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Immigration

Immigrations Est & Sud-Est asiatiques depuis 1860

Un regard transversal sur l'histoire des migrations asiatiques en France Ce catalogue, qui accompagne l'exposition "Immigrations Est & Sud-Est asiatiques depuis 1860" conçue par le Musée national de l'histoire de l'immigration, explore plus de cent cinquante ans d'histoire politique, sociale et culturelle en retraçant les trajectoires individuelles et collectives de migrants de l'Asie de l'Est et du Sud-Est ainsi que de leurs descendants, au rythme des grands bouleversements contemporains. En réponse aux regards souvent monolithiques portés sur ces populations, il donne à voir la diversité de leurs origines et de leurs histoires, par-delà leurs expériences communes. Présentant une large sélection des oeuvres exposées, nourri des apports de l'histoire, de la géographie, de la sociologie, de l'anthropologie et des sciences politiques, cet ouvrage porte une attention particulière aux questions de la déconstruction des stéréotypes, du croisement des perspectives, de la reconnaissance du passé colonial et des identités multiples, de la transmission entre générations.

10/2023

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Récits de voyage

La route du rhum

Regards d'un Bobo sur les Géants des Mers, le Rhum agricole et les Antilles "Un premier p'ti punch : un grand bonheur. C'est fauteuils d'osier et des châteaux de fûts de chêne". tout vu : nous passerons notre imminent séjour en Martinique à faire la tournée de ces propriétés qui évoquent si puissamment le romantisme des grandes familles békés de planteurs. Les comtes de Mauny, les Bally, Assier de Pompignan, Dyel-Duparquet, Hodebourg, Huygues-Despointes, Dormoy, Pamphile, Vernant-Neisson, Crassous de Médeuil, Rezard de Wouves, Duchamp de Chastaigné, Fouquet, Marraud des Grottes, Hayot et bien d'autres noms encore cachent des grands voiliers, des jardins luxuriants, des allées de palmiers, des balancelles, des vérandas aux larges fauteuils d'osier et des châteaux de fûts de chêne. " De Rome, l'auteur vous emmène vers le Roi du Rhum, l'agricole Martiniquais, en jetant un regard amusé sur le nouveau monde des paquebots géants de croisière.

08/2019

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Récits de voyage

Abécédaire de villes entre les mondes

Un abécédaire en 26 villes dans 5 continents. Traversée des Amériques, escale africaine, parcours asiatique, étapes européennes dévoilent des villes grandes ou petites, anciennes ou modernes, riches d'édifices et de pittoresque. Pas de banales cartes postales mais de vraies promenades citadines entre souffle de l'histoire, crépitements du présent, rêverie romantique ou réalisme sauvage. Puisse chacun, au fil des pages de ce livre, découvrir un peu du caractère d'une ville, repérer des lieux forts, traverser les temps sanglants ou paisibles de l'humanité ! S'entrecroisent regards socio-politiques, visions touristiques ou indigènes, coups de coeur des deux auteurs. Lecteurs, il vous reste à vous glisser dans les pages de ce livre, trouver vos itinéraires, sentir l'énergie de la ville, vibrer à la magie urbaine. En amoureux du monde ou critiques d'une mondialisation standard, avec un regard tendre, cynique ou ironique, Françoise Gardiol et Régis Avanthay vous racontent des histoires urbaines. Parcourez les villes avec eux…

08/2018

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Cinéma

Mon désert rouge. Sur les traces d'un tournage d'Antonioni

Morena Campani ignorait que, juste à côté du marais de Ravenne où elle vivait, Michelangelo Antonioni avait tourné le film Le désert rouge. Elle a ensuite essayé de se réapproprier à tous égards les souvenirs de ces personnes qui avaient vécu les instants de ce tournage. Tonino Guerra lui a raconté plusieurs anecdotes. Flavio Nicolini lui a montré son journal intime. Un retraité de la centrale électrique de Porto Corsini lui a offert une VHS disant : "Voici mon désert rouge ! " Elle a poursuivi la découverte de ces lieux avec un autre regard, renouvelé, qui reflétait une recherche personnelle, partant de la perspective architecturale et, plus tard, de sa rencontre avec la photographie de Gian Luca Liverani et de ses maîtres Luigi Ghirri et Guido Guidi.

