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Monique Brézin-Rossignol

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Littérature française

Un coupable

Fils d'un père breton, d'une mère algérienne, Ali-François Caillou, étudiant en droit, a été arrêté dans une manifestation pacifiste, inculpé de violences à agent, incarcéré à la prison de la Santé. La Justice l'a pris par hasard, elle le garde, elle le juge. Nulle perversion dans le fonctionnement de la machine judiciaire, dont ce livre est la scrupuleuse radiographie. Elle va honnêtement son train, selon ses habitudes, avec ses préjugés. Au bout du chemin elle broie l'innocent.

05/1985

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Histoire de France

Un tribunal au garde-à-vous. Le procès de Pierre Mendès France, 9 mai 1941

Vient l'ultime formalité : la signification de l'arrêt au condamné. Elle a lieu dans la salle d'audience qui a été évacuée. Ni le public ni les juges ne sont plus là. La garde assemblée présente les armes. C'est le greffier qui donne, solennellement, lecture de l'arrêt : " Le lieutenant Mendès France est-il coupable de désertion à l'intérieur en temps de guerre ? " A la majorité de six voix contre une, oui, l'accusé est coupable. " Mendès France l'interrompt : " Le tribunal a menti. " Le greffier, décontenancé, s'est arrêté un moment. Puis il enchaîne : " Sur la seconde question, à la majorité, il existe des circonstances atténuantes. " En conséquence, le tribunal condamne le lieutenant de réserve Mendès France Pierre, Isaac, Isidore à la peine de six ans d'emprisonnement et à la perte du grade... " Le greffier arrive au bout de sa lecture. A peine s'est-il arrêté que le condamné se tourne vers la garde. Les soldats sont blêmes. Mendès France s'avance vers eux. Il leur dit : " On vient de condamner un innocent par haine politique. Ce n'est pas la justice de la France, c'est celle de Hitler. Ne désespérez pas de la France. " J-D B.

09/2002

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Littérature française

Ce rendez-vous avec la gloire

" Hector Boulon était triste. Triste de se voir condamné à un destin médiocre, avec pour seul espoir quelques mentions "assez bien", tout au long d'une vie qui menaçait de durer car il se portait à merveille et la vie humaine ne cessait de se prolonger. Hector Boulon ? Ce nom vous dit-il quelque chose ? Rien. C'est un petit bonhomme dans l'immense foule des tout petits bonshommes que salueront un jour, au bord d'une tombe, quelques regrets, quelques larmes, et pourquoi pas quelques fleurs. Ce destin ordinaire qui le menaçait, il ne le supportait pas. Il se savait en outre trop lâche pour refuser de vivre, pour sauter par la fenêtre ou se noyer très loin dans la mer, au plein soleil des vacances, incapable de tout, même de mourir. La vérité est que seule la gloire eût changé son destin. "

02/2010

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Littérature française

Comédie des apparences

"Ils ne vivent pas, affirma l'un, ils font semblant, ils ressemblent à leur temps. - Vous vous trompez, objecta l'autre, ils poursuivent leurs rêves, ils chérissent leurs illusions. Ils ne sont d'aucun temps". Croire que l'argent et l'amour forment un couple inséparable ; adorer un mari mort que l'on avait détesté vivant ; se proclamer immortel, décider de ne jamais mourir ; devenir les parents modèles d'un enfant aussi doué qu'épanoui ; rêver de mourir sans avoir fait nulle peine à personne, ou d'aimer jusqu'à la mort quelqu'un qu'on ne connaîtra pas... "Semblants de vie, répéta le premier, comédie des apparences. - Vraies vies, assura le second, tristes tragédies de la vie. Qu'est-ce donc que la vie, en vrai, en apparence ? Ils résolurent d'en débattre, peut-être d'en faire un livre". Jean-Denis Bredin

