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Habiter Ouessant

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Littérature française

J'habite la maison de Louis Scutenaire

Louis Scutenaire est un de nos grands écrivains surréalistes belges. Ses amis, René Magritte, d'origine picarde comme lui, Paul Nougé, Marcel Mariën et beaucoup d'autres, étaient des familiers de la "Luzerne". Bien plus qu'une nouvelle biographie du poète, le roman ouvre un dialogue à travers le temps entre les occupants successifs de la maison schaerbeekoise. On y découvre tour à tour la tendresse abrupte, l'impertinence débonnaire d'un personnage hors du commun et la complicité discrète dont l'auteure entoure l'évocation alternée de deux quotidiens entremêlés.

08/2013

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Littérature française

Ou t'habites. Géographie amoureuse de la France et du Monde

Où t'habites : Géographie amoureuse de la France et du Monde Poèmes d'Olivier Lannuzel accompagnés par des peintures de Corinne Jullien C'est une petite devinette venue de l'enfance : "T'habites à combien de kilomètres de Tours ? " Et c'est un jeu pratiqué en famille, qui consiste à trouver toutes les villes où il peut être excitant d'habiter. Ou cocasse, ou déprimant... Aux "t'habites Bourg-la-Reine" et "t'habites porte des Lilas" des débuts sont venus s'ajouter "t'habites à Porte- Joie dans l'Eure" et "t'habites à Dore-l'Eglise", "t'habites Moscou" et "t'habites la Perse". Ce sont céans plus de deux cents sites recensés. Autant d'invites au voyage amoureux et imaginaire.

09/2016

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Histoire de l'art

Perspective : actualité en histoire de l'art N° 2021-2 : Habiter

Alors que, récemment, partout sur la planète, des populations entières ont été assignées à domicile, Perspective revient dans ce numéro sur les imaginaires plastiques de l'habiter, à différentes époques et en différents lieux. Les auteurs des textes ici rassemblés - essais et débats collectifs autour de questions historiographiques - explorent certaines de nos manières d'habiter un espace, un territoire, une maison ou nos corps, et les représentations peintes, écrites, construites ou rêvées, que ces pratiques ont suscités de l'Antiquité à nos jours. Historiennes et historiens de l'art, de la mode, de l'architecture, de l'urbanisme, ou encore archéologues, philosophes et architectes, s'emparent dans ce numéro de cette question à l'intersection de l'intellectuel et du sensible, de l'individuel et du collectif. "Habiter" pose aussi la question des communs et du monde que nous avons, précisément, en partage : de l'écologie, donc, au sens propre du terme (de oikos, la maison, en grec). A travers trois grandes conversations, la revue retrace par ailleurs les parcours de trois chercheurs - Monique Eleb, Tim Ingold et Bruno Latour - qui ont modifié nos manières de voir, de mettre en images et de penser nos façons d'habiter le monde. De l'histoire de l'habitat et de ses évolutions en France, aux correspondances incarnées et fécondes entre anthropologie, art et histoire de l'art, jusqu'à la question de l'habitabilité et de ses représentations à l'heure de l'anthropocène, ces contributions nous permettent d'explorer la manière dont s'entrelacent les mises en forme multiples de nos existences et de nos voisinages.

02/2022

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Habiter quelque part sans détruire l'écosysteme qui nous fait vivre

Comment se loger sans s'étaler ? Où habiter ? Quel type de logement choisir ? Quel prix payer ? Quelles satisfactions en retirer ? Au prix de quelle empreinte écologique ? Pour répondre à ces questions, le Pacte civique, poursuivant dans ce huitième volume ses investigations sur la société française, propose une analyse documentée, distanciée, historique et territoriale. Comment se loger sans s'étaler ? C'est la question que se posent les rédacteurs après un cadrage historique appuyé sur des données précises qui éclairent la question du logement en France depuis près d'un siècle. Le ZAN (Zéro artificialisation nette des sols), en limitant l'emprise de l'habitat sur les terres agricoles, paraît de bon sens et pourtant fait débat. Le Pacte civique rentre dans la controverse : une troisième voie ne serait-elle pas souhaitable entre " densité " et " étalement " en suivant d'autres pistes plus en accord avec le modèle social, territorial et environnemental qu'il préconise ?