09/2019

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Revues de cinéma

Cinémas d'Amérique latine N° 32/2024 : Mexique : vampires et tremblements ; Eclat singuliet du cinema cubain ; Amérique centrale dans l'objectif ; Films contemporains, regards critiques. Edition bilingue français-espagnol

Pablo Larraín, Nicolás Guillén Landrián, Jorge Bodanzky, Luiz Fernando Carvalho, le cinéma d'horreur mexicain... Ce numéro, fidèle à son projet initial, ambitieux, attentif à l'histoire et à l'actualité cinématographiques de ces pays, essaie une fois encore de rapprocher les deux rives de l'Atlantique. Le numéro de cette année réunit dans ses pages l'ensemble des cinémas du continent latino-américain au travail. Ce sont des réalisatrices d'Amérique centrale qui laissent entendre leurs voix singulières, le Chili de la terreur sous Pinochet dans l'oeil de Pablo Larraín (El Conde) et l'oeuvre ultime Inside Downtown, de Nicolás Guillén Landrián, artiste mal-aimé de la révolution cubaine ; l'anniversaire des 50 ans d'Iracema, uma transa Amazônica du Brésilien Jorge Bodanzky, mais aussi l'âge d'or du cinéma gothique mexicain, et le dernier film de Luiz Fernando Carvalho, A Paixão Segundo G. H. Ce numéro, fidèle à son projet initial, ambitieux, attentif à l'histoire et à l'actualité cinématographiques de ces pays, essaie une fois encore de rapprocher les deux rives de l'Atlantique. La nouvelle livraison d'articles retenus ausculte ce continent qui reste furieusement vivant malgré les tourments qui l'accablent.

04/2024

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Littérature française

Une île en hiver

"En montant sur ce bateau, je ne savais encore rien. Je ne pouvais m'imaginer qu'embarquer sur le Marco Polo, c'était traverser le miroir. Je suis monté à bord du Marco Polo et je me suis cogné aux regards des passagers. Personne ne parlait. Dans la cabine, ils étaient tous assis, alignés, silencieux, étonnamment paisibles. Et ils me regardaient. Dans leurs yeux, il n'y avait pas d'animosité. Aucune curiosité non plus. Rien. Et pourtant, ils me regardaient, tous. Lorsque j'ai salué d'un signe de tête, les têtes se sont inclinées en cadence pour me répondre. J'ai cherché un regard pour y prendre appui, mais dans tous les yeux il y avait la même chose. De la bienveillance, un peu d'amusement et des tonnes de mémoire. Une infinité d'images dans ces regards, tellement qu'il n'y avait plus de place pour les mots. Et puis, c'était comme s'ils savaient quelque chose dont je ne pouvais pas me douter, comme s'ils partageaient un secret que je ne pourrais jamais percer. Je me suis senti mal à l'aise et j'ai baissé les yeux. Je me suis tourné vers le hublot, à la recherche de la silhouette de la ville, de ses tours d'acier, de béton et de verre, d'une vue familière, mais le continent n'y était plus. Nous n'avions levé l'ancre que depuis quelques instants, mais déjà le continent avait disparu".

