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Qui a vu le zèbre ? L'invention de la perspective animale

Extraits

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BD tout public

L'invention du vide

Avec L'Invention du vide, Debon signe une histoire complète qui, entre fiction et réalité, met en scène les débuts de l'alpinisme. L'Invention du vide, c'est ce défi vain et pourtant magnifique lancé au vide par ces hommes qui, de tout temps, ont rêvé de gravir les plus hautes montagnes. Il faut dire que la montagne a ce don de rendre belles les tentatives des hommes à vouloir aller toujours plus haut. Parfois, elle ose se refuser à leur vanité, se faisant douleur et souffrance. Les Alpes ont ainsi été le théâtre régulier des assauts de ces hommes, au point d'être à l'origine du mot " alpinisme " ! Durant les années 1880, ces conquêtes furent l'objet d'une formidable compétition symbolisée par les aiguilles de Chamonix. S'inspirant des écrits d'Albert Frederick Mummery (1855-1895), Nicolas Debon raconte avec brio ces exploits inutiles et beaux à la fois. A la manière du Tour des géants, qui mettait en scène les cyclistes au début du siècle dernier, il raconte, de façon documentée et profondément humaine, cette épopée. A la fois grave et savoureux, cet ouvrage – qui reste d'abord une fiction – est aussi un sublime hommage à la montagne. L'Invention du vide est une aventure documentaire, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

06/2012

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Sciences historiques

L'invention du bronzage

"Bronzage : action de recouvrir un objet d'une couche imitant l'aspect du bronze." La définition donnée par le dictionnaire Littré en témoigne : on ne songeait guère, sous le Second Empire, à aller étendre son corps au soleil ! Au début du xxe siècle, ombrelles et chapeaux rivalisent avec les préparations blanchissantes pour préserver la peau des méfaits du grand air. Dans les années 1930, les maillots de bain s'échancrent ; on préconise les bains de soleil contre l'acné et la cellulite... Comment est-on passé, en une vingtaine d'années, de la phobie du soleil à son exaltation ? Sous ses apparences futiles, le bronzage est un fait social riche de significations. Pascal Ory se saisit avec brio d'un objet peu étudié par les historiens, et qui fut pourtant l'une des principales révolutions culturelles du XXe siède.

05/2018

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Autres éditeurs (P à T)

L'invention du dimanche

Ce livre raconte un grand voyage : la vie à bord d'un bateau avec ce temps qui s'écoule de façon si particulière, oscillant entre moments d'ennui, de silence, gestes répétés, journées à patienter etc. Il faut dans cette navigation au long-cours composer avec une élasticité particulière du temps et accepter d'y perdre ses repères. C'est pour cette raison que les marins décident, de façon aléatoire, d'un jour de repos : ils inventent le dimanche.

04/2022

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Psychologie, psychanalyse

L'invention du langage

En un sens, il n'existe pas de langage humain (comme il existe un langage des fourmis ou des mangoustes). Rien des communications humaines ne peut être compris hors des paroles qui s'échangent dans les conversations pleines d'enjeux sociaux. Le refus cognitiviste de prendre en compte cet aspect - peut-être le seul à justifier la notion de " propre de l'homme " - entraîne les sciences du langage dans une impasse. Mais il ne suffit pas de le constater: il faut encore justifier - ne serait-ce que par des expériences de pensée réfutables - comment cette destinée spéciale est bien inscrite dans le devenir de l'espèce, et cela depuis le temps où elle ne parlait pas. Comme les plus grands éthologues et primatologues l'ont montré, la politique et la stratégie collectives existent déjà chez les primates : elles préludent à la parole, bien avant qu'émerge une pensée instrumentale. L'auteur parcourt ces travaux passionnants, dont les résultats n'ont pas été pris en compte par les autres sciences humaines et sociales.

