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Les kits médicaux de l'US Army 1941-1945. Medical Supply Catalog

Extraits

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Histoire internationale

Les entretiens de Nuremberg. Conduits par Leon Goldensohn

Nuremberg, janvier 1946. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur cette ville symbole du IIIe Reich, où les procès des grands criminels de guerre nazis viennent de commencer, un psychiatre américain de trente-quatre ans, Leon Goldensohn, entreprend de consigner les entretiens qu'il mène, jour après jour, avec Hermann Göring, Hans Frank, Karl Dönitz, Alfred Rosenberg, Rudolf Höss et une vingtaine d'autres, accusés ou témoins aux procès. Antécédents familiaux, vie sexuelle, carrière dans le parti, relations avec Hitler et avec les dignitaires du régime, participation à l'extermination des juifs : Goldensohn note méthodiquement ses questions et les réponses qui lui sont faites. Il y a l'aristocratique Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, qui dit sa fascination pour Hitler dans une cellule jonchée de détritus ; il y a Göring, qui accable les autres accusés de son mépris et joue au chef de guerre, détaillant son " code chevaleresque " ; il y a Julius Streicher et ses délires antisémites, teintés de pornographie ; il y a Höss, commandant d'Auschwitz entre 1941 et 1943, qui décrit froidement le mécanisme d'extermination, précisions à l'appui... Un témoignage extraordinaire sur la psychologie des nazis, et une pièce unique à verser aux archives du IIIe Reich.

03/2009

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Histoire de France

Histoires incroyables et héroïques de la Résistance

A travers 10 récits reposant sur des archives et des témoignages inédits, le lecteur découvre la Résistance française : les réseaux, les mouvements clandestins, les maquis et les corps francs, les forces françaises libres et l'armée d'Afrique. Résistance intérieure et Résistance extérieure se rejoignent ensuite lors de la lutte finale sur le sol national et la campagne d'Allemagne en 1944-1945. Jacques Chaban-Delmas, général à 29 ans, s'engage dans la Résistance intérieure dès l'automne 1940. Les premiers commandos de la France libre s'illustrent en Libye et en Crète. Le colonel Rémy et son réseau de la Confrérie Notre-Dame renseignent efficacement les Alliés sur les installations allemandes en France. Georges Guingouin forme de puissants maquis en Limousin qui jouent un rôle capital lors de la Libération. Robert Leblanc rayonne en Normandie avec ses groupes clandestins. Jean Moulin parvient à unifier la Résistance sous la houlette du général de Gaulle. Alphonse Juin se couvre de gloire avec ses tirailleurs en Italie. Les Paras FFL et les maquis se distinguent particulièrement en Bretagne. Le colonel lors de la bataille du Médoc. Le général de Lattre de Tassigny et son armée, composée de troupes régulières et de maquisards, accomplissent une épopée qui va de la Provence au Danube.

10/2015

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Chine

La Chine depuis 1949. 2e édition

En quoi l'accession au pouvoir, en 1949, des communistes chinois a-t-elle constitué un tournant ? Comment expliquer les phases révolutionnaires meurtrières de l'époque maoïste ? Y a-t-il eu un totalitarisme spécifique à la Chine ? Pourquoi n'y a-t-il jamais eu de démaoïsation complète ? Comment la Chine est-elle redevenue une grande puissance ? Qu'inaugure la " présidence à vie " de Xi Jinping ? Le monde doit-il " trembler " ? Si la Chine constitue aujourd'hui un pôle majeur de l'économie mondiale, son insertion dans les relations internationales demeure l'un des enjeux les plus importants du XXIe siècle.

05/2021

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Romans historiques

PASSANT, RESPECTE CE CHÊNE. Paris 1944

Robert Magisson (19 ans) est l'un des trente-cinq résistants abattus par les nazis dans la nuit du 16 au 17 août 1944 à la Cascade du Bois de Boulogne. De retour parmi nous, il entre dans la peau d'un écrivain pour raconter sa propre histoire, et mener son enquête sur les circonstances du drame et rendre justice à ses camarades. Nourri de personnages et de faits réels, le récit devient pour nous roman grâce à un travail d'écriture à deux mains, à la fois personnel et respectueux de la vérité historique.

