Recherche

arte romans scandaleux

Extraits

ActuaLitté

Art mural, graffitis, tags

Street Art. Arts urbains en Nouvelle-Aquitaine Sud

De Bordeaux à Biarritz en passant par Tonneins, Bègles, Pessac, Dax, Bayonne et Pau, l'art urbain s'affiche au coeur des villes, sur les murs des friches et même dans certaines villes de campagne qui placent le street art comme élément de leur politique culturelle. A Bordeaux, la scène est riche de nombreux talents qui utilisent les panneaux de bois ou de parpaings de certains sites en reconversion comme de véritables toiles vierges. Le coloriste Alber, le facétieux Selor ou le malicieux Monsieur Poulet côtoient le surréalisme de Charles Foussard ou les traits vifs et spontanés d'A-Mo.

05/2022

ActuaLitté

Romans, témoignages & Co

Gwen and Art are not in love

La princesse Gwen aime la chevaleresse Bridget qui l'aime bien en retour. Art, le promis de Gwen aime quant à lui le doux Gabriel, le futur monarque et le frère de Gwen, qui ne sait pas si par hasard il ne serait pas aussi très attiré par le fantasque Art. Oups ! Ce n'est pas ainsi que c'est censé se passer. Il y a à l'évidence un énorme problème au royaume de Camelot, car Gwen et Art doivent se marier et avoir beaucoup d'enfants pour le bien du royaume... Or, Gwen et Art ne s'aiment pas, mais vraiment pas du tout. Comment ce petit monde va-t-il se débrouiller pour être heureux et ne pas détruire Camelot ?

10/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le trille du diable. Romans

Quel trille ? Quel diable ? Il suffit de voir. Il suffit d'écouter. Et des romans, oui. Au pluriel. Ceux de la vie, et ceux de la littérature - ou encore ceux de la musique. Dominique Preschez parcourt, reparcourt ses chemins. D'hier et de toujours. Et d'aujourd'hui. Et de demain. La vie fait des cadeaux. Mais ne fait pas de quartier. Alors, dans ce livre qui, d'une écriture qui s'étoile sans cesse, appelle, rappelle, fait signe, encore et toujours, il multiplie les plans et multiplie les écritures. Il fait d'un parcours de mémoire un parcours d'inventions. Danse du feu, et sacre du printemps. Du printemps perpétuel. Et du feu perpétuel. Incandescence. Coeur absolu. J. D.

02/2018

ActuaLitté

Pléiades

Romans et récits. Tome 2

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

ActuaLitté

Pléiades

Romans et récits. Tome 1

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Sortie de route. Romans rapides

Si le roman est un marcheur, le roman rapide est une danseuse, il termine sur pointe. Comme le font les seize histoires de ce livre : certaines abominables, de trahison ou de vengeance, d'autres d'amour — amour de la littérature, amour de l'amour. Ou autobiographiques, sombres et lumineuses, traitant de la perte, ou de l'enfance. Un esprit caustique définissait l'histoire brève comme " le roman 7 minutes ". Le temps, dit-on, d'une attention soutenue. Chacun de ces récits se hâte vers sa fin, sa chute, sa résolution s'il y a mystère, son dénouement s'il y a intrigue, et résonne en tombant plutõt qu'il ne meure. Eclatant à la fin comme la vague, pas comme un ballon. Tandis qu'une autre recommence à battre les flancs du livre.

08/2017

ActuaLitté

Littérature française

Légendes du je, récits, romans

"... Le roman et la vie se confondent, ma vie est une Narration tantôt vécue tantôt imaginée et si un journal américain m'a donné le nom de "collectionneur d'âmes", c'est que je ne cesse de faire mon plein de je innombrables, par tous les pores de ma peau. ". . Romain Gary, La nuit sera calme, 1974. "Malheureusement, Madame Rosa subissait des modifications, à cause des lois de la nature qui s'attaquait à elle de tous les côtés, les jambes, les yeux, les organes tels que le coeur, le foie, les artères et tout ce qu'on peut trouver chez des personnes très usagées. Et comme elle n'avait pas d'ascenseur, il lui arrivait de tomber en panne entre les étages et on était tous obligés de descendre et de la pousser, même Banania qui commençait à s'éveiller à la vie et à sentir qu'il avait intérêt à défendre son bifteck". Emile Ajar, La Vie devant soi, 1975.

