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Frédéric Ploquin

Extraits

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Faits de société

Ethiques vers un monde nouveau

Mieux que la réflexion, la mise en place de solutions éthiques devient cruciale dans notre monde en pleine mutation avec l'Intelligence Artificielle, les réseaux sociaux, les plates-formes d'Internet que les utilisateurs nourrissent eux-mêmes d'informations à chaque action effectuée. Ils deviennent ainsi le jouet d'une matrice tentaculaire devenue autonome, avec ses systèmes à tel point qu'un avatar d'eux-mêmes existe. Lors de leur création à la fin du XXe siècle, leurs concepteurs n'avaient pas envisagé la perte de contrôle de leur "créature". Tout comme l'avait évoqué Stephen Hawking, en 2014, lorsqu'il estimait que l'Intelligence Artificielle pourrait conduire l'humanité à sa perte, les anciens fondateurs et développeurs d'applications alertent sur les dangers survenus en proposant la mise en place de barrières éthiques. C'est ce que tente de démontrer le présent ouvrage, pour bien d'autres domaines du savoir, fruit d'un travail collaboratif entre des chercheurs et des savants du monde entier : Atamena Abdelmalik, Hejer Barbouch, Annick Batard, Isabelle-Rachel Casta, Bouchra Chakir, Georges Chapouthier, Clara Charafadina, Héla Cherif Zribi, Hugo Clémot, Alain Deflesselles, Bernard Djoumessi Tongmo, Giovanni Dotoli, Nicole Dubus-Vaillant, Nermine El Sawy, Olivier Facquet, Jacques Geniais Oula, Andrei Golubkov, Fatma-Zohra Haridi, Magdalena Hasiuk, Sergueï Ivashkine, Sylvie Jacobée-Biriouk, Eric Jacobée-Siviy, Ekaténina Kondratiéva, Ala Eddine Laouier, Gérard Lecha, Hala Abdel Meguid, Pascale Montrésor-Timpesta, Hyacinthe Nogbou, Fabrice Nowak, Peter-Abraham Okwa-Ondo, Sergueï Panov, Neelam Pirbhai-Jetha, Rachida Saidi, Aliénor Strentz, Pascal-Philippe Strentz, Céline Richard, Frédéric-Gaël Theuriau, Marianne Villière, Bi Zaouli Sylvain Zamblé et Jean-Baptiste Zeke.

03/2021

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Médecine du sport

Médecine de l'athlétisme. Pratiques, recommandations, prévention

L'athlétisme est un sport universel pratiqué dans tous les coins du monde la World Athletics déclare plus de fédéra tions membres que de pays reconnus par l'ONU et il est historiquement le sport n°1 aux Jeux Olympiques la pratique de l'athlétisme en France a augmenté avec pour les licenciés de la FFA plus de 50% en France ces vingt dernières années. Les pratiques extra-fédérales du running et du trail continuent aussi leurs évolutions rapides correspondant aux attentes de notre époque. L'athlétisme méritait un livre sur le travail et les connaissances accumulées par les professionnels de santé qui en sont les acteurs du quotidien auprès des athlètes ainsi que par les chercheurs passionnés par ce sport aux multiples disciplines. Cet ouvrage sur la médecine de l'athlétisme a pour objectif de permettre aux praticiens et professionnels du sport de connaître les spécificités liées à la prise en charge des athlètes amateurs et professionnels et les principales pathologies qu'ils pourront être amenées à rencontrer. Les cadres institutionnels et réglementaires ainsi que les acteurs médicaux et paramédicaux concernés sont détaillés ; sont ensuite abordés le suivi médical des sportifs les différentes disciplines et leurs spécificités. Une approche pratique est privilégiée dans la rédaction de cet ouvrage sur les aspects organisationnels ; il intéressera à ce titre les organisateurs de courses et les professionnels de santé qui sécurisent les compétitions d'athlétisme. Cet ouvrage a été coordonné par Frédéric Depiesse et Pascal Edouard tous les deux pratiquants et impliqués depuis de nombreuses années dans ce sport comme membres experts au sein de la FFA et rédigé en concertation avec la Fédération Française d'Athlétisme (FFA).

09/2022

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Cerveau et psychologie

Provoque ta chance ! Pourquoi certains en ont et d'autres pas...

PROVOQUE TA CHANCE ! Pourquoi certains en ont et d'autres pas... "Et si tout était affaire de regard et d'attitude face à l'existence ? Christophe Haag partage des témoignages exceptionnels et des travaux scientifiques qui donnent beaucoup d'espoir. Un livre inspirant qui éloigne nos peurs et donne confiance en la vie". Frédéric Lopez "Captivant, palpitant, étonnant, et profondément utile pour gérer nos quotidiens... Christophe Haag nous fait rêver, il nous amuse souvent, nous émeut, il nous effraye parfois, mais au bout du compte il nous invite à réfléchir sur notre condition humaine. A lire sans plus attendre ! " Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste (INSERM, Institut Pasteur) La chance se provoque-t-elle ? Et si oui, comment ? Deux questions auxquelles ce livre, qui mélange récits d'aventures hors norme et découvertes scientifiques surprenantes, tente de répondre. Christophe Haag, spécialiste des comportements humains, a mené l'enquête trois ans durant. Il a notamment rencontré Annette, l'unique rescapée d'un crash d'avion en pleine jungle vietnamienne. Il a aussi croisé des chasseurs de trésors capables de dénicher une aiguille dans une botte de foin, longuement échangé avec des stars américaines du survivalisme et des explorateurs qui ont eu la baraka toute leur vie. Et tant d'autres personnes... L'analyse approfondie de la psychologie de ces serial chanceux lui a permis de percer à jour certains (de leurs) secrets. Ainsi ce livre, unique en son genre, offre-t-il au lecteur des clés concrètes pour attirer la chance. Christophe Haag est professeur HDR à l'emlyon business school, chercheur en psychologie sociale. Il est l'auteur de La Contagion émotionnelle (Albin Michel).

