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Souhir Ezzedini

Extraits

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Sciences politiques

Les orages de la Sarkozye. De la présidence impériale au pouvoir tempéré

Après L'entrée en Sarkozye et La Sarkozye gouvernante, parues aux même éditions, ce troisième volume, Les orages de la Sarkozye, retrace une période marquée par la crise économique des années 2009-2010. L'expansion économique avait dévalorisé le rôle de l'État et provoqué une déferlante libérale. La crise, elle, exige une action accrue de ce dernier. Elle revalorise l'interventionnisme. Régulation et assistance retrouvent leurs lettres de noblesse dans les fonctions étatiques. La crise économique provoque un scepticisme et une défiance à l'égard du président de la République, qui n'en poursuit pas moins une politique active et volontariste de réforme. Le quinquennat a bouleversé l'équilibre des institutions. La présidence quinquennale a perdu de la hauteur. Le chef de l'État doit, plus encore qu'hier, s'investir dans le quotidien. Certes, Nicolas Sarkozy ne paraît pas gêné par cette transformation, lui qui marque de son empreinte chaque soupir de l'action étatique. Mais cette omniprésence du président n'est guère approuvée par l'opinion publique, qui recherche plus de grandeur et moins de gesticulations. Le désamour s'amorce entre l'opinion et le président. C'est le temps des orages. Comme dans toute l'Europe, la crise économique désespère les populations, qui sont tentées d'en attribuer la responsabilité au pouvoir. Le temps de la présidence impériale est passé. Le pouvoir tempéré lui a succédé. Cette chronique libre et indépendante éclaire les changements profonds que traverse la société française.

07/2011

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Droit

Savoir s'assurer. Le guide des assurances

Qui n'a pas, un jour, poussé un grand soupir de découragement à la pensée de devoir se plonger dans un contrat d'assurance? À l'idée même de se trouver confronté à des termes dont on ignore la signification, à des astérisques qui renvoient de page en page à d'autres article, à des exclusions, des obligations? On aimerait donc disposer d'un système de décodage qui présenterait les termes des contrats d'assurances en un langage clair, net et précis. Grâce à cet ouvrage complet, indépendant, objectif et concret, c'est maintenant chose faite. Complet, parce qu'il présente l'essentiel de ce que le lecteur doit savoir avant de choisir un type de contrat et l'essentiel de ce qu'il doit éviter absolument. Indépendant, parce que les auteurs le sont vis-à-vis des intervenants, qu'ils soient agents généraux, courtiers ou assureurs. Objectif, parce que ce guide décrit tout ce qu'on cache: les abus tant au niveau des contrats qu'au niveau du règlement des sinistres; les prises de position parfois singulières de certaines compagnies d'assurances; les ruses pour se défendre face à la pression de certains expert. Concret enfin, car il rapporte et analyse un certain nombre de cas réels qui méritent que chacun en tire des leçons. Bref, un livre accessible au plus grand nombre, offrant toutes les informations et bons conseils pour Savoir s'assurer!

02/2009

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Première guerre mondiale

Noiz Arte ? Jusqu'à quand ? 11 Novembre 1917 - 16 Juin 1918

Le tout jeune professeur – il n'a pas vingt ans – est appelé comme tant d'autres. Né à Ascain, bachelier à 15 ans, Joseph avait envie de voir, d'apprendre encore, de vivre. S'offre à lui la plus sotte, la plus bestiale des aventures : la guerre. Il était singulier : basque, érudit déjà, croyant, fantasque, affectueux. Il devient un matricule, on l'uniforme. On lui dit "va", il va, "creuse", il creuse. Marche, veille. Il n'est pas dans le combat. Pas de haine, ni d'enthousiasme. La guerre c'est son devoir. Ceux de son sang savent l'effort et le don de soi. Il sert. Il observe tout : ses camarades, l'ennemi, lui-même, les civils rencontrés, les maisons, les champs, les arbres. Et il écrit, souvent, très souvent, presque tous les jours, à sa soeur restée au pays, à Ascain. Il sait écrire. L'émotion, l'état d'âme, la colère parfois, la fatigue. Avec pudeur, avec tendresse pour Maria Dominica et les parents qu'il faut ménager. La censure veille. On ne peut pas tout dire. Alors il y a la langue basque. La phrase de connivence s'intercale soudain dans le texte insipide et c'est comme le clin d'oeil du joueur de muss qui dit tout à qui sait le comprendre. Le 16 juin au matin, la balle allemande entre par une oreille et sort par l'autre. Il tombe. Un soupir. Parenthèse fermée. Point final. 20 ans.

05/2022

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Photographes

Sous les remparts de Jérusalem

Démonisés, différents, expatriés ou enfermés dans des pans de terre meurtrie, les Palestiniens sont apparus au regard des Occidentaux dans le tumulte des évènements, dans un contexte de lutte, de résistance active, sinon de véritable guerre. Ce mouvement frénétique et effrayant, en revanche, se calme dans les photographies de Tano d'Amico. Elles cueillent l'existence quotidienne de ces hommes, de ces femmes et ces enfants. Tandis que gronde l'Histoire avec sa violence, ses menaces et ses dangers, les moments de vie saisis par les clichés de Tano nous apparaissent comme suspendus dans l'instant d'un soupir, et ceci néanmoins pour toujours. Alors que ces hommes, de ces femmes et ces enfants sont peut-être morts aujourd'hui. Accompagnées de poésies des plus grands auteurs palestiniens, les photos proposées dans ce livre nous racontent le quotidien, la beauté et la douleur d'un peuple. Une douleur qui est restée trop longtemps ignorée, atrocement accrue chaque jour à présent. Tano D'Amico (1942) est photographe, journaliste et reporter. Depuis les années 1960, il a documenté les manifestations de rue en Italie, et réalisé des reportages sur les prisons, les asiles, le peuple rom, les migrants. En 2017, il expose La lotta delle donne, illustrant les combats des femmes italiennes, des années 1970 à nos jours. Les Editions Mimésis ont inauguré la publication, pour la première fois en France, de son oeuvre majeure, avec Miséricorde, trahison, beauté, vérité (2021).

