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Eugénie Nottebohm

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Histoire de France

De l'Empire à la République. Comités secrets du Parlement 1870-1871

Les 13, 25 et 26 août 1870, le Corps législatif du Second Empire et, le 22 mars 1871, l'Assemblée nationale de la République se constituent en comité secret : personne n'est admis dans l'enceinte parlementaire durant la discussion, à l'exception des députés et des ministres tenus au secret le plus total sur ce qui a été dit. Aucun compte rendu de la séance n'est rendu public. Mais ces comptes rendus existent. Ils ont été récemment redécouverts dans un coffre-fort du Palais-Bourbon. Il a fallu un vote de l'Assemblée nationale, le 5 avril 2011, pour autoriser leur consultation et leur publication. Et c'est passionnant. En ces heures terribles, alors qu'est en jeu l'existence même du pays envahi et déchiré, sous la présidence d'Eugène Schneider puis de Jules Grévy, se font entendre les voix de Jules Favre, de Gambetta, d'Arago, du ministre de la Guerre Palikao, de Jules Ferry, de Thiers, chef du gouvernement provisoire, dans une atmosphère électrique. C'est que, de la défaite de Wissembourg à la Commune de Paris, la patrie est en danger ! Le dernier mot appartient à un tout jeune député, Georges Clemenceau. Rarement a été ainsi vécue l'histoire en direct. Cette édition exceptionnelle, réalisée en partenariat avec l'Assemblée nationale, est présentée et annotée par le professeur Fric Bonhomme, spécialiste des débuts de la IIIe République. Le Président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, en a rédigé la préface.

10/2011

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Critique littéraire

O dix-neuvième !

L'avenir arrivera-t-il ? se demande Alphonse de Lamartine, la tête posée sur les genoux d'Elvire. L'avenir c'est lui, le Poète, l'Impatient, le Rongeur de frein. " Hâtons-nous, jouissons ! " - C'est aussi le frein du passé dont ce mystique veut libérer son pays : à près de soixante ans, durci au vent de souffrances intimes, rompu aux finesses politiques, jetant son argent par les fenêtres, devenu l'homme fort de la Bourgogne, Lamartine se hisse sur les éclairs de février 1848 pour dominer de sa haute stature dix inoubliables mois, ceux de la Seconde République. Mais l'avenir c'est aussi ce monde où soudain tout est nié, les distances, les océans, la manière dont jusqu'ici on se déplaçait, on travaillait, on vivait. Le moyen de changer la planète ? La vapeur. Les instruments ? La locomotive, le paquebot, le télégraphe électrique, la fonte, l'acier. Survient Eugène Schneider. Rien ne lui fait froid aux yeux : l'époque à laquelle il achète Le Creusot - 1836 - avec son frère Adolphe est de celles qui font bondir un siècle en avant. La Saône-et-Loire devient son fief quel contraste avec Lamartine ! - le Second Empire son régime de prédilection. L'avenir arrivera-t-il ? se demandent tous ceux, de Tocqueville à Marx, de Dickens à Sartre, qui ont les yeux fixés sur ce siècle enivré de révolutions et de spectacles : O dix-neuvième ! E.B.

08/2001

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Photographie

Walker Evans. La soif du regard

Walker Evans (1903-1975) est, avec Alfred Stieglitz, Edward Weston et Paul Strand, l'une des figures majeures de la photographie américaine. Imprégné de littérature française, qu'il vient étudier à Paris en 1927, Evans entra dans la carrière, à la fin de cette même année, en photographiant les rues de New York. Sous l'influence de Lewis Hine et surtout d'Eugène Atget, il définit les règles d'un " style documentaire " qu'il allait appliquer à l'environnement social et culturel de l'Amérique de son époque, celle de la Grande Dépression, de la guerre et des années qui suivirent. Le livre de Gilles Mora et John T. Hill a été salué comme un événement dans l'édition photographique (prix Nadar en 1993 et Kraszna-Krausz Book Award en 1994). Il restitue intégralement l'œuvre de Walker Evans à travers ses " projets " successifs, comme l'avait conçue son auteur, dans la continuité de sa chronologie. On y découvrira les images d'architectures victoriennes, les reportages sur La Havane et le sud des Etats-Unis, les portraits pris dans le métro de New York, les séquences complètes de la célèbre exposition " American Photographs " de 1938, publiées ici selon l'ordre de leur présentation. On y trouvera aussi le choix initial des photographies destinées au livre culte Louons maintenant les grands hommes que signèrent Evans et l'écrivain James Agee, entre 1945 et 1965, et les expérimentations en couleurs menées par Evans à la fin de sa vie.

10/2004

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Théâtre

L'Esprit Frappeur. Récit d'une aventure théâtrale

Albert-André Lheureux, une des figures de la scène bruxelloise des années 1960 aux années 1990, nous raconte l'histoire d'un théâtre, L'Esprit Frappeur, qu'il créa à l'âge de dix-huit ans et qui changea profondément le paysage théâtral de l'époque. A travers une épopée souvent burlesque et toujours inventive, ce récit vivant fourmille d'anecdotes, de portraits coups de coeur, de moments de grâce et de rencontres rares : Julos Beaucarne, Gilbert Bécaud, Maurice Béjart, Jacques Brel, Pierre Cardin, Marlène Dietrich, Bernard De Coster, Marthe Dugard, Hergé, Eugène Ionesco, Charles Trenet, parmi bien d'autres. Il nous raconte aussi de l'intérieur la naissance d'une génération d'acteurs, d'auteurs, de metteurs en scène et de techniciens qui allaient devenir le "jeune théâtre" en Belgique, dont Albert-André Lheureux est l'initiateur. Cet homme qui dirigea quatre théâtres à Bruxelles, L'Esprit Frappeur, Forest-National, Le Botanique et Le Résidence Palace, nous fait retrouver la liberté créative et la joie festive des Golden Sixties. Pendant vingt-huit ans de direction de théâtres et de mises en scène, il fut le témoin privilégié de l'évolution de cette folie dans un Bruxelles d'une grande richesse et d'une grande diversité culturelles. Un livre personnel, vivant, racontant, depuis les coulisses, les moments fondateurs d'un mouvement théâtral entre rigueur et flamboyance. Un livre-spectacle qui invite le lecteur à ouvrir grand le rideau.