05/2018

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Philosophie

Aimer - Gravitation. Construction du Moi

Qu'est-ce qu'aimer ? Pourquoi l'amour est-il si important pour l'être humain ? Pour penser l'amour et accomplir le projet socratique lui-même, il faut repartir du début : dans le premier croisement de regards qui lie le nouveau-né au parent maternant qui l'accueille. Il faut alors suivre pas à pas le développement de l'amour et découvrir le rôle qu'il joue dans la construction du Moi. Un tel cheminement conduit à dépasser un certain nombre de préjugés, certains aussi anciens que l'écriture philosophique, d'autres plus récents. Ainsi, la croyance en une essence unique de la vie affective qui ferait de la passion (éros) ou de l'amitié (philia) ou encore de l'amour du prochain (agapè)... le seul véritable amour. Ainsi, l'idée que l'état amoureux serait fondé sur une illusion. Ainsi, encore, la réduction de l'amour à la sexualité... L'amour n'est ni uniforme ni tridimensionnel : il est duel comme le savaient les Grecs. Il y a éros, et il y a philia, et souvent éros puis philia. Et la sexualité n'est pas ce qui trace la frontière entre ces deux formes d'amour, mais l'intensité et la temporalité : éros est explosif, exclusif et révolutionnaire, philia est le lien qui se distribue dans la multiplicité et dans la durée. On comprend, alors, pourquoi l'amour est notre centre de gravité.

08/2015

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Histoire de France

L'infamie. Le procès de Riom, février-avril 1942

Jean-Denis Bredin, l'auteur de L'Affaire, reconstitue ici de la manière la plus vivante les grandes étapes du procès qui se tint à Riom, au printemps 1942, sur l'ordre du gouvernement de Vichy, pour déshonorer la République.La "France de Vichy", inspirée de la volonté exprimée par Adolf Hitler, voulut faire juger que les hommes du Front populaire et des années qui l'avaient suivi étaient responsablkes de la défaite de la France, de son humiliation, de sa honte.Léon Blum, Edouard Daladier et plusieurs autres accusés devaient donc être déshonnorés et punis. Mais ils se défendront si bien, si courageusement, que le procès tournera mal. En dépit d'une censure de plus en plus rigoureuse, les accusés se font accusateurs de leurs procureurs. Il faut que cette mascarade cesse : Hitler lui-même demandera la suspension du procès qui ne reprendra jamais.Riom éclaire, à sa manière, les tumultueuses relations de la France et de la justice.

05/2012

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Littérature française

Et des amours desquelles nous parlons...

Ainsi placé, face à la mer, adossé à ce demi-palace dont il aime le luxe rassurant, Claude est bien. Il entend au loin le souffle d'un moteur. C'est un pêcheur qui jette ses filets. Vient du village le gémissement d'un bal public porté par une nuit silencieuse. Les pins maintenant hochent la tête. Bientôt ils commenceront à danser. Le fauteuil est bas, le café convenable. Claude écoute. Cette voix grave, monotone, sans artifice, voici qu'elle participe de son bonheur.

04/2004

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Littérature française

Battements de coeur

Tous je les ai rencontrés, dans la vie, ou ailleurs, leurs coeurs battaient trop vite, ou trop fort, ou n'importe comment. Mademoiselle a tant chéri les enfants des autres, accomplissant son devoir de parfaite gouvernante. Si Bernard de Récy regardait, haletant, le corps de ses jeunes camarades, c'est qu'ils étaient beaux, comme doivent l'être les fils de Dieu. Feldman, le bon élève, a pu travailler, donner des leçons, s'acharner à devenir professeur : l'étoile juive, cousue sur sa poitrine, veillait à détruire son rêve. Servante au grand coeur, Dolorès s'en est allée, si mince, si noire, bonne à rien, sauf à aimer. Aimer un peu, beaucoup, à la folie ? Aimer jusqu'à tuer, aimer jusqu'à mourir et au-delà, ils y ont cru, Auguste Velours et sa belle Emma, ils ont imaginé la vie et la mort mêlées comme leurs jambes. Monsieur Fouille avait donné son impartageable tendresse à sa vieille compagne et à sa jeune maîtresse, il aurait voulu qu'elles soient heureuses, mais l'une était de trop. Comme aucune mère Mademoiselle Write adora sa fille, mais elle avait peur pour elle, si peur que vînt l'âge de raison. Lorsque Lulu, notre ami, tomba amoureux d'une lapine, et qu'il voulut l'épouser, devant Dieu, devant les hommes, nous le crûmes un peu fou. Un peu fou ou trop sage, qu'en savons-nous ? Ce qui est sûr, c'est qu'aucun d'eux n'eut le coeur avare. Au bout du rêve, la mort a fait taire ces coeurs trop battants. La fièvre fut leur commune aventure, le froid son même achèvement. J. -D. B.