12/2022

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Sciences historiques

Totenkopf Archives

La 3. SS-Panzer-Division " Totenkopf " est marquée par ses origines sombres, ses premiers éléments proviennent des régiments (T-Standarten) chargés de la garde des camps de concentration. Par ailleurs, les débuts militaires de la division, en 1940, furent médiocres, l'instruction militaire de ses soldats et cadres était insuffisante et la division commettra alors plusieurs crimes de guerre (dont celui du Paradis) et un massacre de civils (voir Aubigny, village martyr dans ce volume). Mais, à partir de l'opération Barbarossa à l'été de 1941, avec un recrutement en partie nouveau, et l'expérience acquise, la Totenkopf va faire ses preuves et démontrer, jusqu'au 8 mai 1945, qu'elle est une unité particulièrement solide, l'une des plus fiables de toute l'armée allemande. Elle subira des pertes terribles mais maintiendra toujours ses positions dans les pires conditions avec des scores incroyables au combat. Elle ne cédera jamais. L'afflux constant de nouvelles recrues ne diminuera pas ses qualités militaires. Après l'épuisement rapide du volume historique consacré à la Totenkopf, ce volume complémentaire apporte des photos, des documents et des informations nouvelles. Par ailleurs, l'auteur présente le cursus des 259 officiers ayant servi dans cette unité qui sont passés par les camps de concentration, certains ayant été condamnés et exécutés. Ces documents montrent aussi que la masse des soldats de cette division n'avait rien à voir avec ces hommes qui sont passés par le système concentrationnaire. Des milliers d'entre eux périrent sur le front de l'Est dans des batailles apocalyptiques. Ce nouveau volume est une contribution à l'Histoire concernant une unité mal connue jusqu'à présent.

03/2011

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Histoire de France

Vous êtes venus me chercher... L'histoire de Rosa Goldmark (1927-1945)

Ils s'appelaient Jacob, Walter, Pierre, Egon, Jaime... Rosa. Ils n'étaient que des enfants. Cachés au château de la Hille, en Ariège, certains sont morts en déportation, livrés aux bourreaux par nos gendarmes français; d'autres ont survécu et transmis leur mémoire. Rosa Goldmark, née à Vienne le 28 octobre 1927, ne savait pas qu'elle finirait sa vie dans un asile psychiatrique, quelques jours après la fin de la guerre. Elle aussi était une enfant de la Hille. Que l'on exila. Que l'on oublia. La fin de son existence reste un mystère. Déclarée morte au printemps 1944, elle est décédée, en réalité, le 15 juin 1945, à l'hôpital de la Demi-Lune à Lannemezan, après avoir supplié pendant des mois que l'on vienne la chercher, pour la ramener au château. De juin 1944 à juin 1945, Rosa vivait. Mal, mais elle vivait. Et personne ne le savait. Sylvie Goll Solinas a marché sur les pas de Rosa, cherché en Belgique, en Suisse, aux Etats-Unis, en France, pour rassembler quelques rares documents et redonner vie à Rosa, cette petite jeune fille juive oubliée de tous. Vous êtes venus me chercher est le récit d'une rencontre, au bout de l'horreur et de l'oubli. Sylvie Goll Solinas l'a écrit avec amour et conviction pour réparer une injustice et honorer la mémoire de Rosa.

06/2014

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Histoire de France

Ecrits d'exil. Contribution à l'histoire de la période 1939-1945

Cet ouvrage retrace les souvenirs de Maurice Gabolde, dernier Garde des Sceaux du gouvernement de Vichy, couchés sur le papier au cours de son exil en Espagne. Ces "Ecrits d'exil" contiennent de nombreux témoignages sur le fonctionnement de la justice en France au cours de la période 1939-1945, que ce soit au début de la guerre dans une juridiction provinciale, en Savoie, un peu plus tard, dans une juridiction d'exception, à Riom, par la suite à Paris, ou au Ministère de la Justice qu'il dirigea à la fin de l'occupation. On y trouve également relatés les derniers jours du gouvernement de Vichy, lors de la libération de Paris, ainsi que les nombreuses péripéties qui marquèrent le déplacement forcé des principaux protagonistes de ce dernier gouvernement dans les mois qui suivirent, à Belfort d'abord, puis à Sigmaringen et Wilflingen, en Allemagne. L'ouvrage comporte enfin de précieuses indications sur l'odyssée de Pierre Laval vers l'Italie, l'Espagne, puis son internement au fort de Montjuich, près de Barcelone, au cours des mois de mai à juillet 1945, avant son retour vers la France.

