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Correspondance

Le Mystère Paul Cuvelier - Un artiste sans concession révélé. Un artiste sans concession révélé par sa correspondance

"Il aurait voulu être Raphaël. Ah ? ! s'il avait simplement voulu être Paul Cuveler ! " Hergé Paul Cuvelier (1923-1978) est né dans une famille bourgeoise et cultivée de Lens, près de Mons, en Belgique. Quatrième fils d'une fratrie de sept enfants, il fit preuve d'un talent graphique aussi précoce qu'éblouissant. Ce qui lui valut d'être inclus en 1945 (il avait à peine vingt-deux ans) dans l'équipe qui, sous l'égide d'Hergé, allait créer le journal Tintin. Ses débuts d'illustrateur et d'auteur de bandes dessinées annonçaient un destin d'exception. Pourtant, en dépit de l'admiration sans borne de ses pairs et du succès immédiat des Aventures de Corentin, sa trajectoire d'homme autant que d'artiste fut marquée par le doute et l'errance. Loin de le conduire vers un art érotique qui aurait pu s'épanouir s'il y avait reconnu lui-même un pan légitime de son génie créateur, son "obsession du corps féminin" (selon ses propres termes) l'entraîna à multiplier des tentatives pour la plupart inabouties, tant en dessin qu'en peinture ou en sculpture. Sa correspondance apporte sur ce "mystère" un éclairage précieux et inédit. En lisant les lettres magnifiques qu'il adressa au grand amour de sa vie, Ta Huynh-Yen, femme brillante et audacieuse, on découvre un versant inconnu et fascinant de la personnalité de Paul Cuvelier, un homme éperdu d'amour, cherchant désespérément à rassembler les pièces d'un puzzle imaginaire. Grâce aux notes et commentaires de Philippe Goddin, et aux nombreuses illustrations inédites, ce livre propose un regard entièrement neuf sur l'auteur de Corentin. Lié d'amitié avec Paul Cuvelier durant les dernières années de sa vie, Philippe Goddin lui a consacré deux ouvrages, avant de se vouer à Hergé, que l'auteur de Corentin vénérait. Dépositaire des lettres que Paul Cuvelier adressa à Ta Huynh-Yen, il partage ici l'éclairage que cette correspondance lui a apporté.

08/2023

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Littérature française

Trop

Les murs de la salle d'exposition sont couverts de tableaux, ils sont tous tellement beaux qu'on ne sait plus où donner de la tête, devant lequel s'attarder. Alors, on ne s'attarde pas. Dans la pénombre, au fond d'une salle, est accroché un seul petit tableau, l'assistance est silencieuse, recueillie. Il s'agit d'un dessin de Raphaël, une vierge belle à se damner. Je m'arrête devant la devanture d'un kiosquier. Les étagères ploient sous le poids des journaux, des revues, souvent jamais lues. Le marchand de journaux est débordé, il n'a plus de place. Je viens d'acheter un nouveau poste, il me garantit 1350 stations. Je ne peux plus entendre ma radio préférée, il y a trop de stations, elles se brouillent. Sur l'appareil qu'on m'a offert, je peux stocker plus de 1000 chansons. Mon nouveau téléviseur me promet 500 chaînes. Je suis arrêté dans un embouteillage depuis plus d'une heure, il y a trop de voitures. J'ai voulu acheter les sonates pour piano de Mozart, il y a 50 interprétations. Comment choisir ? Au supermarché, j'ai compté 40 marques de gâteaux secs. Je n'en ai pas acheté. Le prince a 400 femmes dans son harem, il a l'embarras du choix. Chaque soir, il hésite, se morfond. Quand il choisit une brune, il pense aux blondes, quand il choisit une blonde, il pense aux brunes. J'ai le syndrome du harem. J'ai le choix, j'ai surtout l'embarras du choix. J'imagine une forêt hirsute, les arbres sont côte à côte, trop serrés, ils s'étouffent, la forêt va bientôt mourir. On va couper quelques arbres pour mon nouveau livre. Il sort une centaine de livres par jour, je pense à mon petit livre. Au bout d'une semaine, il va disparaitre, écrasé par 600 livres. Mon prochain livre, je vais l'appeler TROP.

06/2014

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Beaux arts

Malraux et l'Afrique. Actes du colloque international, Ziguinchor, Sénégal, 15, 16, 17 décembre 2011

Actes du colloque international - Ziguinchor, Sénégal - 15, 16, 17 décembre 2011 réunis par Raphaël Lambal Comme l'a noté, d'entrée de jeu, Henri Godard dans sa préface, le colloque de Ziguinchor vient combler un manque. Pour la première fois, en terre africaine, un ensemble de réflexions est consacré à celui qui avait la double qualité de créateur (écrivain et amateur d'art) et d'homme politique (militant de parti, ministre et conseiller du prince). Ce colloque a été aussi l'occasion de réunir, pour la première fois, des chercheurs africains et des chercheurs européens qui décident de renouer un dialogue autour de l'une des figures les plus importantes de l'histoire et de l'histoire littéraire de l'Afrique et de l'Europe, loin de toute arrière-pensée (ou récrimination) politique. Gageons que ces assises, il y a quelque temps encore, n'auraient pas pu se tenir tant étaient fortes encore les pesanteurs d'une certaine France-Afrique, ou bien ouvertes et encore béantes les cicatrices des relations francoafricaines agitées. La qualité de tous ces participants est d'avoir fait abstraction de ces considérations historiques et mémorielles qui, sans être inutiles en soi, pouvaient paraître préjudiciables à l'intérêt de ce colloque. Sans être donc aussi initiale que le fut l'Asie dans le parcours, l'oeuvre romanesque et la pensée sur l'art de Malraux, l'Afrique ne représente pas moins une dimension primordiale de son action et de son discours, en raison précisément du contexte de la décolonisation où ils prennent place et qui leur donne sens. A travers cette publication, la nouvelle université de Ziguinchor, en Casamance, renoue avec l'une des ambitions des fondateurs de la revue Présence Africaine qui était d'approcher l'Afrique, quelles que soient les circonstances et quel que soit le sujet, par une pensée rationnelle, loin de toute morgue et de toute revanche.

