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Maelstrom

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Théâtre

D'un retournement l'autre . Comédie sérieuse sur la crise financière en trois actes et en alexandrins

Économiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s’ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres « subpraïmes » (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l’État pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie… Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l’alexandrin pour raconter la déconfiture d’un système qui a tous les traits de l’Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants). On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l’interminable maelstrom qu’ils ont provoqué, mais qui jamais n’abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d’habitude, à qui va l’addition ? Qui donc de la farce pour être le dindon ? On l’aura compris : le « retournement » à venir n’aura rien à voir avec celui d’un cours de bourse…

05/2011

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Histoire de France

Lafayette, héraut de la liberté

Il y a un paradoxe Lafayette : héros à la réputation quasi immaculée outre-Atlantique, il reste un mal aimé de l'histoire de France. Lafayette est souvent résumé par un cliché - le " héros des deux mondes " ou réduit à une caricature, celle d'un personnage vain et naïf, voire d'un traître. Au-delà des apparences et des procès d'intention, Laurent Zecchini restitue la dimension et la complexité d'un homme au destin épique : après avoir joué un rôle si singulier dans la naissance des Etats-Unis d'Amérique, il a été un personnage central des deux révolutions françaises (1789 et 1830), l'artisan de l'abdication de Napoléon, puis le porte-drapeau des luttes d'émancipation en Europe... Grâce à une approche inédite des archives françaises et américaines, l'auteur dévoile un Lafayette débarrassé de la diabolisation et de l'idéalisation qui ont si longtemps brouillé son image. Certes soucieux de sa gloire, il a été avant tout le héraut de la liberté, dans les combats de la guerre d'indépendance américaine comme dans le maelström de 1789 et au cours des Trois Glorieuses. Par les valeurs qu'il a défendues, il incarne quelque chose de plus vaste que lui-même, des idées qui sont d'une surprenante modernité. Journaliste pendant plus de quarante ans, dont trente-cinq ans au journal Le Monde, Laurent Zecchini a été correspondant dans de nombreuses capitales (New Delhi, Londres, Washington, Bruxelles, Jérusalem), avant de se consacrer pendant quatre ans et demi à cette biographie de Gilbert de Lafayette.

04/2019

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Sciences politiques

Pensée et politique dans le monde arabe. Contextes historiques et problématiques, XIXe-XXIe siècle

Cet ouvrage expose les multiples facettes de la pensée politique arabe depuis le XIXe siècle, inscrite dans la richesse d'une culture trop méconnue. Avec ce vaste panorama, vivant et érudit, Georges Corm atteste la vitalité de cette pensée et des grandes controverses qui l'ont traversée. Il montre que ses acteurs, loin d'être fi gés dans le carcan théologicopolitique décrit par certains récits canoniques sur les Arabes et l'islam, ont souvent exprimé une pensée critique forte, sur les plans religieux et philosophique, anthropologique et politique. Inscrivant l'œuvre de ces penseurs dans le maelström des bouleversements géopolitiques et socioéconomiques ayant marqué le monde arabe depuis deux siècles, il explique comment les puissantes hégémonies externes, militaires, académiques et médiatiques ont contribué à marginaliser la pensée critique arabe. Cela a facilité l'installation hégémonique de la pensée islamiste, instrumentalisée par certains régimes arabes comme par leurs protecteurs occidentaux. En retraçant finement les avatars successifs du nationalisme arabe moderniste, confronté à partir des années 1950 au double défi de la création de l'État d'Israël et de la manne pétrolière, Georges Corm donne les clés pour comprendre les révoltes libertaires arabes de 2011, ainsi que les contre-révolutions et interventions externes qui les ont suivies. Un guide précieux pour se familiariser avec la complexité de la pensée arabe, exposée ici de façon claire et exhaustive. Un guide d'autant plus utile que le retour à la paix dans la région dépend largement de la reconnaissance de la puissante dynamique de cette pensée à la fois critique et profane, loin de l'image politico-religieuse sclérosée qui en est souvent donnée.

04/2015

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Science-fiction

World of Warcraft Tome : Thrall, le crépuscule des aspects

Aux premiers jours d'Azeroth, les nobles titans chargèrent les cinq grands Vols draconiques de veiller sur le monde naissant. Chacun des chefs des Vols reçut une partie des fabuleux pouvoirs cosmiques des titans. Ensemble, les majestueux Aspects draconiques entreprirent de lutter contre les forces qui menaçaient la sécurité de... Il y a plus de dix mille ans, par sa trahison, Aile de mort, l'Aspect draconique noir devenu fou, brisa la force et l'unité des Vols draconiques. Le Cataclysme, sa dernière attaque, a plongé Azeroth dans la tourmente. Au Maelström, au coeur de l'instabilité qui frappe ce monde, Thrall, l'ancien chef de guerre de la Horde, et d'autres chamans accomplis s'efforcent d'empêcher une dislocation des terres après l'assaut d'Aile de mort. Incapable de se concentrer sur son travail, Thrall entreprend une mission qui lui est confiée par Ysera, le mystérieux Aspect draconique vert. Son humble tâche se transforme vite en un voyage à travers les terres d'Azeroth et dans les voies temporelles de l'histoire, qui le conduit à rencontrer les anciens Vols draconiques. Divisés par la méfiance et les querelles, ces dragons constituent des proies faciles pour les serviteurs d'Aile de mort, qui disposent d'une nouvelle arme épouvantable... un cauchemar vivant conçu pour exterminer les gardiens ailés d'Azeroth. Plus inquiétant encore, Ysera a rêvé d'un éventuel avenir sombre et terrifiant : l'Heure du crépuscule. Avant que cette vision apocalyptique ne se réalise, Thrall devra se défaire de ses doutes, découvrir son rôle dans le monde et aider les Vols draconiques d'Azeroth.