04/2024

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Théâtre

Il Filosofo / Le Philosophe - Il Marescalco / Le Maréchal. Edition bilingue français-italien

Histrion : Si j'étais une Entremetteuse, sauf votre respect, je m'habillerais de gris et, sans ceinture, les pieds nus, deux chandelles à la main, mâchonnant des Pater noster et enfilant des Avé Maria, après avoir flairé toutes les églises, je guetterais le moment où Messire serait hors de chez lui. Arrivée à la porte de Madame, je frapperais tout doucement, je demanderais à lui parler et, avant d'en arriver à la chose, je lui raconterais mes peines, mes jeûnes, mes oraisons, et puis, quand je l'aurais bien amusée avec mille balivernes, j'en viendrais au chapitre de ses charmes, car toutes les femmes jubilent à entendre vanter leurs beaux veux, leurs belles mains, leur air distingué ; je dirais merveille de son sourire, de son parler, du rouge de ses lèvres, de la blancheur de ses dents et, dégainant une exclamation, je m'écrierais : "C-Madonna, aucune des beautés d'Italie ne serait digne de déchausser un poil de vos cils !" Aussitôt que je l'aurais ainsi vaincue avec les armes de la louange, je lui dirais avec un soupir : "Votre grâce a mis à mal le plus gentil jeune homme, le plus charmant et le plus riche de cette ville", et en même temps je lui planterais une petite lettre dans la main. Et si le mari venait à me surprendre, les excuses ne me manqueraient pas ! Je saurais sans doute lui parler d'autre chose que de lin à filer et d'oeufs à couver.

10/2012

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Esotérisme

Rencontre avec Jor'Esh. Ou la Reconnexion à mon Ame

Tricia Brett vous présente sa Rencontre avec Jores (en fait Jor'Esh), découverte lors d'une séance d'hypnose régressive et comment cela a bouleversé sa vie, ses systèmes de croyance. Dès lors, Tricia était sur le chemin de l'éveil et sur celui de la guérison. Elle partage ce chemin avec nous, nous encourageant ainsi à poursuivre notre propre chemin d'éveil et de reconnexion à notre âme ou notre moi supérieur. Ce petit livre témoignage se lit facilement et à portée de tous, si vous êtez prêt à ouvrir votre esprit à autre chose que la réalité matérielle qui fait notre quotidien. "Jores, Jores, Jores" ces mots susurrés 3 fois à mon oreille, ressemblaient étrangement à un prénom !! Celui que j'attendais au fond de moi, tellement impatiente de savoir comment tu t'appelles toi mon âme, celle qui s'est réincarnée en moi à la naissance. Donc te voilà, enfin retrouvée, reconnectée à moi, m'envoyant des signaux, des impulsions que je sais reconnaître maintenant (intuitions d'âme). Tu es l'âme de ma vie terrestre, celle avec laquelle je suis en parfaite harmonie. Tu es si belle, si tendre, si sage. Je me plais à te remercier d'être là pour me soutenir pour me faire grandir chaque jour. Je suis heureuse aujourd'hui pour un soupir, pour un souffle de vie, je suis là, maintenant et mes yeux sont grands ouverts !! Ce n'est pas une Fin, ce n'est que le Commencement... Amen.

06/2021

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Science-fiction

Protectorats

"Rappelez-moi comment vous êtes morte ? - A quel moment ? - La dernière fois". Irem avait l'impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu'un d'autre. Elle n'avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l'Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n'étaient pas les siennes et poussa un soupir... Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l'étranger pendant deux décennies - en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Vietnam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l'Institute for International Science and Technology Policy de l'université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial', The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente - de Jeff VanderMeer à David Mitchell - et vient de remporter le prix Locus. Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l'exigence coutumière de la collection "Quarante-Deux" , est l'acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d'un auteur de science-fiction contemporain essentiel. ­­­ Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel Traduit de l'américain par Henry-Luc Planchat Illustration de couverture par Manchu Conception graphique par Philippe Gady

09/2023

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Esotérisme

La matrice de l'âme : Le siège des antennes psychiques. Tome IX. La Société Archaïque à l'ouvre dans la Civilisation horizontale. -Le déclin de la métaphysique par l'auto-ignorance de l'homme.

Dieu est-il mort ? Non. Dans l'Evangile de saint Matthieu, le Christ a donné une prière qui répond parfaitement aux besoins de l'Humanité. Pour bien comprendre la signification de cette prière, il est nécessaire de connaître la constitution actuelle des êtres humains. C'est en cela qu'il faut rappeler que l'homme est un Esprit triple doté d'un Ego impersonnel et intra-cosmique au moyen duquel il apprend à gouverner un corps triple : son Identité divine. Alors, il devient naturel de comprendre que cela que l'on a réifié de diverses manières dans le concept de Dieu, n'est rien d'autre que la Vie elle-même : une myriade de formes. Ô ! Vie, " tu es pour l'être la santé, l'activité, la force ; tu es pour l'âme l'aliment nourricier, l'afflux divin, le guide souverain ; tu es pour l'esprit l'étincelle divine qui le rend conscient de sa sublimité ; tu es le courant qui le relie à Dieu et qui lui transmet Ses ordres et Ses messages. Vie, tu es aussi l'Esprit absolu qui descend dans toute manifestation perceptible à nos sens ; Vie, tu es l'eau, le feu, l'air, la lumière, tu es tout ce qui existe, tout ce qui devient, tout ce qui meurt, tu es le Souffle de Dieu, Son soupir et Son sourire ". Enigme il y a : Comment se fait-il que l'amour humain reste si impuissant, larvé et lové malgré le rayonnement réfléchi de l'Amour ?