01/2013

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Beaux arts

Unions mixtes, mariages libres et noces barbares. Edition bilingue français-anglais

Souvent actes de révolte et de résistance contre les pressions contemporaines, politiques, religieuses ou sociales, s'exerçant sur l'individu, les créations d'ORLAN détournent les dernières innovations technologiques pour créer une oeuvre d'une grande force d'interpellation. Unions mixtes, mariages libres et noces barbares est une monographie des oeuvres récentes d'ORLAN. Une limousine, figure du luxe et du mariage, fait face à une projection vidéo intitulée ORLAN Remix : Romain Gary, Costa-Gavras, Deleuze et Guattari. Critique de la standardisation des représentations sociales et mise en exergue de l'absurdité du racisme, cette installation monumentale, à l'étrange poésie, prône l'évidence de la mixité. Sculpting Brushes, version lumineuse n. 2, est la première sculpture d'une série intitulée Bump Load. ORLAN prête ses traits à cet être mutant, à la fois futuriste et archaïque, ethno et techno-cyber, dont les parties lumineuses réagissent à la présence des visiteurs. Trois sculptures de plis s'inscrivent dans la filiation du travail d'ORLAN sur le drapé baroque. Remix d'oeuvres historiques, ces trois sculptures - ressemblant à des robes et dont l'aspect de surface diffère - soulèvent la question de la copie et du clonage, de la différence et de la répétition. Plus qu'un travail sur les symboles et les représentations sociales, l'oeuvre d'ORLAN s'inscrit dans une démarche éthique. Si la limousine montre la prospérité et la richesse, sa forme de baudruche la rend éphémère et dérisoire. De même, l'utilisation de matériaux de haute technologie dans Sculpting Brushes, en particulier le coltan dont l'exploitation forcenée - pour les téléphones cellulaires et autres ordinateurs portables - est aujourd'hui source de graves conflits géopolitiques, dénonce les ravages du système capitaliste. L'ouvrage, en plus de montrer les dernières oeuvres d'ORLAN ainsi que leur processus de création, est enrichi par un essai de Raoul Vaneigem sur la notion de liberté du corps et par un entretien avec le philosophe Raphaël Enthoven.

03/2010

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BD tout public

Cibeins, une école, une histoire

En 1918, au sortir de la Grande Guerre, Cibeins devient l'école d'agriculture de la ville de Lyon, voulue par son maire emblématique Edouard Herriot, pour donner le goût de la terre aux jeunes citadins déracinés et pour jouer le rôle de ferme modèle auprès des paysans des environs. En 2018, Cibeins est – depuis cinquante ans – un lycée de l'enseignement agricole public reconnu pour la mise en valeur des enseignements pratiques et innovants. Cibeins a 100 ans, il fallait fêter ça dignement ! Sous la houlette de son directeur, Pascal Couvez, un Comité du Centenaire s'est formé et une des premières décisions prises a été de consacrer un album à l'histoire de l'école. Ludovic Pozas, enseignant, illustrateur et auteur de BD a pris les choses en main. Pendant plus de deux ans, les élèves du BTSA Technico-commercial, "Les TC", ont écumé les archives afin de scénariser six nouvelles correspondant à six épisodes marquants de la vie de l'institution avant de les confier à six auteurs de bandes dessinées, choisis pour leur talent et la diversité de leurs palettes. à Arnaud Bétend, qui travaille en lavis sépia dans le style des vielles photographies, est échu la période 1918-1928 avec "La création du lycée" ; Emre Orhun , maître de la carte à gratter, s'est vu confier la décennie 1928-1938 avec "Le grand incendie" ; Fred Blier, opère à l'encre de chine, on l'a chargé de représenter les "échanges épistolaires durant la guerre" (1939-1945) ; Estelle Meyrand et Benoit Frébourg, avec des encres de couleurs, mettent en scène deux nouvelles interconnectées, "L'arrivée des filles" dans les années soixante-dix ainsi que "La ferme modèle et le lien entre les générations" durant les années 1970-2000. Il ne restait à Raphaël Gauthey, qu'à dépeindre "Cibeins aujourd'hui", à l'aquarelle. Le résultat est un ensemble particulièrement harmonieux dans lequel les différentes techniques et la "patte" de chacun des artistes sont mises au service de scénarios restituant parfaitement l'ambiance et le charme particuliers de Cibeins.

11/2017

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Psychologie de l'adolescent

Ados en quête de sens. D'hier à demain

Capables de penser, de douter, de symboliser, de conceptualiser, les adolescents, à partir de seize ans, commencent à se poser les bonnes et difficiles questions du sens à donner à sa vie. La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Quelle femme ou quel homme veut-on devenir à l'âge adulte ? Faut-il ressembler à ses parents et accomplir ce qu'ils souhaitent pour nous ? Faut-il venger les pères humiliés ou les mères abandonnées ? Y a-t-il encore un ascenseur social ? Faut-il fonder une famille et si oui, laquelle ? Est-ce que Dieu existe ? Que se passe-t-il après la mort ? Peut-on vraiment choisir le sexe auquel on veut appartenir ? Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Comment savoir si on est quelqu'un de bien ? Pourquoi a-t-on si peur de l'avenir et de la fin du monde ? Comment peut-on haïr, détruire et parfois tuer l'autre ? Pourquoi le suicide est-il la première cause de mort chez les jeunes ? Toutes ces questions sont atemporelles. Elles se sont posées aux jeunes nés après le 11 septembre 2001, à ceux qui avaient vingt ans pendant la pandémie et à ceux qui ont donné leur vie pour défendre les valeurs européennes. On a appelé cette génération "la jeunesse sacrifiée" ou "fracassée" . Raphaël Glucksmann parle des "enfants du crépuscule" , parce que leur monde ressemble au chaos des fins ou à celui des origines. La toile de fond de cette époque est caractérisée par l'effondrement climatique, le terrorisme local et international, l'affaissement des démocraties, la montée des régimes autoritaires et le retour de la guerre en Europe. Afin d'ouvrir un autre sens à suivre, l'auteur se risque à transmettre un récit revisité des valeurs évangéliques à partir de l'expérience sentimentale, amicale et amoureuse vécue par les jeunes. La rencontre de l'autre, non-algorythmée, peut leur faire découvrir que l'amour est plus fort que la mort.

