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Anthony Cardinale

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Monographies

Molinier Rose Saumon

Souvent considéré comme marginal, enfermé dans les placards esthétiques de l'histoire des arts, Pierre Molinier est pourtant une figure importante reconnue en France et à l'étranger. Originaire d'Agen et ayant vécu toute sa vie à Bordeaux, le Frac Nouvelle-Aquitaine MECA lui consacre une exposition d'envergure afin de déployer toutes les facettes d'une oeuvre dense et complexe, rassemblant aussi bien des oeuvres picturales que photographiques. Cet enjeu monographique intègre les sources d'inspirations et mouvements auxquels participe l'artiste : le surréalisme, le fétichisme ou encore le tantrisme, comme ceux qu'il devance - le queer ; des archives et témoignages inédits ; des affiliations contemporaines (Cindy Sherman, Luciano Castelli, Bruno Pelassy, Betony Vernon...) et d'autres plus historiques (Clovis Trouille, Claude Cahun ou Hans Bellmer...). Cette exposition programmée du 31 mars au 17 sept 2023 coïncide avec l'anniversaire des 40 ans des Frac et la création du Frac Aquitaine qui, dès sa création en 1982, inaugure sa collection en acquérant pour ses premiers numéros d'inventaire une vingtaine d'oeuvres de Pierre Molinier. Pour accompagner cette exposition d'envergure, un ouvrage sera consacré à Pierre Molinier, figure à la fois marginale et tutélaire. Ce livre rassemblera des contributions de Marie Canet qui présentera l'exposition sous la forme d'un avant-propos et de Claire Jacquet qui prendra la forme d'un essai sur la postérité de l'artiste dans le champ de l'art contemporain d'hier à aujourd'hui. L'autrice et co-commissaire de l'exposition Emmanuelle Debur reviendra sur l'histoire fascinante de l'artiste qui, quarante ans après sa mort, questionne toujours. La philosophe, autrice, critique d'art, Géraldine Gourbe nous proposera une relecture de l'oeuvre de Molinier en la rapprochant des figures de Fantômas et d'Irma Vep, avant de la relier à certaines oeuvres de la collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MECA à travers la question du portrait, si cardinale dans les oeuvres du maître de l'exhibitionnisme, et de son évolution au fil du temps. Le livre comportera un cahier reprenant l'intégralité des titres de la bibliothèque de Molinier.

06/2023

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Histoire de France

La Grande Guerre

" La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de " 14-18 " ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La " grande " guerre était déjà " totale " et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations " scientifiques " de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations " déplacées ", sans oublier le " génocide " des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXème siècle. On l'appelle aussi " Première Guerre mondiale ". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des " empires " ou des " alliances "plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, " l'impérialisme ", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'Histoire. "

12/1995

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Droit

Le droit de la famille à l'épreuve des migrations transnationales. Actes des journées d'études des 3 et 4 décembre 1992, [Lille

Le droit de la famille confronté aux flux migratoires n'apparaît-il pas comme un éparpillement de séquences fragmentaires, apparemment incohérent ? A la veille de réformes annoncées, il était salutaire de s'évader d'une logique strictement positiviste pour mettre à plat les problèmes et dégager des principes de solutions. Le droit français de la famille est perçu comme essentiellement libéral. " A chacun sa famille, à chacun son droit ", (ex. large admission du divorce, tolérance accentuée de l'union libre, référence cardinale à l'accord des époux, des parents). Ainsi, tant que les migrations transnationales demeuraient limitées, cette tendance libéraliste n'était pas ébranlée, et l'on admettait l'importation de coutumes étrangères, notamment par le biais de la notion d'ordre public atténué. Bref, la diversité était marginale, confinée dans la sphère privée, donc tolérable. Mais les regroupements familiaux prenant de l'ampleur, le conflit de cultures s'est révélé sur la scène politique, et le droit de la famille a recouvré instinctivement sa fonction normative (ex. polygamie : non, répudiation : non, refus de l'adoption : non), certes sans être toujours efficace (ex. retour effectif des enfants illicitement déplacés à l'étranger, absence de lien de filiation des enfants naturels d'origine musulmane, voile à l'école, contrainte matrimoniale, mariage blanc...). Désormais, l'uniformité devient primordiale. C'est que le droit de la famille est fondamentalement dual, à la fois permissif et normatif. Un consensus implicite sur quelques points d'ancrage -égalité des sexes, primauté de l'intérêt de l'enfant- lui permet d'admettre de la diversité mais dans le strict respect de ces valeurs fondatrices, impliquant nécessairement de l'uniformité. Ainsi le binôme -uniformité et diversité- dégagé très pertinemment par J. Hauser dans son rapport de synthèse, n'est assurément pas source d'incohérence. C'est cette apparente contradiction inhérente à toute société démocratique prise entre tolérance et refus de l'intolérance, qui rebondira au plan européen, notamment quand la CEDI devra se prononcer sur la notion de " vie familiale normale ", à propos de la polygamie pour une personne de statut musulman, car si du point de vue de l'homme, la réponse est peut-être oui, de celui de la culture européenne, elle est à coup sûr négative...