03/2022

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Documentaires jeunesse

Sur les traces de la Bête du Gévaudan

En cette deuxième moitié du XVIIIe siècle, le Gévaudan (la Lozère actuelle) est une province pauvre et isolée, un pays de petits bergers et de loups. C'est alors qu'une Bête répand la terreur. Quelle est-elle ? Pourquoi s'attaque-t-elle d'abord aux enfants ? Quels pièges a-t-on inventés ? La Bête n'est peut-être pas seule... Face aux agressions, certains réagissent de manière héroïque, tel le jeune Portefaix, 12 ans, qui réussit à chasser l'animal pour sauver un plus petit que lui. Son exploit est connu dans tout le royaume et le roi lui-même lui décerne une récompense. Cependant, devant l'insuccès des battues, la peur et la panique se propagent On imagine les plus formidables monstres, moitié-homme, moitié animal. Les dragons du roi ainsi que les meilleurs chasseurs du royaume sont appelés à la rescousse. Il faut de longues années, de 1764 à 1767, pour venir à bout de la Bête... mais sait-on vraiment quel était cet animal extraordinaire ? Y-a-t-il encore un mystère ? D'autres Bêtes, dans différentes régions de France, ont été aussi meurtrières que celle-ci. C'est pourtant la seule à être restée célèbre : du Gévaudan à la Cour de Louis XV à Versailles, l'historien Jean-Paul Chabrol nous entraîne dans une étrange aventure où se mêlent l'imagination et la terreur suscitée par les ravages de la Bête. L'illustrateur Frédéric Cartier-Lange s'est notamment inspiré de gravures et gazettes de l'époque pour reconstituer un univers aux confins de la légende et du fantastique.

11/2020

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Droit

Les mutations de la justice pénale internationale ?

L'organisation de la poursuite des responsables de crimes de masse se présente comme un phénomène contemporain, multidimensionnel et incertain. Un phénomène contemporain car si l'on met de côté le précédent controversé - mais néanmoins précieux - des Tribunaux militaires internationaux au sortir de la Seconde Guerre mondiale (Nuremberg et Tokyo), la justice pénale internationale est née il y a vingt-cinq ans seulement, lorsque le Conseil de sécurité créa le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Un phénomène multidimensionnel puisque, depuis la "renaissance" de la justice pénale internationale en 1993, ce sont trois générations de juridictions qui ont été inventées. Les deux Tribunaux pénaux internationaux (ex-Yougoslavie et Rwanda) ; neuf juridictions dites hybrides, mêlant aspects de droit interne et de droit international ; et une juridiction pénale internationale permanente, la Cour pénale internationale (CPI). Un phénomène incertain enfin car si la CPI s'affirme ainsi comme la pièce centrale de la justice pénale internationale, si elle fait pleinement partie du paysage institutionnel international, elle peine à correspondre à l'idéal du glaive et de la balance. Cet ouvrage, qui reprend les actes des troisièmes journées de la justice pénale internationale tenues à Paris 2 début 2018, revient ainsi sur plusieurs des mutations contemporaines du phénomène (la fermeture du TPIY, le bilan de la CPI vingt ans après la conclusion du Statut de Rome, le développement de certaines expériences nationales ou mixtes). Il rassemble les contributions de Bruno Cotte, Lara Danguy des Déserts, Emmanuel Decaux, Aurélia Devos, Joël Hubrecht, Philippe Kirsch, Flavia Lattanzi, Catherine Mabille, Frédéric Mégret, Remy Ourdan, Virginie Saint-James, Damien Scalia, Pascal Turlan et Muriel Ubeda-Saillard.

11/2018

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Art floral

Ikebana. L'art floral au Japon. Avec 2 estampes offertes tirées à part

L'arrangement de fleurs couramment appelé Ikebana ("faire vivre les fleurs") est reconnu comme un art à part entière depuis des siècles au Japon - à partir de la période Muromachi, 1336-1573. Lié à différents usages sociaux, il a revêtu au fil du temps des formes multiples. La seconde moitié du XVIe siècle voit sa pleine éclosion. Au cours du siècle suivant, il s'épanouit encore et se propage grâce à l'apparition de grands maîtres et à la mise au point de conceptions méthodiquement raisonnées. Après avoir été la prérogative de la noblesse, de cour et militaire, le courant Itikka (fleurs dressées) se diffuse dans la population et la bourgeoisie. C'est à cette époque, en 1673, que parait à Kyoto la reproduction d'une centaine d'arrangements floraux composés au temple Rokkakudo, berceau mythique des maîtres Ikenobo. Ce magnifique ensemble de xylographies colorées à la main selon une technique d'aquarelle spécifique, le gansai, a été compilé par Ikai Sanzaemon, disciple d'Ikenobo Senkó II. Il dévoile une tradition restée secrète deux cents ans durant. Frédéric Girard retrace l'histoire et le sens de ces compositions on branchages, fleurs et accessoires expriment l'union avec la nature et la beauté d'un paysage élargi au cosmos, de la terre au ciel en passant par l'humain. Il rappelle l'évolution des courants jusqu'à nos jours, les contraintes et la créativité mises enjeu, les correspondances avec les coutumes, l'esthétique, la poésie, la philosophie, voire la métaphysique. Et permet ainsi d'appréhender la Voie des fleurs (kado) jusqu'aux racines qu'on lui prête dans les pratiques religieuses dont le bouddhisme.

04/2024

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Revues de droit

Droit et Société N° 106/2020 : Des justiciables inégaux ? Le devoir de vigilance des entreprises transnationales