01/2016

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Histoire internationale

Elles racontent. Jeunes filles dans l'ombre de la guerre 1939-1945

Héroïnes, résistantes, victimes ou spectatrices plus ou moins intéressées par les événements, la trentaine de femmes qui témoignent dans cet ouvrage avaient entre 10 et 18 ans pendant la Seconde Guerre mondiale et racontent leur quotidien. Pour la plupart Françaises mais aussi Polonaises, Allemandes, Anglaises, Italiennes et Roumaines, elles nous livrent leurs points de vue de jeunes filles en zone libre ou occupée, en Europe ou en exil, et nous offrent un autre regard sur la guerre, pour une fois vue par les femmes. C'est ainsi qu'on croisera Ada qui assista protégée mais impuissante à l'insurrection du ghetto juif de Varsovie ; Annie qui passa quatre années d'heureux exil au Brésil et qui culpabilisa à son retour car, n'ayant pas subi les restrictions, elle était l'une des seules jeunes filles de son âge à avoir quelques rondeurs ; Béatrice, dont la montre de petite fille sauva plusieurs personnes des avant-gardes russes ; Raymonde, qui sent encore sur son doigt la blessure de l'aiguille quand, tellement heureuse et surprise d'entendre les cloches de l'église sonner la fin de la guerre, elle se piqua... Et bien d'autres qui montrent à quel point dans un même pays ou sur un même continent, on peut vivre et ressentir différemment les événements qui se déroulent en fonction de son milieu social, de sa religion ou de l'endroit où on vit car quand certaines ont connu l'exode ou la faim, d'autres passaient leur bac entre deux alertes nocturnes ; quand l'une chantait " Maréchal, nous voilà " avec ferveur, l'autre entrait dans la résistance ; quand certaines ont connu l'horreur des camps, d'autres menaient une vie paisible dans des lieux qui avaient échappé à la tragédie. Plus de 70 ans après, ces femmes racontent leurs souvenirs avec émotion, pudeur, nostalgie ou horreur et nous rappellent à quel point cette période a été à la fois trouble, complexe et douloureuse pour la très grande majorité des Européens.

06/2018

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Penser l'écologie

Konrad von Moltke (1941-2005). Petite et grande histoire de l'environnement

Citoyen du monde, passeur, penseur et stratège, Konrad von Moltke s'est trouvé à la croisée de toutes les forces qui ont forgé l'histoire de l'environnement. Le combat acharné qu'il a mené, au sein et à la lisière des institutions, a contribué à tracer et à faire bouger les lignes d'une gouvernance européenne, puis mondiale en faveur du développement durable. Ce pionnier a notamment joué un rôle majeur dans l'inscription du principe de précaution dans le traité de Maastricht. Son histoire et ses engagements nous entrainent dans une visite des lieux et des mouvements qui ont rendu la cause environnementaliste incontournable partout sur le globe.

02/2021

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Photographie

Photographies à l'oeuvre. Enquêtes et chantiers de la reconstruction. 1945-1958

À la Libération, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) fut chargé de remédier aux destructions de la guerre autant qu'à la vétusté de l'habitat. Dès 1945, un service photographique interne documente l'état du bâti et surtout les constructions nouvelles. Plus de trente-six mille clichés sont ainsi réalisés jusqu'en 1958, date à laquelle le terme de "reconstruction" disparaît de l'intitulé du ministère. Le livre raconte cette histoire en mettant l'accent sur quelques chantiers et enquêtes remarquables, issus de ce fonds en grande partie inédit. Dans l'immédiate après-guerre, le MRU engage des"chantiers d'expérience" ; parmi ceux-ci, divers types de maisons préfabriquées à Noisy-le-Sec, et la vaste reconstruction du centre-ville d'Orléans. Vues générales, ouvriers au travail, phases de construction illustrent ici l'urgence de rebâtir. Les "chantiers d'Etat" répondent, eux, au besoin de loger mieux et davantage une population qui s'accroît. Du Havre à Marseille, les opérateurs du ministère photographient les premiers grands ensembles. Parallèlement, des "enquêtes sur l'habitat" accompagnent, au début des années 1950, des études sociologiques soutenues par le MRU. Elles décrivent des quartiers populaires à Rouen et Petit-Quevilly, en Normandie, au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne, à Montreuil-sous-Bois et à Pantin, en région parisienne. La plupart sont dues à Henri Salesse, photographe au MRU pendant près de trente ans. On y découvre les logements insalubres mais aussi les habitants et la vie de rue. Les images du MRU rendent sensibles les enjeux urbains, et plus largement sociaux, de la France d'après-guerre. Elles constituent aussi un exemple de cette production "grise" (administrative ou industrielle) que l'histoire de la photographie commence à étudier.

