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Science-fiction

Winter World Tome 2 : La Guerre solaire

Dans un monde décimé par le règne glaciaire, les survivants mènent un ultime combat... Après le Long Hiver, Emma Matthews et James Sinclair espéraient pouvoir recommencer une existence presque normale dans le Camp Sept. Mais lorsque la NASA découvre que plusieurs astéroïdes ont quitté la ceinture de Kuiper pour filer droit vers la Terre, il faut reprendre les armes. Avec son équipe, James se prépare à livrer bataille au sol et dans l'espace. Tandis que la guerre éclate, Emma et James luttent pied à pied pour préserver ceux qu'ils aiment. Dans les ténèbres glacées qui s'abattent, de nouvelles alliances se forgent et le duo doit affronter sans cesse des dangers imprévisibles. James découvre alors la clé de ce qui pourrait bien représenter la survie des siens. Mais les risques sont immenses, les ennemis partout. Son pari insensé va changer à jamais le destin de l'humanité... Par l'auteur best-seller de La Trilogie Atlantis, phénomène mondial traduit dans une vingtaine de langues et vendu à plusieurs millions d'exemplaires.

11/2022

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Généralités médicales

De l'Erytheme solaire chez le cheval

De l'Erythème solaire chez le cheval, par M. H. Boisse,... Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Astronomie

Le système solaire. Le découvrir, l'explorer

Il te suffit de lever les yeux au ciel et de regarder ces milliers de points lumineux pour t'apercevoir que nous faisons partie d'un ensemble fascinant, l'Univers. Au sein de notre Voie lactée, la Terre n'est pas la seule planète : elle fait partie d'un système planétaire que l'on nomme le Système solaire. Cela te semble vertigineux ? Grâce à ce guide, pars à la découverte de notre étoile, le Soleil, des planètes voisines, de leurs lunes, et de bien d'autres astres ! Prépare-toi à un fabuleux voyage dans l'espace ! Féru de sciences et d'astronomie, Esteban Boureau est médiateur scientifique au planétarium de Nantes dans lequel il se charge de la conception et l'animation de spectacles scientifiques, auprès de familles et d'enfants.

03/2022

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Politiques sociales

Epargne salariale et actionnariat salarié. Edition 2022

Cet ouvrage analyse tous les dispositifs d'épargne salariale, d'actionnariat salarié et les différentes opportunités qu'ils offrent en termes de rémunération, aussi bien pour les salariés que pour les dirigeants. Les plus : Tous les aspects fiscaux, sociaux, comptables et financiers Clair, synthétique et avec de nombreux exemples. Une série d'infographies pratiques Une version accessible en ligne L'ouvrage : Un guide pour toutes les entreprises, y compris pour les PME, sur les composantes incontournables de la rémunération globale - Participation, intéressement, plans d'épargne salariale (PEE, PERCO, PERE-CO, PEI), compte épargne-temps (CET), attributions gratuites d'actions, stock-options, bons de souscription de parts de créateurs d'entreprise, etc. Cet ouvrage vous accompagne sur tous les dispositifs et des différentes opportunités qu'ils offrent, en termes de rémunération, aussi bien pour l'entreprise et les salariés que, dans certains cas, pour les dirigeants. Droit du travail, avantages fiscaux et exonérations sociales, aspects comptables et financiers, aucune règle n'est laissée de côté.

01/2022

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Sociologie du travail

Ce que nos salaires disent de nous

Quand les éboueurs, les cheminots ou les enseignants font grève, c'est tout notre quotidien qui se trouve chamboulé. Sans eux, la machine se grippe. En revanche, si un grand patron ou un trader en venait à débrayer, qui s'en rendrait vraiment compte... ? Alors pourquoi les uns sont-ils beaucoup mieux payés que les autres ? Lorsqu'il est question de salaire, on a généralement pourtant tendance à reproduire les hiérarchies sociales existantes. On estime qu'un patron d'entreprise mérite un meilleur salaire que son ouvrier, qu'il est légitime qu'un footballeur engrange des millions quand une mère au foyer ne touche rien. Mais pourquoi ? D'où vient cette déconnexion entre utilité sociale et rémunération, et pourquoi la reproduisons-nous ?

09/2023

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Assurances

Epargne salariale et actionnariat salarié. 2e édition

Les dispositifs d'épargne salariale et d'actionnariat salarié sont en constante évolution sous l'impulsion d'une très forte volonté des pouvoirs publics d'en faciliter l'accès. Souvent présentés de manière très techniques, ces dispositifs sont pourtant des véhicules de rémunération répondant à un objectif simple : associer salariés et dirigeants à la réussite de leur entreprise, tout en permettant à celle-ci de faire des économies de charges sociales et d'impôts. Particulièrement en cette période, ils représentent pour les entreprises des canaux de réduction des coûts bienvenus. Cet ouvrage donne une vue d'ensemble des différents dispositifs que les entreprises peuvent mettre en place pour associer les salariés et les dirigeants à la réussite de leur entreprise : participation, intéressement, plans d'épargne, stock-options, actions gratuites, etc. Enrichie d'exemples pratiques et chiffrés et de tableaux récapitulatifs, cette nouvelle édition permet au lecteur de saisir avantages et inconvénients de chacun de ces périphériques de rémunération.