12/1993

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XVIIe siècle

Loin de Rome

En 1655, dans une Rome en chantier que la peste menace, le grand peintre Andrea Sacchi, à qui des dessins furent volés, ne parvient pas à terminer la décoration de l'église Saint-Louis des Français commanditée pour le cardinal Mazarin. Battista Passerotti, un ancien élève retrouve dans un couvent les dessins volés par une prostituée convertie... Battista Passerotti, qui avait voulu devenir peintre après qu'une femme lui eut fait découvrir la grande peinture, mais que Sacchi avait renvoyé de son Académie, s'efforce sans succès d'écrire des Vies de peintres, domaine réservé de l'académicien Bellori. Quand il apprend que son ancien maître ne peint plus, Battista voit une occasion de se venger et sortir de l'obscurité dans laquelle il se débat. Se frayant un chemin entre les décombres des travaux que le pape Alexandre dirige du haut du Quirinal, tandis que son neveu cruel aux mains baguées noue des intrigues contre le cardinal Barberini commanditaire de Sacchi, Battista surprend le grand peintre se plaignant aux fresques de Raphaël du Vatican, saoul dans d'une taverne, et fumant du chanvre dans son atelier au lieu de peindre, autant d'aberrations qui finissent par s'expliquer par la perte des dessins qui lui auraient été volés. Décidé à retrouver ces dessins, Battista se met en chasse. Une ancienne maîtresse du fougueux Bernin qui l'avait défigurée, et qui est devenue marchande d'art réputée ; Matilda qui fait le négoce de la peinture et de son corps ; Serafino gamin des rues qui connaît Rome comme sa poche ; Salvator Rosa peintre fantasque des Sorcières ; Stalone, ancien compagnon de l'Académie Sacchi, un géant ; Giorgio, un petit chien qui manque se faire écraser par un carrosse, mais que Battista sauve in extremis au début du récit, sont autant de personnages qui accompagnent cet ancien élève du collège des jésuites dans sa quête. Battista finit par retrouver les dessins que Sacchi dans un couvent où les avait emportés la Cucchiarina, une prostituée convertie qui les avait volés pour le compte d'Agostino Tassi, violeur d'Artemisia Gentileschi et concurrent de Sacchi pour la décoration de l'église Saint-Louis des Français. La Cucchiarina n'était pas seule, Battista apprend alors la vérité sur la femme qui lui avait fait découvrir la grande peinture, et la raison pour laquelle Sacchi l'avait renvoyé de son Académie. Si Battista est dévasté, les confessions de Sacchi, à commencer par son vrai nom que Bellori ne connaît même pas, devraient lui permettre d'écrire un ouvrage riche en détails inédits sur le grand peintre, qu'il croit revenu à sa décoration. Mais ce n'est pas le cas. Alors, poursuivant plus avant son enquête, attiré par une lueur rouge vers laquelle il avait vu Sacchi se diriger, Battista descend dans les égouts souterrains de Rome. Dans une salle d'eau convertie en théâtre où la Transfiguration de Raphaël est projetée sur le mur, autour d'un feu de sorcières qui s'agitent frénétiquement sous l'oeil jubilant de cardinaux amis du neveu du pape, hilare, et de Rosa qui peint à une vitesse folle, apparaît Sacchi, chevelure dénouée, chevauchant une tortue géante, agitant un balai et hurlant le nom de Raphaël. Battista veut fuir, mais un coup sur la tête lui fait perdre conscience. Il ne la retrouvera que sur la barque pilotée par Rosa qui lui évite de justesse d'avoir la jambe happée par la pince d'un homard géant jailli des eaux noires. Exténué, hébété, Battista erre dans Rome où la peste commence à sévir. Tiré d'un évanouissement fatal par Giorgio qui lui mordille le bras, il finit par s'enfuir dans les Marches, loin de Rome, où le poursuit l'énigme du secret qu'il y a découvert.

12/2023

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Droit

Empreintes d'histoire, 50 chroniques historiques, judiciaires, drôles et tragiques

Tel est le message rédigé par l'ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris, fidèle lecteur du Journal Spécial des Sociétés lorsqu'il a appris que le tome 2 d'Empreintes d'histoire allait révéler cinquante nouvelles chroniques d'Etienne Madranges. Celui-ci, avocat, ancien magistrat, qui a longtemps enseigné, qui a dirigé une administration centrale et présidé des associations nationales et des institutions internationales, voyage beaucoup et prend des milliers de photos dans les lieux historiques qu'il aime faire découvrir dans ses ouvrages ou lors de ses nombreuses conférences. Le succès rencontré par la publication des cinquante premières chroniques ne pouvait qu'inciter à la publication de ce second tome. Vous y découvrirez des anecdotes inconnues, y apprendrez notamment que le mouchoir rouge de Cholet était blanc à l'origine, que Jeanne d'Arc a ressuscité un enfant mort-né, que le cardinal de Rohan a fait réaliser un louis d'or avec Louis XVI portant deux cornes sur le front, qu'il y a une ville où la Bâtonnière n'a jamais été avocate, qu'un fils de procureur est devenu roi de deux Etats étrangers, qu'un loup surveille à Paris la cour des Invalides, que Racine a dénoncé la tribunalite, que Lavoisier a brûlé des diamants, que Louis XIV a épousé la fille d'un brigand, que la tour Eiffel a été vendue deux fois, que le legs du peintre Caillebotte a été en partie refusé par l'Etat, que les brigades du Tigre avaient bien du mal à suivre les bandits en auto, que Mirabeau était un redoutable séducteur, que Buffon était en procès avec un Baboin, et qu'un roi de France était surnommé Louis des Huîtres. Des histoires multiples, parfois incroyables, mais vraies, à déguster, un livre à savourer !

10/2019

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Religion

La vigne ravagée

Dietrich von Hildebrand (1889 - 1977), que le pape Pie XII appelait "le docteur de l'Eglise du XXe siècle", fut l'un des plus grands philosophes et théologien catholiques de ce temps. II a écrit de nombreux ouvrages importants et influents sur la philosophie, l'éthique, le mariage, la sexualité, la liturgie et la spiritualité. Le pape Jean-Paul II admirait beaucoup le travail de von Hildebrand, s'adressant à sa veuve, Alice von Hildebrand, il disait "Votre mari est l'un des grands spécialistes de l'éthique du XX` siècle". Le pape Benoît XVI, alors qu'il était encore le cardinal Joseph Ratzinger, a écrit en 2000, à son sujet : "Je suis fermement convaincu que, dans un futur plus ou moins proche, lorsqu'on écrira l'histoire intellectuelle de l'Eglise Catholique du XXe siècle, le nom de Dietrich von Hildebrand ressortira comme l'une des figures les plus éminentes de notre temps". Dans La Vigne ravagée Dietrich von Hildebrand expose clairement, les erreurs fondamentales de l'"esprit post-conciliaire" notamment, et présentées, de nos jours, comme un moyen d'atteindre les hommes modernes à qui ont ne pourrait plus présenter l'enseignement de l'Eglise dans sa forme antérieure. En second lieu, il démasque les erreurs plus cachées et subtiles qui se sont introduites, le plus souvent, sous des titres attrayants et apparemment nobles, et dont le danger n'est pas toujours perçu, même par des catholiques croyants. Il traite aussi du réveil de beaucoup de gens, de tout ce qui doit nous remplir d'espérance dans les circonstances actuelles, de l'opposition à la falsification du véritable esprit de l'Evangile et de la Sainte Eglise, qui grandit chaque jour.