11/1991

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Littérature française (poches)

Lettre à Dieu le Fils

Parce que le Père l'intimide et que l'Esprit Saint lui paraît trop abstrait, comme un symbole, c'est à Dieu le Fils, plus humain et plus proche, que l'auteur de ces lignes a choisi de s'adresser. Il a beaucoup de questions à lui poser et de suggestions à lui soumettre. Grandi dans la religion catholique, il ne parvient guère à comprendre les mystères et les infortunes que Dieu nous impose : le temps, la souffrance de l'innocent, et cette faute originelle dont nous porterions collectivement le poids... En d'autres pages, il se demande pourquoi l'homme n'aurait pas le droit de mettre un terme à sa propre vie, ou d'où vient la méfiance que de tout temps l'Eglise a réservée au plaisir charnel. Avec éloquence et sincérité, avec ironie parfois, avec respect toujours - car il est homme du doute et non de l'incroyance -, l'avocat et historien propose ici, en forme de bilan, un véritable catéchisme des questions que peuvent se poser ceux que préoccupe la foi chrétienne.

04/2003

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Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

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Littérature française (poches)

Trop bien élevé

Ce que je voudrais ici, c'est décrire les premières années d'un enfant trop éduqué, et, à travers lui, si je le puis, les sentiments, les mentalités, les rites qui dominaient encore une part de la bourgeoisie quand vint la guerre de 1939. Je voudrais tâcher de retrouver ceux que j'ai connus, aimés, et chez eux, toute la peine qu'ils se donnaient pour fabriquer des enfants très solitaires et parfaitement bien élevés. Excusez-moi, oui, excusez-moi si je suis là, car je vous gêne. Si vous m'avez bousculé, c'est que je n'aurais pas dû me trouver sur votre chemin. Si vous êtes de mauvaise humeur, je dois y être pour quelque chose. Comment vivre, marcher, respirer sans déranger ? Frapper avant d'entrer, s'effacer dans les portes, sourire, toujours sourire... Il ne suffira pas d'une vie entière pour se faire pardonner d'exister. J.-D. B.

11/2009

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Histoire de France

"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu. Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français. Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus. Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

03/2006

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Critique littéraire

L'arbre et la lignée. Métaphores végétales de la filiation et de l'alliance en latin classique

Certaines métaphores végétales de la filiation nous sont familières en français : on parle de "racines" ou de "branches" familiales, on se déclare parfois "de souche", et le schéma qui permet de représenter notre parentèle sous la forme d'un arbre généalogique nous paraît un accessoire indispensable à toute enquête portant sur les origines d'un nom ou d'une lignée. Pourtant, ces images ont une histoire, et les métaphores banales que nous utilisons véhiculent un discours sur la filiation qui met en question les pratiques réelles et les institutions légales. L'étude du vocabulaire que les Romains empruntent à la terminologie botanique ou agricole pour l'appliquer à des relations de filiation ou d'alliance éclaire la dimension idéologique portée par ce lexique : penser l'adoption en terme de "greffe" (institio, instituus, inserere), la filiation légitime sur le modèle de la reproduction à l'identique que permettent le bouturage ou le marcottage (propago, subles), le mariage sur le modèle d'une coopération complémentaire entre la vigne et le support vivant d'un arbre (maritare, maritus) contribuent à définir la lignée comme un ensemble organique, une strips, dont l'identité perdure à travers le temps, incarnée successivement par chacun de ses membres. A travers ces métaphores, un modèle emprunté à la nature vient ainsi légitimer l'ordre social conservateur protégeant les grandes familles de la nobilitas romaine. L'objet de cette étude relève donc à la fois de la lexicologie (saisir les implicites d'une métaphore lexicalisée), de l'anthropologie (identifier un discours sur la filiation qui se démarque des pratiques et du droit romains) et de la littérature latines (repérer les contextes rhétoriques et génériques de l'emploi de ces métaphores), et propose plus généralement une réflexion sur la place que chacun est prêt à reconnaître à la nature ou à la culture dans l'établissement d'une filiation. L'enquête se fonde sur la lecture de textes littéraires, agronomiques et juridiques produits en latin entre le IIe siècle avant J-C et le IIe siècle après J-C, éclairés si nécessaire par l'examen de textes grecs de référence.