03/2023

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Beaux arts

Renaissance dionysiaque. Inspiration bachique, imaginaire du vin et de la vigne dans l'art européen (1430-1630)

La figure de Bacchus ou de Dionysos incarne et résume un faisceau d'idées, d'évolutions et d'aspirations caractéristiques de la Renaissance, période au cours de laquelle on a cherché à renouer plus étroitement avec l'héritage antique et certaines de ses valeurs, à relativiser ou à redimensionner la place du christianisme pour des registres existentiels qu'il avait souvent disqualifiés, et à explorer les parentés multiples qui faisaient s'entrecroiser des composantes culturelles païennes et chrétiennes. Bacchus n'est pas que le dieu de l'ivresse, compagnon de tous les plaisirs, notamment de la danse et de l'amour ; il préside à la fertilité sous toutes ses formes : agricole et humaine, mais aussi littéraire ou artistique. Il est la source ou le symbole d'une inspiration qui sert régulièrement de miroir aux peintres et se fait parfois principe de contemplation philosophique et métaphysique. Divers artistes parmi les plus célèbres de la période, tels Bellini, Titien, Michel-Ange, Raphaël, Caravage, Rubens, ont exploré ces potentialités à travers des oeuvres majeures d'où ressortent les fonctions multiples et souvent paradoxales, propres à la sphère dionysiaque. Elles relèvent en effet aussi bien de l'excès que de la tempérance, du burlesque que du philosophique, du populaire que de l'aristocratique, de la trivialité que de l'élévation, de la vie que de la mort. Ainsi, l'antique divinité chtonienne s'est transformée en vecteur et incarnation du salut, et ce rapport à l'au-delà, un artiste comme Donatello va savoir génialement le renouveler dans une perspective chrétienne. Au-delà d'une redécouverte élargie et d'une réinterprétation variée de la culture antique, la Renaissance a ainsi travaillé à une fusion de ces traditions apparemment contradictoires, comme à une remise à jour de ce qu'il y a de profondément païen dans le christianisme, à un retour du refoulé dionysiaque tel qu'il ressort des thèmes iconographiques du pressoir mystique ou du Christ-vigne.

02/2015

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Monographies

Courbet et l'Italie. Prolégomènes pour l'histoire d'une réception critique, visuelle et politique

" Véronèse ! voilà un homme doué de tous les talents, un peintre sans faiblesse et sans exagération, un homme fort et d'aplomb [...] ; le Titien et Léonard de Vinci sont des filous. Si l'un de ceux-là revenait au monde et passait par mon atelier, je tirerais le couteau ! [...] Quant à M. Raphaël, il a fait sans doute quelques portraits intéressants, mais je ne trouve dans ses tableaux aucune pensée. C'est pour cela sans doute que nos prétendus idéalistes l'adorent. L'idéal ! Oh ! Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah ! Quelle balançoire ! Oh ! Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah ! " Gustave Courbet cité par Théophile Silvestre, 1856. Toute sa carrière, Gustave Courbet a publiquement rejeté l'art italien, source d'un académisme contre lequel son art était en lutte. Plus intimement, l'artiste a manifesté un intérêt tout autre. L'autodidacte, "élève de la nature", s'est formé devant les oeuvres italiennes et sa collection personnelle était entièrement tournée vers l'art italien, contredisant son seul intérêt revendiqué pour l'art flamand et espagnol. L'ambivalence de Courbet obligeait à porter un regard nouveau sur sa relation réelle à l'Italie. A travers cet ouvrage, fruit d'un important travail de recherche et d'analyse, mené entre le "Pays de Courbet" et l'Italie, Giuseppe Di Natale dévoile un sujet inédit, mais pourtant fécond. Permettant de repenser les sources italiennes des oeuvres de Courbet et d'approcher sa réception par les artistes italiens au XIXe siècle, cet ouvrage offre aussi une plongée dans la fortune critique importante du maître d'Ornans dans la première moitié du XXe siècle. Au rôle du jeune Roberto Longhi, qui initie le parallèle maintes fois repris entre Courbet et le Caravage, fait écho l'intérêt de Giorgio De Chirico, auteur de la première monographie italienne consacrée au maître d'Ornans. Dans un contexte historique finement retracé, marqué par les guerres et le fascisme, c'est une grande partie de l'Italie intellectuelle et artistique qui se passionne, débat et se confronte autour de l'art de Courbet.

02/2024

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Vente (Bac pro)

Famille des métiers de la relation client. 2de Bac Pro

Un TOME UNIQUE qui rassemble les compétences professionnelles communes à la famille des métiers de la relation client, avec une thématique phare : l'omnicanal - Des contextes variés et réels, adaptés au contexte professionnel de 2023 - 2 scénarios professionnels complets afin de croiser les compétences des différents blocs du référentiel pour des activités en classe entière ou en groupe, en lien avec les PFMP - Des activités courtes et des synthèses schématiques pour une approche dynamique - Des fiches métiers et témoignages pour aider à construire le parcours d'orientation - Des exercices d'application qui facilitent la co-intervention et toujours 1 page ludique en fin de dossier - La grille d'auto-positionnement avec des indicateurs clairs sur les limites de compétences proposée pour chacun des 21 dossiersCe manuel est enrichi de ressources numériques gratuites foucherconnect : liens vers des vidéos, toutes les synthèses téléchargeables en PDF et en version audio, fichiers bureautiques, QCM interactifs et 5 scénarios de Serious Games à réaliser en classe ou en autonomie sur ordinateur, tablette ou smartphone

04/2023

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Sciences et inventions

Mes premières expériences scientifiques

Ce livre fascinant est rempli d'expériences scientifiques simples à réaliser. Comment dévier un filet d'eau à l'aide d'une règle ? Pourquoi l'herbe est-elle verte ? Comment fonctionnent les machines ? Que se passe-t-il si on plonge des raisins secs dans une boisson gazeuse ? Pourquoi les phoques ne gèlent-ils pas dans les eaux glacées ? Comment faire flotter un trombone ? Au fil des expériences à réaliser, les enfants trouveront la réponse à de nombreuses questions dans ce livre fascinant et apprendront à raisonner de manière scientifique.

