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Mahomet

Mahomet et le Coran : la révélation. Précédé d'une introduction sur les devoirs mutuels de la philosophie et de la religion

Mahomet est né en 570 dans la ville de La Mecque (située dans l'actuelle Arabie Saoudite). Il était membre de la tribu des Quraychites, une tribu marchande. Orphelin, il fut élevé par son grand-père et son oncle. Quelques années plus tard, Il épousa une veuve qui lui donnera quatre filles. Sa mission de Prophète de l'islam débuta en 610, lorsqu'il eut la révélation du Coran pour la première fois dans les cavernes proches du mont Hira. C'est là qu'il reçoit la première des 114 révélations qui vont constituer le texte sacré des musulmans : le Coran. Trois ans plus tard, Mahomet commença à prêcher. Il attira quelques disciples, mais ses discours sur le Dieu unique n'étaient guère appréciés à La Mecque où la plupart des gens vénéraient des idoles et de nombreux dieux païens. Un voyage effectué en une nuit jusqu'à Jérusalem sur le dos d'une monture céleste (al-Buraq) et une ascension au ciel sont deux épisodes surnaturels qui interviennent avant que Muhammad et la communauté des premiers fidèles ne soient contraints, en 622, à s'exiler à Yathrib (la future Médine) : c'est l'hégire qui marque le début du calendrier musulman. Finalement, il se rendit dans la ville de Médine, qui devint le centre d'une importante civilisation islamique Muhammad n'est pas qu'un guide spirituel ; il est aussi le chef temporel des musulmans dont il conduit les expéditions lancées contre les infidèles. De son vivant, l'Arabie est convertie à l'islam ; ses successeurs, les califes, poursuivront cette expansion. Muhammad meurt en 632 ; il est enterré à Médine et son tombeau devient le second Lieu saint de l'islam.

05/2022

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Sports

Taxi(s) !

On a tous quelque chose de taxi... Partout dans le monde, le taxi existe. C'est le même mot et le même geste. Une main se lève, une voiture s'arrête et l'aventure peut commencer. C'est la poursuite d'une voiture, c'est l'amour qui s'y déclare, c'est une lettre qu'on a égarée. Et le cours d'une vie bascule. Le chauffeur de taxi, même si on aime le critiquer, permet le temps d'un trajet le rêve d'un ailleurs. La littérature, la poésie, la chanson et surtout le cinéma en ont fait depuis longtemps un personnage central, en tout cas essentiel. Il fait partie de notre imaginaire collectif. Peu importe la couleur ; jaune, noir, rose, vert ou blanc, dans tous les pays du monde, le taxi nous emporte et donne du rythme à nos vies et à nos villes. Dans un monde en plein bouleversement, où Uber, le numérique et bientôt la voiture autonome réinventent chaque jour notre désir de mobilité, l'histoire de nos vies continuera à s'écrire à bord des taxis. Sans nostalgie, sans idéalisme, ce livre raconte tout à la fois la grande et la petite histoire des taxis, la solitude, la guerre, les grèves, leur mauvaise réputation mais aussi leur formidable esprit de solidarité. On y croise des grandes figures de la profession comme Louis Renault ou André Rousselet, le patron de la G7, et des stars comme Orson Welles, Robert De Niro ou Audrey Hepburn. Mais aussi les acteurs du quotidien : chauffeurs de taxi d'hier et d'aujourd'hui, hommes et femmes qui incarnent, quel que soit le pays ou le continent, un désir d'ascension sociale, de liberté, d'émancipation. C'est à eux que ce livre est dédié.

10/2018

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XVIe siècle

Le prince des Corsaires. La vraie vie de Jean Ango

"Le Prince des corsaires" raconte l'ascension, la gloire et la disgrâce de Jehan Ango (le Jacques Coeur de la mer, 1480-1551). Né à Dieppe d'une famille bourgeoise, il s'initie très tôt à la vie de marin. En ce temps ou, avec l'accord du Pape, l'Espagne et le Portugal entendent se réserver l'exploration et l'occupation du monde, il est condamné à l'illégalité avec la bénédiction du roi. Il s'enrichit pour l'essentiel par la course et l'exploration du Nouveau Monde. C'est ainsi qu'il s'empare du trésor des Aztèques destiné à Charles Quint, devient l'armateur des premières explorations de Terre Neuve et du Canada. Il arme ensuite successivement les frères Verrazzano qui explorent le cap nord et la cote nord-est des Etats unis, puis les frères Parmentier qui explorent Madagascar les Maldives Sumatra et Java. Il bâtit ainsi une immense fortune qui en fait l'un des financiers de François Ier et l'ami de sa soeur Marguerite de Navarre. Il devient aussi un mécène de première importance, telle que certain le désignent comme le médis des Valois. Ce destin exceptionnel traverse la Renaissance à la périphérie de la cour mais sans manquer les mouvements qui l'agittent ; notamment l'engouement pour la poésie et les remiers questions soulevées par la Réforme. A cette recherche du salut, il est contraint de s'intéresser par amitié par Marguerite tout en comprenant bien tous les dangers que cela implique. Son habilité lui permet d'éviter les accusation d'hérésie mais sa disgrâce viendra de la mort du roi dont l'héritier Henri II préfère ignorer le créancier plutôt que rembourser les dettes de son Père.

03/2024

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Poésie

Infiniment proche et Le désespoir n'existe pas

Né à Paris le 28 juillet 1950, Zéno Bianu est poète, dramaturge, essayiste, traducteur et auteur d'anthologies. Revendiquant une oeuvre multiforme qui ne craint pas de tout interroger, il peut ainsi être lu tout au long de cette anthologie comme celui qui a créé une sorte de poème-randonnée, dont l'architecture d'ensemble, en modulations et variations constantes, invite à reconsidérer la poésie comme une forme ultime d'engagement existentiel. " De la Grammaire des étoiles au Prénom du visage, du Val des merveilles à l'Ile du dedans, entre Invocation et Féerie, entre Virgules du vide et Méditations sur le blanc, avec Artaud, Coltrane et Pollock, avec Roger Gilbert-Lecomte, Brian Jones et Zoran Music, les poèmes recueillis dans Infiniment proche composent une sorte de mandala vivant. Lignes de vie, lignes de coeur, lignes de faille - ils transmettent un horizon. "Dans l'affection et le bruit neufs", définitivement. " écrivait Zéno Bianu dès la publication d'Infiniment proche. Dix ans plus tard, avec Le désespoir n'existe pas, toujours intensément en prise avec le balancier de la vie, il amplifie le pari farouche qui l'engage à transformer le pire en force d'ascension, à tenir parole sans cesser de reprendre souffle. Dans une époque vouée à la déréliction et à un renoncement hypnotique, la poésie de Zéno Bianu s'impose comme une ardente rupture, une submersion féérique. Il est le seul qui ose donner à entendre un Credo où se conjuguent le jazz, la beat generation, le Grand Jeu et l'Orient. Le seul à explorer un espace aimanté par delà le chaos des temps, puisqu'il est, selon Charles Dobzynski : " le saxophoniste couleur blues d'une poésie toujours ouverte sur le large ".

