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Lévis Kalombo

Extraits

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CD K7 Littérature

Black bird. 1 CD audio

Infiltré auprès d'un tueur en série : quand la réalité dépasse toutes les fictions ! James Keene avait tout pour réussir. Fils d'une famille influente de la banlieue de Chicago, star de l'équipe de football, fêtard invétéré aux revenus confortables, sa trajectoire semble auréolée de succès. Mais en 1996, ce joli mensonge s'écroule : James est jugé pour trafic de drogue et condamné à dix ans de prison. Le FBI lui propose alors un deal complètement fou : sa peine sera annulée s'il aide les fédéraux à piéger un serial killer, Larry Hall. Soupçonné d'une vingtaine d'assassinats, le tueur a été inculpé pour un seul d'entre eux lors d'un procès qui risque fort d'être révisé en appel. Et son intelligence est redoutable. La mission de James ? Amener Larry Hall à se confesser pour le faire tomber, définitivement. Keene hésite, puis accepte de relever le défi. Quelques jours plus tard, il est transféré dans l'unité psychiatrique de la prison de haute sécurité dévolue aux criminels les plus dangereux, où Hall est détenu. Seuls le directeur et le psychiatre en chef sont au courant de sa mission. Là, au milieu des psychopathes, il va devoir gagner la confiance du plus inquiétant d'entre eux pour lui faire avouer où il a caché le corps de ses victimes. Cet incroyable scénario n'a rien d'une fiction. Avec un sens de l'intrigue et du suspense digne des plus grands romanciers, le journaliste Hillel Levin, en collaboration avec James Keene, nous livre un document incroyable, qui va ravir tous les amateurs de true crime... et dont on n'a pas fini d'entendre parler, puisque l'adaptation en série, portée par le grand Dennis Lehane, est déjà disponible sur Apple TV+ avec Ray Liotta (Les Affranchis) et Taron Egerton (Kingsman) dans les rôles principaux.

06/2023

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Comics divers

King Spawn Tome 3

Après son ultime confrontation avec Azraël Le Noir, Spawn va-t-il ceindre la couronne de l'Enfer ou condamner le monde ? Mais quelle que soit sa décision, Spawn se rend compte qu'il y avait des choses en jeu qu'il n'avait pas anticipées. Il est trop tard cependant, et il ne sait plus en qui il peut avoir confiance !

10/2023

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Immobilier, droit de la constr

Code de la copropriété. Edition 2024

Première partie - Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété Deuxième partie - Décret n° 67-223 du 17 mars 1967 portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis Annexes

11/2023

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Philosophie

La saga des intellectuels français. Tome 1, A l'épreuve de l'histoire (1944-1968)

Nul n'était aussi bien armé que François Dosse pour relever le défi : une histoire panoramique et systématique de l'aventure historique et créatrice des intellectuels français, de la Libération au bicentenaire de la Révolution et à la chute du mur de Berlin. Son Histoire du structuralisme en deux volumes, son attention à la marche des idées, ses nombreuses biographies (de Michel de Certeau, Paul Ricoeur, Pierre Nora, Cornelius Castoriadis) lui ont donné, depuis vingt ou trente ans, une connaissance assez intime de la vie intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle pour lui permettre de couronner son oeuvre par une tentative de cette envergure. Le premier volume, 1944-1968, couvre les années Sartre et Beauvoir et leurs contestations, les rapports contrastés avec le communisme, le choc de 1956, la guerre d'Algérie, les débuts du tiers-mondisme, l'irruption du moment gaullien et sa contestation : un temps dominé par l'épreuve de l'histoire, l'influence du communisme et la progressive désillusion qui a suivi. Le second volume, 1968-1989, va de l'utopie gauchiste, de Soljenitsyne et du combat contre le totalitarisme, à la "nouvelle philosophie", l'avènement d'une conscience écologique, la désorientation des années 80 : un temps marqué par la crise de l'avenir et qui voit s'installer l'hégémonie des sciences humaines. Ce ne sont là que quelques-uns des points de repère de cette saga, qui embrasse une des périodes les plus effervescentes et créatrices de l'intelligentsia française, de Sartre à Lévi-Strauss, de Foucault à Lacan. Le sujet a déjà suscité une énorme bibliographie, mais une fresque de pareille ampleur est appelée à faire date.

09/2018

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Philosophie

La saga des intellectuels français. Tome 2, L'avenir en miettes (1968-1989)

Nul n'était aussi bien armé que François Dosse pour relever le défi : une histoire panoramique et systématique de l'aventure historique et créatrice des intellectuels français, de la Libération au bicentenaire de la Révolution et à la chute du mur de Berlin. Son Histoire du structuralisme en deux volumes, son attention à la marche des idées, ses nombreuses biographies (de Michel de Certeau, Paul Ricoeur, Pierre Nora, Cornelius Castoriadis) lui ont donné, depuis vingt ou trente ans, une connaissance assez intime de la vie intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle pour lui permettre de couronner son oeuvre par une tentative de cette envergure. Le premier volume, 1944-1968, couvre les années Sartre et Beauvoir et leurs contestations, les rapports contrastés avec le communisme, le choc de 1956, la guerre d'Algérie, les débuts du tiers-mondisme, l'irruption du moment gaullien et sa contestation : un temps dominé par l'épreuve de l'histoire, l'influence du communisme et la progressive désillusion qui a suivi. Le second volume, 1968-1989, va de l'utopie gauchiste, de Soljenitsyne et du combat contre le totalitarisme, à la "nouvelle philosophie", l'avènement d'une conscience écologique, la désorientation des années 80 : un temps marqué par la crise de l'avenir et qui voit s'installer l'hégémonie des sciences humaines. Ce ne sont là que quelques-uns des points de repère de cette saga, qui embrasse une des périodes les plus effervescentes et créatrices de l'intelligentsia française, de Sartre à Lévi-Strauss, de Foucault à Lacan. Le sujet a déjà suscité une énorme bibliographie, mais une fresque de pareille ampleur est appelée à faire date.