03/2012

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Economie

Intérêts économiques français et décolonisation de l'Afrique du Nord (1945-1962)

Ce livre engage une enquête approfondie sur l'activité économique française en Afrique du Nord à la veille de la décolonisation. Mettant à contribution un vaste ensemble de fonds publics, de papiers privés et d'archives du monde des affaires, il participe de l'histoire des relations internationales, de l'histoire coloniale/d'outre-mer et de l'histoire des entreprises. Vérifier l'existence d'une relation entre les intérêts économiques français et l'accession à l'indépendance du Maghreb est au coeur de la démarche. Il s'agit de déterminer si l'Afrique du Nord avait cessé d'être rentable, et si les milieux d'affaires et l'Etat métropolitain s'en étaient départis pour des motifs économiques. L'enquête conduit au constat que l'économie nord-africaine demeure attractive et que les intérêts économiques français ne favorisent pas la décolonisation. Ni les milieux d'affaires ni les pouvoirs publics n'obéissent à une logique d'élagage. Les implications de cette conclusion sont de deux ordres : d'abord, le capitalisme n'est pas décolonisateur, nonobstant une tendance récente à croire le contraire ; ensuite, les mouvements nationalistes maghrébins conservent leur centralité comme vecteurs de la décolonisation.

03/2016

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Biographies

Sous le soleil de l'exil. Georges Bernanos au Brésil 1938-1945

" Si j'entre au ciel, je voudrais que ce fût en qualité de vagabond. " En 1938, fatigué des compromissions de l'Eglise, dégoûté par les accords de Munich, Georges Bernanos quitte la France avec sa femme et ses six enfants. Son but : recréer une France utopique en terre brésilienne. La réalité sera autre. A la place, l'ancien compagnon de route de l'Action française, le polémiste des Grands Cimetières sous la lune, le royaliste capétien, va découvrir au Brésil une forme paradoxale de liberté. Travailleur infatigable, il porte un regard lucide sur l'Europe en proie aux convulsions et prête sa plume à la France libre. En 1945, à l'appel de De Gaulle, il finit par quitter sa presque-patrie qui ne cesse, dès lors, d'accompagner ses pensées et ses écrits : " Le plus grand, le plus profond, le plus douloureux désir de mon coeur en ce qui me regarde c'est de vous revoir tous, de revoir votre pays, de reposer dans cette terre où j'ai tant souffert et tant espéré pour la France, d'y attendre la résurrection, comme j'y ai attendu la victoire. " Sébastien Lapaque, voyageant sur les traces de l'écrivain, révèle un autre Bernanos, dont l'exil choisi éclaire les contradictions d'un chrétien qui n'aimait guère les tièdes : son monarchisme utopique, son antisémitisme, sa mélancolie parfois joyeuse, son rapport avec de Gaulle, l'" homme prédestiné ". Se révèle une voix puissante en lutte avec les faveurs factices de son époque - il refusera par trois fois la Légion d'honneur et un siège à l'Académie française - et toute forme d'asservissement. Un anticonformisme qui achève de le désigner pour la postérité comme figure tutélaire des hussards. Un bel essai biographique superbement écrit.

06/2023

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Histoire internationale

Journal du ghetto de Lodz (1939-1943)

A la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C'était le journal d'un adolescent, Dawid Sierakowiak, l'un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l'invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l'armée allemande, véritable camp d'esclaves administré d'une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l'organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d'un effrayant système de classes. L'abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s'empiffrer, d'autres s'empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d'améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu'aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu'à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en aout 1943, à l'âge de 19 ans, victime de la "maladie du ghetto" : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l'antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d'un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l'une des facettes les plus atroces de l'Holocauste. Le texte, augmenté d'un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz.

09/2016

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Sciences politiques

Génocide et crimes de masse (1933-1946)

La Seconde Guerre mondiale est une période cruciale de l'histoire. Si de nombreux domaines ont été abordés au sujet de la Seconde Guerre mondiale, ceux concernant la population civile restent imprécis. Sous le couvert du tabou, la question de l'étendue et de la force de la participation des civils au Régime nazi est traitée de façon superficielle. C'est pourquoi il importe d'étudier et comprendre comment s'est déroulée cette participation populaire.

06/2016

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Histoire internationale

Causeries au coin de feu. 1933-1944

De 1933 à 1944, lors de causeries radiophoniques, le président Franklin Delano Roosevelt explique et justifie son action auprès du peuple américain. Au cours de ces années du New Deal, puis de la Seconde Guerre mondiale, où l'influence des médias bouleverse le discours politique, Roosevelt compte parmi les premiers à comprendre les transformations en cours et sait en tirer parti. Fort de ses succès tant au plan intérieur qu'extérieur, il exerce un ascendant sans précédent sur la société américaine. Aux yeux de millions d'Américains, il incarne le président de l'espoir qui, grâce au ton adopté pendant ces causeries, sait leur parler dans l'intimité du foyer. Pour la première fois, ces trente interventions, dont la longueur varie selon l'urgence de l'actualité, sont présentées ici dans leur intégralité. Le plus souvent centrées sur un thème et formulées dans un langage direct, accessible aux citoyens américains, elles révolutionnent la communication politique au XXe siècle.