Dossiers Des justiciables inégaux ? Coordonné par Aude Lejeune et Alexis Spire Aude Lejeune, Alexis Spire Inégalités sociales et judiciaires face au tribunal. Présentation du dossier Camille François Déférer au tribunal. Les figures imposées de la défense des locataires au tribunal des expulsions Emilie Biland, Sibylle Gollac, Hélène Oehmichen, Nicolas Rafin, Hélène Steinmetz La classe, le genre, le territoire : les inégalités procédurales dans la justice familiale Frédéric Salin Inégalités sociales et judiciaires aux prud'hommes : le cas des référés Hugo Wajnsztok Des indemnisations inégales. Recours à une avocate et variations des sommes accordées aux victimes Bartolomeo Cappellina, Cécile Vigour Recours différenciés au droit et aux tribunaux civils. Etude des représentations et modes de réception de la justice Le devoir de vigilance des entreprises transnationales Coordonné par Luca d'Ambrosio et Pauline Barraud de Lagerie Luca d'Ambrosio La responsabilité des entreprises reformulée par la loi : Pauline Barraud de Lagerie Un regard pluridisciplinaire. Présentation du dossier Luca d'Ambrosio Le devoir de vigilance : une innovation juridique entre continuités et ruptures Guillaume Delalieux La loi sur le devoir de vigilance des sociétés multinationales : parcours d'une loi improbable Armand Hatchuel, Blanche Segrestin Devoir de vigilance : la norme de gestion comme source de droit ? Tatiana Sachs, Juliette Tricot La loi sur le devoir de vigilance : un modèle pour (re)penser la responsabilité des entreprises Pauline Barraud de Lagerie, , Elodie Béthoux, Arnaud Mias, Elise Penalva-Icher La mise en oeuvre du devoir de vigilance : une managérialisation de la loi ? Questions en débat Anne Deysine La cour Roberts et le retour du gouvernement des juges ? Jean-Guy Belley Ubi communitas, ibi ius ? Traduit pour vous Carol M. Rose Réflexions sur les biens communs Chronique bibliographique

02/2021

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Science-fiction

L.G.M.

Le 18 juin 1967, le monde retient son souffle : Arès-1 vient de toucher le sol martien dans la région de Chrysia Planitia. Si l'atterrissage est brutal, la sonde américaine a le temps de transmettre un unique cliché. Sur la photo, première représentation in situ d'un monde extraterrestre : le gros plan d'un Petit Homme vert tirant la langue à l'objectif... La nouvelle fait l'effet dune bombe l'humanité n'est plus seule dans l'univers ! Trente ans plus tard, en pleine guerre froide devenue brûlante, alors que le bloc Est affirme sa suprématie moniale, que les États-Unis se balkanisent et foncent toit dans le mur de la dictature sous la houlette du Petit Buisson, leur président sortant, Mars envoie un ambassadeur. Le monde entier s'arrache immédiatement cet hôte de marque, mais ce dernier disparaît. Enlèvement politique ? Assassinat ? Quel épouvantable complot se trame derrière cour ça ? Pour la DGSE, qui enquête sur la disparition du Martien, la concurrence est rude, pour le moins... Entre uchronie débridée, récit d'espionnage, pamphlet politique acerbe et hommage assumé au Martiens, go home !de Fredric y Brown, L. G.M. s'impose avant tout comme un roman jubilatoire truffé de références en tous genres.

02/2006

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12 ans et +

D'étranges visiteurs. Histoires de science-fiction

Un titre qui a fait ses preuves dans une édition recentrée sur la thématique de l'étrange. La lecture de récits d'anticipation est recommandée en 5 ème par le Ministère de l'Education Nationale. A l'exception de deux textes, cet ouvrage reprend, en l'augmentant, l'édition de D'étranges visiteurs parue en 1991 dans la collection "Médium" : "Les bulles" de Julia Verlanger ; "Les villes" de Gérard Klein ; "Couvée astrale" de Bill Brown ; "La sangsue" de Robert Sheckley ; "Au bord du précipice" de Richard Matheson ; "Contrebande sidérale" de Kem Bennett ; "Grosse bête" de Cleve Cartmill ; "Pas encore la fin" de Fredric Brown ; "Un signe de Setty", de Sylvie Lainé. La science-fiction s'est longtemps appelée " anticipation " car elle prévoit non pas l'avenir, mais les préoccupations futures de l'humanité. Il suffit qu'un astéroïde traverse notre ciel pour que tout le monde pose encore et toujours la même question : y a-t-il de la vie ailleurs que sur la Terre ? Des créatures intelligentes ? Ces créatures existent, en tout cas dans l'imagination des écrivains. Ceux dont les nouvelles sont réunies ici répondent, de multiples manières, à la question que ne cessent de se poser les hommes...A partir de 12 ans.

05/2018

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Classiques

Crimes parfaits

Un crime, une victime et un mystérieux mode opératoire, tels sont les ingrédients du "crime parfait" en littérature. De coupable, point. Il a pensé à tout, tout prémédité, croit-il. C'est pourquoi son crime est réputé parfait, qu'il se déroule en " chambre close " (chambre forte, cave, jardin sans issue...) ou en plein champ, que l'arme soit visible, invisible ou même inexistante, que la victime soit bel et bien morte... ou pas, ou pas encore... Autant de facettes du " crime parfait " qu'explorent les maîtres du polar dans les dix nouvelles cruellement énigmatiques que réunit cette anthologie. A l'exception de deux textes, cet ouvrage reprend, en l'augmentant, l'édition de Crimes parfaits parue en 1999 dans la collection Médium : La mort en chambre close, de John Lutz ; La peine du talion, de Marie Aycard ; Les gens d'à côté, de Pauline C Smith ; Le boucher qui riait, de Fredric Brown ; Arsène Lupin en prison, de Maurice Leblanc ; Le secret du jardin, de Gilbert Keith Chesterton ; Un indice impalpable, d'Anna Katharine Green ; L'arme invisible, de John Dickson Carr ; Ne secouez pas votre arbre généalogique ! , de Donald Westlake ; Une disparition, d'Emile Gaboriau. Textes réunis et présentés par Christian Poslaniec. Texte intégral.

01/2024

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Histoire internationale

Literary Journalism and Africa's Wars. Colonial, Decolonial and Postcolonial Perspectives, Textes en français et anglais

This collection of essays explores ways in which early and late examples of literary journalism from England, France, Spain, Portugal and the United States interpolate the aesthetics of war reporting on various fronts and at divergent times in Africa's history, both reproducing and deconstructing the widespread colonial discourse that lies behind nearly every war, campaign, coup, assassination and pogrom that has scarred the continent over the past century. Although often a product of that colonial discourse, the literary journalism examined in this collection was motivated at least in part by the desire to expose the power imbalances that upheld it. Among the primary sources included in this volume are texts by Henry Morton Stanley, Ramón J. Sender, Martinho Simões, Frederick Forsyth, Kurt Vonnegut, Ryszard Kapuscinski, Philip Gourevitch, Jean Hatzfeld and a host of foreign correspondents from Le Monde. Incorporating a wide range of international critical perspectives, this book assesses the impact literary journalism has had on various nations' literary war reporting emanating from colonialist and postcolonialist conflicts and how those stories might help to reconfigure certain historical legacies, journalistic heuristics and literary representations of Africa in the 21st century. By presenting excerpts from several primary sources alongside a contextual gloss and a scholarly essay, the collection highlights the varied effects produced when literary techniques were fused with factual war reporting.