02/2023

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Architecture

Alcôves. Soins psychiques et architecture : de l'isolement à l'habiter

Our beaucoup d'entre nous, nos maisons ne sont plus des chez-nous. La recherche Alcôves annonce ces difficultés d'habiter et les met en perspective. C'est un nouvel enjeu pour la psychiatrie : l'architecture revisitée peut contribuer au soin psychique. La construction identitaire de l'être humain est toujours corollaire de ses modes de vie, et sa construction psychique n'est pas indépendante de son habitat, C'est un nouvel enjeu pour la psychiatrie : l'architecture revisitée peut contribuer au soin psychique. La construction identitaire de l'être humain est toujours corollaire de ses modes de vie, et sa construction psychique n'est pas indépendante de son habitat. Il faut donc considérer l'institution comme un lieu voué à être habité, au sens large du terme. Cela relève d'une relation systémique entre patients, soignants et espaces. Pour comprendre comment tout cela se noue, il faut d'abord revenir sur ce qui se passe lorsque nous "naissons au monde", comment nous apprenons ce que sont notre corps, notre conscience, et notre environnement, ce que signifie pour nous "je suis", puis "je suis ici" et enfin "c'est à ce lieu que j'appartiens", pour pouvoir dire "c'est là que j'ai envie d'être". Car lorsque ce processus s'enraye, surviennent l'étrangeté et l'errance, le nomadisme domiciliaire, vécus par beaucoup de patients de psychiatrie, mais aussi par bien d'autres personnes qui ne sont pas connues des réseaux de soins. La pratique architecturale peut être réparatrice. A trois conditions : l'amélioration des conditions d'hospitalisation des patients de psychiatrie dans leur environnement physique et l'optimisation de leurs chances thérapeutiques ; une meilleure compréhension des enjeux de l'habitat humain ; un enrichissement des soins infirmiers et des pratiques architecturales. Et si les récents confinements liés à la pandémie de la Covid19 montraient à quel point notre capacité d'habiter a été rongée ?

10/2021

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Religion

Habiter le monde. La relation entre l'homme et la création

La création est une demeure à protéger de façon créative et une ressource à utiliser avec équilibre. Pour cela, il faut repenser le rapport homme-cosmos au-delà de toute réduction et contradiction, en redécouvrant la nature profonde des besoins de l'homme, signes d'un manque qui l'entraîne au-delà de lui-même. La satisfaction des besoins exige l'accomplissement complet de l'existence, pour une écologie humaine qui se recentre sur l'homme en tant que "je-en-relation".

11/2016

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Essais généraux

A l'aube de la 6e extinction. Comment habiter la terre

"Juillet 2019, il fait 42, 6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs grandes crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Epinal qui montre un dinosaure regardant, l'oeil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître". Bruno DavidPlus qu'un cri d'alarme, Il n'y a pas de planète B est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d'une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? la réponse est entre nos mains.

03/2022

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Géographie

Mobilités et modes de vie. Vers une recomposition de l'habiter

Passant de la ville pédestre préindustrielle au "Métro-Boulot-Dodo" de l'après-guerre, la transition urbaine a marqué l'avènement de l'Homo Mobilis, individu dont le mode de vie repose sur une mobilité exacerbée. Trouvant dans l'automobile l'outil indispensable de sa mobilité généralisée, l'Homme contemporain n'a eu de cesse de se déplacer, toujours plus loin, toujours plus vite. Aujourd'hui, ce désir d'ubiquité se nourrit de nouvelles pratiques sociales tout autant qu'il s'y heurte. Les recompositions familiales, la crise économique, les préoccupations environnementales et énergétiques, ou encore la révolution numérique, stimulent, voire imposent, une évolution des comportements de déplacement et, plus largement, des rapports complexes entre l'habiter et la mobilité. Si ces recompositions des modes de spatialisation affectent peu ou prou l'ensemble des individus, ce sont des populations singulières, marginalisées ou pionnières, qui nous donnent à voir, avec une acuité particulière, les modes de vie de demain. Des femmes seules avec enfants aux adolescents des quartiers sensibles, en passant par les grands navetteurs ou les néo-ruraux, les contributions rassemblées dans cet ouvrage portent un regard interdisciplinaire sur de nouvelles pratiques de mobilité que connaissent ces populations. S'appuyant sur des approches compréhensives, étayées par un matériau empirique riche, les recherches présentées ici mettent en avant les liens forts qui unissent mobilités quotidiennes et stratégies résidentielles au sein de trajectoires sociales et de contextes géographiques variés.