09/2014

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Poésie

Poèmes

"Les raisons pour lesquelles Mallarmé fut captivé par la poésie de Poe ne semblent pas évidentes quand on passe d'une oeuvre à l'autre : chez l'Américain, un climat morbide, souvent funèbre, une atmosphère vaporeuse et spectrale, l'amour désincarné pour un fantôme ; chez le Français, la concupiscence animale du Faune, la hantise de la beauté féminine bien vivante et bien charnelle, ou la sensualité refoulée d'Hérodiade, les scintillements de diamants, de cristal, de métaux précieux dans d'autres poèmes. Ce sont deux mondes apparemment inconciliables : l'un, hyperboréen, brumeux, évanescent ; l'autre, méditerranéen, ensoleillé, où même l'hiver (celui du Cygne, celui d'Hérodiade) a la splendeur concrète des gemmes. Pourtant, à y regarder de près, on découvre des analogies, des ressemblances entre Poe et le Mallarmé de la première période, celle qui va de 1862 à 1865, la période baudelairienne de Apparition, Soupir, Les Fleurs, Brise marine : la prédilection pour certains mots ou assemblages de mots (angélique, langueur, blancs sanglots, blancheur sanglotante, blancheur sibylline, blanche nue, marais livide...), leur arrangement selon des rythmes savants, un certain préraphaélisme de forme. Mallarmé admirait chez le poète américain la science des sons, la musique, et, comme Baudelaire, la magie incantatoire. Il voyait en lui un "cas littéraire absolu", un artiste qui avait répudié les contingences de la vie pratique pour se consacrer exclusivement à la poursuite de la beauté, non point seulement la beauté formelle, mais la beauté idéale dont les choses visibles ne sont que les signes ou les symboles" Jean-Louis Curtis.

05/1982

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Suspense romantique

Un père dans la tourmente ; Un mensonge si périlleux ; Un témoin en danger

Un père dans la tourmente, de Nichole Severn La fillette gît, inconsciente, sur le trottoir... Le souffle coupé, Benning la prend dans ses bras et pousse un soupir de soulagement : sa fille de six ans est indemne. Mais Owen, son frère jumeau, a été enlevé par les hommes qui les ont agressés. Poussé par l'urgence, il prend alors une grave décision : il va faire appel à Ana pour retrouver son fils. Ana, la seule enquêtrice en qui il ait confiance. Ana qui a brisé son coeur sept ans plus tôt... Un mensonge si périlleux de Tyler Anne Snell Jamais Riley n'aurait dû accepter de remplacer sa soeur jumelle à la soirée organisée pour le retour en ville de Desmond Nash... D'abord parce que, contre toute attente, elle est tombée sous le charme du beau rancher et ne sait plus comment lui révéler sa supercherie. Ensuite - et surtout - parce que, au sortir de la fête, elle a été poursuivie en voiture par un inconnu qui a tenté de la tuer. Une attaque qui visait sa soeur et qui la terrifie... Un témoin en danger, de Carly Bishop Quand le détective J. D. Thorne apprend qu'Ann Calder - la rousse incendiaire dont il est tombé éperdument amoureux après l'avoir embrassée au cours d'une enquête - doit témoigner dans une affaire de corruption, il se tient immédiatement sur le qui-vive : Ann a besoin de lui. Car, assurément, les hommes qu'elle va incriminer chercheront à la faire taire...

10/2021

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Littérature française

Bonjour, Anne. Chronique d'une amitié

"Entre les années 1974 et 1990, j'ai été très proche d'Anne Philipe. Elle était la femme qui avait vécu aux côtés d'un acteur célébrissime, dans une aura étincelante de succès, d'engagement intellectuel et politique, d'amour et de tragédie. C'était aussi l'écrivain dont le livre Le Temps d'un soupir avait bouleversé des centaines de milliers de gens de par le monde. Elle était ethnologue, romancière, éditrice, grande voyageuse et reporter. Ce livre raconte comment ma vie s'est tressée avec la sienne, dans un de ces compagnonnages secrets qui nous font devenir ce que nous sommes. Il n'est pas commémoration mais intimité intérieure avec une présence. Il s'agit de faire droit à cette dette fondamentale que nous avons envers ceux qui ont laissé empreinte en nous, et qui est liée à la valeur de l'existence. Anne Philipe avait une vingtaine d'années de plus que moi. Elle a changé ma perception de la vie. J'ai voulu la retrouver vivante, à partir du terrain de nos années communes, où elle fut mon éditrice et amie. J'ai voulu retrouver Anne-la-mienne et transmettre ce qu'elle a été : un jalon capital dans mon histoire personnelle, un trait à marquer dans l'histoire des femmes, et aussi une trace lumineuse que ne doit pas oublier la littérature. Les femmes de ma génération ont connu beaucoup d'avancées. Nous n'en voyons que mieux les reculs qui guettent, et les étapes à parcourir. Nous ne sommes pas tranquillisées. Nous sommes les femmes du milieu du chemin."