09/2018

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Philosophie

Enfance obscure

Dans le droit fil de Naissances et de La petite Chartreuse, Pierre Péju poursuit une méditation sur l’enfance au fil de laquelle se dégage la notion d’« Enfantin », qui permet de comprendre comment les impressions de nos premiers jours hantent notre vie adulte, non pas comme des souvenirs mais comme des blocs perceptifs, des clartés et des ombres. Ces impressions originelles sont la clef de notre singularité, de notre style, et de ce que Bergson appelait « la courbure de notre âme ». Accueillir l’Enfantin n’a rien de nostalgique. C’est au contraire une incitation à prendre des initiatives, à créer, ou à trouver une écriture restituant la saveur des premières fois. Alternance de récits intimes et de lectures d’écrivains (Nabokov, Sarraute, Leiris, Kafka) ou de penseurs (Bachelard, Sartre, Walter Benjamin, Lévi-Strauss, Deleuze), Enfance Obscure reprend quelques questions profondes que la modernité a soulevé, en « découvrant » et en valorisant l’enfance. Quels liens notre imaginaire tisse-t-il entre les enfants et les morts ? D’où vient la familiarité de l’enfant avec l’animal ou le monstrueux ? Qu’est-ce que la haine des enfants ? Pourquoi faut-il des grandes personnes ? Comment la philosophie a-t-elle considéré l’enfance ? Quelle part d’enfance est nécessaire à toute création artistique ? Revenir à l’enfant que nous fûmes donne accès à toute l’enfance, nous permet de retrouver l’enfant étranger, ou l’enfant anonyme, que nous avons été aussi et d’en accepter l’énigme définitive. Car toutes les enfances communiquent : des passages secrets relient les plus lointaines aux plus actuelles.

09/2011

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Notions

Initiation à la philosophie

Cette initiation a la philosophie s'adresse a tous ceux qui ressentent comme un manque la disparition de la culture philosophique classique. Elle est destinée, bien sûr, aux lycéens et aux étudiants, mais elle a aussi vocation à nourrir la réflexion des lecteurs curieux d'un savoir dont l'approche est malaisée et la vulgarisation impossible. Cet ouvrage ne prétend pas remplacer un enseignement philosophique original : il propose des informations claires et méthodiques sur les fondements de la philosophie, son histoire et ses principaux concepts. Elles permettront au lecteur de trouver, sinon des réponses aux grands problèmes épistémologiques, logiques, moraux ou métaphysiques, du moins le moyen de les mieux cerner et comprendre. La première partie de ce livre présente la philosophie occidentale classique, depuis sa naissance, en Grèce, avec les présocratiques (Vie siècle avant J-C), jusqu'au XXe siècle, en passant par Socrate, Platon, Aristote, les stoïciens, les épicuriens, la philosophie médiévale, Descartes, Spinoza, Leibniz, les empiristes anglais, Kant, Schopenhauer, Hegel, Nietzsche, etc. La seconde partie aborde les problèmes fondamentaux et les concepts les plus généraux de la philosophie : l'être, le connaître, l'agir, qui sont à la base de la philosophie de la connaissance, de la métaphysique, de la morale, de l'esthétique et de la vie. Ces problèmes sont posés en termes contemporains, dans le cadre des grandes divisions classiques, et par référence aux systèmes de pensée qui ont marqué le XXe siècle : ceux de Husserl, Heidegger, Russell, Wittgenstein, Bachelard, Sartre, Lévi-Strauss. La philosophie, dit Platon, "est un beau risque à courir" ; ce livre à la modeste ambition de conduire le lecteur au bord de ce risque.

09/2022

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Correspondance

Des messages portés par les nuages. Lettres à des amis

"Je n'aime pas beaucoup les lettres, ni en recevoir ni en envoyer. Sauf de toi et à toi - et quelques autres. C'est ce qu'on doit appeler l'amitié", confiait-il à Michel Déon. Tout en prenant un malin plaisir à se déclarer réticent à ce genre d'exercice, Jean d'Ormesson déploie dans l'art épistolaire autant de brio et de virtuosité que de talents de stratège et de séducteur. Il laisse libre cours, dans cette version la moins " autorisée " de son autobiographie, à son franc-parler, sa malice, son goût de l'ironie et de la facétie. C'est tout l'arrière-plan de son parcours dans le siècle que l'on voit se dessiner au fil de ces échanges multiples, sous l'effet révélateur des relations qui ont le plus compté dans son existence. Le meilleur de sa correspondance, en dehors de ses grandes amitiés littéraires, gravite autour de quelques figures clés. De Raymond Aron ou Roger Caillois à Claude Lévi-Strauss, tous ont agi sur Jean d'Ormesson comme autant de maîtres et d'inspirateurs dans sa réflexion intellectuelle et philosophique et l'évolution de son oeuvre. "Les amitiés qui commencent par les livres sont peut-être les plus fortes", écrivait-il à José Cabanis. Cet ensemble de "messages portés par les nuages", selon la formule de Jean-Marie Rouart, en offre une vivante et savoureuse illustration. C'est le même amour fou de la littérature qui explique l'amitié paradoxale de Jean d'Ormesson avec des auteurs aussi distincts de lui que Michel Déon ou François Nourissier. A travers eux on découvre ici son autoportrait le plus inattendu. Jean-Luc Barré.

03/2021

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Littérature française

Le Pas aveugle. Une femme, l'amour, la psychanalyse

Elle est écartelée entre deux villes, Paris et Bruxelles. Et entre deux hommes, son mari et son amant, qui vivent l'un dans la capitale belge et l'autre dans la capitale française. La jeune femme ne cesse de faire des allers et retours entre ces deux villes, ces deux amours, incapable aussi bien de supporter cette situation que d'y mettre un terme. L'histoire se passe au début des années 60, alors que s'amorce la libération des mœurs qui culminera à la fin de la décennie et pendant que la guerre d'Algérie se dirige péniblement vers son terme. Alors aussi que l'effervescence intellectuelle bat son plein, en particulier dans le Paris de Claude Lévi-Strauss, Louis Althusser, Jacques Lacan et leurs disciples, que croisent, au hasard des rencontres, des amitiés et des réunions de travail, l'héroïne du livre et ses proches. Un récit intime qui a pour cadre le monde intellectuel d'une époque fort bien reconstituée ? Pas seulement. Le Pas aveugle relate - et c'est une première - ce qui s'est dit séance après séance, quasiment au mot près, pendant toute la cure psychanalytique de l'auteur avec un praticien alors fort connu sur la place de Paris. Ce qui se disait côté divan comme côté fauteuil au cours de ces séances était noté en effet quasiment " en temps réel " par la patiente, au cours de ses voyages Paris-Bruxelles. Ayant retrouvé il y a peu ces textes profondément enfouis depuis un demi-siècle, Marie-Claire Grafé a décidé de les publier. Ce qui nous vaut ce document exceptionnel qui témoigne de l'intérieur et sans tabou d'une analyse.