10/2012

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Actualité et médias

Le Florentin. L'art de gouverner selon Matteo Renzi

C'est l'histoire d'une conquête foudroyante. En deux ans, un jeune maire de Florence jusqu'alors inconnu parvient à écarter du pouvoir le patron de son parti, bloquer l'élection d'un Président du Conseil, et finalement devenir lui-même Premier ministre. Matteo Renzi, depuis 2014, gouverne l'Italie en faisant passer des réformes qu'on disait impossibles. Audacieux, il a poussé en quelques mois toute une génération politique à la retraite, rénové son parti, la gauche, et refermé la page du berlusconisme. Mais qui est-il vraiment ? De quoi Renzi est-il le nom ? Dans ce qui est la première biographie française du chef du gouvernement italien, Giulano da Empoli brosse le portrait du plus célèbre des inconnus. Le lecteur suit la conversion du jeune Renzi, d'abord démocrate-chrétien anonyme en Toscane. Maire de Florence, il met au point sa technique de la réforme, en bousculant les conservatismes, dans une ville qui n'est pas pour rien celle de Machiavel et des intrigues.... Fascinante métamorphose d'un jeune homme mal dégrossi en génie politique, que l'auteur analyse en croisant références et anecdotes, petites et grande histoire. On découvre un homme infiniment complexe, fanfaron et habile, pragmatique et révolutionnaire, qui se rêve en leader de la gauche européenne, un " Tony Blair, sans la guerre ". Dans ce récit mené comme un roman, où l'on croise aussi bien " House of Cards " que le Cardinal de Retz, Giulano da Empoli, loin de toute militantisme, fait preuve d'humour et d'érudition. Son ouvrage se lit comme un tableau sans pitié de la scène politique italienne, qui n'est pas sans ressemblance avec la nôtre. Mode d'emploi d'une gauche moderne sous couvert de portrait, Giulano da Empoli donne quelques clés pour qui voudrait sauver la politique de ses démons, et raffermir une idéologie de progrès face au populisme...

10/2016

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Histoire de France

Louis XIV. Genèse d'un soleil

Une avancée majeure dans la connaissance du " plus grand Roi du monde ". Pour la première fois, un historien approfondit toute la jeunesse d'un roi de France, en l'occurrence le plus célèbre, Louis XIV, jusqu'à sa pleine maturité : à 28 ans, en 1666, au décès de sa mère Anne d'Autriche. C'est dans le rétroviseur de toute sa jouvence que l'auteur examine la genèse de l'homme encore jeune, métamorphosé en Roi-Soleil, rayonnant déjà de mille feux. La démarche de Jean-Pierre Rorive est aussi novatrice à d'autres titres. Il superpose à la dimension historique une fine analyse psychologique de l'enfant-roi, du jouvenceau et du jeune adulte pour en dégager les marqueurs de tout son règne personnel. Cerner sa personnalité en construction nécessitait un examen de ses relations avec son cercle proche, sa famille, son frère, sa gouvernante et son gouverneur, ses précepteurs et autres éducateurs. Une place prépondérante est dévolue aux deux principaux : la reine, courageuse protectrice du trône menacé de son fils au long de sa régence à rallonge ; le premier ministre et cardinal Mazarin, surintendant à son éducation, parrain et mentor. Pendant vingt-trois ans, le trio s'est soudé en Trinité sacrée. Toutes les étapes majeures du jeune Jupiter sont évoquées, tels son sevrage, son enfance, son sacre ou son mariage en passant par ses périples, la Fronde ou la guerre franco-espagnole dans lesquelles il s'implique. Les thèmes traités sont variés : organisation de sa journée, hygiène, santé, formation intellectuelle, politique, artistique, religieuse et sportive, éducateurs, didactique, initiation sexuelle, première flamme amoureuse et les suivantes... Passionnant, accessible à un large public par son contenu et son style limpide, l'ouvrage est d'autant plus agréable à découvrir qu'il est émaillé d'anecdotes fiables, sans rien sacrifier à la rigueur historique.

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Philosophie

L'au-delà de tout

"Ces ouvrages n'ont jamais été réédités depuis plus de cinquante ans. Leur parution constitue un événement pour tous ceux qui apprécient ce grand historien et philosophe, souligne dans sa préface le cardinal Poupard, longtemps confident de Lucien Jerphagnon. Ce sera pour beaucoup une révélation importante et inattendue sur l'engagement spirituel de l'auteur, comme sur l'histoire contrastée de la première partie de sa vie où s'enracine son parcours d'historien de la philosophie antique". L'Au-delà de tout regroupe les ouvrages que Lucien Jerphagnon écrivit entre 1955 et 1962, dont le tout premier, Le Mal et l'Existence. Ils reflètent ses interrogations métaphysiques sur ces grands thèmes philosophiques qui ne cesseront de nourrir ses travaux et ses réflexions : la liberté, la foi, la question du mal, l'immanence et la transcendance, l'émerveillement d'être au monde, le bonheur, le sens du divin. Ordonné prêtre en juin 1950, Lucien Jerphagnon enseigne alors au grand séminaire de Meaux, et c'est tout naturellement qu'il s'intéresse à Pascal auquel il consacre trois livres, dont Pascal et la souffrance et Le Caractère de Pascal. Contre la suprématie de la philosophie thomiste qui s'exerce encore au sein de l'Eglise, il démontre, à la lumière de la pensée de Pascal, que tout ne se résume pas au dogme scolastique ni à la raison, et témoigne déjà de sa liberté d'esprit. Ses innombrables lecteurs et admirateurs retrouveront ici la sensibilité, l'humanité profonde, l'originalité de style de l'une des grandes figures intellectuelles de l'époque contemporaine, qui fut aussi l'une des plus attachantes. Ils découvriront dans le même temps un pan méconnu de son cheminement personnel, essentiel à la compréhension de l'ensemble de son oeuvre et de ce qui fait son unité.