03/2010

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Musique, danse

Montrez-moi vos mains

"Mes mains, je veux bien vous les montrer. Touchez, c'est gratuit. Blanches, veineuses, rien d'extraordinaire". C'est avec la modestie des grands artistes qu'Alexandre Tharaud, l'un des plus célèbres pianistes vivants, nous parle de son métier. Non pas de façon grandiloquente et abstraite, mais à partir des détails les plus pratiques et des expériences les plus sensibles. Souvenir par souvenir, bribe par bribe, il nous livre ces petites choses qui composent la vie d'un musicien. Ses doutes et ses certitudes. Ses manies les plus intimes et ses émotions les plus intenses. Ses souvenirs de jeune pianiste courant le cachet dans des restaurants de Paris jusqu'à ses triomphes éclatants dans les plus prestigieuses salles de concert du monde. Quelle est la différence entre un concerto de Bach et un ballet de Ravel ? Entre une loge du Symphony Hall de Boston et celle du Musikverein de Vienne ? Entre le public de Tokyo et celui de Paris ? Quelle est la sensation des touches sous les doigts ? Quelle est l'irritation que procure un spectateur mal élevé qui déballe un bonbon au milieu d'un concert ? Qu'est-ce que cela change, de jouer de côté plutôt que face au public ? Par petites touches, exactement comme on pianote, Alexandre Tharaud nous fait pénétrer au plus profond, non seulement de l'art et de la pratique du piano, mais aussi de la vie de forçat d'un pianiste. Apparaît alors une personnalité sensible, fragile, passionnée, tout autant que rigoureuse, courageuse, déterminée. Un homme qui consacre chaque mesure de la partition de sa vie - chaque note, chaque silence, chaque soupir surtout - à la musique.

03/2017

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Romans de terroir

La mélodie des roses

Alors que sa petite-fille s'apprête à lancer sa carrière en donnant un concert avec un pianiste mondialement connu, Eva reçoit un bouquet de quatre-vingts roses rouges pour son anniversaire. Ce cadeau mystérieux la replonge dans son passé, depuis son enfance tourmentée par un père tyrannique jusqu'à son mariage de raison qui la fera voyager en Indochine, avant de rencontrer le grand amour de sa vie sur le bateau la ramenant en France. Un grand amour fugace guidé par la musique, comme toute l'existence d'Eva, et qui demeurera longtemps dans son coeur... Le temps d'une vie, d'un soupir, d'un regret et d'un espoir ! Il y avait si longtemps que je n'avais connu pareille sensation. D'ailleurs, avais-je vraiment éprouvé semblable émoi ? Je ne le crois pas. Ces doigts aux pouvoirs magiques au contact des miens, sa présence à mes côtés, tout semblait se dérouler comme dans un rêve. Moi, la petite paysanne charentaise, j'étais seule avec ce génie de la musique qui allait jouer pour moi seule, qui n'avait d'yeux que pour moi et qui venait de toucher mon âme. Cet homme, je le devinais, allait bouleverser ma vie et prendre une place dont je n'avais encore idée. Je savais que se jouait en ce moment même un épisode important de mon existence. J'ignorais ce qui allait se passer, j'étais seulement convaincue que je ne pouvais échapper à ce destin qui venait de me prendre en otage. Sans ma passion pour la musique, je ne l'aurais sans doute jamais rencontré, jamais remarqué et rien de tout cela ne serait arrivé.

04/2017

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Opéra

Chaliapine

"Cet homme est l'artiste le plus complet, le plus prodigieux qui se puisse voir de notre temps et, peut-être, de beaucoup d'autres. Sa voix qui gronde et caresse tout à tour, émouvante dans la moindre inflexion, le sens qu'il a de la musique parlée, son art de la diction qui, dans les plus orageux fracas de l'orchestre, lui permet de faire entendre chaque syllabe, chaque soupir, voilà des mérites singuliers. Mais ils ne lui suffisent pas. Il les fait servir, il les soumet au personnage qu'il ne compose point, qu'il vit, qu'il est. En même temps que chanteur, Chaliapine est acteur de génie". Ce sont les lignes que les Parisiens peuvent lire, le 22 février 1931, dans le journal Le Matin, sous la plume du jeune Joseph Kessel, qui venait de voir pour la première fois Chaliapine sur scène, avec la troupe de l'Opéra Russe, au théâtre des Champs Elysées. Sylvie Mamy suit l'immense artiste pas à pas depuis la ville de Kazan, près de laquelle il est né le 1er février 1873, jusqu'à Paris où il meurt le 12 avril 1938. Grâce à son travail sur les archives parisiennes, jamais encore exploitées à ce jour, l'auteur met en lumière la place que Chaliapine a tenu en France et le formidable engouement qu'il a suscité. On y découvre l'homme nostalgique de son pays natal, la Russie, mais aussi en perpétuel mouvement, à la recherche d'un lieu où poser ses valises, que ce soit à La Baule ou au Pays basque. Un musicien en quête de l'interprétation parfaite, jamais satisfait, mais toujours applaudi.