11/2012

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Ophtalmologie

L'Oeil et ses guérisons

La vue est le métier et la passion de l'auteur qui en explore les performances, en appréhende les fragilités et travaille à la soigner. Comprendre et soigner ses yeux est né de sa volonté de faire connaître les progrès spectaculaires de l'ophtalmologie. Avec une préface de Jean-Christophe Rufin. L'oeil, si important dans nos vies, nous reste un mystère tant la science ophtalmologique est spécialisée. Il fallait un spécialiste comme le professeur Brézin pour nous expliquer à quel point nos connaissances ont progressé dans ce domaine. Si l'ophtalmologie est une médecine interne, par la fonction spécifique de l'oeil, ses maladies retentissent sur toute la vie affective, professionnelle, sociale des patients. L'ophtalmologie est donc aussi un humanisme. Mais l'oeil fonctionne encore comme une fenêtre ouverte sur l'organisme et l'ophtalmologie renseigne sur nombre de pathologies ; le cas du diabète est connu, mais bien d'autres rapprochements peuvent être effectués. Tout cela est possible grâce aux progrès de de cette science. Aujourd'hui le praticien dispose d'une imagerie oculaire performante, la tomographie à cohérence optique, de tests de laboratoire toujours plus pointus et de nombreuses autres techniques qui lui permettent, en combinant ces paramètres, d'affiner sans cesse son diagnostic. S'il convient de ne pas oublier qu'il s'agit de médecine et qu'il faut l'inscrire dans une approche globale, ce tour d'horizon des avancées de l'ophtalmologie reste fascinant.

04/2023

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Littérature française

L’inconnue du train de la mer

Ce récit reprend des passages de ma vie que j’ai romancés. La Monique du train existe vraiment, elle était dans le train en face de nous alors que nous revenions d’un voyage à Arras, je ne sais plus à quelle occasion. Je me rappelle juste qu’elle s’appelait Monique et que sa mère l’a réprimandée parce qu’elle ne tenait pas en place mais c’est tout. Elle devait avoir 3 ou 4 ans. Monique, c’est « l’épouse unique » - c’est pour cela que je me suis basé sur cette anecdote pour débuter mon récit.

01/2012

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Anglais apprentissage

Scènes célèbres. Edition bilingue français-anglais

De nombreux passages des oeuvres théâtrales de Shakespeare sont comme des instants suspendus dans le temps de la représentation, des «morceaux de bravoure», que l'on a l'habitude d'isoler du contexte pour mettre en évidence leur portée humaine et intemporelle, et aussi leur enseignement durable : l'immortel «To be or not to be», mais aussi «Mon royaume pour un cheval !, «C'était le rossignol et non l'alouette. C'était l'alouette, la messagère du matin, et non le rossignol», ou encore «Le monde entier est un théâtre». Tels sont quelques-uns des exemples qui demeureront encore longtemps dans les mémoires et que nous avons choisis pour ce livre, un best of, de l'oeuvre shakespearienne.

02/2008

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Critique littéraire

Discours de réception à l'Académie française et réponse de Pierre Moinot

M. Jean-Denis Bredin, ayant été élu à l'Académie française à la place laissée vacante par la mort de Mme Marguerite Yourcenar, y est venu prendre séance le jeudi 17 mai 1990 et a prononcé son discours de réception, auquel a répondu M. Pierre Moinot.