01/2008

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Histoire des mentalités

L'invention du travail

Le travail, lui aussi, a une histoire. Elle traverse les âges. Que représentait-il pour les chasseurs du Néolithique et les pasteurs du Croissant fertile ? Quelle conception s'en faisaient les scribes de Babylone, les prophètes de Jérusalem, la Bible, les philosophes d'Athènes, les juristes de Rome ? A quel point les paysans du Moyen Age l'appréhendaient-ils différemment des ouvriers de la Belle-Epoque ? Et que devient-il aujourd'hui face aux mutations technologiques ? Il fallait Olivier Grenouilleau pour dresser ce panorama sans précédent qui, entre nature et culture, malédiction et rédemption, servitude et dépassement, relate et interroge le plus singulier et le plus universel des phénomènes humains. Comment, en Mésopotamie, les dieux condamnent-ils l'humanité à travailler pour eux sans qu'elle soit coupable de la moindre faute ? Comment pour Hésiode, au contraire, condamnée au travail car coupable de démesure, peut-elle être sauvée en s'en acquittant avec justice ? Comment la Bible fait-elle du travail une oeuvre au point que les Temps médiévaux apparaissent " modernes " ? Ou, après la Renaissance, comment la réinvention du travail est-elle perçue en tant que clé de la réforme sociale afin que l'humanité puisse se réaliser et s'accomplir ? Et ce, avant les remises en cause présentes. Signe que le travail n'aura jamais cessé de causer abondance et misère, soumission et révolte, volonté de rationalisation et désir d'émancipation. Aux récits religieux anciens auront ainsi répondu les utopies sociales modernes. Concentrant ambivalences et antagonismes, ses métamorphoses dessinent, en filigrane, la quête inachevée que poursuit l'humanité de sa liberté. Une fresque capitale, une somme décisive pour penser hier et demain.

10/2022

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Notions

L'invention du moi

Préalable à toute histoire du sujet que l'on prétendrait mener sur la longue durée, la présente enquête part d'un fait textuel : l'invention de la substantivation "le moi" par Pascal, qui lui-même prend acte de l'expression cartésienne inédite d'ego ille. Le moi n'est pas un donné premier et intemporel, mais résulte du doute porté à son point extrême — c'est pourquoi l'Antiquité et le Moyen Age l'ont ignoré. Aussi cette enquête ne s'inscrit-elle pas dans la continuité des études sur les commentaires du De Anima. Elle ne se confond pas davantage avec celles des origines de la subjectivité puisque, avant même d'être déterminé comme sujet, c'est-à-dire comme fondement, le moi est obtenu par le travail de ce que Husserl appelle réduction phénoménologique. Le moi n'est donc identifiable ni à l'âme, ni à l'entendement, ni à la conscience, ni à l'individu, ni a la personne, ni même au soi. Et ce n'est qu'en le distinguant de tous ces avatars que l'on pourra répondre à l'interrogation de Husserl : "Que peut-on entreprendre, dans une perspective philosophique, avec l'ego ? " Ce livre analyse ce qui permet l'invention du moi, aussitôt occultée par l'individu de Leibniz ou le soi de Locke, et met en lumière ce qu'elle inaugure : car la première question posée au moi, par Pascal comme par Descartes, n'est pas celle de savoir ce qu'il est mais celle, existentielle, de savoir qui il est.

05/2021

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Religions orientales

L'invention du monde

" Ce que nous vivons aujourd'hui n'est pas la fin du monde, mais les derniers soubresauts d'un modèle de civilisation que nous avons bâti au long cours de l'Histoire sous l'emprise de la peur. Il nous revient désormais d'édifier le nouveau modèle au moyen duquel l'Humanité sera en mesure d'établir sur terre le royaume de paix auquel elle aspire depuis si longtemps. " Hervé René Martin. Avec L'Invention du monde, l'auteur nous permet de défricher et baliser ce chemin, dans l'esprit de Pierre Teilhard de Chardin : "Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l'énergie de l'amour. Alors, pour une seconde fois dans l'histoire du monde, l'homme aura découvert le feu". Malgré des perspectives qui peuvent paraître sombres actuellement, nous nous rapprochons du but.