01/2016

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Critique

Les dépossessions romanesques. Lecture de la négativité chez Anne Hébert, Gabrielle Roy et Réjean Ducharme

Le roman qui s'est écrit au Québec a souvent détenu un statut problématique aux yeux de la critique, comme si, pour être pleinement romanesque, il lui manquait sans cesse une composante jugée essentielle du genre, que ce soit la maturité, l'amour ou encore l'aventure. Malgré leur diversité apparente, plusieurs des critiques adressées au roman québécois auraient en commun d'avancer qu'au contraire de ce que l'on observe dans le roman européen, la transformation en serait absente. Or, se pourrait-il que la transformation du personnage, qui est souvent annoncée, mais que les oeuvres évitent le plus souvent, soit liée à autre chose qu'à l'ascension sociale propre au réalisme français, à partir duquel on a beaucoup lu le roman écrit au Québec ? L'hypothèse principale de ce livre est que si les personnages de certains romans ne se transforment pas entre le début et la fin des oeuvres, c'est parce que leur transformation n'est pas présentée comme un idéal à atteindre, mais qu'elle incarnerait plutôt une étape dans le processus de dépossession qui est le leur et que, dès lors, l'enjeu des oeuvres serait justement de raconter leur résistance. Cet ouvrage propose donc de relire par le biais de la dépossession la façon dont certains romans modernes québécois expriment leur négativité. L'analyse proposée, qui s'appuie principalement sur les oeuvres d'Anne Hébert, de Gabrielle Roy et de Réjean Ducharme, permet de constater que la dépossession revêt également une dimension formelle : elle se rejoue constamment entre l'oeuvre et ses personnages, lesquels semblent en lutte contre les romans, qui inscrivent ainsi cette négativité au coeur même de leur poétique pour en faire une dépossession romanesque.

05/2024

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Renaissance

Un imprimeur dans l'Europe des Lumières. Samuel Fauche (1732-1803)

En 1765, l'Europe lettrée découvre, intriguée, un nom inconnu dans l'adresse des dix derniers volumes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert : Chez Samuel Faulche & Compagnie, Libraires & Imprimeurs, A Neufchastel. Disparus l'auguste aréopage de la librairie parisienne et le nom de la Ville de Paris. Il s'agit bien sûr d'une fausse adresse. Samuel Fauche, libraire à Neuchâtel, n'est ici qu'un prête-nom, une astuce des éditeurs de l'Encyclopédie pour contourner la censure parisienne. Singulier destin que celui de ce libraire de province. Bourgeois miséreux, élevé dans une Maison de Charité, il s'arrache à sa condition en choisissant le commerce du livre qui lui vaut une ascension sociale remarquable. Simple boutiquier à ses débuts, il devient éditeur puis imprimeur en créant avec d'autres associés la puissante Société typographique de Neuchâtel, spécialisée dans la réimpression pirate de la littérature des Lumières qu'elle diffuse sur le grand marché européen. A la tête de sa propre entreprise, Fauche mène ensuite une double activité : respectable, en publiant de prestigieux ouvrages scientifiques ; hautement illicite, en diffusant des livres obscènes dans le monde souterrain de la librairie interlope. Sa réputation lui procure des contacts flatteurs et le privilège de recevoir à sa table des savants et des écrivains célèbres : tels Mirabeau qui vient lui offrir son Essai sur le Despotisme ; Louis Sébastien Mercier, son Tableau de Paris, Saussure ses Voyages dans les Alpes... . S'il est d'abord le récit d'une vie peu ordinaire aux accents romanesques, liée à une tumultueuse saga familiale, ce livre fait aussi revivre une multitude d'acteurs européens de la librairie et de l'imprimerie de l'Ancien régime en un tableau coloré et pittoresque.

11/2022

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Immigration

La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane

Ils s'appellent Mourad, Samira, Karim, ou bien Sandrine et Vincent. Ils sont nés et ont grandi partout en France, la plupart sont diplômés de l'enseignement supérieur, mais ils ont décidé de s'installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal ou Bruxelles... Discriminés sur le marché de l'emploi et stigmatisés pour leur religion, leurs noms ou leurs origines, ces Français de culture ou de confession musulmane trouvent à l'étranger l'ascension sociale qui leur était refusée en France. Ils y trouvent aussi le "droit à l'indifférence" qui leur permet de se sentir simplement français. Appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis, cette enquête sociologique sans précédent met au jour pour la première fois un phénomène qui travaille la société française à bas bruit. En interrogeant ces élites minoritaires, elle détaille leur formation, comment elles se sentent et sont perçues comme musulmanes, les raisons de leur départ, le choix des destinations, l'expérience de l'installation et de la vie à l'étranger, le regard qu'elles portent sur la France, leurs perspectives de retour... Ce n'est pas seulement une fuite des cerveaux que l'ouvrage documente : se révèlent en creux les effets délétères de l'islamophobie qui, vus d'ailleurs, semblent bel et bien constituer une exception française. Olivier Esteves est professeur des universités (université de Lille), spécialiste du monde anglophone, de l'ethnicité et de l'immigration. Alice Picard est enseignante agrégée de sciences économiques et sociales et chercheuse associée au laboratoire Arènes (UMR 6051). Julien Talpin est directeur de recherche au CNRS (Ceraps, université de Lille), spécialiste du racisme et de l'engagement dans les quartiers populaires.

04/2024

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Littérature française

Excursion dans les bas-fonds. Direction artistique

Ceux qui gèrent la communication s’appellent les «communicants». Ceux à qui s’adresse la communication s’appellent les «communiqués». Quand la communication est efficace, les communicants décident et les communiqués obéissent. Les parents de Mathieu, par exemple, qui vivent dans le Nord-Pasde- Calais, ont été très mal communiqués. Ils trouvent de bon goût de s’habiller chez Decathlon et pensent que, bien qu’il gagne à peu près cinq fois plus d’argent, Mathieu n’a pas aussi bien réussi que son frère, qui a passé son Capes et est devenu prof. Mais qu’importe. Un professionnel du talent de Mathieu, qui code subtilement des messages à longueur de journée, est aussi capable de décrypter les signes sociaux, et n’est pas dupe de lui-même dans son désir d’ascension et de revanche familiale. La supériorité du communicant en général et de Mathieu en particulier tient à cela : il n’est dupe de rien. Du moins, jusqu’à ce qu’il croise Elise. Il n’aurait pas dû s’y intéresser, vu qu’elle travaille à l’étage inférieur - et donc dans un service subalterne. Mais Elise résiste à tout déchiffrage, toute classification. Aurait-elle cette chose rarissime que Mathieu appelle un style ? Mathieu doit en avoir le coeur net. Mais l’homme qui n’est dupe de rien n’est pas au bout de ses errances. Dans une langue brutale et précise, Christophe Mouton rend compte d’un monde où les inconscients, les relations aux autres et le langage sont pervertis. Un monde qui se révèle peu à peu avoir plus soif de conditionnement généralisé, d’appartenance et d’aliénations collectives que d’aventures et d’amour. Notre monde. Christophe Mouton est notamment l’auteur de Un garçon sans séduction, Feuilles de calcul (Julliard, 2012) et de Cocaïne, Business-model (Julliard, 2014).