09/2013

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Dépression, suicide

Ecrits fantômes. Lettres de suicides (1700-1948)

Après plus de quatre ans de recherche dans divers fonds d'archives en France, Vincent Platini a sélectionné 220 lettres de suicides composées par 171 personnes ayant mis fin à leurs jours, ou tenté de le faire, entre 1700 et 1948. Avec cet ouvrage pionnier, il s'agit de montrer comment des inconnu·es ont pris la plume pour intégrer un ultime message à la mise en scène de leur suicide et donner une esthétique à leurs derniers instants. Selon dix cercles thématiques, le recueil présente les circonstances de ces actes et les données historiques qui s'y rapportent. Il donne aussi à voir la matière des lettres, leur corps, leurs accents. Ces papiers raturés ne sont ni de belles missives ni le témoignage de vies héroïques. Ils témoignent de morts minuscules. Rien d'indécent, ni de sordide. Des écrits fragiles, fantômes, chargés de puissance.

10/2023

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Histoire de France

Le rocher de Süsten. Mémoires (1942-1982)

Au passage du col du Süsten, un soir d'août 1960, Jean-Noël Jeanneney, jeune étudiant, échappa de peu à la mort : la voiture qui les précédait, lui et ses camarades de voyage, fut écrasée par un rocher détaché de la paroi. Telle est la scène inaugurale de ces Mémoires, qui a contribué à faire s'interroger l'auteur, depuis toujours, sur la part du hasard dans le destin des sociétés et des hommes. Né dans une famille de serviteurs de l'Etat — son grand-père fut le dernier président du Sénat de la IIIe République et son père ministre de De Gaulle et premier ambassadeur de France en Algérie —, Jean-Noël Jeanneney a éprouvé précocement le goût de l'histoire et la passion de la politique, "la politique comme curiosité, comme atout, comme séduction, comme leçon". Ces Mémoires, nourris de notes prises au quotidien, retracent avec vivacité et humour les quarante premières années d'une existence qui s'est déroulée au plus près de la vie civique et intellectuelle de la France. Depuis le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958 jusqu'à la victoire de la gauche en 1981 et l'accession de François Mitterrand à la présidence de la République, en passant par l'indépendance de l'Algérie en 1962, le concile de Vatican II, Mai-68, une visite mémorable à Colombey en décembre 1969 et les années Giscard, ce livre, parsemé de scènes rares et de portraits savoureux, mêle avec une élégance singulière histoire publique et histoire privée.

08/2020

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Art du XXe siècle

Front de mer. Canet - Collioure - Banyuls, 1940

Un trait de côte, Canet-Collioure-Banyuls, comme un concentré d'espace. Une date, 1940, comme un précipité d'histoire. De nombreux artistes accostent sur les rivages de la côte catalane et mêlent sur ses chemins leurs destinées. Qu'ils se cachent, espèrent l'exil, connaissent les camps, militent, résistent ou collaborent... tous par leur art témoignent d'une époque qui ne supporte aucun raccourci. Espace frontalier, zone libre puis occupée, porte ouverte vers un possible départ ou lieu clos de l'enfermement, cette côte, de Canet à Banyuls, devient un territoire en lutte. Depuis le catalogue de l'exposition "Collioure, Babel des arts" , le musée de Collioure poursuit son exploration des pans méconnus de l'histoire artistique de la Côte Vermeille. Avec cette nouvelle publication, le musée plonge dans les eaux troubles d'une année sombre qui transforme ce front de mer en véritable front de guerre.

06/2023

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Littérature française

Eté 1944. Sous le soleil de Madagascar

Arrivée à Madagascar, la nouvelle vie de Muriel commence mal. Son amoureux n'était pas au rendez-vous. Elle se sent perdue, ne connaissant rien de ce pays, ne sachant pas où aller ni où chercher pour retrouver Bernard. Après quelques jours passés dans cet hôtel, et après avoir fait une incroyable découverte, elle fait la connaissance de la famille Bellon, une famille française. Elle tisse avec eux des liens d'amitiés, et se sent moins seule. Elle va vivre quelques temps chez eux, et ils vont l'aider à trouver l'hôpital où travaille Bernard. Au retour de ce dernier, elle lui confie le secret qu'elle a découvert dans sa chambre d'hôtel. C'est alors que commence une chasse à l'homme, dont elle se serait bien passée. Les mois, les années passent, cette première année auprès de son amour est idyllique. Mais d'autres événements vont entacher cet amour. La jalousie, la méchanceté, vont la projeter encore une fois dans la douleur, le doute, la peur...