11/2018

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Sciences politiques

Le ménage à trois de la lutte des classes. Classe moyenne salariée, prolétariat et capital

De Oaxaca à Tel-Aviv et Manhattan, de Téhéran à Paris, en Tunisie et en Egypte, la classe moyenne salariée développe depuis quelques années des luttes massives, parfois violentes, contre l'Etat capitaliste. Alliée au prolétariat ou seule, elle fait la grève, manifeste, dresse des barricades, occupe des places, pour défendre sa position et ses privilèges dans la société. Ces luttes ont rendu visible le fait qu'elle est une vraie classe, pas une vague couche intermédiaire entre prolétariat et bourgeoisie. C'est une classe qui incarne le travail intellectuel tel que le taylorisme et le fordisme l'ont historiquement séparé du travail manuel, lui donnant simultanément une fonction d'exécution et d'encadrement. Bénéficiant d'un sursalaire qui lui permet de surconsommer et d'avoir des réserves, la classe moyenne salariée n'est pas destinée à se fondre spontanément dans le prolétariat sous l'effet de la crise, débarrassant ainsi la théorie d'une épineuse question. Car l'existence de cette classe, que Marx n'avait pas vraiment prévue, implique de préciser notre vision des rapports sociaux dans les pays développés et émergents : il faut passer du face-à-face prolétariat/capital à un ménage à trois... classes, qui s'affrontent dans un ballet plus compliqué, où l'interclassisme est une figure récurrente. Le présent ouvrage fait une première exploration de cette complexité, et cherche à dégager la perspective communiste du maelström des luttes interclassistes qui se multiplient en ce début de XXI° siècle. Les cas tout récents du Chili, de l'Algérie, du Liban, de Hong Kong, etc. confirment la nécessité de prendre au sérieux le rôle de la classe moyenne salariée dans les luttes actuelles.

12/2019

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Romans policiers

La vie que l'on va prendre

- Monsieur le juge Gourvennec, je vous croyais aux affaires familiales. - Monsieur le commissaire Mermet, je vous croyais à la sécurité publique, nous sommes-nous lancés en marchant l'un à la rencontre de l'autre. - Entre pestiférés, on peut peut-être s'entraider, me serra-t-il la main. Des gardiens de la paix en gilets pare-balles et HK en bandoulière gelaient l'accès à la maison d'arrêt. Derrière le ruban rouge et blanc, des dizaines de douilles de 7, 62 jonchaient le sol. Le béton armé du mur d'enceinte présentait une béance guerrière. Dans une société où la finance et l'inconséquence broient en silence, où l'extrême droite est aux portes du pouvoir et où la gauche a tellement brouillé les cartes qu'elle semble s'être totalement perdue, un commando d'extrême gauche a pris le maquis. Depuis le Haut Beaujolais, il sème la mort de Lyon à Tarare et de Saint-Etienne à Villefranche-sur-Saône. Un ancien juge antiterroriste est entraîné corps et âme dans ce maelstrom sanglant. Journaliste, Ludovic Daim a couvert durant 20 ans les faits divers et les affaires judiciaires pour l'Agence France Presse, Le Progrès ou Le Pays... En promenant son stylo et son calepin dans les commissariats, les gendarmeries et les salles d'audience, il a pu sonder les tréfonds de l'âme humaine. Souvent en vain. Auteur d'un recueil de nouvelles, Des vies parallèles, il publie avec La vie que l'on va prendre son premier roman. A 55 ans, il vit aux confins du Rhône, de la Loire et de la Saône-et-Loire. Il écrit actuellement pour le cinéma.

03/2022

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Penser l'écologie

L'eau et la planète. Un avenir au compte-gouttes

Sécheresses, inondations, désertifications et glissements de terrainsâ : l'eau douce est un des éléments les plus affectés par le dérèglement climatique. Cela tient à la fois à son abondance sur notre planète, à ses propriétés particulières et au fait qu'elle joue un rôle essentiel dans nos vies. Trait d'union entre l'atmosphère et l'océan, son cycle et ses fonctions sont au coeur du maelström dans lequel nous sommes entrés, dont elle est à la fois actrice et victime. L'ambition de ce livre est de faire comprendre les mécanismes du cycle de l'eau et les enjeux qui lui sont associés avant de donner des pistes pour agir et se préparer au futur. Comment repenser l'eau douce et ses usages ? Qu'est-ce que le recyclage continental, cette part importante de l'eau qui garantit le bon fonctionnement de la planète et la production de biomasse (alimentation, bois de feu et autres) ? Quelle quantité d'eau requièrent les différents régimes alimentaires ? Qu'est-ce que l'eau virtuelle et comment mesurer l'empreinte eau de nos modes de vie ? Le changement climatique a des incidences sur les ressources en eau qui induisent d'autres dérèglements en cascade, en particulier sur l'agriculture et la production d'énergie. De nombreuses actions sont encore possibles pour mieux gérer ces ressources en eau : réduction de la consommation, modèles agricoles plus sobres, mesures de stockage, traitement des eaux usées, désalinisation et surtout régénération des milieux pour mieux stimuler l'infiltration de l'eau dans les nappes. Il n'en faudra pas moins se préparer aux pénuries futures et apprendre à partager.

01/2024

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Romans noirs

Tempête sur Kinlochleven

Cameron Brodie est un flic de Glasgow. Un veuf solitaire, qui comme tout le monde endure les transformations causées par le changement climatique : avec la perturbation des courants océaniques, l'Ecosse est devenue en ce milieu du vingt et unième siècle une terre quasi polaire. Quand son chef lui demande de se rendre dans les Highlands où le corps d'un journaliste d'investigation a été retrouvé dans un tunnel de glace, Brodie décide d'accepter cette improbable mission. C'est que son médecin vient de lui annoncer qu'il ne lui reste que six mois à vivre et qu'aller à Kinlochleven, dans les montagnes de Mamores, est son unique chance de revoir Addie, sa fille unique, avec laquelle il n'a plus aucun contact depuis dix ans, depuis la mort de sa femme. Et c'est justement Addie qui a découvert la dépouille de Charles Younger en faisant des relevés sur la station météo qu'elle a installée dans une zone à l'écart de tout. Alors qu'une tempête de glace s'annonce, Brodie s'envole vers les Hébrides intérieures avec la médecin légiste chargée de l'épauler... Dans ce passionnant roman qui dépeint un futur proche terriblement vraisemblable, Peter May nous immerge dans des paysages aussi grandioses qu'inquiétants. Quels dangereux secrets recèlent ces montagnes lointaines et inhospitalières, qui ont conduit au meurtre d'un homme atteint d'étranges lésions pulmonaires ? Quel dialogue un père et une fille séparés par des années d'incompréhension vont-ils parvenir à nouer ? Avec maestria, Peter May emporte son lecteur dans un maelstrom de rebondissements et d'émotions.