03/2019

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Littérature étrangère

HISTOIRE DE LA LITTERATURE NEERLANDAISE. Pays-Bas et Flandre

Nombreux sont les liens qui, de tout temps, ont rapproché la France et les contrées néerlandaises. Foyer de tolérance, la Hollande a été un asile pour Descartes, et les presses de la République des Provinces-Unies ont permis à quantité d'ouvrages (ceux de Voltaire et de Rousseau, en particulier) de voir le jour avant d'entrer clandestinement en France. Si, des siècles durant, les échanges en matière littéraire se sont essentiellement faits en sens unique, ces dernières décennies ont vu la littérature de la Flandre et des Pays-Bas s'introduire en France avec des écrivains comme Hugo Claus, Hella Haasse, Harry Mulisch ou Cees Nooteboom. Rédigée par neuf universitaires néerlandais à l'intention spécifique d'un public francophone, cette Histoire de la littérature néerlandaise entend guider le lecteur - qu'il soit spécialiste ou non - dans la découverte du passé littéraire de la Hollande et de la Flandre et offrir un cadre de référence où l'on pourra, par exemple, puiser des informations sur le chantre frison Bernlef, sur le poète Constantin Huygens (le père du mathématicien), sur le naturalisme dans les contrées septentrionales, sur la place qu'occupe aujourd'hui l'œuvre de Willem Frederik Hermans, ainsi que sur de nombreux autres aspects d'une littérature qui se voit désormais pourvue d'un guide jusqu'ici inexistant en France.

05/1999

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Littérature française

Persuasion. Grands Caractères

"Comment osez-vous dire qu'un homme oublie plus vite qu'une femme, que son amour est le premier à s'éteindre ? Je n'ai aimé personne d'autre que vous". Persuasion est le dernier roman entièrement achevé de Jane Austen. Il a été publié à la fin de l'année 1817, six mois après sa mort. Persuasion a fait l'objet de plusieurs adaptations, dont quatre adaptations pour la télévision y compris en 2022 sur Netflix, des productions théâtrales, des émissions de radio et d'autres oeuvres littéraires. L'histoire concerne Anne Elliot, une jeune Anglaise de vingt-sept ans, dont la famille cherche à diminuer ses dépenses et à réduire ses dettes en louant sa maison à un amiral et à sa femme. Le frère de l'épouse, le capitaine de vaisseau Frederick Wentworth, a été fiancé à Anne huit ans plus tôt, mais les fiançailles ont été rompues lorsque Anne a été "persuadée" par ses amis et sa famille de mettre fin à leur relation. Anne et le capitaine Wentworth, tous deux célibataires et sans attaches, se retrouvent après une longue séparation, ce qui donne lieu à de nombreuses rencontres humoristiques ainsi qu'à une seconde chance, mûrement réfléchie, d'amour et de mariage pour Anne dans sa seconde "floraison". Un classique dans une traduction rénovée et une édition en grands caractères pour une lecture plus facile.

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Histoire internationale

Ma terre promise. Israël, triomphe et tragédie

Ma terre promise a obtenu de nombreux prix aux Etats-Unis et une critique superbement élogieuse. Partisan de la paix et de la création d'un état palestinien, Ari Shavit nous offre, à travers l'histoire de sa famille et des principales étapes de la création d'Israël jusqu'à nos jours, le plus passionnant et contrasté des voyages. Des portraits, celui de son arrière grand-père qui se rendit en Terre Sainte en 1897, du premier fermier qui fit pousser des oranges à Jaffa, de l'homme qui transforma les ruines de Massada en symbole du sionisme, d'un Palestinien qui, en 1948, fut chassé de son foyer, des religieux fervents, des créateurs de société d'internet... Mettent en évidence la complexité et les contradictions de la condition israélienne. L'évocation d'un pays vibrant d'énergie qui a vécu et vit toujours au bord du gouffre. "Voici l'histoire épique qu'Israël méritait... Superbement écrit... Le meilleur livre sur le sujet." The New Republic. "A la fois beau et envoûtant, d'une grande rigueur morale, mais aussi dérangeant." The Atlantic. "L'un des livres les plus nuancés et provocateurs écrits sur Israël." The Wall Street Journal. "Se lit à la fois comme une histoire d'amour et un thriller." The New York Time. Traduit de l'anglais par Johan Frederik Hel Guedj.

09/2015

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Histoire internationale

A la recherche des Mayas

La plupart des gens qui se sont intéressés un jour à la civilisation maya ont entendu les noms de John Lloyd Stephens et de Frederick Catherwood. Les deux hommes, l'un diplomate, l'autre architecte, ont révélé la splendeur de ses monuments aux yeux du monde occidental, l'un par ses écrits, l'autre par ses dessins. A la recherche des Mayas est l'histoire de leur quête, de leur infatigable désir de voir, comprendre, décrire, transmettre. Au milieu du XIXe siècle, les secrets de l'Amérique centrale sont encore bien gardés : pour la plupart réduites à des tas de pierres enfouis sous la mousse, les cités de l'Amérique ancienne ne se laissent entrevoir qu'au prix de longues semaines de marche dans la jungle, sous les nuées de moustiques. Pour Stephens et Catherwood, l'exploit n'en vaut pas moins la peine: entre 1839 et 1843, ils ramènent les premières descriptions rigoureuses, plans et dessins de 44 sites archéologiques d'Amérique centrale. Parmi eux les cités de Copan, Palenque, Uxmal, Chichén Itza et Tulum. Pères de l'archéologie américaine, les deux explorateurs ont non seulement ramené à la vie les temples, maisons et cours des villes mayas, mais ils ont surtout mis au jour une civilisation entière, qui sans eux paraissait vouée à l'oubli.