04/2024

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Sociologie

Quelques lettres d'un ingénieur sur la question du salaire

Quelques lettres d'un ingénieur sur la question du salaire Date de l'édition originale : 1894 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 1 : Gay pour un salaire

Ce livre est le premier d'une nouvelle série passionnante qui se situe dans le monde du porno gay en ligne. Gay pour un salaire raconte l'histoire d'un homme qui s'est perdu dans la vie et qui se retrouve devant les portes d'En Mâle d'Amour, un site tendance de l'industrie du porno gay. Que fera Chris lorsqu'il rencontrera un homme qui l'excite même quand la caméra est éteinte ?

03/2016

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Gestion

Travailler et vivre en Suisse. Guide pratique pour les résidents et frontaliers, 6e édition

La Suisse, c'est le pays européen de tous les records : un taux de chômage à environ 5 % depuis plus de 10 ans, une qualité de vie parmi les meilleures au monde, une capacité d'innovation reconnue mondialement, et des salaires très attractifs... tout cela fait de cette nation hors norme une championne dans bien des domaines. Avec des besoins en mains-d'oeuvre importants - 30 % des entreprises suisses ont des difficultés à pourvoir les postes vacants - le pays attire beaucoup de candidats. Expatrié ou frontalier, salarié ou indépendant, étudiant ou créateur d'entreprise, ce guide est fait pour vous accompagner à tous les stades de votre projet : recherche d'emploi, conditions de salaire, démarches administratives, logement, fiscalité, finances, assurance maladie, déménagement... Référence incontournable pour celles et ceux qui veulent travailler et vivre en Suisse, cet ouvrage détaillé, clair et documenté vous permettra de vous adapter plus rapidement et facilement à votre nouvel environnement, et de faire les bons choix. Destination professionnelle très prisée, la Suisse recèle aussi son lot de surprises. Avec w Travailler et vivre en Suisse ", vous trouverez une réponse à la plupart de vos questions - Est-il préférable d'être frontalier ou résident ? - Quelles sont les meilleures pistes pour trouver un emploi ? - Quel salaire demander en entretien d'embauche ? - Quels sont les principaux permis de travail ? - Comment trouver un logement ? - Quelle assurance maladie choisir ? - Comment fonctionnent les impôts et la retraite ? - Quelle école choisir pour ses enfants ?

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Droit fiscal

Fiscalité du patrimoine. Edition 2023-2024

Cet ouvrage, à jour de la loi de finances 2021, s'intéresse à la fiscalité du patrimoine. Plan de l'ouvrage : Les impôts locauxLes revenus financiersLes revenus fonciersLes plus-values des particuliersL'impôt sur le revenu des particuliersL'imposition du capitalLes droits de mutation

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Economie politique

Revenu universel. Un bon projet pour la France

Ce second livre de l'auteur sur le Revenu Universel, garde globalement la même philosophie que celle du livre précédent. Il est essentiellement constitué de dialogues, pour la plupart fictifs, avec des journalistes, des personnalités politiques et syndicales, et des ministres qui rendent les présentations et démonstrations faciles à suivre et à comprendre. Il tient compte des problèmes nouveaux que le déclenchement de la guerre en Ukraine a engendrés : -Crise énergétique-Inflation et pouvoir d'achat-Dépendance en termes d'approvisionnement pour des produits sensibles. Dans une France qui a élu une Assemblée Nationale plus conforme aux opinions des électeurs, la dynamique de la démocratie se traduit aujourd'hui plutôt par des invectives et des blocages systématiques, qui rendent difficile la, possibilité de légiférer. Ce livre a pour ambition de donner aux partis de tous bords la possibilité de se rejoindre pour changer radicalement notre modèle socio-économique à bout de souffle et pour construire un nouveau modèle plus enthousiasmant à partir du Revenu Universel.

02/2023

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Economie

Le revenu de base inconditionnel. Une proposition radicale

L'idée de revenu de base inconditionnel est désormais au coeur des débats sur l'avenir de nos modèles sociaux. Elle consiste à verser à chacun un revenu régulier à titre individuel, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie. Diffusée en France à l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, elle avait été peu auparavant soumise à référendum en Suisse et a fait l'objet de plusieurs expérimentations à travers le monde. Rédigé par deux spécialistes internationalement reconnus, ce livre offre la première synthèse systématique de la discussion aujourd'hui mondiale sur cette proposition radicale. Il explore ses origines historiques, discute les objections éthiques, économiques et politiques qu'elle soulève et jauge sa pertinence face aux défis écologiques et à la mondialisation. Il fournit un recueil d'informations fiables et d'arguments éclairants qui doivent être utiles à ceux qui plaident pour le revenu de base, mais aussi contre lui, en aidant à corriger les nombreuses erreurs factuelles et confusions conceptuelles que l'on trouve de part et d'autre. L'ouvrage n'en constitue pas moins un plaidoyer engagé en faveur d'une idée qui vise à rendre notre société plus libre et notre économie plus saine. Il ne manquera pas d'enthousiasmer, ou du moins d'intriguer, toutes celles et tous ceux qui veulent que le monde de demain soit plus juste et comprennent que, pour cela, notre modèle de protection sociale doit être profondément réformé.