07/2023

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Littérature étrangère

L'Invention du désert

Afin de répondre à une commande éditoriale, un homme s'applique à écrire l'histoire d'une dynastie médiévale, venue des confins du Sahara pour soumettre tout le Maghreb. Mais ressusciter le passé est une entreprise qui peut lâcher soudain sur le présent des hantises et des démons insoupçonnés. En marge de sa tâche, l'homme rêve sur les déserts : celui de l'Afrique du Nord, celui de l'Arabie et aussi celui de la ville d'Europe où il s'est réfugié pour écrire. " Ecrire dans les villes froides... Ma tête est semblable à ces outres où les Indiens transportent, au gré de leurs migrations, les os de leurs ancêtres. L'histoire almoravide clignote dans un lointain assoupissement, elle cliquette à l'intérieur de mon crâne, avec des remontées brutales qui allument un feu sous l'occiput. Alors, le désert et son été perpétuel crèvent l'écorce du monde. Une enclume infatigable s'installe dans le ciel, allumant des étincelles dans l'atmosphère en kermesse. C'est quelque chose de propre au désert, cette désolation qui rit ".

02/1987

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Histoire et Philosophiesophie

Les 1001 inventions qui ont changé le monde

De la préhistoire à nos jours, des outils de pierre au plus grand accélérateur de particules, cet ouvrage présente les inventions qui ont changé le monde. A travers une période très vaste - de 2 600 000 ans avant Jésus-Christ à 2008, couvrant ainsi toute l'histoire de l'Humanité - une équipe de chercheurs et de scientifiques rend compte de toutes les grandes découvertes qui ont bouleversé notre quotidien : santé, informatique, communication, transports... Ce livre permet également de comprendre le fonctionnement d'Internet ou des satellites. De l'invention de la roue à la bombe atomique, cet ouvrage est plus qu'un catalogue d'inventions, il illustre l'imparable volonté des hommes de créer, d'inventer pour le pire parfois, mais le plus souvent pour le meilleur.

03/2010

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Littérature française

L'invention de nos vies

Qu'est-ce qui fait courir Sam Tahar ? L'argent, le luxe, un beau mariage avec la fille d'un homme puissant, les succès féminins, la reconnaissance du barreau new-yorkais où cet avocat redouté exerce, le plaisir de courir les plateaux de télévision, il a tout. Alors que veut-il de plus ? Oublier peut-être que sa réussite repose sur une imposture. Car pour trouver sa place sociale, il a pillé la vie de son ex-meilleur ami, Samuel Baron, écrivain raté, fils d'intellectuels juifs, et qui sombre lentement dans une banlieue sous tension, n'ayant pour seul lot de consolation que Nina, "au corps hypersexué", mannequin pour de grandes enseignes populaires. Ce trio était ami, il y a vingt ans. Ils se retrouvent et tout explose. Leurs vies, vraies et fausses, au terme d'un suspense qui tient tout le livre. Nina prostitue sa beauté en croyant aimer à nouveau. Mais l'avocat est rattrapé par son passé. Il tombe le masque de sa propre création : Sam se nomme en réalité Samir, fils d'immigrés, enfant des cités. Samuel le looser inverse la donne. "Avec le mensonge, on peut aller très loin mais on ne peut pas en revenir", énonce un proverbe yiddish qui sous-tend ce roman d'un souffle et d'une construction hors du commun, et dont on ne doit pas vous en dire plus, car un secret en cache un autre, une usurpation une autre, un dénouement un autre.

08/2013

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'invention de Hugo Cabret

Hugo Cabret est orphelin. Son oncle l'héberge dans les combles de la gare dont il est chargé de régler les horloges. Or, le garçon a une obsession : achever de réparer l'automate sur lequel son père travaillait avant de mourir dans l'incendie du musée où il était employé. Hugo est persuadé que cet automate a un important message à lui délivrer... Une fillette amoureuse des livres, un vieux marchand de jouets, hargneux, une clé volée, un dessin mystérieux, un précieux carnet de croquis forment les rouages de cette fascinante énigme.

03/2024

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12 ans et +

L'invention de Hugo Cabret

Hugo Cabret est orphelin. Son oncle l'héberge dans les combles de la gare dont il est chargé de régler les horloges. Or, le garçon a une obsession : achever de réparer l'automate sur lequel son père travaillait avant de mourir dans l'incendie du musée où il était employé. Hugo est persuadé que cet automate a un important message à lui délivrer... Une fillette amoureuse des livres, un vieux marchand de jouets, hargneux, une clé volée, un dessin mystérieux, un précieux carnet de croquis forment les rouages de cette fascinante énigme. Brian Selznick, à la fois conteur, dessinateur et concepteur de livres, mêle l'illustration, le roman en images et le cinéma pour créer une forme de récit inédite, et offrir au lecteur une expérience unique. L'invention de Hugo Cabret a reçu la médaille Caldecott 2008, le prix le plus prestigieux aux États-Unis dans la catégorie livre illustré. Il a également été adapté au cinéma par Martin Scorsese en 2011.