11/2022

ActuaLitté

Policiers

Quels romans que nos crimes !

Chemin faisant, je vous rapporterai quelques faits ou documents tombés dans l'ombre ou dans l'oubli : le couteau de Bontems, la vie sexuelle de Violette, les " mobiles " de Gorguloff, la terrine du chef cuisinier de Hanovre, le pistolet du marquis... entre autres. Des petits aspects amusants en passant par le crime... Ce qui permettra de découvrir quelques secrets de gestion de l'appareil répressif. Car, pourquoi se le cacher, le crime est un spectacle passionnant. Un roman policier, et parfois des plus subtils... mais vécu ! Avec des vraies balles, des vrais surins et des vrais cadavres... Des vrais attendus intimes. Des vraies canailleries de monnaie et des vraies impulsions d'alcôve. Qui dit mieux ? Et cinquante ou nonante ans plus tard, c'est encore plus intéressant. La perspective du temps qui passe... L'aisance de l'historien dégagé des contraintes de l'immédiat... Découvrez donc sans complexes les aventures qui sont narrées ici... Les tragédies des autres sont encore parfois bien savoureuses. Sans compter que le crime, dans sa perversion et dans ses excès, est fort souvent un lumineux révélateur de l'époque, de ses misères, de ses complaisances aussi.

07/1998

ActuaLitté

Littérature étrangère

Centurie. Cent petits romans fleuves

Toute l'oeuvre de Manganelli tourne autour d'un questionnement ou d'un détournement de l'écriture ; chacun de ses livres est un de ces météores noirs. Il s'avance dans la critique, dans le fait divers, relit Pinocchio ou Poe. Mais, avec Centurie, c'est à la maladie du roman qu'il s'attaque. A quoi bon ce ronron des histoires, si votre intrigue, son enjeu, sa manière et son dénouement, on peut tout faire tenir en une page ? Alors ce serait une sorte de rictus. Mais Giorgio Manganelli, affrontant le défi de 100 romans d'une seule page, doit bien déplier 100 fois le dispositif possible. Alors c'est toute la gamme du fantastique, tout le spectre narratif de la langue qui sont convoqués. Son métier est le rêve (72), Il se réveille au milieu de la nuit et prend clairement conscience de n'avoir rien compris aux Allégories de sa propre vie (84), Cet homme est mal à l'aise, c'est évident (87), Dans la ville à demi abandonnée, dévastée par la peste et par l'histoire, vivent quelques habitants qui déménagent continuellement d'une maison à l'autre (88), Dans sa précédente incarnation, cet homme était un cheval (91), L'inventeur du cygne noir est un homme mélancolique (93), Un homme avide de rêves rêvait si abondamment que, dans l'immeuble où il habitait, personne d'autre ne réussissait plus à rêver (96), Un écrivain écrit un livre sur un écrivain qui écrit deux livres, l'un et l'autre sur deux écrivains, dont l'un écrit parce qu'il aime la vérité, l'autre parce qu'elle lui est indifférente [...] (100), même de recopier les 100 incipits est un formidable déclencheur d'imaginaire, ou d'écritures en cascade.