01/2016

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Course à pieds

Panard N° 4, octobre 2023 : Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité"

PANARD #4 La Barkley, la Terminorum, Aurélien Sanchez, Stéphanie Gicquel... Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité" La revue qui met le sport en reÌcit et les deux pieds dedans Dans PANARD, des écrivains livrent leur histoire du sport, des sportifs racontent la façon dont ils le pratiquent et le ressentent, des chercheurs analysent l'évolution de ce phénomène de société, devenu incontournable. PANARD parle de la culture du sport, de ses événements mythiques et anecdotiques, du sport du haut niveau comme de caniveau, et propose un nouveau regard sur le sport. Au sommaire de ce numéro : - Sur les chemins de halage, au rythme lent de la course à pied par Stéphanie Gicquel - Aurélien Sanchez - De la Barkley à la Terminorum, l'ultra-trail comme source d'introspection par Théo Faugère et Orane Benoit - Ronda Rousey, pionnière du MMA - Fuck the stereotype par Ianis Periac - Te laisse Club en héritage par Valentin Deudon - Basketteurs de l'ombre - Quand le rêve américain s'enlise dans la France de seconde zone par Antoine Grenapin - Le vélo et les mots - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le peloton sans jamais oser le demander par Paul Fournel - Dans la roue de Richard Virenque - Revoir Marie Blanque par Axel Puig - David Berty, face à la maladie - Remontador par Sébastien Vaissière - Deux siècles face aux préjugés- La difficile ascension du cyclisme féminin par Edwige Prompt Corpo - Ces invisibles du sport amateur - Les navétanes au Sénégal - Une prise de parole des quartiers par le foot par Christophe Blandin-Estournet - L'implantation du rugby à Toulouse - Le Midi en Capitale par Sébastien Vaissière - Manchester, le foot et la pop - Dans le sillon musical d'Eric "The King" par Claude Boli - La rubrique du sport écolo par Michaël Ferrisi

10/2023

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Histoire internationale

Le roi Henri VIII et ses deux Thomas

Replongeons aux années 1500 en Angleterre. Henri VIII est devenu roi après le décès précoce de son frère aîné Arthur Tudor. S'il ne peut être comparé à Néron ou à Paul de Tarse, chacun voulant bâtir une nouvelle cité et élargir l'assiette des chrétiens, il fut un grand roi, avec ses défauts et ses qualités. En effet, il rendit l'Angleterre singulière par l'anglicanisme avec à la base de multiples mariages, leurs séries de ruptures iconoclastes et le schisme avec l'Eglise catholique. Pour marquer son histoire, il eût fallu être ambitieux ; non pas à la manière du mythe grec, mais à la manière du héros romain. Cette ambition reposa sur des relations complexes avec deux de ses conseillers aux ascensions spécifiques et au sens du service royal atypiques. Thomas More et Thomas Cromwell sont ces deux hautes personnalités. Au fond dans cette fresque historique, nous revenons sur des faits réels, emprunts d'imaginaires pour replonger le lecteur dans les sensibilités et les curiosités d'une époque qu'on prétendrait révolue ; et pourtant, il s'agit bel et bien des nôtres. Elles nous concernent tous et nous invitent à méditer sur ce que peut être la vie politique et les relations qu'entretiennent ceux qui dirigent et ceux qui accordent leurs suffrages. Il s'agit moins de décaper les faiblesses, les intrigues royales et partisanes, la place de l'esprit libre en politique ou dans une équipe ministérielle, les courtisaneries, les mesquineries, les décapitations, l'excitation de la foule et les coups bas, laideurs propres à toute cour que de relever la loyauté au dirigeant, la foi en ses idées, les craintes de déchéance d'une épouse et l'audace d'une jeunesse de porter haut les rêves de justice, de solidarité, de dévouement et du sens de l'abnégation. Le contexte s'y prête sans doute. Au fond, le message de Thomas More, simple est double et s'oppose bien à celui de Nicolas Machiavel : un homme doit toujours rester fidèle à ses principes et accepter le sort ; les dirigeants doivent aimer leur peuple gratuitement et tendrement.

11/2015

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Alpinisme, escalade

Une histoire de l'Everest

Il y a soixante-dix ans, Tenzing Norgay et Edmund Hillary se dressaient à son sommet. Voici une histoire de la plus haute montagne du monde devenue un mythe : l'Everest. Depuis 1953, l'histoire de l'Everest n'a cessé de nourrir les imaginaires. A ce superlatif de l'altitude ont répondu une débauche d'aventures de toutes natures, de diverses importances. Ridicules, pathétiques, merveilleuses, sublimes, folles, mensongères, humbles, des milliers d'ascensions ont fait de l'Everest autre chose qu'une montagne : un mythe. On découvrira dans cet ouvrage l'oxygène, les grands corbeaux, les descentes en parapente, les montées en courant, les insectes les plus hauts, les premières femmes, les pionniers, les vaincus de l'altitude, les faussaires, les Sherpas, les cordes fixes, le Yeti... Une saga tel un feuilleton, avec sa galerie de personnages hauts en couleurs, leurs exploits, leurs grandeurs et décadences. On assistera à la victoire des uns, à la défaite des autres, on rencontrera les fantômes qui hantent la montagne, les divinités qui reposent dans les monastères, on entendra le souffle des yacks, l'hyperventilation des alpinistes en mal d'oxygène. Il y aura des extases au sommet avec des cadeaux déposés dans la neige : chocolat, buste de Mao, statue de Bouddha. On s'étonnera du premier twitt depuis le sommet, des messages codés à l'adresse de Buckingham. On verra un hélicoptère se poser au sommet, un autre se crasher au camp de base. On entendra le chant des cantonniers de l'ice fall et le bruissement des dollars. On s'intéressera aux films, aux livres, aux chants, aux prières... Il y aura des tentes, des piolets, des vestes duvets, des bandes molletières, des poignées autobloquantes, des crampons et des lunettes. On assistera à des records de vitesse et inversement, à de lents enlisements. On visitera des lieux mythiques : Katmandou, Namche, le bar du Rum'Doodle qui offre la gratuité à vie aux summiters. Le livre terminé, le lecteur aura été emporté pendant des heures sur la terre la plus hostile et la plus sublime qui soit. Le seul territoire où il est indiqué que dans la liste des " choses " à incinérer se côtoient le papier toilette et les cadavres humains. Mais aussi le seul lieu où chaque être peut exercer cette liberté d'atteindre consciemment la frontière délicieuse et dangereuse que d'aucuns ont surnommée " la zone de la mort ".

04/2023

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Histoire internationale

Le "Libro de memoria" de la famille Cassina (1576-1650). Entre Italie et Pays-Bas méridionaux

Le " Livre de mémoire " de la famille Cassina contient la relation commentée des principaux faits de la vie privée de trois générations. Entre 1576 et 1650, trois chefs de cette famille milanaise établie à Anvers, puis à Cologne, ensuite à Bruxelles et enfin près de Grammont, dans la Flandre orientale — Francesco Bernardino senior (1535-1584), le père, Ieronimo (1554-1596), le fils, et Francesco Bernardino junior (1583-1653), le petit-fils, devenu baron de Boelare — tinrent successivement ce livre comme un office, y notant, avec une régularité variable, mais avec la plus constante précision chronologique, les naissances et les baptêmes, les décès et les funérailles, les mariages et les fêtes, les voyages, les maladies et les événements les plus divers, heureux ou malheureux, qui marquèrent la vie intime de leur maison. La mention de faits extérieurs relevant de la vie publique y est toujours épisodique, mais tend à prendre une plus grande importance sous la plume de Francesco Bernardino junior, dans la mesure où celui-ci participe à la vie aristocratique des Pays-Bas catholiques dans la période troublée qui va du siège d'Ostende (1601-1604) à la paix de Münster (1648). Ce "livre de famille " est un document précieux pour l'histoire de la vie quotidienne, de l'économie et des mentalités, document d'autant plus révélateur que la famille Cassina s'est distinguée, dans les régions brabançonnes et flamandes, par une brillante ascension sociale. Les linguistes y relèveront de nombreux et parfois curieux phénomènes phonologiques, syntaxiques et lexicaux, car la langue italienne (marquée de traits lombards) y évolue jusqu'à céder la place, en 1633, à la langue française, langue de la société fréquentée par Francesco Bernardino junior. La lecture de ce livre privé, totalement inédit, permet d'assister au passage de l'époque des troubles religieux à celle des guerres européennes, de l'âge maniériste à l'âge baroque et — si l'on veut évoquer la peinture des Pays-Bas méridionaux — du monde de Breughel à celui de Rubens.