04/2019

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Sciences politiques

Le Viatique Citoyen. L'antithèse du revenu universel

"Comme sa définition l'indique, le viatique est une somme d'argent fournie à une personne pour lui permettre d'accomplir un voyage. Je propose donc que la nation fournisse à chacun de ses citoyens - et ce dès sa naissance - un Viatique citoyen (mensuel) pour le soutenir dans son "grand voyage", du premier au dernier jour de sa vie. Ce faisant, il fonde le citoyennisme, organisation sociale plaçant le citoyen au centre de la vie publique. " César JULES

06/2021

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Droit

Le financement d'un revenu de base inconditionnel

Le principe est séduisant, mais d'où vient l'argent ? - Dans ce livre, la question du financement d'un revenu de base inconditionnel en Suisse est posée pour la première fois concrètement ; trois contributions y répondent, chacune à partir d'une approche différente. Bernard Kundig présente un projet de financement mixte passant par la TVA et l'impôt fédéral direct, Albert Jorimann propose un financement par compensation limitant l'intervention dans les mécanismes de redistribution existants au strict minimum, enfin Daniel Häni et Enno Schmidt conçoivent le financement du revenu de base dans le cadre d'une réforme plus générale de la fiscalité axée sur une généralisation de la TVA. Les trois modèles adoptent le principe de l'opération financièrement blanche. En complément, cinq contributions provenant respectivement d'Allemagne (Ingmar Kumpmann et Ingrid Hohenleitner), de France (Marc de Basquiat), de Grande Bretagne (Anne G. Miller et Malcolm Torry) et d'Afrique du Sud (Pieter le Roux) informent sur quelques aspects de la discussion du financement menée sur le plan international.

12/2010

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Economie

Le revenu universel. Vers un nouveau pacte social ?

La vieille idée d'un "revenu universel" versé inconditionnellement à chaque citoyen revient en force dans notre société en souffrance. Le principe d'un revenu qui garantit le "droit de vivre" et couvre les besoins vitaux de chacun sans exigence de contrepartie pourrait bien devenir le "prochain modèle économique de l'humanité, celui qui assurerait une ''organisation plus intelligente des richesses'' et redessinerait les contours d'une société plus vivable". L'ancien député Jacques Duboin (1878-1976) rappelait que "si l'homme est dénué des moyens d'existence, son droit à la vie devient un leurre". Conçu comme une "prestation universelle qui traduit une reconnaissance comme membre de la communauté" , il permet d'accéder à un travail choisi : plutôt que de demander à une personne de travailler pour un salaire, ne vaudrait-il pas mieux lui accorder un revenu afin qu'elle puisse... travailler ? Cette "utopie réaliste" , conjuguant efficacité et équité, nous ferait passer d'une "société de précarité subie à une société de mobilité choisie" . Il s'agit d'inventer la "société post-salariale" de la désargence et de bienveillance qui permettra à chacun de devenir créateur de richesse sociale hors emploi en lui donnant un véritable permis de conduire sa vie selon ses besoins et ses possibilités.

02/2019

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Droit fiscal

Top actuel Fiscalité du patrimoine 2022-2023

Cet ouvrage, à jour de la loi de finances 2021, s'intéresse à la fiscalité du patrimoine. Plan de l'ouvrage : - Les impôts locaux - Les revenus financiers - Les revenus fonciers - Les plus-values des particuliers - L'impôt sur le revenu des particuliers - L'imposition du capital - Les droits de mutation

02/2022

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Rémunération

DSN Déclaration Sociale Nominative. Dictionnaire pratique, Edition 2021

La Déclaration Sociale Nominative (DSN) est la dernière étape de la réalisation de la paye. Aujourd'hui, "faire la paye", c'est calculer les salaires, mais aussi effectuer des déclarations en DSN. Ce dictionnaire aide à trouver les réponses aux questions liées à la transmission des données en DSN : arrêts de travail, salaire rétabli, taxe sur les salaires, PAS, données identifiantes, expatriés, heures supplémentaires, mandataire social etc. Les plus : traduction des normes juridiques dans la DSN, illustrée d'exemples ; aide pratique pour le contrôle de la DSN ; mises à jour régulières en ligne ; des références aux études du Dictionnaire Paye.

06/2021

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Droit

La fiscalité du patrimoine et des revenus. Etude de 36 cas contentieux

Un livre indispensable, qui propose des solutions concrètes pour payer l’impôt le plus juste Payez-vous le bon impôt ? Sauriez-vous contester un redressement ? Peut-on avoir un foyer dans deux pays ? Donner tout au long de la vie ? Voici quelques-uns des 36 cas pratiques que cet ouvrage s’attache à étudier de manière claire et pédagogique. Quel que soit votre statut, vos revenus, votre activité ou votre âge, ce guide répond aux questions que vous, contribuables, pouvez-vous poser : impôt sur le revenu, impôt sur les plus-values, impôt de donation, impôt sur les successions, ISF… - Un ouvrage clair et pédagogique - Des cas concrets tirés d’expériences réelles - A l’usage de tous, professionnels ou non professionnels.