06/2013

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Histoire de l'architecture

Habiter l'indépendance. Alger, conditions d´une architecture de l´occupation

Lorsqu'en 1962 l'Algérie accède à son indépendance, la population hérite d'un espace façonné pendant 132 ans par l'architecture de l'Etat colonial français. De façon inédite dans l'histoire, un peuple va concrètement habiter l'indépendance, en investissant massivement un environnement bâti pour l'exclure, voire lui nuire. Ancré plus particulièrement à Alger, cet ouvrage revient sur les conditions d'une expérimentation urbaine et questionne la composante coloniale de l'architecture et de son enseignement, au fil du temps, dans les corpus français comme algériens. Fruit d'une réflexion collective transdisciplinaire qui ose aborder des sujets peu traités, de l'architecture carcérale à la trajectoire de la statuaire coloniale, cette exploration critique de l'aménagement d'Alger entend mettre en lumière les pratiques de la ville par les personnes qui l'habitent.

10/2022

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Aménagement du territoire

La souveraineté de la Terre. Une leçon africaine sur l'habiter

Les sociétés industrielles ne peuvent plus aujourd'hui s'ériger en modèle de développement. Avant même de détruire, pour l'ensemble des peuples, les équilibres environnementaux, elles se sont engagées dans une forme de déshabitation du monde qui compromet le maintien des formes humanisées de la vie. Sur cette question fondamentale, les systèmes de pensée qui ont fleuri au Sud du Sahara nous apportent un éclairage indispensable - et des pistes de réflexion. Ils nous offrent une leçon précieuse sur une notion marginalisée dans le Droit occidental, mais centrale dans ces systèmes ? : l'inappropriable. La Terre y est en effet placée hors de tout commerce. Envisagée comme une instance tierce, libre et souveraine, garante des interdits fondamentaux, elle n'appartient qu'à elle-même. ? Forgée au creuset du rite, cette conception organise toute la vie de la communauté et le partage du sol. Elle est par là même contraire à nos fictions juridiques et économiques qui permettent d'agir comme si la terre était une marchandise circulant entre propriétaires privés, et qui ont pour effet de nous déterritorialiser. Aussi, elle permet un autre mode d'habiter le monde. Cet ouvrage entend montrer quelques voies offertes par des sociétés africaines pour repenser le rapport à la Terre et redonner dès lors un futur aux générations à venir. Danouta Liberski-Bagnoud est ethnologue. Directrice de recherche au CNRS, membre de l'Institut des mondes africains, sa recherche porte sur les systèmes de pensée voltaïques, qu'elle aborde à partir d'une longue expérience de terrain acquise auprès des communautés villageoises kasena du Burkina Faso. Formée au comparatisme expérimental dans la lignée de Marcel Detienne et Michel Cartry, elle a notamment participé aux travaux collectifs sur la fabrique du territoire, l'interdit du meurtre, l'architecture de l'invisible, les rites de deuil et la divination. Elle a été membre associée de l'Institut d'études avancées de Nantes.

04/2023

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Beaux arts

Les Refuges périurbains. Un art à habiter, Edition bilingue français-anglais

Pour mieux comprendre nos métropoles, il faut en arpenter les chemins, les interstices et les lisières. Explorer, à pied, ces zones méconnues. Faire halte. Y passer la nuit. Ce livre retrace un projet unique, la création dans l'agglomération bordelaise de 11 Refuges périurbains, 11 observatoires artistiques d'une métropole en mouvement, reliés entre eux par un système de sentiers et chemins de traverse. 11 oeuvres architecturales en dialogue avec leur environnement, qui invitent le randonneur, l'habitant, le visiteur, à porter un regard nouveau sur le périurbain. Et à redécouvrir, étape après étape, cette nature à portée de ville, dans une itinérance contemporaine inédite, hors des sentiers battus.