12/2002

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Littérature française

Richie

"Richie". C'est ainsi que ses étudiants le surnommaient, scandant ce prénom, brandissant sa photo, comme s'il s'agissait d'une rock star ou d'un gourou. Le soir de sa mort énigmatique dans un hôtel de New-York, une foule de jeunes gens se retrouva, une bougie à la main, devant le temple de la nomenklatura française, Sciences Po. Quelques jours plus tard, le visage mélancolique de Richard Descoings couvrait la façade de l'église Saint-Sulpice. Sur le parvis, politiques, grands patrons et professeurs défilèrent silencieusement, comme si l'on enterrait un roi secret. Au premier rang, l'épouse et l'amant du défunt directeur pleurèrent ensemble sa disparition. Après des années d'enquête, Raphaëlle Bacqué nous livre ce destin balzacien : l'ascension vertigineuse au coeur de la vie politique française d'un fils de bonne famille, amateur de transgression. Un de ces hommes qui traversent leur temps et le transforment. Il a fait de Sciences Po le vivier de tous les pouvoirs. Distribuant à l'élite des cours rémunérés, faisant de son conseil d'administration une pièce maîtresse de l'échiquier politique, le Tout Paris l'adorait. Mais il a aussi ouvert les amphithéâtres aux élèves des banlieues. Envoyé ses étudiants dans les universités les plus prestigieuses du monde. Changé la vie de milliers de jeunes gens. Tout juste s'interrogeait-on sur ce directeur homosexuel, pourtant marié à une femme dont il avait fait sa principale adjointe. Monarque éclairé mais omnipotent, encensé par les médias puis brûlé avec le même entrain, personne ne l'a percé à jour. Raphaëlle Bacqué nous entraîne aujourd'hui sur ses pas ; dans les boîtes du Marais, les cabinets ministériels de la gauche et les salons sarkozystes ; dans les soirées étudiantes déjantées, les bureaux du conseil d'Etat, les couloirs de la Cour des comptes et les plus grandes universités du monde ; dans ses nuits solitaires réchauffées par des substances interdites. Personne n'a résisté à la folie de Richard Descoings. Surtout pas lui.

04/2015

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Récits de voyage

Le voyage en Provence. De pétrarque à Giono

La Provence est, avec la Toscane ou la Californie, l'une des régions les plus connues dans le monde. Elle jouit d'un rayonnement particulier, lié au charme de ses paysages comme à l'attrait exercé par un certain mode de vie, fait de plaisirs et de légèreté. Mais, comme toutes les légendes, celle-ci ne va pas sans clichés. Frédéric d'Agay, qui connaît intimement l'âme et l'histoire provençales, en révèle dans cet ouvrage toute l'originalité à travers un périple littéraire personnel dans le sillage des plus grands écrivains français et étrangers. Le premier récit de voyage est, au Moyen Age, celui de l'ascension du mont Ventoux par Pétrarque. Epoque où les pèlerins qui s'apprêtent à embarquer à Marseille pour Rome ou la Terre sainte sont fascinés par la beauté des sites - la fontaine de Vaucluse, le théâtre d'Orange ou les églises d'Avignon. Au XVIIe siècle, Mme de Sévigné vient en Provence voir sa fille, et nombre d'autres beaux esprits parisiens racontent leurs propres séjours dans des lettres teintées d'humour. C'est au siècle suivant que la Provence devient, avec la Suisse et l'Italie, l'un des berceaux du tourisme. Une escale privilégiée sur la route de Florence et de Venise pour Casanova, Jefferson, Arthur Young ou Lady Montagu, suivis cent ans plus tard par Chateaubriand, Van Gogh, Dickens, Nietzsche et Victor Hugo. Autant de visiteurs illustres qui contribuent à la véritable découverte de la Provence. C'est le début de la saison d'hiver dans les cités bientôt mythiques de la non moins mythique Côte d'Azur : Hyères, Saint-Raphaël, Cannes, Nice, Menton. Au XXe siècle, Cocteau, Colette, Morand ou Kessel y ont leur villa, leur hôtel préféré, leur cercle d'amis et de visiteurs. Mais ceux qui évoquent le mieux leur pays sont les écrivains "de l'intérieur". Pagnol, Bosco, Giono célèbrent avec verve, tendresse et poésie sa lumière, ses caractères, son folklore et ses traditions. Tout ce qui fait l'essence véritable de la Provence, ici magnifiquement restitué.

07/2020

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Histoire internationale

Le fonctionnaire de la Grande Terreur : Nikolaï Iejov. Le fonctionnaire de la Grande Terreur

Le nom de Iejov, ministre du NKVD, la police politique soviétique, est associé pour toujours au moment le plus sinistre de l'histoire russe, celui de la Grande Terreur (1937-1938) et de ses millions de victimes. Alexeï Pavlioukov a eu accès aux archives centrales du FSB (les services de police politique), habituellement fermées aux chercheurs, et en particulier aux dossiers d'instruction de Iejov lui-même et de ses plus proches collaborateurs, quand ils furent à leur tour arrêtés. Cherchant à se disculper, tous racontèrent dans le détail comment la machine avait été mise en marche sur ordre de Staline, et comment elle avait fonctionné pendant un peu moins de deux ans avec ses quotas de victimes planifiés. Iejov, personnalité banale, sinon falote, apprenti tailleur, soldat adhérant pendant la révolution au parti bolchevik dont il devient un fonctionnaire, s'élève peu à peu à l'intérieur de l'appareil grâce à une vertu que très vite relèvent ses chefs : l'aptitude à exécuter conte que coûte les ordres reçus, sans états d'âme autres que la promesse d'une promotion. Petit, timide, piètre orateur, inculte, il serait probablement depuis longtemps oublié s'il était resté un homme de l'appareil du parti responsable des cadres et n'avait pas été, par la volonté de Staline, appelé à s'occuper de la police politique. Le lecteur suit pas à pas cette ascension, puis la chute quand Staline décide de mettre fin à la Grande Terreur et de se débarrasser de ses exécutants. Iejov fut un rouage essentiel de la Grande Terreur sa biographie est en réalité celle d'un système avec la part de hasards, de rencontres, d'opportunités de carrière, de logique bureaucratique et d'effets sanguinaires, dictés tant par l'aveuglement idéologique que par les circonstances d'une réalité qui échappe aux plans et se montre rétive aux programmes. C'est, somme toute, la biographie scrupuleuse d'une criminalité de bureau.

