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Hassane Gandah Nabi

Extraits

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Critique

Paul Claudel. "Je suis le contradictoire"

Claudel le poète, le chrétien, Claudel le diplomate, l'amant, le père de famille : cette nouvelle biographie nourrie d'informations inédites vient enfin rassembler les différentes faces d'un même homme. Un évènement littéraire. On ne connaît pas Claudel. On connaît une légende, une rumeur, mais on ne connaît pas Claudel. De sa conversion, on ne connaît que la parabole façonnée par lui et par d'autres ; de ses relations avec sa soeur Camille, guère plus que les romans ou les scénarios construits à partir des rares archives ; de son activité artistique, surtout les grands drames typiques d'un " théâtre de texte " : or ce prosateur de génie est devenu après Le Soulier de satin un homme de spectacles, pour qui réécrire voulait dire dés-écrire. Quant à la diplomatie et à la politique, qui est averti de son activité de tête de réseau d'espionnage à Copenhague en 1920 ? de ses interventions auprès de Roosevelt en faveur de Blum en 1936, puis en faveur de la paix jusqu'en 1939 ? Qui sait que le poème à Pétain est l'oeuvre d'un homme espionné jusque chez lui par la police de Vichy ? De Gaulle lui a dépêché deux émissaires en 1942 : qui en a entendu parler ? Et quel autre écrivain en 1941 osait condamner les persécutions antisémites comme cet anti-nazi véhément, devenu sioniste, l'a fait dans sa lettre au Grand Rabbin ou dans L'Apocalypse de saint Jean ? " Le Fils de l'Homme sur la croix avait quelqu'un au ciel pour répondre à son : Lamma sabachtani ? Mais Israël souffre sans consolateur. " Cette biographie appuyée sur des archives inédites offre un portrait renouvelé, paradoxal, inattendu, d'un soi-disant " gorille " qui se définissait en 1929 comme un " vieux lapin épouvanté ".

10/2021

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Sciences politiques

Malek Bennabi "Père" du courant islamique mondial ? Les fiches confidentielles des services secrets français

Une biographie sur le père de la "colonisabilité" qui inspire aujourd'hui les partis radicaux islamistes d'après des archives secrètes de la DST Cette étude examine la vie d'un penseur musulman majeur ; il s'agit de Malek Bennabi qui a marqué le XXe siècle par la vivacité de sa pensée. Des millions de musulmans, de tous bords, le considèrent comme un modèle intellectuel parfait. On lui attribue l'invention du concept de " colonisabilité ", signifiant que les colonisés, particulièrement les musulmans, sont responsables de leur propre déchéance, car ils ont développé une attitude et un style de vie favorables à l'invasion étrangère - ; la " colonisabilité ". Toutefois, Bennabi invite les colonisés à se défaire de la paralysie morale et de la décadence spirituelle qui les rend colonisables. Bennabi a aussi suscité d'âpres controverses : les cercles laïcs l'accusent d'être le " père " du courant islamiste néoconservateur mondial, y compris du FIS (Algérie), du PJD (Maroc) et de la Nahda (Tunisie). D'autres milieux, proches des nationalistes arabes, l'ont dénigré et traité de collaborateur nazi, mais sans toutefois apporter de preuves de sa collaboration avec les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Sa femme, Paulette Bennabi, a également été accusée par la DST d'agir pour le compte de la Gestapo de Dreux (France), sous le nom d'emprunt de " Mme Mille ". Le couple Bennabi a fait l'objet de plusieurs enquêtes des services secrets français (DST) et a été incarcéré au camp de Pithiviers pendant 18 mois, entre 1944 et 1946. Zidane Meriboute a mené sa propre enquête, en se basant essentiellement sur les archives de la DST et de la Cour de justice française, jusqu'ici tenues dans le secret absolu. Son but est de tenter de rétablir la vérité, et de déterminer objectivement si les époux Bennabi ont été vraiment des collaborateurs de la Gestapo.

10/2020

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Nietzsche

Les foudres de Nietzsche et l'aveuglement des disciples

Etant donnée l'hostilité ouverte, constante, déterminée, et même violente que Nietzsche a manifestée contre la démocratie, le socialisme, le progrès social, l'égalité - y compris, soit dit en passant, l'égalité entre les hommes et les femmes -, il n'aurait jamais dû, semble-t-il, y avoir un Nietzsche de gauche. Et pourtant il y en a bel et bien eu un, et c'est même celui-là qui a occupé dans la période récente le devant de la scène et est devenu plus ou moins le Nietzsche officiel. Il n'en demeure pas moins qu'entre ceux qui ont cherché à faire de lui un penseur nazi et ceux qui ont considéré comme allant au contraire à peu près de soi qu'il était un penseur de gauche, on se demande réellement à qui il faut décerner la palme dans l'art de ne pas lire un auteur. Depuis des décennies, Nietzsche est en France l'objet d'une double méprise : l'invention absurde mais tenace d'un Nietzsche de gauche (Deleuze) et son enrôlement dans une vaste entreprise de reformatage du concept de vérité (Foucault) que toute sa philosophie contredit. Lecteur assidu, resté longtemps discret, Jacques Bouveresse n'a jamais cru à ces fables. Poursuivant la réflexion engagée dans Nietzsche contre Foucault (Agone, 2016), et au terme d'une longue plongée dans les Fragments posthumes, dont il a tiré un trésor de citations, retraduites puis agencées avec soin, il offre ici un double portrait du philosophe : Nietzsche en chercheur de vérité, moraliste ironiste, lucide et passionné ; Nietzsche en penseur politique, défenseur d'un radicalisme aristocratique selon lequel la masse du peuple doit obéir, travailler et être asservie pour que l'élite puisse être libre, commander et créer.

10/2021

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Littérature française

Orient-Express Tome 2

A nouveau réunis dans un train de luxe qui emmène cette fois vedettes de cinéma, artistes, journalistes et stars du Tout-Paris d'aujourd'hui jusqu'à Istamboul, où aura lieu la première mondiale du film qu'on a tiré des souvenirs de Paul de Morley, l'ambassadeur et Lise retrouvent des visages et des souvenirs qui sont ceux de la nostalgie et de l'aventure. De l'intrépide Isabelle Stroumza, perdue dans un train bloqué par la neige en Roumanie, à Natalia, la ballerine brisée, ce sont autant de regards farouches ou désespérés qui passent devant nous, au gré des haltes et des paysages. Et tandis que ce train de luxe roule lui-même vers d'autres aventures - quel mystère, encore, au bout du voyage ? - les destins se nouent. Celui d'Irène, la femme laide, qui aime à Vienne jusqu'au crime, et celui de Sonia, la Berlinoise de vingt ans qui va refuser l'ordre nazi. A leurs côtés, beaucoup d'autres, déchirantes ou ironiques : Bianca et Massimo, les jumeaux pâles d'une Venise noire ; Margareth, guide trop zélée d'un écrivain français égaré dans l'Allemagne en guerre ; ou Carla, fille d'une chanteuse illustre qu'on retrouve à Vienne, à mendier dans les ruines. Comme Orient-Express I, c'est toute la nostalgie d'un temps révolu que Pierre-Jean Remy raconte avec délices au rythme de ces trains légendaires eux aussi disparus qui allaient de Sofia à Berlin et de Vienne à Venise. Et plus encore peut-être qu'Orient-Express I, Orient-Express II est un livre magique où l'aventure et l'amour finissent toujours par se retrouver dans de miraculeuses descriptions de palais baroques, de gares perdues, de foules déchaînées et de trains de luxe qui nous entraînent très loin sur les chemins du rêve et de l'évasion.