04/2012

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Philosophie du droit

La protection animale ou l’approche catégorielle

Les règles relatives à l'animal sont dispersées dans des lois spéciales et des codes, notamment le Code pénal et le Code rural. Au fil des années, c'est un foisonnement de règles spécifiques qui se sont additionnées, favorisant la protection de l'animal mais empêchant une perception globale. Les règles protectrices varient d'un animal à l'autre, ce qu'illustre la traditionnelle opposition entre l'animal de compagnie et l'animal sauvage. Au-delà de cette opposition, c'est ainsi une multiplication de catégories d'animaux que le droit semble avoir constitué à travers l'allocation d'une protection plus ou moins efficiente. Dès lors, la réflexion sur le statut de l'animal s'emplit de cette difficulté, interrogeant sur la réalité de ce statut et de l'éventuel pluriel. L'étonnement est à son comble pour les animaux appartenant à différentes catégories, à l'image du chien qui peut être de compagnie, sauvage, dangereux, de laboratoire ou employé dans le travail de l'homme. Pourtant, une protection de l'animal comme "être doué de sensibilité" peut-elle encore se concilier avec une approche catégorielle ? Doit-on et peut-on dépasser cette approche ? Les différentes contributions de cet ouvrage permettent de se saisir de cette question en appréhendant les principales catégories d'animaux pour la construction d'une protection adaptée. En envisageant les spécificités de ces catégories, il s'agit de réfléchir aux apports pour la création d'un statut juridique adapté pour les animaux. Actes enrichis du colloque organisé le 7 novembre 2019 à la Faculté de droit de l'Université de Brest

03/2022

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Histoire de France

Désordres créateurs. L'invention politique à la faveur des troubles

Au Moyen Age, tant dans le monde islamique que clans l'Occident latin, le désordre politique est pensé en termes négatifs; il ne saurait avoir d'effets vertueux et engendre immanquablement innovations blâmables et diableries. Le terme arabe de fitna exprime lui aussi la violence négative par excellence, celle dont les conséquences se résument à la destruction et à la remise en cause de l'unité de la communauté. Les réalités de la politique sont cependant loin de se conformer aux pieux souhaits des juristes et des lettrés, lesquels martèlent au fil des siècles leur détestation du désordre parce qu'il constitue justement le quotidien des cours. Or c'est souvent lors de ces soubresauts violents que l'histoire est la plus intéressante. Les temps troublés sont l'occasion d'inventer de nouvelles façons de gouverner, témoignant de la constance capacité d'adaptation de la science politique et de ses acteurs. Le désordre, sous ses différentes formes (schismes, sécessions, révoltes, guerres civiles, fitna) transforme les pratiques du pouvoir mais aussi les discours sur ce que doit être le bon gouvernement. Cet ouvrage se propose d'analyser quelques réponses médiévales originales aux situations de désordre, de l'Angleterre à l'Arabie, de la Suède à l'Espagne, du IXe au XVe siècle.

04/2014

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Lecture 6-9 ans

Zarbi. Enfant zèbre

Zarbi n'est pas tout à fait comme tout le monde. Beaucoup de choses simples pour les autres sont compliquées pour elle. Et les questions se bousculent sans arrêt dans sa tête à propos de tout et de rien. Mais pourquoi se sent-elle si différente ?

08/2018

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Romans historiques

Le clan Spinoza. Amsterdam, 1677 - L'invention de la liberté

Le Clan Spinoza mobilise toutes les ressources du roman pour faire renaître le monde dans lequel a vécu Bento de Spinoza. entre Amsterdam et La Haye, dans cette Europe du XVIIe siècle qui a vu l'avènement de la Raison Moderne. Il célèbre les aventures de ceux qui partirent à la conquête de la liberté, hommes et femmes oubliés par l'Histoire et pourtant hauts en couleur. Parmi eux, Saül Levi Morteira, grand rabbin de la communauté juive d'Amsterdam ; Adriaen Koerbagh, encyclopédiste en avance d'un siècle sur son temps ; Franciscus Van den Enden, activiste farouchement opposé à Louis XIV ; Sténon, anatomiste de génie... Suivant les destins capricieux des familles, des amours, des amitiés et des idées, ce livre foisonnant, original, palpitant, dessine la figure inédite d'un Spinoza "en réseau". Grâce à lui, l'éclat de la philosophie, au lieu de nous aveugler d'admiration pour l'un de ses plus grands auteurs, nous aide à mieux comprendre ce qu'est le monde - le sien, le nôtre - et même ce que signifie... comprendre.