04/2017

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Histoire de France

Jean Zay. Le ministre assassiné (1904-1944)

Député radical-socialiste à 28 ans, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts de 1936 à 1939, Jean Zay fut assassiné par la milice avant même d'avoir eu 40 ans, le 20 juin 1944. Pourquoi ce destin hors du commun, cet accès précoce à de très hautes responsabilités et cette fin tragique ? Pour répondre à ces questions, on retrace ici simplement et clairement la vie et l'action de Jean Zay : ses origines familiales, sa formation, son ascension politique, puis son rôle à l'Éducation nationale sous le Front populaire. Par ses projets, ses décisions, sa méthode et son style, il fut un grand ministre réformateur : classes de fin d'études primaires, sixièmes d'orientation, activités dirigées, sport à l'école, mise en réseau des centres d'orientation, création du CNRS. Chargé des Beaux-Arts, il leur donne, résolument soutenu par un mouvement de fond à la fois moderniste et démocratique, une inspiration nouvelle qui annonce les enjeux de la "Culture" d'après-guerre : réforme de la Comédie-Française, premières subventions aux "jeunes compagnies", nouveaux musées, soutien à la lecture publique, liens Culture-Loisirs, festival de Cannes... Après Munich, c'est dans le gouvernement l'un des ministres les plus fermes dans la volonté de résister à l'Allemagne nazie. Les collaborateurs dénonceront d'ailleurs en lui un fauteur de guerre, coupable de ne pas avoir fait la paix avec Hitler. Suprêmement intelligent et cultivé, actif, organisé, ouvert, Jean Zay tranchait sur la grisaille du personnel politique d'alors. De plus, sa réussite lui promettait un rôle majeur dans les gouvernements à venir. Mais il représentait tout ce que Vichy détestait. Aussi, après un procès proprement scandaleux, le nouveau régime le condamna-t-il à la détention à perpétuité. Emprisonné à Riom pendant toute la guerre, il est finalement exécuté au coin d'un bois. Ainsi finit tragiquement un ministre éminemment sympathique, efficace et moderne, qui avait mis en mouvement l'école républicaine et fait lever de grands espoirs.

05/2015

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Histoire internationale

Saladin

Pour le monde arabo-musulman, Saladin est une figure mythique : de Nasser à Saddam Hussein, nombreux sont les dirigeants du XXe siècle qui se sont réclamés de lui, nombreux les poètes et les artistes qui ont exalté sa mémoire. A Damas, son mausolée est aujourd'hui encore un lieu de pèlerinage. En Occident aussi, une véritable légende s'est construite autour de ce sultan kurde (1137-1193) devenu champion de l'islam et souverain d'un immense empire. Par-dessus tout, il est celui qui sut reprendre Jérusalem aux croisés et susciter chez ses adversaires chrétiens, notamment Richard Coeur de Lion, un sentiment proche de l'admiration. Près de dix ans de travail ont été nécessaires pour écrire cette biographie, la première en français depuis un demi-siècle : à partir de sources variées (chroniques. récits de voyages. lettres. poèmes. traités administratifs...), Anne-Marie Eddé a voulu comprendre la formidable popularité qui fut celle de Saladin, une popularité à laquelle il veilla toujours de très près. Une propagande inlassable encensait le sultan, défenseur de l'islam, serviteur fidèle du calife de Bagdad, parangon de justice, magnanime et généreux envers ses sujets comme envers ses ennemis... S'efforçant de faire la part de l'imaginaire et de la réalité, Anne-Marie Eddé replace le personnage dans l'époque tourmentée qui fut la sienne. Elle décrit l'ascension d'un homme doté d'un grand sens politique, qui parvint à étendre sa domination sur un territoire allant du Nil à l'Euphrate et du Yemen au nord de la Mésopotamie ; un homme authentiquement intéressé par la vie religieuse, soucieux d'appliquer la loi musulmane, sans concessions mais sans excès non plus, notamment à regard des communautés juives et chrétiennes qu'abritait son empire ; un homme qui fut un guerrier infatigable, mais aussi un administrateur doué d'une prodigalité qui faisait le désespoir de ses proches. Un homme, enfin, qui montra autant de volonté dans la maladie, le deuil et les combats déçus que sur les chemins de la gloire.

11/2012

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Religion

La grande Conchita. Tome 2, Ecrits spirituels de Concepcion Cabrera de Armida (février-avril 1894)

Voici le second volume des écrits de Conchita Cabrera de Armida (1862-1937). Elle a maintenant trente-deux ans. Mariée depuis dix ans avec Francisco de Armida, elle a cinq enfants. Cela fait deux ans que, sur l'ordre de son directeur spirituel, le Père jésuite catalan Alberto Cuzco Mir, elle rédige son journal. Elle y consigne soigneusement tous les événements de sa vie spirituelle, en oubliant le plus souvent d'indiquer les dates, comme si elle vivait déjà dans l'éternité avec Celui auquel, quelques mois auparavant, elle a consacré sa vie totalement, dans des fiançailles spirituelles (23 janvier 1894), dont le lecteur aura lu le récit dans le précédent volume. Conchita est maintenant mûre pour recevoir sa mission. Que de choses vont se passer en si peu de temps, trois mois à peine entre février et avril 1894: vision de la Croix de l'Apostolat dans l'église de la Compagnie de Jésus, et de l'œuvre qui en portera le nom et sera destinée aux laïcs; annonce de deux fondations contemplatives, celle de l'Oasis qui sera instituée pour le repos du Cœur de Jésus, et celle d'une congrégation d'hommes. Elle reçoit de plus en plus de locutions intérieures de la part de Jésus et l'on perçoit déjà le fruit de cette intimité avec Dieu, qui loin d'être une expérience douillette de repli sur soi va, au contraire, produire des fruits pour l'Eglise universelle. Nous suivons ainsi l'histoire d'amour de Conchita avec Dieu, et le récit de son ascension vers le mariage spirituel. Introduites, présentées et commentées par le père Juan Guttierrez Gonzales, responsable de la cause à Rome et traduites par Dominique Reyre, voici des pages brûlantes, vibrantes d'une humanité douloureuse et déchirée, écartelée entre ciel et terre, des pages tour à tour baignées de larmes, et rayonnantes de joie et d'allégresse...

11/2006

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Littérature étrangère

Philby. Portrait de l'espion en jeune homme

1933. Hitler a commencé son ascension, et l'Europe tremble. Quelques mois après l'incendie du Reichstag, un jeune Anglais tout juste sorti de Cambridge part pour Vienne où il s'engage dans la lutte contre le fascisme. Face à la montée des périls, il épouse Litzi Friedman, la jeune Hongroise juive et communiste qui était devenue sa compagne, et la ramène en sécurité en Angleterre. A son retour à Londres, il est recruté par les services de renseignement russes, et après s'en va couvrir la guerre civile espagnole, d'abord en journaliste free- lance, bientôt en qualité de correspondant du Times. Mais de quel côté vont vraiment ses sympathies ? Est-il encore le jeune homme de gauche qui avait voulu lutter contre le chancelier Dollfuss, ou est-il devenu, comme ses articles pourraient le laisser croire, un partisan de Franco ? C'est alors que s'ancre en lui ce trait indélébile : l'ambiguïté. A-t-il choisi sa cause ou sert-il plusieurs camps ? Ce roman nous fait vivre les débuts d'une des plus longues et intrigantes carrières que le monde de l'espionnage ait connues : celle de Harold Adrian Russel Philby, dit Kim, le plus énigmatique, le plus insondable de ceux qu'on a appelés "les cinq de Cambridge", qui seront démasqués comme agents soviétiques ou, pour certains, feront défection. Dans une Europe envahie par le spectre de la guerre qui vient, puis soumise au début de l'horreur, un Philby jeune, idéaliste, esquisse ses premiers pas de danse, luttant pour des principes avec cette interrogation lancinante : du communisme ou du fascisme, quel est le plus grand mal ? Avec son talent inimitable pour conjuguer Histoire et fiction, mélant avec art personnages inventés et vraies figures historiques, Robert Littell évoque ces heures critiques du XXe siècle. Il livre aussi quelques nouvelles clés, propose des hypothèses audacieuses pour comprendre qui fut le maître espion Kim Philby.