03/2024

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XXe siècle

Disputes au sommet

Ismail Kadaré évoque ici un épisode mythique de l'ère stalinienne et pourtant infime par sa durée. Il s'agit de l'appel téléphonique de Staline à Boris Pasternak en juin 1934, qui ne dura guère que trois minutes et qui, dans le maelström de l'Union soviétique d'alors et des pays du bloc de l'Est, donna lieu à toutes les rumeurs, à toutes les interprétations, contribuant en grande partie à affaiblir encore l'image du grand écrivain russe. Cette conversation hante Ismail Kadaré depuis ses années de jeunesse, alors qu'il étudie à Moscou et qu'il en entend parler pour la première fois. Tel est le socle de ce nouvel opus qui permet à Kadaré de faire défiler en filigrane les grandes figures littéraires russes, mais aussi albanaises, toutes en proie un jour aux tourments exercés par la machine de la terreur totalitaire. Il met particulièrement en lumière la figure tragique d'Ossip Mandelstam, qui venait juste d'être arrêté, et qui est au centre de cette conversation téléphonique. Dénonciations, intrigues, incertitudes, témoignages, hypothèses, poèmes-fantômes, multiples interrogations ont essaimé de par le monde et se retrouvent ici dans un labyrinthe de versions de plus en plus inextricables, que l'écrivain propose comme une exploration sans fin de la relation énigmatique poète-tyran. Revivant plusieurs fois l'épisode à travers des moments critiques de sa vie d'écrivain sous l'ombre menaçante de l'Etat, mais aussi à travers la résonance d'autres écrivains à d'autres temps, Kadaré s'en empare, décortiquant chaque aspect, chaque piste, chaque signal, tel un enquêteur qui ne trouvera jamais la clé du rébus.

01/2022

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libération, épuration

Le jour le plus fou. 6 juin 1944, les civils dans la tourmente

En pleine nuit, des milliers de paras leur tombent sur la tête, et au petit jour, la plus terrifiante armada militaire de tous les temps déferle sur leur côtes. Pris dans ce maelström meurtrier, dans un enchevêtrement incroyable de combats, la population n'aura à l'esprit qu'un seul souci : ne pas se laisser broyer, rester en vie. La voici projetée dans la fournaise des villes écrasées sous les bombes ou mêlée à la traîtrise des combats à l'arme blanche. Dans la guerre des marais, la guerre des haies. Dans la guerre à l'aveuglette, avec ses raids, ses coups de main et ses chassés-croisés. C'est un chaos ubuesque, un vaudeville soldatesque. Restés longtemps à l'écart de la Grande Histoire, à l'ombre des médailles et des faits d'armes, les Normands racontent ici leur 6 juin 1944. Ce sont des récits de civils, totalement ignorants des opérations militaires, qui mêlés aux combattants, comprirent vite que le salut était une affaire personnelle, qu'il fallait "se débrouiller" pour s'en tirer. En l'espace de quelques secondes, et pour des jours ou des semaines parfois, leur vie ne tint plus que dans un trou où ils pouvaient se terrer, dans la virtuosité à slalomer entre les bombes et les obus, dans le réflexe d'un soldat qui ne tire pas ou ne lance pas sa grenade, dans le simple hasard de se trouver au bon ou au mauvais endroit. "On a souvent dit que nous étions pris entre deux feux, rapporte l'un des témoins, c'est faux. Nous étions dans le feu..."

04/2024

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Poésie

Mémoires d'outre-fin des mondes

"?Comme une nef à la dérive, Au seuil du gouffre bienséant, Sillonnant l'ère maladive, J'essuie les foudres du néant. J'erre, je flotte dans le vide En ces jours d'outre-fin des mondes, L'utopie houleuse et avide M'assiège, et l'abîme qui gronde... Dansent typhons et maelströms, Civilisations et chimères, Dans le fracas ad libitum De l'apocalypse ordinaire. Voici, peu importe l'époque, Tout n'est que violence et que rage. Dans le siècle qui se disloque, Je dois poursuivre mon voyage.?" A l'heure où l'on s'interroge sur l'effondrement de la civilisation, Thierry Gélas nous offre un voyage poétique dans un siècle qui tend à outrepasser les dystopies les plus effroyables. A travers des poèmes courts, des sonnets, et des textes plus longs, l'auteur propose la mise en regard du monde contemporain et de l'exégèse biblique, au rythme des alexandrins, des octosyllabes et autres. Une confrontation au-delà des symboles et des faux-semblants, une perspective sans concession sur l'envers du décor. Thierry Gélas est un poète et musicien né en 1969 à Troyes. Son écriture s'élabore autour de la musicalité, de l'harmonie ou de la dissonance entre le fond et la forme, dans une rencontre entre poésie en vers et sujets d'actualité.

02/2022

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Poésie

Table des négociations. Poème-slogan pour une artiste-guerrière Ilnu de Mashtehiatsh

Dédié à Diane Robertson, artiste "autochtone" montagnaise née à Mashteuiasth, décédée en 1993 à l'âge de 33 ans, Table des négociations a été rédigé par Serge Pey à la suite des manifestations célébrant le 400e anniversaire de la ville de Québec en 2008. Dialogue politique, théorique et animiste, entretenu avec la poésie contemporaine, ce poème entre en résonance avec le travail de l'artiste ilnu de Mashteuiatsh autour de "l'esprit des animaux". Conçu comme une affiche-manifeste ethno-philosophique, il mêle les accents de la transe verbale aux chants de certains oiseaux de la vieille Europe, venant saluer les peuples autochtones du Québec et du Canada. Ce nouveau texte est aussi une partition de poésie sonore qu'il convient de réciter accompagné des chants d'oiseaux qui le regardent en miroir. Table des négociations est la suite des versions de la lettre adressée à Diane Robertson publiée dans la revue Inter-le Lieu, Droit de voirie (Maelstrom ReEvolution), Pourquoi j'écrase des tomates en disant mes poèmes (DocKs). Ce chant rythmé comme un rap archaïque, est le dernier volet de la série des poèmes indiens de Serge Pey : Ne sois pas un poète sois un corbeau, nous sommes une poignée de corbeaux sur la terre (Dernier télégramme), Nierika ou les mémoires du cinquième soleil (Maison de poésie Rhône -Alpes - Le temps des cerises) et Adresse à Barack Obama pour la libération de Léonard Peltier dans le langage des signes des Indiens des plaines (Bruno Doucey). Témoignage engagé dans la reconnaissance des nations et des langues indiennes de la "Grande tortue", nom amérindien de l'Amérique du Nord, Table des négociations est un cri de révolte, un message politique et une lettre d'amour contre l'oubli pour ceux que Serge Pey nomme les "peuples du poème".

05/2015

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Littérature française

La Maison de l'Ame

Qu'est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l'invitation de l'énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l'après Ceausescu. Et qu'est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu'elle se ravise et rejoigne l'ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c'est tout le thème de ce roman que l'on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d'autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu'au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme " démolis " de l'ancien régime, victimes d'un Plan parmi d'autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d'habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n'est pas de réaliser un reportage... Dans ce village meurtri, la journaliste et l'ethnologue s'attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n'ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver... A la fois livre de l'intime et livre d'enquête, ce roman clôture une trilogie commencée par l'auteur avec La Plus que Mère et La Cérémonie des Poupées, tous deux parus chez maelström et traversés par cette même obsession du non-dit et de la prise de parole, du rituel et de la catharsis.