06/1984

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Histoire des idées politiques

Le parti communiste et ses virus mutants. Depuis le congrès de Tours (décembre 1920) : un siècle de mensonges, de crimes et de trahisons

Après plus d'un siècle d'abominations communistes dans le monde, avec l'effroyable bilan de plus de cent millions de morts assassinés par toutes les méthodes de liquidation et d'exterminations, il y a toujours en France un parti communiste ! Pourtant, le PCF fut le parti le plus collabo de France - non seulement collabo de Staline, mais aussi, rappelons-le à temps et à contre-temps, de Hitler, aux temps du pacte germano-soviétique durant près de deux ans. Ce parti collabo, non seulement n'a pas disparu, mais il va même jusqu'à présenter encore pour 2022 un candidat aux prochaines élections présidentielles. On s'indignerait à juste titre d'un candidat nazi, pourquoi donc un candidat stalinien ne suscite-t-il aucune réaction médiatique ni politique ? Mais il existe aussi un autre élément appelant la nécessité de ce livre : les mutations du virus. Car tout un pan de la "déconstruction" qui nous asphyxie et menace de nous faire disparaître comme peuple descend en ligne directe du marxisme-léninisme. Mais la lutte des sexes, l'invasion migratoire pour disposer d'un prolétariat de substitution, ou les manoeuvres de destruction de la cellule familiale, ont le plus souvent été promues par des marxistes fanatiquement attachés à cette idéologie de destruction. Depuis des années le PCF et les autres organisations marxistes-léninistes se sont largement ouverts à l'islamo-gauchisme d'une Houria Bouteldja dont Bernard Antony a le premier porté devant les tribunaux les expressions fanatiques du racisme antiblanc. Ainsi fusionnent dans la même haine antinationale et antichrétienne les idéologues du totalitarisme marxiste-léniniste, ceux de ses virus mutants de la révolution transatlantique "woke" et ceux du totalitarisme islamique.

01/2022

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Romans policiers

Je vis la Bête surgir de la mer

1978. Un professeur de musique apparemment sans histoire est assassiné à Ratisbonne, en Bavière. L'enquête menée par le légendaire commissaire Kolnik et son jeune assistant Alwin Heller pointe l'organisation terroriste d'extrême gauche Fraction armée rouge : le maître de musique était un ancien nazi. Cette découverte ravive chez le jeune policier maintes interrogations concernant le passé honteux de son pays : comme bon nombre de gens de sa génération, Heller avait lui-même un père membre du Parti national-socialiste. Une blessure indélébile pour ce garçon épris de justice. Face à cet antimodèle paternel, Kolnik, un chef aux méthodes et à l'instinct si peu conventionnels, fait en revanche figure de héros : après la guerre, ce résistant qui avait connu l'enfer des camps s'était acharné à démasquer les anciens criminels nazis afin de les traduire en justice. Pourtant, ce professionnel à l'opiniâtreté légendaire semble ici se satisfaire de conclusions hâtives. Et, peu de temps après, il annonce prendre quelques jours de vacances pour aller à Prague assister au match de football qui doit opposer l'équipe nationale à celle de la RFA. Lui qui n'a pas posé une journée de congé depuis des années et qui déteste le sport ! Il confie le service à son assistant, qu'il considère comme son successeur désigné, avec cette sentence sibylline : " Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal... ! " Mais quelle peut bien être la vraie raison de ce voyage ? Et que signifie cette promesse énigmatique ? Mi-roman policier mi-roman d'espionnage, Je vis la Bite surgir de la mer éclaire d'un jour passionnant un aspect paradoxal et méconnu de l'histoire de l'immédiat après-guerre : celui d'anciens criminels nazis recrutés par les services secrets communistes afin d'espionner en République fédérale d'Allemagne pour le compte de la Sécurité d'Etat tchèque.

01/2022

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Histoire internationale

1914-1918 : les juifs dans la tourmente à travers la carte postale

Au début de la Grande Guerre, la nation devient une valeur supérieure aux classes sociales comme aux religions. Partout, le curé, le pasteur, le rabbin et l’iman des colonies bénissent ensemble les troupes mobilisées. Tant et si bien que la guerre va opposer les juifs des deux camps. Patriotes en chacun des pays belligérants, ils n’expriment pas de pensée propre sur la guerre. Ils ne se distinguent que dans les pays où ils subissent des persécutions. Néanmoins, l’antisémitisme que les unions sacrées avaient relégué au second plan revient rapidement tandis qu’en Russie, et surtout en Ukraine, la guerre civile qui annonce la révolution d’Octobre 1917 s’accompagne de pogroms. En Allemagne et dans la petite Autriche réduite à elle-même, la défaite et les convulsions qui en découlent préparent directement le nazisme. Le Parlement allemand réuni à Weimar proclame la République et celui de Vienne fait le même choix. Dans les deux nations germaniques, les juifs placent leurs espoirs en ces nouveaux régimes fondés sur la démocratie. Ils accèdent à des responsabilités politiques. Il s’en trouve, aussi, à la tête des mouvements révolutionnaires qui tentent d’établir une jonction entre la révolution russe, la révolution allemande et les insurrections qui éclatent dans l’Empire austro-hongrois. Les conséquences seront tragiques. Radicalisés par la défaite, des officiers et sous officiers forment des Corps Francs. Ils enlèvent et assassinent Rosa Luxemburg à Berlin et se chargent à Munich de liquider Kurt Eisner, président d’une éphémère République des Soviets de Bavière. Ces Corps Francs, tolérés par les dirigeants sociaux démocrates et libéraux de la République de Weimar préfigurent l’avenir. On y trouve le capitaine Rhöm, fondateur du parti nazi, Rudolf Hess, Reinard Heydrich et Martin Borman.