ActuaLitté

Littérature française

Romans, récits, souvenirs - Tome 1

" Quand j'étais petite, une grande sagesse précoce m'envoya, au plus beau de mes joies, plusieurs avertissements mélancoliques, d'une amertume savoureuse au-dessus de mon âge. Elle me dit... Vous pensez à une belle dame en blanc avec un diadème, qui m'apparut parmi l'obscur feuillage du vieux noyer ? Pas du tout ! C'était simplement, banalement, la " voix secrète ", une immobilisation presque douloureuse de ma pensée, de tout mon petit animal bien portant, excité et repu, une porte entrouverte qui pour les enfants de mon âge demeure d'habitude fermée... Elle me disait : " Vois, arrête-toi, cet instant est beau ! Y a-t-il ailleurs, dans toute ta vie qui se précipite, un soleil aussi blond, un lilas aussi bleu à force d'être mauve, un livre aussi passionnant, un fruit aussi ruisselant de parfums sucrés, un lit aussi frais de draps rudes et blancs ? Reverras-tu plus belle la forme de ces collines ? Combien de temps seras-tu encore cette enfant ivre de sa seule vie, du seul battement de ses heureuses artères ? Tout est si frais en toi que tu ne songes pas que tu as des membres, des dents, des yeux, une bouche douce et périssable. Où ressentiras-tu la première piqûre, la première déchéance ? ... Oh ! souhaite d'arrêter le temps, souhaite de demeurer encore un peu pareille à toi-même : ne grandis pas, ne pense pas, ne souffre pas ! Souhaite cela si fort qu'un dieu, quelque part, s'en émeuve et t'exauce ! ... " Colette, La Retraite sentimentale (1907) Cette édition des oeuvres de Colette comprend trois volumes de Bouquins " La collection ". Le tome 2, Romans, récits, souvenirs (1900-1919), contient : Chéri - La Chambre éclairée - Le Voyage égoïste - La Maison de Claudine - Le Blé en herbe - La Femme cachée - Aventures quotidiennes - La Fin de Chéri - La Naissance du jour - La Seconde - Sido - Douze dialogues de bêtes - Le Pur et l'Impur - Prisons et Paradis - La Chatte - Duo - Mes apprentissages - Bella-Vista - Le Toutounier - Chambre d'hôtel. Le tome 3, Romans, récits, souvenirs (1941-1949). Critique dramatique (1934-1938), contient : Journal à rebours - Julie de Carneilhan - De ma fenêtre - Le Képi - Trois... six... neuf... - Gigi - Belles saisons - L'Etoile Vesper - Pour un herbier - Le Fanal bleu - Autres bêtes - En pays connu - La Jumelle noire.

04/2023

ActuaLitté

Littérature russe

Oeuvres. Romans, récits et nouvelles

Des Russes de toutes les classes sociales et de tous les âges, des paysans et des étudiants, des hauts fonctionnaires et des terroristes, des prêtres et des adolescents révoltés, des condamnés à morts et des enfants, des voleurs et des malades... Les récits de Léonid Andreïev dessinent d'abord une fresque vaste et vivante de la société russe à la veille de la Première Guerre mondiale. A cette première veine réaliste de l'oeuvre, celle de "? Bargamot et Garaska ? " par exemple, vient s'ajouter une autre veine, plus allégorique. C'est celle de "? La pensée ? " ou du "? Rire rouge ? ", un texte halluciné et prémonitoire sur la folie sanglante des guerres que va connaître le XXème siècle. Mais qu'il parle de sujets tragiques ou bien qu'il décrive les réactions d'un petit citadin rencontrant la nature pour la première fois, d'un chien abandonné ou d'adolescents confrontés à des choix éthiques, une même révolte, un même sens de l'injustice, une passion pour l'humain traverse cette oeuvre hors-norme.

11/2023

ActuaLitté

Littérature française

Romans et voyages. Tome 2

En 1921, les surréalistes ont fait à Barrès un procès spectaculaire. Meurtre rituel du père, fureur sacrée des disciples dévorant leur maître : l'histoire littéraire ne connaît aucune autre mise à mort de ce genre. Elle ne peut s'expliquer que par l'immense popularité du prince de la jeunesse. N'est-ce pas Léon Blum qui affirmait dès 1900 : "Ce qui est sûr, c'est que nous l'aimons. Alors même qu'il ne serait pas un grand écrivain comme il est, sûr de son style et de sa pensée, maître d'une forme qui est bien à lui, nul ne lui contesterait le mérite plus rare d'avoir empreint d'une marque indélébile l'esprit de toute une génération" ? Barrès le maître, le guide ? Pour beaucoup, dont Aragon : "La lecture [de Barrès] fut pour moi un grand coup de soleil et il n'est pas exagéré de dire qu'elle décida de l'orientation de ma vie." La déception de voir Barrès verser dans le boulangisme, devenir antidreyfusard, patriote borné, chantre du carnage ne fut que plus vive. Admirateurs et disciples crièrent à la trahison et Barrès a payé par un long purgatoire l'excès de sa gloire. Il nous reste, aujourd'hui, à redécouvrir les grands textes de l'une des figures emblématiques de la littérature du XXe siècle. Robert Kopp

08/2018

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Pourquoi on écrit des romans...