09/2017

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Dessin

La perspective inversée

"Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses" Charles Bukowski Cette citation résume bien le roman autobiographique de l'artiste Youri Kuper. Kuper est connu dans les milieux artistiques comme décorateur, graveur et peintre. Comme il l'explique dans ce livre, il a trouvé peu à peu "son modèle" en utilisant des objets qui ont été érodés, travaillés, abîmés par la nature, comme la pluie, le brouillard, le temps…auxquels il redonne une nouvelle vie. Ce modèle artistique, il l'applique à sa vie, et il a composé ce roman autobiographique comme il compose ses tableaux. En vieillissant, il a le besoin d'écrire comme il a eu celui de peintre dans sa jeunesse. Sa mémoire est défaillante, dit-il, et il en joue. Elle lui permet, tel le procédé du sfumato, de mettre en relief certains épisodes, certaines personnes qui ont marqué sa vie, et de naviguer entre le réel et la mort. Il fait revivre sa vie d'homme, d'artiste, ses amours, ses copains, ses excès, exactement comme il a réussi à faire revivre de vieux objets achetés au marché au puces. Les thèmes évoqués dans ce roman autobiographique sont l'art non conformiste et les voyages, arrosés de vodka et de volutes de fumée : on traverse la période soviétique avec ses appartements communautaires, et son quotidien, Israël, Paris et les Etats Unis ou beaucoup d'artistes juifs russes émigrèrent à partir des années 70.

01/2023

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Littérature française

La perspective Gagarine

A la villa Speranza, une pension prestigieuse pour personnes âgées et dépendantes sur le lac de Garde, les résidents viennent des quatre coins du monde et sont très fortunés. Cette vénérable institution tend à brasser énormément d'argent, parfois d'origine incertaine. Or, depuis quelque temps, les gens meurent beaucoup à la villa Speranza, au moment même où s'affirment d'occultes cercles d'influence animés par certains résidents en personne. Maxime Donavant vient de prendre ses fonctions de responsable du divertissement à la villa Speranza, et peu à peu, il est mêlé aux complots, pas si anodins, ourdis par les résidents, pas si inoffensifs. Mais Maxime lui-même n'est peut-être pas l'employé candide qu'il prétend être.

06/2021

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Littérature française

La perspective inversée

Face à une icône byzantine dans un musée de Moscou, Joan Van der Leck, mathématicien hollandais, prend conscience que l'individu remet en perspective inversée son existence passée au fur et à mesure qu'il avance en âge. C'est l'ultime tentative d'échapper à la perspective linéaire qui a conditionné notre regard sur le monde, leurre optique inventé à la Renaissance par des artistes florentins sous emprise politique et religieuse. Ce trompe-l'oeil a conduit la civilisation occidentale à vivre la condition humaine de manière unidirectionnelle, en indiquant la mort comme LE point de fuite unique à tous nos chemins de traverse. Cette structuration hégémonique de la vision nous a enfermés durant des siècles dans la troisième dimension. Entre autres conséquences funestes, nos souvenirs sont répertoriés comme autant de petites scènes théâtrales dont les décors tracent des lignes convergentes vers un destin chimérique, et notre galerie mémorielle n'affiche de notre passé que des tableaux figés dans l'espace et le temps.

11/2018

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Littérature française

La perspective vénitienne

A travers cet ouvrage délicatement ciselé, l'auteur joue avec le lecteur. Jeu de séduction ? Carte du tendre ? Jeu de dupe ? L'auteur évoque en aparté le jeu de l'oie : loi de l'amour vécu, dit-il. Chaque case, à toutes les étapes du récit, ouvre une perspective nouvelle sur l'amour, perspective en trompe-l'oeil propre à emmener le spectateur-lecteur dans un jeu esthétique autant que sentimental. Empruntez ce labyrinthe et laissez-vous guider dans le dédale des canaux vénitiens, de la Fenice au Pont des soupirs... A vous de jouer.

