des inquiétudes, des questions et des attentes constamment renouvelées et insondables. Ses figures, indifférentes à notre regard captivé, ainsi que ses intérieurs préparés tels des plateaux de cinéma, où chaque objet semble doté d'une matérialité qui lui est propre et d'une vie autonome, exercent sur l'observateur un total et étrange pouvoir de séduction. Vermeer doit cependant être replacé dans son temps, dans le monde du collectionnisme hollandais du "siècle d'Or". Certains aspects de la peinture de Vermeer, comme la composition extrêmement soignée de ses représentations, la disposition des tentures, des fenêtres et des chaises, la figuration des habits et des colliers de perles, le goût pour les allégories, peuvent alors être lus sous un jour nouveau. Et il en va de même pour l'étude des phénomènes optiques ou de la réfraction de la lumière, lors d'une contingence philosophique et scientifique décisive, puisque le maître de Delft vivait à quelques pas du naturaliste Antoni van Leeuwenhoek (du même âge que lui) et à quelques encablures d'un autre contemporain : Baruch Spinoza. Vermeer construisit pour l'essentiel un discours éthique et géométrique, d'une subtilité et d'un raffinement inégalés, sur "l'art de la peinture" en tant que pratique de la dissimulation et de l'allusion. Cet ouvrage se penche sur les différentes déclinaisons de l'extrême complexité de l'art de Vermeer, à travers l'analyse de tout son oeuvre autographe et des tableaux qui lui sont attribués, en cernant tour à tour les liens avec la peinture et la culture de son temps.

10/2012

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Religion

Les dieux au service du peuple. Itinéraires religieux, médiations, syncrétisme à Madagascar

L'île de Madagascar, christianisée puis colonisée, cherche depuis son indépendance à libérer les modes d'expression autochtones de sa culture. On le voit dans les débats d'intellectuels, mais aussi et surtout dans la continuité discrète d'une culture populaire dominée mais jamais effacée. Le foisonnement des lieux de cultes et des pratiques religieuses témoigne de ces mouvements dynamiques et inventifs qui permettent l'émergence d'Eglises indépendantes malgaches ou les " créations " de sites ancestraux. Les rois mirent autrefois à leur service les objets de puissance sampy pour mieux contrôler les populations et leur territoire. Aujourd'hui, c'est le peuple, c'est-à-dire tout individu, de la base à l'élite, qui peut s'instituer médiateur de la communication avec les dieux, ou avec le Dieu unique, sources de pouvoir sacré hasina. Malgré leur lien actuel au politique, les Eglises protestantes historiques, elles-mêmes ancestralisées, se sentent néanmoins " en panne ". Elles n'ont pas éliminé les cultes aux ancêtres royaux et autres esprits. Les pratiquants de ces cultes se revendiquent comme chrétiens et modernes. La représentation qu'ils se font des forces de la nature est d'ailleurs confortée par l'intérêt des étrangers pour la biodiversité malgache. Leurs pratiques, critiquées, sont en continuité avec le culte des ancêtres familiaux toujours largement célébré. Par ailleurs, les mouvements de Réveil internes aux Eglises protestantes, et les courants pentecôtistes concurrents, proposent aux individus une réponse fondamentaliste au syncrétisme et à la " double pratique ", tout en leur offrant un mode de communication direct et émotif de même nature avec le divin. Ces alternatives sont souvent vécues sous le signe de la rupture sociale, à travers des errances qui traduisent les souffrances personnelles. Transmissions et emprunts se font aussi, depuis des siècles, à l'intérieur même de l'île. Les lettrés du Sud-Est, détenteurs de l'écriture arabe, de traditions et de magie islamiques, ont une influence continue sur les sociétés des Hautes Terres, elles-mêmes en contact avec l'islam du Nord-Ouest. La circulation des devins-guérisseurs, ainsi que les migrations internes et les mariages qu'elles ont favorisés, ont permis un brassage d'idées et de pratiques qui compose aujourd'hui le paysage religieux de Madagascar. Prenant appui sur des enquêtes approfondies et croisant les regards de chercheurs malgaches et français, ce livre veut rendre compte de la complexité dynamique de cette composition.

02/2006

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Actualité et médias

La bataille du Sénat

Une bataille historique a commencé, loin des projecteurs. Pour la première fois de son histoire, le Sénat risque de basculer à gauche. Le verdict tombera le 25 septembre 2011, dans les urnes. Avec les succès électoraux de la gauche aux dernières élections locales, jamais depuis le début de la Ve République, le PS et ses alliés n'ont été aussi bien placés pour décrocher la majorité dans la deuxième chambre du Parlement. A quelques mois de la présidentielle, un Sénat de gauche compromettrait sérieusement les chances de Nicolas Sarkozy. Les sénateurs exercent une influence réelle sur les projets de loi, notamment dans le domaine des libertés publiques, et l'exécutif répugne à leur forcer la main en donnant le dernier mot à l'Assemblée nationale, comme la Constitution le stipule. Aucune réforme de la Constitution n'est possible sans leur accord, le président du Sénat possède le pouvoir considérable de nommer trois des neuf membres du Conseil constitutionnel et d'assurer l'intérim du chef de l'Etat en cas de décès ou de démission. De surcroît, si la gauche remportait tout à la fois les sénatoriales, la présidentielle et les législatives de 2012, elle disposerait de tous les pouvoirs pour tout changer, y compris la Ve République. Ce livre raconte l'actuelle campagne électorale et le mode de fonctionnement d'un des palais les plus secrets de la République. Il montre la soigneuse mise en scène du travail parlementaire et révèle les alliances, les ramifications et les intérêts, les amitiés et les oppositions, les intrigues et les conflits, parfois violents mais toujours feutrés, qui le sous-tendent et l'animent. On y découvre, avec surprise et parfois stupeur, les rouages de cette énorme maison dont mille trois cents fonctionnaires, parmi les mieux payés de la fonction publique, assurent la gestion. Cet ouvrage, à l'écriture alerte et à la verve caustique, va plus loin encore. Riche en anecdotes, foisonnant de tableaux croqués sur le vif, il nous aide à prendre conscience de l'indispensable réforme des règles qui régissent l'élection des sénateurs et leur mode de fonctionnement. Il nous invite à réfléchir plus largement au mode d'élection et à la composition d'un corps politique notabilisé ainsi que à la concentration toujours plus grande de pouvoirs exécutifs et législatifs en de mêmes mains.