06/2010

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Littérature anglo-saxonne

La Chute de la maison Usher. Et autres histoires extraordinaires

Double assassinat dans la rue Morgue, La Lettre volée, Le Scarabée d'or... Les plus célèbres contes horrifiques et fantastiques d'Edgar Allan Poe, maître du genre, traduits par Charles Baudelaire, dans une édition collector illustrée qui s'ouvre avec La Chute de la MaisonUsher, nouvelle adaptée en une série Netflix par Mike Flanagan (The Haunting of Hill House). Un classique du fantastique devenu une série Netflix Un homme reçoit une invitation à passer quelques jours dans le domaine de son ami Roderick, la Maison Usher. En arrivant, il ressent un profond malaise et trouve son ami dans un état terrible, rongé par un mal mystérieux qui se manifeste par des sensations " extranaturelles ". Quelques jours plus tard, la soeur de Roderick décède de cet étrange mal et, un soir de tempête, des phénomènes inexplicables et angoissants ponctuent la nuit dans la maison... Grand classique du maître américain de la littérature fantastique, " La Chute de la maison Usher " (1839), ouvre ce recueil qui réunit une sélection des Histoires extraordinaires et Nouvelles Histoires extraordinaires d'Edgar Poe, dont le nom continue d'évoquer l'énigme et le mystère et qui déploient ses thèmes favoris : la déduction comme un des beaux-arts, le romantisme noir, le fantastique scientifique et la figure de la femme fatale. Au sommaire : Double assassinat dans la rue Morgue - La Lettre volée - Le Scarabée d'or - Manuscrit trouvé dans une bouteille - Une descente dans le Maelström - Révélation magnétique - Morella - Ligeia - Metzengerstein - Le Chat noir - L'Homme des foules - Le Coeur révélateur - La Chute de la maison Usher - Le Puits et le Pendule - La Barrique d'Amontillado - Le Masque de la mort rouge - Le Diable dans le beffroi - Petite discussion avec une momie - Ombre - Le Portrait ovale.

05/2023

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Beaux arts

Vincent Van Gogh, Antonin Artaud. Ciné-roman, ciné-peinture

"Exprimer l'amour de deux amoureux par un mariage de deux complémentaires, leur mélange et leurs oppositions, les vibrations mystérieuses des tons rapprochés". (Vincent Van Gogh). "au milieu d'un bombardement comme météorique d'atomes qui se feraient voir grain à grain" (Antonin Artaud, Van Gogh le suicidé de la société) Interné 9 ans dans les hôpitaux psychiatriques, Artaud regagne Paris en mai 1946. Il a vécu la période de l'Occupation dans les asiles de Ville-Evrard et de Rodez, et demeure marqué par le bombardement atomique de Nagasaki. Au Musée de l'Orangerie s'ouvre, en janvier 1947, une exposition Vincent Van Gogh. La visite de l'exposition, les lettres de Van Gogh à son frère ébranlent le poète. Dans les semaines qui suivent, il rédige "Van Gogh le suicidé de la société". Texte de voyant. Texte apocalyptique. La peinture de Van Gogh s'y révèle atomique, lézardée, fissurée. Rhizomatique. Artaud et Van Gogh se font face. Ils se retrouvent happés l'un dans l'autre, entraînés, broyés, tour à tour fragmentés dans le maelström de la touche de l'un, la graphie nerveuse et électrique de l'autre. La boucherie des guerres sociales antérieures se perpétue. L'exécution de Vincent Van Gogh et d'Antonin Artaud, ces deux "suicidés de la société", est un crime perpétré par la masse, un meurtre et un assassinat commis par la bonne société et l'ensemble de ses institutions. VAN GOGH/ARTAUD. CINE-ROMAN. CINE-PEINTURE. L'univers entre dans un processus de déflagration généralisée. La trame de leurs oeuvres se fissure. Disséminées, les touches, les boucles de l'écrit et les hachures du trait forment une matière riche. Dense. Qui ouvre la porte aux audaces de l'art moderne et contemporain... Les André Masson et Jackson Pollock, Soutine et Fautrier, Francis Bacon et Cy Twombly.

03/2014

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Monographies

Chu Teh-Chun. In Nebula, Edition bilingue français-anglais

Chu Teh-Chun (1920-2014) est un acteur majeur de la peinture gestuelle abstraite. Né en Chine au sein d'une famille d'amateurs d'art, il est formé à l'Académie des beaux-arts mais subit la guerre sino-japonaise, des tragédies familiales, la disparition quasi totale de ses oeuvres de jeunesse puis l'exil - en 1949 vers Taïwan et en 1955 vers Paris, où il s'installe enfin. C'est dans ce cadre apaisé que son abstraction orageuse voit le jour. Excluant toute géométrie patente, celle-ci est constituée de nébuleuses et autres maelströms polychromes, modelés par de puissants effets de clair-obscur. Atmosphérique et hors échelle, chaque tableau est une matrice où notre vision se projette et s'abîme, nous faisant perdre tout repère spatial ou sémantique. Nourri de peinture tant classique que moderne, tant asiatique qu'occidentale, Chu formule la sensation mnésique du paysage, l'essence dynamique du geste et le surgissement de la lumière. La mise en perspective historique, au gré de parallèles, analogies et autres résonances, nous invite à cerner la singularité d'un régime abstrait sous-tendu par la logique organique du vivant, les formes et les forces de la nature, leurs phénomènes naturels, leur fluidité éruptive et leurs révolutions cosmogoniques. Car Chu s'est longtemps trouvé quelque peu en marge de son époque, en raison peut-être d'une personnalité réservée et d'un rejet de principe de toute stratégie commerciale. L'objet de cette monographie est donc, à l'aune du recul historique et du succès actuel de l'oeuvre, de qualifier certains de ses enjeux esthétiques et d'aider à dissiper quelques malentendus qui ont pu entourer sa réception. Chu Teh-Chun (1920-2014) is a major figure in the history of gestural abstract painting. Born in China into a family of art lovers, he trained at the Academy of Fine Arts in Hangzhou. Then came the Second Sino-Japanese war, family tragedy, the loss of nearly all his early work, and finally, exile-to Taiwan in 1949, then, in 1955, to Paris, where he settled. This peaceful home witnessed the emergence of his tortured abstraction, devoid of obvious geometry, in which polychrome nebulae and maelstroms clash with violent chiaroscuro effects. Atmospheric, impossible to scale, each painting is an arena into which vision is projected and submerged amid a loss of spatial and semantic bearings. Steeped in painting both classical and modern, Asian and Western, Chu's art recreates the memory of a landscape, the dynamic essence of gesture, and the brilliance of light. This study, by placing his work in its context, using parallels, analogies, and other resonances, focuses on the singularity of his approach to abstraction, underpinned by the organic logic of the living world, by natural phenomena, forms, forces, and by their eruptive fluidity and cosmogonic revolutions. For many years, Chu remained a somewhat marginal figure, perhaps because of his reserved personality and his principled rejection of commercial strategies. Making the most of historical perspective, and in light of the artist's current recognition, this monograph sets out to define some of the aesthetic themes shaping his work and to help dispel some of the misunderstandings that have surrounded its reception.