11/2022

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Littérature française

Trancher les ailes des anges

"Virginie, debout derrière Olivier, pose la main sur son épaule et se penche pour lire sur l'écran d'ordinateur les dernières lignes qu'ils viennent d'écrire. - Je crois qu'on y est... dit-elle après un long moment de réflexion. Olivier hoche la tête tout en se laissant aller contre le dossier de son siège. Ses mains abandonnent le clavier, agrippent les accoudoirs dont elles râpent le tissu dans un long mouvement de va-et-vient, manière pour le journaliste d'extérioriser la tension de ces dernières heures. Il aura fallu moins d'une semaine pour en arriver là. Pour que sa vie, celles de Virginie, de Rachel, d'Hélène et de tant d'autres, basculent dans une folie meurtrière dont personne n'aurait imaginé, six jours plus tôt, qu'elle puisse frapper Valence. Les nerfs encore à fleur de peau, Olivier regarde sa consoeur. Doute ? Ultime hésitation ? - Tu penses comme moi ? On n'a rien oublié ? Tout est là ? - Oui, approuve-t-elle. Rien ne manque. Olivier sent bien que le ton de sa voix a changé. La colère y est perceptible. - Pourquoi hésiter encore ? poursuit-elle. Nous devons publier... maintenant ! Pour Hélène... Olivier se redresse, fixe l'écran de nouveau, laissant s'installer entre eux un silence oppressant. L'inconnu est devant eux ; le risque immense. Seul le journal Médiapart a accepté d'ouvrir ses colonnes aux fruits de leur enquête. Quelle déception que tous les autres titres nationaux - leur propre rédaction surtout, celle du Dauphiné Libéré - se soient défilés face à des faits d'une telle gravité ! "Quoi de plus normal" avaient-ils fini par conclure cyniquement. "Une presse subventionnée ne prend jamais le risque de froisser son prince ou son actionnaire majoritaire." Virginie accentue la pression de sa main sur l'épaule de son confrère. - Allez ! Vas-y ! Valide ! Pendant deux ou trois secondes d'une dernière hésitation, l'index d'Olivier reste immobile au-dessus de la touche ENTER de son clavier, avant de la frapper rageusement..."

07/2019

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Littérature étrangère

Une île en Orient

" Exotique et mystérieux. Je me suis laissé captiver par cette histoire complexe. " Dinah Jefferies " Extraordinairement bien écrit... Impossible de le refermer. Et inoubliable. " Iona Grey Deux grandes histoires d'amour. Une trahison bouleversante. Une guerre qui change tout. Singapour, 1897 A vingt ans, Harriet et Mae Grafton sont des jumelles nées d'une liaison scandaleuse. Alors qu'elles sont rejetées par la bonne société, elles ne peuvent que compter l'une sur l'autre. Mais lorsque leur riche bienfaiteur les envoie à Singapour, elles font la connaissance du mystérieux Alex Blake, et leur relation se détériore, ce qui aura des conséquences dévastatrices... Singapour, 1941 Petite-fille de Mae, Ivy Harcourt travaille à Londres et est affectée à Singapour, alors sous la menace d'une invasion japonaise. Même si Ivy redoute de vivre sur cette île qui lui est totalement étrangère, elle n'est pas du tout préparée à ce qui l'y attend : des inconnus surgissant du passé de sa grand-mère, une histoire d'amour inattendue et un secret qui n'attend que d'être découvert... Une île en Orient est le livre idéal pour les fans de Dinah Jefferies et Victoria Hislop. Saisissant, authentique et absolument magnifique, Une île en Orient est suggestif et évocateur, ce qui se fait de mieux en fiction historique. " Suggestif, captivant... une lecture riche et convaincante. " Gill Paul " Une histoire d'amour émouvante et poignante, à l'atmosphère envoûtante. Je sentais presque la sueur sur ma peau. " Rachel Rhys " Magnifiquement écrit... une histoire d'amour touchante. " Tracy Rees " Il est impossible de refermer ce livre avant de l'avoir fini. " Kate Riordan " Parmi les thèmes de ce roman épique, citons l'amour, la rivalité entre deux soeurs et la trahison. " My Weekly " Sublime ! Tout ce que devrait être la fiction historique. " Nicola Cornick " Extrêmement captivant... Evasion garantie, avec une plume magnifique. " Emma Rous " Evocateur, luxuriant et joliment écrit, Une île en Orient est une lecture captivante. " Nikola Scott

05/2019

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Romance et érotique LGBT

Secondes chances Tome 3 : Etre son havre de paix

Une simple rupture multiplie les armures... Keir Brodie est un avocat qui a de bonnes raisons de ne pas accorder sa confiance. Un an après que son fiancé ne s'est pas présenté à l'autel, la plaie est encore béante et douloureuse. Le travail l'a sauvé, mais un nouveau projet vient tirer la sonnette d'alarme : son plus fidèle client souhaite acheter une maison à un homme que Keir considère comme un menteur. La façade si bienveillante de Mitch ne fonctionne pas sur Keir, et il ne doit pas se laisser distraire par ces étincelles qui jaillissent lorsqu'ils sont ensemble. Ce n'est qu'une passion déclenchée par deux caractères totalement opposés. Et aucune passion ne vaut la peine de risquer son coeur, surtout pour quelqu'un qui ne cherche que des coups d'un soir. Leur projet commun met à mal les premières impressions de Keir. Tandis que la vérité et l'avocat se dévoilent peu à peu, Mitch l'aide à recoller les morceaux de son coeur d'une manière qu'il n'aurait pas soupçonnée. Pour confier à Mitch davantage que l'argent de son client, il lui faudra faire un immense saut dans le vide et faire confiance à un homme qui, Keir l'espère, ne le laissera pas attendre. #MM #Handicap #SantéMentale #Humour #ProximitéForcée #DifférenceD'Age Ce tome termine la série Secondes chances. ---- "Cette série m'a fait découvrir des endroits que je garderai toujours dans mon coeur". - Sheri (Goodreads) "Ce livre était fabuleux, mon préféré des trois (je sais, je sais, j'ai dit ça des deux derniers), mais celui-ci était si beau". - Rachel (Goodreads) "Chaque fois que je lis un des livres de Con Riley, je me dis que c'est le meilleur qu'elle ait jamais écrit et qu'il ne peut pas s'améliorer. Puis je prends le suivant et je suis à nouveau époustouflée". - Amanda (Goodreads)

02/2023

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Romance et érotique LGBT

Jackson et Leland Tome 3 : Comment resserrer les liens sans se faire tirer dessus quand on est un tueur à gages

Leland Est-ce vraiment trop demander qu'un petit mariage tranquille ? De toute évidence oui, parce que quelqu'un essaie de tuer l'un d'entre nous... encore. En général, c'est plutôt mon truc à moi, et je me joindrais volontiers à la fête, en poussant ma chansonnette de meurtrier, si la personne derrière tout ça ne souhaitait pas la mort de Jackson. Et je ferais tout pour le garder en vie. Ces gens n'ont aucune idée de l'erreur qu'ils ont commise, en prenant mon homme pour cible, parce que je ne les lâcherai pas. Mais ce n'est que quand j'ai l'impression que tout est perdu que je commence à prendre conscience que j'ai désormais une famille prête à se tenir à mes côtés et à tout faire pour qu'on règle les choses selon nos propres termes. Jackson Quand quelqu'un me prend pour cible, je vois bien qu'il ou ils attendent quelque chose de moi. Le problème, c'est que je ne sais pas du tout quoi. Et si je ne le découvre pas rapidement, j'ai bien peur que Leland m'étouffe, en voulant me surprotéger. Le problème, c'est que le temps nous est compté et, avec ma tête mise à prix, difficile de savoir où et quand quelqu'un va tenter sa chance. Ensemble, Leland et moi devons trouver qui dit la vérité, dans ce jeu de vie ou de mort, parce que j'ai bien l'intention d'épouser l'homme de mes rêves, et personne ne m'en empêchera - surtout avec Leland à mes côtés. #Humour #MM #Enquêtes #EnemiesToLovers --- "Ce livre était hilarant et adorable tout en ayant assez de sang versé pour me rendre heureuse". - Jilly (Goodreads) "J'adore Jackson et Leland ensemble - leur sarcasme, leur amour et leurs interactions sont hilarants et amusants. Je les aime tellement". - Rachel Emily (Goodreads)