11/1990

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12 ans et +

Le Clan des Otori : Le silence du rossignol ; Les neiges de l'exil ; la clarté de la lune

Sauvé du massacre des siens par le chef du clan des Otori, le jeune Takeo est précipité dans un monde de violence où il doit trouver sa voie, alors que son coeur brûle pour la belle Kaede. Leur amour survivra-t-il à la guerre et à la haine, aux alliances promises ou rompues ? Bientôt héritier du clan, le chemin qu'il choisira le conduira au paroxysme du danger, de l'épreuve et du sacrifice, au coeur d'un Japon féodal mythique... Dans la fureur des hommes et le déchaînement des forces de la nature, Takeo et Kaede accompliront leur grand destin.

11/2014

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Cuisine familiale

Coffret Mes chics marmites. Avec 4 marmites en céramique, une manique et un livre de recettes

Modernisez la cuisine traditionnelle et apportez de l'élégance sur votre table avec le coffret Mes Chics Marmites qui contient 4 marmites de couleurs différentes en céramique de 500ml, parfaites pour préparer, cuisiner et présenter, un livre de 27 recettes, et une manique pour sortir les marmites du four ! Attention cuisine gourmande et savoureuse en vue ! Retrouvez dans le coffret Mes chics marmites, 4 marmites de couleurs différentes en céramique de 500ml, parfaites pour préparer, cuisiner et présenter de savoureux plats ou desserts, un livre de 27 recettes, et une manique pour sortir les marmites du four ! Ainsi équipez, vous pourrez concoctez de délicieuses recettes en revisitant les classiques (gratin dauphinois, welsh, moussaka, tartiflette, lasagne, mousse au chocolat, riz au lait) : Attention cuisine gourmande et savoureuse en vue !

11/2021

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Technique et entraînement

Mon programme sport et smile. Pour te forger un corps tonique et un mental de gagnant

Vous rêvez de vous forger un corps tonique et un mental d'aventurier ? Votre rêve va devenir réalité ! Dans ce livre plein d'astuces et de bonne humeur, Laurent Maistret dévoile son programme sportif pour créer et entretenir un corps musclé et en pleine santé. Au fil des pages, il vous dit tout de lui (ou presque) ! Notamment les secrets de sa bonne humeur et les principes de vie qui lui ont permis de développer un état d'esprit plein d'énergie et de positivité. Il propose un programme progressif en 4 étapes et 28 programmes, basé sur la confiance en soi et l'envie de se dépasser, pour retrouver une super forme et un moral de warrior. A chaque étape : - des exercices d'entraînement sportif full body - des tips pêche et bonne humeur - des conseils pour booster sa confiance - des pistes pour entretenir sa motivation et son envie de bouger - des confidences et des récits de vie

09/2022

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Livres 3 ans et +

Beaux oiseaux

Connais-tu le pinson, l'albatros, l'alouette, le rossignol, le kakapo ou bien encore le jacana ? Cet album plein de couleurs, de poésie est une invitation au voyage pour découvrir les plus beaux oiseaux du monde.

10/2015

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Littérature française

Dépourvu

" Tout soudain, ce Dimitri fut là devant moi dans l'évidence plénière de sa réalité, avec son physique flagrant, sa silhouette massive et son surpoids pardonné, sa chevelure rousse comme braise, le cactus flexible de sa barbe solaire qui me picota en pensée. " Ca va ? " me souffla-t-il. " Corinne, sociologue de formation, travaille sur une nouvelle enquête : que reste-t-il de la personnalité d'un individu sans les codes propres à sa classe sociale ? Comment s'expriment sa vie privée, ses désirs et son identité en dehors de ce que lui impose la société ? C'est dans ce processus de recherche qu'elle croise la route d'un individu dont la logique lui paraît incompréhensible... Est-il inhibé, calculateur, complexé, expert en communication ou pervers ? Quelle est la signification réelle de son comportement ? Ne parvenant pas à éviter cet homme, Corinne se contente alors de faire des hypothèses à son sujet. Mais rapidement méfiance, doute et lutte vont remplacer toute humanité dans leur relation... Née à Saumur, Monique Blondeaux vit en Touraine. Après avoir étudié la philosophie, elle devient enseignante. Auteur d'un journal et de poèmes, elle a publié Mail ouvert à JeffB aux éditions Flam en 2010. Flirtant avec les frontières du thriller, Dépourvu est son premier roman. Retrouvez l'auteur sur son site www.litteralivre.fr

02/2020

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Couple, famille

Mon enfant, ses préoccupations sont les miennes. Soutenir son intimité, comprendre ses émotions, le protéger des écrans, etc.

