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Sirènes bretonnes

Extraits

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Romans de terroir

La voile tendue

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amou­reux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme "la figure de proue de l'Ancien Monde". D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil. Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consa­crés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. — Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

11/2017

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Littérature française

Contes. 3 volumes

Ce 9e volume de la Bibliothèque des Génies et des Fées présente une édition critique des recueils de contes de Thomas-Simon Gueullette : Les Soirées Bretonnes, Les Mille et Un Quarts d'Heure, Les Aventures merveilleuses du mandarin Fum-Hoam, Les Sultanes de Guzarate, auxquels on a désiré joindre le recueil des Contes Péruviens dont Gueullette assure qu'ils sont d'un auteur inconnu mais qu'il a pris soin d'agencer et de conclure. Les Contes Tartares mis à part, l'œuvre contée de Gueullette n'a jamais été rééditée en France depuis l'édition du Cabinet des fées. Elle ne méritait pourtant pas d'avoir été ainsi reléguée dans l'oubli : le XVIIIe siècle mettait ses contes orientaux au même niveau que les Mille et Une Nuits ou les Mille et Un Jours et ses recueils étaient traduits dans les principales langues européennes ; ils furent réédités de nombreuses fois au XIXe siècle, particulièrement en Angleterre, tandis que la France romantique les lisait dans Le Cabinet des fées, et que la philologie et la science orientaliste naissante y reconnaissaient un moment signalé de l'histoire de la transmission de la matière d'Orient et de la tradition narrative européenne ancienne jusqu'à Straparole. Cette édition est le fruit d'un travail d'équipe, indispensable tant les problèmes soulevés par cette œuvre sont complexes, notamment dans le domaine des sources. Elle bénéficie également des recherches menées depuis une quinzaine d'années sur le conte merveilleux de l'âge classique, désormais conçu comme une forme littéraire à part entière, en dialogue avec l'ensemble des autres genres. Le " moment Gueullette " du conte oriental à la française peut ainsi être abordé en termes de poétique et d'histoire des formes narratives.

01/2010

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Science-fiction

Pigeon, canard et patinette

En 2016, Fred Guichen imagine que des impasses de la toute-puissance naîtra le pouvoir de la fragilité. An 103 après La Catastrophe. Quelque part sur les côtes bretonnes. D'abord, il y a Le Secteur, un petit coin tranquille, bien protégé par une enceinte de terre, de roches et de béton haute de 20 mètres ; derrière, trois villages coupés du monde extérieur et administrés par une trentaine d'individus solidaires, doux comme des agneaux et rongés par les mutations mais tellement heureux de (sur)vivre. Il y a Patinette, un bon gars au pied bot et aux bras trop courts, sa soeur Hermeline, frappée de progeria mais tellement adorable, et Canard, le cousin, dont la tumeur galopante au cerveau n'entame pas la joie de vivre. Et puis, il a Pigeon, le maire de la communauté, fragilisé par sa taille de géant mais toujours présent pour ses amis, Globule, Jacotte, Moignons, La Bouquin et les autres. Seul lien avec l'état, le Contremaître supervise l'activité de tout ce petit monde, car ils ont l'insigne honneur de s'occuper, d'entretenir, de dorloter le réacteur numéro 2 de La Centrale, responsable de La Catastrophe du 18 mai 1970, il y a un siècle de cela. Mais la nouvelle est tombée : le gouvernement a décidé d'arrêter les frais ; cette cour des miracles n'est plus rentable et on dit qu'une guerre couve, alors... Alors, que vont devenir Pigeon, Canard, Patinette et les autres ? Quel est ce formidable lien qui les unit tous ? Quel avenir pour ces enfants de l'atome dans un monde qu'ils ne connaissent pas ? Et s'ils étaient le salut de l'Humanité ?

01/2016

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Littérature française

Le foyer breton. Contes et récits populaires

Il n'existe jusqu'à présent aucun recueil des traditions parlées de notre vieux duché. Si l'exemple que je donne est imité, j'aurai du moins signalé le premier une source nouvelle d'études historiques et littéraires. Les contes que l'on va lire sont, en effet, bien loin d'être les seuls que l'on puisse recueillir : nous nous sommes borné à publier les plus connus, ceux desquels s'exhalait cette senteur du pays qui ne peut tromper. Obligé de donner en français ces traditions bretonnes, nous pouvions, à notre insu, en altérer l'allure, y mêler des idées, des expressions, des images françaises. Il n'y avait qu'un moyen d'échapper à ce danger, c'était d'écrire d'abord nos récits en breton ! [...] On trouvera peut-être nos récits bien arrangés pour des récits parlés ; mais nous ferons observer qu'à force d'avoir été répétées, ces traditions ont pris une allure consacrée et pour ainsi dire officielle. Les conteurs ne répètent pas seulement les mêmes faits dans le même ordre ; ils se servent, le plus souvent, des mêmes expressions, et leur narration n'a aucune des incertitudes ni des aventures de l'improvisation. [...] Nous avons intitulé notre livre le Foyer Breton, parce que c'est réellement sur l'âtre de nos paysans, devant leur feu de landes ou d'algues marines, que nous avons écouté les récits qui le composent. Ces souvenirs du pays, nous les renvoyons au pays, qui, nous le craignons, les aura bientôt oubliés tous ! Dans ce naufrage du passé, nous tâchons au moins de sauver la poésie, trop heureux si notre livre pouvait devenir jamais ce qu'il voudrait être, c'est-à-dire les Mille et une nuit, de la Bretagne (extrait de l'Introduction, éd. originale de 1845).