11/2014

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Histoire de France

Lycéen sous l'Occupation

Bien des années sont passées et l'ancien lycéen résistant, devenu Docteur honoraire, Gérard Chatelier raconte son adolescence. En réalité. il s'agit de l'histoire de sa famille et de celle des enfants de son âge sous le joug nazi. Mais ses souvenirs dépassent le cadre familial ou scolaire pour devenir de précieux témoignages afin que les enfants de ses enfants. que ceux qui ont entendu parler ou vécu cette période, que les générations à venir puissent prendre conscience du prix à payer pour sauver la Liberté. En 1942, alors que les armées ennemies envahissent la zone libre du sud de la France, à Bordeaux au lycée Longchamps, des élèves. pour ne pas dire des gamins ou des drôles. fabriquent des pétards, des explosifs à partir de boîtes d'allumettes. Son père Philippe Chatelier, inquiet de ces jeux dangereux, finit par intégrer son fils dans son propre réseau de Résistance en tant qu'agent de liaison. Commence alors une longue période de privations, de peurs, de menaces, d'intimidations, d'inquiétudes. Il faut vivre dans la clandestinité sous une fausse identité, quitter Bordeaux et fuir dans les campagnes du Lot et de la Corrèze, pour éviter la Gestapo et son chef, l'horrible et terrifiant Poinsot. Le 29 août 1944. Bordeaux est libérée. Le lycéen, grâce à une dérogation, va pouvoir se présenter au Baccalauréat à la session d'octobre. Le 21 octobre, il apprend qu'il est reçu "à la grande fierté de son père". Le 8 mai 1945, Gérard Chatelier, alias Chabert puis Moreau, fête le même jour ses 19 printemps et la Victoire des Alliés. Les récits sincères et authentiques du Docteur Gérard Chatelier permettent de mieux comprendre les années noires de l'Occupation et de prendre conscience de l'importance de la lutte des "hommes de l'ombre".

05/2012

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Sciences historiques

Réfugiés alsaciens et mosellans en Périgord sous l'Occupation (1940-1945)

Un premier ouvrage publié en 2006 était consacré à l'évacuation et à la vie des Alsaciens en Périgord en 1939-1940. Ce livre inaugural fut suivi en 2008 et 2009 de deux autres, thématiques, sur les « chocs » culturels de cette cohabitation (traditions culinaires et pratiques religieuses). Les auteurs n'ayant cessé d'accumuler des témoignages oraux ou écrits, de compulser des documents d'archives et des journaux d'époque sur le sujet, c'est logiquement qu'ils consacrent cette nouvelle étude à la période de l'Occupation, de 1940 jusqu'en 1945. Les évacués et les réfugiés de l'exode qui n'avaient pas regagné leur domicile après l'armistice furent bientôt rejoints en Dordogne par des Alsaciens et des Mosellans expulsés ou qui fuyaient le régime nazi, cet afflux de populations nouvelles rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile. Puis vinrent le STO, l'occupation totale du pays par les Allemands, les arrestations arbitraires, les rafles et la traque des juifs, l'organisation des mouvements de la Résistance et, enfin, la Libération. Appuyé sur le parcours d'un juste, d'un résistant, de deux artistes, d'un prélat, d'une famille juive et d'une entreprise, cet ouvrage ajoute une pierre indispensable à l'édifice de la mémoire qu'il faut sans cesse entretenir sur cette période noire de notre histoire, mais où de solides liens d'amitié se sont tissés entre les réfugiés de nos provinces de l'Est et leurs hôtes périgourdins… Catherine et François Schunck sont membres de la Société historique et archéologique du Périgord (SHAP) et de plusieurs autres associations historiques et généalogiques. Ils ont écrit pour différentes revues des articles sur l'histoire de leur village respectif. Leurs origines, périgourdine pour l'une et alsacienne pour l'autre, les destinaient à s'intéresser à l'évacuation des Alsaciens en Périgord.

11/2012

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Beaux arts

Cézanne et l'argent. Salons, marchands et collectionneurs

Sa vie durant, Cézanne présentera régulièrement ses toiles au Salon où il sera toujours refusé, hormis une fois en 1882, lorsqu'il propose un "portrait de M.L.A" qui pourrait être celui de son père, Louis Auguste Cézanne lisant L'Evénement (couverture). Durant des décennies, l'oeuvre de Cézanne ne rencontrera guère d'amateurs et le peintre survivra grâce à la pension versée par ce père banquier. Violemment critiqué par les tenants de l'académisme qui forment le noyau dur des jurés du Salon, Cézanne est exclu des cimaises officielles. Avec d'autres artistes d'avant-garde, les futurs impressionnistes, il défie l'hégémonie du Salon en participant à des expositions privées. Dans les années 1880, les impressionnistes ont conquis la reconnaissance du public. Seul Cézanne reste oublié. Trop provocante, trop scandaleuse dans sa modernité, sa peinture n'est appréciée que d'une poignée d'amateurs, tels le docteur Gachet et Victor Chocquet, et de ses amis peintres. Un jeune marchand, Ambroise Vollard, a l'audace d'organiser dans sa galerie la première exposition personnelle de l'artiste en 1895. Et c'est le succès, les prix des "Cézanne" s'envolent. N'en déplaise aux critiques académiques qui continuent de vitupérer, les collectionneurs affluent dans la boutique de Vollard tandis que les jeunes artistes néo-impressionnistes, les nabis et ceux que l'on appellera bientôt les "fauves" vénèrent Cézanne comme leur "maître à tous". A travers les démêlés de Cézanne avec les tenants du goût officiel en peinture, cet ouvrage propose à la fois une histoire du marché de l'art, de la constitution des collections et des différents courants picturaux qui se sont opposés à la fin du XIXe siècle pour aboutir à la naissance de l'art moderne.

10/2011

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Littérature étrangère

La porte dorée

Igor Sevken, le protagoniste de La Porte dorée, est un écrivain slovène de soixante-cinq ans qui a connu, durant la Seconde Guerre mondiale, les camps d'extermination du régime nazi. Depuis, dans ses écrits, il témoigne pour ceux qui n'en sont pas revenus de " leur fin injuste ". Quand il reçoit la première lettre de Lucie Huet, il est en train de rédiger un essai sur le traitement narratif de la guerre dans la littérature. Une correspondance s'engage entre l'homme mûr et la jeune femme de trente ans. Lucie fait parfois allusion, dans ses lettres, à une expérience douloureuse, indicible, qui l'a marquée à jamais. A l'occasion d'un séjour à Paris, Igor et Lucie se rencontrent. Ils marchent dans la ville et parlent longuement : quels maux est-il possible de comparer aux camps d'extermination ? Bientôt, ils deviendront amants et Lucie se confiera : fillette, elle a été victime de la passion incestueuse de son père, " autre forme du mal absolu ". Le thème qu'aborde ce roman est grave : le " mal absolu " que subit un individu dans sa vie personnelle est-il comparable au " mal absolu " historique que subit un peuple ? C'est également une magnifique rencontre amoureuse puisque, comme le dit Igor Sevken, seul l'amour, cette harmonie parfaite des esprits et des corps, permet de ne jamais s'écarter trop du chemin des hommes. A ce titre, La Porte dorée, tout de dialogues et de promenades, est un des grands romans d'amour de ce début de siècle, un amour entre deux adultes responsables, sensibles et conscients des ravages que le temps, qu'il soit historique ou individuel, exerce sur chacun de nous.