Pourquoi mon enfant pleure ? Quel est le moment le plus approprié pour son doudou ? Comment fonctionne son cerveau ? Comment interpréter ses émotions ? Quand favoriser et prendre en compte sa parole d'enfant ? Comment accompagner son développement sexué ? Comment reconnaître sa pudeur ? Quelles influences ont les écrans sur tout son développement ? Parents comme professionnels, ne restez pas désemparés devant ces interrogations. Découvrez ici toutes les informations incontournables pour accéder au monde du jeune enfant, de la naissance à 4 ans, et bien construire son quotidien dans notre société. Grâce à des pistes éducatives illustrées par des descriptions de cas concrets, apprenez comment accompagner son développement avec confiance, bienveillance et respect.

01/2020

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Policiers

Pub, amour et tremblements [EDITION EN GROS CARACTERES

Cathy travaille dans une agence de pub. Dans ce petit milieu typiquement parisien, Louis Dorsac, PDG et coureur invétéré, reçoit d'inquiétantes menaces d'un mystérieux corbeau qui prétend, ain de punir un crime qu'il aurait commis, se débarrasser de tous ses principaux et précieux collaborateurs. Soucieux de la réputation de l'agence, Dorsac hésite à porter plainte. Mais quand son directeur général décède dans un soi-disant accident de voiture, il commence à se poser des questions. Les morts suspectes et tentatives de meurtres s'enchaînent. Cathy ellemême semble en danger. Sans perturber l'activité créative de l'agence, Dorsac avec l'aide d'un détective privé décide de prendre les choses en main...

01/2020

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Littérature française

Après le bagne, l'empreinte des chaînes

Les descendants d'un bagnard étaient marqués du sceau d'infamie. Et pour combien de générations ? Quand tenter de comprendre cette chape de plomb qui pèse sur le dos conduit à la découverte d'un ancêtre condamné "aux travaux de force" , pour attentat à la pudeur, c'est le choc ! Se questionnant sur la transmission intergénérationnelle de mères à filles, l'auteure a entrepris un travail d'exploration de l'histoire familiale ancestrale. D'où la rencontre avec Victorien le grand-père de son grand-père. Entre rejet d'un héritage honteux et tenu secret et obligation de l'affronter pour s'en séparer, l'auteure, en racontant, se libère.

04/2020

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Théâtre

Notre ami Will

Londres, 1806. Charles et Mary sont frère et soeur. Ils mènent ensemble une petite existence routinière, étriquée. Charles, poète, n'écrit plus. Mary ne sort jamais. Chez eux règne une atmosphère lourde, mortifère. Que cachent-ils ? Quel secret ? Ils aiment... Shakespeare. Survient Rosario, une tornade ! Une jeune comédienne flamboyante, la vie même ! Une pièce douce-amère inspirée de l'histoire vraie et tragique de Charles et Mary Lamb, auteurs des Tales from Shakespeare.

04/2020

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Faits de société

L'adoption, les services sociaux et la thérapie : l'ascension de l'Annapurna

Célibataire, j'ai adopté mon fils aîné, âgé de six ans en août 2006, et mon second fils, âgé de sept ans en janvier 2010. Ils ont subi de graves traumatismes dans leur pays d'origine. Avant l'obtention de l'agrément pour l'adoption de mon second fils, les services sociaux m'ont demandé : Comment réagirez-vous en cas de difficultés ? Je demanderai de l'aide aux services concernés. L'aide, je l'ai demandée ! Et j'ai été confrontée à un univers infantilisant, culpabilisateur, voire pire : maltraitant ! Un univers que je n'imaginais pas... J'ai la chance d'être socialement bien intégrée : je suis professeure en lycée et je suis entourée de nombreux amis. J'ai aussi la chance de savoir m'exprimer et de pouvoir me défendre. Qu'en est-il des parents en difficulté qui n'ont pas ma chance ? J'invite donc les services "médico-socio-judiciaires" à s'interroger sur leurs pratiques.