10/2018

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Monographies

Avril. Peintures, Edition bilingue français-anglais

Né en 1961, François Avril est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art qui vit et travaille entre Paris, Port Blanc, Orléans et Bruxelles. Il débute sa carrière en tant qu’illustrateur et travaille pour la presse (Atmosphère, Lire, Libération…), la publicité (Chanel, Hermès, John Lobb, Paris Plages…) ainsi que l’édition jeunesse. Il réalise également plusieurs bandes dessinées, comme Soirs de Paris, Doppelgänger SA, Le voleur de ballerines, ou encore Le chemin des 3 places. Travaillant aussi bien sur petits formats que grandes toiles, au crayon de couleur, à l'acrylique ou au pastel gras, François Avril ne cesse d'explorer les techniques et de se réinventer. Pourtant, ses deux sujets de prédilection restent constants : les villes et les bords de mer. S’inspirant de grandes métropoles (Paris, New York, Bruxelles, Tokyo) et de la nature des côtes bretonnes dont il capture l’essence, François Avril crée des paysages renouvelés, travaillant avec sa mémoire et l’empreinte des émotions qui l’ont traversé. L’univers poétique de François Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochromie et couleurs. L'ouvrage présente deux ensemble de toiles - les paysages marins et les paysages urbains. De nombreuses esquisses rendent compte du processus de création de l'artiste, explicité par un essai de François Landon. Mêlant invention et réalisme, l'artiste crée des paysages dont l'identification n'est jamais certaine, mais le doute insinué est une invitation à la découverte et à l'imagination. Les oeuvres de François Avril sont régulièrement exposées à Paris, Bruxelles, Dinard, Milan, Genève ou Hong Kong, en galerie, dans les centres d’Art et foires internationales…

06/2024

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Littérature française

Odium Fati

Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s’était prise durant de longues années pour la muse de l’histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l’humanité, s’arrêta près d’une fontaine afin d’apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d’un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d’araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l’herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l’oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l’éclaboussa. Personne n’y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l’avait emportée. Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l’absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l’océan Pacifique, d’une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens.

09/2019

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Littérature française

Sur les pas… de ma Silhouette

"Sur les pas... de ma silhouette est le récit rocambolesque d'un homme, son portrait robot psychologique, interpellé, voire persécuté de manière récurrente, par sa conscience morale. Une conscience qui se révolte, en s'exprimant à travers la manifestation intempestive de sa propre silhouette. Omar, c'est son nom, vivait sous la double frustration d'une équation faite d'un statut social envié de cadre moyen, qu'il voudrait coute que coute sauvegarder d'une part ; et les assauts répétés de sa silhouette de le voir s'impliquer davantage dans l'effort d'émancipation et de changement, devenus inéluctables, d'une société rurale croulant sous le poids des injustices, des inégalités, et vivant sous le joug dominateur du clan : Le chef du village et son "comité des sages ", d'autre part. Un vrai dilemme cornélien que Omar tentera de démêler, en faisant appel tantôt à son intelligence et son intuition, tantôt en restant à l'écoute de sa conscience... Saura-t-il, en effet, sauter le pas et succomber aux chants de sirène de sa propre silhouette, qui veut l'entrainer dans le giron de "la famille qui avance " Ou, au contraire, préfèrera-t-il, pour des intérêts étroits, fermer les yeux et vivre, comme un gagne-petit, dans le sillage de "la famille qui recule ". C'est à voir...

10/2020

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Poésie

Le Catafalque aux miroirs

Dans la peau qui s'y frotte, le Catafalque introduit mille échardes. Aux poèmes d'Alice Massénat, à leur violence offerte par la douleur prodigue, je m'écorche avec plaisir. Ce cri, beau comme les branches noires du marronnier, chauve si vite cet automne, ou comme la terrible clameur matinale des pies furieuses au cœur du noyer, est le souffle précieux qu'on voudrait recueillir, parce que ultime, exténué de sa propre vigueur, mais qui en vérité se prolongerait sans fin. Parfois se loge un ver dans la pomme, un vers d'Alice dans la tête, sa lecture s'enroule sur elle-même, fixant l'image dont on se gorge. Incapable de n'être que mon propre amour du bouleversant. Me surprend huit ans en arrière devant l'écartèlement des tulipes, retournées au maximum de leur beauté quand elles vont perdre leurs pétales, juste avant de disparaître du monde. Le vitupérateur de brume, l'orgueil des seins surgit du brouillard, lugubre bateau, loin derrière une sirène à peine esquissée, sous l'eau marine sombre du premier plan, les reins cambrés en une posture de " la Mort du cygne " qui m'émouvait petite - tellement à vif d'enfance ! S'immerger dans ces poèmes, c'est aussi rencontrer le trou sans eau qui roule dans l'onde et qu'en véritable " trobador " le poète a débusqué. Dominique Paul.