10/2002

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Histoire de France

SERVIR L'ETAT FRANCAIS. L'administration en France de 1940 à 1944

" Le maintien de l'ordre public, indispensable à la vie de la nation, doit être assuré par des mains françaises, des bras français, des têtes françaises ", déclarait en janvier 1942, devant la police parisienne réunie pour prêter serment de fidélité au maréchal Pétain, le ministre de l'Intérieur Pucheu. Mais revendiquer ainsi une pleine souveraineté _ grâce à laquelle Vichy entendait construire, sur les ruines de la République, la France autoritaire, corporatiste et xénophobe de la Révolution nationale _ était illusoire, dans un pays occupé aux trois cinquièmes et dont tous les actes étaient contrôlés étroitement par les Allemands. A partir d'une analyse minutieuse des rouages de l'Etat français, Marc Olivier Baruch démontre à quel point la revendication de servir face à l'ennemi dont se firent gloire les hauts fonctionnaires de Vichy revint trop souvent à servir l'ennemi. Pour n'avoir pas su, ou pas voulu, dépasser l'obligation d'obéissance formelle et réfléchir à la portée de ses actes, la plus grande part de la fonction publique française se trouva engagée, parfois à son corps défendant, dans la collaboration avec l'occupant nazi _ jusque dans ses aspects les plus sombres, quand vint le temps de la répression et des rafles. Quelques rares fonctionnaires cependant sauvèrent l'honneur en s'engageant dans une action résistante, parfois au prix de leur vie ; on ne saurait pour autant voir dans la masse, pour l'essentiel attentiste et au mieux résistante de la onzième heure, des serviteurs fidèles de Vichy autre chose qu'une bureaucratie d'abord soucieuse de préserver sa place dans l'Etat. Ancien élève de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale d'administration, Marc Olivier Baruch est administrateur civil au ministère de la Culture. Docteur en histoire, il est actuellement chercheur au CNRS (Institut d'histoire du temps présent).

07/1998

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Histoire internationale

Histoire de Munich

De Munich, on connaît d'abord la Kunststadt, la ville d'art, riche de palais et de musées, riche surtout d'une histoire tumultueuse qui remonte à sa fondation, en 1158. Les Wittelsbach y installent leur capitale au XIIIe siècle et y règnent jusqu'en 1918. Fidèles catholiques dans un empire majoritairement protestant, ils imposent leur ville comme la " Rome allemande ", un joyau de l'art baroque. De règne en règne, Munich embellit au gré du mécénat des princes qui la gouvernent, jusqu'à Louis Ier, au XIXe siècle, qui entend la transformer en " oeuvre d'art ". Ville des artistes, Munich accueille tout un milieu cosmopolite et bohème, composé de Kandinsky, Wedekind ou Thomas Mann, qui fait de la cité bavaroise la rivale artistique de Berlin jusqu'en 1914. Mais Munich, c'est aussi la Bierstadt, la ville de la bière, accueillante et conviviale, celle où l'on vient du monde entier pour célébrer l'Oktoberfest. Capitale, certes, mais de la Bavière, Munich n'échappe pas à un certain provincialisme qui la rattrape au xxe siècle. Et si elle retrouve un rôle de premier plan dans l'entre-deux-guerres, c'est au titre de capitale du mouvement nazi : Munich, la ville du putsch raté de 1923, de l'exposition d'art dégénéré de 1937 et des accords tristement fameux de 1938... Sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, les Munichois parviennent à reconstruire une métropole prospère grâce à l'industrie de pointe, soucieuse de préserver son patrimoine sans renoncer aux audaces architecturales, oscillant entre tradition et avant-garde. Dans cet ouvrage richement illustré, Jean-Paul Bled retrace avec brio le destin contrasté de Munich, symbole des pages les plus lumineuses et les plus sombres de l'histoire allemande.

11/2009

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Histoire de France

Rose Valland. Une vie à l'oeuvre

Rose Valland compte parmi ces discrètes et méconnues ouvrières de l'Histoire, dont l'action force l'admiration à mesure qu'on la découvre. Sa résistance est isolée et singulière : c'est pour la protection des oeuvres d'art françaises privées et pour rendre justice à leurs propriétaires dépossédés que cette brillante historienne de l'art dauphinoise s'engage à partir de 1940. Le jour de ses 42 ans, l'attachée de conservation voit s'installer dans "son" musée du Jeu de Paume un service de spoliation nazi d'une redoutable efficacité, l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg. Dès lors, observation, mémoire et patience deviennent ses armes pour espionner les rouages de ce pillage légal ordonné par Hitler lui-même et servi par des Allemands et des Français complaisants. Prises au péril de sa vie, les nombreuses notes clandestines de Rose composeront une importante documentation qui permettra de structurer les recherches et les restitutions de l'après-guerre. De 1945 à 1953, plus de 60 000 biens culturels seront ainsi rapatriés grâce aux enquêtes minutieuses et parfois illégales qu'elle mènera dans les territoires de l'ancien IIIe Reich. Il est des parcours de vie et de résistance qui n'ont rien à envier à un scénario de film d'aventure hollywoodien. Rose Valland en est un exemple entre tous : décorée de multiples médailles militaires et civiles, elle verra son histoire portée à l'écran dès son vivant par des réalisateurs et des acteurs célèbres. Mais une renommée publique éclatante et une détermination à toute épreuve engendrent aussi des inimitiés et, même longtemps après la fin du conflit, Rose devra surmonter bien des difficultés pour bénéficier de la juste reconnaissance de ses pairs. Cette biographie richement illustrée propose d'ouvrir une porte vers le monde insaisissable, complexe et fascinant d'une modeste Iséroise devenue l'une des grandes héroïnes françaises.

11/2019

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Sciences politiques

Thématiques. Tome 2

Capitalisme Mondialiste de modèle Libéral, Néo-Nazismes colonialistes, Anthropophagies sociales de groupes et de groupements : Elles débutent dans le rapport Hommes-Femmes : Je disais "Guide" en matière de Guide de cursus de l'Histoire humaine, débutant dans le devoir de guider l'autre dans son atteinte du plaisir et la conclusion de la rencontre, déterminante des hasards salvateurs de l'humanité et de son Histoire. Faut-il que les femmes émancipent, éduquent, jusqu'à leurs propres prétendants, afn de se les assimiler, à leur propre atteinte de la satisfaction, intellectuelle, sexuelle, morale. Et lorsque l'Homme ne parvient ni à jouir, ni à obtenir consentement au plaisir obligatoire imposé à la femme, il fait appel au Toubib, Ancien OAS fanatique de Tortures de Guerre d'Algérie, Ancien Nazi années 50-2000, descendant convaincu de Collaborateurs Nazis, qui plus fort que lui et loi, la soigne. La défl ; orer des opérations cérébrales, somatiques, des plus jouissives pour lui et le futur amant initiateur des plaisirs de cette dépravation de rites orgiaques cannibales à chamaniques, ineff ; able de jouissances sataniques collectives et communes, à défl ; oration corrective publique et privée de la future, violemment haïe, éprouvée d'épreuves les plus rudes à ardues, rossée, violée, violemment vidée de ses fèces, aff ; amée, assoiff ; ée, amaigrie et violemment déshydratée, excitée puis promise à son excision, partielle pour les plus chanceuses, dans l'incurie citadine et rurale des plus insolubles à absolues auprès des autorités complices des faits dignes de Haute Faille. Puis à eux tous, ils peuvent, enfn, la prostituer (cf. vidéo de Lady Gaga). Vous aurez trouvé alors, un mec, un mac. Ses gorilles videurs. Dans ces milieux-là, cela ne pardonne pas.