11/2016

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Critique

Albert Cossery entre Nil et Seine

La société égyptienne à l'époque est présentée, avec une habileté et une souplesse évidentes, sous la forme de quelques lignes qui critiquent les jeunes héritiers de grandes familles qui ne faisaient que passer leur temps à gaspiller leur immense fortune dans le jeu et les orgies fabuleuses. A leur mort, ils ne laissaient que des dettes et une vie misérable à leurs héritiers. D'ailleurs un dialogue silencieux se déroule entre les regards du fils et ceux de la mère, portés réciproquement l'un sur l'autre. Un regard dur et froid qui croise un regard maternel, à la fois tendre et amer. En quelques courtes phrases, amenées sur les lèvres de la veuve chagrinée, Cossery raconte un long passé gravé dans la mémoire d'une femme égyptienne, témoin des coutumes et des traditions égyptiennes des années mille neuf cents. Nous sommes en face de deux générations qui s'affrontent sur tous les plans : social, matériel, moral et même sentimental. L'intouchable respect des parents n'est plus le cas de la société égyptienne. La moindre satisfaction matérielle est devenue pour les jeunes, un signe de faiblesse sociale considérée comme des leçons de morale épuisée depuis les classes primaires aux écoles. Les sentiments deviennent de plus en plus durs à tel point que Yeghen trouve que les récits sur son père ne sont que des histoires qui méritent une sourde oreille.

07/2023

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Thèmes photo

Des Oiseaux

Maître de la photographie de studio, Roversi a substitué au top-mode, pour une série réalisée au Polaroïd grand format, des oiseaux de fauconnerie. Figure de la photographie de mode, directeur artistique et grand portraitiste, Paolo Roversi collabore depuis plus de quarante ans avec les plus prestigieuses maisons de haute couture, parmi lesquelles Dior ou encore Yohji Yamamoto. Maître de la photographie de studio, Roversi a substitué au top-mode, pour une série réalisée au Polaroïd grand format, des oiseaux de fauconnerie. Nimbés de lumières saturées, hiboux, chouettes et faucons posent face à l'objectif. L'approche minimaliste du portrait et les tons monochromes, qui ont fait la signature du photographe italien, donnent à voir dans toute leur majesté un faucon royal, un hibou moyen-duc et une chouette princière. Les oiseaux, posés sur un tabouret ou le dossier d'une chaise, se tiennent avec élégance, regards parfois étonnés d'être là, devenu sujet digne d'attention. Le temps paraît suspendu : dans des tons violines ou presque vieil or patiné, la présence tranquille, l'envol soudain, le regard surpris des oiseaux confinent presque au pictural. La grâce de ces rapaces, la beauté de leurs plumes et la puissance de leur présence se révèlent sous la gélatine argentique et dans les couleurs évanescentes caractéristiques du photographe. Cette série inédite de Roversi offre un nouveau regard sur les oiseaux : leurs liens aux hommes, comme modèle artistique.

10/2023

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Littérature française

La bonne gosse, Acte 1. Une enfance au théâtre des Grands

Dans le regard et les mots d'une enfant de six ans, l'acte 1 dévoile les vicissitudes d'une famille d'Alsace-Lorraine, chancelante d'une guerre à une autre. Une histoire agitée, vibrante et vivante, excessivement secrète, silencieuse. Une histoire à deux niveaux, sur la scène et en coulisse, un brin théâtrale. Confrontée au silence officiel, la gamine soupçonne le délabrement de ces héros mutiques de l'après-guerre et s'agace de leur silence obstiné. Elle porte sur tous un regard fait de naïveté, de fraîcheur et de colère aussi, de tristesse et de tendresse souvent. Parce que ça intéresse beaucoup la Petite, cette histoire qui n'est pas pour les enfants. Alors, elle surveille tout. Mine de rien, c'est bavard une émotion. Un non-dit aussi, c'est bavard. Et la gosse a déjà compris qu'elle était réellement sale cette guerre que les grands sont censés avoir gagnée. Elle est certaine aussi qu'il y a quelque chose de caché, un secret. Alors, elle reste là, en embuscade, à surveiller les murmures, les regards et les grimaces égarés. Elle les tient à l'oeil, les Grands ; ceux qui mentent. A la fin de ce premier acte qui engage un récit en 9 actes, toutes les pièces sont posées sur l'échiquier familial et la partie va pouvoir commencer. Acte 1 : une enfance au " Théâtre des Grands " (1963) paru en 2021 ; revu, augmenté et réédité en 2022 par Attramenta