02/2008

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Littérature francophone

Le violon de ma liberté. Mémoires

Il a eu beaucoup de chance, le petit violoniste bulgare passé clandestinement à l'Ouest un soir de 1969. Il ne s'est pas fait arrêter. Alors, il a continué sa route, celle qui l'a mené de façon imprévisible des orchestres parisiens au monde des affaires. Plamen Roussev est un musicien dans l'âme. Après quelques années passées au sein de l'orchestre symphonique des jeunes communistes bulgares, il est devenu saxophoniste et dirige sa propre formation de variété. Une fois en France, il joue dans diverses formations et hante les nuits parisiennes, jusqu'au jour où le hasard s'en mêle. Une affiche, un numéro de téléphone, la curiosité : Plamen se lance dans l'achat de locaux commerciaux. L'artiste improvise avec talent, se fiant à son instinct. A la fin des années 80, il se retrouve à la tête d'une soixantaine de boutiques. Le navire amiral, le grand magasin Roussev Sport, à Montparnasse, est désormais accompagné des enseignes Pomme de Pin, Old River, Alain Manoukian, Häagen Dazs, La Chaussetterie, Lacoste, Levi's, André... Pour Plamen Roussev, la réussite n'était pas un but, mais un chemin. Celui qui menait de la pauvreté bulgare à celui de la liberté. Libre de choisir sa vie, il a décidé après des années de labeur et de fidélité matrimoniale de s'offrir un petit tour dans le grand monde, celui des stars, de la jet-set et des abonnés aux pages people des magazines. La liberté, toujours. Il ne s'en plaindra pas, lui qui a tenu. Les droits d'auteur de cet ouvrage seront reversés aux Ateliers Lelouch pour le cinéma

11/2021

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Sociologie

Mieux qu'Aristote et Hegel, l'atome et la cellule. Plus à même de nous faire comprendre notre société actuelle

Darwin et Wallace sont allés au coeur de la nature sauvage afin d'en découvrir les mystères. Lévi-Strauss et Malinowski se sont immergés dans des communautés humaines primitives afin de les décrire et comprendre leurs comportements. Seule la confrontation avec le réel est en mesure de nous apporter une indépendance d'esprit qui vient compléter l'approche spéculative et universitaire. Cette fois, sans héroïsme ni esprit d'aventure, notre auteur, simple praticien vétérinaire, nous fait part de son expérience acquise lors de sa confrontation avec l'animal de la ville et des champs, et de son propriétaire rural ou citadin. Pendant quatre décennies, il a pu observer, non pas uniquement comment les espèces animales évoluent, mais aussi comment l'animal est devenu humain et comment la cité a émergé du monde rural. Il découvre non seulement que la sélection naturelle n'est pas l'unique processus créatif du monde vivant, mais aussi qu'elles sont fort nombreuses. L'une d'entre elles est particulièrement remarquable : la sélection civilisationnelle n'est plus à proprement parler naturelle puisqu'avec elle, le mot succède au gène et le code génétique est remplacé par un code civil écrit, cette fois, par l'homme pour les siens. Au fil du temps, des processus créatifs et évolutifs nouveaux s'ajoutent aux anciens et viennent enrichir progressivement le monde environnant au point que son achèvement présent est devenu indéchiffrable. Mais à commencer par le bas, là où la nature est la plus simple, et en allant pas à pas, du primordial nu et singulier, au plus récent tout entremêlé, tout s'éclaire sous un jour inédit.

10/2023

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Littérature française

Oublie-moi cinq minutes !

" Une fois que j'ai dit que Maman était la grande affaire de ma vie, par où commencer, alors que tout afflue en même temps, comme si le temps n'existait pas ? Ma mémoire est antérieure à ma naissance. Je revisite dans une chaotique remontée d'images ce qui m'a précédée dans la vie. J'ai entrepris de reconstruire mes souvenirs, vrais ou imaginaires. De me faufiler dans la vie de ma mère. " Ce n'est pas seulement à sa mère que Myriam Anissimov rend ici un vibrant hommage, mais aussi au monde poétique et pauvre des rescapés du génocide des Juifs par les nazis, monde où l'on parlait yiddish et l'on vénérait Staline. Découvrant tôt, dans une France provinciale où l'antisémitisme n'a pas été éradiqué, que sa survie a tenu au miracle et à quelques bonnes âmes, la jeune fille se trace un chemin artistique non sans insolence et non sans humour à travers les violences subies et son besoin d'amour. De grandes découvertes littéraires enrichissent cette formation, accompagnée de simples chansons qui constituent l'imaginaire collectif de toute une génération. Les fantômes reprennent vie dans une multitude de portraits saisissants et entraînent l'écrivain et ses lecteurs dans un merveilleux théâtre de la mémoire. Myriam Anissimov est l'auteur de biographies de référence (Primo Levi, Romain Gary, Vassili Grossman et Daniel Barenboïm) et de plusieurs récits autobiographiques (La Soie et les Cendres, Sa Majesté la Mort, Jours nocturnes, Les Yeux bordés de reconnaissance). C'est une des plus grandes connaisseuses de la littérature yiddish et de la Shoah.

10/2021

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Histoire internationale

1967. Six jours qui ont changé le monde

Le 5 juin 1967, l'armée israélienne attaquait l'Égypte en réaction au comportement menaçant de Nasser. Six jours plus tard elle ressortait victorieuse d'une violente confrontation avec les principales armées du monde arabe, dont les conséquences perdurent encore aujourd'hui. Sous la plume de Tom Segev, la relation de ce conflit devient une immense épopée émaillée de mille petites histoires et destins. Bien plus qu'une chronique de la guerre, 1967est avant tout un instantané de la société israélienne vingt ans après la fondation de l'État hébreu, alors qu'elle s'interrogeait sur son avenir et sa cohésion sur fond de récession économique. Aux côtés de Levi Eshkol, Moshe Dayan, Ariel Sharon et Yitzhak Rabin, ce sont les anonymes, simples soldats, femmes au foyer, Juifs de la Diaspora et kibboutzniks, qui sont les véritables héros de ce récit. Tom Segev fait partager leurs sentiments, leurs espoirs et leur regard sur la guerre au travers d'écrits intimes et de la presse de l'époque. Cette micro-histoire s'enchevêtre constamment avec une analyse fine du contexte politique israélien, rendu avec la plus grande clarté grâce à des documents inédits, et un éclairage singulier de la dimension internationale du conflit. Qu'il s'agisse de la question des réfugiés palestiniens et des relations avec le monde arabe, des négociations secrètes avec le roi Hussein de Jordanie, de la coopération avec la France dans le domaine des armes atomiques ou des liens privilégiés avec les Etats-Unis, Tom Segev revient dans ce livre sur chacun des sujets qui font de la guerre des Six-Jours la matrice des crises du Proche-Orient depuis 1967.