04/2019

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Philosophie

Le classicisme de Nietzsche ou Nietzsche post-moderne

La pensée nietzschéenne et ses traces stimulent bon nombre de penseurs issus de la réflexion des années 60, que ce soit outre Atlantique ou en France, tels que Jean-François Lyotard, Jacques Derrida ou Jean-Luc Nancy pour ne citer qu'eux. Les écrits de Nietzsche ont été enfouis, sous l'effet des manigances de sa soeur, Elisabeth Foster Nietzsche, dans le registre fasciste voire nazi, notamment autour de la volonté de puissance. Puis, ses aphorismes ont été réappropriés par plusieurs mouvances anarchistes, pour, finalement, les retrouver sur nos tee-shirts partout dans le monde ! Donc, qu'en est-il en réalité ? Comment l'associer à des mouvements aussi antinomiques ? Et surtout comment cela est-il possible !? C'est, justement, pour son affection particulière pour le corps et ses zones d'ombre comme "l'inorganique", composante essentielle de sa fameuse volonté de puissance, qu'il bouscule l'ordre métaphysique imposant, depuis des siècles, toutes ses lois d'évidence et de certitude rationnelle. C'est en inoculant un virus énorme par la reconnaissance du corps ! Par sa réflexion sur la créativité du corps et non de Dame Nature, il fait basculer aussi bien le rationalisme des Lumières que le romantisme protéiforme. Ne l'oublions pas "Dieu est mort", nous avons récupéré notre corps ! Alors, comment comprendre qu'il octroie sa préférence au classicisme tout en insinuant une forme "d'inconscient", du moins de jaillissement non maîtrisable ? Comment faut-il entendre son terme de "classique" autrement que sous la forme d'une nouvelle facétie aphoristique ? Alors, ne serait-il qu'un dandy versatile, attiré, dans son fond, par l'altérité joyeuse ? Un polymorphe ! ? Les dés sont jetés, un nouveau jeu peut commencer.

05/2015

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Littérature française

Le Maître du Mont Xîn

Deux femmes gravissent les pentes du Mont Xîn, où, au XIIe siècle, un couple d'amants philosophes a institué un rite faisant de l'érotisme une voie spirituelle. L'une est novice dans un monastère qui le perpétue sous la houlette d'un Maître vivant en solitaire dans son ermitage. L'autre, Soyindâ, est à chaque étape assaillie par les souvenirs. Enfant "ânaturelleâ" , pauvre, solitaire, ostracisée, elle a découvert la danse interdite aux femmes en imitant des animaux, le vent dans les branches, les remous du lac... Elle a fugué, est devenue danseuse dans un faux temple voué aux ébats de riches débauchés, s'est faite moniale pour suivre son amie d'enfance, puis, défroquée, s'est lancée dans une brillante carrière de danseuse. Avant de se retirer dans l'anonymat, elle vient saluer une dernière fois le vieux Maître dont les jours sont comptés. Roman d'aventure, de quête intérieure et de réflexion. Sur l'art, l'authenticité et ses dévoiements, la sexualité humaine, la spiritualité, l'emprise délétère des religions et des systèmes de pensée, l'inévitable sclérose de toute institution, la relativité de toute morale... "Adam est un auteur qui ne se place ni au centre ni devant le monde, il se poste en bordure de celui-ci, comme on s'aventure au bord d'un gouffre, au risque d'y choir [... ] [Il] fait à tout moment ressortir cette violence latente qui sous-tend la vie quotidienne [... ] [une] attention sans complaisance, [une] objectivité sans froideur [... ]" (Jacques De Decker, Le Soir.) Ex-médecin militaire, coopérant au Congo, casque bleu en Bosnie-Herzégovine, Gérard Adam est l'auteur d'une vingtaine de romans et recueils de nouvelles. Egalement traducteur du bosno-croate, il est titulaire de plusieurs prix littéraires et a obtenu le prix international Naji Naaman pour l'ensemble de son oeuvre.

10/2022

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Poésie

Ainsi parlait Saint-Pol-Roux. Dits et maximes de vie

Saint Pol-Roux occupe dans la littérature française une place à part : il est l'héritier direct du romantisme ; il est le fondateur, avec quelques amis, du symbolisme ; enfin il a été salué par les surréalistes comme leur grand précurseur. Bien au-delà de ces mouvements, le génie visionnaire qui éclate dans ses "oeuvres futures" en font l'un des théoriciens les plus hardis de son temps. Mais tout autant que son oeuvre, c'est la personnalité rayonnante du "Mage de Camaret" qui a fasciné ses contemporains et qui donne aujourd'hui encore à ses textes une saveur inimitable : "Saint-Pol-Roux, écrit Max Jacob, aura été le dernier de ceux pour lesquels la Poésie c'est aussi une vie d'apôtre, de Saint, la grandeur des vues, la sublimité des préoccupations, la bonté, la haute honnêteté". Et le surréaliste Eluard n'est pas moins élogieux : "Quand nous le lisons, tout tremblants, enchantés et les yeux pleins de larmes devant cette beauté si nouvelle et candide, cette beauté qui sourit irrésistiblement à l'homme et aux quatre éléments, un nom nous vient aux lèvres qui nous fait ses enfants : Saint-Pol-Roux le Divin". Une grande partie des manuscrits de Saint-Pol-Roux a été détruite par l'occupant nazi. Ces pages, dispersées sur la lande et recueillies par des Camaretois, ont été pieusement conservées par Divine, sa fille. Au fur et à mesure des années, ces textes ont été publiés en 23 volumes par Gérard Macé, Alistair Whyte et Jacques Goorma. Le travail d'édition se poursuit aujourd'hui. Ce petit volume de la collection Ainsi parlait est donc un moyen précieux pour découvrir d'une manière synthétique une oeuvre majeure.