06/2022

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Lecture 9-12 ans

Moi, Méduse

Découvrez la mythologie racontée par les monstres eux-mêmes ! Et si ce n'étaient pas eux les méchants ? Je suis Méduse, la petite fille de Gaia, la Terre, et le Pontos, les flots de la mer. Je suis, aux dires de tous, d'une beauté exceptionnelle. Il suffit que je regarde un homme pour qu'il soit attiré par moi, sans que je le veuille. La déesse Athéna, jalouse de ma beauté, m'a transformée en un monstre repoussant ! Mes cheveux sont devenus des serpents, mon regard, au lieu de séduire, pétrifie tous ceux qui le croisent. Accompagnée de mes deux soeurs qui sont immortelles, je vis désormais dans l'ombre du mont Atlas, loin de chez moi... 4ème de couverture : DECOUVREZ LA MYTHOLOGIE RACONTEE PAR LES MONSTRES EUX-MEMES ! ET SI CE N'ETAIENT PAS EUX LES MECHANTS ? Je suis Méduse, petite fille de Gaia, la Terre, et de Pontos, l'océan. Tout le monde vantait ma beauté exceptionnelle. Il me suffisait de regarder un homme pour qu'il soit attiré par moi. Mais aujourd'hui, mon regard transforme en pierre quiconque le croise et mon apparence est monstrueuse... Comment cela est-il arrivé ? Voici mon histoire... Vous connaissiez le récit du héros Persée, découvrez la version de Méduse...

01/2021

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Littérature française

Le crépuscule d'un homme

Le crépuscule d'un homme "J'ai écrit ce texte en un mois ou peut être en une vie... Guidée par une force souterraine et clandestine. Ce texte écrit au rythme de ma mémoire blessée et déferlante est un cri d'amour dans la nuit, à un homme, le mien... Il s'appelle Pierre. Où es-tu mon amour ? Où es-tu ? Où ? Ton regard s'exile et je me perds. Une brume opalescente s'étire sur le lac et en masque la rive, tes yeux aussi devenus gris laiteux. Ton regard, insondable et muet, s'est éteint peu à peu, puis souvent, puis toujours. Quand je te regarde, tes yeux se tai- sent. Ta bouche se tait. Ton corps se tait. Où es-tu ? Quel monde as-tu rejoint ? Est-il peuplé de fantômes, d'ombres, de fragments déchirés, de souvenirs floutés, décolorés ? Est-il plein de bruit, de couleurs, de goûts et d'odeurs du passé ? - Que reste-t-il de toi ? Que reste-t-il de nous ? Cette question me taraude, chaque jour. C'est quoi, TOI ? C'est qui, TOI ? Où commence un homme, quand finit-il ? Chaque jour, depuis dix ans, j'ai décidé que tu étais encore toi. Démence, comme ils disent... Mon amour meurt et j'écris..."

06/2018

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Livres 3 ans et +

Louloup et Lili : Quelques notes de jalousie

Le lundi, c'est musique. Ce jour-là, c'est au tour de Gaspard le renard. Accompagné de sa guitare, il se met à chanter. Lili est toute émue : elle n'a jamais entendu quelque chose d'aussi joli ! Et c'est avec admiration qu'elle regarde Gaspard. Mais Louloup a tout vu et il est vert de jalousie... Pour regagner le coeur de Lili, Louloup a l'idée d'apprendre à jouer de l'accordéon. Et il y prend plaisir ! Durant toute une semaine, il s'entraîne et progresse jusqu'à émerveiller les petits animaux qui l'écoutaient. Le lundi suivant, sous le regard de ses amis, Louloup entame une mélodie avec son accordéon. Tous sont si agréablement surpris, qu'ils l'applaudissent, surtout Lili ! Loulou est heureux, sa jalousie s'est envolée.