04/2019

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Littérature française

Quand les ânes de la colline sont devenus barbus

Dans une langue tendre et poétique, l'auteur nous livre une aventure hors du commun, inspirée de faits réels, et signe un premier roman vibrant, percutant. A cause de la folie des hommes, Jack de Kaboul épouse une vie paradoxale, tissée sur le fil. Résister jusqu'à embrasser une double vie, forcer le destin et s'enfuir, tel est le prix de la liberté pour certains enfants d'Afghanistan.

09/2015

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

La petite histoire des animaux qui sont devenus célèbres

Les jeunes lecteurs à partir de 6 ans découvriront grâce à ce joli livre que notre histoire est depuis toujours liée à l'histoire des animaux. Laïka, la chienne astronaute, ou les célèbres éléphants de Hannibal ne sont que deux exemples parmi beaucoup d'autres, présentés dans ce livre. A travers des anecdotes tour à tour fascinantes, amusantes et émouvantes, les enfants comprennent non seulement l'utilité des animaux, mais surtout leur loyauté et leur amitié vis-à-vis des êtres humains. Un chapitre sur les animaux de légendes (Nessie, Minotaure, etc.) montre à quel point les animaux inspirent les mythologies et notre imaginaires depuis des millénaires.

09/2021

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Sciences historiques

Ils sont devenus français. Dans le secret des Archives

Ils portent l'esprit français, la culture, peut-être un peu de ce qu'on appelle l'identité d'une nation. Pourtant, ils ne sont pas nés français. Ils s'appellent Zola, Apollinaire, Gainsbourg, Sarkozy, Drucker, mais aussi Badinter, Chagall, Montand, Kandinsky, Coluche ou Aznavour... Leur naturalisation est le fruit de longues démarches administratives. Les Archives nationales ont tout gardé dans des chemises en carton au papier jauni, dans des milliers de boîtes, sur plusieurs kilomètres de rayonnages. Pour la première fois, voici ces trésors de papier où se racontent épopées intimes et aventures collectives au gré des ballottements de l'histoire. Pour exhumer ce fabuleux patrimoine, les auteures, journalistes au Nouvel Observateur, ont mené une longue enquête de détective. Lettres manuscrites, rapports de police, documents officiels se répondent et dessinent les destinées émouvantes d'hommes et de femmes qui nous font revisiter l'histoire de France.

11/2010

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résistances, sauvetages

Que sont mes amis devenus. Un adolescent en resistance

En 1940, Christian Bouhours a quinze ans. Il a perdu son père quelques années auparavant et habite Toulouse avec sa mère depuis 1937. Malgré son jeune âge, il entre dans la résistance très vite après la débâcle. Il est embauché au central téléphonique de la poste de Toulouse en 1943, puis s'engage dans l'armée après la libération de Toulouse en août 1944. Il sera démobilisé en octobre 1945. Cet ouvrage est à la fois son témoignage au coeur de la résistance toulousaine et celui de la construction d'un jeune homme face à l'adversité d'événements qui le dépassent.

03/2023

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XXe siècle

Sommes-nous devenus des criminels ? Vie du maréchal Paulus

Servir et obéir. C'est ainsi que les militaires légitiment le droit de tuer impunément. Mais doit-on obéir quand l'ordre reçu est immoral ? Aujourd'hui, les généraux russes sont confrontés à ce dilemme. Doivent-ils continuer d'obéir à Poutine ? Cette interrogation a conduit Lionel Duroy à s'intéresser au destin du maréchal Friedrich Paulus, commandant de la VIe armée allemande à Stalingrad et, à ce titre, comptable de la mort de milliers d'hommes. Pourquoi a-t-il continué d'obéir à Hitler, pour lequel il n'avait plus aucun respect, avant d'appeler à le renverser ? Lionel Duroy s'est glissé dans sa tête pour raconter son histoire.

03/2024

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Religion

Comment les chrétiens sont devenus catholiques. Ier-Ve siècle

L'histoire de la fondation et de l'installation du christianisme dans l'ensemble du monde romain en quelques siècles à peine, la conversion de plusieurs dizaines de millions de personnes font aujourd'hui l'objet d'une très grande curiosité dans le public. C'est depuis ses tout premiers siècles d'existence que le christianisme a connu la division et que sont apparues des divergences sur la manière de suivre les préceptes évangéliques et d'organiser les communautés chrétiennes. Dès la reconnaissance de la nouvelle religion par l'empereur Constantin au début du IVe siècle, il fallut proclamer que celle-ci était "catholique", c'est-à-dire, en grec, universelle, tant les pratiques et les croyances étaient diverses. C'était l'aboutissement de très longs débats spirituels, intellectuels mais aussi politiques, sous-tendus par la division du monde méditerranéen entre Orient et Occident, bientôt entre deux empires (puis deux aires culturelles) le plus souvent opposés.

02/2019

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Sociologie du travail

Revue Salariat n° 1. Droit à l'emploi, droit au salaire ?