04/2018

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Sciences historiques

Le camp retranché de Paris (1792-1940)

2014 est l'année de la commémoration du centenaire du début de la Grande Guerre ; mais on oublie que deux siècles plus tôt, année pour année, Paris était envahi par les armées étrangères. Le 31 mars 1814, les Coalisés entrent dans la ville par la porte Saint-Martin. Après l'intermède des Cent-Jours, l'épopée impériale s'achèvera définitivement à Waterloo le 18 juin 1815 et les Alliés entreront à nouveau dans Paris le 6 du mois suivant. Depuis cette époque, presque jusqu'à nos jours, tous les pouvoirs : la Monarchie restaurée, le Second Empire et la IIIe République voudront mettre Paris à l'abri de toute nouvelle insulte ". À partir de 1840, Paris s'entourera de fortifications qui connaîtront le blocus de 1870 et la Commune. Réparées et complétées par les ouvrages Séré de Rivières, elles seront à la base du plan de défense de Paris mis en oeuvre par les généraux Michel et Gallieni à partir d'août 1914. Ce camp retranché sera intimement associé à la bataille de la Marne qui verra le reflux de l'armée allemande début septembre. Cette étude a pour ambition de relater l'histoire du Camp Retranché de Paris et de montrer comment pendant deux siècles, on a essayé, pas toujours avec succès, pas toujours à bon escient, de protéger Paris de l'invasion, en oubliant parfois que vouloir sauvegarder Paris n'était pas toujours sauvegarder la France.

07/2014

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Histoire de France

La campagne de France. 10 mai 1940

En mai-juin 1940, la France connaît la plus grave défaite de son histoire, un séisme militaire, politique, économique et social d'une ampleur jusqu'alors insoupçonnée. En à peine six semaines, son armée - pourtant réputée après la Grande Guerre comme l'une des meilleures au monde - s'est montrée incapable de faire face à la percée adverse et a subi une humiliation sans précédent. Aux 60 000 à 80 000 soldats tués s'ajoutent les 1 900 000 combattants tombés aux mains de l'ennemi. En outre, à la suite du départ précipité des autorités politiques françaises et de l'exode massif de la population fuyant devant l'avance allemande, l'état de désorganisation du pays est tel que plus aucune administration ni aucun service public ne sont en mesure de fonctionner. Les conséquences à court terme en sont dramatiques : occupation du pays, changement de régime politique et crise d'identité nationale. Le traumatisme à long terme engendré par la défaite pèsera peut-être encore plus lourd en provoquant l'affaiblissement de la nation tout entière et en sonnant la fin de son statut de grande puissance à la face du monde. La défaite de 1940 demeure encore un sujet délicat où mythes et légendes s'entremêlent, contribuant à obscurcir la réalité des faits. Cet ouvrage richement illustré revient de façon précise et chronologique sur les grands événements qui ont scandé ce drame depuis la déclaration de guerre jusqu'aux premières heures de la collaboration, en passant par l'armistice du 22 juin 1940. Une mise au point indispensable, appuyée par une iconographie variée et souvent inédite.

12/2010

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 2, 1939-1948

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Poésie

Champs. Un livre-de-poèmes, 1975-1985

Du temps passe, un livre persiste - dont on espère qu'il aura su préserver dans sa lumière et ses ombres d'alors l'urgence qui l'avait dicté. A l'orée de son périple, et au fil d'une dizaine d'années, l'auteur imaginait un livre-de-poèmes qui aurait relevé d'une narration morcelée, traversant les strates de la conscience et explorant les espaces - intérieurs ou extérieurs - que l'écriture lui révélait. Le ciel était encore à l'orage, si les premières éclaircies s'annonçaient : il s'agissait aussi, dans ces temps agités, de repenser la poésie sur des bases nouvelles, dans l'espoir qu'elle participe à une mutation plus essentielle de la "réalité". C'est Bernard Noël qui avait accueilli Champs dans la collection "Textes", voici tout juste trente ans. Cette nouvelle édition propose la version définitive (et élaguée) des deux volumes parus chez Flammarion en 1984 et 1987.