10/2015

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Philosophie

Qu'est-ce-que la philosophie américaine ? De Wittgenstein à Emerson

Qu'est-ce que la philosophie américaine ? La philosophie analytique, fondée sur la logique et l'analyse du langage et se revendiquant de l'héritage de Wittgenstein, et le libertarianisme d'autre part, répondra-t-on. Stanley Cavell préfère reformuler la question à nouveaux frais : Y a-t-il même une philosophie américaine ? Question provocatrice? Malentendu, assure Cavell. Car comment entendre et recevoir Wittgenstein, si l'Amérique s'est déjà montrée incapable de faire place à un héritage proprement américain : la voix originelle et philosophique d'Emerson - et à sa suite de Thoreau -, qui annonce pourtant à sa manière Wittgenstein. Nietzsche, lui, ne s'y est pas trompé qui était grand lecteur d'Emerson, antiesclavagiste notoire, défenseur de l'homme sans condition, de la réalité apparemment triviale, mais théoricien du perfectionnement moral.

04/2009

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Psychologie, psychanalyse

L'INVENTION DE LA REALITE. Comment savons-nous ce que nous croyons savoir ? Contributions au constructivisme

L'invention de la réalité Ce livre collectif marque une étape importante dans la réflexion de l'école dite de Palo Alto, car il élabore de façon rigoureuse et systématique l'épistémologie constructiviste sous-jacente à sa pratique thérapeutique. Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir. Ce que nous appelons " réalité " (individuelle, sociale, idéologique) est une interprétation, construite par et à travers la communication. Un patient est donc enfermé dans une construction. On mesure l'importance de ce pas théorique : en lui sont déjà contenus en germe les développements ultérieurs de la thérapie systémique. On sait que celle-ci s'éloignera de plus en plus d'une épistémologie de la vérité en formulant sont objectif comme le simple remplacement d'une construction du monde douloureuse et pathogène par une autre construction, plus saine parce que plus viable.

09/1997

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Sociologie politique

La fabrique française de la société. L'invention de l'espace public

Pandémie, réchauffement climatique, défaillances politiques, effacement de l'espace public, menaces de guerre mettent en cause l'appartenance collective. Autour de ces différentes crises, il importe d'interroger les métamorphoses de la société. Au cours de chacune des crises et face aux changements sociétaux, le pouvoir s'est redéfini. Par exemple, au cours de la longue crise pandémique, du fait de la mobilisation sanitaire générale, n'a-t-on pas assisté à l'émergence d'un biopouvoir ? Face à celui-ci, est-ce que le social a absorbé l'Etat ou est-ce que l'Etat s'est approprié le social ? Induite par la généralisation de l'urbain, peut-on parler d'une homogénéité primaire, soit la politéïa d'Aristote, qui offrirait une résistance et pousserait au changement ? A travers l'histoire, la société n'est jamais identique donc elle se décompose et se recompose. Quels sont les acteurs qui lui donnent son caractère, en particulier comment interviennent le politique et le social à travers l'invention de l'espace public ?

11/2022

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Histoire et Philosophiesophie

L'Invention de la science. La nouvelle religion de l'âge industriel

«La science a prouvé que...». D'où nous vient cette idée selon laquelle la science serait garante du vrai ? Guillaume Carnino propose une enquête historique et généalogique permettant de comprendre pourquoi et comment, en France, à l'heure de la IIIe République, cette idée en est venue à être unanimement partagée. Il dévoile les rouages de la carrière de savants comme Louis Pasteur, mais aussi l'histoire de simples artisans et pêcheurs dont les découvertes furent convoitées par les industriels. Il montre de quelle manière l'image d'un Galilée anticlérical a pu être fabriquée et renouvelle le regard que l'on porte sur la mise en place de l'école gratuite et obligatoire par Jules Ferry. Parallèlement à la décision démocratique, la pratique scientifique devient peu à peu un mode de gouvernement des êtres et des choses, qui marque l'avènement de la civilisation des experts. La science, désormais auréolée d'un prestige quasi religieux et présentée comme pure - c'est-à-dire indifférente aux intérêts individuels -, se révèle finalement un moyen d'administrer la société autant que de transformer la nature par l'industrie.