09/2017

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Critique littéraire

Fromentin. Le roman d’une vie

De La Rochelle, sa ville natale - où il revint sans cesse - à Paris, de la Côte d'Azur à la Vallée du Loir, de Venise à la Belgique et à la Hollande, de l'Algérie à l'Egypte, la vie romanesque d'un écrivain et peintre - un des plus grands orientalistes - parmi les plus admirés de son temps. Entre 1820 et 1876, le siècle défile, riche en convulsions politiques, en bouleversements économiques et sociaux, en révolutions artistiques. C'est dans cette France en ébullition - il vécut deux révolutions, un coup d'Etat signant les débuts du Second Empire, les guerres coloniales, la guerre de 70, la Commune de Paris, enfin l'avènement de la IIIe République - qu'Eugène Fromentin mène son destin d'homme libre et d'homme de foi, aussi fiévreux et amoureux que sage, d'une exigence égale dans ses deux arts. Auteur de Dominique, encensé par George Sand, Flaubert, Sainte-Beuve et bien d'autres, modèle pionnier de l'"écrivain voyageur", découvreur d'un certain Orient, il s'en fera le chantre par sa plume et son pinceau. Ecrivain, son oeuvre est entrée dans La Pléiade. Peintre, il est représenté dans le monde entier : au Louvre, à Orsay, La Rochelle, mais aussi Londres, New York, Boston, Philadelphie, Saint-Pétersbourg ou Doha. C'est une figure unique de l'histoire artistique que ces pages font renaître. D'une plume brillante, quasi fraternelle pour son sujet, Patrick Tudoret brosse ici le roman d'une vie.

03/2018

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Beaux arts

Une famille dans l'impressionnisme

Jean-Marie Rouart appartient à une famille de peintres. Son arrière-grand-père Henri Rouart, polytechnicien, inventeur de moteurs et de machines thermiques, fut élève de Corot et ami de Degas. Son rôle de collectionneur a fait date dans l’histoire de l’impressionnisme. Son autre arrière-grand-père, Henry Lerolle, était également peintre et ami de Degas. Les deux filles d’Henry Lerolle épousèrent les deux fils d’Henri Rouart. Julie Manet, fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, frère d’Edouard Manet, épousa Ernest Rouart, un autre frère. La cousine de Julie épousa Paul Valéry. Tout le monde peignait et vivait dans la familiarité des plus beaux tableaux de Manet, Renoir, Degas, Corot et bien d’autres. Jean-Marie Rouart a été élevé dans ce monde de la peinture, prolongé également par son père et par son oncle. Il a évoqué de nombreux souvenirs dans son livre Une jeunesse à l’ombre de la lumière (Gallimard, 2000), sans pouvoir décrire ou montrer ces tableaux qui furent ses compagnons de jeunesse. Ces oeuvres, qui souvent représentent des membres de sa famille, sont dispersées dans des musées aux quatre coins du monde. Dans cet ouvrage, montrant plus de cent trente peintures et photographies d’époque, Jean-Marie Rouart a essayé de réintégrer ces tableaux dans le décor qui fut si longtemps le leur et qui fut le cadre de sa vie.

03/2016

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Romans policiers

Une Disparition. Et autres nouvelles

Surprenant, le sort posthume des oeuvres d'Emile Gaboriau ? ! Né en 1832, mort prématurément en 1873, il a pourtant connu, de son vivant, un immense succès avec ses romans parus en feuilletons dans des quotidiens, notamment Le Petit Journal. Un succès comparable à celui d'un Eugène Sue, d'un Alexandre Dumas, d'un Paul Féval ou d'un Ponson du Terrail. Emile Gaboriau est resté longtemps mésestimé en France lors même qu'il était apprécié à sa juste valeur dans les pays anglo-saxons et considéré comme l'inventeur du roman policier. Mais il n'a pas été seulement le créateur des fameuses enquêtes de Monsieur Lecoq, successeur du chevalier Dupin d'Edgar Allan Poe et prédécesseur de l'illustre Sherlock Holmes. Nombre de ses romans s'affranchissent du genre policier pour aborder la peinture de moeurs. Egalement auteur de nouvelles pour la première fois toutes rassemblées dans un même volume et, pour certaines, inédites en librairie, on y retrouve le style alerte et vigoureux d'un auteur à la palette très large, capable de se mouvoir avec aisance dans l'atmosphère interlope du crime tout aussi bien que dans les hôtels particuliers des riches bourgeois parisiens. A ce titre, il fut sans conteste un observateur lucide et critique de la société de son époque. Après Les Esclaves de Paris, les éditions Manucius continuent de rendre hommage à cet écrivain populaire qui mérite reconnaissance et admiration.

03/2022

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Histoire automobile

Une histoire de l'automobile en 100 modèles mythiques

Comment raconter l'histoire de l'automobile en cent modèles ? C'est le défi de ce livre où anecdotes et techniques se complètent et s'épaulent. La formidable aventure de l'automobile est en effet tout autant humaine qu'industrielle, comme en témoigne l'histoire de l'équipementier Valeo, qui a ouvert ses archives inédites à Gérard de Cortanze. En 1923, Eugène Buisson, avec sa Société Anonyme Française du Ferodo, équipait les bolides de garnitures de freins et d'embrayages. Au fil des années, la petite entreprise s'associa à d'autres, en absorba certaines, en racheta, en développa. Cibié, Ducellier, éclaireurs des routes sombres, Sofica, le chauffagiste, Chausson, maître des radiateurs, rejoignirent le groupe en train de se former, vaste puzzle qui commença à sortir des frontières hexagonales pour partir à la conquête du monde... Ce fil rouge de l'innovation, choisi par l'auteur à l'occasion du centenaire de Valeo, permet de partir à la découverte des modèles les plus mythiques de l'histoire automobile, de la Panhard et Levassor type A à la Rolls-Royce Phantom, de la Citroën Traction Avant à la Renault Dauphine, de la Ford Mustang Shelby à la Tesla M3 ou encore de l'Aston Martin DB7 à la Porsche 911 ! Cent ans d'innovations, d'inventivité, de conquêtes rassemblés dans ce livre qui se lit comme un roman, illustré d'une iconographie rare et très riche