03/2023

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Littérature française

Eclats de vie. Histoires persanes

"Eclats de vie", comme ces nombreuses vies disséminées aux quatre coins du monde dont la genèse est l'"Exil" Exil des uns, qui ne nous touche plus, tellement c'est devenu courant. Exil des autres que nous ne connaîtrons sûrement jamais. Exil, qui arrache à la vie, aux repères, aux racines, à la famille et aux amis, des milliers de personnes chaque année, ne laissant à celui qui le vit que le souvenir d'une image, le regret d'une période, le soupir d'un songe encore bien réel. Des trajectoires si intensément remplies de bribes de mémoire, de morceaux incertains qui envahissent par instants les individus, pour les laisser là, las de ne pouvoir reconstruire le puzzle (parfois tragique) de leurs vies. Pourtant, Emma, Najmeh, Homa, le fait avec tendresse, simplicité et douceur. Son ton n'est ni triste, ni grave. Il est. Possédée par un passé onirique mais palpable, elle s'empare d'une anecdote, d'une image sortie de nulle part, pour dessiner les contours d'une réalité, la sienne. A travers la voix d'une fillette, d'une adolescente puis d'une jeune femme, ce sont des histoires ordinaires qu'elle partage. C'est aussi l'histoire de bien d'autres personnes : celle d'une génération, celle d'Iraniennes, celle d'exilées, celle d'individus oubliés, celle d'une altérité si familière c'est peut-être aussi la vôtre. Mais avant tout, ces histoires plurielles font partie d'un ensemble plus large et plus global. Chaque récit de vie, témoignage, lettre ou souvenir, contribue à écrire, et récrire l'Histoire... Dans ces lieux de silence et d'images inventées, ces nouvelles participent à la mémoire et nous donnent à entendre un air d'ailleurs.

02/2014

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Théâtre - Pièces

Lacenaire, votre émission du soir

VITALINE FAUVERGUE (tout en confiant son manteau et son écharpe à la servante) : J'arrive de la Conciergerie ! J'ai assisté à une lecture de poésie... Ah ! quel talent ! Quelle érudition ! Non seulement l'homme est bien fait de sa personne mais en outre... il parle bien. Saviez-vous qu'il avait fait ses classes au collège de Lyon avec Edgar Quinet ? AGATHE RENOUILLET : Vraiment ? VITALINE : Et ce n'est pas tout : il était sur les mêmes bancs que l'avocat Belloc et le préfet Jayr qui ont été saisis de son affaire ! Si ce n'est pas un hasard... Ah, s'il n'avait ce funeste destin au bout de sa route, je me serais arrangée pour que tu aies ta chance de le rencontrer... AGATHE (soupir désabusé) : Tu es bien pressée de me voir convoler... avec n'importe qui. GUSTAVE (outré) : Ma chère Vitaline, je vous rappelle que cet homme n'est qu'un petit criminel ambitieux, qui n'a pas hésité à faire couler le sang et à boire à la santé de sa victime. VITALINE (frivole) : On croirait vous entendre parler des Massaï ! GUSTAVE : J'ai ouï dire que les Massaï avaient du coeur, bien plus en tout cas que ce Monsieur Lacenaire qui fait le fanfaron et raconte qu'il tue un homme comme il boit un verre de vin ! VITALINE (se servant à manger) : Ces paroles ont été extirpées de leur contexte, voire inventées par des gens qui voudraient le montrer sous un jour peu reluisant ! Cet homme est, je puis vous l'assurer, un homme de grande classe. Las, il a joué de malheur et si son père n'avait pas fait faillite comme il se plaît à le raconter, il serait aujourd'hui de ces gentilshommes dont on loue la prose, les vers et la galanterie.

02/2021

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Littérature française

Ils dorment

C'était un homme ordinaire, avec ses bonheurs, ses chagrins. Un homme qui voulait partir. Mais partir ne lui suffisait pas. Il lui fallait tout détruire, tout abolir, même les souvenirs. Et ainsi commettre l'irréparable envers sa femme et ses deux enfants. Un roman vrai sur le désespoir noir " Ils dorment. Ils sont là, près de moi. Clémence, ma femme, mon aimée. Pierre et Pauline, la chair de ma chair. Ils dorment. Rien. Aucune émotion. Le silence. Le silence qui m'effrayait petit à la campagne, le silence des non-dits, le silence de la peur qui dévore, de la mort qui rode. Le silence précédant le crime, le silence lui succédant. Le silence contenant tout un monde, la terre avant ses premiers frémissements, les voix qui se sont tues, la minute après le dernier soupir. Le silence ne m'effraie plus. Ils dorment. Et le jour va bientôt se lever. Je suis assis par terre, adossé au mur. Le plafonnier de l'entrée est allumé. Il trouble l'obscurité. Tout est figé. Et peut-être si je regagnais la chambre, tout recommencerait là où tout s'est arrêté. Rien n'aurait changé. Je me glisserais dans le lit, à côté de Clémence. Je plongerais dans le sommeil. Et demain, dans quelques heures, je descendrais dans la cuisine boire un café fort, les enfants passeraient rapidement avaler une tartine en restant debout, expédiant ainsi leur petit déjeuner. Ils récupèreraient leurs affaires et se dirigeraient vers la porte. Clémence boirait encore une gorgée de thé, reposerait sa tasse sur la table, attraperait son sac. Je file. A ce soir, mon chéri. C'était peut-être ça le bonheur. Ils dorment. Ils dorment pour toujours. Ils n'ont pas souffert. "

02/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 2

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 1

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Le ballet des libellules. Tome 2