06/2005

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Philosophie

Après la finitude. Essai sur la nécessité de la contingence

La critique empiriste des prétentions universelles de la pensée humaine est-elle réellement fondée ? On sait que c'est le problème de Kant. Mais Quentin Meillassoux montre avec une force étonnante qu'une autre compréhension de cette critique, restée en quelque sorte dissimulée, bien que plus "naturelle", aboutit à un partage des ambitions de la pensée très différent de celui proposé par Kant. Il établit en effet qu'une seule chose est absolument nécessaire : que les lois de la nature soient contingentes. Ce noeud entièrement nouveau entre les modalités contraires installe la pensée dans un tout autre rapport à l'expérience du monde, un rapport qui défait simultanément les prétentions "nécessitantes" de la métaphysique classique, et le partage "critique" entre l'empirique et le transcendantal. Cette remarquable "critique de la Critique" est ici introduite sans fioritures, coupant vers l'essentiel dans un style particulièrement clair et démonstratif. Elle autorise à nouveau que le destin de la pensée soit l'Absolu, et non la "finitude" dans laquelle nous nous complaisons en laissant la morale, ou le "retour du religieux", servir de fictif supplément d'âme. Quentin Meillassoux est né à Paris, en 1967. Il enseigne la philosophie à l'Ecole normale supérieure (Ulm), et a également publié Le Nombre et la Sirène. Un déchiffrage du Coup de dés de Mallarmé (Fayard, 2011).

05/2012

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Science-fiction

2051. C’est sur la cendre que poussent les plus beaux cyclamens

Nous sommes en l'An 2051, sur une planète ressemblant à la Terre. Ce monde surpeuplé est soumis à la dictature de Trumpusa dont les clones soldats sèment la terreur. La population dont une partie est abêtie ou malade, subit les effets d'un réchauffement climatique et d'une pollution sans précédent. Dame Nature qui a trouvé refuge sur le sixième continent magique et oublié des hommes, se meurt. De sa vie dépend celle de l'humanité en plein chaos. Trouvant la force de présider une assemblée extraordinaire d'êtres fantastiques et féeriques surnommés les " Etres de Lumière ", Dame Nature, est soutenue par Malachite, la reine des fées, et Absalon, le mage de la paix. Comme dans un jeu de piste ponctué de paraboles et de symboles profanes et religieux, le lecteur est entraîné à la suite des deux mages pour retrouver à temps, cinq adolescents portant une étoile sur l'épaule et élus par le premier Parlement International de la Jeunesse. Leur mission sera de se rendre dans les Abysses retrouver la vieille sirène Hannah, créatrice de la vie. Elle seule sait comment détruire le maléfique Bézoard, vomi dans les temps anciens par sa soeur, la cruelle sorcière Zineb. Mais le temps est compté. Les forces du mal progressent et celles de Dame Nature l'abandonnent.

07/2022

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Romans policiers

Rue de la grande muette

Quand un militaire rechigne se rendre en mission à Mayotte, il doit y avoir une bonne raison. Et c'est d'autant plus intrigant s'il écourte son séjour pour venir arpenter les allées du bois de Vincennes et fréquenter l'hôtel du Bois galant. Et encore plus curieux si, depuis son retour, toutes ses connaissances tombent comme des mouches... En acceptant cette nouvelle enquête, Ethon Blimiec se laisse embarquer dans une drôle d'histoire. La petite sirène qu'il a l'habitude d'entendre quand il se trouve en danger n'a cependant pas sonné une seule fois. Il aurait également dû se méfier de tant d'argent proposé pour si peu de travail... Mais voilà : quand on est un détective privé, avec une belle enseigne parisienne, on n'a pas d'autre choix que de turbiner, et rien ne se refuse. Fort du succès des enquêtes du commissaire Merle, Michel Benoit convie le public à un nouveau rendez-vous... avec un détective privé, Ethos Blimiec, un professionnel pittoresque, à une époque - pas si lointaine - où les policiers travaillaient sans Internet, sans téléphone portable et sans cours aux analyses ADN. Au fil des investigations, Ethon deviendra un intime du lecteur, une sorte d'ami de la famille, que l'on a autant plaisir que hâte à retrouver.

06/2021

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Littérature française

Puisqu'il y a des rêves meilleurs

De manière insidieuse et ironique, toutes les nouvelles de ce recueil communiquent une impression d'" inquiétante étrangeté ". Une vingtaine de textes courts - entre nouvelle, conte et fiction critique - donnent la parole à des personnages qui n'en reviennent toujours pas d'être au monde, et dans ce monde-ci. Habitant d'autres contrées, les authentiques héros de fiction n'en finissent jamais, au contraire, de vivre leur histoire, de la poursuivre au-delà de sa fin connue. Les cinq longues nouvelles de la seconde partie donnent la suite inattendue de mythes et de légendes, d'œuvres cinématographiques ou littéraires, ayant pour thème l'enlèvement : Zeus et Ganymède, le joueur de flûte de Hamelin, King Kong et La Planète des singes, Le Roman de la momie, et Miss Waters, un roman de H. G. Wells dont l'héroïne est e sirène. Alliant densité et subtilité, l'écriture de Jean-Luc Moreau frappe autant qu'elle séduit. En s'absorbant dans une réflexion minutieuse sur l'" être ici ", elle s'attache à évoquer un sentiment proche de la difficulté d'être qui peut faire songer à celui de Robert Walser ou d'Henri Thomas, voire de Kafka ou de Beckett. Précis, parfois sarcastique, ce ton très personnel aboutit à un effet à la fois ravageur et feutré, de l'ordre du fantastique intime.