04/2023

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Beaux arts

Crime et châtiment

Crimes, prisons, décapitations, autant de thèmes qui parcourent en tous sens l'art depuis la Révolution française et ses premières tentatives d'abolir la peine de mort. Qu'il soit politique ou crapuleux, le crime de sang décuple par l'image sa puissance fantasmatique sur nous. Car la violence, même si elle n'est pas assortie de l'expression du plaisir, en apporte au spectateur, quelle que soit sa répulsion première. Des représentations littérales aux allégories de toutes sortes, la peinture confirme à foison cette ambiguïté fondamentale: des pendus de Victor Hugo à La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime de Pierre Paul Prud'hon. De nouveaux thèmes s'imposent à l'imaginaire, telle la femme criminelle. Stigmatisée par Jacques Louis David, réhabilitée par Paul Baudry puis noircie à nouveau par Edvard Munch, Charlotte Corday rejoint ainsi les figures du mythe. Se pose aussi la question des rapports entre folie, génie et crime, des prisonniers d'Eugène Delacroix à ceux d'Egon Schiele. Les plus grands artistes sont ceux chez qui la représentation exaspérée du crime ou de la peine capitale aboutit au saisissement maximum, de Francisco Goya et Théodore Géricault à Edgar Degas, Pablo Picasso, Otto Dix, George Grosz. Paria social, monstre conscient ou tueur irresponsable, le criminel a toujours fait débat. De même, son châtiment. Il n'est pas de meilleur miroir de l'homme et de l'art modernes.

03/2010

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Lecture 9-12 ans

François Le Bossu

Un roman de la comtesse de Ségur qui enseigne que la bonté triomphe toujours, que l'amour et la bienveillance sont aussi essentiels. Depuis que François est devenu bossu à la suite d'une chute, tout le monde se moque de lui. Seules Christine et sa cousine Gabrielle l'acceptent dans leurs jeux et lui témoignent une amitié chaleureuse et sincère. Car la petite Christine des Ormes connaît elle aussi la souffrance : négligée par ses parents, maltraitée par sa bonne, elle ne semble heureuse qu'auprès de François. Mais les parents de la fillette s'apprêtent à quitter la campagne et à s'installer à Paris : Christine sera-t-elle séparée de son ami et abandonnée à sa solitude ? C'est oublier la tendresse que lui portent l'excellent père de François et Paolo, son précepteur italien si original... Pour les 6- 10 ans. A propos de la comtesse de Ségur : Sophie Rostopchine est née en 1799 à Saint-Pétersbourg. Issue d'une grande famille aristocratique, elle reçoit une éducation soignée mais dénuée de toute affection. Après l'exil de son père à Paris, elle épouse Eugène de Ségur en juillet 1819. Huit enfants naîtront de cette union. Ce n'est qu'en étant grand-mère que la comtesse de Ségur, qui passe la plupart du temps dans son château des Nouettes en Normandie, se met à l'écriture avec le succès que l'on sait.

10/2018

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Thrillers

Cinabre

Cinabre, c'est la couleur de l'hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang. L'Hôtel Ferdinand fut le théâtre d'un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d'être abattu par la police. Tous sauf Richard, petit dernier miraculé qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l'établissement... Six anciens camarades de promo ont fui l'hôpital pour se lancer en indépendants, mais l'un d'eux disparaît après avoir soigné une cliente de l'Hôtel Ferdinand. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche. Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d'un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Pour le capitaine Aubert et son équipe, c'est le début d'un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang. A propos de l'auteur Cinabre est le quatrième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021). "Il y a du Shining et de la Maison Usher là-dessous". Julie Malaure, Le Point " Nicolas Druart nous offre un polar moderne, tendu, aux dialogues percutants. " Page des libraires "Un excellent thriller, sombre et envoûtant". La Dépêche du Midi

06/2023

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Monographies

Dans la lumière du Var. "Le plus beau pays du monde", Edition bilingue français-anglais

Pointilliste puis divisionniste, Cross fait partie, avec Signac et Seurat, du mouvement néo-impressionniste. Henri Edmond Joseph Delacroix (Douai, 1855 - Le Lavandou, 1910) naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas et débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme "Delacroix" en anglais "Cross" , pour se distinguer d'Eugène Delacroix sur une idée de son ami le peintre François Bonvin. D'abord naturaliste Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionistes dont il partage les convictions anarchistes. Il se lie à Charles Angrand, Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe. En 1891, avec son ami Paul Signac, il adopte le divisionnisme peu avant la mort de Georges Seurat et à partir de 1896, il collabore aux Temps Nouveau de Jean Grave en lui offrant dessins, lithographies et aquarelles. Il peint la Provence, où il s'est installé pour des raisons de santé, à partir de 1900, et s'affranchit peu à peu du réel en imaginant des paysages mythiques, des fêtes païennes et des flots inondés de lumière. Coloriste audacieux, il modifie les couleurs au gré de son imagination. "Cross dans la lumière du Var" est un magnifique hommage à celui qui a influencé Matisse et les peintres fauves en replaçant la science des couleurs au coeur de la peinture du XXe siècle.