Pourquoi la revue SalariatA ? Nicolas Castel Mathieu Grégoire Jean-Pascal Higelé Maud Simonet Le salariat a longtemps eu mauvaise presse. Au milieu des années 1860, dans un chapitre inédit du Capital, Karl Marx écritA : " Dès que les individus se font face comme des personnes libres, sans salariat pas de production de survaleur, sans production de survaleur pas de production capitaliste, donc pas de capital et pas de capitaliste ! Capital et travail salarié (c'est ainsi que nous appelons le travail du travailleur qui vend sa propre capacité de travail) n'expriment que les deux facteurs d'un seul et même rapportA ". Qui dit salariat dit capitalisme et inversement. Marx invite ainsi les travailleurs et les travailleuses réuni·es dans la Première internationale, à substituer au slogan " un salaire équitable pour une journée de travail équitable ", le mot d'ordre : " Abolition du salariatA ! A ". Près d'un siècle et demi plus tard non seulement le salariat n'a pas été aboli, mais il est devenu désirable pour nombre d'individus et d'organisations syndicales. Cela ne fait guère mystère : le salariat observé par Marx et ses contemporains n'est plus celui que nous observons aujourd'hui. En tant que rapport social, le salariat a été un champ de bataille. Il a donné lieu à des stratégies d'émancipation qui se sont parfois - souventA ! - traduites en victoires et en conquêtes. Les institutions du salariat que nous connaissons aujourd'hui sont les buttes témoins de ces batailles passées. La revue Salariat nait d'un questionnementA : les sciences sociales ont-elles pris la mesure d'une telle transformationA ? Certes, l'idée d'une bascule dans l'appréciation du salariat - de condition honnie à statut désiré - est largement partagée : l'inscription puis le retrait de la revendication " d'abolition du salariatA " dans les statuts de la Confédération générale du travail sont souvent mobilisés comme manifestation de ce mouvement historique. Mais on peut se demander si la façon dont les sciences sociales conçoivent le salariat a, parallèlement, évolué en prenant toute la mesure de ses transformations historiques qui, précisément, expliquent ce basculement radical d'appréciation. C'est en partant de l'explicitation de ce paradoxe que nous souhaitons introduire le projet intellectuel de la revue Salariat. Pourquoi questionner le " salariatA "A ? Le salariat du xixe siècle n'est pas le salariat du xxe siècle et ne sera pas, on peut en faire l'hypothèse, celui du xxie siècle. Si au premier abord, il s'agit d'un rapport social consubstantiel au capitalisme, on aurait tort d'arrêter là l'analyse : le salariat s'est transformé en devenant, par certains aspects, plus complexe et, par d'autres, plus simple. Le salariat est d'abord devenu plus complexe car le rapport social salariés/employeurs ne s'exprime plus à la seule échelle de la fabrique ou de l'entreprise, ni à celle d'un face à face entre un ou des travailleurs et un capitaliste. Ce rapport se joue à plusieurs échelles comme par exemple la branche et l'échelon interprofessionnel. Il s'est par ailleurs cristallisé dans des institutions et dans le droit. Mais le salariat est aussi devenu plus simple car dans la première partie du xxe siècle, il est encore possible d'associer le rapport salarial à une classe sociale parmi d'autres, la classe ouvrière, dont les luttes, les représentations syndicales, les institutions et le droit, n'engagent pas nécessairement ou pas directement les autres classes sociales. Les paysans, les employés, les professions intellectuelles par exemple peuvent ainsi encore s'imaginer un futur dans lequel - à l'instar des ouvriers mais à côté d'eux - ils pourront construire un droit spécifique, des protections sociales spécifiques et ce, grâce à des organisations syndicales spécifiques. Près d'un siècle plus tard, le salariat s'est généralisé numériquement et la catégorie de salariat a solidarisé des segments de travailleurs et de travailleusesA : au groupe social " ouvrierA " sont venus s'ajouter le groupe social " employéA " ainsi que les " cadresA " dont il faut noter que leur intégration au salariat fut un retournement de l'histoire particulièrement significatif. Qui plus est, ces segments de travailleurs et de travailleuses ont été solidarisés dans un même rapport social qui les oppose à des employeurs de façon plus universelle, plus simple et plus claire que par le passé. Ironie de l'histoire ou diversion, c'est précisément au moment où cette confrontation entre deux classes prend sa forme la plus évidente que la lutte des classes est déclarée obsolète. Il nous semble donc qu'au lieu de prendre toute la mesure de ces profondes transformations sociohistoriques du salariat, l'usage de cette notion par les sciences sociales s'est singulièrement appauvri. Pour Marx et ses contemporains - quelle que soit par ailleurs leur sensibilité -, le salariat est d'abord une notion forgée pour identifier, décrire et expliquer une relation économique, un rapport social très androcentré qui apparaît central dans la société du xixe siècle. Pour le dire dans un vocabulaire anachronique, c'est donc avant tout un concept des sciences sociales qui donne lieu à des controverses, des interrogations. Philosophes, économistes, sociologues s'en saisissent comme d'un outil pour décrire le réel qu'ils ont sous les yeux. Un siècle et demi plus tard, force est de constater que le terme salariat n'est plus questionné. Il est très souvent, pour les sciences sociales, une simple réalité juridico-administrative, une " donnée " ne posant pas question et au mieux une catégorie mais rarement un concept. Chacun ou chacune est ou n'est pas juridiquement " salariéA " tandis