05/2007

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Littérature française

Pensées simples Tome 2 : La carte de l'empire

La carte de l'empire est un nouveau volume de Pensées simples (le premier a été publié dans la collection "Blanche" en 2011). Les réflexions, notes de lectures, souvenirs et anecdotes qu'il rassemble au gré de trois sections pourraient passer pour disparates aux yeux d'un lecteur distrait. Un principe d'ensemble en émerge néanmoins peu à peu, qui est justement la négation de tout principe d'ensemble. Pour Macé il n'existe pas d'origine, ni de l'homme, ni des langues, ni de la culture. Tout est affaire de glissements, de déplacements d'un pays à un autre, d'un sens à un autre, d'un son à l'autre, etc (Un point de vue qu'il étaye de très beaux exemples, puisés dans 1'oeuvre de Rabelais, dans l'histoire du Japon, connue dans Lévi-Strauss). Pas plus qu'il n'y a d'origine, il n'y a pour lui de centre (le présent manuscrit d'ailleurs n'en a pas). Macé s'exerce à regarder le monde, non depuis l'Europe, mais depuis le Japon, ou l'Afrique. Il met face à face les grands totalitarismes du XXe siècle quand on a l'habitude de les opposer. Il juxtapose les regards de cinéastes aussi différents qu'Ozu et Michael Cimino. Et quand il parle de littérature, il récuse le roman et sa domination, affirmant : "La poésie m'a sauvé la mise." Ces fragments opèrent entre eux et forment un discours de plus en plus net et pénétrant. Un livre en forme de cabinet de curiosités, patiemment composé par un écrivain flâneur et érudit. au goût et au regard très sûrs.

04/2014

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Critique littéraire

L'enfant et le génocide. Témoignages sur l'enfance pendant la Shoah

Que signifie grandir, jouer, rêver au sein d'une humanité ravagée par le génocide ? Qu'en était-il de l'enfance et des enfants durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les nazis menaient leur guerre d'extermination contre les Juifs et leur politique d'épuration contre les Tsiganes ? Ecrits pendant ou après les événements, les textes rassemblés ici, rédigés en une dizaine de langues, dessinent ce que fut l'effondrement d'un monde aux yeux des plus jeunes, et disent l'incroyable vitalité qu'ils déployèrent dans les ghettos et les camps. Ils éclairent la perception que les enfants et les adolescents eurent de ce drame collectif et permettent de comprendre le regard, souvent sans concession, qu'ils portèrent sur les adultes. Ces témoignages, ces poèmes et ces fables ne sont pas seulement des documents historiques : qu'ils prennent ou non forme littéraire, ils montrent l'importance qu'eut pour certains la possibilité de mettre en mots ce qu'ils vivaient et éprouvaient. Les textes réunis ici, émanant de témoins inconnus autant que d'auteurs célèbres (Aharon Appelfeld, Imre Kertész, Primo Levi...), parfois inédits en français, ont été choisis et présentés par Catherine Coquio et Aurélia Kalisky, avec l'aide de plusieurs traducteurs et historiens. Ils forment un livre unique et bouleversant qui propose, pour la première tris à l'échelle de l'Europe, un témoignage sur la Catastrophe telle qu'elle fut vécue par les enfants: ceux qui grandirent dans la certitude quotidienne de leur condamnation, et qui, s'adaptant au monde où il leur fallait vivre, firent de ces récits ceux de la vie même.

11/2007

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Philosophie

Ce que social veut dire. Tome 2, Les pathologies de la raison

Le tome I de Ce que social veut dire (2013), centré sur "Le déchirement du social", dégage, par le biais notamment d'une confrontation avec la tradition de la philosophie sociale (Sartre, Lévi-Strauss, Merleau-Ponty, Castoriadis, Bourdieu, Boltanski et Thévenot), le modèle du conflit mis en oeuvre par la théorie de la "lutte pour la reconnaissance". Mais se pose alors le problème de la justification normative de ce modèle. Deux possibilités s'offrent, qui ont longtemps paru s'exclure mutuellement : soit la valeur normative des luttes pour la reconnaissance est appréciée selon ce qu'elles apportent à la réalisation d'une "vie bonne" parmi les membres de la société ; soit leur rôle normatif se mesure à leur contribution à l'instauration de la «justice» sociale dans la société. Dans le premier cas, c'est la réalisation individuelle de soi qui constitue le critère normatif, et, dans le deuxième, la répartition équitable des libertés individuelles entre tous les membres de la société. Renouant avec la tradition de la Théorie critique, Honneth se confronte ici avec Adorno, Benjamin, Neumann, Mitscherlich, Wellmer, mais aussi la psychanalyse et la théorie de la justice ; il établit qu'à la différence d'autres terminologies morales qui peuvent être mobilisées pour juger de l'état normatif des sociétés - que ce soient les concepts "d'aliénation" ou de "réification" d'un côté, de "discrimination" ou "d'exploitation" de l'autre, mais qui ne relèvent que de la philosophie sociale ou de la philosophie politique -, la lutte pour la reconnaissance est à la fois l'indicateur d'une pathologie sociale et l'indice d'une injustice.

01/2015

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Esotérisme

Esotérisme et occultisme en franc-maçonnerie

Ce n'est pas parce que certaines choses sont invisibles qu'elles n'existent pas ! Depuis son origine, l'homme s'est persuadé d'une Nature cachottière qui garde jalousement des secrets. Ainsi, à côté des sciences formelles, sont nées au fil du temps, les sciences dites précisément "parallèles", du magisme à l'alchimie, des religions à mystères à l'astrologie, de l'Hermétisme à la Kabbale. Et avec elles, s'est imposé un vocabulaire générique, dont émergent deux grandes disciplines, souvent confondues : l'occultisme et l'ésotérisme. L'une cantonnée au psychisme, et l'autre, visant le spirituel, ont inspiré le présent livre Jean-Jacques Gabut, lequel s'affirme ici, à la fois comme historien et sociologue de ces "sciences du caché". Pour nous en décrire et expliquer fonctionnement et tribulations. Son mérite est de nous offrir simultanément un voyage en méditerranée avec une incursion en Inde et même un détour par l'Irlande. Afin d'en approcher les mythologies et divinités, de Dionysos le grec, à Lug l'Irlandais, en passant par Shiva l'hindou. Qui dit occultisme et ésotérisme dit Art Royal. L'auteur traverse sa période occultiste avec les figures qui l'ont animée, Eliphas levi, Papus, Guénon, entre autres. Pour entrer dans son époque ésotérique avec notamment Oswald Wirth et Jean-Pierre Bayard. Un ultime cadeau nous est fait grâce à la magie de Noël. Apparaissent dans le scintillement festif, Melchior, Gaspar et Balthazar les rois mages, Jésus et Saint-Nicolas, pour conclure cette étude lumineuse, remarquablement documentée. Avec l'occultisme et l'ésotérisme, Jean-Jacques Gabut avait deux mots à nous dire ! Pour en développer le sens et montrer la portée.