06/2023

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Essais biographiques

Le peintre Georges Chaix (1784-1834). De l'école de David à l'héroïsme genevois

La carrière du peintre Georges Chaix (1784-1834) est similaire à celle de nombreux artistes qui ont étudié chez les grands maîtres parisiens entre la fin du XVIIIe et le premier tiers du XIXe siècle et qui sont injustement tombés dans l'oubli. Elle est révélatrice de la dureté du métier qui, bien souvent, permet difficilement d'en vivre, et des nombreux sacrifices que doivent concéder les artistes qui rêvent de devenir peintres d'histoire. Elève de Jacques-Louis David à Paris à l'apogée du néoclassicisme, Chaix est témoin des mutations que connaît la peinture d'histoire jusqu'au triomphe du romantisme. Arrivé à Genève en 1815, il y tente sa chance comme successeur de Jean-Pierre Saint-Ours dans le genre héroïque antique. Mais Chaix cède au goût sentimental des amateurs d'art, attirés par la vie pittoresque de personnages célèbres du Moyen-Age ou de la Renaissance, dans la veine des romans de Walter Scott. En 1824, il prend part au premier concours de peinture d'histoire nationale genevoise célébrant l'entrée de la Cité lémanique dans la Confédération helvétique avant de succomber, à l'instar d'Eugène Delacroix, au romantisme lié à l'indépendance de la Grèce. Grâce à la découverte de sources archivistiques, de peintures et de dessins inédits, le présent livre apporte un éclairage nouveau sur la vie artistique à Genève sous la Restauration et sur la Société des Arts à travers l'oeuvre de Georges Chaix.

07/2022

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Policiers

Les Nouveaux Mystères de Marseille Tome 12 : L'affaire de la Soubeyranne

Où peut vous mener un souvenir d'enfance ! Lors d'une sortie familiale avec Cécile et les enfants, Adèle et Thomas, Raoul Signoret se casse les dents sur une double énigme. Les grottes Loubière, sur les hauteurs de Marseille, près du village de Château-Gombert, abritent des trésors géologiques ; mais l'entrée en est condamnée depuis des années, après la découverte du cadavre profané d'une fillette. Si les grottes sont murées, comment se peut-il que le ciment soit encore frais ? Qui a pénétré récemment dans la caverne interdite ? Et pour quelle raison a-t-on voulu dissimuler les traces d'effraction ? Raoul n'entend pas en rester là. Mais la découverte promet d'être macabre. Derrière le mur gisent les corps de deux enfants. Lorsque l'ivrogne Delclos, oncle de la fillette assassinée voici onze ans, se pend après s'être accusé du double meurtre, le mystère s'épaissit. Toujours aidé de son oncle, Eugène Baruteau, commissaire central, et grâce à la perspicacité de Cécile, Raoul Signoret va remonter la piste d'un sordide trafic d'enfants qui va le conduire jusque devant les grilles d'une riche propriété au coeur du massif de l'Etoile. Il se passe d'étranges choses derrière les hauts murs de La Soubeyranne : des taureaux luttent à mort contre des tigres, des enfants disparaissent, et, pour mettre fin à leurs souffrances, certaines femmes sont prêtes à commettre l'impensable.

03/2015

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Beaux arts

33 artistes en 3 actes

Pour 33 artistes en 3 actes, Sarah Thornton a rencontré 130 artistes entre 2009 et 2013. Cet ouvrage nous offre un éventail éblouissant d'artistes : des superstars internationales jusqu'aux professeurs d'art moins connus. On assiste, par exemple, à la rencontre de l'auteure avec Ai Weiwei avant et après son emprisonnement ; avec Jeff Koons alors qu'il séduit de nouveaux clients à Londres, Francfort ou Abu Dhabi ; avec Yayoi Kusama dans son studio au coin de l'asile de Tokyo qu'elle habite depuis 1973 ; avec Cindy Sherman, chez qui elle fouille dans les placards, ou encore aux moments partagés avec Laurie Simmons, Carroll Dunham et leurs filles Lena et Grace. Témoin privilégié de leurs crises et de leurs triomphes, Sarah Thornton porte un regard analytique et ironique sur les différentes réponses à cette question centrale : "Qu'est-ce qu'un artiste ? " . L'ouvrage est divisé en trois domaines : politique, parenté et artisanat, constituant une enquête sur le psychisme, la personnalité, la politique et les réseaux sociaux des artistes. A travers ces scènes intimes, Sarah Thornton examine le rôle que les artistes occupent en tant que figures essentielles dans notre culture. Avec Marina Abramovic, Francis Alÿs, Kutlug Ataman, Jack Bankowsky, Francesco Bonami, Maurizio Cattelan, Jennifer Dalton, Eugenio Dittborn, Carroll Dunham, Grace Dunham, Lena Dunham, Elmgreen & Dragset, Zeng Fanzhi, Andrea Fraser, Massimiliano Gioni, Damien Hirst, Rashid Johnson, Isaac Julien, Jeff Koons, Yayoi Kusama, Christian Marclay, Beatriz Milhazes, Wangechi Mutu, Cady Noland, Gabriel Orozco, Grayson Perry, William Powhida, Tammy Rae Carland, Martha Rosler, Cindy Sherman, Laurie Simmons, Lu Qing, Ai Weiwei.

01/2021

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Psychologie, psychanalyse

Italo Svevo. Conscience et réalité

Pendant l'hiver 1925-1926, trois articles de revue, signés d'Eugenio Montale, de Benjamin Crémieux et de Valery Larbaud révélèrent et imposèrent presque simultanément, en France et en Italie, le nom d'Italo Svevo, écrivain triestin né en 1861, qui, dans l'isolement et le silence, avait écrit trois romans profondément originaux : Una vita (1892), Senilitá (1898) et La Conscience de Zeno (1923). Homme d'affaires hanté par la littérature sans avoir jamais pu s'y consacrer vraiment, Svevo avait connu par hasard James Joyce à Trieste et s'était lié d'amitié avec lui ; et c'est précisément grâce à Joyce que Svevo fut "découvert" par Larbaud. La Conscience de Zeno est sans doute le premier grand roman inspiré par la psychanalyse, avec laquelle Svevo avait été mis en contact dès 1910. Mais ses premiers romans présentaient déjà des analyses psychologiques d'une extraordinaire pénétration. A l'origine de tous ces textes, l'on trouve une trame dont l'auteur lui-même a reconnu le caractère autobiographique. Mais comment et dans quelle mesure se manifeste cette autobiographie svévienne ? Quels sont les points qu'avec une inlassable obstination, et malgré un insuccès persistant, Svevo a sans cesse repris et approfondis dans la peinture de ses protagonistes, toujours en quête d'eux-mêmes ? Telles sont quelques-unes des questions essentielles auxquelles ce livre tente d'apporter une réponse, par un démontage minutieux de l'une des oeuvres romanesques les plus importantes qui aient vu le jour en Italie depuis la fin du XIX ? siècle.