03/2014

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Philosophie

Cinq années de bibliographie érasmienne (1971-1975)

Parallèlement à ses travaux divers relatifs à Erasme et à l'érasmisme (études biographiques et critiques, éditions, traductions), l'auteur poursuit depuis de nombreuses années une bibliographie analytique de tous les erasmiana publiés (voire inédits) depuis 1936 (année du quatrième centenaire de la mort d'Erasme). Avec ce quatrième volume sera couvert le champ de quarante années de bibliographie érasmienne. De nombreux index - notamment les index des éditions et des traductions, et les index thématiques - permettent de déterminer, à travers l'univers, les points de concentration d'études spécifiques, l'importance de quelques "chantiers" ouverts dans l'Ancien et le Nouveau Monde, la plus grande popularité de certaines oeuvres, les intérêts nouveaux suscités par la pensée et les textes de l'humaniste hollandais, avec, à l'occasion des temps forts marqués par les célébrations des anniversaires (1936, 1967-69, 1986 - pour le 450e anniversaire de la mort d'Erasme -) une véritable accumulation de travaux. La poursuite de ses travaux bibliographiques, que l'auteur espère pouvoir mener jusqu'à l'actualité la plus immédiate, semble bien confirmer, une fois de plus, la parole prophétique de John Colet : "Nomen Erasmi nunquam peribit", le nom d'Erasme ne périra jamais.

04/1997

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Récits de voyage

De monde en monde. Reportages 1934-1942

"En quel lieu serons-nous les prochains jours, et toute notre existence, et quels seront nos objectifs, cela me paraît moins important que l'existence même, ancrée en nous, de ce courage qui se nourrit toujours aux mêmes sources." Journaliste, photographe, écrivain et archéologue, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) a parcouru le monde à la découverte d'autres cultures, dont elle a fait le récit dans des reportages exceptionnels. Istanbul, New York, Tanger, Brazzaville, en Europe centrale et au Moyen-Orient, ses périples lui ont ouvert des horizons infinis, lui inspirant des réflexions géopolitiques pertinentes et visionnaires. Ses écrits, non dénués de poésie, témoignent d'une large connaissance historique, et d'un intérêt profondément humaniste pour la vie des gens simples et des exclus. Entre 1934 et 1942, cette aventurière a signé près de trois cents articles écrits à travers le monde, publiés dans la presse et les magazines suisses de l'époque, dont soixante sont ici présentés. En ces années marquées par la montée du nazisme et la guerre, Annemarie Schwarzenbach dresse des parallèles intéressants entre la situation des pays qu'elle visite et celle de l'Europe, alors sclérosée par les conflits et les idéologies destructrices. Par le cadre exceptionnel dans lequel ils s'inscrivent, ces écrits constituent un témoignage précieux et une vision éclairée sur une période cruciale de l'Histoire.

04/2018

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Histoire de France

Ardennes 1944. Le va-tout de Hitler

Novembre 1944. La guerre semble perdue pour une Allemagne prise en étau entre les Russes sur la Vistule et les Alliés à sa frontière occidentale. Hitler se convainc qu'une contre-offensive éclair en Belgique pourra faire éclater la coalition anglo-américaine et lui donner le temps de déployer ses armes secrètes. Une concentration militaire de grande ampleur est organisée en secret dans les Ardennes belges, là où le front tenu par les Américains est le plus vulnérable. Le 16 décembre, sous la poussée inattendue et brutale de deux armées de panzers, le front est enfoncé sur cinquante kilomètres. Nombre d'unités américaines se replient en désordre, mais d'autres résistent héroïquement dans des températures qui tombent à moins 22 degrés avant Noël. Plusieurs unités américaines sont encerclées à Bastogne, alors que le mauvais temps empêche toute opération aérienne de ravitaillement ou de renfort. Froid glacial, pénurie de vivres, massacres de prisonniers, cadavres piégés, représailles contre les civils, combats rapprochés, amputations à la chaîne, snipers, 5e colonne : du 16 décembre 1944 au 4 février 1945, les Ardennes sont le théâtre d'une guerre totale qui mettra hors de combat 80000 soldats américains et sensiblement le même nombre du côté allemand. En pure perte. Ayant sacrifié ses meilleures unités et ses dernières réserves contre une armée dont il a gravement sous-estimé les ressources matérielles et morales, Hitler a joué son va-tout et perdu. Une fois de plus, Antony Beevor excelle à multiplier les points de vue. Son récit alterne en permanence entre les niveaux politique, stratégique, tactique et individuel. Nourri d'une documentation impressionnante, il nous fait vivre cette lutte à mort telle que la vécurent les états-majors, les officiers sur le terrain et les hommes du rang - des deux côtés -, sans oublier les civils, avec cette empathie dépourvue de jugement moral qui est sa marque de fabrique. Antony Beevor rend à cette bataille, l'une des plus féroces et des plus inutiles de la Seconde Guerre mondiale, sa juste place dans l'histoire terrible de ce conflit.