05/2018

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Esotérisme

Le Baphomet. Figure de l'ésotérisme templier et de la franc-maçonnerie

Depuis leur disparition tragique au 14e siècle, les templiers n'ont cessé d'alimenter ce qu'il est convenu d'appeler l'Histoire mystérieuse : empilement d'énigmes et d'extrapolations, serpentant dans les failles de l'Histoire officielle et dans lequel il est malaisé de distinguer le vrai du faux. Aux templiers, on a tout supposé : la possession du Saint-Suaire, celle du Graal, la découverte de l'Amérique, la jouissance d'un trésor fabuleux (matériel ou spirituel), des secrets alchimiques, la perpétuation de l'ordre dans des confréries occultes, des murs indécentes, des initiations clandestines, jusqu'à l'adoration du Diable. Mystère des mystères, le Baphomet trône tout en haut de ce labyrinthe de conjectures. A l'origine, pièce parmi d'autres dans le procès, l'idole gagna le devant de la scène avec la naissance du templarisme maçonnique, vers le milieu du 18e siècle, alimentant à la fois le corpus mythique de la franc-maçonnerie et les thèses anti-maçonniques. Mais c'est à Eliphas Levi que reviendra l'honneur de lui donner la silhouette plutôt inquiétante d'un androgyne à tête de bouc, un flambeau planté entre les cornes, le front orné d'un pentagramme. Tantôt diabolisé, tantôt réhabilité au gré des interprétations, Baphomet portera finalement toutes les couleurs du manteau bigarré que ses biographes lui ont tricoté au fil des siècles, en conservant toujours des bûchers templiers comme une odeur de roussi. S'efforçant de faire la part du mythe et de la réalité, cet ouvrage retrace la lente émergence du mythe. Remarquablement documenté, il fascinera les amateurs de mystère, mais également tous ceux que captivent les mythes jalonnant l'aventure humaine.

03/2019

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Histoire de France

Lettre à la mère

Lettre à la mère, est une lettre qu'Edith Bruck écrit à sa mère assassinée à Auschwitz. C'est pour elle, le moyen d'évoquer son père et surtout de s'adresser à sa mère pour lui dire à la fois son amour sans limites mais aussi sa rage, fruit d'une éducation, ressentie comme oppressante, que cette mère a voulu lui donner. Une manière de s'affranchir pour pouvoir grandir, en disant tout, sans concession. Certains passages relatifs à la féminité et la maternité sont caractéristiques de l'écriture des femmes survivantes des camps. Ils ne sont pas sans rappeler "la lettre" de Marceline Loridan-Ivens à son père, Et tu n'es pas revenu, où, comme Edith Bruck elle évoque le choix douloureux de ne pas avoir d'enfants après Auschwitz. Cette Lettre à la mère d'Edith Bruck est d'une grande densité, une tentative de vivre et non pas de survivre après Auschwitz : De quoi aurais-je voulu te parler ? Je ne le savais pas. Et je ne le sais toujours pas, je n'ai rien programmé, ni le contenu, ni la fin, ni rien, j'avance à l'aveuglette, je te dis n'importe quoi pour te tenir en haleine jusqu'à la fin, qui viendra toute seule. Alors, je te laisserai aller, je te laisserai reposer en paix, et je serai moi aussi en paix avec toi et toi avec moi. La figure de Primo Levi, l'ami et le confident, est présente dans Lettre à la mère comme dans toute l'oeuvre d'Edith Bruck. Elle rend hommage au grand écrivain dont le suicide l'a laissé désemparée à tout jamais.

04/2018

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Beaux arts

André Masson. De Marseille à l'exil américain

Cet ouvrage, consacré à André Masson, rend hommage au journaliste américain Varian Fry, qui, en 1941 permit à de nombreux artistes et intellectuels de quitter l’Europe et le régime de Vichy pour les Etats-Unis. Sur le chemin de l’exil, André Masson rejoint à Marseille les surréalistes hébergés à la villa Air Bel. Par la suite, en route pour l’Amérique, il retrouve Claude Levi-Strauss, Wifredo Lam et André Breton lors d’une escale de trois semaines à La Martinique. Son exploration de l’île s’avéra être une expérience fondatrice. Antille, titre d’une peinture, d’un dessin et d’un poème, devient alors l’emblème d’une conscience aiguë des forces telluriques du monde, des hommes et de la nature. Arrivé à New Preston, Masson développe une œuvre libre, multiple, qui influencera Pollock et les expressionnistes américains. Surréaliste mais rétif à l’orthodoxie, il investit profondément l’univers mythique de La Martinique et des indiens d’Amérique. Il développe, au-delà de l’écriture automatique, une richesse graphique servie par un éventail de techniques ; encre, crayon, fusain, gouache, pastel ; toutes, lui permettent d’exprimer les forces cosmiques et érotiques d’un monde profondément tragique. Soixante oeuvres, provenant principalement des collections de la famille d’André Masson et du musée Cantini de Marseille sont associées pour montrer toute la richesse de cette période. La séquence commence avec Massacreet s’achève avec La Fable des origines. Nous suivons André Masson dans un exil où la nature devient allégorie de l’affrontement mortel des hommes ; seul, l’homme fait face au monde : quarante-quatre dessins et seize peintures nous le démontrent magistralement.