Une romancière dialogue avec deux enfants et leur grand frère. Une conversation familière où se dévoilent les coulisses et les enjeux de la fiction. Qu'est-ce qui se joue de l'invention et de la mémoire dans l'écriture, dans la vie propre des personnages ? En quoi consiste le travail de l'écrivain ? Que garde-t-il en lui de l'enfance... ? Pourquoi écrit-on des romans ? Pour mieux comprendre ce qui se passe dans la vie. Les histoires inventées aident à y voir plus clair dans les histoires vraies. Pourquoi lit-on des romans ? Quelle est cette puissance qui donne au lecteur la liberté absolue de transformer les mots en images et en sentiments ? N'est-ce pas ce qui permet, en fin de compte, de résister à tout ce qui nous rend moins humains... ?

08/2010

ActuaLitté

Littérature française

Romans et voyages. Tome 1

Impossible de parler de Barrès sans susciter des réactions passionnées. " Condottiere de salon " ou " maître de liberté " ? Compliments et insultes s'équilibrent. Les uns fustigent son " dilettantisme satisfait ", sa " grandiloquence effrénée ". Les autres assurent qu'" il a connu la grandeur de vivre " et s'enivrent de la " prodigieuse musique ", de la " musique de perdition " de son style. Le Roman de l'énergie nationale est tantôt qualifié de " pièce de musée ", tantôt de " document politique et social incomparable ". Les Déracinés ? " Ouvrage raboteux, abstrait, désolément réactionnaire ", selon certains critiques. " Un livre d'aujourd'hui ", affirment d'autres. Quelle conclusion tirer de ces jugements contradictoires, tous émis par d'éminents contemporains ? Que Barrès " nous concerne encore avec son génie et sa sottise ", comme le dit l'un d'eux, qu'il est " invisible et présent " à la fois, que son influence est immense quoique diffuse, et sa descendance nombreuse : Aragon et Malraux, Proust et Gide, Giraudoux et Giono, Mauriac, Montherlant et Jouhandeau ont subi son ascendant. Et combien d'autres ! Voici les grands textes de l'un des fondateurs de la littérature du XXe siècle. La présente édition des Romans et Voyages comporte deux volumes. Le premier contient : Le Culte du moi : Sous l'oeil des Barbares - Un homme libre - Le Jardin de Bérénice ; L'Ennemi des lois ; Du sang, de la volupté et de la mort ; Le Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés - L'Appel au soldat - Leurs figures. Le second contiendra : Amori et dolori sacrum ; Les Amitiés françaises ; Les Bastions de l'Est : Au service de l'Allemagne - Colette Baudoche ; Le Voyage de Sparte ; Greco ou le Secret de Tolède ; La Colline inspirée ; Un jardin sur l'Oronte ; Le Mystère en pleine lumière.

02/2014

ActuaLitté

Littérature française

Romans, Tome 7, 1923-1925

Avec La Grande Peur dans la montagne (1925), La Beauté sur la terre (1928) et Farinet ou la Fausse Monnaie (1932), Ramuz a atteint le sommet de son art ; il a aussi établi solidement sa notoriété parisienne. Roman tragique de la montagne, La Grande Peur s'achève sur une sorte d'apocalypse. Chef-d'oeuvre du roman poétique, La Beauté sur la terre repose sur le mystère de Juliette qui, venue des îles d'Amérique centrale, bouleverse une bourgade des bords du lac, affole les hommes de tout âge et disparaît en ne laissant que ruines derrière elle. Farinet, le faux-monnayeur, défend l'authenticité de son or, comme Ramuz bataille sur le plan esthétique pour imposer sa langue-geste.