10/2022

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Essais

Les coulisses du divan. Confidences d'un psy

"- Après tant d'années de pratique, comment parvenez-vous à garder cet enthousiasme ? Lucien Kokh. - J'ai été sauvé enfant par des hommes et des femmes qui ont risqué leurs vies pour nous. Alors en souvenir de tous ces passeurs résistants, je me suis fait passeur à mon tour, passeur de rives, de lignes de démarcations. C'est dans ce sens que j'exerce ce métier et cherche sans relâche comment l'exercer du mieux que je peux". De nombreux ouvrages abordent la question de la pratique de la psychanalyse, mais aucun ne propose d'inverser les ro les en interviewant un psychanalyste. Ce livre vous offre la possibilite d'entrer dans les coulisses de la the rapie gra ce a Lucien Kokh, psychanalyste, qui a accepte de se pre ter au jeu et de re pondre aux questions des auteurs. Il sera notamment question du ro le de la parole, des diverses phases de l'analyse, des the rapies bre ves et de leurs e volutions, mais aussi du bon usage de l'humour ou des joies et affres du métier. Gra ce a cet e change a la fois amical et sensible, vous pourrez découvrir la the rapie sous un nouveau jour. Les trois auteurs - deux patients et une consoeur - ont travaille avec Lucien Kokh a la re alisation de cet ouvrage. Après avoir cheminéauprès de Jacques Lacan et Franc oise Dolto, celui-ci a forge , au fil des anne es, une approche singulie re et inventive, qu'il vous propose de de couvrir. Liliane Mitelman est psychanalyste et psychiatre. Elle intègre l'hypnose clinique àsa pratique de thérapeute. En 2009, elle a publiéen collaboration avec Lucien Kokh un ouvrage intituléLe corps possédé. Laurent Dubost est ingénieur dans le domaine du traitement de l'information et homme de théâtre. Avec Rachel Auriol, il codirige la compagnie Le Soleil des Abysses. Paul Besson est scientifique de formation et chercheur en modélisation financière. Il s'est toujours intéresséàde nombreux domaines en dehors de son champ professionnel

12/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

US Air Force : cohabitation secret défense

Le passé peut parfois nous empêcher de voler de nos propres ailes. Morgan est l'exemple même du gendre parfait. Médecin militaire, père célibataire, il s'occupe de son fils de manière exemplaire et son physique de sportif en ferait rêver plus d'une... Pourtant, son charme indéniable ne semble pas du tout lui rendre service lorsqu'il s'agit de la nouvelle maîtresse de son fils ! Glaciale, moralisatrice, l'année s'annonce tout sauf sereine et c'est peu de le dire... Une plainte de l'administration de l'école risque de tout changer pour le médecin qui réussissait jusqu'ici à maintenir son équilibre, et ce malgré son passé particulièrement difficile. Il est à deux doigts de tout perdre, encore une fois. Mais ça, c'était sans compter la belle Rachel, cette enseignante implacable et d'autant plus irrésistible, avec qui il va même devoir cohabiter quelques temps. Dans ces conditions particulières, il va être bien compliqué de garder des secrets... Un sourire amer se dessina sur mes lèvres. Je n'avais donc pas de véritable choix et elle en était tout aussi consciente que moi. Je soupirai en attrapant un stylo sur le bureau de la directrice mais elle m'arrêta en posant une main autoritaire sur mon poignet. - Cet accord devra rester entre nous, cela va de soi. Je haussai les sourcils avec évidence, désabusée. Elle me lâcha et je me remis correctement sur ma chaise. Sans savoir pourquoi, je me tournai une dernière fois vers Lewis. Son regard me transperça, incandescent. Il me détestait. Ce que je pouvais comprendre au vu des accusations qui nous menaient à ce bordel sans nom. Pourtant, j'étais prête à m'enchaîner à lui pour les trois prochains mois dans le seul but de ne pas être totalement dépassée par quelque chose qui m'échappait déjà. Trois mois durant lesquels, d'une certaine manière, nous allions être obligés de cohabiter...

06/2022

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Science-fiction

Malphas Tome 3 : Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave

Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave poursuit la folle aventure de Julien Sarkozy à Saint-Trailouin, petite ville où la normalité n'a pas sa place. C'est d'ailleurs grâce au décalage extrême de ce décor, tout aussi déjanté que les personnages qui l'habitent, que Senécal peut convier ses lecteurs, à la manière des grands satiristes de l'époque, à une belle séance de défoulement sur les travers de notre réalité qui, à bien des égards, n'est pas très normale non plus. Après un mois de convalescence à l'hôpital de Saint-Devlon – les blessures récoltées lors de la dernière séance du club de lecture du cégep de Malphas n'étaient pas mineures –, je suis retourné à Saint-Trailouin, prêt à entamer la session d'hiver 2011. Enfin, je devrais plutôt dire " prêt physiquement ", car pour le moral... De fait, outre le mystère de l'inquiétant occupant de la cave du cégep, j'ai eu droit, pour me pourrir l'existence, au coup de téléphone de mon ex, qui m'a interdit de voir mon fils Emile pendant le temps des Fêtes, puis à une tentative d'assassinat. Oui, oui, vous avez bien lu : on a attenté à ma vie à moi, Julien Sarkozy ! Mais si je me doute bien de l'identité des personnes qui ont engagé le tueur – les Archlax père et fils –, je n'ai pas encore compris pourquoi je ne suis pas mort ! Si j'ajoute l'absence de Simon Gracq, toujours recherché par la police, mon doute grandissant sur la fiabilité de Rachel Red, ma divine collègue du département, pour enquêter sur le mystère de Malphas, et les morts qui surviennent autour de moi, vous conviendrez que j'ai de bonnes raisons d'avoir augmenté un tantinet ma consommation ! Pourtant, c'est seulement quand j'ai trouvé la façon de m'introduire dans la cave du cégep que j'ai vraiment su ce que ça voulait dire, être dans le " gros trouble " !