03/2022

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 213, mars 2021 : Nouvelle approches sur la Shoah en Union soviétique. La spoliation des instruments de musique dans la Shoah : premières recherches

La Shoah en URSS. Jusqu'à 1,3 million de citoyens soviétiques juifs ont été assassinés au cours de la guerre. L'historiographie récente a permis des avancées considérables, décrivant la grande diversité des méthodes de mise à mort, des massacres dans des fosses aux camions à gaz. A la vision d'un génocide organisé et méthodique mené par des Einsatzgruppen succède celle d'une multitude de massacres perpétrés par des unités de police et forces militaires secondées par des supplétifs ukrainiens ou baltes. Cette nouvelle vision se renforce par la perception d'une temporalité et d'une spatialité beau- coup plus étendues . les tueries se sont déroulées sur des mois, voire des années, et sur un territoire immense qui n'a pas fini de livrer ses charniers. Spoliation et restitution des instruments de musique. Les organisations nazies en charge du pillage ont apporté une attention spécifique aux instruments de musique, tant anciens et prestigieux que familiers et banals. Car la musique classique, et particulièrement la musique allemande, était au coeur de la mise en scène du régime nazi. Au sein du grand organisme de pillage des biens culturels, un "kommando musique" avait été créé, qui rassembla les instruments les plus précieux, mais aussi les partitions anciennes et les traités de musicologie, pour beaucoup fort rares. Des centaines de milliers d'instruments de musique, volés dans toute l'Europe, ont été distribués à la population allemande, aux musées du Reich Chargés d'une dimension affective forte, ces instruments ont été peu restitués après la Shoah. Ce dossier sur la spoliation des instruments de musique est le tout premier sur ce sujet et pose des jalons précieux pour des recherches futures.

03/2021

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ouvrages généraux

L'aigle et le léopard. Les liaisons dangereuses antre l'Angleterre et le IIIe Reich

Les " cousins germains ". Après la chute de la France, en juin 1940, l'Angleterre a bien failli faire la paix avec le IIIe Reich et accepter le partage du monde qu'Hitler lui proposait depuis son arrivée au pouvoir. Nul doute qu'alors l'issue de la guerre eût été tout autre. En parvenant, sur le fil, à faire échouer ce plan, Churchill n'a pas seulement triomphé des anciens partisans de l'" apaisement ", regroupés derrière son prédécesseur Neville Chamberlain, l'homme des accords de Munich. Les forces qu'il a vaincues in extremis s'activaient depuis deux décennies, tantôt dans l'ombre, tantôt au grand jour, pour répudier l'ancienne " Entente cordiale " entre Londres et Paris au profit d'un accord géopolitique global avec l'Allemagne : à cette dernière, la direction politique du continent, assortie d'une intégration économique et financière poussée avec le monde anglo-saxon ; à l'Empire britannique, un leadership écrasant sur le commerce mondial. Ce rêve n'a pas seulement été poursuivi par de nombreuses figures de l'aristocratie britannique, sans parler d'une partie de la famille régnante, fidèle à ses origines allemandes - à commencer par le roi Edouard VIII, authentiquement nazi. Largement partagé, il avait pour chef de file le gouverneur de la Banque d'Angleterre en personne, Montagu Norman, et ses adeptes se recrutaient dans tous les secteurs de l'opinion, syndicats compris. Quant à Hitler lui-même, c'est peu dire que sa fascination pour l'Angleterre était inséparable de sa doctrine raciste. Cette dernière fut forgée au contact d'un idéologue britannique, Houston Stewart Chamberlain, considéré par les nazis comme leur second " prophète ". Ecrite d'une plume alerte et riche de nombreuses révélations, voici l'histoire inédite et prenante de ces liaisons dangereuses qui faillirent changer la face du monde et perdurèrent jusqu'à la chute du IIIe Reich.

03/2023

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Militaire

Tombés du ciel. Le sort des pilotes abattus en Europe 1939-1945

Plus de cent mille aviateurs ont été précipités au sol par la chute de leur avion entre 1939 et 1945. Plus de la moitié ont perdu la vie, un tiers ont été faits prisonniers, et près de 10 % ont réussi à échapper à leurs poursuivants. Face à ces hommes "tombés du ciel", les civils ne réagirent pas tous de la même façon : les Français de mai-juin 1940 résistèrent à l'envahisseur ; les Anglais firent prisonniers les aviateurs de la Luftwaffe avec retenue ; les Français occupés cachèrent les Alliés et les aidèrent à rejoindre l'Angleterre ; les Allemands les lynchèrent à partir de 1943. Pourquoi les Dupont, les Smith et les Schmidt ont-ils adopté des comportements si différents ? En tombant de manière inopinée chez les civils, l'aviateur a pénétré comme par effraction au coeur des sociétés. Il en a révélé les composantes profondes. Les réactions qu'il a provoquées dessinent une géopolitique : la défaite de la France en 1940 a pu masquer une insurrection écrasée dans l'oeuf ; le peuple britannique a tenu bon avec civilité ; la Résistance a constitué un mouvement national de première grandeur ; et en Allemagne, les violences populaires avaient un ressort nazi. Nous entraînant, grâce à des archives et des témoignages inédits, dans les campagnes et les villes françaises, anglaises et allemandes, Claire Andrieu montre l'ampleur de l'engagement des civils dans la guerre. Dans ce livre destiné à devenir une référence, elle renouvelle en profondeur l'histoire de la Résistance et rafraîchit la vision globale de la guerre européenne. Spécialiste d'histoire politique et sociale du XXe siècle, Claire Andrieu a publié de nombreux ouvrages et articles sur l'histoire de la Résistance, de la Collaboration et de la Libération.

04/2021

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Sciences politiques

Aveuglements. Religions, guerres, civilisations

Dieu est mort ? Les convulsions de son cadavre font chaque jour l'actualité. Sommes-nous sortis de la religion ? Les cartes militaires des guerres en cours montrent l'inverse. Connaissons-nous un choc des civilisations ? La théorie dit non, le sentiment dit oui. Pour la première fois, la modernité, la sécularisation, le progrès nous apparaissent comme des mythes. L'histoire nous revient tragique et meurtrière. Le monde est devenu illisible. Serions-nous aveuglés par les Lumières, leur part obscure et les illusions de la Raison ? Vivrions-nous la fin du programme "Prométhée" ? Lirions-nous avec les mauvaises lunettes le désordre planétaire ? Aurions-nous oublié la grammaire des mots, des idées, des faits, qui nous permettrait d'en finir avec l'imposture des théologies politiques ? Terroristes de l'An II, nihilistes russes de 1905, djihadistes de 2001. Messianismes athées nazi et communiste. Millénarismes de la religion civile américaine et de l'hégémonie libérale mondialisée. Réforme de l'islam en islamisme militant et révolutionnaire. Démission de l'Europe et abdication de la France laïque. Entre le zéro mort des interventions humanitaires et le tous morts des attentats suicides, ce livre dévoile la face cachée des trois derniers siècles en déroulant le fil rouge du sacré et du sacrifice. Cette somme ni polémique ni irénique, riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, de découvertes et de révélations, mais aussi de traits d'humour, où se croisent les cultes et les cultures, les fausses croyances et les vraies géopolitiques, les intellectuels du Vieux continent et les savants du Nouveau Monde, sans oublier la Bible des juifs et l'Evangile des chrétiens, éclaire la généalogie secrète du nihilisme. Du diable et de ses possédés.