02/2012

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Littérature française

Le manège des fous

A des kilomètres de Dallas, dans un quartier de Paris dont la vie s'organise autour du Café des Arts, l'assassinat de Kennedy est vécu comme un traumatisme. On regrette l'homme, on plaint sa veuve, on cherche le coupable. Au cours des parties de cartes, chacun y va de sa théorie. Sauf Hugo. Hugo Fraise, comptable pour un taxidermiste sceptique, mais surtout écrivain prolixe dans le secret de son petit appartement. Il est le seul à savoir que Kennedy a engagé une doublure pour sa tournée au Texas. Comment l'ignorerait-il, lui qui relate scrupuleusement dans un interminable roman-monde le destin sans pareil de cet homme, Rastapan, compagnon d'armes de Che Guevara, sauveur du dalaï-lama, intronisateur de Jean XXIII ? Rastapan dont l'incroyable course à travers l'Histoire vient de s'arrêter net sous les balles de Lee Harvey Oswald ? Hélas il est des secrets qui sont lourds à porter, Et on ne peut demeurer bien longtemps l'unique dépositaire de certaines informations cruciales sans sombrer dans la folie. Après des premières pages pleines d'humour, Le Manège des fous n'en finit bientôt plus de tourner. Autour de lui le monde devient flou, réel et imaginaire s'entremêlent, et apparaît alors l'enjeu fondamental de ce nouveau roman de Frédérick Tristan ; le rôle - et le pouvoir - de l'écrivain.

03/2005

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Littérature française (poches)

Dieu, l'Univers et madame Berthe

Madame Berthe, surnommée la Gargante, règne avec superbe sur une demeure tentaculaire où se passent des événements singuliers. Un jeune écrivain tente de percer le mystère et se retrouve bientôt prisonnier d'un univers tantôt burlesque tantôt dramatique, dans lequel n'existe guère de transition entre la réalité et le rêve, un monde aléatoire où tout n'est plus que redoutables questions. Par exemple, qui sont ces jeunes femmes qui errent et vaticinent dans cette bâtisse kaléidoscopique aux cent portes ? Des souvenirs, des fantasmes ou des spectres ? Les personnages échappés d'un roman oublié sur l'étagère d'une bibliothèque ? Les acteurs d'un théâtre manigancé par une corruptrice machiavélique ? Et cette Clara Bonheur, que le jeune écrivain va aimer, est-elle fille ou garçon ? Mais, au fait, qui est madame Berthe ? Une veuve excentrique et richissime ? Une vieille folle ? Une sorcière capable de transformer le monde par le torrent de ses paroles ? Une prophétesse des temps modernes ? Ou, en toute simplicité, Dieu Lui-même ? Avec ce roman d'aventures oniriques et drôles, Frédérick Tristan renouvelle le genre fantastique. Comme en se riant, il nous convie à une réflexion sur l'éparpillement de notre temps où tout se change en spectacle et où l'homme contemporain se perd dans un labyrinthe dont il a le plus grand mal à comprendre le sens.

05/2005

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BD tout public

L'invention du vide

Avec L'Invention du vide, Debon signe une histoire complète qui, entre fiction et réalité, met en scène les débuts de l'alpinisme. L'Invention du vide, c'est ce défi vain et pourtant magnifique lancé au vide par ces hommes qui, de tout temps, ont rêvé de gravir les plus hautes montagnes. Il faut dire que la montagne a ce don de rendre belles les tentatives des hommes à vouloir aller toujours plus haut. Parfois, elle ose se refuser à leur vanité, se faisant douleur et souffrance. Les Alpes ont ainsi été le théâtre régulier des assauts de ces hommes, au point d'être à l'origine du mot " alpinisme " ! Durant les années 1880, ces conquêtes furent l'objet d'une formidable compétition symbolisée par les aiguilles de Chamonix. S'inspirant des écrits d'Albert Frederick Mummery (1855-1895), Nicolas Debon raconte avec brio ces exploits inutiles et beaux à la fois. A la manière du Tour des géants, qui mettait en scène les cyclistes au début du siècle dernier, il raconte, de façon documentée et profondément humaine, cette épopée. A la fois grave et savoureux, cet ouvrage – qui reste d'abord une fiction – est aussi un sublime hommage à la montagne. L'Invention du vide est une aventure documentaire, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

06/2012

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Cinéma

Et vogue le cinéma

"E la nave va" (Et vogue le navire), de Frederico Fellini, emmenait en croisière à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'occasion des funérailles d'une cantatrice célèbre, toute une faune un peu décadente, des naufragés serbes et un rhinocéros. Le paquebot, comme la vieille Europe, glissait sur une mer d'huile mais lourde de menaces, comme le calme avant la tempête. Le réalisateur italien n'est certes pas le seul a avoir lancé ses caméras à l'assaut du monde de la mer, des marins et des mariniers, des croisières et des frégates. "Titanic" de James Cameron, "Les révoltés du Bounty" ou "Les dents de la mer" et auparavant les adaptations des grands romans populaires comme Moby Dick ou Vingt mille lieues sous les mers, hantent nos imaginaires. Le bateau y est vecteur de conquête, bâtiment de guerre, moyen de découverte, espace d'apprentissage, terrain d'aventure, lieu de vie où les destins humains se nouent et se dénouent. Les auteurs, Patrick Brion et Georges Di Lallo s'ingénient à croiser deux inventions technologiques majeures : le bateau et le cinéma. Après avoir exploré, dans deux volumes précédents, des centaines de films qui mettaient en scène le train, les voici qui se plongent avec la même méthode dans le monde fascinant de la Royale et du Grand bleu.