03/2019

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Esotérisme

Civilisations extraterrestres. Tome 1, Mondes habités et contactés

Ce livre étudie le phénomène des contacts avec les extraterrestres sous un jour original et encore peu étudié de nos jours. Voilà une synthèse d'informations émanant de sources variées qui permettent d'éclaircir un grand nombre de questions que les chercheurs sont appelés à se poser sur cet étrange phénomène qui a envahi l'ensemble de la société. L'auteur apporte des réponses originales à des questions fondamentales : Pourquoi les autorités se refusent-elles à divulguer les informations dont elles disposent sur le sujet ?

10/2016

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Jean de la Croix

Jean de la Croix ou La nuit habitée

Jean de la Croix est une des grandes figures mystiques du christianisme. Quoi de commun entre cet homme né à Fontiveros en vieille Castille, qui vécut entre 1542 et 1591, et notre époque ? Quoi de commun entre ce moine qui ne cesse de dire "nada", non - non, rien - rien, à tout ce qu'il rencontre, et l'homme contemporain avec ses "encore - encore" et ses "jamais assez" ? N'est-ce pas la question même du désir ? Car Jean de la Croix, comme tous les saints, est bien un homme de désir, un homme au désir non arrêté. Il y a en lui ce désir d'infini que l'infini seul peut combler. Il sait que l'objet de son désir n'est pas un objet justement ; aussi les rejette-t-il tous, sans nuances, comme simulacres ou "misérables miracles" dans leur prétention à le combler. "Dios solo basta", disait déjà son amie Thérèse, "Dieu seul sujet" ! Mais quel Dieu pour l'humanité aujourd'hui ?

09/2021

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Sociologie

Viens chez moi, j'habite dans un EHPAD

On n'est pas sérieux quand on a cent quatre ans ! Et si vivre en EHPAD n'était pas aussi dramatique qu'on imagine. Quinze millions de Français sont concernés par la vie en EHPAD, soit parce qu'ils y vivent, soit parce qu'ils ont de la famille qui y vit, soit parce qu'eux ou un membre de leur famille envisagent d'y entrer. Sujet difficile à aborder en famille, angoissant ? Ce livre vous propose en images de partager la vie de personnes âgées dans leur quotidien, un quotidien sans doute pas si ordinaire et terne que vous l'imaginez. Vous ferez connaissance avec Mme Accueil, Mme Douceur, M. Humble, leurs proches, les professionnels qui prennent soin d'eux et tellement d'autres. Ce livre vous donne des astuces pour vous aider à choisir le "bon" EHPAD. Dédramatiser le sujet, en parler en famille, même en rire et enfin vous aider à choisir le bon EHPAD, tel est l'objectif de cet ouvrage. Une approche sensible et originale.

11/2019

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'assassin habite à côté [ADAPTE AUX DYS

J'aimerais vous poser une question : est-ce que vous avez déjà eu peur, très peur ? Bien sûr, tout le monde a peur de descendre tout seul à la cave ou de se retrouver nez à nez avec une araignée velue ! Mais moi, je vous parle de la vraie peur, celle qui fait trembler les genoux et claquer des dents...

08/2021

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Littérature française

J'habite un quartier gay de Los Angeles

Justine vient d'échanger son appartement pour deux mois avec un Américain vivant à West Hollywood. Plongée dans un quotidien étrange avec un colocataire, elle sera entraînée dans des événements inattendus, jusqu'à sa soudaine disparition... Son ami Français apprendra la vérité quelques années plus tard... Des personnages émouvants, dans un thriller où la réalité se mêle parfois à l'enfer...