09/1973

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Religion

Hymnes, psaumes, louanges et prières au créateur de l'univers

Une invitation à la prière quotidienne, fervente, paisible, à la faveur de textes choisis, rassemblés... Tel est le fil conducteur de ce recueil conçu avec soin, avec le souci de dire ou de redire la Bonne Parole à ceux et celles qui sont ou demeurent en recherche d'un sens à leur vie, sur la Terre du Créateur de l'Univers. Des prières de : Saint Thomas d'Aquin, Saint-Jean de la Croix, Sainte Mère Térésa, Cardinal John Henry Newman, de l'Abbaye de Keur Moussa, des Papes Jean XXIII, Paul VI, Pie XII, Jean-Paul II, François, des Cardinaux André Vingt-Trois, Jean-Marie Lustiger, Soeur Emmanuelle, Fra Angelico, Mgr Jacques-Bénigne Bossuet, Charles Péguy, Paul Claudel, Saint Vincent de Paul, Padre Pio, Curé d'Ars, Saint Augustin, Clément de Rome, Jean- Pierre Dubois Dumée, Saint François d'Assise, Saint Ignace de Loyola, Sainte Thérèse de Lisieux, Soeur Myriam, Jean Debruynne, Charles de Foucauld, Cardinal Roger Etchegaray, Christian Roger, Patriarche Athénagoras, Mgr Joseph Rozier, Saint Clément d'Alexandrie, Mgr Desmond Tutu, Mgr Jacques Behnan Hindo, Cardinal Renato Rafaelle Martino, Pape Gélase, Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, Saint Alphonse-Marie de Liguori, Mgr Henry L'Heureux, Cardinal Verdier, Frère Roger de Taizé, Saint Jean de Damas, Jean Guitton, Saint Siméon le Nouveau Théologien, Mgr Jacques Benoit-Gonin, Père Marie-Eugène, Soeur Elisabeth de la Trinité, Jean Vanier, Saint Bonaventure, Saint-Augustin d'Hippone, Saint Jean Eudes, Saint Cyrille d'Alexandrie, Saint Ephrem, Saint Bernard, Sainte Catherine de Sienne, Pierre le Vénérable.

05/2017

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Beaux arts

Le château de Pierrefonds

Rarissimes sont les châteaux réduits à néant et ressuscités d'un coup de baguette magique. C'est pourtant l'histoire de Pierrefonds (Oise) né deux fois. Doté des derniers perfectionnements militaires, le premier château, " l'authentique " (vers 1400), est aussi l'écrin d'un palais raffiné, logis du constructeur, Louis d'Orléans, duc de Valois. Édifié pendant une trêve de la guerre de Cent Ans, la forteresse redoutable, et redoutée, traverse pas trop mal la guerre civile Armagnacs-Bourguignons. Il n'en est pas de même pendant les guerres de Religion, les dévastations des ligueurs. Excédé, le cardinal de Richelieu assiège Pierrefonds, le démantèle pour éradiquer son usage guerrier. Pendant deux siècles et demi, les ruines majestueuses s'enterrent dans la solitude de l'oubli. Romantisme et prise de conscience du patrimoine aidant, Napoléon III, l'écrivain Prosper Mérimée et Eugène Viollet-le-Duc, architecte hors du commun, sont d'accord : Pierrefonds fait partie des lieux qui ne doivent pas mourir. Les pierres esseulées reprennent vie grâce à une reconstruction proche de l'identique pour les extérieurs, mais très viollet-le-ducienne pour les intérieurs. La première existence du château est méconnue, de même que ses tribulations, sa destruction. Sa recréation aura été une aventure à peine imaginable par son ampleur, ses matériaux, ses novations, ses audaces décoratives. Cet ouvrage retrace la double saga de ce monument historique dont le destin mérite pèlerinage. Il est aussi le fleuron des innombrables " sauvetages " et chantiers de l'incroyable M. Viollet-le-Duc.

04/2010

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Littérature étrangère

Madame Solario

Sur le célébrissime lac de Côme, en Italie, dans un hôtel 1900, des aristocrates cosmopolites s'adonnent aux joies électives de la villégiature et de l'entre-soi. Un jeune couple, qui irradie la beauté et le mystère, va mettre à mal l'ordonnancement de cette bonne société. Natalia, la jeune et jolie veuve d'un richissime marchand et son frère, Eugène Ardent, qui la rejoint à Côme après des années de séparation sont liés par un terrible mystère. A l'heure où ils se retrouvent, privés de fortune, leur amour éclate. Ils décident d'user de leur pouvoir de séduction pour suborner la bonne société qui les entoure et en obtenir les faveurs. Véritable enquête policière perçant enfin l'anonymat de l'auteur de Madame Solario, la préface de Bernard Cohen lève le voile sur la personnalité restée longtemps mystérieuse de l'écrivain qui a publié en 1956 ce roman, salué alors par une critique unanime comme un événement littéraire d'une exceptionnelle importance et dont Marguerite Yourcenar avait fait son livre de chevet. La presse américaine avait parlé d'une "Françoise Sagan mâtinée d'Henry James", et un critique australien crut détecter la plume d'un Anglais de 75 ans, tandis qu'une psychanalyste, Nata Minor, allait hasarder l'hypothèse que l'auteur n'était autre que Winston Churchill. La vérité, si elle est moins romanesque, est tout aussi dramatique : Gladys Huntington s'est suicidée deux ans après la sortie de ce best-seller qui a marqué plusieurs générations.