10/2016

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Ecrits sur l'art

Ces petits tas d'ombre et de lumière

Dans la monographie qu'il a consacrée en 2016 à Frédéric Benrath, Pierre Wat notait très justement que la peinture est vécue chez ce dernier "? comme un art épistolaire et amical ? ". Mais ce caractère "? adressé? " de l'aventure picturale de Benrath fut également prolongé - ou redoublé - par l'intense correspondance écrite dont il ne cessa de l'accompagner tout au long de sa vie. "? Cette correspondance qui s'établit entre nous, écrit Benrath le 20 juillet 1975, ces lettres établissent vraiment une "correspondance" entre nos pensées affectives et nos idées sur les choses et les gens, sur l'art et la littérature. Cela est très important, tu le sais puisque tu réponds si bien ? ". Mais, comme le dira Michèle (ou Alice) dans une lettre du 29 décembre 1980, à un moment où elle prend un peu plus d'indépendance, "? T'écrire, c'est aussi écrire ? "? : le destinataire tend à disparaître et à être absorbé dans l'acte d'écriture auquel il a pourtant servi de point de départ. La correspondance publiée ici est extraite des plus de 500 cartes postales et lettres plus ou moins longues qu'échangèrent Frédéric Benrath et Michèle Le Roux, rebaptisée Alice en 1976 (puis Alice Baxter l'année suivante qui vit la sortie du film de Marguerite Duras intitulé Véra Baxter), à partir de leur rencontre en août 1969. Ils s'écrivirent très fréquemment jusqu'en 1981, lorsqu'ils étaient bien sûr séparés, mais aussi lorsqu'ils étaient tous deux à Paris, leur arrivant assez souvent d'aller eux-mêmes apporter la lettre qu'ils avaient écrite à son destinataire, soit en la glissant dans la boîte prévue à cet effet, soit en la lui remettant directement de la main à la main au moment de se retrouver. Leur correspondance, longtemps maintenue "? secrète ? " se poursuivit jusqu'à la mort de Benrath en 2007. La partie retenue de cette correspondance porte principalement sur la création artistique. De très nombreuses lettres de Benrath sont étroitement liées à sa vie de peintre. "? Je suis persuadé, affirme-t-il le 20 juillet 1975, que l'écriture et en ce qui me concerne la correspondance est le processus qui déclenche la réflexion, la remise en cause, en un mot ce qui me tue et me fait renaître à autre chose ? ". Et quelques jours plus tard (le 29 juillet)? : "? Je crois que ma correspondance en général, mais celle que j'ai avec toi surtout, m'aide non seulement à exorciser mes démons, mais à les utiliser, à renverser de ce fait leur nocivité, à les rendre créatifs si je puis dire ? ". Benrath y réfléchit sur son art en même temps qu'il y déverse sa souffrance et s'abandonne à ses doutes. Les lettres paraissent parfois lui servir à repousser l'affrontement avec la création, mais elles l'aident en même temps à surmonter l'angoisse et l'empêchent de ne pas s'effondrer totalement. Cette correspondance peut se lire, entre autres points de vue, comme l'échange d'un artiste à un autre artiste, entre une jeune presque-peintre, encore à l'état d'ébauche, à l'état embryonnaire, et un peintre avéré, déjà riche d'une longue expérience. L'une se destinant à la peinture devint écrivain à part entière de textes exclusivement consacrés à la peinture. L'autre se destinant à une double carrière de peintre-poète devint peintre à part entière, sans avoir pour autant totalement abandonné certaine recherche en écriture. Etrange chassé-croisé en pied-de-nez au destin. D'où cette double réflexion (pourrait-on dire "? réflection ? "? ? ), menée de front, sur la création artistique, à la fois littéraire et picturale. Subtil et inextricable jeu de reflets et de miroirs.

10/2022

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Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020

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Droit

Laïcité. Une question de frontière(s)

La laïcité est une valeur de la République française, elle en est un principe essentiel. Largement admise, elle est cependant toujours en débat, débat centré désormais sur les conséquences de l'option nationale laïque. En effet, la laïcité, conçue en termes de séparation de l'Etat et des Eglises depuis la loi de 1905, a évolué, s'est transformée, au profit, dans certains domaines, d'une laïcité renouvelée que d'aucuns cherchent à adjectiver. L'objet du colloque, organisé par l'institut du Droit de l'Espace, des Territoires, de la Culture et de la Communication de l'Université Toulouse 1 Capitole, est d'inviter à réfléchir sur la laïcité à un moment où elle est confrontée à de nouvelles situations qui sont autant de défis. La problématique retenue est celle des frontières : frontières que la laïcité a elle-même établies entre la sphère publique (celle de l'Etat, de ses institutions et de ses services) et la sphère privée (celle des individus, des groupements, des communautés), et qui se trouvent aujourd'hui remises en cause, frontières territoriales que la mise en uvre de la laïcité interroge, n'étant pas appliquée sur certains territoires de la République et s'appliquant parfois de façon différenciée au niveau local. Accommoder la laïcité aux nouveaux rapports entre croyance et politique et assouplir le principe de séparation ou revenir à la laïcité "à la française", à l'universalisme laïque républicain ? Telle est l'alternative qui se pose aujourd'hui et sur laquelle historiens, juristes, philosophes, spécialistes de sciences politiques, d'éducation, ont porté un regard. ONT CONTRIBUE A CET OUVRAGE : Danielle ANEX-CABANIS, Ghaleb BENCHEIKH, Laurent BOUVET, Cécile CASTAING, Gilles CLAVREUL, Frédéric DIEU, Didier GUIGNARD, Catherine KINTZLER, Frédérique DE LA MORENA, Roseline LETTERON, Nicole MAGGI-GERMAIN, Henri PENA-RUIZ, Sébastien SAUNIER, Jean-Eric SCHOETTL, Michel SEELIG, Alain SEKSIG, Jean-Christophe VIDELIN, Jacques VIGUIER.