02/2018

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Entre deux guerres

Joseph Paul-Boncour (1873-1972)

La biographie historique de Joseph Paul-Boncour, figure française du socialisme indépendant et du pacifisme de l'entre-deux-guerres. Représentant de la France à la Société des Nations, ministre à de nombreuses reprises en France, il a voté contre les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Personnalité oubliée de la IIIe République, Joseph Paul-Boncour a pourtant joué pendant l'entre-deux-guerres un rôle politique et diplomatique important. Représentant l'aile droite du parti socialiste, non marxiste, favorable à la défense nationale comme à la participation gouvernementale aux côtés des radicaux, le parlementaire fait tout au long des années 1920 figure de " frondeur " parmi les siens. S'il ne parvient pas à réorienter son parti et le quitte au début des années 1930, Paul-Boncour trouve ailleurs les moyens d'exposer et de défendre ses conceptions. Membre du Conseil supérieur de la défense nationale, délégué de la France à la Société des Nations, ministre de la Guerre puis des Affaires étrangères, et même fugacement président du Conseil, il compte parmi les quelques responsables politiques qui façonnent la politique extérieure de la France au cours de cette cruciale décennie. Malgré sa compréhension du danger nazi, il échoue à imaginer une réponse efficace aux visées allemandes. Et si Paul-Boncour compte parmi les 80 parlementaires qui s'opposent au vote des pleins pouvoirs à Pétain, l'ampleur de la défaite de 1940 a compromis son bilan et durablement évacué son souvenir de la mémoire collective nationale. Une plongée passionnante dans l'histoire de la IIIe République et du mouvement socialiste français à travers la vie d'un homme remarquable et pourtant méconnu, proposée par Matthieu Boisdron, lauréat du prix de thèse 2021 de l'Assemblée nationale en histoire parlementaire.

05/2023

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BD jeunesse

Irena Tome 1 : Le ghetto

L'histoire vraie d'une héroïne oubliée 1940, l'armée nazie a envahi la Pologne. A Varsovie, les Juifs de la ville ont été parqués dans le ghetto : un quartier entier entouré de murs. Quiconque tente de s'en échapper est abattu sans sommation ; les seuls qui peuvent y entrer sont les membres du département d'aide sociale. Parmi eux, Irena vient tous les jours apporter vivres et soutien à ceux qui sont enfermés dans cet enfer et qui souffrent de maladies et de malnutrition. Ici, tout le monde la connait, les enfants l'adorent. Car Irena est un modèle de courage : elle n'hésite pas à tenir tête aux gardiens, à faire toujours plus que ce qu'autorise l'occupant nazi. Le jour où, sur son lit de mort, une jeune mère lui confie la vie de son fils, Irena se met en tête de sortir clandestinement les orphelins du ghetto. Pour que l'innocence soit épargnée de la barbarie, elle doit être prête à risquer sa vie. Décédée en 2008, déclarée Juste parmi les nations en 1965, Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise, fut l'une des plus grandes héroïnes de la Seconde Guerre Mondiale, sauvant près de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie. Et pourtant elle est oubliée des livres d'Histoire... C'est en lisant par hasard un article sur elle que Jean-David Morvan a eu le déclic : sa vie devait être racontée. Avec Séverine Tréfouël et David Evrard, il retrace sur cinq albums le combat humaniste de cette " mère des enfants de l'Holocauste". Porté par un dessin d'une grande sensibilité, Irena réussit le tour de force de parler sans lourdeur d'un sujet fort, poignant et profondément actuel... Toucher, émouvoir, parler d'hier pour raconter aujourd'hui...

01/2017

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Historique

Visages. Ceux que nous sommes Tome 4 : Soleil, cou coupé

Libération et résilience Georg, "l'enfant de la honte" né d'un amour passionné entre Louis Kerbraz, soldat breton, et Lieselotte Ruf, photographe allemande, a grandi orphelin. Devenu sniper pour l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, Georg a retrouvé Louis sur le champ de bataille. Ebranlé par la rencontre avec ce père qui remet en perspective ce qu'il en avait imaginé, il se lance à la recherche de sa mère. Mais Lieselotte, reporter pugnace, mène une enquête périlleuse sur les camps de la mort... Capturée, elle se retrouvera elle-même en tant que journaliste opposante au régime derrière les barbelés de Dachau, puis ceux de Mauthausen. Déterminés à lui porter secours, Louis et Georg échafaudent un plan audacieux sous couvert d'acheminement d'oeuvres d'art, afin d'obtenir un précieux laissez-passer qui les mènera à Lieselotte. Ressurgi de son passé, un médecin nazi la tient entre ses grilles... Le père et le fils arriveront-ils à temps ? Alors qu'ils progressent et que les Alliés préparent le débarquement, ils apprennent que Sheila, sniper de l'IRA et compagne de Georg vient d'être arrêtée par les Anglais. Enceinte de leur fils, qu'adviendra-t-il de cet enfant ? Le destin est-il sur le point de se répéter ? Ce quatrième tome, toujours basé sur un fond historique authentique, clôt cette superbe saga d'aventures romanesques et nous plonge au coeur de l'enfer des camps. Les intrigues développées sur trois générations et les enjeux intimes les plus complexes se dévoilent dans cet album conclusif bouleversant qui nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ceux que nous sommes ?

01/2024

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Littérature française

Délivrance

Charles, Alsacien de naissance, est issu d'une union entre l'Alsace et le Lot et Garonne. Sa jeunesse va être bousculée entre trois visions plus ou moins réalistes du mot patrie. La première celle de son père, ce Tonneinquais, ancien combattant attaché à sa France, un héros de la Résistance. La seconde celle de sa mère strasbourgeoise garante d'une Alsace traditionnelle. La troisième celle sa tante mariée à un Allemand de Cologne et membre du parti nazi. Son regard d'enfant découvrit cette France profonde, celle des champs de tabac, de la valeur de la terre, mais aussi les fractures au sein de la famille. De cette période où la haine de l'autre se bâtissait, il en fut le témoin, mais également l'acteur. De la photo loisir, il fit son métier. Après plus d'un an comme réfugié, de 1939 à 1940, il retrouva l'Alsace sous la croix gammée. Son père conserva son emploi grâce à son beau-frère. En 1941, Charles devient membre du bataillon de réserve de police de Cologne. Durant toute la guerre il sera photographe auprès des armées. Il intégra l'Einstzatgrouppen B, se transformant en exécuteur mêlant l'image aux tueries. En découvrant l'horreur des ghettos, la haine du juif, il se fit reporter tout en conservant son statut de soldat. En 1943, le voilà Waffen SS, blessé il servit différentes institutions liées à la politique raciale. En 1944 il connut l'enfer des camps et les exécutions suite à l'attentat du 20 juillet de cette même année. Les bombardements furent son quotidien. En 1945, avec la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, il fit le choix de la fuite. La croix aidant le diable dans sa déroute, il rejoignit l'Espagne. Il ne cherchait pas le pardon encore moins l'oubli, mais simplement la délivrance.