Leur amour survivra-t-il aux rumeurs et préjugés de la société ? Ellie est aussi belle que têtue. Malgré sa jeunesse, elle cache une grande maturité. En âge de se marier, elle n'aspire qu'à épouser l'amour de sa vie, comme l'ont fait ses parents. Faut-il encore le trouver... Tous les garçons de son âge lui paraissent fades et immatures. En visite chez sa famille française, elle fait la rencontre du cousin de sa mère. Un homme d'âge mûr, don Juan et terriblement charmeur. Alors que leurs proches réprouvent leur potentielle union, ils ne semblent pas pouvoir se tenir éloignés l'un de l'autre très longtemps. Mais Paul étant réputé pour être un coureur du jupons, Ellie craint de n'être qu'une conquête parmi d'autres... Avec ce deuxième volet de sa saga historique, Nadine Deconinck-Cabelduc introduit, dans un décor historique parfait, de nouveaux personnages attachants, tourmentés par leur passion. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me détendre en compagnie d'une agréable romance mais L'Envol du Papillon a su combler ce manque et m'offrir un moment de pur ravissement". - Coeur de givre sur Le soupir du roman. "Je trouve qu'avec ce roman , Nadine n'a rien à envier à Sarah Lark, Tamara McKinley... son imagination, ses recherches et l'univers du roman dévoilent au contraire à quel point l'auteure est a l'aise. Sa plume naviguant avec poésie et charme tout au long du récit". - La lectrice compulsive sur Booknode. A PROPOS DE L'AUTEURE Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Depuis, elle n'a cessé d'écrire. Après Une seconde chance, une romance mêlée de suspense, l'auteure se lance dans une romance historique.

09/2021

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Littérature française

Une nuit à Aden Tome 2

"Soudain, le fil de mes pensées cesse quand, dans l'obscurité, je perçois au loin comme le bruit d'un moteur, arrivant de nulle part ; il semble provenir du fin fond de cette nuit : c'est un son aussi fin que le soupir de la nuit si elle pouvait respirer. Il y a que je n'ai plus besoin de tendre l'oreille pour écouter la nuit profonde. De mes mois de captivité et d'isolement, j'ai appris à domestiquer les bruits du silence, à soupeser l'air de ma prison ; et je le sens cette nuit-ci plus léger ; ou est-ce mon corps qui est plus lourd à l'approche de la mort ? Oui ! l'idée me passe dans l'esprit que ce bruit peut plus facilement transpercer l'atmosphère si fine de cette nuit ; c'est celui d'un moteur très au loin, et je l'entends à ne point s'y méprendre. Je me tourne vers la sentinelle : elle dort toujours." Ce roman, en deux tomes, à l'intrigue palpitante d'émotion, raconte la jeunesse d'un Palestinien qu'un destin étonnant et une histoire d'amour hors norme conduisent à la découverte de lui-même, de sa conscience, et de sa relation avec les religions de son enfance, l'islam et le christianisme. Par une introspection à la fois insolite et spirituelle, il nous décrit comment les élans de la divine Providence le mèneront d'Alexandrie à New York, puis Sanaa, Aden, Djibouti, et enfin, Paris. Il est né musulman, certes ; mais sa raison défie cette réalité et son coeur refuse de le suivre. Il réalise peu à peu que cette religion à laquelle il se croyait enchaîné, occulte en fait la vraie nature de ce rite à l'emprise implacable sur un milliard et demi de fidèles... Un récit captivant. Une réflexion morale et spirituelle sans concession. Une lecture de rigueur pour comprendre le rôle du Coran au XXIe siècle et son emprise sur la pensée islamique confrontée à la vie moderne.

06/2018

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Policiers

L'Evangile obscur

En l’an 28 de notre ère, Yeshuâ, fils de Yôsef et de Myriam, exerce le métier de charpentier dans le village de Nazareth. Ce soir-là, il s’endort dans l’atelier où il couche d’ordinaire. Au bout de quelque temps, il est réveillé par le contact d’une lame qui commence à lui entailler le front, à l’endroit où sa peau porte d’étranges cicatrices dont il ignore l’origine. Il ouvre les yeux et voit une forme voilée qui s’enfuit vers la maison familiale. Le père de Yeshuâ semble reconnaître l’assaillant mais il n’a pas le temps d’exprimer sa surprise : le spectre lui a plongé sa lame dans la poitrine et Yôsef rend le dernier soupir dans les bras de son fils.La même nuit à Sepphoris, grande ville située non loin de Nazareth, Imânouel, fils d’un riche Pharisien, regagne en titubant la demeure de son père après avoir fait la tournée des tavernes. Il sombre dans un lourd sommeil dont il n’émerge que sous l’effet du coup que vient de lui porter un individu dissimulé par un voile épais. L’agresseur l’a frappé au front avec une pierre, là où sa peau porte d’étranges cicatrices dont il ignore l’origine.Pour les deux jeunes gens, cette nuit marque le début d’une aventure hors du commun, qui va réunir leurs destins d’incroyable façon, éclaircir le mystère de leurs cicatrices et révéler le sens de leur vie.Partant du constat que Jésus (Yeshuâ) est sans doute l’inconnu le plus célèbre de l’Histoire, Jean-Marie Villemot revisite les Evangiles à la lumière de son imagination et propose des réponses à une énigme non résolue : Jésus n’a eu que deux ans de vie publique et l’on ignore presque tout des années « privées ».Etonnant mélange de récit au ton biblique et de roman d’aventures ponctué de meurtres, complots et trahisons, L’Evangile obscur pose aussi de manière poétique et ironique la question de la naissance et de la destinée. L’une des plus vieilles questions du polar.Passionné de jazz auquel il a consacré un guide, Jean-Marie Villemot est aussi l’auteur de la série Abel Brigand chez Rivages.