08/2013

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Spécialités médicales

Paludisme et DDT. Chronique d'une tragédie occultée

L'Afrique fait l'objet d'une hécatombe silencieuse et, au même temps, assourdissante de vies humaines, provoquée par une maladie qui - bien plus que d'autres - dépend des facteurs environnementaux et sociaux : le Paludisme. Selon nombre de scientifiques, le paludisme peut être décrit comme l'infirmité des pauvres par excellence, car 91% des morts provoquées par le plasmodium de la malaria touche l'Afrique subsaharienne et, en outre, 85% de ces décès concerne des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. La diffusion du paludisme coïncide avec les niveaux les plus bas du développement et du PIB par tête. En principe, des taux de malaria très élevés s'accompagnent avec une absence de sécurité socio-économique pour les populations intéressées, ainsi qu'avec des investissements minimes dans le secteur de la santé publique et une autonomie infime dans les choix économiques. Non seulement la malaria est l'infirmité des pauvres, mais c'est une pathologie qui appauvrit. On calcule qu'on perd chaque année entre 1 et 1,3% du PIB africain, pour des frais et une diminution des profits imputables au paludisme. il faut ici penser aux vies humaines, tout comme aux investissements de capitaux locaux ou étrangers qu'on n'effectue pas dans les aires endémiques de la malaria, à cause des conditions matérielles et sanitaires adverses. Notre histoire concerne une bataille - et nous ne disons pas cela en sens métaphorique, vu le nombre de vies humaines compromises. il s'agit du conflit entre le puissant et fameux DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), qu'on utilise non seulement pour enrayer le paludisme, mais aussi pour tuer les insectes nuisibles à l'agriculture, et un livre, qu'on continue de lire et d'étudier sans un véritable esprit critique. Au cours des années soixante, cet ouvrage, Printemps Silencieux de la biologiste marine Rachel Carson, a produit, stricto sensu, des réactions fondamentalistes.

06/2010

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Géographie

Demande(s) territoriale(s)

Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les Etats. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes. Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales. Ont également contribué à cet ouvrage : Aude Arrighi, Fabienne Barataud, Jacques Baudry, Marie-Aimée Berthelot, Céline Bourbousson, Sébastien Bourdin, Arnaud Brennetot, Julie Chaurand, Johan Desbannet, Pierre Gautreau, Claude Grasland, Marianne Guérois, Eric Kergosien, Déborah Kessler-Bilthauer, Renaud Le Goix, Rachel Levy-Cohen, Malika Madelin, Elsa Martin, Myriam Matray, Florence Nussbaum, Sylvie Occelli, Christophe Parnet, Hugues Pécout, Geisa Z. Rorato, Aldomar A. Rückert, Marta Severo, Catherine Soldano, Jean-Philippe Tonneau, Jean-François Valette, Olivier Vergne.

07/2019

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Théâtre

Tragédies

Jean de Virey (1548-1623) a reçu une formation de juriste sanctionnée par le grade de Licencié en lois puis il a embrassé l'état militaire aux côtés de Jacques Goyon de Matignon qui fut son mentor. À l'issue des guerres civiles qui ont ravagé la France il publie chez Raphaël du Petit Val, à Rouen, trois tragédies en alexandrins : La Machabee, martyre des sept frères et de Solomone leur mère (1595), puis La Bienheureuse victoire des Machabées sur le roy Anthiocus et la Tragédie de Jeanne d'Arques (1600). Les deux premiers sujets coïncident avec ceux des polémistes qui se sont exprimés pendant la Ligue (1572-1592) dont la Satyre Menippee et les Avertissements des catholiques anglais aux catholiques français. Le recours à l'exemple des Machabées est une banalité de l'époque qui autorise la comparaison entre les massacres perpétrés à Jérusalem sous le règne d'Antiochus IV et les troubles récents vécus par les Parisiens lors du siège de la ville par les troupes d'Henri IV. Le thème de Jeanne d'Arc s'il est absent des polémiques se trouve valorisé par quelques contemporains de Virey comme Béroalde de Verville ou Fronton du Duc et marque l'intérêt naissant pour les sujets d'histoire. L'unité de l'oeuvre se trouve dans la dénonciation du détournement des lois ; ce théâtre revêt donc un fort aspect politique. Cette préoccupation donne à l'écriture de Virey un tour parfois satirique distillé dans des stéganographies dont il a le secret. Il revisite ses sources : Flavius Josèphe, la Bible ou l'histoire de Jeanne et prend pour modèle dramaturgique ses contemporains Jodelle, Filleul et Garnier tout en se souvenant de Virgile et de Sénèque. L'oeuvre de Virey reçut à son époque un accueil chaleureux, elle fut primée et jouée de nombreuses fois tant à Valognes, sa ville natale, qu'à Rouen. Les participations multiples aux recueils quinquennaux initiés par son éditeur prouvent également l'intérêt prolongé que les lecteurs portaient à ses textes. Comme tout témoignage direct de son temps, l'oeuvre a perdu de son impact jusqu'à l'oubli que le présent travail tente de réparer.

10/2013

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Romans historiques

Lion ardent. Ou la confession de Léonard de Vinci

Léonard agonise à Amboise. Il se confie à Francesco Melzi, son dernier jeune " compagnon ". Mais c'est Salay qu'il voudrait à son chevet, Salay, le traître, le fils selon son cœur qu'il préfère à tous ses disciples. Que n'a-t-il réussi à garder l'amitié de ce beau Ganymède, lui qui a conçu tant de machines volantes ! Que ne s'est-il changé en aigle comme Zeus pour l'emporter sur l'Olympe ! Léonard évoque avec nostalgie l'époque où, flanqué de cet adolescent insolent et voleur, il sillonnait l'Italie en quête de reconnaissance. Il raconte ses désillusions, son emprisonnement à la suite d'une affaire de mœurs à vingt-quatre ans, sa lutte pour conserver l'estime de son père naturel, son impuissance à se rapprocher de sa mère, cette femme simple qu'il recueillit après son veuvage. Il raconte aussi la grossièreté du duc de Milan, le dédain de Michel-Ange, le génie du jeune Raphaël qu'il admirait, et jalousait plus encore. Il raconte, enfin, comment, malgré son orgueil et sa mauvaise réputation, il résista à ses détracteurs, avant de s'en remettre à la protection de François 1er, faute de ressources. Et Léonard de Vinci, qui aimait à se représenter en Lion ardent, succombe au doute autant qu'à la maladie. " La gloire qui m'était promise ne m'est point échue, tant pis ", s'écrie-t-il sur son lit de mort. Le portrait de Léonard de Vinci a été cent fois tracé - par des ingénieurs, des scientifiques protestants, peu enclins à l'indulgence vis-à-vis de ses penchants latins, ou par des hagiographes préférant ignorer les énigmes de sa vie. Dans ce roman sensible et intuitif, Christian Combaz se penche sur les secrets du maestro : pourquoi a-t-il abandonné plusieurs de ses grands travaux avant leur achèvement ? Pourquoi a-t-il toujours fui la marquise de Mantoue, Isabelle d'Este ? Pourquoi n'est-il jamais devenu un homme riche comme la plupart de ses rivaux ? Pourquoi sa passion douloureuse du vol et des oiseaux s'est-elle éteinte du jour au lendemain ?