04/2024

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Histoire internationale

Willi Münzenberg. Artiste en révolution (1889-1940)

Dans l'Allemagne et la Russie de la première moitié du XXe siècle se joue l'avenir du monde. Au cœur de ce maelström, un homme, Willi Münzenberg, occupe une place capitale. Méconnu en France, cet " artiste en révolution ", qui défia Hitler comme Staline, méritait ce document exhaustif. Willi Münzenberg naît à Erfurt en 1889, sous l'Empire germanique. Pacifiste durant la première guerre mondiale, il rejoint les spartakistes de Rosa Luxembourg. Puis, en 1922, Lénine lui confie la propagande de l'Internationale Communiste. Münzenberg invente alors la communication politique de masse. Dans " l'âge d'or " de la République de Weimar, Willi devient le " milliardaire rouge ", honni de l'extrême droite allemande. A la tête d'un gigantesque groupe de presse et d'édition, il révolutionne les médias, il crée les premiers magazines populaires de photographie et de cinéma, il ouvre des studios, il produit et distribue des films, il finance théâtres et opéras. Otto Dix et Sergueï Eisenstein, Bertolt Brecht et Kurt Weill composent son entourage. Après l'incendie du Reichstag en 1933, Münzenberg s'exile à Paris. Avec ses amis, Arthur Koestler, Manès Sperber, Paul Nizan et tant d'autres, il met au point le Livre Brun, un réquisitoire contre la terreur antisémite et le nihilisme national-socialiste immédiatement traduit dans dix-sept langues. Göring qualifie Münzenberg de " premier ennemi du Reich " ! Mais Willi Münzenberg ne s'arrête pas là. Ecœuré par le pacte germano-soviétique, l'ancien maître de la propagande de l'Internationale Communiste s'oppose désormais à Moscou ! Il écrit : " Staline ! Le traître c'est toi ! " dans son hebdomadaire, Die Zukunft. Précurseur, il fonde également l'Union franco-allemande, qui se donne comme objectif de constituer une Europe unie, fédérale et démocratique. Interné par le gouvernement français parmi des milliers d'exilés antifascistes alors que la Wehrmacht menace le pays, Willi Münzenberg est assassiné par des agents staliniens dans une forêt d'Isère en juin 1940. Il paie de sa vie l'audace de s'être opposé aux deux totalitarismes de son siècle.

10/2008

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Bouddhisme

Carnets d'un moine errant

De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être. Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire. Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet. Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.

10/2021

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Littérature française

Les souvenirs sont au comptoir

Les souvenirs sont au comptoir continuent l’autopsie d’une société qui n’a plus de hauteur que celle de ses étages, de ses liasses, de ses talons ou de ses prétentions, se repaissant de son propre spectacle quand, en contrechamp de ce théâtre, de ses poncifs et de ses trompe-l’œil, la remémoration d’une enfance humble autour d’un bistrot-lupanar de province jette les éclats d’une nostalgie relevée d’humour et de tendresse. Conti, qui fut cet enfant, est le célibataire vieillissant qui, entre les jardins du Palais Royal, l’entrée du théâtre, la terrasse d’un café, embrasse d’un ample maelström mémoriel un tourbillon de scènes trouvant son axe autour d’une cérémonie d’anniversaire donnée naguère dans un restaurant chic du quartier pour les quarante ans de son ami anglomane et homosexuel. Le fameux dîner est comme ces scènes d’opéra où, en prévision du baisser de rideau et du salut qui l’accompagne, l’auteur a fait se rassembler acteurs principaux, seconds rôles et figurants. La férocité rinaldienne s’en donne à cœur joie pour camper des types imaginaires aux traits, pour certains, assez reconnaissables, mais avec, en contrepoint, cousins parigots des figurants de province, le petit peuple des grooms, larbins, gigolos et filles du trottoir, pigistes à la manque et poètes sans œuvre. Rinaldi reste un des rares à entretenir la flamme d’une littérature digne de ce nom, celle qui ne paraphrase pas le monde, mais le pare, avec des mots frottés comme des silex, d’un éclat qu’il n’avait pas ou que notre œil casanier ne voyait plus. Angelo Rinaldi, romancier et critique littéraire, est membre de l’Académie française. Il a reçu pour l’ensemble de son œuvre le prix Prince-Pierre-de-Monaco. Son dernier ouvrage, Résidence des étoiles, a été publié aux éditions Fayard en 2008.

02/2012

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Littérature chinoise

Illustres contes illustrés de l’île aux eaux tumultueuses

Premier livre d'une série de trois envisagés à La Barque - les deux autres étant "Le dossier Bulin" (1983) et "Mercure" (1988) -, "Illustres contes illustrés de l'île aux eaux tumultueuses "est le plus tardif de Gu Cheng (1956-1993), poète chinois des plus inventifs, extrêmes, surprenants et doués de la seconde moitié du xxe siècle. Ce livre mêle la comptine, le conte philosophique taoïste, la gatha zen, le pamphlet et des dessins improvisés au stylo réalisés en 1990, entre les mois de juillet et de septembre, le tout en un maelström poétique inédit en sa forme. Chaque texte est d'une concision extrême. Le rythme est celui, rapide, des textes anciens. Le ton en est enfantin, drôle, libre. Il s'agit d'amuser bien qu'ils témoignent des tragédies qui se jouent alors : son amour avec Xie Ye, la faim et la nourriture, la pauvreté, la lutte organique entre l'esprit et la matière... Il s'agit de créer une oeuvre nouvelle, un genre nouveau. Ainsi résuma-t-il le genre de ces textes : "Je les ai écrits en chinois classique, et à ceci sont venus s'ajouter des contes humoristiques. C'est une chose qui m'a amusé". - Deux registres de langue sont ainsi convoqués à la perfection : le chinois classique, souvent rimé et rythmé même s'agissant de prose, et un langage propre au conte traditionnel populaire huaben. Gu Cheng emmenant ainsi ses lecteurs dans un espace imaginaire. C'est une période où Gu Cheng s'adonne totalement et avec passion à ses expériences de vie sur l'île néo-zélandaise Waiheke, à une vingtaine de kilomètres d'Auckland - en maori, Waiheke signifiant précisément "île aux eaux tumultueuses" . Outre ici la singularité du texte du poète chinois Gu Cheng encore peu traduit en France, c'est aussi pour nous l'occasion de faire connaître au lectorat français son oeuvre pictographique-picturale, oeuvre telle d'un artiste total, en quête de liberté dans un art séculaire dont il maîtrisait les codes, se trouvant être aussi un excellent calligraphe.