01/2013

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3, Novembre 1839-1841

Novembre 1839 : la comtesse d'Agoult regagne Paris après deux ans et demi de pérégrination tandis que Franz Liszt entreprend en Europe une grande tournée de concerts afin d'y amasser l'argent nécessaire à l'éducation de sa nouvelle famille. Pendant presque quatre années, les amants, encore unis par des liens très forts, vont se retrouver régulièrement, parfois pour quelques jours, parfois pour plusieurs mois. Sous la pression de sa famille, qui lui verse des subsides, la comtesse renonce à héberger Blandine et Cosima qu'elle confie à la mère de Liszt, tandis qu'elle renoue avec sa fille légitime, pensionnaire dans un couvent. Blessée et frustrée par sa vie amoureuse, elle s'étourdit en ouvrant un brillant salon, rue Neuve-des-Mathurins, où les anciens amis côtoient les nouveaux. La plupart d'entre eux, la croyant libre, lui adressent de vaines déclarations d'amour. Seul Emile de Girardin parvient à ébranler ses sentiments. Bien que finalement éconduit, il l'encourage à écrire et lui ouvre les colonnes de la Presse où elle publie ses premiers articles, sous le pseudonyme de Daniel Stern. Enfin, elle rompt définitivement avec George Sand mais reste à jamais marquée par leur amitié. Dans ce troisième volume, défile un nombre impressionnant de célébrités : Alfred de Vigny, Eugène Sue, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Adam Mickiewicz, Henry Bulwer-Lytton, Henri Lehmann, sans compter les musiciens. A leur contact, Madame d'Agoult s'y révèle en plein épanouissement intellectuel et dans la conquête de sa future indépendance.

01/2005

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Littérature française

Sous le manteau du silence

Un délicieux matin d'automne de l'année 1967, la mort suspecte du curé Charles-Eugène Aubert à l'hôpital où travaille Rosalie Lambert soulève des questions épineuses. Pour l'infirmière d'expérience au passé professionnel sans tache, passionnée et avide de liberté, c'est l'occasion de replonger plus d'un quart de siècle en arrière.\r\n\r\nElle retourne alors à l'époque où, infirmière dans un dispensaire fraichement implanté dans un coin en défrichement de l'Abitibi, elle avait fait la connaissance du religieux, alors que le clergé catholique régnait en maître absolu sur la Belle Province. Or, tout bascule pour Rosalie, alors qu'elle soupçonne que bien caché sous le manteau du silence, le curé Aubert aurait commis des actes allant à l'encontre de son devoir. Et malgré le fait que Rosalie ait rencontré celui qui allait devenir le plus grand amour de sa vie, le jeune Marc-Olivier, elle s'enfuit jusqu'en Europe, où la Seconde Guerre mondiale fait rage.\r\n\r\nDe retour au Québec bien des années plus tard, toutes les pièces de sa vie se déchirent et reviennent la hanter, dans le tourbillon des événements survenus à l'hôpital, où se mêlent le présent et le passé qu'elle a désespérément tenté de fuir. Saura-t-elle convaincre les jurés que seul un jeu cruel du destin a réuni à nouveau l'infirmière et le curé Aubert et qu'elle n'est aucunement coupable du monstrueux crime dont on l'accuse?

01/2011

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Policiers

Chapeau claque et fins limiers. Enquêtes à la Belle Epoque

Les six textes qui composent ce recueil, romans ou nouvelles, ont tous, chacun à sa manière, posé un jalon dans l'histoire de la fiction policière. L'Américaine Anne K. Green (surnommée "la grand-mère du roman policier") fut la première femme à s'être consacrée exclusivement à la littérature criminelle et Le Crime de la Cinquième Avenue, l'enquête sur le meurtre d'un riche rentier, fut un best-seller aux Etats-Unis en 1878, suscitant même le scandale, car il semblait inconcevable qu'une femme ait pu écrire une telle histoire. La nouvelle de l'Anglaise Catherine L. Pirkis, La Communauté de Redhill, inédite en français, met en scène avec Loveday Brooke la première femme enquêtrice du genre. Fergus Hume, anglais de naissance mais néo-zélandais d'adoption, s'est inspiré de Gaboriau pour écrire Le Mystère d'un hansom cab, qui connut un succès prodigieux et dont l'intrigue, le meurtre mystérieux d'un jeune homme dans un fiacre, se déroule dans les bas-fonds de Melbourne ; Le Mystère de Big Bow d'Israel Zangwill est une des premières énigmes en chambre close et fit l'objet, lors de sa parution en revue en 1891, d'un concours entre les lecteurs ; Le Cercle des distraits de Robert Barr est la plus célèbre, et la plus longue, des nouvelles mettant en scène l'enquêteur français Eugène Valmont, personnage précieux et vantard dont s'est sans doute inspiré Agatha Christie pour Hercule Poirot ; enfin, pour les nouvelles de La partie se joue dans le noir, Ernest Bramah a créé un enquêteur… aveugle.

03/2013

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Science-fiction

L'effroyable secret d'Abraham Lincoln. Aventures fantastiques

Le livre que vous tenez en main revisite un genre oublié : le roman populaire qui fit flores au XIXe siècle avec Eugène Sue ou Fenimore Cooper. Il est parsemé, comme il se doit, de grands moments d'aventure dans des terres lointaines, de fantastique, voire d'horreur, pour nous conter les tribulations au Mexique du soldat confédéré Charles Hopkins, à l'issue de la guerre de Sécession, en avril 1865. Charles est né au Texas, le 22 avril 1837, un an jour pour jour après la victoire de San Jacinto où Sam Houston défit les troupes du général Santa Anna, le boucher de Fort Alamo. Il nous raconte sa participation à l'expédition française au Mexique dans le cadre de la contre-guérilla du colonel Dupin. Puis il poursuit son récit en ne nous cachant rien de ses aventures hoffrnannesques - car comment se fait-il que Davy Crockett et Jim Bowie soient encore de ce monde ?... Que verte soit la couleur du sang qui coule dans les veine de l'armée de Juarez assiégeant Camerone ?...Que l'assassin (présumé ?) d'Abraham Lincoln ait escamoté le cadavre du grand homme et l'ait enseveli les profondeurs d'une pyramide aztèque ? Charles, enfin, nous révèle en quelles circonstances il a mis la main (ce n'est pas peu dire) sur le trésor de Maximilien de Habsbourg que Napoléon III avait hissé sur le trône avant de l'abandonner à son destin tragique. Mais place aux aventures de notre héros dans ce beau pays malheureusement meurtri par des luttes incessantes et des exactions sans nombre.