03/2013

ActuaLitté

Pléiades

Romans . Coffret en 2 volumes

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2003

ActuaLitté

Littérature française

Romans libertins du XVIIIe siècle

Au XVIIe siècle, le libertinage est un courant philosophique qui met en question et les limites de la raison et les dogmatismes religieux ; il récuse les systèmes métaphysiques et les superstitions, révèle la diversité des croyances et des opinions, sapant ainsi les principes de la morale traditionnelle. Au siècle suivant, le mot se spécialise : il renvoie surtout à des moeurs dissolues, à la transgression des règles morales ; le libertinage s'allie à l'érotisme comme à la jouissance égoïste, à la volonté de puissance comme à la peinture d'une société essoufflée qui cherche dans le plaisir une fin en soi. Ce seront là les thèmes privilégiés pour tout un courant romanesque qui en exploitera les ressources et les raffinements. De Crébillon fils, initiateur du genre, à Vivant Denon, en passant par Duclos, Dorat, Nerciat, Voisenon, La Morlière, Godard d'Aucour, Chevrier, Fougeret de Monbron et la scandaleuse Thérèse philosophe attribuée à Boyer d'Argens, on lira ici l'essentiel de la production libertine du siècle des Lumières. La liberté de pensée et d'imagination de ces auteurs n'a d'égale que l'absolue maîtrise d'une langue scintillante d'intelligence, de beauté et de désir.

04/2001

ActuaLitté

Critique littéraire

Romans de la Table Ronde

Premier romancier, premier poète national, admirable maître d'œuvre tant des romans de courtoisie que du roman mystique de Perceval, Chrétien trouve chez le lecteur d'aujourd'hui la même complicité que chez son auditeur des assemblées médiévales. C'est tout le symbolisme des vieux contes de Celtie ou de Rome qui revit à travers les mille péripéties et mystères du cycle courtois. L'amour y est valeur suprême. De lui procèdent les aventures dans lesquelles s'éprouvent les chevaliers qui hantent la cour d'Arthur, les forêts, les fontaines, les landes, rivages et châteaux enchantés : Erec et Gauvain, Cligès, Lancelot et Yvain. Voici la plus séduisante ouverture de nos lettres.

06/2006

ActuaLitté

BD tout public

Gravures rebelles. 4 romans graphiques

Les contre histoires sans paroles que regroupe ce livre ont été créées par quatre célèbres artistes de la première moitié du XXe siècle. Ces gravures, d'une rare intensité, reflètent le climat politique et social de l'époque : la Grande Dépression, les injustices sociales, les luttes de la classe ouvrière, la guerre et la peur des armes de destruction massive. Ce testament de leur rôle de " témoins graphiques " montre la fécondité du rapport de l'art et de la politique dans ces moments de fièvre de l'histoire. Une longue introduction décrit les techniques et les outils qu'ils utilisaient et retrace le parcours de ces graveurs rebelles.

10/2010

ActuaLitté

Policiers

Petits romans noirs irlandais. Anthologie

Cette anthologie de 18 nouvelles policières, pour la plupart inédites, réunit les plus grands écrivains irlandais : James Joyce, William Trevor, Liam O'Flaherty, Elizabeth Bowen, Brendan Behan, Lord Dunsany, Flann O'Brien, Sean O'Faolain, Nicholas Blake (alias le poète Cecil Day Lewis) sans oublier Peter Cheyney. Crimes passionnels, histoires de détectives, meurtres et cambriolages sont illustrés ici par des textes allusifs, cruels, humoristiques, poétiques, ou parfois tragiques qui réjouiront les amateurs à l'affût de curiosités littéraires.

08/1997

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le bel été. Trois romans

Nouvelle édition en 2014.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

Partir. Poèmes, romans, nouvelles, mémoires

Le titre retenu pour ce volume, Partir, annonce explicitement le projet éditorial. Sont ici réunis des textes choisis, organisés autour du thème du voyage, l'un des thèmes forts de l'oeuvre. Les textes sont assemblés par genre et, à l'intérieur du genre, par ordre chronologique. La vie nomade de Cendrars et l'extrême diversité de ses livres ont fait passer pour un touche-à-tout celui que sa curiosité et son ambition littéraire poussaient à une expérimentation incessante. L'ouverture de ses archives à la Bibliothèque nationale suisse de Berne a dissipé cette réputation d'improvisateur. Vie et écriture pour lui ne font qu'un : "la vie pauvre" des hommes de lettres le désespère. Partir, c'est être en phase avec le mouvement perpétuel, qui commande toute création. Et la bourlingue, telle qu'il la pratique, se mesure moins à la liste de ses voyages qu'au pouvoir de renouvellement de sa création.