08/1999

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Romans graphiques

Copenhague

Fatiguée par la vie à deux avec sa fille adolescente, Nana Miller s'envole, sur un coup de tête, pour un petit séjour de rêve à Copenhague, la ville des contes de fées. Son arrivée est bouleversée par une annonce presque irréelle : on a découvert, en plein centre-ville, un corps... Mais pas n'importe quel corps... Le corps d'une sirène ! Le Danemark est en émoi, on décrète un deuil national. Les habitants s'enferment chez eux, les rues se vident, les aéroports sont hors service. Nana est bloquée loin de sa fille, pour une période indéterminée. Dans son hôtel presque désert, Nana fait la connaissance de Thyge Thygesen, grand farfelu terriblement attachant, qui va devenir son compagnon d'infortune. Détectives de pacotille, ils repèrent un type un peu louche qui traîne sur les lieux du drame. Ils se prennent au jeu, le pistent et se retrouvent embarqués dans une histoire trop grande pour eux. Thyge entraîne Nana au coeur de cette ville de contrastes, entre féérie et modernité. Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg nous transportent dans une enquête troublante autour de ce meurtre bien mystérieux. Un récit poétique noir, porté par un humour décalé et un souffle romanesque, qui évoque parfois le cinéma de Wes Anderson par son côté doux-amer et excentrique.

02/2024

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Policiers

La baie des trépassés

Le cadavre d'une femme, les yeux bandés par une culotte, échoué à l'extrême pointe de la Bretagne : ainsi commence l'enquête criminelle du commandant Melville. Et le premier suspense de Jacques Mazeau, auteur de best-sellers régionalistes (La Ferme d'en bas). Sous une pluie battante, col relevé, tête baissée, le commandant Malville descend vers la plage de la baie des Trépassés, proche de la pointe du Raz. Bel endroit pour un assassinat - par beau temps, du moins. Dire qu'il aurait pu y emmener Julie en week-end. Mais Julie l'a plaqué. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a demandé sa mutation à Quimper. Les hommes de la police technique et scientifique lui désignent un cadavre. Nue, sur le dos, jambes légèrement écartées, l'inconnue repose sur une couverture. Le visage boursouflé, les yeux bandés par une culotte, des ecchymoses et des éraflures sur tout le corps. Etranglée avec un filin, genre corde de piano. Enfin, détail incongru, ce tatouage sur son pubis épilé : un coeur ailé. Crime de psychopathe ? Obscure vengeance ? L'enquête s'annonce délicate. Elle va mener Malville et Aude, sa collègue stagiaire, à s'intéresser aux musiciens des Vielles Folles, un groupe de rock breton, à des trafiquants de vidéos porno et au milieu des ligneurs, ces pêcheurs de bar qui risquent leur vie dans le raz de Sein... Un suspense glacial et cinglant comme une tempête bretonne.

02/2020

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Faits de société

Razzia sur la Corse. Des plasticages à la folie spéculative

Combien de temps le littoral corse résistera-t-il à la pression immobilière ? L'île de Beauté est encore remarquablement sauvage et préservée, comparée à la Côte d'Azur ou aux Baléares.Elle était pourtant promise au même type de tourisme intensif. Dans les années 1960, des projets fous ont été stoppés net par la violence nationaliste. Les plasticages et le racket, rebaptisé impôt révolutionnaire, ont durablement découragé les investisseurs. Le conservatoire du littoral en a profité pour acheter et sanctuariser des sites d'une beauté exceptionnelle.Mais, depuis dix ans, la spéculation s'est intensifiée. Les golfes et les criques sont de plus en plus bétonnés par des promoteurs sans scrupules et des célébrités au bras long qui rêvent de piscines avec vue sur le large. Ces opérations se font souvent en violation de la loi littoral de 1986, qui organise dans toute la France la protection des bords de mer. Face à ces menaces, une nouvelle forme de résistance s'organise. Cependant, les associations écologistes se sentent bien seules à mener le combat, tant les pouvoirs publics, à qui l'on conseille en haut lieu de lascia corre (laisser courir), paraissent souvent défaillants.Car les menaces sont à la hauteur des enjeux financiers : le grand banditisme corse, qui a longtemps fait ses affaires hors de l'île, blanchit désormais des fonds d'origine douteuse dans de gros projets de construction, parfois en rivalité avec des nationalistes reconvertis, eux aussi, dans les affaires.