01/2023

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Science-fiction

Le Mur Tome 3 : Homo Homini Spes

L'effondrement. A la naissance de Jen, ses jambes ne fonctionnent pas. Son père, grand penseur du projet Eden, parvient des années après le lancement de sa cité emmurée à trouver un moyen de sauver sa fille : un orbe à la technologie révolutionnaire qu'il faut placer au niveau du coeur. L'appareil a notamment la faculté d'aspirer de manière autonome les ressources nécessaires à la survie de son porteur. Mais quand Jen et son frère Janus se le font implanter, l'outil est mal réglé. Si mal, qu'il pousse ses hôtes à se nourrir de la vie des êtres alentours. Une fois l'énergie de ces êtres consommée, ces derniers ne meurent pas tout à fait. L'orbe a fusionné en eux, ils en deviennent les esclaves insatiables et cherchent à leur tour une source d'énergie afin de contenter son appétit. C'est ainsi, en se démultipliant, que l'orbe a contaminé Eden, transformant ce lieu de privilèges en cimetière latent. Mais les choses sont sur le point de changer. Le gardien des lieux, l'impitoyable drone Cerberus vient de passer en mode automatique. Tout objet mouvant est dorénavant une cible et seul le courage, l'inconscience et le sacrifice sauront annihiler cette machine à la force de frappe destructrice. Solal, Eva, Jen, Janus, le groupe B. A. S. T. A. R. D. S et Chandra, ils auront tous un rôle à jouer dans le baroud d'honneur de cet ancien paradis devenu enfer. Dernier tome frénétique et étourdissant pour Le Mur qui, entre la radicalité de Mad Max et le nihilisme de The Walking Dead, parvient une nouvelle fois à nous plonger dans un maelstrom de poussière, de rouille et de sang. Une prouesse graphique pour un road movie sauvage et post-apocalyptique qui, dans la plus pure tradition du genre, nous interroge sur le devenir de l'humanité et les conséquences de nos actes.

03/2021

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Déportation

Une histoire de Clara Kamil-Rosner. Juive de Bukovine - De Wiznitz à Lyon (1908-1987)

Le maelström historique, politique, militaire et moral qui submerge l'Europe durant la première moitié du XXe siècle est la toile de fond du récit que le fils de Clara Kamil et de Sjoma Rosner, Juifs de Bukovine, fait de la vie de ses parents. Après plusieurs tentatives d'émigration, ils se retrouvent à Paris en 1937 et s'y marient. A la déclaration de la guerre, Sjoma est interné et un peu plus tard intégré à une Compagnie de travailleurs étrangers. En 1943, il passe clandestinement en Espagne où il est arrêté, livré aux Allemands et déporté à Auschwitz. Il n'en reviendra pas. Clara donne naissance à leur fils à Paris, en avril 1940. Grâce à un réseau formel et informel de solidarités, elle l'élève seule. En août 1942, alors qu'elle tente de passer la ligne de démarcation, elle parvient, avec son fils, à se dérober à un contrôle. Deux mois plus tard, elle échappe à la rafle des Juifs roumains de Paris alors que tout lui semblait perdu. Quelques semaines après, Clara et son fils seront cachés dans le village de La Perrière (Orne), chacun dans une famille différente. Revenue à Boulogne-Billancourt, elle met son fils en pension pour pouvoir travailler. Dès avril 1945, elle fait le siège du Lutetia pour retrouver son mari, sans succès. Fin 1945, elle reprend son fils avec elle, à Boulogne, organise leur survie et le prépare à entrer dans l'école de la République. De 1977 à 1985, celui-ci mènera avec sa mère, douze séances d'interviews, soit vingt-cinq heures d'enregistrements bruts, sauvegardées sur cassettes. En 2014, il en effectue lui-même la transcription littérale, ce qui le contraint à regarder en face la suite qui s'impose, qu'il n'avait jamais évoquée avec elle et, dans les premiers mois de 2015, il commence à écrire un récit...

04/2021

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Histoire internationale

Ntsikamanou. L'art de l'autre, précis de civilisation kongo

"C'est le travail d'un homme seul porté par cette invraisemblable situation : montrer que la civilisation kongo existe et perdure dans le maelström de la mondialisation. Et qu'elle peut perdurer". Marie-Claude Dupré, Anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine Que veut dire être kongo aujourd'hui pour des milliers d'hommes et de femmes qui ne regardent pas seulement vers le passé mais vers l'avenir et s'interrogent sur les valeurs à transmettre à leurs enfants ? Olivier Bidounga nous répond en se distinguant de la recherche africaniste classique par son regard intime sur les fondements de cette grande culture. Loin de son pays, le Congo-Brazaville, il a conservé un souvenir intact de ce qu'il a pu observer enfant et adolescent à Ngampiéma, en pays lari dans le Pool. Il n'aura alors de cesse de creuser sa mémoire pour retrouver les traits de la culture kongo en voie de disparition, de s'interroger sur la langue, l'étymologie des mots, le sens des proverbes et l'origine des institutions kongo. Conseillé par Marie-Claude Dupré, anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine et ancienne chercheuse au CNRS, ainsi qu'Etienne Féau, Conservateur en chef du Patrimoine, spécialiste de l'art africain, Olivier Bidounga nous livre un récit d'une justesse rare pour préserver et défendre la culture kongo. Auteur de plusieurs articles dans les revues L'Autre, Droit & Culture et Anthropoweb, créateur de l'association ADECA (Association pour le développement Culturel et Artistique) et cofondateur de la FCD (Fédération des Congolais de la Diaspora), Olivier Bidounga s'efforce de donner sa voix à la culture kongo. Il envisage de créer sur Internet un musée virtuel qui rassemblerait les chefs-d'oeuvre de son pays dispersés dans les différentes collections du monde. En 2015, Olivier Bidounga est fait chevalier des Arts et Lettres par Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture et de la Communication.