05/2010

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

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Thrillers

Brouillards

HUGO BOLOREN A NEW YORK PAR L'AUTEUR DE TERRA NULLIUS, PRIX LE POINT DU POLAR EUROPEEN 2022 Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l'immense réserve d'accessoires d'un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater. Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer. Suspectant que l'identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l'objet caché. Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : "Boloren" . Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s'ennuie dans sa formation de zythologue ("c'est comme oenologue mais pour la bière") dans un petit village de montagne. Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l'ancien commissaire d'Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s'infiltrer dans le Edmond Theater, d'identifier et de récupérer l'objet caché. A son arrivée, Hugo va découvrir le monde étrange de ce théâtre de Broadway dirigé par une équipe de Français aux nombreux secrets... L'intransigeant Felix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires, un directeur exhibitionniste, une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, un perroquet alcoolique, une vieille actrice qui a perdu la tête, un janitor de Harlem qui parle français avec l'accent d'un lord anglais, sans compter Clara Colombo, l'agent de la DGSE à peine majeure qui veille sur Hugo de loin, et Germain Jary, l'ancien consul qui tire les ficelles dans l'ombre... Toute cette petite foule évoluant dans un New York plongé dans une brume inquiétante et tenace dont on murmure qu'elle ne serait pas totalement naturelle. Et même si le colonel Grosset lui rappelle que sa mission se limite à retrouver l'objet caché et le rapporter en France, la petite bille qu'Hugo a dans la tête lui souffle de regarder plus loin. Qu'est-ce qu'un agent de la DGSE faisait dans le sous-sol de ce théâtre ? Pourquoi tout le monde est intéressé par cette montagne d'accessoires poussiéreux ? Est-ce vraiment un agent de la CIA qui a assassiné Marcel Marchand ? Pourquoi a-t-il écrit ce nom de "Boloren" avant de mourir ? Hugo va avancer à tâtons dans le brouillard de son enquête, dans le brouillard de sa vie personnelle et dans le brouillard de la ville de New York... Alors qu'au milieu de ces brouillards, la tragédie re, prête à frapper Hugo Boloren de plein fouet.

04/2023

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

11/2023

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Littérature érotique et sentim

Les Fées n'aiment qu'une fois. Romance

Capucine, fée moderne, porte un lourd fardeau : veiller sur les femmes modernes tout en protégeant son coeur. A la mort de sa mère, Capucine hérite de sa charge de fée et se trouve plongée dans les responsabilités des femmes du XXIe siècle. Il faut dire qu'être une fée ne protège pas des soucis financiers, des services sociaux et des déboires sentimentaux... Surtout qu'un sort pèse sur les fées modernes : elles ne peuvent aimer qu'un seul homme durant leur vie. Comment Capucine fera-t-elle pour protéger son coeur ? A qui le donnera-t-elle ? Laissez-vous porter par cette romance magique et poétique et découvrez l'histoire de Capucine, jeune fée au coeur à prendre. EXTRAIT Le parfum de sa mère se jeta à son cou lorsque Capucine ouvrit la porte de sa chambre. Elle n'avait rien touché depuis le jour où Iris n'était pas revenue du lac. Les draps portaient encore la marque de son corps, une robe violette patientait sur la chaise et une paire de sandales attendait d'aller se promener. Capucine ouvrit la fenêtre pour libérer l'espoir des objets abandonnés. Des effluves de terre mouillée pénétrèrent. Les poutres et le plancher de la pièce grincèrent comme un soupir. Iris ne reviendrait pas. Avant d'ouvrir la maie à trousseaux, Capucine changea la couette et les oreillers. Elle troqua les broderies vertes de Garance venue chercher sa soeur en songe contre la parure bleue de sa grand- mère Liseron qui apaiserait ses rêves. Les mêmes fils que ceux du panier funéraire ornaient la maison, des vies brodées peuplaient l'habitation. Les pétales de Marjolaine réveillaient les tasses et les bols. Les étamines d'Azalée protégeaient les rêves des draps, les corolles de Marguerite habillaient d'été le bois des commodes, les tiges grimpantes de Liseron s'entrelaçaient tendrement sur les boiseries et les frises des murs. Capucine rangea les vêtements et les souliers oubliés, ferma les livres inachevés et détacha les portraits de ses aïeules des murs. Il lui faudrait réorganiser la chambre dès le lendemain pour que la maison de Roc'handour comprenne qu'elle avait changé de main. Elle ouvrit enfin le bahut qui contenait les caissettes de ses ancêtres. Une boîte pour chaque fée. Elle ne les avait jamais effleurées et ignorait leur contenu. Elle savait seulement qu'elles ne pouvaient être ouvertes qu'en cas de péril ou de bouleversement majeur. Sa mère lui avait souvent répété qu'on ne devait invoquer les esprits de famille que lorsqu'on ne pouvait pas faire autrement. Elle n'osa pas y toucher et préféra attendre tante Rose. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE C'est une ode à la vie, à l'amour et à la terre, dans laquelle Jeanne Bocquenet-Carle nous plonge au centre d'un univers féerique dont elle nous retient captifs jusqu'à la dernière page. - Voluptueusement Vôtre A PROPOS DE L'AUTEURE Jeanne Bocquenet-Carle vit en Bretagne, près de la mer, et écrit tous les jours. Ses romans sont portés par des héroïnes fortes. Elle aime saupoudrer ses histoires de culture celtique et est persuadée qu'on peut toujours découvrir de la magie dans son quotidien.