02/2017

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Littérature française

Les célèbres aventures des Trois Mousquetaires. Un roman historique d'Alexandre Dumas

Les Trois Mousquetaires est le plus célèbre des romans d'Alexandre Dumas père, initialement publié en feuilleton dans le journal Le Siècle de mars à juillet 1844, puis édité en volume dès 1844 aux éditions Baudry et réédité en 1846 chez J. B. Fellens et L. P. Dufour avec des illustrations de Vivant Beaucé. Il est le premier volet de la trilogie romanesque dite "des mousquetaires" , à laquelle il donne son nom, suivi par Vingt Ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelonne (1847). Le roman raconte les aventures d'un Gascon impécunieux de 18 ans, d'Artagnan, venu à Paris pour faire carrière dans le corps des mousquetaires. Il se lie d'amitié avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s'opposer au Premier ministre, le cardinal de Richelieu, et à ses agents, dont le comte de Rochefort et la belle et mystérieuse Milady de Winter, pour sauver l'honneur de la reine de France Anne d'Autriche. Avec de nombreux combats et rebondissements romanesques, Les Trois Mousquetaires est l'exemple type du roman de cape et d'épée et le succès du roman a été tel que Dumas l'a adapté lui-même au théâtre, et a repris les quatre héros dans la suite de la trilogie. Il a fait l'objet de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Influences : Les Mémoires de Mr d'Artagnan de Gatien Courtilz de Sandras ont inspiré le scénario et l'intrigue ; les noms d'Athos, Portos et Aramis, y sont écrits en toutes lettres. Auguste Maquet, un proche collaborateur d'Alexandre Dumas aurait fait le brouillon alors que selon Henri d'Alméras, Alexandre Dumas serait responsable pour le style, les dialogues et l'animation du récit. 2

01/2023

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Religion

Des prêtres-ouvriers insoumis en 1954. Le "Groupe Chauveau" (1957-2011)

C'est au milieu des années 1940 que débute l'aventure des prêtres-ouvriers (PO). Avec l'accord de leurs évêques ou de leurs responsables religieux respectifs, un certain nombre de prêtres entrent au travail dans les usines de métallurgie, le bâtiment ou les entreprises de travaux publics. Leur motivation est de se rapprocher d'un monde ouvrier qui, depuis le milieu du XIXe siècle, n'a jamais vraiment rejoint les paroisses traditionnelles. Mais la période favorable aux prêtres-ouvriers ne va pas durer longtemps. La disparition du cardinal Suhard, le 30 mai 1949, leur fait perdre leur protecteur et les débuts de la guerre froide compliquent la perception de leur travail missionnaire au sein du monde ouvrier. Au début de la décennie 1950, les tensions s'accentuent entre les prêtres-ouvriers et leurs évêques. Puis le 1er mars 1954, tombe la condamnation du pape Pie XII qui entend mettre fin à l'expérience. L'événement va entraîner une scission parmi les PO, entre ceux qui se soumettent et rentrent au moins provisoirement dans le ministère habituel, et ceux qui choisissent de rester dans le monde du travail. On appellera ces derniers les insoumis. Ils n'entendent pas pour autant mettre un terme à leur vie de foi et à leur combat pour une Eglise plus ouverte aux défis du XXe siècle. C'est l'histoire d'une vingtaine de ces insoumis que raconte le livre, appelés ici le "Groupe Chauveau", du nom de son initiateur, Bernard Chauveau. Pour ce faire, les auteurs de cet essai ont dépouillé une grande quantité d'archives. Les témoignages et les documents rassemblés nous révèlent la force de leur quête intérieure et leur recherche d'une foi ouverte à la culture ouvrière et plus largement à celle de l'homme moderne. Un livre sur des questions brûlantes toujours d'actualité.

12/2015

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Vie chrétienne

Revue Mission Trim 4 Le royaume c'est ici et maintenant

Mission est une revue trimestrielle chrétienne généraliste qui s'intéresse à l'avenir du christianisme en France et au renouveau missionnaire. Elle s'inscrit dans la continuité du Congrès Mission qui s'est affirmé ces dernières années comme un événement clé qui regroupe les initiatives missionnaires. Le projet de revue est officiellement lancé par le Congrès et porté par Anuncio, Edifa, Première Partie et SPFC-ACIP qui en sont les coéditeurs. Les catholiques en 2021 font déjà l'expérience de la minorité. La revue MISSION tire sa légitimité de ce moment historique inédit. On voit venir une France où le christianisme ne sera plus connu par les générations à venir. Le cardinal Ratzinger avait annoncé cette mutation de l'Eglise en Occident : "De la crise actuelle émergera l'Eglise de demain -une Eglise qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro". La revue MISSION veut incarner cette nouvelle génération, traduire cette rupture de civilisation où les catholiques peuvent (re)devenir une minorité créative. La revue MISSION a pour vocation d'accompagner le nouveau zèle missionnaire qui se fait jour en France. Ce phénomène se traduit par le succès du CONGRES MISSION qui va essaimer en province en 2021. La publication veut susciter un mouvement derrière le Congrès en apportant un contenu plus large. Mission adopte les codes du Mook : des enquêtes, des grands reportages, des illustrations artistiques et un ton parfois décalé. La revue MISSION veut apporter un recul et une intelligence des pratiques missionnaires actuelles. La revue se veut plurielle, pluridisciplinaire, accueillante aux divergences. Elle souhaite accompagner la transformation du paroissien consommateur en disciple missionnaire. Elle veut encourager les fidèles à sortir des églises pour servir et accueillir les contemporains.