07/2019

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Poésie

Zébuth ou l'histoire ceinte. Suivi de L'Imparfait

Voici des visions de cite ? s labyrinthiques enfouies au plus profond de notre me ? moire, des images surgies de la peinture, celle de Dali ? , de Bosch. Voici un hors champ de Magritte, voici l'univers de Schuiten, celui de M. C. Escher ou ? les escaliers se montent, se descendent, e ? ternellement. La ? , perdu dans ce fouillis d'images, cet entrelacs de mots, erre une cre ? ature proche de celles de Kafka, proche de celles de Bacon. Prix de la premie ? re oeuvre de la Fe ? de ? ration Wallonie-Bruxelles, Ze ? buth ou l'histoire ceinte est ici suivi de L'Imparfait, deuxie ? me livre publie ? de Laurence Vielle. Des poe ? mes e ? blouissants d'images, une fantaisie d'e ? criture qui n'exclut pas la gravite ? , une le ? ge ? rete ? gracieuse ou ? les mots sont entrai ? ne ? s dans une danse de ? bride ? e, une langue chatoyante et fervente. Un drame personnel sous-tend cette poe ? sie, son reflet tragique scande son imaginaire et ge ? ne ? re une conscience tre ? s sereine de la mort. Laurence Vielle (Bruxelles, 1968) est une poe ? tesse et come ? dienne belge de langue franc ? aise. Elle aime dire les mots, les faire sonner, les scander, les rythmer. Elle a rec ? u en 2016 le Prix Scam de la conse ? cration litte ? raire, et le Grand Prix International du Disque et du DVD, cate ? gorie Parole enregistre ? e, de l'Acade ? mie Charles Cros pour Ouf (MaelstrO ? m, 2015). Elle a exerce ? le mandat de Poe ? tesse Nationale en 2016-2017.

03/2022

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Intelligence artificielle

Intelligence artificielle. Enjeux éthiques et juridiques

Après l'avènement de la société de l'information et la digitalisation de pans entiers d'activités de notre société, la révolution de l'IA est en marche. Cette (r)évolution s'accompagne d'une médiatisation tous azimuts, oscillant entre fantasmes dystopiques et électrochocs nécessaires d'une opinion publique souvent perdue au sein de ce maelström. Une chose est sûre, l'IA occupe les pensées et vient bouleverser notre droit. Le présent guide propose une réflexion pragmatique et pratique sur l'impact des progrès techniques associés à l'intelligence artificielle dans nos sociétés dites modernes. Les questions sont nombreuses : comment appréhender l'IA ? Comment en réguler l'utilisation ? Comment accompagner les extraordinaires promesses de l'IA tout en se protégeant contre les risques incroyables qu'elle génère ? Au travers d'exemples concrets touchant aussi bien la sphère privée individuelle, la sphère professionnelle de l'entreprise ou la sphère publique étatique, ce guide s'attache à éclairer le lecteur sur ce qu'est l'IA et ce qu'elle n'est pas ; sur les risques actuels et à venir d'une IA sans limite et sans droit. Les questions éthiques et juridiques seront au coeur de cette réflexion transversale poussant notre droit dans ses limites. Mais n'est-ce pas avant tout un éternel recommencement ? Peut-on parler de vide juridique comme ceux qui se trompaient lors de la naissance d'internet ? Certainement pas. Comme nous le verrons, c'est bien en appliquant ses fondamentaux que le professionnel du droit participera activement et efficacement à la régulation et au développement de l'intelligence artificielle. L'IA est ainsi soit objet soit acteur de la relation contractuelle. Il nous appartient dans ce contexte de clarifier sa responsabilité en tant que cause ou acteur du dommage. Nous devrons aussi nous interroger sur le sort des créations produites par l'IA ou encore sur son impact au regard des activités de chacun, des compétences et des métiers. Ainsi, ce guide s'adresse généralement à tous ceux qui s'intéressent à l'IA et plus particulièrement aux professionnels du droit qui en auront l'utilité.

08/2021

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Développement durable-Ecologie

Le syndrome du Titanic. Tome 2

Notre Titanic prend l'eau: la crise tant redoutée et si prévisible est là. Ou plutôt les crises, car nous entrons dans un maelström où se conjuguent et s'additionnent la crise économique, la crise énergétique et la crise climatique. Deux siècles de " progrès " ininterrompus nous ont donné l'illusion que l'humanité pourrait subvenir à la croissance exponentielle de ses besoins. Aujourd'hui, force est de constater que non seulement le progrès tant vanté laisse un nombre croissant d'êtres humains sur le bord de la route, mais que la planète, surexploitée, donne des signes d'épuisement. Il en faudrait quatre ou cinq pour fournir l'énergie et les matières premières qui permettraient aux pays émergents (et ne parlons pas du tiers-monde) d'accéder à un style de vie comparable au nôtre! Les cyniques hausseront les épaules: " Pas de chance. La justice n'est pas de ce monde." Ce serait méconnaître une dimension fondamentale de nos sociétés mondialisées, à savoir qu'internet et la télévision par satellite étalent notre richesse et nos gaspillages insensés sous les yeux des pauvres et des laissés-pour-compte du monde entier. A l'inégalité s'ajoute à présent la frustration, qui mène à l'humiliation, mère de toutes les violences. Et comment stopper les vagues migratoires que ce différentiel provoque, avec leurs cortèges de déracinements, de ruptures familiales et culturelles? Il ne s'agit plus seulement d'oeuvrer pour un développement durable, mais de trouver les moyens de prospérer ensemble sans croître - rien de moins! Aux trois crises systémiques qui nous menacent, opposons trois résolutions: celle de la cohérence, qui nous oblige à les traiter conjointement, celle du réalisme, qui nous dicte un retour à la mesure, et celle de la justice, qui nous fait obligation de respecter la démocratie et les équilibres sociaux. A nous d'inventer un nouvel art de vivre ensemble, fondé sur la frugalité et le partage. Les crises, en ébranlant nos certitudes, peuvent paradoxalement nous y aider. Et si elles n'annonçaient pas le début de la fin, mais la fin du début?...