01/2021

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Littérature française

A coeur ouvert

"Le métro de la voie opposée arriva, s'arrêta. Elle leva la tête et regarda à l'intérieur du wagon, comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu'un... Elle replongea le nez dans son bouquin et le releva aussitôt.... elle était face à un regard qui lui tenait tête autant qu'elle le faisait, elle le fixait jusqu'à complète disparition de celui-ci dans les profondeurs du tunnel. Elle ferma son livre, son métro arriva en même temps. Elle ne pouvait pas dire que ce qu'elle venait de voir était le fruit de son imagination... contre toute attente elle venait de se trouver nez à nez avec Nathan... elle était autant que lui 'victime' de ces coïncidences. Voudrait-il cette fois engager le dialogue et l'aider à résoudre cette énigme ? "

10/2013

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Littérature française (poches)

Le nombril des femmes. Portraits croqués

Les femmes ont des yeux, des cheveux, une peau, des idées, un sexe, une date de naissance, des hommes dans la tête, un problème avec Isaac Newton, des petits poudriers qu'elles sortent de leur sac, et le pouvoir d'arrêter les voitures... Il fallait sans doute un regard d'homme pour s'en apercevoir. Dominique Quessada est philosophe et écrivain. Il regarde ce qu'il y a de plus mystérieux et de plus proche à la fois : les femmes. Ce livre s'adresse à elles, mais il peut aussi servir de guide à L'usage des aveugles, sourds et malentendants: les hommes. " Les femmes ont une date de naissance. Et ça les navre. " " Dominique Quessada rend un subtil hommage aux femmes, ses contraires si proches. " Gilles Heuré, Télérama

03/2006

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Littérature anglo-saxonne

Open Water

Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre. Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas. Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.

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Policiers

L'inconnu

Bien assis sur mon vieux banc en bois, je le regarde arriver. Noir de pied en cap, son chapeau vissé sur la tête, il braque sur moi son regard terrible, où je devine une volonté inflexible. Déjà qu'il se produit des choses bizarres dans ce petit village, sa venue ne va pas arranger les choses. Il passe devant moi de sa démarche rapide, je pense qu'il va vers les ruines du vieux château. Que peut-il bien chercher là-bas, est-ce l'ancien trésor, celui que l'on attribue aux templiers ? Et cette policière, la superbe brune aux yeux verts, qui te glace jusqu'à la moelle tant l'humanité semble l'avoir désertée ! J'espère bien vivre assez vieux pour connaître le dénouement de tout ça.

08/2018

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Littérature française

Le dragon volant

Ce lundi matin, vêtue d'une robe rouge, Victoria boit son thé vert tout en laissant errer son regard, à travers la vitre de ses fenêtres, sur l'émergence de l'aube : Kowloon Bay d'un côté, les vieux bâtiments et les parcs de l'Empire britannique de l'autre. Deux mondes contrastés qui avaient appris à vivre ensemble. Victoria regarde, une fois de plus, le document qui venait de lui parvenir : " Henry Chang est en danger. J'ai un besoin urgent de te rencontrer. Peux-tu me retrouver à 9h00 à l'hôtel Mandarin Oriental pour un café ? J'ai désespérément besoin de ton aide. - Diana Y. " Le patron des produits dérivés d'une grande banque a été trouvé mort, tombé du 22ème étage. Suicide ou crime ? Passion ou fraude ?

04/2017

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Développement personnel

Chevaux. 100 coloriages anti-stress

C est un animal majestueux qui nous fait rêver dès notre plus tendre enfance. On l'admire pour sa grâce et son élégance. Son regard en dit toujours long, sa crinière ondule dans le vent, sa démarche évoque l'honneur et le panache en même temps que l'harmonie et l'agilité. Le cheval s'imagine, s'invente, s'interprète, de mille façons. On plonge dans le figuratif ou l'abstrait, dans le symbolique ou le réalisme, au gré de ses sentiments et de ses émotions. On le regarde et on se prend à magnifier ses traits. On le saisit. Du moins, on tente de le saisir... Poulains, pur-sang, poneys, créatures imaginaires... Partez avec eux dans ce voyage au coeur du calme et de la création. Détendez-vous et retrouvez le plaisir de créer.