09/2015

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Déportation

Crimes de guerre. Rouen, 9 juin 1940

Le 9 juin 1940 au matin, la 5. Panzerdivision de la Wehrmacht entrait dans Rouen. Quelques jours plus tard, dans le square du Musée des Antiquités, les corps de deux hommes noirs étaient découverts par les services municipaux. Le lendemain, non loin de là, dans les jardins d'une propriété de la rue de Bihorel, on retrouvait ceux de dix-sept hommes assassinés par les troupes allemandes. Quinze jours plus tard, un dernier corps y était mis au jour. Civils ou militaires, seuls la moitié d'entre eux purent être identifiés, mais tous avaient la particularité d'être africains ou antillais. Et tous avaient été raflés et exécutés par les Allemands dès leur arrivée dans la ville. Ce drame était jusqu'à présent resté méconnu. Seules quelques mentions dans les ouvrages traitant de la période y faisaient allusion, sans toutefois s'accorder sur le nombre de victimes ou leur identité. Pour la première fois, des recherches ont été menées pour tenter de comprendre cet événement et d'en restituer toute l'importance dans la tragédie que vécurent les soldats et civils africains lors de la campagne de France de mai-juin 1940. Les recherches menées dans le cadre de cet ouvrage ont donné lieu en 2020-2021 à un important travail de mémoire dans les collèges de la ville de Rouen restitué dans cet ouvrage. Préfaces de MM. Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et Pascal Blanchard, vice-président de l'Achac et chercheur-associé au CRHIM/UNIL.

05/2022

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Histoire internationale

Mémoires de la Grande Guerre (1911-1915)

Lorsque paraissent les deux premiers volumes des Mémoires de la Grande Guerre en 1923, l'écrivain Winston Churchill est bien plus populaire en Grande-Bretagne que le politicien. Le succès est immédiat : la Première Guerre mondiale est encore dans tous les esprits - elle n'est achevée que depuis cinq ans - et ces Mémoires traitent d'une période pendant laquelle Churchill était ministre. Premier Lord de l'Amirauté, il se trouve alors au coeur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps. Et ses écrits livrent donc un aperçu sans précédent des coulisses du conflit. Pendant près de cinq ans, il oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. S'ensuit alors une douloureuse traversée du désert. Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l'acteur. Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale.

02/2014

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Histoire de France

La chute de Paris. 14 juin 1940

L'histoire que raconte ce livre, c'est l'écroulement d'un monde, vu du côté des Parisiens des hommes politiques bien sûr, mais aussi des écrivains, des concierges, des journalistes, des patrons de bistrot. Dans ces pages rapides, on voir passer Lazareff et Jouhandeau, Ehrenbourg et Guitry, Mandel et Léautaud... Le désastre de la guerre est la toile de fond, mais le vrai sujet est la vie à Paris pendant le mois qui s'écoule entre le début de l'offensive et l'entrée des Allemands : bombardements aériens, procès des communistes, bobards multiples, évacuation du Louvre, séances à la Bourse, jusqu'à l'évaporation complète du pouvoir dans les premiers jours de juin. Une écriture originale, où l'impressionnante documentation fait revivre les événements corniques et dramatiques, dérisoires et impressionnants, qui ont conduit à cette issue inimaginable, la chute de Paris.

09/2013

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Romans policiers

La fille de Mériadeck. Bordeaux, novembre 1942

Bordeaux, 8 novembre 1942. L'emprise des troupes d'occupation allemande s'accroit, la faim grandit, les relations s'enveniment. C'est dans ce contexte oppressant qu'un soldat allemand est assassiné alors qu'il se trouvait en compagnie de la jeune Suzanne. Le commissaire Perthus confie l'enquête à l'inspecteur Victor Cazalis, lequel doit collaborer avec la police allemande. La chasse est lancée sans que le moindre indice vienne éclairer ce crime et alors que Suzanne demeure introuvable. Sous la menace d'exécution d'une vingtaine d'otages, le policier peine à trouver son chemin, se heurtant sans cesse à des impératifs moraux ou professionnels. Un deuxième, puis un troisième meurtre, viennent accroître l'incertitude quant aux mobiles du meurtre. Mais la menace plane : le ou les auteurs des crimes seront-ils débusqués avant l'exécution des otages ?

03/2024