08/2004

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Histoire de France

André Grenard Matsoua : les fondements de l'Amicale

" Il serait donc indispensable de savoir si la dite Association qui semble encore n'être qu'en puissance n'a cependant point d'accointances avec des milieux métropolitains ou étrangers, aux doctrines subversives. Il importe pour le bien de nos indigènes de l'Afrique Equatoriale Française de les soustraire à l'influence de leurs congénères qui rêvent de jouer auprès d'eux le rôle néfaste d'un Marcus Garvey ". Tels sont les mots du gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française (AEF) Raphaël Antonetti auprès du ministre des colonies Léon Perrier à propos de l'Association Amicale des Originaires de l'Afrique Equatoriale Française et de son leader André Matsoua Ma Ngoma dit Grenard. L'Association Amicale des Originaires de l'Afrique Equatoriale Française, appelée Mikale par les Congolais, est créée le 21 juillet 1926, sous la houlette de André Grenard Matsoua à Paris. Elle dispose des sections africaines à Brazzaville, Pointe-Noire, Léopoldville (actuelle Kinshasa) ainsi qu'en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine). L'Amicalisme porte la signature du parcours politique de Matsoua. En revanche, le Matsouanisme, mouvement religieux, qui découle de sa présumée mort en 1942, fait de Matsoua une figure du Messie, par l'influence du judéo-christianisme. Et cette actualité messianique est la plus connue dans l'imaginaire collectif congolais et/ou africain. Dans la mémoire contemporaine, en effet, la figure de Matsoua est plus identifiée comme relevant d'un messianisme qui a poussé les Congolais, et plus précisément les Kongo à une résistance passive, voire active durant les années 30, contre l'administration coloniale française (M'zingu wa falanka tatu, la guerre des Trois Francs). Cet ouvrage dévoile les bases de l'Amicalisme, de ses origines à la première arrestation de Matsoua en 1929. Il analyse les fondements du nationalisme congolais et ses interactions avec le panafricanisme. A la lumière des documents issus des archives d'Outre Mer, notamment ceux de son premier procès, l'objectif est d'identifier la nature réelle de l'Amicalisme. Est-ce un mouvement remettant en cause les modalités de la colonisation ? Quelle est la nature du mouvement, proto-nationaliste ou nationaliste ? Quelle est l'originalité de l'Amicalisme par rapport à des mouvements similaires dans les autres colonies ?

02/2020

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Sciences politiques

Le temps de la Chine en Afrique. Enjeux et réalités au sud du Sahara

La montée en puissance de la présence chinoise en Afrique a autant suscité d'analyses qu'elle a éveillé de fantasmes dans les pays du Nord. Cette présence est pourtant ancienne. On se souvient, dans les années 1960 et 1970, des "coopérants" chinois, pieds nus dans les rizières de Casamance, des médecins acupuncteurs dans les quartiers populaires de Lagos ou des ouvriers-bâtisseurs du Palais du Peuple de Kinshasa, du mausolée de Kwame Nkrumah à Accra et des Maisons de la culture dans plusieurs capitales, fiers symboles des Indépendances. La Chine est en Afrique depuis longtemps, mais il faut admettre que les chiffres de la dernière décennie sont imposants ; les échanges entre le continent africain et ce pays ont été multipliés par douze. En 2010, pour la première fois, la Chine a dépassé les États-Unis, devenant le principal partenaire commercial bilatéral de l'Afrique. Le symbole le plus remarquable de l'engagement chinois restera pour longtemps la construction, pour un montant de 200 millions de dollars, du siège de la Commission de l'Union africaine, un édifice de 30 étages de verre et d'acier, réalisé dans un délai de trois ans avec 500 bureaux et 3 salles de conférence totalement équipés. L'impact réel de l'expansion chinoise sur le développement africain reste encore incertain. La Chine n'échappe pas aux critiques sur la structure de ses échanges qui, loin de favoriser l'essor d'une industrie locale et ses retombées en termes d'emploi, de transfert de technologies et de réduction de la pauvreté, tend à conforter l'enfermement des économies africaines dans une spécialisation appauvrissante. La question qui se pose aujourd'hui est la suivante : comment la Chine, qui a capté la production industrielle de masse, pourrait-elle accompagner les pays africains à s'engager sur la voie classique "évolutionniste" qu'elle préconise, allant de l'agriculture à l'industrie, puis aux activités de services ? Dirigé par deux éminents spécialistes, Jean-Raphaël Chaponnière et Jean-Jacques Gabas, ce livre mobilise l'expertise de plusieurs analystes chevronnés. Il apporte d'utiles informations sur les motivations des investissements chinois, sur leurs modalités et leurs impacts.