10/2019

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Critique littéraire

Raskar Kapac : L'anthologie Tome 2

Les premières années furent celles des horizons lointains. Rappelez-vous : Raskar Kapac, gazette artistique et inflammable, était partie sillonner les espaces les plus inaccessibles. Entre 2016 et 2017, elle est allée s'exiler sur l'île engloutie de Mû aux côtés de Corto Maltese, elle est revenue d'entre les morts en suivant les pas sanglants de Guillaumet dans les Andes, elle a traqué avec Henry de Monfreid les peuplades perdues du Yémen et de l'Ethiopie... Les deux années qui suivirent - réunies intégralement dans cette seconde Anthologie -, furent pour Raskar celles des marges. Ce fut l'époque où la momie ne fréquenta que les damnés, les caraques et les inadaptés. De Fellini à Kazantzaki, de Blaise Cendrars à Tabarly, de Drieu à Antonin Artaud ; c'est un équipage hétérodoxe qui a composé avec maestria les dix derniers numéros de Raskar Kapac. Olivier de Kersauson, Titouan Lamazou, Patrick Tabarly, Benoît Heimermann, Christiane Rancé, Sylvain Tesson, Julien Hervier, Pierre Adrian, Charles Gonzalès, Stéphane Barsacq, Frédéric Beigbeder, Gabriel Matzneff et tant d'autres plumes ont aidé à la résurrection des grands artistes et des aventuriers, authentiques phares pour notre temps. Dans ce nouveau volume, se succèdent des textes variés, des entretiens exclusifs, des photographies ainsi que de nombreux dessins inédits. Alors en route pour un ultime voyage à bord du Transsibérien ! La momie attise la locomotive et, à sa suite, cahote le fabuleux wagon des artistes et des hors-la-loi ! Les trois fondateurs, Maxime Dalle, Yves Delafoy et Archibald Ney, sont de jeunes mousquetaires de vingt-cinq ans et plus, unis par des passions singulières : l'amour des livres "brûlants" et des chairs voluptueuses, l'amitié virile, et une sympathie inextinguible pour les causes perdues.

11/2020

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Histoire de France

Le procès des témoins de la grande guerre. L'affaire Norton Cru

" J'ai commencé un travail qui ne semble pouvoir être comparé à aucun autre, un élément d'histoire absent de toutes les histoires existantes : les réactions psychologiques du soldat, cet aspect de la guerre qui est le plus humain de tous. Et je crois que cela aidera à montrer la guerre comme elle est réellement, presque autant que l'histoire économique et sociale, quoique dans un champ plus restreint. Bien que je ne sois pas pacifiste, je suis persuadé que si les gens savaient ce que je sais de la guerre, ils ne seraient pas tentés d'entreprendre ce type d'aventure. " Ainsi parlait l'ancien combattant Jean Norton Cru d'une enquête qui aboutira, en 1929, à la publication de son livre, Témoins, un des plus grands du XXème siècle. Cela donnera lieu à une immense polémique, " l'affaire Norton Cru " : le procès d'un homme qui voulait démasquer les faussaires pour mieux instituer les témoins véridiques et dénoncer cette première forme de négationnisme qu'était le travestissement de l'expérience de la guerre dans le but ultime que chacun en comprenne la nature afin d'en éviter le retour. C'est le destin de la réception de Témoins que Frédéric Rousseau examine ici, depuis les premières réactions à la parution du livre jusqu'aux positions des historiens d'aujourd'hui, dont certains sont tentés de récuser " la dictature du témoin " censée empêcher la bonne histoire. Comment écrire l'histoire tragique du XXème siècle ? Est-ce en soupçonnant le témoignage ou en se mettant à son écoute ? Quelle vérité l'historien détient-il par rapport au témoin ? La " bonne " histoire ne se situe-t-elle pas toujours entre science et mémoire ? Questions fondamentales que posait Témoins et qui continuent plus que jamais à se poser.

03/2003

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Sciences historiques

Histoire du café

L'origine du café est légendaire. C'est en éthiopie que semblent être nés les premiers plants de café, transportés plus tard en Arabie et au Yémen. Au XVIIIe siècle, quelques plants finissent par quitter l'Arabie pour l'Inde, et le Yémen pour la Hollande. Les premières cultures parviennent aux Antilles vers 1723 et quelques années plus tard dans les îles Caraïbes d'où le café se répand au Brésil puis à Saint-Domingue. L'engouement des pays occidentaux pour cette boisson provoque un développement rapide des plantations caféières dans la région de Rio et l'organisation d'une économie originale où des « fazendas » assurent la culture, la cueillette, la torréfaction et l'expédition vers les ports du Havre, de Bordeaux... Simultanément, de l'autre côté du globe, les Indes néerlandaises développent leur production pour satisfaire les consommateurs de l'Europe du Nord. L'abolition de l'esclavage modifie l'exploitation caféière au Brésil et la fin du XIXe siècle voit la Colombie, Haiti et Saint-Domingue fonder leur prospérité sur le café. A la même époque, l'Afrique centrale s'impose comme un producteur important, faisant notamment de la Côte d'Ivoire le troisième exportateur mondial. Cette histoire du café se devait d'évoquer la guerre féroce livrée pour la conquête du marché du café soluble entre les fabricants nord-américains et leurs concurrents brésiliens. Cette boisson devenue aussi mythique que le thé, son rival, est non seulement une matière première c'est aussi une boisson conviviale dont l'usage et les rites diffèrent suivant les pays et les civilisations. Frédéric Mauro explore l'ensemble des curiosités que cette boisson suscite et les éclaire d'un appareil documentaire riche et récent.

09/2002

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Histoire de France

Les Deux corps du roi. Essai sur la théologie politique au Moyen Age

Ernst Kantorowicz a toujours été passionné par le problème de l'Etat qui s'incarnait dans le Frédéric II de sa jeunesse, surhomme nietzschéen insufflant au Reich médiéval la majesté et les prétentions universelles de la Rome impériale qu'il opposait aux prétentions également universelles du pape. Mais l'universitaire déraciné, victime tout à tour du nazisme et du maccarthysme, ne pouvait plus, au soir de sa vie, se satisfaire d'une image ambivalente dont il savait trop bien à quel point elle avait fasciné les nazis. Dans ce livre étrange et profondément original, il scrute donc le " mystère de l'Etat ", concentré dans la métaphore des deux corps du roi : le mystère de l'émergence, dans le cadre des monarchies de l'Occident chrétien, entre Xè et XVIIè siècle, au travers et au-delà de la personne physique du Prince, de cette personne politique indépendante de lui bien qu'incarnée en lui, et destinée à vivre un jour de sa vie propre sous le nom d'Etat. C'est l'alchimie théologico-politique qui a présidé à cette opération capitale que reconstitue l'ouvrage. La transmutation de la figure royale a pour point de départ le modèle des deux natures du Christ. Elle a pour moteur la rivalité mimétique à la faveur de laquelle le pouvoir séculier s'affirme en face de l'Eglise en s'emparant de ses attributs de corps mystique. Son accomplissement passe enfin par l'installation dans une perspective de perpétuité temporelle qui achève de conférer au corps politique invisible constitué par le Roi et la communauté de ses sujets passés, présents et à venir une réalité légitime supérieure au corps de chair du même monarque. La savoir le plus spécialisé est au service ici de l'exhumation d'un des pans les plus secrets et les plus décisifs du " miracle européen ".