04/2015

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Poésie

Les veilleurs. L’invention de Rimbaud

Quel étrange homme vous m'envoyez chercher. J'ai du mal encore à me faire une opinion : est-il un fou ? Un original ? Un comédien ? Comment l'aborder à Aden ? Comment lui parler ? " Juillet 1887. Jules Moche navigue sur la Mer Rouge en direction d'Aden. Sa mission ? Retrouver un homme, un soi-disant poète, inconnu de tous à l'exception de quelques proches, qui n'a rien rien publié de conséquent, mais dont un passionné commanditaire veut publier l'oeuvre. Périple dans l'Orient des paquebots, voyage biographique dans la vie du poète, découverte de ses textes magnétiques, "Les Veilleurs" nous transporte dans et hors du monde, dans ce lieu poétique où, dira Rimbaud, il "sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps." Les "veilleurs" sont aussi une expérience de lecture musicale originale, le texte étant relié à des compositions musicales accessibles sur les plateformes de streaming.

05/2024

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Dictionnaires et ouvrages géné

Mappa Mundi. La grande aventure de l'invention du monde

La grande aventure de l'invention du monde, de l'Antiquité au XXe siècle, à travers des figures qui ont inscrit de nouveaux lieux sur la carte du globe, ont façonné la Terre et mis en évidence sa fragilité. Pour appréhender le monde qui l'entoure, pour s'orienter, l'homme a dû, et su, adapter ses connaissances en créant des représentations graphiques de la Terre et de l'univers. Ceux qui y ont contribué sont parfois de grands voyageurs, d'autres n'ont jamais quitté leur table de travail mais toutes et tous, qu'ils soient scientifiques, géologues, marins ou explorateurs, ont échafaudé les moyens de localiser, de mesurer, d'analyser, de modéliser. Ainsi Hérodote, Ibn Battuta, Zheng He, Bougainville, Alexandra David-Neel, Roald Amundsen ou encore Auguste Piccard ont participé à établir un cadre de plus en plus vaste, à comprendre comment l'homme habite la planète, à mettre en évidence la pluralité des milieux naturels et leur fragilité. Dans cet ouvrage illustré par Jean-Michel Charpentier, et agrémenté de nombreuses cartes anciennes, Paul Claval raconte la grande aventure de l'invention du monde et souligne l'importance de lui donner un sens.

10/2021

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Critique littéraire

Vsévolod Meyerhold ou L'invention de la mise en scène

" Meyerhold donne vie à tout ce qu'il touche ", a dit de lui Peter Brook. Né en 1874 dans une famille allemande de Penza, ville de la province russe, Vsévolod Meyerhold entre comme acteur au fameux Théâtre artistique de Moscou avant de s'implanter à Saint Pétersbourg où il est salué comme le grand metteur en scène symboliste. A partir de 1906, il révolutionne le théâtre dans sa forme (suppressions du rideau de scène, coloration des costumes, réunion de la salle et de la scène) et dans son contenu (en montant des pièces symboliques réputées injouables : " La Mort de Tintagiles " de Maeterlinck, " Baraque de foire " d'Alexandre Blok). Pendant la révolution, il monte des spectacles de propagande dans des décors constructivistes mais bien vite, il revient aux classiques. Son " Révizor ", qui date de 1926 et sera présenté à Paris en 1930, est considéré comme son chef-d'œuvre. En 1935, au lieu de créer des spectacles sur la collectivisation ou l'industrialisation, il se préoccupe uniquement de la beauté : il monte " la Dame de pique " de Tchaïkovski et " la Dame aux Camélias " d'Alexandre Dumas fils, ce qui lui vaudra de violentes attaques dans la Pravda, puis la suppression de son théâtre. En 1939, il est arrêté et, accusé d'espionnage, condamné à mort et exécuté le 2 février 1940. L'art avec lequel le célèbre metteur en scène soviétique faisait travailler ses acteurs est mis en évidence dans cette biographie très fouillée de l'un de ceux qui révolutionnèrent ( avec Stanislavski, Gordon Graig, Max Reinhart et Jacques Copeau) la scène occidentale au début du siècle.