05/2021

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Mer

L'Abeille d'Ouessant. Suivi de : Le livre des tempêtes. A bord de l'Abeille Flandre

L'Abeille Flandre fut l'un des plus puissants remorqueurs de haute mer du monde, en station à Brest. Vingt-quatre heures par jour, 365 jours par an, sa mission était de garder Ouessant, le cap Horn de l'Europe. Hervé Hamon a partagé pendant dix-huit mois le quotidien des chasseurs de tempête : le travail sur le pont, les nuits de veille, et les dangers d'un métier où l'on risque librement sa vie pour en sauver d'autres.

02/2020

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Beaux arts

Heidegger et la question de l'habiter. Une philosophie de l'architecture

Peut-on être architecte sans avoir lu Heidegger ? Peut-on bâtir au sens vrai sans avoir approché la pensée, complexe et profonde, de l'auteur, en 1951, de l'essai " Bâtir, habiter, penser " ? La question peut sembler incongrue ; elle s'impose pourtant comme une évidence à la lecture de ce livre. Partant du fait qu'il ne suffit pas d'être abrité pour habiter, différence primordiale que Heidegger établit tandis que l'Allemagne de l'après-guerre construit à tout-va, c'est à la question de l'être de l'homme qu'il en vient. Et, au fil de sa réflexion, l'architecte, que le philosophe appelle à être jardinier du monde, se révèle être un protagoniste clé de l'accomplissement de l'existence humaine. La dissection méthodique et éclairante du raisonnement heideggérien opérée ici ale mérite de ne pas s'adresser aux seuls philosophes ; tout architecte ou apprenti architecte y trouvera matière à nourrir à la fois sa sensibilité intime et sa pratique. A l'instar d'un Alvar Aalto ou d'un Peter Zumthor dont les emblématiques thermes de Vals, décryptés dans cet ouvrage, sont une incarnation consciente et explicite de ce que l'architecture doit au philosophe allemand.

06/2019

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Urbanisme

Une ville à habiter. Espace et politique à Saint-Macaire en Gironde

Depuis 1964, la cité médiévale de Saint-Macaire sur la Garonne est le théâtre d'une reconquête populaire de la ville historique qui a conduit de jeunes protagonistes de la restauration autogérée du prieuré roman jusqu'au pouvoir municipal. La réutilisation non marchande du cadre urbain, à partir de sa valeur monumentale, a impliqué des choix contre la sélection sociale et la muséalisation, ainsi la reconversion de bâtiments de la Renaissance en logements sociaux et l'insertion d'équipements collectifs dans des monuments historiques. L'enracinement, le sentiment d'appartenance à la ville, la réappropriation sociale des espaces, sont le résultat d'une "sagesse urbaine" construite collectivement à travers des expérimentations, des anticipations et des conflits.

02/2022

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Littérature française

Chaos tropique ou les aventures de Saul Becen. Brest, Ouessant, Saint-Pierre-et-Miquelon et autres lieux

"Voilà ce que vous trouverez ici, je m'appelle Saul Becen et vous lirez le voyage flottant d'un artiste inemployé, l'intervalle temporel d'un homme disponible mais jamais à disposition. L'errance est un chemin comme un autre". Au fil de vagabondages poétiques et de rencontres fracassantes, ce voyage aidera-t-il l'artiste à faire surgir l'invisible à travers la création ? Et d'ailleurs, d'où naissent les idées ? D'un lieu, d'une rencontre ? D'un... chaos tropique ?

02/2023

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Policiers

Vague scélérate

Ouessant. Ile sauvage et magnifique, dernier bout de terre française à l'ouest du pays. Un noyé vient de s'échouer, un russe semble-t-il, une mallette attachée à son poignet. Les documents découverts à l'intérieur sont terribles. L'affaire prend des proportions effrayantes, telle une vague scélérate balayant tout sur son passage. Les services secrets français sont en ébullition. Une taupe s'est infiltrée au plus haut niveau de la Direction générale de la sûreté extérieure, la DGSE. Entre la sérénité de la belle Ouessant et le monde impitoyable du crime organisé, une stupéfiante machination s'enclenche pour débusquer l'ennemi invisible. Vague scélérate : le contact avec l'île d'Ouessant, comme avec l'île de Batz, déclenche cette intrigue dont l'origine est initiée par les services secrets anglais en 1943. Soixante-dix ans après, la reproduction de l'opération Viande hachée bouleverse de la même manière les hommes des services secrets, qu'ils soient en France ou à Moscou.