08/2016

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Littérature française (poches)

Désintégration

Une voix tente de se faire entendre. Celle d'une génération, celle que l'on nomme 'issue de l'immigration'. Ils sont français, nés en France, mais un peu trop colorés pour être acceptés. D'un exotisme attachant lorsqu'ils offrent des gâteaux après l'Aïd, ce sont les mêmes que l'on regarde avec appréhension dans un wagon désert, le soir. Cette voix passe au crible tout ce qui les a construits, tout ce qui a généré ce tiraillement perpétuel, cette révolte sourde. Les tabous, les traditions, la pauvreté et l'humiliation s'ajoutent au regard de la France qui, forte de son passé colonial, leur voue un amour hypocrite. Une nation en laquelle ils placent cependant leurs espoirs, mais pour les voir aboutir, les mentalités doivent changer...

09/2007

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Littérature anglo-saxonne

Un parfum de cèdre

Kathleen chanta avant de parler. Un timbre parfait. James était accordeur de pianos - il comprit : sa fille de dix-huit mois pouvait reprendre un air après l'avoir entendu jouer une seule fois, sans faille, quoique sans mots... Il resta immobile au piano, le dos très droit, et la regarda. Elle soutint son regard avec une gravité d'adulte. Du Cap-Breton début de siècle jusqu'au New York des années jazz, Un parfum de cèdre nous fait vivre le destin mouvementé de James Piper et de ses quatre filles. Kathleen, l'aînée, développe en grandissant une voix exceptionnelle. Son père lui voue une adoration sans bornes et veut faire d'elle une cantatrice célèbre. Mais le destin de la famille semble marqué par le drame. Et l'admiration devient obsession...

03/2021

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Littérature anglo-saxonne

Open Water

Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre. Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas. Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.

03/2024

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Littérature française

Le Son de vies

"Quand je regarde derrière moi, était-ce vraiment mieux en compagnie de père et mère, mes héros de vie, mes porteurs d'avenir qui levèrent l'assurance que seule la conscience du bien diffuse ? Je réponds sans hésitation ni confusion par l'affirmative. La démonstration se fera donc par ce ruban rapporté d'affection et de tendresse. Et quelques poèmes en exhaleront l'épuré parfum". L'abnégation, la sagesse et l'amour du prochain pour un regard unique sur la vie. C'est ainsi que l'auteur évoque ses parents auxquels il rend ici un vibrant hommage. Et au-delà d'une déclaration posthume pleine de tendresse et de reconnaissance pour ces deux êtres "droits, dignes, sobres", se révèle la chronique engagée d'une famille juive inextricablement liée aux soubresauts de l'histoire.

04/2014

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Actualité et médias

Jeanne, de guerre lasse. Chroniques de ce temps

"Je sais que tu m'attendais... Mais tu n'auras que ma voix. Les images m'ont joué trop de mauvais tours. Pourquoi maintenant ? Parce que le pire, c'est d'être annexée par ceux-là mêmes qui m'ont persécutée. Et qui osent prétendre que mon martyre fut mon apothéose ! M'abandonner à mes vainqueurs, ce serait perpétuer mon bûcher. Vous n'allez pas me laisser à Le Pen ?" Sous la plume de Daniel Bensaïd, nous revient une figure familière, suspendue entre histoire et légende : Jeanne d'Arc. Du 8 mai, anniversaire de son triomphe, au 30 mai, anniversaire de son supplice, Jeanne s'en vient ainsi visiter notre époque incertaine où s'émoussent les convictions et renaissent les fanatismes. Vingt-trois nuits de dialogue complice et enchanteur, où s'entremêlent politique et philosophie, foi et hérésie, droit et force, guerre et paix. Vingt-trois, comme les heures d'une journée trop tôt interrompue d'une vie inachevée. Magnifique lieu et enjeu de mémoire, où s'éprouvent inlassablement les passions de l'épopée nationale, Jeanne séduit parce qu'elle incarne ce principe de résistance universelle qui anime la grande fraternité des vaincus. En des temps tortueux, elle est toute droiture. En des temps de bavardage médiatique, toute justesse de parole.