05/2012

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Histoire de France

Jean Deuve. Le seigneur de l'ombre, Services secrets 1944-1978

Prix Armée et Défense 2013 de l'Union Nationale des Officiers de Réserve qui bénéficie du soutien du Ministère de la Défense. Grand nom du renseignement militaire, le colonel Jean Deuve est l'un des "as" des services secrets français. Jeune aspirant, il combat vaillamment dans les Ardennes à la tête de ses tirailleurs sénégalais et voit son nom inscrit au "Mémorial de l'Empire" . Affecté en Afrique de l'ouest après l'armistice, il est repéré par les Britanniques qui l'envoient suivre un an d'entraînement aux Indes au sein de la fameuse Force 136, celle-là même qui fit sauter le pont de la rivière Kwaï. Parachuté au Laos en janvier 1945, Jean Deuve organise la lutte contre les Japonais et devient gouverneur de province à 27 ans. Il fonde la Police royale laotienne et a la haute main sur les services de renseignement du royaume pendant deux décennies. Responsable important du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) dans les années 1970-1980, il est un témoin incontournable des relations internationales de la guerre froide. Christophe Carichon est historien et chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique (Université de Brest). Il a publié de très nombreux articles sur l'histoire des mouvements de jeunesse, l'éducation et le régionalisme. Ancien auditeur de l'Institut des hautes études de la défense nationale, il est également officier de réserve spécialiste d'état-major. Préface du Général Alexandre Lalanne-Berdouticq.

09/2012

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BD tout public

Entre Terre & Mer Tome 2 : Le vieux Terre-Neuvas

Oubliant ses racines de paysans, Pierre embarque sur La Charmeuse bien décidé à affronter bravement tous les dangers pour l'amour de la belle Marie. L'arrivée de Pierre Abgrall, homme de la terre sur la côte bretonne provoque en lui l'émerveillement de voir ces marins dévoués, courageux et leurs femmes sur les berges à les attendre. Parmi elles se trouve Marie, aux charmes qui ne laisse pas Pierre insensible. La jeune femme attend son bien-aimé parti en mer, sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, il y a déjà quelques mois. Lorsque le bateau revient, son promis René est mort tragiquement dans les eaux glacées. Marie, prise de chagrin, tente de se suicider. Pierre se laisse alors prendre et décide de s'engager auprès de ces hommes vaillants et prouver ainsi son amour à Marie en deuil... Même Léa, follement amoureuse de ce dernier, ainsi que sa tante Angèle restées au pays ne parviennent pas à le retenir... Il découvre la mer, c'est le coup de foudre immédiat, violent et définitif. Formé, par Père Lebreton, le plus ancien des Terre-Neuvas, il s'embarque au mois de mars 1921 à bord de la goélette, rêvant de faire battre le coeur de la pauvre Marie. Avec lui, nous vivons au jour le jour l'existence de ces forçats de la mer qui affrontaient brumes et tempêtes pour nourrir leurs familles...

05/2015

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Littérature française

Chez Scarlette

Sur une île au large de la Bretagne, cinq destinées de femmes malmenées par les tempêtes d'automne vont se croiser au fil de la plume nostalgique, cocasse, drôle et désenchantée à la fois de l'écrivain breton, Prix de la ville de Vannes 2020. Nous sommes en novembre, miz du en breton, le mois noir, dans une île bretonne à une heure du continent. Scarlette, la patronne du bar de la Falaise, vit là, tout simplement parce qu'elle y est née, et son bistrot en est l'épicentre. Solange, la Parisienne, est venue y trouver refuge pour fuir un passé trop encombrant et un avenir trop douloureux. Fanny, la jeune policière, aussi, peut-être pour tout remettre en question. Marina, l'énigmatique médecin de l'île, soulage les peines de chacun comme elle peut. Morgane, la fille de Scarlette, se morfond, loin de son île, à Rennes où elle fait ses études et veut rentrer quoi qu'il en coûte. La tempête gronde, les falaises s'effondrent, les digues cèdent, les arbres se couchent et les grandes marées menacent de submerger l'île, comme au temps d'une antique légende. L'île est maintenant totalement isolée. Mais les femmes s'entraident, se soutiennent, chantent et dansent autour du vieux juke-box en buvant du champagne comme pour narguer le mauvais sort. Pierrot la Lanterne, gardien de phare à la retraite, et Baptiste le trompettiste restent en retrait et les observent, tantôt amusés, tantôt fascinés.

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Théologie

Et si la bible nous contait l'espérance

Lecteur, croyant ou pas, laissez-vous guider par les tableaux de ce livre ! Ils racontent une partie de notre histoire : cela s'est passé dans les pays qui, aujourd'hui, s'appellent Israël, Palestine, Egypte... Ils retracent la vie d'hommes et de femmes et tentent d'expliquer leur quête d'absolu. Cette chronique nous transmet des vérités universelles. Ce livre se veut un tremplin vers l'espérance et le bonheur de vivre. Il tente de décoder le message de l'Ancien et du Nouveau Testament, en 35 points forts accompagnés, chacun, d'un tableau. Le lecteur est ainsi emmené en une promenade visuelle, de la création du monde à la résurrection, en passant par l'Annonciation. Choisis et expliqués par un prêtre, ces moments fondateurs sont illustrés par une artiste-peintre. Riches de portraits, d'études de la main et de clairs-obscurs, ces toiles sont exposées dans l'église de Locmaria, à Carnac. Marie-France de La Cochetière est une Bretonne née à Casablanca, et a toujours vécu près de la mer. Les orages de chaleurs du bled, les tempêtes de la mer d'Irlande et la rencontre avec le chercheur Théodore Monod, à travers ses livres, l'ont façonnée. La peinture est pour elle un moyen d'expression aussi bien qu'une quête perpétuelle d'absolu. Le Père Dominique Le Quernec est quant à lui curé et doyen de Carnac, dans le Morbihan, en Bretagne.