11/2011

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Littérature érotique et sentim

Le sang du vampire

Aidan Collins, le chef de la sécurité du Sire de Londres, a choisi l'inspecteur Gabriel Watkins de Scotland Yard, spécialisé dans les missions d'infiltrations, pour intégrer son équipe le temps d'un important sommet vampirique. Durant cette mission, Gabriel se sent de plus en plus intrigué par Aidan. Cet homme se révèle bien plus mystérieux qu'il y parait, attisant tout d'abord sa curiosité... puis son désir. Ensemble, ils affronteront un complot menaçant la sécurité du sommet. Parviendront-ils à empêcher le drame qui conduirait à une guerre entre les différents protectorats vampirique et qui mettrait en péril la paix de l'Europe entière ? Julien Fournier, journaliste et photographe pour un site d'informations, est envoyé couvrir les célébrations du cinquantenaire de l'Ascension du Sire de Paris, Armand Duvivier. Bien des années plus tôt, les deux hommes ont été amants mais leur relation s'est terminée tragiquement. Alors que la santé et la vie du vampire sont soudain menacées, Julien va-t-il parvenir à repousser les sentiments qui n'ont jamais totalement disparu ? Va-t-il pouvoir faire abstraction de leur passé commun pour aider Armand ? Une mystérieuse conspiration visant les humains de Rome, des machinations propres à faire basculer l'Europe dans une guerre fratricide, une plongée dans les secrets de l'ordre des alchimistes. C'est ce à quoi Samaël Veleno se retrouve confronté alors qu'il fait la rencontre d'Ezra Fontana, le seul homme capable de se soustraire à son hypnose vampirique. Ce qui a de quoi déconcerter lorsque l'on est un être unique au monde. Un incube. Une anomalie même pour la race vampire. Alors que la passion flambe au premier regard, ils devront accepter de composer avec cette attraction pour pouvoir contrer leurs ennemis. Epaulés par des alliés inattendus, c'est le sort de toutes les principautés vampiriques qui repose sur eux.

04/2018

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Esotérisme

La matrice de l'âme : Le siège des antennes psychiques. Tome VII. Un océan chaud de la lumière dans l'obscurité. La Vie dans la matière : Les passages clefs du corps.

Que sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? L'évolution est un ensemble des changements subis au cours des temps géologiques par les lignées animales et végétales, ayant eu pour résultat l'apparition de formes nouvelles, nous dit-on. Sous cet angle optique, elle est un mouvement général et universel à base de mutations successives dans les degrés de développement de la conscience, et dans lequel tous les règnes sont imbriqués, qu'ils soient minéral, végétal, animal ou humain. Inexorablement, il y a un "enchevêtremnt", une "solidarité" et une "complémentarité" entre les espèces et les règnes, en application générale de la loi d'évolution et de progression de l'esprit individualisé. La vie universelle a deux faces : l'involution, ou la descente de l'esprit dans la matière par la création individuelle, et l'évolution, ou l'ascension graduelle par la chaîne des existences, vers l'Unité divine. L'homme est un esprit immortel, une cellule divine ayant développé une âme. Notre intellect ayant atteint l'état méditatif de la conscience, peut faire un effort afin de s'adapter à la notion d'appartenance à l'Unité d'Esprit, soutenu par les lois universelles de Sagesse et par l'Amour. Sous cet angle optique, l'épistémologie est une voie progressive, un moyen actif qui aide le sociologue, tout chercheur, à dépasser l'immanence, aux fins de s'intégrer plus facilement dans la vie, d'acquérir de nouvelles qualités ; mieux de se maîtriser, d'apprendre à écouter, à s'écouter, d'aiguiser son sens critique à bon escient. Tout comme le physicien le plus élevé, sis sur le chemin de l'éveil, a su, sait et encore saura capter une partie de cette Lumière de l'Amour du Saint-Esprit qui illumine, inonde et transcende, le sociologue peut acquérir une forme de sagesse, recevoir l'illumination du Saint-Esprit, de l'Ange, voire participer à une envolée mystique.

08/2014

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Histoire internationale

Max Léo Gérard, Un ingénieur dans la cité (1879-1955)

Explorer plus d'un demi-siècle d'histoire de Belgique en brossant le portrait d'un acteur et témoin privilégié, tel est l'objet de cette biographie. Ingénieur issu d'une dynastie industrielle libérale liégeoise, passionné de politique et d'économie, Max-Léo Gérard a vécu un parcours à virages multiples. Cadre supérieur d'un groupe financier liégeois, haut fonctionnaire, secrétaire du roi Albert Ier, patron de presse, ministre des Finances, banquier, il évolue pendant plus de quarante ans dans les hautes sphères du pouvoir économique et politique. Homme de plume, animateur de réseaux de diffusion des idées libérales, il contribue activement à l'émergence des experts dans la prise de décision politique. Des archives publiques et privées - dont les souvenirs de Max-Léo Gérard -, dévoilent nombre d'aspects inédits de sa carrière, qu'il s'agisse de sa collaboration avec Albert Ier au lendemain de la guerre 14-18, de sa reprise en main du quotidien libéral L'Indépendance belge, de son action dans la réforme du crédit et de l'administration des finances publiques pendant la crise des années trente, de son rôle dans l'ascension du groupe de Launoit, de sa participation à la politique dite " du moindre mal " pendant la deuxième guerre mondiale ou de son engagement dans la question royale. Bon nombre de thèmes abordés relèvent d'une brûlante actualité. Ainsi, au fil de la vie de ce militant engagé depuis sa jeunesse, assiste-t-on aux vaines tentatives d'un parti libéral profondément divisé de reconquérir dans le système politique la position d'alternative qu'il a perdue depuis l'adoption du suffrage universel à la fin du XIXe siècle. Le rôle de la monarchie fait l'objet d'une réflexion permanente et de débats dont l'argumentation conserve une résonance surprenante, notamment dans les échanges de vues entre Max-Léo Gérard et son neveu jean Rey, figure marquante du libéralisme wallon et de la construction européenne.

10/2010

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Allemagne

Ernst Röhm

La première biographie d'Ernst Röhm, chef des SA et ami de Hitler. La plupart des hauts dignitaires nazis sont immensément célèbres - que l'on songe à Goebbels, responsable de la propagande du Reich, à Goering, chef de la Luftwaffe, ou encore à Himmler, maître absolu de la SS. Au sein de ce triste panthéon, Ernst Röhm fait figure d'illustre inconnu. Pourquoi cet homme, pourtant chef de la section d'assaut paramilitaire nationale-socialiste - la Sturmabteilung (SA) - du début de l'année 1931 à la fin du mois de juin 1934, est-il tombé dans l'oubli ? Soutien de la première heure de Hitler et du NSDAP, Röhm est quelqu'un d'important : dès le début des années 1920, il est l'ami du Führer (il est alors le seul cadre nazi à le tutoyer) et, en novembre 1923, il participe à la tentative de prise du pouvoir à Munich - le fameux " putsch de la Brasserie ". Mais si Röhm est le premier soutien du régime, il en est aussi la première victime. Et pour cause, cet homme dérange : son homosexualité notoire gêne dans un parti profondément homophobe, et son ambition crée bien vite des rivalités dans le cercle rapproché des intimes du Führer. Le chef des SA est donc une cible de choix en 1934 lors de la terrible " nuit des Longs Couteaux ". Mais qui était véritablement Ernst Röhm et, surtout, quelles ont été les véritables raisons de son assassinat ? Etait-il trop ambitieux, comme on l'a longtemps prétendu, ou bien a-t-il été la victime collatérale d'un dessein plus grand ? Par-delà la politique, ses préférences sexuelles étaient-elles réellement les principales causes de ce meurtre ? S'appuyant sur des sources inédites et de première main (notamment des documents privés fournis par le neveu de Röhm lui-même), cette brillante biographie appelée à faire date fait enfin la lumière sur un personnage clé de l'ascension d'Hitler.