10/2022

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XVIIIe siècle

La légende rose de Marie-Antoinette

Qu'elle est donc jeune, belle et enjouée l'archiduchesse d'Autriche, Maria-Antonia de Habsbourg-Lorraine, qui arrive à Versailles en 1770 épouser Louis-Auguste, duc de Berry, dauphin de France et devenir, au décès de Louis XV en 1774, reine de la plus brillante monarchie d'Europe ! Ravie d'échapper aux pesanteurs de Vienne et au regard soupçonneux de sa mère, l'impératrice Marie- Thérèse, la jeune fille ensorcelle la cour de Versailles. Amoureuse de la mode, coquette autant que séductrice, passionnée par les arts et les jeux, elle fascine par son élégance et son audace, qui fait jaser autant que ses coiffures sont hautes ! Au XVIIIe siècle naît un "style Versailles", qui est un style Marie-Antoinette aux yeux de toute l'Europe. Pourtant, elle n'oublie pas de jouer son rôle de reine, se rend dans les hôpitaux auprès des pauvres – et va même jusqu'à adopter et soigner l'éducation de plusieurs d'entre eux. Son goût pour les bijoux a crédibilisé le piège organisé par une aventurière au nom de l'un de ses soupirants, le cardinal de Rohan et, lorsque le scandale de l'affaire dite du " collier de la reine " éclate, elle trouve refuge dans son cher petit Trianon, ouvert aux seuls intimes, met des rubans au cou de moutons bien propres venus de la Bergerie royale de Rambouillet, lit Rousseau et joue du Beaumarchais au théâtre sans se soucier des remontrances de son royal mari ni mesurer la puissance des critiques formulées dans ces oeuvres. Chassée de Versailles en octobre 1789, elle devient grave aux Tuileries, tente d'arrêter le cours de l'Histoire en aidant la contre-révolution avant d'être recluse au Temple et guillotinée le 16 octobre 1793.

05/2022

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Religion

Précurseur dans le combat pour la famille. Pierre Lemaire

Dès 1945, Pie XII lance un appel solennel aux pères de famille réunis à Montmartre : « Pères de familles chrétiennes, l'honneur et la vitalité de la France, il vous appartient et vous avez le devoir d'agir et de parler au nom de vos familles, au nom de la France. » Ces paroles embrasent le cœur d'un jeune ingénieur et capitaine de réserve, Pierre Lemaire (1903-1995), revenu depuis peu de captivité. Il crée alors un rassemblement de pères de famille. Il dénoncera avec énergie les dérives de la catéchèse et interviendra souvent en faveur de la responsabilisation des parents dans l'éducation. Yves Chiron restitue, à travers la précision des événements, la couleur du catholicisme français d'après-guerre. Il trace ici un portrait extrêmement documenté et passionnant de ce « porte-voix » de la pensée des papes. C'est en effet auprès « du Saint-Père et de ses collaborateurs que Pierre Lemaire recevait les conseils les plus sûrs et les orientations les plus précieuses pour inspirer ses initiatives et ses actions offensives » (Préface de Gérard Leclerc). Il assistera, avec enthousiasme, à toutes les sessions du Concile Vatican II dont il combattra, avec vigueur, certaines interprétations déviantes. Pierre Lemaire prendra la direction des éditions Téqui durant plus de vingt-cinq ans. Avec le père Fillère, le père Caffarel, l'abbé Richard, Jean Ousset, etc., tous deviennent les artisans des premières lueurs de la « nouvelle évangélisation ». Cet ouvrage ne manquera pas d'offrir aux « sentinelles » d'aujourd'hui le témoignage d'un chrétien d'une grande audace, qui a porté tout « son amour pour l'Église et pour le successeur de Pierre » (cardinal Joseph Ratzinger, 1995). Préface de Gérard Leclerc - Postface du père Yannik Bonnet

09/2015

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Vie des saints

Saint Pie X

POINTS FORTS 110 ans après sa mort, une redécouverte accessible à tous du grand pape réformateur Une préface et des annexes inédites pour éclairer l'écriture et la réception d'un chef d'oeuvre biographique Le dernier témoignage littéraire et chrétien de René Bazin ARGUMENTAIRE Quels sont la vie, l'oeuvre et l'héritage du plus grand pape du début du XXe siècle ? Quelle fut sa lutte contre le modernisme ? Pourquoi fut-il l'apôtre de la communion fréquente ouverte aux plus jeunes ? Comment sut-il affronter la persécution religieuse liée à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, votée par les radicaux français en 1905 ? René Bazin ressuscite ici, d'une plume alerte, la destinée hors du commun de saint Giuseppe Melchiore Sarto (1835-1914), issu d'une humble famille vénète, son âme d'élite, son enseignement, ses réformes et ses combats, notamment pour la paix à la veille du premier conflit mondial. Préface du cardinal Robert Sarah Annexes de Wilfrid Paquiet et du général Jacques Richou AUTEUR Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L'Echo de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques. Elu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants. Via Romana a publié Contes merveilleux, Souvenirs d'enfant, Contes et paysages de province, Magnificat puis, en 2015, Fils de l'Eglise, visages de saints, et, en 2016, Petite vie de Charles de Foucauld.

08/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Anne d'Autriche. Reine de France "au rang des plus grands rois"

Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV). Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ? Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Tels des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.