03/2020

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Beaux arts

Le temps de peindre

L'histoire de mon travail, c'est l'histoire de quelqu'un qui sort d la lumière et qui en est ébloui. (Entretien avec X. Girard, 1985). Sans doute faut-il toujours se prémunir contre la tentation de trop rapatrier dans le langage une expérience qui est en premier lieu celle de la matière peinte ; et d'autant plus face à l'oeuvre de Monique Frydman, pour laquelle il n'est pas jusqu'à l'usage de la couleur qui ne fut le résultat d'une lente "montée", d'Une longue recherche plastique. N'en demeure pas moins que la parole ajoué un rôle décisif à chaque étape de cette recherche, et qu'elle fournit par conséquent non "des explications de la peinture", selon les termes d'Eric de Chassey, mais "une couche supplémentaire, virtuelle", susceptible d'accompagner le spectateur des oeuvres de l'artiste et d'enrichir sa perception. Tel est le sens du présent recueil. Réunissant d'une part carnets de notes d'atelier, d'autre part textes et entretiens dont la rédaction ou la publication s'échelonnent des années 70 à aujourd'hui, Le Temps de peindre jette sur la peinture de Monique Frydman un éclairage inédit par son ampleur, sa densité et sa profondeur.

11/2019

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Littérature française

Gisella, une femme oubliée

C'est l'histoire d'une femme. Une femme que les gens ne voient même pas. Elle est transparente. Mais en réalité elle a une grande force morale et sociale. Elle est porteuse d'une culture qui s'éteint petit à petit. C'est dans un village du nord d'Italie qu'elle est née, qu'elle a vécu puis y est morte. C'est son village qui a le plus haut clocher de la zone. On le voit de loin, il est un point de repère pour tous. Aujourd'hui les gens ne le voient plus mais à l'époque de Gisella, il était important pour la vie du village. Gisella est un pilier pour sa famille ainsi que pour d'autres personnes. Mais comme elle n'a ni étudié, ni eu des enfants, et ne s'est pas mariée. Elle restera dans l'ombre toute sa vie. Elle a une histoire de vie passionnante. L'auteure, suissesse, a beaucoup vécu à l'étranger. C'est là que sa fascination pour la vie des autres s'est développée. Outre à des études artistiques et de psycholinguistique, elle enseigne le FLE (française langue étrangère). Après avoir publié de nombreux articles de linguistique formelle et conversationnelle, elle a illustré une BD avec son amie Véronique Attinger (écrivaine) Dis-moi qui tu kiffes j'te dis qui tu es. Elle a aussi écrit et illustré J'ai tout perdu J'ai tout gagné ainsi que Une femme d'affaires sans le savoir. Actuellement elle consacre la plus grande partie de son temps à dessiner et écrire l'histoire des gens et de son environnement.

09/2019

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Littérature française

Rien n'est prévu à l'avance

Difficile de résumer dix histoires si différentes. Mais le thème général est l'angoisse, le regret, la fatalité, la faute, la faiblesse et pourquoi pas la bêtise. Comment se libérer d'une situation compliquée qui vous poursuit, vous obsède, ou vous hante ? C'est là le problème. Comment chacun va-t-il s'en sortir ou s'effondrer ? A l'opposé du roman, la nouvelle se concentre sur une action unique où l'on ne multiplie pas les intrigues ou les péripéties. L'action est réduite à un seul événement. Il se passe donc peu de choses entre la situation initiale et la finale. Mais l'auteur a ce privilège d'apporter sa touche personnelle pour faire vivre cette histoire avec ses mots et ses situations qui feront vibrer votre envie de lire jusqu'au bout l'intrigue.

09/2019