06/2013

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Lecture 6-9 ans

Le jour où j'ai habité dans la jungle

Cette famille n'a pas de maison. Alors, chaque soir, elle doit chercher où se loger. Mais avec leur fils, c'est chose facile. Il a beaucoup d'imagination et trouve toujours des lieux incroyables pour que tout le monde soit à l'abri : une valise de géant ! Un avion en or ! Un dragon pour fêter le Nouvel An chinois ! ... Un jour, ils atterrissent en pleine jungle, une drôle de jungle, où ils vont rencontrer un enfant, un drôle d'enfant qui, lui non plus, n'a pas de maison...

06/2020

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Economie (essai)

Marie Curie habite dans le Morbihan. Démocratiser l'innovation

Moteur de la croissance, l'innovation est un impératif pour assurer la transition écologique. Or elle est de plus en plus confisquée par une petite élite entrepreneuriale qui n'est absolument pas représentative de la population. Pour inverser la tendance, il faut miser sur des politiques d'intérêt général bénéficiant au plus grand nombre, l'éducation au premier chef. Il est urgent d'associer tout le monde - notamment les femmes et les personnes d'origine modeste - au processus, depuis la création des technologies jusqu'à leur diffusion à grande échelle. Pour que les citoyens deviennent égaux devant l'innovation. Pour que la croissance soit enfin l'affaire de tous et de toutes. Pour qu'on donne leur chance aux Marie Curie et aux Einstein en herbe, quelles que soient leurs origines. Xavier Jaravel est professeur d'économie à la London School of Economics. Ses recherches portent sur la croissance, l'innovation et les inégalités. En 2019, il a reçu le prix Philip-Leverhulme et, en 2021, celui du meilleur jeune économiste décerné par Le Monde et le Cercle des économistes.

11/2023

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Sociologie

Habiter après la prison. Rapport à l'espace et enjeux de travail social

Les parcours résidentiels antérieurs, les impacts psychiques et sociaux du vécu carcéral et la vulnérabilité que crée la sortie de prison justifient une approche spécifique de l'hébergement social qui s'adresse aux personnes sortant de détention L'auteur interroge cette transition entre vie carcérale et vie ordinaire à travers le prisme du rapport à l'espace et du concept d'habiter. La recherche présentée s'intéresse aux vécus personnels et aux pratiques sociales d'hébergement et d'accompagnement dans des institutions qui accueillent spécifiquement des femmes ayant connu un enfermement carcéral, public particulièrement méconnu et marginalisé. Elle montre que l'espace-temps de l'hébergement, malgré ses contraintes, peut constituer une phénoménale opportunité pour ces femmes de s'ancrer après un parcours marqué par les ruptures, de se réapproprier un espace personnel et une intimité, de réaménager leurs rapports aux autres, de réorganiser et reprendre leur vie en main. Cet ouvrage, qui rend hommage aux femmes sortant de prison et aux professionnels qui les accompagnent au quotidien, est une tentative de les rendre visibles.

01/2021

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Littérature française

Les eaux troubles du mojito. Et autres belles raisons d'habiter sur terre

Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent". Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus. Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist. On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre. "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain. Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été. "

08/2015

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Théâtre

Saint-Denis, Théâtres intermédiaires. Tome 2, Habiter d'un monde à l'autre

Ce sont des gens de Saint-Denis, ce sont des portraits. A travers eux, on habite d'un monde à l'autre. Des entretiens ont eu lieu, dans les espaces de vie des personnes, au théâtre, entre les deux... Les textes leur ont été lus en tête à tête, sans filet. Un livre s'est écrit. C'est ensemble, autant que possible, que nous le donnons à lire. Au lecteur maintenant de faire son face à face. Je me dis que les hommes et les femmes qui sont ici traversés forment la compagnie d'un livre infini qu'on déchiffre ensemble. P.R. Ce livre est issu d'une résidence de Philippe Ripoll entre les quartiers de Saint-Denis et le Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national - qui a duré deux ans et demi. Son travail a été hébergé par l'Association des femmes de Franc-Moisin, accueilli par le Théâtre Gérard Philipe, reçu par la Maison de la solidarité, et par la Maison de quartier de la Plaine, avec quelques gîtes d'étapes - France terre d'asile, l'association communautaire santé bien-être, la Démarche-quartier Sémard.