07/2023

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Sociologie

En finir avec la honte de nos racines paysannes

"La honte, venue de l'enfance, a gravé son sillon dans nos mémoires et laissé une cicatrice qui, même à demi effacée par l'envie d'oublier, se rappelle de temps en temps à notre vigilance. Elle peut arriver à l'improviste, comme une décharge. Nous, qui avons vécu nos premières années dans la campagne bretonne de l'après-guerre, l'avons presque tous éprouvée par intermittence ou de manière durable. Cet ouvrage est une quête dans les plis et replis d'une mémoire individuelle et collective pour tenter de déceler les stigmates déposés par cette expérience liée à notre enfance. Malgré la persistance de la répulsion que le sujet provoque en nous et les envies d'esquiver une fois de plus, je vais tenter de retrouver quelques expressions et fragments de phrases qui gravitaient autour de ces contraires ? : honte et fierté. Je vais essayer de déceler, dans ces propos à moitié disparus, une empreinte dont le parler a peut-être gardé la trace, empreinte qui permet d'entrevoir une part de vérité sur nous qui avons été enfants, à cette époque, dans cette région". Originaire de Ménéac (Morbihan), une commune rurale du Centre Bretagne, Marie-Paule Gicquel a mené une carrière de professeur agrégé de lettres modernes. Près de soixante ans après avoir quitté la maison paternelle, elle explore les dessous de ce sentiment qu'elle éprouve encore parfois : la honte de ses racines paysannes.

09/2023

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Poésie

Haïkus de Bretagne

Ce recueil collectif de haïkus et de tankas en français sur la Bretagne entrecroise deux regards : celui de poètes locaux et celui de poètes de passage, amoureux de la Bretagne. Le haïku, fraction de seconde dérobée au temps, a gagné la France au début du XXe siècle. Il suscite aujourd'hui un engouement considérable, au point d'inonder le monde entier. Dès les années 1970, il s'est invité partout, y compris sur les rivages bretons où il s'est parfaitement acclimaté. 84 poètes le déclinent ici avec bonheur. Danièle Duteil. Qu'est-ce que la réalité ? Toutes les cultures aspirent à saisir sa complexité qui sans cesse nous échappe. Parmi bien des langages et modes d'expression, la poésie reflète avec plus ou moins de bonheur, efficacité et exigence, cette tension vers davantage de rigueur pour décrire le monde. L'émotion manifestée dans Haïkus de Bretagne illustre cet élan... Alain Kervern. Mais pourquoi cet attrait des Bretons pour le haïku ? Sans doute, comme pour les Japonais, il y a cette sensibilité particulière à la nature, à la force des éléments, au passage des saisons et à la fuite du temps qui sont les marqueurs de ce genre poétique. Sans parler du caractère concret de cette poésie, ancrée dans le réel, une des caractéristiques de la poésie bretonne... Pierre Tanguy. Baignée par la mer la Terre de mes aïeux ancrée dans mon coeur Etaine Eire.

09/2021

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Littérature française

Contes du soleil et de la brume

Célébré par tous pour son ouvrage La Légende de la Mort en Basse-Bretagne, Anatole Le Braz est devenu le chantre d'une Bretagne du mystère et de la légende. Il nous offre, dans les Contes du soleil et de la brume, une série d'histoires où est tapie l'ombre de l'Ankou et où rugit le souffle du Kornog. Les Contes du soleil et de la brume illustrent bien la richesse de la tradition orale en Bretagne, richesse à laquelle nul ne peut rester insensible. Les Contes du soleil et de la brume reste un ouvrage indispensable pour tous ceux qui se passionnent pour les récits traditionnels de la Bretagne. "Anatole Le Braz (1859-1926) reste sans doute, de tous les écrivains bretons sans exception, celui qui a le plus intimement pénétré tous les secrets de l'âme bretonne." Cette citation d'Anatole Rivoallan semble parfaitement définir la finesse d'écriture et de perception dont a fait preuve Anatole Le Braz à travers toute son œuvre. Romancier, poète, conteur, conférencier, il a su laisser la parole aux "grandes voix éternelles du vent, de la mer, de la forêt et de la légende." Dominique Besançon aime à dire qu'elle a rencontré Anatole Le Braz un beau jour de 1976 et que, depuis, elle ne l'a plus quitté. Elle lui a d'ailleurs consacré plusieurs travaux universitaires et de nombreuses publications depuis cette date.