01/2011

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2, Romans

La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, "anéantir" - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est "le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder" . Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, "un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre" . Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.

10/2018

ActuaLitté

Poésie

Deux romans et autres essais

Nous n'avons rien faitque de maigres songesdes pas de crabepromenés à genouxpar des ballons dirigeablesnous allions à nuagesdans une île désertequi s'évaporesur le tracé des cartesnous avons faitressembler des figuresà des fuméesdes idéesnous n'avons rien faitd'autre qu'apprendreà nousperdre.

10/2022

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Romans et récits (1979-1991)

"Tu tires des récits de tes vices, tu rêves des doubles pour tes démons" : c'est ainsi que Nathan Zuckerman, la créature de papier de Philip Roth, décrit son entreprise d'écriture dans La Leçon d'anatomie. Apparu sous la plume de l'écrivain Peter Tarnopol dans Ma vie d'homme (1974), ce double assumé du fictif Tarnopol et de Roth, lequel les invente tous deux en vertu d'un processus de création fait de reflets et de répliques, prend pour ainsi dire vie dans le premier cycle romanesque qui lui est consacré, Zuckerman enchaîné. Cette série de romans - une trilogie et son épilogue - offre à Roth l'occasion d'exposer les métamorphoses de la subjectivité. Elle met en scène quatre moments-clefs de la carrière de Zuckerman : la relation de l'aspirant écrivain avec son mentor (L'Ecrivain fantôme, 1979) ; le romancier devenu une célébrité et la victime de son succès (Zuckerman délivré, 1981) ; l'homme souffrant de douleurs mystérieuses en pleine crise de la quarantaine, rattrapé à la fois par la complexité de sa vie amoureuse et sexuelle et par la mort de ses parents (La Leçon d'anatomie, 1983) ; l'homme de lettres privilégié face aux intellectuels de l'Europe de l'Est communiste (L'Orgie de Prague, 1985). On retrouvera Zuckerman dans La Contrevie (1986), un "labyrinthe de miroirs" (Philippe Jaworski), et un chef-d'oeuvre de virtuosité, qui est en quelque sorte la réponse de Roth au postmodernisme américain incarné notamment par Thomas Pynchon. Un brouillon donne à penser que le roman aurait pu être intitulé Tu dois changer ta vie ; "Tout peut arriver, et c'est précisément ce qui arrive : tout". Pendant la période de création couverte par ce volume, Roth explore la frontière poreuse entre réalité et fiction. S'il occupe le devant de la scène jusqu'en 1986, Zuckerman n'est pas l'unique alter ego de l'auteur. Emerge en effet un nouveau personnage (de fiction ? ) nommé Philip ou Philip Roth. Il dialogue avec Zuckerman dans Les Faits (1988), sous-titré "Autobiographie d'un romancier" ; avec des femmes dans Tromperie (1990), roman tout entier construit en dialogues - "la bande-son d'un roman sans images" , selon Ph. Jaworski -, tandis que Patrimoine (1991), récit de la maladie et de la mort du père (non plus celui de Zuckerman, celui de Roth), est présenté comme "Une histoire vraie" . Les faits seraient-ils enfin débarrassés de leur gangue de fiction ? A la fin de la lettre que le Roth des Faits écrit à son lecteur Zuckerman, il admet que les "faits" sont en réalité des souvenirs déjà retravaillés. Ses expériences personnelles et son passé ne prennent forme et sens qu'une fois racontés. Et c'est à un personnage de fiction, l'inévitable Zuckerman donc, que Roth confie le soin de porter un jugement sur son manuscrit "autobiographique" . L'autobiographie est sans doute "le genre le plus manipulateur dans toute la littérature" , estime Zuckerman. C'est le moins que l'on puisse dire. Toute tentative de figer la frontière entre