09/2011

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Economie française

Les dépenses publiques en France

Une synthèse unique de la littérature contemporaine sur la dépense publique ! Ce livre présente des données originales sur l'histoire des dépenses publiques françaises et leur composition sur la période 1870-2015, une analyse comparative avec les pays du G8 et de la zone francophone, une revue exhaustive des explications et des travaux économétriques sur les conséquences productives de cette dynamique financière. Il observe, comme dans de nombreux pays développés, que les dépenses publiques en France ont augmenté plus vite que la production durant quasiment tout le XXe siècle et que, contrairement à de nombreux pays et l'Allemagne en particulier, cette hausse ne s'est pas démentie au XXIe siècle. Comment expliquer cette histoire ? Quelles en sont les conséquences productives ? Pourquoi la France, contrairement à l'Allemagne ou à la Suède, n'a pas redéfini le périmètre d'intervention de ses administrations publiques ? Pour écrire l'histoire des dépenses publiques, il faut abandonner l'idéal de l'explication unique et accepter la pluralité des causes qui sied mieux aux jeux des équilibres politiques qui caractérisent les choix financiers de l'Etat. Il faut, aussi, se dégager de l'idée pourtant partagée par de nombreux observateurs selon laquelle l'Etat social ou providence se serait vu arracher des pans entiers de ses prérogatives du fait de politiques néo-libérales. Contrairement à ce qui est arrivé dans de nombreux pays, cette évolution n'a pas eu lieu en France. Pour évaluer les conséquences de la croissance des dépenses, il est aussi important de ne pas être manichéen. Les dépenses publiques ne sont pas toujours mauvaises ou toujours bonnes pour la croissance et l'emploi. Elles sont mauvaises pour la croissance au-delà d'un certain niveau. Il est acquis, enfin, que le statut de la fonction publique de 1946, l'existence d'effets d'asymétries et le poids des syndicats jouent un rôle non négligeable dans l'absence de réforme du secteur public en France. Mais ce diagnostic ne doit pas masquer le rôle décisif des représentations de l'intérêt général et de ce qu'il est convenu d'appeler le régime de connaissance qui, dans un pays comme la France, est très favorable à l'interventionnisme public, au paternalisme d'Etat. Ce livre intéressera non seulement les étudiants en économie publique et économie politique (L3-M1-M2), mais aussi les spécialistes des finances publiques, agents publics, citoyens éclairés et hommes politiques.

02/2021

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Thèmes photo

Chroniques de l’oiseau perdu

Les images de la photographe Christine Lefebvre semblent plus arrimées au corps qu'au langage. Elles s'apparentent à des champs magnétiques qui convergent des forces, affectent leurs sens et leurs directions. L'artiste les déploie entre les pages d'un livre qu'elle a construit comme un poème, ses espaces blancs les exposant à l'ouverture du sens. Les photographies sont des visions arrachées à l'écoulement du temps. Lors de ses promenades, loin de la ville et des hommes, ce que la photographe sent monter comme une sève au contact d'un arbre, d'une falaise ou d'un glacier se fixe à main levée, en quelques secondes et par fragments impulsifs. Le choix de l'oiseau comme protagoniste de ses chroniques provient du souvenir de lecture d'un célèbre conte mystique persan écrit au XIe siècle. La Conférence des oiseaux raconte l'épopée d'un groupe d'oiseaux perdus, en quête de vérité. Les photographies présentent des paysages immémoriaux rythmés par les battements d'ailes des oiseaux, contrastant avec les solides reliefs de paysages pétrifiés. Elle est ce "rêve de pierre" qu'évoqua Baudelaire, témoin d'une révolution où la terre, source première de toute création, perdait son aura et se figeait en objet. L'oeuvre de Lefebvre est une élégie, mais compose aussi une ode à une nature restauratrice des liens avec les cycles, avec le rythme des saisons. [extraits] Marguerite Pilven Ce livre de photographie captivant de Christine Lefebvre, nous transporte dans un monde de beauté, de tristesse et de nostalgie. Les images saisissantes capturées dans ce livre racontent l'histoire de la nature, de la vie et de la mort, tout en célébrant la beauté fragile de notre monde. Les photographies de Lefebvre sont poétiques dans leur composition, leur lumière et leur texture. Chaque image est une histoire en soi, racontant une histoire unique de la nature qui se transforme, de la faune et de la flore qui disparaissent. Les nuances de couleurs et les textures sont magnifiques, offrant un véritable plaisir visuel. En résumé, Chronique de l'oiseau perdu est un livre de photographie sensible et captivant. C'est un véritable hommage à la nature et à la vie. En 2017 Filigranes à publié l'ouvrage L'entre temps de Christine Lefebvre.

10/2023