11/2015

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Déportation

Les Médecins d'Auschwitz

Voyage au bout de l'enfer. L'histoire méconnue des médecins d'Auschwitz. 27 janvier 1945. Les troupes soviétiques pénètrent dans l'enceinte d'Auschwitz-Birkenau pour la première fois et découvrent avec horreur le plus important camp d'extermination du IIIe Reich. Si 60 000 prisonniers ont été évacués à leur approche, il ne reste, sur place, que 7 000 malades mourant de faim. Comment ont-ils pu survivre à cet enfer ? Quel a été le rôle exact des hauts gradés nazis, et plus particulièrement des médecins, dans l'organisation du camp ? S'appuyant sur des documents inédits et de nombreux témoignages de survivants, cet ouvrage répond à ces questions et fait pour la première fois la lumière sur le rôle primordial qu'ont joué les médecins SS dans l'exécution de la Solution finale. De 1940 à 1945, ce sont eux qui orchestrent les meurtres et profitent de leur statut pour commettre l'impensable. En plus d'ôter la vie à des milliers de personnes, ils utilisent ceux qu'ils épargnent comme cobayes de leurs expériences médicales et, à l'instar de Josef Mengele, leur font subir les pires atrocités. Heureusement, dans un mouvement inverse, les médecins déportés font preuve d'obstination et d'acharnement pour soigner les malades qui les entourent et protéger leurs compagnons d'infortune. Mentir, cacher, subtiliser et falsifier deviennent leurs maîtres mots. Mais jusqu'à quelles compromissions sont-ils prêts à aller pour sauver des vies ? Doivent-ils accepter de collaborer et ainsi rejoindre la " zone grise ", remarquablement décrite par Primo Levi, dans l'espoir d'être épargnés ?

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Ethnologie et anthropologie

Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques

Disciple d'Emile Durkheim, co-fondateur de l'Institut d'Ethnologie, principal rédacteur de "L'Année sociologique", Marcel Mauss est considéré comme l'un des pères de l'anthropologie sociale. Toute son oeuvre tend à unir sous une même interprétation les phénomènes sociaux et les phénomènes religieux. Parmi les premiers il a démontré que, dans les sociétés primitives comme dans la nôtre, le champ du Sacré est celui où l'on trouve les expressions les plus explicites et en même temps les plus symboliques et transcendantes du tissu psychosociologique d'un groupe. C'est dans son "Essai sur le don" que sa notion de "fait social total" revêt sa forme la plus élaborée. Il y traite notamment du concept de "mana" , c'est-à-dire d'une force qui contient le Sacré et qui est pour lui présente dans toutes les formes archaïques de don et d'échange. Que ce soit dans le processus d'accumulation et de destruction de biens (le potlatch des populations indigènes d'Amérique du Nord) ou dans les échanges de dons de l'aire polynésienne (le kula décrit par Bronislaw Malinowski), il s'agit d'identifier "quelle force présente dans l'objet donné pousse le donateur à le rendre" . Cette force n'est pas une valeur matérielle ni économique, elle est en elle-même la raison d'être de l'échange fondamental qui se fait avec les esprits des morts et des dieux. Outre son apport incontournable aux sciences sociales, l'"Essai sur le don" influencera nombre d'intellectuels et d'écrivains comme entre autres Claude Lévi-Strauss, Roger Caillois, Georges Bataille,...

12/2023

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Littérature étrangère

Swamplandia

"Quand on n'est qu'au commencement de la fin, on peut très bien se croire déjà au milieu. Quand j'étais petite, je ne voyais pas ces nuances. C'est seulement après la déchéance de Swamplandia que le temps s'est mis à avoir comme un début, un milieu et une fin. En bref, je peux résumer toute l'histoire d'un seul mot : chute". Swamplandia a longtemps été le parc d'attractions le plus célèbre de toute la Floride, et sa star, Hilola Bigtree, dompteuse d'alligators de classe internationale, cuisinière exécrable et mère de trois enfants, n'y était pas pour rien. Mais à sa mort, l'entreprise sombre dans le chaos. Seule sa fille Ava, treize ans, semble en mesure de sauver les Bigtree du naufrage et de la menace du Monde de l'Obscur, leur redoutable concurrent... Sélectionné par le New York Times comme l'un des cinq meilleurs romans américains de l'année 2011, Swamplandia plonge le lecteur dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités. La presse "Richesse de la langue, exubérance des personnages... Une merveille ! Des écrivains de la trempe de Miss Russell, il s'en trouve un sur un million. ". . The New York Times "Une histoire excentrique, merveilleusement extravagante. Un auteur brillant, doté d'une étonnante imagination". The Times "Un vrai tour de force". Elle U. S. "D'une originalité stupéfiante". The Boston Globe "Magnifique, sombre et drôle". Rolling Stone "Chant d'amour au paradis et à l'innocence perdue, ce premier roman d'une incroyable richesse est une révélation". Library Journal "Karen Russell s'impose déjà comme une voix singulière et forte de la jeune littérature américaine". Livres Hebdo "Vaste succès public et critique aux Etats-Unis, Swamplandia est un puzzle surprenant aux multiples facettes... L'apparition d'une nouvelle voix dans le concert de la littérature américaine, une voix envoûtante où la sensibilité s'épice de vénéneux... La voix d'une auteure à suivre. Magnétique". Page "Un vrai grand huit d'émotions subtiles. Epatant". Elle (Belgique) "Une merveille de fantaisie, d'immersion dans l'enfance, de divagation poétique". Les Inrockuptibles "D'une grâce infinie". Be "Un roman délirant et fantaisiste, joli capharnaüm insensé voyant Mark Twain lorgner vers John Kennedy Toole. Une féérie azimutée très recommandable". Le Figaro Magazine "Un roman palpitant, brûlé jusqu'à l'os par le malheur et la lumière de la Floride". Biba "Un miracle de fantaisie, d'immersion dans l'enfance et de délire poétique". Les Inrockuptibles "La sensation US du moment (finaliste du prix Pulitzer). A lire fissa en attendant la future adaptation par HBO". Technikart "Une belle surprise". L'Optimum "Un imaginaire luxuriant à la Lewis Carroll, une sensibilité et une profondeur rares et un style ultra-inventif... Si ce roman foisonne d'idées et de suspense, Karen Russell éblouit aussi par son écriture imagée. Une petite merveille, un joyau. On adore ! " Le Parisien "Fantaisiste et poétique, une sublime dérive adolescente". Grazia "Bienvenue dans le monde décati de Swamplandia. Bienvenue dans la prose luxuriante de Karen Russell ! " Libération "Un premier roman qui a enchanté l'Amérique... Une fulgurante "failure story" , le récit vertigineux d'un mauvais rêve américain... Une conteuse sans doute un peu sorcière". Les Echos "Roman initiatique rude et sincère, conte exotique et réaliste, Swamplandia est un monde à lui tout seul". Elle "Amusant et mélancolique (effrayant à l'occasion), Swamplandia touche le lecteur grâce à la singularité de son univers et la poésie de sa langue particulièrement inventive". Lire "Le lecteur est projeté dans ce parc d'attractions comme dans une sorte de galerie des mystères et parfois des horreurs. Amateurs de réalisme s'abstenir. Mais les amoureux de Lewis Carroll sont priés d'aller voir. Ceux de Stephen King aussi... Comme Flannery O'Connor et Carson McCullers, Karen Russell a élagué, concentré, pour que son lecteur ne soit jamais détourné de la folle histoire des Bigtree. Et c'est une réussite". Le Monde des livres "Baroque et aussi foisonnant qu'une mangrove". 20 Minutes "Ce premier roman est une pépite. A croquer".