08/2023

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Actualité médiatique France

Jeux de pouvoir

Les années passées par Mathieu Gallet à la tête de Radio France, de 2014 à 2018, semblent avoir été écrites pour un scénario de série. Coups tordus, trahisons : tous les ingrédients d'une intrigue qui s'est jouée dans le monde impitoyable des médias et de la politique se trouvent ici réunis. A quoi s'est ajoutée, pour pimenter le tout, la rumeur tenace d'une liaison cachée entre le futur chef de l'Etat, Emmanuel Macron, et le président du premier groupe radiophonique de France. Après s'être imposé une longue période de silence, Mathieu Gallet évoque pour la première fois publiquement cette histoire retentissante dans laquelle divers protagonistes ont essayé de l'impliquer en l'instrumentalisant à ses dépens. Des ors de la République jusqu'aux bancs du palais de Justice en passant par la Maison de la radio, ce livre retrace le parcours d'un jeune provincial qui réussit son ascension dans la société parisienne en accédant à de hautes fonctions dans le domaine de l'audiovisuel, avant de payer le prix d'un succès qui a heurté les intérêts de certains et dérangé les calculs des autres. Mathieu Gallet rappelle son action à la tête de Radio France, marquée par un profond mouvement de transformation qui, après des débuts chahutés, a permis à l'entreprise de se mettre en ordre de marche pour se trouver aujourd'hui dans la situa¬tion enviable de leader. A l'heure où les médias publics sont mis en cause et fragilisés, il dessine des perspectives pour que ce bien commun soit préservé et renforcé. Cette période de sa vie a correspondu au temps d'une relation amoureuse, étrangère à celle que la rumeur lui prêtait. Elle aura beaucoup compté dans la prise de conscience de ce qu'il doit à ses origines sociales et à sa vie personnelle : la capacité de tout affronter dans un univers où règne trop souvent la violence des jeux de pouvoir.

05/2022

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Esotérisme

Sudameris et le Coffre des Secrets

4e de couverture de Sudameris : La révélation du Saint Graal en Amérique Il existe un plan sud-américain pour la révélation du Saint Graal, dont la stratégie unit lascience et l'esprit. Fresia Castro, journaliste et titulaire d'une maitrise en arts, joue ici unrôle clé. Il y a vingt-cinq ans, elle s'est lancée dans un voyage personnel au cours duquel lequotidien est devenu extraordinaire pour toujours. Son voyage a commencé au Chili, s'estpoursuivi en France et a culminé avec la découverte du Saint Graal et la révélation desSept Documents en Amérique du Sud. Dans ces documents sont contenues les clés desvérités qui expliquent notre pérégrination terrestre. Tous les événements de cette histoire sont vrais, et sont racontés par l'auteur de laméthode Cyclopea pour l'activation de la glande pinéale (Le Ciel est ouvert). Dans ce livre, Fresia Castro nous surprend avec l'apprentissage et les aventures qui l'ont amenée àconnaître une instruction essentielle au début d'un processus merveilleux pourl'humanité. A l'aube, avant le temps terrestre, un grand projet est né aux confins de l'univers. Sonobjectif était de faire en sorte que l'humanité, qui habiterait finalement la Terre, atteigneson Ascension finale et retrouve son héritage afin d'éviter l'échec, comme cela s'estproduit en de précédentes occasions. Les chances de succès étaient plus grandes, mais lesrisques aussi, car les forces de la lumière et des ténèbres s'étaient renforcées et, à unmoment donné, les premières étaient sur le point d'être supplantées par la dominationdes ténèbres. Cependant, les stratégies étaient préparées et les guerriers de la lumièreétaient en place, prêts à obéir. Qui était l'ennemi ? La polarité divisée dans chaque êtrehumain et le champ atomique de basse fréquence qu'il habite. Mais il y avait quelqu'und'autre, qui, par orgueil ignorant, désirait et cherchait pour lui-même le Graal, la coupe de l'immortalité et le pouvoir ultime de domination dans la prison de la matière.

09/2021

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Histoire des religions

Les montagnes et le sacré. Calendrier interreligieux 2021-2022

La plupart des religions entretiennent une relation très étroite avec les montagnes, souvent perçues comme des lieux privilégiés de rencontre entre la terre et le ciel, le monde humain et celui du divin. Nombre d'entre elles sont ainsi dites "sacrées" , ou considérées comme telles par les populations locales, parce qu'elles sont associées à des mythes fondateurs, des symboles et des rites. La montagne, dans bien des traditions, est le lieu où siègent les divinités, tel le dieu Enkai sur le mont Oldoinyo Lengaï pour les Maasaï de Tanzanie ; ou les esprits des grands ancêtres, à l'image du Mont Uluru pour les aborigènes australiens. Ces hauts lieux spirituels sont souvent liés à la création du monde, comme les montagnes sacrées qui veillent sur la terre des Navajos. Il en va de même du mythique mont Meru, pivot du monde, auquel sont symboliquement reliés les montagnes et leurs sanctuaires dans les traditions hindoue, jaïne et bouddhiste. Parfois, c'est aux origines d'une religion que se rattachent ces lieux de manifestations du divin : telle la révélation faite à Moïse sur le mont Sinaï, ou à Mohammed au seuil d'une grotte du mont Hirâ. A l'écart de l'agitation mondaine et difficiles d'accès, les massifs montagneux servent aussi de refuge aux ascètes, ermites ou moines. C'est ainsi le cas en Asie et dans la sphère chrétienne, notamment orientale à l'image du mont Athos en Grèce, la "montagne monastique" par excellence. Souvent, le pèlerinage vers ces lieux saints, sanctuaires ou monastères, comme les temples taoïstes des cinq pics sacrés de la Chine, relève d'une ascèse en forme d'ascension spirituelle. En textes et en images, ce calendrier montre la diversité de la relation des religions avec les montagnes ainsi que l'universalité de ce lien par certains de ses symboles, de ses rites ou de ses pratiques.