que, statistiquement, l'Insee comptabilise un nombre de " salariésA " et un nombre d'" indépendantsA " puis mesure l'évolution de leur part respective. Que les sciences sociales prennent en considération le fait d'être ou non juridiquement " salariéA ", par exemple lorsqu'on étudie la condition des travailleurs et des travailleuses des plateformes, est certes important et utile. Mais, à l'instar de ce que pratiquent paradoxalement de nombreux juristes, c'est à un usage plus réflexif de la notion de salariat - qui ne se réduit pas à une catégorie molle - que nous appelons. Cette approche réductrice du salariat comme " donnée " non interrogée s'explique certainement par un mécanisme assez paradoxalA : cette forme juridique, salariale donc, est le fruit d'une histoire qui a vu un concept et des théories s'incarner dans le droit9. En effet, ce concept analytique a infusé le droit jusqu'à structurer une grande part des réalités du travail et de ses " régulationsA " dans une bonne partie de l'Europe continentale, au Japon, aux Etats-Unis et ailleurs. Cependant, cette cristallisation dans le droit s'est accompagnée d'une baisse du pouvoir analytique du concept, voire d'une neutralisation scientifique d'un concept qui n'est qu'à de rares exceptions10 interrogé. La cristallisation dans le droit s'est ainsi accompagnée d'une vitrification conceptuelle. Dans quels termes a-t-on arrêté de penser la question salariale ? Dans une définition-essentialisationA : le salariat c'est la subordination. Et cette définition-essentialisation est sous-tendue par une théorie implicite : celle de l'échange d'une subordination contre une protection. Ce " compromisA " - fordien ou autre -, est devenu un cela va de soi ou un implicite théorique, presque un récit mythique des sciences sociales. Les analyses de Robert Castel dans Les métamorphoses de la question sociale sont à ce titre souvent mobilisées pour opposer diamétralement deux périodes historiques. Dans la première, le salariat de la révolution industrielle serait profondément asymétrique, l'égalité formelle des parties donnant lieu à une inégalité de fait et au paupérisme. Dans la seconde, un droit du travail et des droits sociaux octroyés par l'Etat seraient venus compenser cette asymétrie initiale et rééquilibrer l'échange salarial11A : subordination contre protection, " compromis fordiste ", " Trente glorieusesA " et " plein-emploiA " comme nouvelle étape d'un rapport salarial enfin rééquilibré. L'état de " compromisA " peut alors plus ou moins implicitement être conçu comme un climax, un optimum indépassable. Dans un tel cadre d'analyse, on sera tendantiellement conduit à ne penser que des reculs - l'" effritement de la A société salariale " - et ce, dans la nostalgie d'un passé glorieux mais malheureusement révolu. Droits octroyés et équilibre de l'échange retrouvéA : dans une telle perspective théorique, on le voit, l'univers des possibles du salariat est relativement bien borné par cet état d'harmonie sociale et d'intégration de la classe ouvrière que l'on prête à la période d'après-guerre. Or, pleine de conflits, de conquêtes, d'émancipations, la réalité sociohistorique sur plus d'un siècle dépasse les termes de l'échange et du compromis. Penser ainsi non pas en termes de compromis mais en termes de luttes et d'émancipation, évite de présumer des définitions et limites du salariat. La réalité du salariat a changé parce que des batailles relatives au travail et/ou à la citoyenneté économique et politique ont été gagnées. Oui, le salariat est consubstantiel au capitalisme mais il est traversé en permanence, par des formes de subversion de la logique capitaliste. Le rapport salarial, en ses contradictions et ses puissances, est le point nodal de la lutte des classes et, en la matière, la messe n'est pas dite tant au point de vue des structures objectives que des structures subjectivesA : rien ne permet de conclure que ce rapport social n'est qu'enrôlement au désir-maître capitaliste12. Si le régime de désir est bien celui de désirer selon l'ordre des choses capitalistes (i. A e. une épithumè capitaliste13), il n'en demeure pas moins que depuis la théorisation produite par Marx, tout un maillage institutionnel de droits salariaux subversifs du capitalisme a pris forme au coeur du rapport salarial (sécurité sociale, cotisations sociales, conventions collectives, minima salariaux, droit du travail, statuts de la fonction publique et des entreprises publiques, etc.). En matière de salariat, on ne peut donc en rester à la théorie implicite du xixe siècle et son acquis d'une protection contre une subordination. Ce n'est pas une simple donnée juridique incontestable (être ou ne pas être " salariéA ") mais un concept qui doit être discuté, débattu, interrogé, mis en question, caractérisé et caractérisé à nouveau, au fil du temps et des luttes sociales qui s'y rattachent. Si domination, exploitation, aliénation, invisibilisation il y a, il s'agit aussi de comprendre ce qui se joue dans le salariat en termes d'émancipation des femmes et des hommes. Certes, le salariat n'est pas qu'émancipation. Et on peut songer à d'autres possibles pour les travailleurs et les travailleuses que ceux qui s'organisent à l'échelle du salariat. Mais cette dimension émancipatrice ne doit pas faire l'objet d'une occultation. Il nous parait donc nécessaire de saisir le salariat dans son épaisseur sociohistorique, dans les contradictions qui le traversent, les luttes qui le définissent et le redéfinissent, pour éclairer la question du travail aussi bien dans sa dimension abstraite que concrète. On l'aura compris, il s'agit donc ici d'interroger le salariat en lui redonnant toute