09/2009

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Fantasy

La Fille de Diké Tome 1 : Une maison de feu

On dit que le Chaos, quand il veut un enfant, pousse une femme à engendrer le jour de Diké. Et sa fille après elle, et ainsi de suite pendant six générations... Et lorsque naîtra la septième, naîtra alors la vraie fille du Chaos. Et celle-ci sera bleue comme la nuit, et celle-ci sera pleine de la force du ciel, et celle-ci mettra la terre en colère. Sous le soleil de Monos, une petite planète volcanique, s'étale un gigantesque marais parsemé d'îles et d'atolls. Polis, l'île centrale, abrite le couple sacré et les familles des Descendants. Leurs pouvoirs ancestraux maintiennent l'Equilibre et tiennent le Chaos à distance durant les 49 ans de la Ronde. Mais lors de la cinquantième année, l'ombre de la planète Mavros se répand et vient le temps de la guerre. Une guerre qui semble encore lointaine à la naissance de Aïone. Et pourtant, à peine parue, l'extraordinaire enfant à la peau bleu profond et aux cheveux de feu semble être à l'origine d'une cascade de bouleversements. Au même instant, le volcan de l'île se réveille. A son contact, ses frères Gê et Aether sont profondément transformés : ils se mettent à voir l'avenir, à sentir le poids de l'air, le mana couvrant leur île, à commander au vent ou à voir l'infini... Commence alors un cycle de calamités à l'ampleur surnaturelle - séismes, tempêtes meurtrières, sécheresse, coulées de lave - et tous s'interrogent : la petite fille à la couleur de nuit, qui grandit à une vitesse phénoménale, est-elle un élément d'Equilibre ou de Chaos ? Le couple sacré et les mages de guerre de l'île centrale accepteront-ils son existence ? Aïone, Gê et Aether, aux dons enviables, seront-ils enlevés à leur village ? Qui aura le pouvoir calmer le Maëlstrom au coeur du volcan ? Des réponses pourraient-elles être trouvées dans les archives du village ? Et si Aïone n'avait pas été la première extraordinaire enfant à naître ? Une trilogie de Fantasy adulte par l'autrice de 14-14, et de nombreux autres romans, chez Bragelonne et chez d'autres éditeurs.

06/2023

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Littérature française

On attend Robert

La Belle Epine n'a pas toujours été le plus grand centre commercial d'Europe. Au voisinage de l'aéroport d'Orly et de l'usine Técalémit, dans les Années Cinquante, c'est un simple carrefour avec une gendarmerie en meulière et un stade dont le grand père de l'auteure a la garde. C'est là que l'été 1944, la Quatrième Division d'Infanterie américaine du Général Barton a cantonné la veille d'entrer par la porte d'Italie pour libérer Paris. Mais si les vainqueurs sont parvenus à imposer un armistice quelques jours après la naissance de la narratrice, dans ce biotope industriel, légal et sportif, le tohu-bohu demeure. Le père - propagandiste de la réconciliation entre les peuples, saint simonien qui s'ignore, adepte du mot juste, de la rationalité et de la géométrie - tente sans ménager sa peine, de mettre de l'ordre. Mais en proie à des forces qui n'en relèvent pas, cette bataille-là est loin d'être gagnée. Ainsi en dépit du vouloir paternel, la narratrice enfant peine-t-elle à prendre pied au milieu du pugilat où collant au terrain, elle n'a d'autre ressource que d'emboîter le pas aux animaux et aux végétaux tout en préparant une évasion aussi difficile qu'indispensable... Cette fuite émancipatrice commence par l'élaboration d'une représentation du monde qui bien que s'appuyant sur elle, dame le pion à celle des pères fondateurs. C'est qu'ayant dû s'y dérober pour sauver sa vie, la narratrice enfant sait qu'est partout à l'oeuvre la dévoration de la matière vivante par elle-même, pour elle-même et contre elle-même. Sous le vernis, le chaos généralisé est la nature même de "L'Etant". Il ne s'agit ni d'une exception marginale qui pourrait être laissée de côté, ni d'un maelström incompréhensible que pourrait durablement juguler la logique car sans arrêt contesté par les dominés, l'ordre des dominants est toujours provisoire. C'est sur cette deuxième moitié de la raison encore insuffisamment explorée que Jeanne Hyvrard écrit depuis bientôt quarante ans. Notamment dans ses ouvrages théoriques aux Editions des Femmes Canal de la Toussaint (1986) et La Pensée Corps (1989) ou plus récemment chez l'Harmattan dans La négation de la mère (2011).

03/2014

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Policiers

La nuit tombée sur nos âmes. Gênes, 2001

" Les habitants de Gênes ont fui ou se terrent chez eux. La ville est déserte et l'état de siège a été proclamé. " Un grand roman noir sur les coulisses du sommet altermondialiste de Gênes en marge du G8, et comment les affrontements entre manifestants et forces de l'ordre se sont soldés par la mort de Carlo Giuliani, abattu d'une balle en pleine tête par un carabinier. Gênes, juillet 2001. Les chefs d'Etat des huit pays les plus riches de la planète se retrouvent lors du G8. Face à eux, en marge du sommet, 500 000 personnes se sont rassemblées pour refuser l'ordre mondial qui doit se dessiner à l'abri des grilles de la zone rouge. Parmi les contestataires, Wag et Nathalie sont venus de France grossir les rangs du mouvement altermondialiste. Militants d'extrême-gauche, ils ont l'habitude des manifs houleuses et se croient prêts à affronter les forces de l'ordre. Mais la répression policière qui va se déchaîner pendant trois jours dans les rues de la Superbe est d'une brutalité inédite, attisée en coulisses par les manipulations du pouvoir italien. Et de certains responsables français qui jouent aux apprentis-sorciers. Entre les journalistes encombrants, les manoeuvres de deux agents de la DST, et leurs propres tiraillements, Wag et Nathalie vont se perdre dans un maelstrom de violence. Il y aura des affrontements, des tabassages, des actes de torture, des trahisons et tant de vies brisées qui ne marqueront jamais l'Histoire. Qui se souvient de l'école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Qui se souvient encore de Carlo Giuliani ? De ces journées où ils auront vu l'innocence et la jeunesse anéanties dans le silence, ils reviendront à jamais transformés. Comme la plupart des militants qui tentèrent, à Gênes, de s'opposer à une forme sauvage de capitalisme. Pour La guerre est une ruse : Grand Prix du roman noir du festival du film policier de Beaune 2019 Prix des lecteurs Quais du polar 2019 Prix Marguerite-Puhl-Demange du Festival Le Livre à Metz - 2019 Etoile du polar Le Parisien 2018, Prix du noir historique 2019, du salon du livre Les Rendez-vous de l'histoire de Blois Pour Prémices de la chute : Prix Moussa Konaté du roman policier francophone du festival Vins noirs de Limoge 2019 Pour l'ensemble de la trilogie Benlazar : Grand prix de littérature policière 2020