02/2022

ActuaLitté

Littérature Espagnole

Les romans de l'interdit

Un géant de la littérature espagnol franchit enfin les Pyrénées Serait-il le plus grand auteur espagnol du XIXe siècle ? Là-bas, de l'autre côté des Pyrénées, on le présente comme l'égal de Balzac et de Dickens, il est un maître du roman de moeurs, un génie de la critique sociale - sachant que sa puissante ironie le relie à Cervantès. Mais si l'Espagne est la patrie des âmes originales, elle est aussi, hélas, un continent littéraire méprisé et Benito Pérez Galdós un géant méconnu. Avec ce cycle des Romans de l'interdit, vous êtes sur le point de découvrir l'humanité et son théâtre comme jamais vous ne les avez lus. 1868 à Madrid. Tormento s'ouvre sur l'emménagement de la famille Bringas dans les étages supérieurs du Palais-Royal, véritable ville-dédale dont les logements sont réservés aux fonctionnaires de la Couronne. Amparo - dite Tormento - est pauvre, extrêmement belle. Dévouée à en mourir, elle manque cruellement de caractère. Ainsi passe-t-elle ses journées à servir la famille Bringas et ses nuits à empêcher sa soeur de dépenser les trois sous qu'elle a difficilement gagnés. Agustín Caballero, un homme richissime, célibataire déconcertant, s'éprend de la jolie domestique. Tormento n'y est pas insensible, cependant elle doit cacher un grave secret qui, déjà, commence à s'ébruiter. Dans le second roman du recueil, Galdós révèle le personnage de madame Bringas, déjà présent dans Tormento, ridicule et attachant ; on la retrouve ici dotée d'une finesse psychologique inattendue. Et si la famille Bringas fonctionne comme un astre autour duquel gravite une kyrielle de personnages, c'est bien l'amour et le désir qui sont au centre de toutes les intrigues. Benito Pérez Galdós décrit dans ce diptyque les défauts et manigances humaines dans une langue riche et vive, soulignée par un humour à nul autre pareil. Excellant dans la construction de ses récits, il trame des intrigues qui se développent dans une succession de courts chapitres alliant l'art de la tension dramatique à celui de la parodie. Par nature, on le sait, le genre humain se refuse à la simple observation ; et cependant, Galdós, lui, accomplit l'exploit de nous voir... de l'intérieur.

04/2022

ActuaLitté

Pléiades

Romans et nouvelles (1959-1977)

Vivement controversé à ses débuts, Philip Roth s'est peu à peu imposé aux Etats-Unis comme l'un des plus grands auteurs de sa génération. Les cinq livres réunis ici témoignent déjà de ce qui deviendra sa marque de fabrique : richesse de l'imagination, verdeur, vigueur de l'ironie, selon un alliage très particulier d'oralité et d'élégance, d'exubérance et de délicatesse. Cest à cette époque-là, et avec ces ouvrages, que Roth devient Roth. Goodbye, Columbus (1959), l'extraordinaire recueil de nouvelles qu'il publie à vingt-six ans, et bien plus encore la très iconoclaste Plainte de Portnoy (Portnoy et son complexe, 1969) ont fait scandale, l'un au sein de la communauté juive, que les décapants récits de Roth se soucient peu de flatter, l'autre bien au-delà : la chronique familiale, psychologique et sociale dessinée au vitriol par Portnoy va de pair avec un langage où rivalisent le loufoque, la gouaille et une outrancière crudité. Le roman, qualifié de magistrale "orchestration de voix" et d'allègre "festival linguistique" , est un véritable jalon culturel des années 1960. Tel un ventriloque, le protagoniste fait dialoguer sur le divan de son analyste les voix contradictoires qui l'habitent. Dans un torrent d'imprécations et de lamentations sont données à entendre la voix de l'enfant, celle de l'adolescent, celle de l'adulte torturé. Le plus souvent aux prises avec sa yiddishe mame grotesquement castratrice, Portnoy dialogue aussi avec son père humble et soumis, et avec ses maîtresses, de séduisantes shikses (jeunes filles non juives, en principe interdites), en qui il voit les incarnations de l'Amérique qu'il entend conquérir. Multipliant les identités et les masques comme un acteur multiplie les rôles, c'est ensuite David Kepesh que Roth introduit sur la scène de son oeuvre. Ce professeur de littérature se voit transformé en une gigantesque glande mammaire dans Le Sein (1972), fable kafkaïenne à la fois fantastique et burlesque, tandis que Professeur de désir (1977) retrace son enfance en famille, son exploration effrénée de la liberté sexuelle pendant ses études, puis les expériences féminines contrastées de sa maturité. Malgré l'apparence "sage" de ce schéma biographique, la pratique de la fiction est toujours aussi affranchie et ludique - en témoigne, entre autres, l'épisode désopilant de la visite faite en rêve à la "putain de Kafka" . Enfin apparaît Nathan Zuckerman, qui accompagnera Roth jusqu'en 2007. Dans Ma vie d'homme (1974), il essaie de se libérer d'un mariage désastreux. La structure narrative, emboîtée et miroitante, du récit se complexifie, au point que Milan Kundera qualifia le livre de "chef-d'oeuvre de baroque" . On a dit de Nathan qu'il était le travesti littéraire de Philip. Mais comme le souligne Philippe Jaworski dans sa préface, "la présence de "l'auteur" dans ses écrits de fiction ressortira toujours à une réalité de fiction" . Au reste, "la réalité de l'écrivain pourrait tout aussi bien dériver de l'existence de son personnage" .