01/2022

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Religion

Jusqu'où ira François ? Divorcés-remariés, réforme du Vatican, anticapitalisme... Ses défis, ses ennemis

Un livre sur le pape François qui n'est pas une hagiographie et qui est différent des autres livres. Sur les vingt-cinq livres aujourd'hui publiés sur ou autour du pape François, aucun ne prend du recul sur sa vraie personnalité, anticonformiste mais autoritaire et autocratique, ni sur son programme qui risque de menacer l'unité de l'Eglise. C'est donc le premier livre qui dit vraiment ce qui se passe dans les coulisses de ce jeune pontificat. Un livre qui aborde ce pontificat de façon totalement inédite et originale. La force du livre est d'analyser ce pontificat non de façon linéaire et chronologique mais problématique dans la rupture et la continuité avec Benoît XVI : En quoi François est un "antipape" même s'il joue son rôle ? Quelles sont la vraie portée et les limites de sa réforme ? En quoi Benoît XVI a d'une certaine manière "raté" sa succession et pourquoi a-t-il vraiment démissionné ? En quoi François qui n'était pas le candidat de Benoît XVI, exerce une rupture avec lui alors qu'officiellement il y a continuité ? En quoi François peut-il déclencher une réconciliation de l'Eglise avec le monde, notamment sur les questions de sexualité, et contribuer à une certaine renaissance de l'Eglise catholique ?Un livre clair et limpide, percutant, écrit par un journaliste parmi les plus reconnus sur le sujet. Jean-Marie Guénois a passé dix ans à Rome. Il est sur le plan international le "vaticaniste" français et francophone le plus reconnu. Il est un des très rares journalistes à avoir prévu la probable élection du cardinal Bergoglio. Sa forte notoriété dans ce secteur d'information devrait contribuer à faire de cet essai un livre vraiment remarqué cet automne.

09/2014

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Philosophie

Dis/simulations. Jules-César Vanini, François La Mothe Le Vayer, Gabriel Naudé, Louis Machon et Torquato Accetto : religion, morale et politique au XVIIe siècle

Après une analyse des notions de simulation et de dissimulation, omniprésentes et centrales dans l'ensemble de la culture des XVIe et XVIIe siècles, l'auteur étudie les stratégies d'expression de quelques écrivains de la première moitié du XVIIe siècle qui sont aussi des théoriciens de la dis/simulation : Jules-César Vanini, condamné au bûcher pour athéisme à Toulouse en 1609 ; Gabriel Naudé, le bibliothécaire libertin du cardinal de Mazarin, auteur des Considérations politiques sur les coups d'Etat dont on dit qu'elles furent imprimées à Rome en douze exemplaires ; son ami François La Mothe Le Vayer, contempteur sceptique de l'art politique et pourtant précepteur de la famille royale ; Louis Machon, agent de Richelieu, auteur malheureux d'une Apologie de Machiavel impubliée, aujourd'hui encore manuscrite ; Torquato Accetto, enfin, obscur secrétaire d'une petite principauté italienne, auteur du fascinant traité de la Dissimulation honnête. Un chapitre est consacré à chacun d'entre eux, où l'examen de la figure humaine de l'auteur, telle qu'elle apparaît dans la documentation, est étroitement associée à l'interprétation des textes. Par ce travail de patiente exégèse des œuvres restituées dans leur contexte historique le plus proche, l'ambition de l'ouvrage est de présenter une nouvelle image de la culture du XVIIe siècle, plus complexe et plus conflictuelle que les clichés du tout baroque ou de la grandeur classique. L'auteur se propose enfin de contribuer par son étude à une interrogation sur les pratiques de lecture et d'écriture, et, à travers celles-ci, sur les rapports aux pouvoirs et aux institutions de tous ceux qui aujourd'hui pratiquent l'histoire et la philosophie, par profession ou par amour.

12/2002

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Histoire de France

Anne d'Autriche

Epouse de Louis XIII, mère de Louis XIV et régente pendant la minorité de celui-ci, dona Ana Maria Mauricia d'Espagne (appelée Anne d'Autriche) a dirigé la France pendant près de vingt années (1643-1661). Pourtant, on a retenu le plus souvent les aspects les plus insignifiants ou les plus anecdotiques de sa vie, par exemple ses amour (réelles ou supposées) avec Buckingham et l'affaire des fameux ferrets ; on s'est également donné beaucoup de mal (en vain), pour connaître la nature exacte de ses relations avec le " second cardinal ". Sur son rôle politique, en revanche, peu de chose, faute d'avoir examiné de près les archives espagnoles et d'avoir soumis à une critique rigoureuse la demi-douzaine de Mémoires célèbres qui servent habituellement à faire l'histoire des décennies 1640 et 1650. A partir d'une information très complète et dépourvue des préjugés nourris par les Français, l'Américaine Ruth Kleinman présente une tout autre Anne d'Autriche. Elle dépeint la métamorphose d'une très jeune fille arrivée à la Cour en 1615 en une reine longtemps incapable de donner un dauphin à la France, souffrant du caractère ombrageux de son époux et victime des manœuvres d'un Richelieu acharné à sa perte, puis en une mère et en une régente sûre d'elle faisant passer les intérêts de son fils et de sa patrie d'adoption avant son attachement à sa famille espagnole. Sans Anne d'Autrice, qui soutint Mazarin imperturbablement, il n'y aurait point eu de paix signée en Westphalie (1648), et le royaume de Louis XIV serait parti à la dérive sous les coups d'une Fronde divisée en factions irréconciliables.