03/1989

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Policiers

San-Antonio Tome 12

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la "Série noire" (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par "Bouquins" dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série "Spécial-Police" du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 12 contient : Vol au-dessus d'un lit de cocu ; Si ma tante en avait ; Fais-moi des choses ; Viens avec ton cierge ; Mon culte sur la commode ; Tire-m'en deux, c'est pour offrir ; A prendre ou à lécher.

11/2013

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Littérature française

Les mouettes sur la Saône

Ce récit est profondément marqué par un paysage d'eau : la Saône, les ruisseaux, les marais, les étangs et les eaux souterraines qui finiront par pourrir et détruire la maison familiale, quelque part entre Lyon et la Dombes. François, le narrateur, dont le père a été tué à la Grande Guerre, se lie dès sa jeune enfance avec un cousin " retardé ", et atteint d'un diabète méconnu qui lui donne une soif inextinguible, d'autant plus frappante que l'eau est partout. A travers cette grande amitié, nous découvrons la vie des paysans dans les saisons, et aussi les figures familiales : la mère, veuve de guerre, oncle Paul le sportif, oncle Lazare dont les originalités confiaient parfois à la folie et sa femme anglaise Flo qui, bien que souvent " patraque ", tente d'éduquer son enfant anormal et finira par sacrifier sa vie. Plus tard, François s'installe en ville, à Lyon. C'est la première séparation avec le cousin dont le nom change au cours des années : Frédéric, Bill, Baby, le Bouib, le Babouin... Noms ou surnoms dérisoires donnés par le père dans une lucidité désespérée. Le temps est ponctué par les retrouvailles dans la maison qui se dégrade lentement. François et son cousin, si étrangement accordés dans leur enfance, n'avancent plus au même rythme. François se développe, s'enrichit, tandis que le Babouin stagne, reste dans sa définitive immaturité. Quand, à la fin du livre, il meurt, il était déjà loin, très loin du narrateur. Ce livre fin et sensible, mélancolique, n'est pas seulement l'histoire d'une enfance et d'une étrange amitié. Toute une société y est peinte, sans qu'il y paraisse, un monde simple qui s'efface peu à peu, emporté par le temps comme la maison familiale est avinée par les eaux.

11/2004

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Sciences historiques

Entre révolution industrielle et République au XIXe et XXe siècles en Haute-Loire. A travers les correspondances des patrons de l'usine de faulx de Pont-Salomon, les Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin

Préface de Vincent Peillon Une "saga" patronale et républicaine qui commence avec Frédéric Dorian et la République adolescente. L'exemple de ces industriels de la faux, de l'usine de Pont-Salomon, en Haute-Loire, liés avec ceux de l'acier de la vallée de l'Ondaine est, sans doute, une exception dans cette fin du XIXe siècle, sous le second Empire, jusqu'au début du XXe siècle, avec la République. Ces grands bourgeois sont protestants et républicains, et pour certaines, comme Caroline Dorian, des républicaines et humanistes farouches. Nicole Saint-Sernin et Jacky Darne ont utilisé des documents d'archives, notamment la correspondance adressée à Fleury Binachon, directeur d'usine. Ils ont décortiqué les relations entre ces patrons : Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin, et le monde ouvrier, celui qui sue dans les usines. Ils ont cerné les utopies de l'époque entre fouriérisme et interventionnisme social. Vincent Peillon, philosophe, historien des idées et ancien ministre de l'Education nationale, écrit, en préface de l'ouvrage : "Voilà donc, un beau livre... qui ressuscite une époque passionnante où la République était combattante. L'affection, le respect, l'humour, la préoccupation des choses graves y sont présents au milieu de mille autres considérations. Certaines touchent à la grande politique, d'autres à la petite, celle des médailles qu'il faut distribuer... , des services qu'il faut rendre. D'autres encore sont des réflexions d'industriels, d'hommes d'argent attentifs à la concurrence locale et internationale, à l'environnement politique, aux nouveaux procédés industriels, aux prix de revient et aux investissements. D'autres enfin touchent, tout simplement, à la vie affective, celle des parents, d'enfants, de familles apparentées ou proches qui constituent en tout état de cause un réseau et qui cherchent à se comprendre et à s'épauler autant par affection que par intérêt bien compris".

04/2020

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Edition

Aux origines de la pop culture. Le Fleuve Noir et les Presses de la Cité au coeur du transmédia à la française, 1945-1990

L'histoire littéraire s'est construite sur un mensonge : elle a largement occulté sa part populaire et la conquête du grand public par l'édition, fruit d'une dynamique qui la place au coeur des industries culturelles. C'est cet autre visage de la littérature que ce livre donne à voir. Puisant dans des archives inédites, il retrace l'histoire chorale de celles et ceux qui, autour des Presses de la Cité et du Fleuve Noir, ont façonné à partir des années 1950 les genres majeurs de l'imaginaire contemporain : espionnage, policier, science-? ction, érotisme... Par-delà les romanciers les plus fameux (Simenon, Frédéric Dard), les professionnels de cette édition populaire ont contribué à forger une nouvelle culture médiatique, dans un contexte de circulation internationale des ? ctions et de transformation du travail des auteurs. Loin de se résumer à une invasion des modèles américains, la culture de masse " à la française " s'en approprie les conventions au temps de la guerre froide et de la décolonisation ; et dans ces romans tirés à plus de 100 000 exemplaires s'inventent aussi les nouveaux codes de la masculinité et de la consommation des " Trente Glorieuses ". Le livre raconte les stratégies industrielles à l'oeuvre jusqu'à la chute d'un système médiatique au tournant des années 1990, quand les recompositions éditoriales font émerger les nouveaux empires de la communication. Il permet de comprendre l'horizon médiatique des générations d'après-guerre, qui ne se cantonne pas au monde du livre : les histoires imaginées par les auteurs populaires ont essaimé au cinéma, à la télévision, à la radio... Une enquête sans équivalent sur les origines du formidable " boom " de la pop culture, matrice de la culture populaire contemporaine.

11/2022