10/2017

ActuaLitté

Romans policiers

L'Hôtel hanté. Un roman policier de Wilkie Collins

Le précurseur de la "detective novel" , le "Gaboriau anglais" , les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier le premier grand auteur de romans policiers anglais, des années avant Arthur Conan Doyle et son SHerlock Holmes. Après un mariage scandaleux, Lord Montbarry décède en voyage de noces dans un hôtel à Venise. Malgré les circonstances troubles , une enquête diligentée par les assurances ne trouve rien de suspect... Mais alors, pourquoi la veuve Montbarry semble sombrer dans la folie, comme sous le poids d'un secret terrible ? ...

02/2023

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La Grande poursuite

Frensic, honorable agent littéraire, reçoit un jour le manuscrit d'un roman, Pitié, ô hommes, pour la vierge. Le sujet en est délicieusement scandaleux : il traite des amours d'un jeune homme avec une très vieille dame, et l'auteur tient absolument à rester anonyme. Frensic et son assistante Sonia Futtle décident alors de " monter un coup " littéraire. Ils choisissent, comme prête-nom, un obscur écrivaillon qui s'est vu refuser un ouvrage : Peter Piper. Ils remettent le livre à un éditeur de renom mais ruiné, Geoffrey Corkadale, et obtiennent de l'argent du richissime Hutchmeyer. La machine est en route pour lancer sur le marché ce qui doit être, assurément, un best-seller. Et tout rate. Les intrigues amoureuses succèdent aux querelles de pouvoir, les complots aux combines, à une vitesse ahurissante. La grande poursuite est un des romans les plus drôles que la Grande-Bretagne ait jamais produits.

03/1988

ActuaLitté

Critique

Les versets satiriques. Ou l'art du roman chez Salman Rushdie

Les Versets sataniques est une création artistique qui a jailli du magma chaotique de notre condition postmoderne. C'est une oeuvre où l'ineffable et l'indicible concourent pour élargir la brèche des libertés possibles et des choix envisageables. C'est une fiction qui fait la part belle aux mensonges, comme le désigne l'étymologie du mot fictus en latin. Comprendre la nature du mal et du bien nécessite cette démarche satirique, du latin satura : pousser les situations à l'extrême limite de la vraisemblance. Dialogisme des concepts, mise à l'épreuve de soi et du monde sont les termes de cet exercice d'existence que nous propose Rushdie, le long d'un voyage partant de soi pour revenir à soi. Rushdie nous livre ainsi sa conception du don et du partage en échange de l'unique récompense qui vaut aux yeux des artistes : au mieux l'immortalité, au pire la postérité.

10/2022