03/2017

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Littérature française

Histoire d'un livre

"Mon histoire passionnait la jeune fille, mais le sommeil la gagnait sournoisement. Au bout de quelques instants de somnolence, elle avait oublié ce qu'elle venait de lire. Je me prêtais volontiers à un petit rappel, mais je sentais bien qu'il fallait en rester là pour ce soir. Alors, après un dernier effort d'attention, elle s'avoua vaincue, souffla la lumière et me tourna le dos. Je m'y attendais. Je savais qu'il ne pouvait en être autrement, nous n'étions pas du même monde". Ce livre, laissé là sur un banc, non, n'est pas un simple objet. Il vit intensément, s'ennuie, se passionne, s'attriste ou se réjouit avec ceux qui l'approchent, conscient du précieux talisman que recèlent ses pages : un récit intitulé "Ne désespère jamais" . Il conte l'histoire de Dominique, un adolescent accablé par la maladie qui cherche en lui l'énergie nécessaire pour vivre "debout" . Le livre d'une vie qui changera celle de tous ses lecteurs. Né en 1941 à Heurtevent, dans le Calvados, Yves-Marie Hello sera directeur d'école primaire durant vingt-quatre ans. L'écriture est sa passion, récompensée entre autres par le grand prix des Ecrivains normands à Lisieux en 2011 et le premier prix de poésie Aliénor en 2015.

10/2018

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Littérature française (poches)

Rien de grave

" Tu t'attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez, j'ai bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la fin. Il a eu l'air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu'il n'aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c'est le contraire, rien ne me fait plus peur qu'une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu'elle promet, qu'elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver, qu'il me quitte. Comment j'aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n'existais pas. "

10/2005

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Poches Littérature internation

La fin d'un roman de famille

«J'aurais voulu pleurer, mais ce n'était pas possible, car j'attendais qu'il se passe quelque chose, quelque chose que j'ignorais encore. Je me rappelais ce que m'avait dit un jour Grand-mère sur le serpent blanc qui sortait du mur chaque fois que quelqu'un mourait. Je savais que ce n'était qu'un conte, je ramenai pourtant mes jambes sur la chaise, car c'était peut-être un conte vrai. En me réveillant, je crus que j'avais rêvé. Mais j'étais bel et bien dans le fauteuil ; dehors, le jour se levait, les oiseaux chantaient et j'avais froid. Grand-mère était couchée avec le fichu que je lui avais noué autour de la tête. Je l'écoutai et me dis que tout le silence l'avait quittée et qu'il n'y avait plus rien en elle.» Péter Nádas, La Fin d'un roman de famille, 1977. La Fin d'un roman de famille est le premier des trois grands romans de l'écrivain hongrois Péter Nádas (né en 1944), avant Le Livre des mémoires (1986) et Histoires parallèles (2005). Sa traduction par Georges Kassai était initialement parue dans la collection «Feux croisés» dirigée par Ivan Nabokov, chez Plon, en 1991

11/2014

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Littérature française (poches)

L'orphelin

"Il était cinq heures lorsque le téléphone a sonné. Je suis souvent levé à cette heure où la nuit règne encore mais, ce matin-là, je dormais et c'est en rêve que j'ai su que mon père était mort. J'attendais ce moment depuis le moment où j'ai appris que nous mourrons, tous, et qu'il nous faut attendre. Il avait visité la place vingt-huit ans auparavant, au début du mois de juillet de ma treizième année. Je campais, sous la tente, à cinq cents kilomètres de la maison mais je vois l'étroit vestibule, la pomme du premier balustre en chêne verni, les deux portes latérales et l'amorce de l'escalier avec une telle netteté qu'aujourd'hui encore, je m'y laisserais prendre. La scène ne comporte aucune incongruité. Les portes sont à la bonne hauteur. Le bois de la rampe a la couleur du chêne. Je discerne mal les traits de ceux qui m'entourent mais cela se produit également de ce côté-ci quand on se trouve aux prises avec une douleur extrême. En revanche, je vois mon père étendu au pied du balustre. On a repêché son corps dans la Vézère".