03/2012

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Musique, danse

Arts et Musiques. Avec 2 CD audio

Ce nouvel opus de la collection Them'Axe nous propose d'explorer diverses thématiques qui montrent comment la musique peut être associée à bien d'autres formes d'expressions artistiques (peinture, sculpture, danse, architecture...). Un important chapitre est consacrée au mythe d'Orphée avec 4 extraits musicaux (l'Orféo de Monteverdi, Orphée et Eurydice de Gluck, Orpheus de Liszt et Orphée aux Enfers d'Offenbach) commentés par Laurence Le Diagon-Jacquin. Diverses pistes d'exploitations transdisciplinaires, richement illustrées, sont ainsi abordées : figurations d'Orphée dans l'iconographie (vases, fresques, peintures, et surtout mosaïques...), présentation de la lyre depuis les époques préhistorique, égyptienne, gréco-romaine, médiévale... jusqu'à nos jours, avec les participations de spécialistes (cf contenu du DVD ci-dessous ! ), approche de diverses formes musicales, fabrication d'une cucurbitalyre par Pierre-Alexis Cabiran (activité en liaison avec la discipline technologie)... Un autre chapitre nous permet de travailler sur le thème du Printemps. Indépendamment de l'incontournable 1er mouvement des 4 saisons de Vivaldi, Laurence Le Diagon-Jacquin nous fait découvrir une oeuvre étonnante. Il s'agit du 1er mouvement du Triptyque de Botticelli d'O. Respighi, intitulé Le Printemps, en relation avec le célèbre tableau éponyme du peintre italien. La Sonate du Printemps de Beethoven complète cette proposition. Un troisième chapitre, aussi surprenant qu'intéressant dans son traitement, concerne le Sposalizio (le mariage de la Vierge) de Liszt en rapport avec l'oeuvre de Raphaël (cf également importante séquence DVD avec Cyril Huvé et Laurence La Diagon-Jacquin). D'autre part, Patrick Kersalé nous propose trois autres thèmes, à la fois originaux et conformes à la vocation pluraliste de la collection : La culture Hip Hop (slam, beat-box, graf et danse), un dépassement de soi pour s'affirmer dans une société à dimension planétaire (avec la collaboration de Robin Martino), Le Bouddhisme tibétain ou comment se libérer des poisons mentaux et rompre le cycle des réincarnations et enfin La Saint-éloi de Châteaurenard, une école de la vie pour apprendre à vivre ensemble... Les CD disposent de tous les extraits sonores évoqués, mais aussi d'une importante partie . pdf avec l'ensemble des iconographies qui permettront à l'enseignant d'illustrer son cours de façon pertinente et efficace.

05/2010

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 10 : L'Arbre, l'Homme et le(s) droit(s). 65e anniversaire de la parution de L'homme qui plantait des arbres

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif L'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire Méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre : Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" : c'est par ces mots du poète Nazim Hikmet que commençait le dernier numéro de la Revue Méditerranéenne de Droit Public (RMDP) consacrée aux Libertés en Méditerranée. C'est - cette fois - directement à l'Arbre et à ses droits que le présent ouvrage est dédié. Guidés par le personnage d'Elzéard Bouffier imaginé par Jean Giono, les contributeurs du présent numéro, symboliquement publié lors du 65e anniversaire de la publication de L'homme qui plantait des arbres, ont cherché à analyser et parfois à reconnaître les liens unissant les Hommes aux Arbres par le biais du ou des droit(s). Il s'agit donc évidemment de forêts (de service public et de son régime si singulier depuis l'Ancien Régime) mais aussi de droit(s) potentiellement propre(s) de l'Arbre en tant que tel. Objet ou sujet juridique (avec des propositions de personnification et de protection(s)) selon les auteurs, bien public ou privé, commun et/ou approprié, l'Arbre est ici envisagé entre Droit(s), écorce(s), racine(s), paysage(s), affouage(s), santé(s), eau(x) & normes ! L'Arbre est aussi perçu et présenté ici comme un lien social luttant contre la désertification rurale (ce que l'action d'Elzéard Bouffier a précisément matérialisé) et comme un instrument puissant de la Fraternité et même de la Vie et ce, pour tous les promeneurs des forêts en France mais aussi (et surtout) en Méditerranée. En témoigne, au fil des présentes pages, un exposé de vingt-trois essences endémiques. Y ont contribué, depuis les différentes branches de l'Unité juridique et les rives de la Méditerranée : Julien BETAILLE, Philippe BILLET, Fabrice BIN, Clothilde BLANCHON, Maxime BOUL, Marie EUDE, Marine FASSI DE MAGALHAES, Juliette GATE, Sylvie & Aline GIONO, Laëtitia GUILLOUD-COLLIAT, Marie-Angèle HERMITE, Carlo IANNELLO, Arnaud LAMI, Jacques LIAGRE, Hussein MAKKI, Raphaël MAUREL, Jacques MENY, Eric NAIM-GESBERT, Loïc PEYEN, Jean-Marie PONTIER, Rémi RADIGUET, Jean-Claude RICCI, Julia SCHMITZ, Antoine TOUZAIN & Mathieu TOUZEIL-DIVINA.

04/2019

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Actualité médiatique France

La Règle du jeu N° 75, janvier 2022 : Comment lisez-vous ?

DOSSIER : " COMMENT LISEZ-VOUS ? " A l'origine de ce dossier, une pluie de questions doublées d'une d'inquiétude : quel avenir le XXIe siècle réserve-t-il à l'expérience de la lecture ? Pourquoi les jeunes s'adonnent-ils de moins en moins à cette activité ? A quelles métamorphoses l'objet-livre se voit-il aujourd'hui confronté ? Ce dernier sortira-t-il indemne du tournant numérique ? Pour détourner le fameux mot de Hugo, le monde des écrans tuera-t-il celui des librairies et des bibliothèques ? L'époque contemporaine, à l'inverse, donnera-t-elle naissance à de nouvelles pratiques de lecture ? Si oui, lesquelles ? Quelle est la différence l'acte de feuilleter un ouvrage imprimé et celui de consulter un e-book ? Les livres audio font-ils de l'ombre à la voix de leur auteur ? Quelle est la part du plaisir et du travail, de la mémoire et du loisir quand on se plonge dans la découverte d'un texte ? La lecture est-elle un dialogue silencieux ? Une démarche passive ? Une véritable entreprise de création ? Un acte d'écriture ? Ces questions, aussi vieille que la littérature, nous les avons adressées à un panel de lecteurs qui, réunis dans ce dossier, reflètent à eux tous les chaînons multiples qui façonnent le destin d'un livre. Nous avons interrogé des écrivains, des éditeurs, des correcteurs, des attachés de presse, des libraires, des journalistes, des critiques littéraires, des jurés de prix, des professeurs de français, des blogueurs ou encore des lycéens. A travers cette démarche, le numéro 75 de La Règle du jeu entend dépasser les habituels refrains sur le " déclin de la lecture " pour refléter, aussi fidèlement que possible, la trajectoire complexe qui est celle des livres. Mais aussi : - Un dossier-spécial consacré à l'élection présidentielle : " Quelles sont les nouvelles formes du populisme et comment les combattre ? " - Micro-dossier : " Les crypto-monnaies : mirage ou révolution ? " - Micro-dossier : " Le monde de la nuit vu par un photographe " - Un entretien avec Joseph Cohen et Raphaël Zagury-Orly à propos de l'antisémitisme de Heidegger. - L'anti-interview de Bernard Pivot, à propos de la littérature contemporaine - Un poème de l'écrivain Jean-Noël Orengo sur la Thaïlande

01/2022