10/2017

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Esotérisme

Mémoires d'un trouble-fête. La vie ésotérique en France à travers la revue Atlantis (1926-2010)

A 92 ans, sous la pression de ses nombreux amis, Jacques d'Arès a décidé de faire paraître ses mémoires. Ayant vécu avec Paul Lecour, auteur notamment de L'Ere du Verseau (Dervy) et de L'Evangile ésotérique de saint Jean (Dervy), Jacques d'Arès a été constamment mêlé à la vie de ce dernier, notamment à travers l'association et la revue (revue d'archéologie scientifique et traditionnelle). A la mort de Paul Lecour, en 1954, Jacques d'Arès a repris le flambeau, et a considérablement développées l'association et la revue en y faisant entrer de nouveaux collaborateurs. Tous les grands noms de l'ésotérisme et de l'archéologie y ont participé pendant plus de 80 ans : René Alleau, Eugène Canseliet, René Cassin, Robert Amadou, Raymond Abellio, Pierre Grimal, Jean Richer... et bien d'autres. Son cours d'histoire comparée des religions pendant 12 ans à l'Institut des Hautes Etudes d'Anthropobiologie, les congés internationaux de symbolisme à l'UNESCO, de très nombreuses conférences à Paris, province et étranger ont permis aux très nombreux lecteurs de la revue Atlantis et des ouvrages qui en ont découlé, de comprendre pourquoi et comment les civilisations, surtout la nôtre, naissent, vivent et disparaissent. Jacques d'Arés a souvent été considéré comme une personnalité hors du commun ; d'où le qualificatif de ses mémoires : " d'un trouble-fête " Jacques d'Arès, parallèlement à ses activités concernant la revue et l'association, a eu des fonctions importantes au ministère des finances pendant de nombreuses années.

04/2018

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Littérature française

Brouillards de guerre

Paris et Bruxelles, sous l'occupation nazie, entre 1942 et 1945. Belge d'origine, Robert Denoël exerce à Paris sa profession d'éditeur. Il est de ce fait, avec Gaston Gallimard, un des pivots de la vie littéraire de ce temps. De nombreux auteurs et donc les personnages de ce roman ont tous des rapports plus ou moins directs avec lui, le découvreur d'Eugène Dabit, de Louis-Ferdinand Céline, l'éditeur d'Elsa Triolet et d'Aragon, d'Antonin Artaud et de Dominique Rolin... Denoël fut aussi l'amant de Dominique Rolin et de Jeanne Loviton, dite Jean Voilier, elle-même auteur et éditrice, égérie de Paul Valéry, ce quatuor formant le centre du récit. Tels sont les personnages, ainsi que beaucoup d'autres, de Max Jacob à Sartre et Genet en passant par Camus... Robert Denoël, dont l'existence privée et les activités professionnelles se confondent, a une vie intense sous l'Occupation. On le suit pas à pas de sa rencontre avec Dominique Rolin, en juin 1942, pour la parution des Marais, à son assassinat, dans la nuit du 5 décembre 1945, sur l'esplanade des Invalides. On précise et met en scène les circonstances de ce meurtre jamais élucidé pour aboutir à une hypothèse sur son auteur. A travers cette chronique romanesque émaillée d'articles de presse imprégnés de l'air du temps, Maxime Benoît-Jeannin nous restitue une extraordinaire épopée littéraire et historique d'où se dégage, malgré l'Occupation et la guerre, le parfum d'un âge d'or.

11/2017

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Chocolat

Audaces de chocolat. Artisans créateurs pour recettes d'exception. Artisans créateurs pour recettes d'exception

A l'occasion des 140 ans de la chocolaterie Weiss, plus de vingt chefs français et étrangers, pâtissiers d'excellence et artisans engagés, nous livrent leurs recettes de pâtisseries, entremets et autres surprises au chocolat. Cet ouvrage richement illustré nous invite dans les coulisses de la Maison Weiss, l'une des plus anciennes chocolateries françaises. Depuis l'ouverture de la première boutique en 1882, Weiss produit ses chocolats de la fève à la tablette et développe l'art de l'assemblage. Partez à la rencontre d'Eugène Weiss, le fondateur visionnaire et audacieux, suivez toutes les étapes de fabrication des chocolats, comprenez comment sont pensés les assemblages et tombez sous le charme des spécialités protégées dans leurs écrins enrubannées d'argent. Les maîtres chocolatiers Weiss sélectionnent avec savoir-faire les meilleures fèves, associent les cacaos de plusieurs origines, imaginent le goût des grands chocolats, et... inspirent les plus grands pâtissiers et artisans créateurs du monde entier ! Cet ouvrage regroupe plus de vingt d'entre eux : chefs pâtissiers, MOF, chefs de restaurant, pâtissiers de palace ou de boutique, tous ont eu carte blanche pour donner leur vision du chocolat en s'inspirant des assemblages Weiss et pour livrer des recettes aussi généreuses et audacieuses que gourmandes. Chefs participants Agnès et Pierre / Béziat Frères / Sébastien Bras / Baptiste Brichon / Patrice Cabannes / Jonathan Chauve / Henri Desmoulins / Marie Dieudonné / Grégory Doyen / François Gagnaire / Marion Goettlé / Jeffery Koo / Kévin Lacote /Clément Le Déoré /Raoul Maeder /Jacques Marcon / Michaël Pretet / Morgane Raimbaud / Johanna Roques /Christophe Roure / Hari Unterrainer