sa force historique, heuristique et polémique. Le salariat, nous l'avons dit, est devenu un rapport social qui s'exprime à de multiples échelles et qui dépassent de beaucoup le simple face à face évoqué dans la deuxième section du Capital dans laquelle un employeur, " l'homme aux écusA ", se tient devant un salarié ne pouvant s'attendre " qu'à être tannéA "14. Chacune de ces échelles constitue un champ de bataille, avec ses contraintes et ses stratégies d'émancipation spécifiques. A chacune de ces échelles, le rapport social salarial s'exprime dans des collectifs, dans des solidarités et des conflictualités articulées les unes aux autres. A l'échelle de l'entreprise se jouent par exemple de nombreuses luttes pour l'emploi. A celui de la branche, par le biais des conventions collectives, se joue notamment le contrôle de la concurrence sur les salaires entre entreprises d'un même secteur. A l'échelon interprofessionnel et national se jouent l'essentiel du droit du travail et des mécanismes de socialisation du salaire propres à la sécurité sociale ou à l'assurance chômage. Le salariat est donc bien loin de la rémunération marchande de la force de travail du xixe siècle. Les champs de bataille se sont démultipliés tout en s'articulant les uns aux autres. Qu'on pense à l'importance des conventions collectives en termes de salaire et de conditions de travail pour articuler les combats dans l'entreprise et dans la branche. Qu'on pense au rôle d'activation ou au contraire d'éradication des logiques d'armée de réserve que peut jouer un mécanisme d'assurance chômage sur le marché du travail. Qu'on pense également aux mécanismes de sécurité sociale en matière de santé et de retraites en France. Ces derniers se sont constitués en salaire socialisé engageant dans une relation l'ensemble des employeurs et l'ensemble des salarié·es à l'échelle interprofessionnelle là où, dans un pays comme les Etats-Unis, la protection contre ces " risquesA " est demeurée liée à la politique salariale d'un employeur à travers des benefits par un salaire indirect mais non socialisé15. Qu'on pense également au salaire à la qualification personnelle qui émancipe largement les fonctionnaires des logiques de marché du travail. Comprendre ce que vit individuellement un salarié ou une salariée hic et nunc, suppose de prendre en considération l'ensemble de ces dimensions collectives articulées, les dynamiques historiques, les luttes, les stratégies et la façon dont l'état des rapports de force sur chacun de ces champs de bataille s'est cristallisé dans des institutions. S'il est un objet qui nous rappelle tous les mois que ce rapport social se joue à plusieurs échelles, c'est bien la fiche de paye. Elle est une symbolisation d'un salaire dit " individuelA " ou " directA " en même temps que le lieu d'un " salaire collectifA " et ce, à plusieurs égards. En effet, quant à sa détermination, le salaire est particulièrement redevable au collectif. Les forfaits salariaux négociés dans les grilles de classification des conventions collectives de branches et au niveau de l'entreprise ou encore les grades et échelons de la fonction publique sont des éléments structurants du salaire. A cet " individuelA " s'ajoute une autre dimension collective dont la fiche de paye fait état, c'est la part directement socialisée du salaire à une échelle nationale et interprofessionnelle via des cotisations ou des impôts. Ces échelles et institutions plurielles ne sont pas réductibles à une fonction de protection légitimée par une subordination mais sont beaucoup plus largement le produit des dimensions collectives et conflictuelles du salaire. Et l'on voit là, pour le dire en passant, ce qu'a d'inepte la lecture marchande et purement calculatoire du salaire, économicisme malheureusement dominant. Derrière la plus ou moins grande socialisation des salaires, c'est la question des modes de valorisation du travail qui se pose : à travers la qualification et la cotisation, le salaire n'a plus grand-chose à voir avec la fiction du prix du travail (cf. infra). Enfin, derrière la maîtrise ou non de cette socialisation, c'est aussi la bataille pour la maîtrise du travail concret qui se joue : c'est-à-dire maîtriser ses finalités, maîtriser la définition de ce qui doit être produit ou pas, maîtriser les moyens et les conditions de la production. Voilà tout ce qu'une lecture en termes de conflictualité et d'émancipation, et non seulement de protection/subordination, s'autorise à penser. Pourquoi une revue ? La revue Salariat est la poursuite du projet intellectuel et éditorial que l'Institut Européen du Salariat (IES) porte depuis sa création en 2008. La revue vise donc à accueillir des contributions qui prendront au sérieux les enjeux du salariat de façon ouverte et contradictoire. Il s'agit de promouvoir des analyses du salariat issues des sciences sociales au sens large (sociologie, science politique, histoire, économie, droit...) mais aussi des débats ou des controverses qui ne s'interdisent pas de tirer des conclusions politiques de ces analyses scientifiques16. La revue est ainsi largement ouverte à diverses disciplines et à une pluralité de registres de scientificité. Les travaux empiriques pourront ainsi côtoyer des réflexions théoriques. Des textes fondés sur un registre très descriptif pourront dialoguer avec des approches plus politiques défendant telle ou telle stratégie d'émancipation. Grâce à ce dialogue qu'on espère fécond, nous entendons mettre la production intellectuelle de la recherche au service du débat public et des luttes politiques et sociales qui se déploient dans les domaines du travail concret et de sa valorisation. Notre revue souhaite