11/2009

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Avénicia Tome 3 : Lumières ou Ténèbres

Le combat final approche et je commence à en avoir ma claque de toutes ces histoires. D'habitude, on oppose les anges aux démons. Cette fois, je me sens prête à botter le cul de tous les démons qui se trouveront sur ma route si cela me permet de sauver Centralis. Mais comment gérer la situation quand Enzo en vient à intégrer l'académie, lui aussi ? Le pire, c'est que cet idiot s'amuse à mettre ma relation avec Auréamis en péril ! Mais je n'en attendais pas moins de lui. Difficile de cerner quelles bêtes à queue se rallieront à notre cause, surtout quand il s'agit d'Enzo. Quant à moi, je me sens plus déterminée que jamais à honorer mon titre de nuntiis. Ange ou démon ? Je ne me pose plus la question ; je ne suis aucun des deux et je sais où est ma place. Fini le temps où je ne savais plus sur quel pied danser. Maintenant, je colle mes pieds où je veux, et c'est surtout dans les dents de mes adversaires. J'ai une mission à accomplir et j'irai au bout. Morte ou vive, c'est ici que tout finit.

05/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Un bébé avec lui ; Un insupportable milliardaire ; Le retour de Chance Masters

Un bébé avec lui, Maureen Child Quand elle apprend que l'hôtel dans lequel elle travaille a été racheté par Brady Finn, Aine se fait une promesse : jamais elle ne laissera cet homme balayer les traditions de l'établissement. Mais, à son grand désarroi, elle se laisse séduire par son rival - le temps d'une nuit - et découvre bientôt qu'elle attend un enfant de lui... Un insupportable milliardaire, Kat Cantrell Comment Reid ose-t-il lui claquer la porte au nez ? Nora en reste sans voix. Certes, elle vient de lui apprendre qu'elle est la mère d'un garçon de deux ans, mais est-ce une raison pour qu'il se comporte comme le pire des goujats alors qu'ils ont passé la nuit ensemble ? Ne lui a-t-il pas dit qu'il l'aimait ? Le retour de Chance Masters, Lauren Canan Chance Masters est de retour en ville... et va travailler avec elle au ranch ! Holly est sous le choc. Car cet homme - dont elle n'a plus eu la moindre nouvelle depuis douze ans - est le seul qu'elle ait jamais vraiment aimé. Pourtant, hors de question de se laisser attendrir. Holly ne tombera plus jamais amoureuse, elle s'en est fait le serment...

01/2022

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Littérature française

Exercices de survie

«J'étais dans la pénombre lambrissée, discrètement propice, du bar du Lutetia, quasiment désert. Mais ce n'était pas l'heure ; je veux dire, l'heure d'y être en foule, l'heure d'y être attendu ou d'y attendre quelqu'un. D'ailleurs, je n'attendais personne. J'y étais entré pour évoquer à l'aise quelques fantômes du passé. Dont le mien, probablement : jeune fantôme disponible du vieil écrivain que j'étais devenu. J'avais tout juste le désir d'éprouver mon existence, de la mettre à l'épreuve.» Nous sommes en 2005, Jorge Semprun se confronte à son passé et entreprend un autre travail de remémoration. Il revient dans ce texte inédit sur des événements qu'il a vécus, et relate, comme il ne l'a encore jusque-là jamais fait, son expérience de la torture. Témoignage sans pathos, récit, à la fois poignant et détaché, d'où se dégage une perception philosophique prégnante. Jorge Semprun poursuit dans cet ouvrage une réflexion engagée dans les écrits fondateurs de son ouvre, tels Le grand voyage ou L'écriture ou la vie, et offre une dernière analyse sur la corrélation entre l'écriture et la réalité. Un nouvel éclairage saisissant de ce que fut ce singulier penseur.

11/2012