11/1999

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Religion

La cité sans Dieu

Une crise économique et sociale, mais avant tout éthique, s'est abattue sur nous. Ses ravages sont partout. Mais quand des hommes de foi appellent au partage des richesses, au respect des pauvres, à la dignité de toute personne, ils ne sont pas entendus. Les religions, pense-t-on, s'occupent de Dieu et n'ont rien à dire du monde comme il va. Et qu'importe s'il va plutôt mal... Pourquoi cet ostracisme? Jusqu'à quel point une cité peut-elle exister sans Dieu ? Tocqueville, en 1840, se posait déjà la question. Les religions ne sont-elles pas en effet plus nécessaires à l'heure où nos démocraties déboussolées se trouvent affranchies de toute tutelle? Prétendre chasser par la porte les Dieux et les Maîtres n'est-il pas la meilleure manière de se voir imposer, par la fenêtre, d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux? Pour faire écho à ce questionnement, Damien Le Guay a interrogé trois personnalités éminentes - Luc Ferry, le cardinal Barbarin et le grand rabbin Bernheim - toutes trois ouvertes aux interrogations spirituelles et conscientes de la profondeur de la crise éthique actuelle. Quelles solutions ont-elles à proposer? Comment aller plus loin dans l'analyse? Quand les forces de dispersion dominent, la puissance agrégative des religions peut-elle être utile? Et si oui, de quelle façon? Au terme de cet échange, l'auteur en appelle vigoureusement à un new deal qui permettrait aux religions de prendre enfin ouvertement part à la conversation commune et aux débats de société. II propose même un "Grenelle du symbolique" pour mieux préserver notre savoir-vivre. Dédaigner les religions n'est-ce pas la meilleure façon de faire le jeu du marché et des fondamentalismes?

11/2010

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Histoire de France

Les chrétiens contre la guerre d'Algérie

André Mandouze et Robert Barrat, Louis Massignon et Henri Marrou, Anne-Marie Chaulet, Francine Rapiné et Elia Perroy, les abbés Boudouresques et Robert Davezies, Scotto et Berenguer : qui se souvient du rôle de ces catholiques, et de tant d'autres militants plus obscurs, contre la guerre d'Algérie, contre la colonisation et la torture ? La prise de conscience de certains fut très précoce : des textes publiés dès novembre 1954 en témoignent. D'autres élevèrent la voix contre la torture au moment où la gauche française, avec le gouvernement du socialiste Guy Mollet, donnait les pouvoirs spéciaux à l'armée pour conduire la guerre en Algérie, par tous les moyens. Les témoignages des jeunes militants d'Action catholique, des séminaristes et des jeunes prêtres, "appelés" ou "rappelés" en Algérie, sur les exactions devenues systématiques contre la population musulmane autant que les combattants du FLN, suscita une protestation morale et un malaise dans l'opinion française dont on ne saurait sous-estimer les conséquences à moyen terme. Il fallait en finir avec cette guerre. Certains, laïcs et prêtres, s'engagèrent même plus loin, en France comme en Algérie, en faveur des musulmans pourchassés par la police. Qu'on ne s'illusionne pas : la grande masse des catholiques fut divisée comme le reste de l'opinion et, hors les grandes voix du cardinal Liénart, Prélat de la Mission de France, et de Mgr Duval, à Alger, les autres évêques, divisés eux aussi, ne firent guère preuve de courage pour donner des consignes claires à leurs fidèles. Cet ouvrage n'est pas une histoire des chrétiens dans la guerre d'Algérie. On a voulu faire entendre la voix de ceux qui s'engagèrent, en donnant à lire des textes aujourd'hui peu accessibles, et même quelques inédits.

06/2012

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Religion

Foi chrétienne et vie consacrée. Clorivère aujourd'hui

Ce livre est un ouvrage d'histoire. Les spécialistes porteront le jugement qui est de leur compétence. Il convient qu'un pasteur introduise à la lecture de ces pages, et qu'il fasse de cette préface un acte de son ministère. Les auteurs, le Père André Rayez et l'Abbé Louis Fèvre, présentent là une personnalité exceptionnelle dans un temps exceptionnel. Nous parlons des mutations de cette seconde moitié du vingtième siècle ; les bouleversements du dix-huitième siècle ne furent pas moindres. De part et d'autre, c'est le même aggiornamento de la pensée ; et ce renouvellement a d'immenses conséquences dans la société actuelle, dans l'Eglise. Le Père de Clorivière est notre aîné. Il se dresse comme un véritable maître, ferme et sans peur, audacieux et réfléchi, un pasteur aux vues larges, un guide spirituel pour des temps difficiles, un chrétien qui vit intensément une expérience mystique peu commune. Cet homme domine son temps : ses vues prophétiques sur l'Eglise de France et l'Eglise entière, comme sur la vie consacrée, répondent aux problèmes des temps révolutionnaires et au-delà ; elles sont pour nous d'une étonnante actualité. Cardinal MARTY extrait de la Préface du tome 1 C'est probablement par un souci de contraste que les auteurs de ce second volume, après avoir demandé la préface de leur premier ouvrage à un pasteur, ont voulu s'adresser à un canoniste. Il est vrai que, cherchant un sujet de thèse, celui-ci avait conçu l'ambitieux projet de trouver une définition de la "sécularité" à partir de l'expérience acquise par les Instituts séculiers ; il crut qu'il lui convenait de commencer un tel travail par l'étude de celui qui, dans les temps modernes, avait pensé le premier à une vie consacrée dans le monde.

01/1971

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Policiers

Tom Reed & Walt Sydowski Tome 3 : Le sang des autres

Julie Zegler, la propriétaire d'un commerce de robe de mariées à San Francisco, découvre un matin avec horreur que la vitrine de sa boutique a servi de théâtre à une sordide mise en scène. Le corps d'Iris Wood, une femme célibataire et sans histoires, y a été exposé de manière grotesque, dégoulinant de sang et vêtu d'une des plus belles robes de la boutique. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Walt Sydowski n'apprécie pas qu'on lui ait mis dans les pattes le paria du service de police, l'agent Ben Wyatt. C'est que ce dernier a commis le péché cardinal de ne pas se porter à la défense d'un collègue en danger. Écarté systématiquement de toute enquête importante depuis l'incident qui a poussé son partenaire à la retraite et à la rue, Wyatt voit dans cette affaire une occasion en or de se racheter. Pendant que Sydowski s'obstine à privilégier une approche policière classique, le jeune Wyatt décide d'inspecter le passé informatique de la victime. Après avoir découvert qu'Iris Wood surfait régulièrement sur les sites de rencontres par Internet, il fait secrètement appel à un expert qui l'aidera à retracer le plus mystérieux correspondant de la jeune femme. De son côté, le journaliste Tom Reed, frustré du manque de collaboration habituel de Sydowski et aux prises avec un ancien rival comme nouveau patron, mène sa propre enquête qui le mettra sur la trace de meurtres similaires à Phoenix, Las Vegas, Chicago… et même à Toronto, au Canada. Pour dénouer l'impasse, Linda Turgeon, la partenaire de Sydowski, devra convaincre son éminent collègue de sortir des sentiers battus, d'accepter la collaboration de l'impétueux Reed et surtout, de réhabiliter le laissé-pour-compte Wyatt.