12/2021

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Policiers historiques

Topographie de la terreur

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités... Un commissaire du Reich se dresse face à l'hydre nazie Berlin 1943. Après la défaite de Stalingrad, le régime nazi a décrété la guerre totale et s'est engagé dans une logique de répression sans bornes. Dans cette atmosphère délétère, Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei, ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Mais, de fragile, sa position devient intenable quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui. Occupé à assurer la clandestinité de la jeune femme, il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme. Car, au fil de cette enquête qui le conduira dans le dédale des administrations de la mort et sur les traces des clandestins survivant encore à Berlin, il finira par éprouver de la sympathie pour l'assassin, une faiblesse qui pourrait causer sa propre perte. Surtout après la découverte d'un deuxième assassinat, manifestement perpétré par le même auteur. S'engage alors une course contre la montre qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais également celle de ceux qu'il aime.

01/2023

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Romans historiques

Un bateau pour l'enfer

9 novembre 1938. Après l'assassinat à Paris du conseiller d'ambassade von Rath, Goebbels déclenche dans toute l'Allemagne, à titre de " représailles ", la tristement célèbre nuit de Cristal : incendie des synagogues, pillage des maisons juives... Quelques mois plus tard, en réponse aux protestations qui s'élèvent du monde entier, mais surtout pour des raisons de propagande extérieure, Adolf Hitler autorise les Juifs qui le souhaitent à quitter l'Allemagne. 13 mai 1939. A Hambourg, le SS Saint-Louis, paquebot battant pavillon nazi, largue les amarres. A son bord, 937 passagers, dont 550 femmes et enfants. Tous sont des Juifs allemands. Tous sont munis de visas. Destination : La Havane. C'est à Cuba que les exilés espèrent séjourner, en attendant que leur soit accordé le droit d'entrée aux Etats-Unis. Le 23 mai, alors que le bateau est à la veille de pénétrer dans les eaux territoriales cubaines, Gustav Schröder, capitaine du Saint-Louis, reçoit un câble expédié par le gouvernement de La Havane : MOUILLAGE EN RADE - STOP - NE PAS TENTER D'APPROCHER PORT. Puis l'ordre lui est transmis de faire demi-tour et de ramener sa " cargaison " à Hambourg. Schröder sait le destin tragique qui attend ses passagers s'ils rentrent en Allemagne. Il décide de passer outre et prend contact avec les gouvernements du monde dit libre en leur demandant d'accueillir ses passagers. Roosevelt, le premier sollicité, refuse. Le Canada refuse. Toutes les nations d'Amérique latine refusent. A Berlin, Goebbels exulte : PERSONNE N'EN VEUT ! C'est ainsi que commence l'effroyable errance du Saint-Louis. S'appuyant aussi bien sur des documents d'archives que sur les confidences des survivants, Gilbert Sinoué retrace ici, heure par heure, une épopée dont on pourrait se dire qu'elle n'a pu exister tant elle semble inconcevable.

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Littérature française

La folie pastré

Lily ? Lily Pastré ? La Lily Pastré ? Célèbre auprès des mélomanes pour avoir été à l'origine du Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, la comtesse Pastré (1891-1974) a été bien plus qu'un riche mécène. Voici le récit de la vie d'une grande excentrique, d'une grande généreuse, d'une grande amie des artistes, des années folles aux Trente Glorieuses en passant par le tourbillon de la Deuxième Guerre mondiale. Née à Marseille, héritière des célèbres apéritifs Noilly Prat, elle épouse un aristocrate et vit à Paris dans un entre-deux-guerres tourbillonnant de fêtes et de concerts. Sa passion première, c'est la musique. Elle est l'amie des plus grands compositeurs et interprètes du moment. Dans sa villa du sud de Marseille, elle reçoit des personnalités aussi diverses que Christian Bérard et Edith Piaf, Luc Dietrich et André Masson. Pendant la guerre, au risque de sa vie, elle cache et aide des musiciens juifs, tels Clara Haskil et Darius Milhaud, les sauvant d'une mort certaine. Elle apporte son soutien à l'Américain Varian Fry, qui a arraché des milliers de vies à l'occupant nazi. Dilapidant son immense fortune en transformant son domaine en une Villa Médicis du sud de la France, elle cofonde le festival d'Aix qui, à la sortie de la guerre, signifiait le retour de la France comme grande nation artistique. A travers le destin hors du commun d'une femme à la personnalité fascinante, c'est aussi une partie méconnue de l'histoire de Marseille qui revit. Lily Pastré incarne la démesure d'une cité au caractère insoumis depuis la nuit des temps et la liberté d'une Provence cosmopolite dont tant d'artistes sont tombés amoureux.

02/2024

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Ouvrages généraux

La collaboration Staline-Hitler. 10 mars 1939-22 juin 1941. Août-septembre 1944

Depuis l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, la propagande et à sa suite l'historiographie soviétiques présentent le pacte germano-soviétique comme le fruit de la suprême habileté de Staline : devant le refus manifesté par la France et l'Angleterre de s'entendre avec l'Union soviétique contre le péril nazi, Staline aurait choisi de gagner du temps afin de mieux préparer son pays à l'inévitable guerre entre le fascisme et le progressisme et c'est grâce à ce sursis qu'il aurait ensuite gagné la guerre. Le malheur c'est que toute la documentation (ouverture de nombreuses archives jusqu'alors restées secrètes, documents du Comintern, mémoires de multiples protagonistes soviétiques...), apparue à partir de 1989-1990, prouve que Staline a mené un double jeu de 1933 à 1939. Il a exploré à la fois la possibilité d'une alliance avec les démocraties occidentales et avec l'Allemagne nazie, qu'il a régulièrement sondée. Sa proposition de collaboration séduit immédiatement Hitler, qui l'accepte en août 1939. Cela lui permet d'annexer sans coup férir la moitié de la Pologne et les pays Baltes, d'attaquer la Finlande, de récupérer la Bessarabie et même d'envisager le ralliement de l'URSS au pacte tripartite des pays fascistes et la dissolution du Comintern, que Hitler n'a cessé de dénoncer. Jusqu'à la veille du déclenchement de Barbarossa, le 22 juin 1941, l'Allemagne a été inlassablement approvisionnée en matières premières soviétiques. La confiance absolue de Staline en la parole de Hitler et la désorganisation de l'armée suffisent à expliquer la sidération et l'impuissance qui se sont emparées de Staline et de l'Union soviétique. Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle.

05/2023