08/2012

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Littérature anglo-saxonne

Les Aventures d'Alice au pays des merveilles

"Il est vrai que tout est bizarre aujourd'hui". Et ce n'est pas le lecteur qui contredira le constat que fait Alice : elle passe à côté d'un lapin en train de regarder l'heure, tombe si doucement au fond d'un puits qu'elle pense avoir traversé la terre, rapetisse avant de grandir à nouveau pour atteindre deux mètres soixante-quinze de haut ! On ne sait pas trop si on doit s'amuser ou s'effrayer des métamorphoses de la petite fille. Quant à ses rencontres : lapin, chat, souris, pigeon, lièvre, chenille, tout ce petit monde qui à notre grand étonnement parle à tout propos fait rêver et frissonner. C'est délicieusement inquiétant. Imaginer des univers nouveaux Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de cinquième.

03/2019

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Bali

Bali et Lombok. 12e édition

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir les îles de Bali et Lombok Un guide très complet et ultra pratique pour découvrir à son rythme cette destination phare du tourisme mondial. Des chapitres introductifs tout en couleurs, et des sections illustrées de photos pour avoir un aperçu de la beauté naturelle et de l'héritage culturel du pays. Des suggestions d'itinéraires sur 1, 2 ou 3 semaines, et un calendrier des fêtes et festivals. Un grand nombre de propositions d'hébergements et de lieux de restauration, de la paillotte sur la plage à l'hôtel de luxe. Les meilleures expériences d'un voyage à Bali et à Lombok, et une sélection thématique pour organiser un voyage sur mesure : plages, temples, vie nocturne, gastronomie... Un chapitre avec tous les renseignements pratiques pour s'adonner à de nombreuses activités de plein air : le surf, la plongée et le snokerling, la randonnée et le trekking... Une section spéciale pour aider à organiser un voyage avec ses enfants.

10/2022

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Régionalisme

Essai sur l'histoire de la ville de Roanne et de ses environs

A l'époque romaine, la cité paraît avoir occupé principalement les quartiers de la Livatte et du Marais. Les importantes quantités de tuiles, de meules et d'objets domestiques entretiennent la légende d'une ancienne ville ensevelie sous les eaux dont on entend encore "sonner les cloches à certains jours". Après six siècles de barbarie, la ville avait perdu de son ancienne splendeur et n'était plus qu'un bourg, chef-lieu d'une petite circonscription civile et ecclésiastique. L'archiprêtre conserva les mêmes limites jusqu'en 1781, mais la maison seigneuriale qui fut sans doute le lot de quelque chef barbare, burgonde ou franc après la conquête, ne subit pas le même sort. Si les sires de Roannais avaient été favorisés par la fortune et animés d'un esprit persévérant d'agrandissement, ils auraient pu arriver peu à peu à se constituer une petite souveraineté féodale, comme le firent autour d'eux les sires de Beaujeu ou de Semur. Mais ce fut le contraire qui arriva. Le pagus Rodonensis, encore à peu près au complet à la fin du Xe siècle, alla toujours en se morcelant. Au XIe siècle, les sires de Beaujeu l'entamèrent à l'est et lui enlevèrent toute la rive droite de la Loire. Au XIIe siècle, les comtes de Forez l'envahirent par le sud et rendirent effective une suzeraineté qui d'abord n'avait été que nominale, et que leur disputaient les chanoines comtes de Lyon. Le Roannais devint dès lors un satellite du Forez. Au XIIIe siècle, les sires de Semur le démembrèrent encore au nord et formèrent à ses dépens la petite Bourgogne. Au XVe siècle, la baronnie de Roannais ne comprenait plus que les paroisses de Roanne, Saint-Haon et Saint-Romain-la-Motte. Quand en 1440, pendant la guerre de la Praguerie, Charles VII vint faire le siège de Saint-Haon, Jacques Coeur jugea combien pouvait être utile à son commerce la possession du Roannais où la Loire devenait navigable. En novembre 1447, il acheta donc les riches seigneuries de la Motte, la Forest, Roanne et une partie de Saint-Haon, à Eustache de Lévis et à sa femme Alice de Couzan. Il acquit aussi le château de Boisy qu'il transforma et auquel restent attachées de multiples légendes inspirées par celui qui devint "le symbole de l'enfant du peuple parvenu", mais qui vit tous ses biens confisqués, quelques années plus tard. Puis, sous les familles Gouffier, La Feuillade et d'Harcourt, le Roannais devint successivement baronnie, marquisat et duché. Il s'agrandit constamment et atteint son apogée au XVIIIe siècle, par l'annexion de quatre châtellenies voisines. La ville de Roanne reprit, elle aussi, toute son importance.

12/2012

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Littérature française (poches)

Djinn. Un trou rouge entre les pavés disjoints

Robbe-Grillet nous revient, au meilleur de sa forme, avec une manière de conte fantastique, décoré d’un titre hugolien : Djinn. Que ce djinn-là soit une transcription phonétique du prénom féminin américain Jean, porté par une des figures majeures du récit, c’est une première malice. Elle sera suivie de beaucoup d’autres. Tout est jeu dans ce texte qui ne cesse de se dédoubler, en faisant oublier ce qu’il est pour donner l’illusion parfaite d’autre chose. Ce livre réussit à être, en même temps, une merveilleuse « histoire à dormir debout », aussi étrange qu’un conte d’Hoffmann, aussi souriante qu’une rêverie de Lewis Caroll, aussi rebondissante qu’une aventure de James Bond, et il nous apporte une excellente synthèse de l’univers romanesque de Robbe-Grillet. Tout y est. Ses décors préférés, ses objets fétiches, ses intrigues favorites d’espionnage et ses reprises maniaques des mêmes scènes sous un éclairage différent. Simon Lecoeur, à la recherche d’un emploi, tombe dans les rets d’une mystérieuse Américaine, Jean, qui le subjugue au point qu’il en devient aussitôt amoureux. Sans rien lui expliquer, elle le charge d’une mission qu’un obstacle, apparemment imprévu, la chute d’un enfant sur le pavé disjoint d’une ruelle obscure, l’empêche d’accomplir. Cet accident, parfaitement programmé au contraire, remets Simon entre les mains de deux enfants, Marie et Jean, qui le contraignent à jouer l’aveugle pour découvrir quelle organisation souterraine il sert : c’est une société de lutte contre le machinisme où l’on n’use, par ironie, que de machines et dont tous les agents, découvre-t-on à la fin du récit, après plusieurs variantes, ne sont que des robots. Je pense que Robbe-Grillet n’est jamais allé aussi loin dans ses angoisses. C’est pourquoi Djinn, avec ce titre hanté et ce fil conducteur imposé, me paraît être un de ses ouvrages les plus prenants. Jacqueline Piatier, Le Monde.