09/2015

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Romans historiques

Animarex

"Un roman historique, quel enfer. Quelle idée à la con. Tout a été dit sur Quatorze." Eh bien non : en cette année de tricentenaire, qui sera marquée par de nombreuses célébrations, Jean-François Kervéan, à sa manière iconoclaste et insolente, réinvente la jeunesse du roi en explorant la passion amoureuse qu'il vécut, à vingt ans, avec Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin et soeur d'Olympe, sa favorite officielle. Pour Marie et pour la seule fois de son long règne, Louis voulut abdiquer. C'est aussi à cause d'elle qu'il plongea dans l'unique dépression de sa vie. Et par amour pour elle qu'il lança avec la munificence que l'on sait les grands travaux qui firent de son siècle le Grand Siècle et de son règne, en même temps que la naissance de "l'esprit français", le symbole suprême de la monarchie à la française. Raconter un amour aussi grand que celui de Louis et Marie, princesse insoumise éprise de belles lettres et de sentiments vrais là où la cour n'était qu'ambitions, calculs et trahisons, c'est traquer l'or du temps dans ce qu'il a de plus précieux, sauter par-dessus les siècles parfois à la hussarde pour approcher, ne serait-ce que fugacement, l'âme d'un homme, fût-il roi. Fût-il le Roi-Soleil. Anima rex, l'âme du roi. Quête irrévérencieuse de la vérité intime de Louis XIV, irradiée de désir autant que de solitude, Animarex dépoussière avec une vitalité contagieuse les figures figées et convenues du monarque absolu le plus célèbre de l'Histoire. Un roman détonant, flamboyant, comme ce Grand Siècle dont il ranime sans prendre de gants toute la splendeur et la férocité.

08/2015

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Romans historiques

Raison souveraine

1615. Anne d'Autriche, infante d'Espagne, quitte son pays natal pour lier son destin à celui de Louis XIII. Ses espoirs seront vite anéantis : tenue à l'écart des affaires de l'Etat par son époux et sa belle-mère, tous deux jaloux de leurs prérogatives, elle découvre par ailleurs le peu d'attirance du roi pour le beau sexe. Sa vie devient un enfer. Une entrevue galante, à la nuit tombée, avec le séduisant duc de Buckingham fait scandale dans les cours européennes et déchaîne la fureur d'un souverain humilié. Le cardinal de Richelieu, qui gouverne la France d'une poigne de fer, espionne désormais la reine sans relâche, alors que la duchesse de Chevreuse multiplie les intrigues autour d'elle, provoquant de graves crises qui ébranlent le trône. Parvenir à embrasser les intérêts de la France et se sentir enfin reine, tel sera l'enjeu douloureux d'Anne d'Autriche jusqu'à la naissance de son fils, le futur Roi-Soleil. Du jardin d'Amiens à la conjuration de Chalais, du siège de La Rochelle à la journée des Dupes, Karin Hann met en scène les années tourmentées du règne de Louis XIII, où les ambitions s'affrontent tandis que la famille royale se déchire. Dans ce chaos à la fois intime et politique dominé par les passions, la raison saura-t-elle être souveraine ? Karin Hann, doctorante en lettres, est membre du Grand Prix du roman historique et l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012) et Les Venins de la Cour (2013) aux Editions du Rocher. Elle est aussi membre du jury du prix Marcel Pagnol et auteur de Marcel Pagnol, Un autre regard (2014) aux Editions du Rocher.

03/2015

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Vie chrétienne

Mission N° 2, janvier 2022 : Seigneur, sauve-nous !

Mission est une revue trimestrielle chrétienne généraliste qui s'intéresse à l'avenir du christianisme en France et au renouveau missionnaire. Elle s'inscrit dans la continuité du Congrès Mission qui s'est affirmé ces dernières années comme un événement clé qui regroupe les initiatives missionnaires. Le projet de revue est officiellement lancé par le Congrès et porté par Anuncio, Edifa, Première Partie et SPFC-ACIP qui en sont les coéditeurs. Les catholiques en 2021 font déjà l'expérience de la minorité. La revue MISSION tire sa légitimité de ce moment historique inédit. On voit venir une France où le christianisme ne sera plus connu par les générations à venir. Le cardinal Ratzinger avait annoncé cette mutation de l'Eglise en Occident : "De la crise actuelle émergera l'Eglise de demain -une Eglise qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro". La revue MISSION veut incarner cette nouvelle génération, traduire cette rupture de civilisation où les catholiques peuvent (re)devenir une minorité créative. La revue MISSION a pour vocation d'accompagner le nouveau zèle missionnaire qui se fait jour en France. Ce phénomène se traduit par le succès du CONGRES MISSION qui va essaimer en province en 2021. La publication veut susciter un mouvement derrière le Congrès en apportant un contenu plus large. Mission adopte les codes du Mook : des enquêtes, des grands reportages, des illustrations artistiques et un ton parfois décalé. La revue MISSION veut apporter un recul et une intelligence des pratiques missionnaires actuelles. La revue se veut plurielle, pluridisciplinaire, accueillante aux divergences. Elle souhaite accompagner la transformation du paroissien consommateur en disciple missionnaire. Elle veut encourager les fidèles à sortir des églises pour servir et accueillir les contemporains.

03/2022