10/2019

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Littérature française

Hâtez-vous les oiseaux

Atalante, Cassandre, Gaspard, ThéodoreAtalante - Les mains expertes et agiles de Clotho courent sur le fuseau, se hâtant de créer cette nouvelle vie avant qu'Althée ne mette au monde son enfant. De ses doigts aériens comme des papillons, elle peigne les brins avec habileté, car le fil du destin du garçon qui va naître se doit d'être solide, satiné et brillant. Cassandre - Une lumière vive coule à flots des flambeaux, des torches et des chandelles de cire couronnant les lustres circulaires. Ruisselant des plafonds à caissons, jaillissant des parois surchargées de la salle de bal, elle joue avec les matières et les couleurs. Les brocarts, les satins, les soies et les damas resplendissent dans un chatoiement explosif de violets, d'orangés, de verts, de bleus, de jaunes. Gaspard - En ce 25 octobre de l'an de grâce 1781, avant que je ne meure, ils m'ont dit : « Repens-toi ! Tu sauveras ton âme ! » Je leur ai ri au nez. Moi qui riais déjà, à ma venue au monde, de ma première farce - celle de ma naissance - il était naturel que mon dernier soupir s'exhalât dans un rire !... Théodore - La nouvelle explosa comme un coup de canon : « Le Roi Soleil est mort ! » Je me trouvais alors à la cour de Bavière, grâce à ma protectrice, l'épouse de Monsieur, duchesse d'Orléans et belle-sour du Roi. J'y étais capitaine du régiment d'infanterie de l'Électeur Maximilien-Emmanuel, que le traité de Bade venait de remettre sur le trône.Découvrez un recueil de nouvelles historiques qui vous feront voyager dans des histoires et des univers bien différents !EXTRAITLe jour tombait déjà. Alors que je lançais mon cheval au galop, j'aperçus des lueurs s'élevant du château de Julhans, juché à flanc de coteau sur la colline de Font-Blanche. Julhans était en fête ! Et l'on avait omis d'y convier Gaspard !Je ne pus résister à mon esprit frondeur et, saisissant au vol l'occasion qui m'était donnée de me gausser aux dépens des noceurs, je fis signe à mes hommes de rentrer au bercail tandis que je fonçai vers la propriété des dames de Garnier.À l'époque où le comte de Provence Guillaume II, vassal de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne et Provence, chassa les Sarrazins, les terres de Julhans furent concédées au Vicomte de Marseille. Le château qu'il bâtit dès le Xe siècle échut à Roncelin, un moine défroqué qui, pour payer ses dettes, le céda aux évêques d'Antibes et de Riez, moines de Saint-Victor. Passé sous la houlette de Hugues Geoffroy Sarde puis de Hugues de Baux, Baron d'Aubagne, le domaine fut vendu à Jacques de Condolle, avant de devenir propriété de la famille de Garnier par l'union des deux frères Garnier avec deux demoiselles de Condolle.À PROPOS DE L'AUTEURLiliane Cesari est née à Marseille en 1954. Après des études littéraires, elle suit les cours du CPAG à l'IEP d'Aix-en-Provence et passe le concours d'Inspecteur à la Poste. Depuis 2010, elle se consacre enièrement à l'écriture, et à sa passion pour l'Histoire et l'Antiquité.

07/2017

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Littérature érotique et sentim

L'envol du papillon

L'arrivée d'Elisa d'Albert dans la haute société française provoquera de nombreux troubles... Elisa d'Albret est dévastée : ses parents l'envoient vivre une année complète chez sa tante, la comtesse de Bressac, qu'elle n'a plus vue depuis dix-sept ans. La jeune femme devra quitter la simplicité et la félicité des plages de la Guadeloupe pour apprendre les us et coutumes de la haute noblesse française du milieu du XIXe siècle. Alexandre de Noyal, jeune comte plus fasciné par les aventures que par les bals et les mariages, est chargé d'escorter la jeune femme du port au château de Bressac. Dès le premier regard, les jeunes gens sentent une attraction indéniable... mais qu'ils devront refréner : Alexandre n'est autre que le promis de Mathilde de Bressac, la cousine d'Elisa... Nadine Deconinck-Cabelduc signe une magnifique romance historique. Elle réunit tous les ingrédients pour vous assurer un beau moment : des personnages attachants au caractère bien trempé, un grand réalisme et respect du contexte historique, une histoire d'amour passionnante, des robes et des décors fastueux, le tout lié par une écriture addictive ! EXTRAIT Elisa sentit son coeur s'emballer. Elle allait enfin le revoir et découvrir s'il lui tenait rigueur de son opposition avec le comte de Noyal. A en croire sa soeur, il n'était plus pressé de partir découvrir le monde alors que ce projet lui tenait à coeur. Quelle en était la raison ?? Elle aimait croire qu'elle y était pour quelque chose, mais se traita aussitôt de sotte. Elle se donnait beaucoup trop d'importance. D'ailleurs, il n'avait pas cherché à la revoir et sa présence ici n'était due qu'à l'affection qu'il portait à sa soeur et non à son désir de goûter sa compagnie. - Bonsoir Mélanie. Mathilde. Le regard d'Alexandre ne s'attarda qu'un court instant sur Elisa. - Mademoiselle d'Albret. Voilà, elle était fixée. Il ne lui témoignait qu'une froide politesse. Il avait été déçu par son attitude et ne voulait plus lui accorder aucune attention. Elle sentit ses joues s'enflammer sous l'affront muet et son coeur se dessécher. Pourquoi diable n'était-elle pas partie comme elle en avait eu l'intention ?? S'éloigner de lui aurait été préférable plutôt que de subir son total désintéressement. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me détendre en compagnie d'une agréable romance mais L'Envol du Papillon a su combler ce manque et m'offrir un moment de pur ravissement". - Coeur de givre sur Le soupir du roman. "Je trouve qu'avec ce roman , Nadine n'a rien à envier à Sarah Lark, Tamara McKinley... son imagination, ses recherches et l'univers du roman dévoilent au contraire à quel point l'auteure est a l'aise. Sa plume naviguant avec poésie et charme tout au long du récit". - La lectrice compulsive sur Booknode. A PROPOS DE L'AUTEUR Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Depuis, elle n'a cessé d'écrire. Après Une seconde chance, une romance mêlée de suspense, l'auteure se lance dans une romance historique : L'envol du papillon.

03/2020