04/2013

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Esotérisme

Le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. Du fantasme à la réalité

Rassembler ce qui est épars ! Ce symposium, le premier du genre, a pour seul mais essentiel objectif de rappeler qu'au delà de ces péripéties historiques, le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm nous fait retrouver la Tradition primordiale par le moyen des Arcana Arcanorum. Dispensés dans les ultimes degrés du Rite, les Arcana Arcanorum viennent couronner, tel un pyramidion, les degrés qui les précèdent et auxquels ils donnent tout leur sens et leur raison d'être.
Après l'enseignement venu de l'extérieur par les degrés symboliques et philosophiques du Rite, vient, avec les degrés hermétiques, le temps de la véritable construction intérieure qui nous incorpore aux dieux. Par l'édification de notre corps de gloire, l'akh égyptien, nous parvenons à une pratique réelle de la voie d'immortalité qui nous soustrait à la loi de la réincarnation par les trois techniques opératives qui permettent de gérer la vie post mortem en rapport avec les traditions de l'ancienne Egypte : la théurgie, l'alchimie externe et l'alchimie interne.
C'est ici qu'il faut rappeler que le secretum secretorum transmis exclusivement de Grand Hiérophante à Grand Hiérophante, repose sur l'utilisation des mancies, la maîtrise de l'Alchimie spirituelle et les clés de la Liberté primordiale. Par cette triple connaissance, le Grand Hiérophante peut ainsi remplir sa tâche spirituelle qui est de transmettre non seulement l'enseignement, mais surtout la pratique opérative des Arcana Arcanorum ou plus exactement l'Arcana Arcanorum.
Ce symposium, par la qualité de ses conférenciers et de leurs travaux, montre que le Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm est une voie initiatique incomparable pour aller réellement vers le divin. Celui-ci ne peut se trouver que dans un état particulier, un état originel entièrement retrouvé car, comme l'a écrit Clive Staples Lewis, les Dieux nous regarderont face à face que lorsque nous aurons nous-mêmes un visage.

07/2019

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Musique, danse

Django Reinhardt. Rythmes futurs

Héros de légende s'il en fut, Django Reinhardt le devint dès sa prime jeunesse. Tout d'abord parmi les siens, subjugués par l'éblouissante virtuosité de ce petit prodige du banjo, ensuite auprès des musiciens musettes, d'où sa réputation d'extraordinaire instrumentiste qui gagna comme une traînée de poudre les milieux du jazz, univers plus propre à l'épanouissement de ses ambitions musicales qu'il concrétisa à partir de 1934 (au sein du Quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli) par d'étonnants chefs-d'œuvre comme Djangology (1935) ou Minor Swing (1937), qui gardent toute leur fraîcheur. Django et sa guitare... Virtuosité d'autant plus légendaire qu'elle dut triompher d'un terrible handicap, le guitariste manouche ayant perdu, comme on le sait, l'usage d'une partie de sa main gauche dans l'incendie de sa roulotte en 1928. La vogue incroyable d'un swing à la française fit parfois écran à la dimension profondément novatrice de son art et à l'intransigeance musicale que Django manifesta toujours, tant dans ses improvisations les plus vertigineuses que dans ses compositions les plus populaires, tel l'universel Nuages (1940). Pour dépasser la légende, les auteurs insistent sur l'aspect purement musical d'une démarche créatrice qui confondit aussi bien Louis Armstrong, Coleman Hawkins et Duke Ellington que Benny Goodman, John Lewis ou Dizzy Gillespie. En commentant avec pertinence chacune des pièces qui jalonnent son parcours, ils appréhendent en son entier l'œuvre immense de ce véritable génie qui fut moins le batteur d'estrades qu'accrédita trop souvent une fascination suspecte pour ses performances instrumentales que le plus important musicien de jazz que le Vieux Continent ait jamais engendré. L'ouvrage évoque pour finir les musiciens qui, cinquante ans après la mort de Django, perpétuent et renouvellent la tradition du jazz manouche. Il est complété par une discographie mise à jour.

04/2004

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Philosophie

Du Mvett. Tome 1, La généalogie du silence

D'entrée de jeu, si l'auteur nous plonge dans ce qu'il appelle sa "logorrhée phylogénétique" , c'est qu'elle constitue le point d'Archimède de son essai dont le titre est suffisamment expressif, et qui se veut un réservoir d'informations utiles et fécondes pour la compréhension du passé, du présent et peut-être aussi de l'avenir en ce qui concerne l'historiographie du Mvett au Gabon, à partir des frères Ndoutoume. Jamais le public n'aurait eu accès à des révélations aussi croustillantes qu'éclairantes les unes après les autres, sans cette logorrhée qui nous introduit psychanalytiquement dans l'enfance de l'auteur. Elle nous permet de comprendre le sillon qui est le sien, jonché de confidences, de troubles, de secrets de famille, de disputes et d'incompréhensions relatifs aux premiers moments du Mvett sous sa forme graphique. Visiblement l'auteur a jugé utile de confier à la plume et d'assumer courageusement cette logorrhée phylogénétique, non seulement pour s'émanciper d'un silence devenu trop pesant, silence comportant au demeurant sa part de vérité qui permet de mieux cerner, comme il le dit lui-même, "les différents visages de Tsira Ndong et Daniel Assoumou Ndoutoume" , mais aussi pour satisfaire l'impatience de ceux qui l'ont précédé dans l'au-delà et qui peuvent désormais le laisser dormir tranquillement au motif que "leur parole vient d'être libérée de son ventre" . Cette parole vient effectivement rompre un long silence de vingt-cinq années, et confirmer la réalité qu'Omer Ntougou Ndoutoume est un digne représentant du Mvett au Gabon comme ailleurs, qu'il fait partie des gardiens de cette tradition vivante dont il assure aujourd'hui la continuité à la fois en tant que témoin oculaire des faits et des écrits de ses pères, en tant qu'écrivain et, dans un futur proche, en tant qu'artiste-écrivain. Dr Steeve Elvis ELLA Docteur en Philosophie. Enseignant - Chercheur. Mvettologue

08/2019