07/1998

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

L'invention de la piraterie en France au Moyen Age

A la fin du Moyen Age, après des siècles d'abandon du lexique maritime antique, les écritures souveraines s'agitent soudain, car les mots d'une nouvelle accusation pénale sublime – le crime de piraterie des Latins – s'infiltrent dans les archives. Peu à peu, le lexique médiéval des " larrons de mer " se retire des rivages, tandis que s'avance le " pirate " : la France réinventait son criminel en mer au seuil de la modernité. Cette mécanique fut avant tout atlantique et royale : une invention, ou découverte, de la piraterie, telle une relique sainte du passé romain qui serait remontée à la surface avant d'être exploitée par les Valois pour ses vertus pénales. Cette apparition médiévale du pirate français est remarquable en ce qu'elle scrutait désormais l'obéissance des gens de mer, ainsi mis en sujétion par une inflexion terrible de la doctrine pénale. Le royaume de France, devenu une puissance maritime au XVe siècle, livrait ici un nouveau récit pénal des navigations, dans lequel pirates et rois se combattaient, pour mieux transformer le statut de ses frontières atlantiques.

04/2021

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Récits de voyage

Qui a fait le tour de quoi ? L'affaire Magellan

Imaginez une histoire, une belle histoire, avec des héros et des traîtres, des îles lointaines où gîtent le doute et le danger. Imaginez une épopée, une épopée terrible, avec deux océans où s'abîment les nefs et les rêves, et entre les deux un détroit peuplé de gloire et de géants. Imaginez un conte — cruel, comme il se doit —, avec des Indiens, quelques sultans et une sorcière brandissant un couteau ensanglanté. Un conte, oui, mais un conte de faits : une histoire où tout est vrai. De l'histoire, donc. Cette histoire — celle de l'expédition de Fernand de Magellan et de Juan Sebastián Elcano —, on nous l'a toujours racontée tambour battant et sabre au clair, comme celle de l'entrée triomphale de l'Europe, et de l'Europe seule, dans la modernité. Et si l'on poussait à son extrême limite, jusqu'à le faire craquer, le genre du récit d'aventures ? Et si l'on se tenait sur la plage de Cebu et dans les mangroves de Bornéo, et non plus seulement sur la Victoria ? Et si l'on faisait peser plus lourd, dans la balance du récit, ces mondes que les Espagnols n'ont fait qu'effleurer ? Et si l'on accordait à l'ensemble des êtres et des choses en présence une égale dignité narrative ? Et si les Indiens avaient un nom et endossaient parfois le premier rôle ? Et si l'Asie tenait aussi la plume ? Que resterait-il, alors, du conte dont nous nous sommes si longtemps bercés ?

02/2024

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Qui a fait le tour de quoi ?. L'affaire Magellan

Imaginez une histoire, une belle histoire, avec des héros et des traîtres, des îles lointaines où gîtent le doute et le danger. Imaginez une épopée, une épopée terrible, avec deux océans où s'abîment les nefs et les rêves, et entre les deux un détroit peuplé de gloire et de géants. Imaginez un conte — cruel, comme il se doit —, avec des Indiens, quelques sultans et une sorcière brandissant un couteau ensanglanté. Un conte, oui, mais un conte de faits : une histoire où tout est vrai. De l'histoire, donc. Cette histoire — celle de l'expédition de Fernand de Magellan et de Juan Sebastián Elcano —, on nous l'a toujours racontée tambour battant et sabre au clair, comme celle de l'entrée triomphale de l'Europe, et de l'Europe seule, dans la modernité. Et si l'on poussait à son extrême limite, jusqu'à le faire craquer, le genre du récit d'aventures ? Et si l'on se tenait sur la plage de Cebu et dans les mangroves de Bornéo, et non plus seulement sur la Victoria ? Et si l'on faisait peser plus lourd, dans la balance du récit, ces mondes que les Espagnols n'ont fait qu'effleurer ? Et si l'on accordait à l'ensemble des êtres et des choses en présence une égale dignité narrative ? Et si les Indiens avaient un nom et endossaient parfois le premier rôle ? Et si l'Asie tenait aussi la plume ? Que resterait-il, alors, du conte dont nous nous sommes si longtemps bercés ?