10/2022

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Théâtre

Toi et tes nuages suivi de Pollufission 2000 et de Mozartement vôtre

Deux sœurs vivent en paix dans l'univers clos d'un vieux grenier où elles ont reconstruit un monde à leurs dimensions propres. Mais que la porte s'ouvre sur le monde extérieur, et tout est remis en question. Où sont les limites entre la folie des gens raisonnables et la sagesse des gens fous ? De Toi et tes nuages, Pierre-Aimé Touchard, en présentant la pièce au publie, a écrit : " C'est une pièce étrange, neuve par sa violence poétique et presque traditionnelle par sa structure et son style, une pièce qui n'a pas de précédent... et qui vous laisse à la fois étonné par son invention et lourd de problèmes. " Le Prix des U 1971 attribué à Eric Westphal par un jury comprenant des écrivains aussi différents que Marcel Achard ou Eugène Ionesco, une douzaine de traductions étrangères dès la première année de création de la pièce, voilà qui vient confirmer la qualité exceptionnelle de ce texte. Pollufission 2000, créée par la Comédie-Française, au Petit Odéon, est une fable construite autour de pollution et de fission, deux des mots clés de notre futur immédiat. Science-fiction ? Hélas, rien n'est moins sûr... Mozartement vôtre, enfin, c'est le théâtre dans la musique et la musique dans le théâtre. En un éclat de rire parfois grinçant, un quatuor qui répète éclaire involontairement les multiples aspects, sérieux ou grotesques, qui concourent à la création de l'œuvre d'art. Pour une fois, le public est dans la coulisse !

10/2001

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Cinéma

Caractères. Moindres lumières à Hollywood

A une époque où Mitchum est devenu une marque de déodorant pour hommes, où les classiques hollywoodiens se vendent en DVD comme des packs de six, et où le rayon cinéma des librairies engrange des livres de plus en plus spécialisés sur des sujets de plus en plus restreints, la cinéphilie sincère ne peut être que buissonnière. Si ce livre rend hommage à des figures familières, mais sur lesquelles on sait peu de choses, et tente de cerner ce qui fait de tel ou tel un " personnage ", les sujets traités ici ne sont pas tous des character actors, ou acteurs de " composition ", comme on disait dans le temps. Mais presque tous ont de sacrés caractères. Sont donc inclus des personnages moins aimés ou connus qu'Eugene Pallette, Eric Blore ou Edward Everett Horton - comme Luke Askew ou Steve Cochran. Certains ne sont même pas acteurs. Ainsi se cachent dans ce jeu des sept studios : un pêcheur de poissons-chats, un acteur pétomane auteur du film le moins montré au monde, et un escroc des pompes funèbres. En retraçant leurs carrières et leurs vies, on a parfois aussi été amené à raconter certains de leurs films, peu ou pas connus, mais où ces acteurs d'exception donnent leur mesure souvent mieux que dans les grands succès. L'auteur n'a d'autre ambition que d'amuser, et peut-être intriguer suffisamment pour que le lecteur se mette en quête de tout ce pan du cinéma américain, bon et mauvais, qui demeure ignoré.

01/2006

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Vichy

Ombre invaincue. La survie de la Collaboration dans la France de l'après-guerre 1944-1954

Heurs et malheurs de la " génération de la Collaboration " dans la France de l'après-guerre. Après la Seconde Guerre mondiale, en dépit de l'Epuration, certains anciens collaborationnistes parviennent à se recycler et à faire vivre leurs idées. Trois mouvances spécifiques, très actives dans les années 1930-1945, perdurent : le Parti populaire français de Jacques Doriot, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat, la nébuleuse " cagoularde " d'Eugène Deloncle. Si, en 1945, leurs chefs tutélaires ont disparu, une nouvelle génération leur succède : Georges Albertini, Guy Lemonnier, Georges Soulès, Maurice Bardèche, René Binet... Ce qui caractérise ces hommes âgé de vingt à quarante ans, c'est la souplesse, voire la plasticité. Il ne s'agit pas pour eux de renier leurs idées, mais bien au contraire de les adapter au règne des vainqueurs, de se glisser dans l'époque nouvelle en l'infléchissant. Dans ce monde bouillonnant de perpectives, on croise François Mitterrand et ses liens avec la Cagoule, des Français formés au camp de jeunesse à Auschwitz (1944), des commandos de miliciens parachutés en France à l'hiver 1945, des collaborationnistes sensibles au fédéralisme européen... Le bilan de cette génération formée de personnalités peu connues du grand public n'est pas négligeable : elle a jeté les bases de l'extrême droite moderne française, avec comme débouchés politiques le populisme poujadiste, puis la création du Front national ; elle a contribué à imbriquer l'anticommunisme et le processus de construction européenne. Au total, elle a vu ses voeux en partie exhaussés.

09/2021

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Homme

Nous, les humains

"Le nom de Frank Westerman symbolise une nouvelle façon d'écrire". Frankfurter Allgemeine Zeitung Journaliste, écrivain et professeur à l'université de Leyde, Frank Westerman propose à ses étudiants de participer à l'écriture de son nouveau livre sur l'origine et l'évolution de l'être humain. L'objectif est de tenter de répondre à cette question : en quoi l'Homo sapiens se distingue-t-il des autres mammifères ? En partant du village de Steyl, l'auteur nous conduit dans des grottes le long de la Meuse, avant de nous emmener au loin, à Liang Bua, sur l'île indonésienne de Flores. Ici, le premier squelette du minuscule Homo floresiensis a été découvert en 2003. Son âge, d'abord estimé à 18 000 ans, serait finalement de plusieurs centaines de milliers d'années. S'agit-il du "chaînon manquant" dont parlait Eugène Dubois qui, à la fin du XIXe siècle, avait découvert à Java les restes d'êtres se situant entre le singe et l'homme, l'Homo erectus ? Ou d'une nouvelle branche de l'espèce humaine, inconnue jusqu'alors ? Etablissant des parallèles entre les sites géographiques et les années pionnières de la (paléo)anthropologie, Frank Westerman décrit la recherche du premier être humain tout en passant au crible d'illustres anthropologues, révélant ainsi leur cupidité et leur ambition, leur malchance et leur bonne étoile. Nous, les humains est une passionnante réflexion philosophique incroyablement moderne sur ce qui distingue l'homme de l'animal, sur sa spécificité et son génie. Traduit du néerlandais par Mireille Cohendy

10/2021