09/2021

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Sciences

100 questions pour comprendre les phénomènes de la nature

Partez à la découverte des phénomènes de la nature qui nous entourent en 100 questions essentielles ! Peut-on expliquer ce qu'indique un cadran solaire, la formation des stalactites de glace, la nature des nuages et de la foudre, la couleur bleue des océans, l'apparition d'un arc en ciel, l'ascension de la sève dans les arbres, l'effet de serre de l'atmosphère, mais aussi l'origine du système solaire et de la vie ? La réponse est clairement oui, à l'aide d'explications simples, de schémas en couleurs, de photos, d'exemples pris dans la vie de tous les jours et de quelques formules apprises au collège. De nombreux encadrés historiques et anecdotiques viennent compléter l'ensemble. Sommaire : Partie I. La Terre en mouvement 1. Forme et dimension de la Terre (3 Q/R) - 2. Calendriers et cadrans solaires (2 Q/R) - 3. La preuve : elle tourne ! (3 Q/R) - 4. Se repérer en mer et sur Terre (4 Q/R) - Annexes (8 Q/R) Partie II. L'eau sur Terre 5. Un liquide extraordinaire (5 Q/R) - 6. L'eau sous pression (4 Q/R) - 7. Elle monte ! 4 Q/R) - 8. Comment s'approvisionner ? (4 Q/R) - 9. Les moulins (4Q/R) - 10. Des turbines à l'hydroélectricité (4 Q/R) - 11. Les déformations de l'eau (3 Q/R) - Annexes (10 Q/R) Partie III. Les phénomènes atmosphériques 12. Pression et altitude (3 Q/R) - 13. Condensation et vapeur d'eau (4 Q/R) - 14. Les précipitations (4 Q/R) - 15. Atmosphère et effet de serre (5 Q/R) - Annexes (8 Q/R) Partie IV. Lumières et couleurs 16. Déviation et absorption de la lumière (2 Q/R) - 17. La perception des couleurs (5 Q/R) - 18. La réfraction (4 Q/R) - Annexes Partie V. La vie sur Terre 19. Les origines de la vie (4 Q/R) - 20. Les bactéries et les virus (4 Q/R) - 21. L'arbre et la forêt (5 Q/R) - 22. La vie ailleurs ? (2 Q/R) - Annexes

09/2022

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Russie

De la Terreur rouge à l'Etat mafieux. Les services secrets du Kremlin à la conquête du monde, 1917

Voici la chronique secrète, scoop après scoop, du pouvoir occulte des agents qui, de Lénine à Poutine, en passant par Staline, révèle la face cachée du Kremlin et d'un siècle d'alliance entre la terreur et le crime. Voici la chronique secrète du pouvoir occulte des agents qui, de Lénine à Poutine, en passant par Staline, révèle la face cachée du Kremlin et d'un siècle d'alliance entre la terreur et le crime. Quel est le lien secret entre Lénine, Staline, Poutine ? Entre l'ancienne nomenklatura et la nouvelle oligarchie ? Entre les massacres passés des opposants par les bolcheviks et les assassinats actuels des dissidents par les siloviki ? Entre l'écrasement des pays de l'Est hier et la destruction de l'Ukraine aujourd'hui ? Ce lien, c'est celui qui unit sur un siècle la Tchéka, le Guépéou, le NKVD, le GRU, le KGB, le FSB, les organes de la terreur qui ont été au coeur de l'essor de l'URSS et qui ont conquis tous les pouvoirs en Russie après sa chute. C'est l'histoire souterraine de cette lutte pour la conquête du monde que dévoile ce livre renversant de révélations. Il raconte le pacte originel entre les agents et les mafieux, leurs rivalités avec les politiques, leur victoire finale sur les idéologues, leur domination complète sur l'Etat, transformé en outil kleptomane, répressif et belliciste. Des empoisonnements au Kremlin aux machinations de la guerre froide et aux bombardements de la Tchétchénie, des bourreaux du Goulag aux tankistes de Prague et aux manipulateurs du Cyber, des guébistes de Dzerjinski, Iejov, Beria, Andropov aux Wagner de Prigojine, voici, épisode après épisode, acteur après acteur, toutes les clés de cette ascension qui éclaire la face cachée de l'actualité et démonte les mécanismes d'un troisième conflit mondial. Un décryptage indispensable. Une fresque monumentale et vivante. Un thriller tragiquement vrai.

08/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le général Lamarque ou la gloire inachevée

Immortalisé par Les Misérables, le général Lamarque est surtout connu pour ses funérailles qui ont dégénérées en juin 1832, en une insurrection républicaine. Ce personnage haut en couleur est paradoxalement plus connu pour sa mort que pour sa carrière. Qui était-il véritablement alors que Napoléon, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, le cite comme l'un de ses futurs maréchaux s'il était reste sur le trône ? Ce Gascon intrépide et impétueux appartient à cette génération qui a vingt ans au début de la Révolution française et qui, optant pour la carrière des armes, connaît une rapide ascension sociale. Proche des Bonaparte sans appartenir au premier cercle, il est présent à des moments importants de la vie de Napoléon. Durant toute la période impériale, à Naples et en Espagne, il a constamment cherché la reconnaissance de ses services, quitte a tout sacrifier pour triompher dans son insatiable quête de gloire. C'est lui qui reprend Capri aux Anglais. La chute de l'Empire vient briser tous ses espoirs et s'ensuit alors une lente descente aux enfers. Défenseur jusqu'au-boutiste de la gloire napoléonienne, la suite de sa vie sous la Restauration et la Monarchie de Juillet offre à ce militaire dans l'âme un exemple de reconversion réussie dans la société postimpériale. Son élection à la Chambre des députés lui donne une nouvelle chance de servir la nation et l'opportunité de réussir là où il a échoué précédemment comme militaire : faire partie des personnalités qui comptent de son temps. Resté indéfectiblement un homme de 1789, deux carrières se sont offertes a lui : l'une par le sabre, l'autre par le verbe. Défenseur infatigable des droits du peuple et ami constant de la liberté, Lamarque a été, selon Victor Hugo, "aimé du peuple parce qu'il acceptait les chances de l'avenir, aimé de la foule parce qu'il avait bien servi l'Empereur. ". .

06/2021

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Sciences politiques

Ni vu ni connu. Ma vie de négociant en politique de Chirac et Foccart à Mandela

Jusqu'ici, le nom de Jean-Yves Ollivier ne se chuchotait que dans les hautes sphères du pouvoir d'un certain nombre d'Etats, de la Chine à l'Afrique du Sud en passant par la Russie, le Qatar ou le Congo-Brazzaville. En France, "JYO" n'était connu que de rares spécialistes. S'ils le savaient appartenir au cercle fermé des hommes d'affaires internationaux de haut vol, ces initiés s'interrogeaient sur le secret de fabrication de cet homme de l'ombre qui, outre ses activités dans le commerce, s'adonnait à une véritable diplomatie parallèle. Autant dire que Jean-Yves Ollivier était soupçonné d'appartenir aux "services", voire d'être un trafiquant d'armes ou, du moins, d'influence. En vérité, ni vu ni connu, JYO a co-écrit nombre de pages passionnantes de l'histoire de la fin du XXe siècle. Proche de Jacques Chirac et ami de Michel Roussin, il a joué un rôle notable dans la libération des quatre otages français retenus au Liban par le Hezbollah en 1988. Missi dominici de Jacques Foccart en Afrique anglophone et lusophone, il a initié en Afrique australe une négociation de paix couronnée de succès : elle a conduit à la libération de Nelson Mandela et à la fin de l'apartheid. Avec verve et humour, Jean-Yves Ollivier raconte sa vie de "négociant en politique" - son autodéfinition. Il retrace sa fulgurante ascension comme trader en grain, puis en pétrole. Il évoque sans fard les conditions dans lesquelles il a choisi de commercer avec la Chine de Mao, puis avec l'Afrique du Sud sous embargo, tout en se liant d'amitié avec le président congolais Denis Sassou Nguesso et en courant après des rebelles malfamés tels que Jonas Savimbi ou Afonso Dhlakama. Fascinant par sa liberté de ton et d'action, ce témoignage révèle nombre de petits secrets qui font la grande histoire.

02/2014