04/2002

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Littérature française

Années 1950. Grandir en Bretagne

1950, la guerre n'est plus qu'un mauvais souvenir. En Bretagne, accoudée à sa fenêtre, une petite fille regarde le monde se transformer. Dans sa robe d'organdi à l'ancienne et ses galoches de bois, elle songe à son avenir. Ses jeux sont ceux des enfants de son âge. Dans les livres, au cinéma tout juste en scope et technicolor, elle trouve à rêver, à découvrir, à s'instruire. D'un Noël à l'autre, des fêtes rassemblent les familles, les amis, les voisins. Une naissance, un deuil, une kermesse, tout le monde est là, pour rire ou pleurer. Un jour, du ciel descend une étrange musique. « Bip, bip » fait le premier Spoutnik. L'avenir s'annonce prometteur?! En l'an 2000, c'est sûr, elle voyagera dans l'espace?! Mais alors, le monde de l'enfance sera loin. Raison de plus pour goûter, jour après jour, à ce joli temps de l'innocence. Eliane Faucon-Dumont collabore depuis de longues années au Télégramme, quotidien pour lequel elle rédige de très nombreuses chroniques culturelles. Elle raconte ici les années 1950 telles qu'elle les a vécues. Il ne s'agit pas d'un récit autobiographique mais bien d'une évocation de ces années d'après-guerre… Ses souvenirs sont ceux de toute une génération, et c'est avec des mots et à travers les yeux d'une petite Bretonne qu'elle nous les livre.

01/2012

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BD tout public

Fanch Karadec Tome 1 : Le mystère Saint-Yves

Fanch Karadec vit tranquillement installé dans sa retraite d'enseignant, entre ses copains, ses parties de pêche et ses amours. Lorsque la statue de Saint Yves est dérobée, il n'y prête pas spécialement attention... Mais quand, quelques jours plus tard, un de ses anciens élèves est retrouvé crucifié à la roue d'une charrette, ça le met dans tous ses états ; il se dit que des choses étranges se passent près de chez lui. Et quand en plus, il reçoit un courrier de la part du mort, c'est le branle-bas de combat ! Aidé par ses potes Serge et René, sa soeur Léna et son fils Gérald, il va mettre en avant ses qualités d'enquêteur et d'aventurier breton pour résoudre ces deux événements. Sur une idée de Régis Loisel et Jean-Charles Kraehn, Le mystère Saint-Yves est le premier tome des aventures d'un Breton bon teint. Chaleureux et fidèle en amitiés ainsi qu'en amour, Fanch Karadec coule des jours heureux. Sa curiosité le conduit à se mêler de choses dont il ne devrait pas. Son sens aigu de la déduction lui permet de résoudre ce premier mystère sur fond de légende bretonne et de meurtre. Audelà de son enquête, par ailleurs passionnante, notre héros visite des lieux sublimes de Bretagne au détour d'une balade en mer, d'une visite chez le rebouteux ou d'un fest-noz.

08/2010

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Littérature érotique et sentim

Pourquoi choisir ?

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras... pas ? Depuis qu'elle a abandonné son ancienne vie de tradeuse à Boston pour se lancer dans l'événementiel, Liz peine à joindre les deux bouts. Aussi, quand la célèbre famille Banks lui propose de prendre en charge l'organisation de leur gala annuel, elle saute sur cette occasion inespérée. Mais le patriarche des Banks lui impose bientôt d'être la cavalière officielle de son fils Peter à la soirée, moyennant un généreux dédommagement. Déchirée entre son besoin d'argent et l'envie de remettre à sa place cet odieux personnage, Liz est d'autant plus agacée par ce dilemme qu'elle vient de rencontrer un charmant professeur aux allures de bûcheron canadien. Saura-t-elle prendre la bonne décision ? "Emily Blaine apporte sa touche d'humour et de romantisme qui me fait chavirer. Une fois encore me voilà totalement sous le charme de sa plume. - Voluptueusement vôtre A propos de l'autrice Révélée par la série phénomène "Dear You" et confirmée par le succès de chacun de ses nouveaux titres, Emily Blaine est devenue, avec plus de 500 000 exemplaires vendus, la reine incontestée de la romance moderne à la française. Bretonne de coeur et parisienne d'adoption, elle envisage l'écriture comme un plaisir et, malgré son succès impressionnant, met un point d'honneur à rester proche de ses lectrices et à ne pas se prendre trop au sérieux.

03/2020

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Littérature française (poches)

L'ingénu. suivi de La Bastille. Épître à Uranie. Entretiens d'un sauvage et d'un bachelier. Relation de la mort du chevalier de La Barre. et d'extraits de la Correspondance, 1762-1767

Un jeune Huron d'ascendance bretonne débarque à Saint-Malo en 1689. Il découvre un coin de province française, retrouve une famille, reçoit le baptême, s'illustre par un fait d'armes contre les Anglais et pour finir tombe amoureux de la belle et dévote Melle de Saint-Yves. Pour obtenir sa main, il doit revenir de la cour avec un brevet d'officier. Il gagne donc Versailles. Mais ses éclats naïfs le conduisent à la Bastille. Car les mésaventures de l'Ingénu - étymologiquement " l'homme libre " - n'illustrent pas seulement les déboires de la loi naturelle au royaume des superstitions. Elles font de ce nouveau Candide le symbole des innocents persécutés. Mais ce conte satirique, où Voltaire pourfend avec allégresse ses ennemis de prédilection - l'Infâme et la canaille, la tartuflerie et l'arbitraire -, ménage à ses lecteurs un retournement inattendu et, malicieusement, s'achève sur un mode presque parodique, en roman sentimental. " C'est un phénomène unique ", s'exclama Grimm, " qu'un septuagénaire écrivant avec cette grâce, ce feu, ce charme et cette prodigieuse facilité ! ". On trouvera dans ce volume des textes de circonstance qui éclairent la genèse et le sens de l'œuvre : La Bastille, poème (1717), l'Epitre à Uranie (1722), les Entretiens d'un sauvage et d'un bachelier (1761), la Relation de la mort du Chevalier de La Barre (1766) et des extraits de la Correspondance (1762-1767).