02/2012

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Critique littéraire

Habiter merveilleusement le monde. Palais, jardins, demeures spirituelles en Espagne (XVe-XVIIe siècle)

Dans l'Espagne du XVe au XVIIe siècle, l'art d'édifier des palais, des jardins, des demeures spirituelles, de peindre des paysages et des gloires célestes témoigne d'un renouveau théologique, alchimique, politique dans la perspective de l'infini et l'éternité. Serait-ce une spécificité hispanique ?

09/2019

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Sciences politiques

Habiter en lutte. Zad de Notre-Dame-des-Landes, quarante ans de résistance

La zad de Notre-Dame-des-Landes fut le plus grand squat à ciel ouvert d'Europe. Utopie réalisée pour certaines, elle est un haut lieu symbolique des luttes contre les grands projets inutiles. Réunissant de nombreux témoignages, photographies, croquis et cartes, ce livre raconte l'histoire des femmes et des hommes qui ont fait de ce geste simple, habiter, un acte de résistance.

03/2019

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Développement durable-Ecologie

Les biens communs. Un modèle alternatif pour habiter nos territoires au XXIe siècle

La figure des s biens communs u est aujourd'hui un paradigme émergent dans de nombreux champs disciplinaires. Elle couvre un spectre très large allant de ressources naturelles comme l'air, l'eau ou la terre à des biens immatériels comme les logiciels libres ou les encyclopédies en passant par l'habitat participatif, le travail ou la santé. Elle constitue un objet d'étude aussi bien pour les économistes ou les juristes que pour les géographes ou les politistes. Parallèlement, elle émerge comme catégorie d'action et de compréhension des territoires dans le champ de l'aménagement ou de l'urbanisme opérationnel. Enfin, différentes initiatives issues de la société civile se réfèrent, explicitement ou non, à cette notion. Mise en valeur par les travaux d'Elinor Ostrom (prix Nobel d'Economie 2009), elle propose une autre manière de concevoir l'organisation des rapports sociaux, économiques ou politiques en dessinant une sorte de troisième voie qui sort de l'alternative dichotomique opposant l'Etat au marché, le privé au public voire l'homme à l'environnement dans la préservation et la gestion des ressources. Elle offre ainsi la possibilité de dépasser un clivage binaire qui structure encore largement notre rapport au monde. L'enjeu de cet ouvrage collectif, qui rassemble des contributions interdisciplinaires et croise une réflexion théorique et des expérimentations opérationnelles, est d'éclairer cette notion et de voir en quoi, en tant qu'objet mais aussi parle processus qui l'institut, elle constitue un paradigme opératoire pour comprendre et concevoir les rapports des hommes aux territoires et à l'environnement mais aussi les rapports des hommes entre eux.

04/2019

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Philosophie

Habiter la Terre. L'écologie peut-elle échapper au règne de la technique ?

A l'heure du dérèglement climatique et de l'épuisement programmé des ressources naturelles, des mesures sont prises pour sauver la planète. Elles s'inscrivent dans la perspective d'un "développement durable". Mais, si urgentes et légitimes soient-elles, sont-elles a la hauteur de la catastrophe ? Autrement dit : l'écologie, interrogée ici, échappe-t-elle au règne de la technique, dont elle tente bien de minimiser les dégâts mais se garde d'interroger les présupposés, qu'à son insu elle partage ? Les forêts se réduisent-elles à des espaces verts, la nature à un simple environnement ? Cet ouvrage se propose de rouvrir ces questions en faisant droit au questionnement philosophique quant à la relation entre l'homme et la nature – à la lumière notamment des analyses de Marx et de Heidegger.

10/2019