09/2006

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Littérature française

La statue de la liberté. Roman noir

Francis Malone est un policier français un peu particulier. Né d'un poète irlandais et d'une historienne bretonne suprêmement belle et cultivée, il est parfaitement bilingue, a même une double culture, est bâti intellectuellement et physiquement comme une tour, et il est connu pour ses méthodes non conventionnelles et ses résultats hors du commun. Il suspecte tout le monde, ne croit en personne, mais pas en rien. Il est dévoué au service public hérité d'une Révolution française qu'il admire pour avoir créé trois choses: la République, la Déclaration des droits de l'homme et, ajoute-t-il, la guillotine pour garantir les deux premières. Il est choisi pour mener une enquête de coordination franco-américaine sur la corruption liée à la drogue et au blanchiment de ses revenus. C'est donc le récit des aventures de Malone à New York, entre pègre et bourgeoisie, hommes de puissance et hommes de paille, corrompus, idéalistes et ambigus, drogues chimiques et culturelles, dictature de l'argent et des médias, choc du service public et de la jungle ultra-libérale, conflits politiques du droit théorique et du pouvoir réel. Une image de notre monde, noire et fascinante, un thriller plein de mécaniques amorales et tueuses, mais aussi d'idées et d'humour, où le plus infime acteur est fortement caractérisé. Très tôt, Malone sent qu'il est le jouet d'une gigantesque manipulation...

03/1997

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012

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Littérature française

Les larmes de l'olivier

Elle, Odette, Bretonne, fille d'ostréiculteurs, diplômée mais pas que, travaille à la Sorbonne, milite pour des causes nobles, justice sociale, droits de l'Homme, liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. Nous sommes en 1950. Lui, Mohand, Algérien, grand, balèze, déteste l'hypocrisie et les esprits tordus. Né en Kabylie, montagnard de père en fils, berger ayant le certif en poche, il s'expatrie. Motif récurrent, gagner un peu de monnaie. Lieu de leur rencontre, qu'ils n'ont pas choisi, Paris. Rencontre abracadabrantesque. Tout de suite, elle lui saute au cou. Puis, très amoureuse, elle veut qu'ils se marient. Lui acquiesce. La noce, précipitée, fut célébrée en Bretagne, chez les parents d'Odette. Mohand découvre la dégustation des huîtres vivantes. Il fait la grimace mais il finit par reconnaître que c'est bon. Rien à voir avec les cuisses de grenouilles auxquelles il a refusé de goûter. Pauvres bestioles. Le coup de foudre d'avant-avant hier s'étiole dès la naissance du premier bébé. Odette se pose alors des questions. S'est-elle gourée en épousant le Viking du Djurdjura ? Le mariage mixte est-il responsable de la débâcle de ce couple ? Congé lui est donné. Jamais il ne s’est insurgé. Jamais il n’a élevé la voix. Odette l’a façonné, l’a cultivé, le poussant à lire, puis elle l’a chassé. Ne sachant que faire, Mohand reste à Paris jusqu’à sa retraite. Puis il retourne en Kabylie.

08/2018

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Littérature française

La conversion de Guillaume Portail. Comment l'homme le plus riche du monde s'en est pris au capitalisme

Guillaume Portail de Kervasdoué, l'homme le plus riche du monde, descend d'une vieille famille aristocratique bretonne dont une branche a émigré aux Etats-Unis après la Révolution. Comme il a été élevé dans le mépris de l'argent et des affaires, la réussite de ses entreprises financières et industrielles accentue le décalage avec l'idéal familial, d'autant plus que ses actions humanitaires ne lui apportent pas l'apaisement recherché. Au moment où commence le récit, plusieurs événements déstabilisent ce milliardaire dépressif. Fragilisé par le travail de sape de Maryvonne, sa fille cadette, écologiste et végane, il se rend en traînant les pieds au forum de Davos, où il est invité pour donner la conférence introductrice. Un long entretien avec un théoricien de l'écologie profonde achève alors de le convaincre qu'il est engagé dans une impasse. Après cette entrevue, il est secoué par une sorte d'expérience mystique : le chemin de Davos débouche pour lui sur une totale remise en question. Guillaume Portail se convertit à la cause de la décroissance et décide de se servir de son immense fortune pour détruire le système qui l'a nourri. C'est la patrie de ses ancêtres qu'il choisit comme théâtre des opérations. Quand le pouvoir de Désiré Macrot comprend enfin ce qui se trame, il est déjà trop tard pour arrêter Portail, et la société entre en ébullition...

06/2018