ainsi faire vivre le débat intellectuel, le dialogue interdisciplinaire et constituer un espace de liberté scientifique en autorisant des approches diverses et non formatées, ce qui suppose en particulier que le débat puisse s'épanouir le plus possible à l'abri - voire même en dehors - des enjeux relatifs au " marché du travailA " académique. Si la revue entend publier des articles d'auteurs et d'autrices dont on apprécie les qualités de chercheurs et de chercheuses, elle dénonce avec d'autres17 la fonction d'évaluation et in fine de classement des recherches et des chercheurs et chercheuses que les politiques de l'enseignement supérieur et de la recherche tendent de plus en plus à assigner aux revues. Nous souhaiterions - autant que possible - ne pas constituer un outil de légitimation supplémentaire d'un " marché du travailA " académique dans lequel de jeunes chercheurs et chercheuses - de moins en moins jeunes en réalité... - font face à une pénurie extrême de postes et sont soumis à la loi du " publish or perishA " ainsi qu'à l'inflation bibliométrique qui, paradoxalement, nuit à la qualité de la production scientifique. Cela signifie en pratique et entre autres, que nous voudrions rester en dehors de cette logique de " classementA " des revues et donc ne pas figurer dans les listes officielles des revues dans lesquelles il conviendrait pour les candidats et les candidates à la carrière académique de publier, les critères bibliométriques permettant aux évaluateurs et aux évaluatrices de se passer d'un travail de discussion sur le fond. Cela signifie également que la composition du comité de rédaction de la revue n'est pas dépendante du statut sous lequel les membres exercent leur qualité de chercheur·se : doctorant·e, titulaire ou non titulaire, chercheur·se dans ou hors des institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous nous concevons ainsi comme un groupe ouvert à toutes celles et tous ceux qui souhaitent travailler à un projet intellectuel et proposer aux lecteurs et aux lectrices un contenu de qualité, intéressant à la fois d'un point de vue scientifique et d'un point de vue politique. En ce sens, nous proposons plusieurs rubriques pour apporter divers éclairages ou points d'entrée d'un même questionnement puisque nous avons l'objectif de structurer chaque numéro annuel autour d'une problématique commune. La rubrique Arrêt sur image invite à décrypter les enjeux derrière une image choisie, la rubrique Lectures et débats ouvre à la discussion avec des publications académiques ou littéraires et la rubrique Brut est un espace de mise en valeur de données empiriques diverses. Ces manières d'aborder la problématique générale du numéro sont complétées par des articles dans une rubrique plus généraliste, Notes et analyses. Mais ces rubriques, plus largement présentées sur le site web de la revue18, ne doivent pas constituer des carcans et elles sont elles-mêmes susceptibles d'évoluer. Droit à l'emploi ou droit au salaire ? Ce premier numéro est ainsi l'occasion de tester l'intérêt ou la validité de notre parti-pris analytique consistant à penser le salariat comme un concept de sciences sociales à vocation heuristique en dévoilant ses contradictions et ce faisant, des chemins possibles d'émancipation. La question générale que nous posons dans ce numéro est la suivante : qu'est-il préférable de garantir, un droit à l'emploi ou un droit au salaire ? Pour celles et ceux qui restent indifférent·es à une réflexion de fond sur les institutions salariales, cette question n'a pas lieu d'être car " qui dit emploi dit salaire et qui dit salaire dit emploi, garantir l'un, revient donc à garantir l'autre ". Une telle remarque passerait pourtant à côté d'un enjeu essentiel car il y a là - en première analyse et pour la période qui nous occupe, à savoir fin du xxe siècle et début du xxie siècle - deux voies d'émancipation salariale structurées autour de deux grandes familles de stratégies possiblesA : celles qui concourent à promouvoir l'emploi et notamment le plein-emploi et celles qui s'en départissent et promeuvent un droit au salaire ou font du droit au salaire un préalable. Ce débat, s'il est contemporain, n'est pas totalement nouveau et deux grandes organisations syndicales, la CGT et la CFDT s'en sont emparé avec leurs projets respectifs de sécurité sociale professionnelle ou de sécurisation des parcours professionnels. Il s'agit bien de projets différents dans lesquels l'emploi et le salaire ne recouvrent pas une même réalité. " EmploiA ", voire même " plein-emploiA " peuvent prendre des sens différents et leur éventuelle garantie ne dit rien de la nécessité du salaire ou de ressources au-delà de l'emploi précisément. La question posée dans le présent numéro est donc loin d'être anodine et c'est pourquoi nous y réfléchissons depuis une dizaine d'années19 et la remettons aujourd'hui sur le métier. Et de ce point de vue, l'expérience du confinement a été particulièrement révélatrice de ce que les différentes formes d'institutions du travail produisent en termes de droits salariaux, comme le met en lumière Jean-Pascal Higelé dans une note - révisée - de l'IES que nous publions ici.

10/2022

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Cinéma

Des années Mao aux années 80

Troisième et dernier volume du Godard par Godard, "Des années Mao aux années quatre-vingt " retrace l'évolution de la carrière et de la personnalité de Jean-Luc Godard. 1967: La Chinoise, le film-symbole du maoïsme étudiant annonce les événements de 1968. Toujours en 1967, Week-end dénonce le délire cannibale de la société de consommation. Suivent des films que l'on peut situer dans la mouvance de 1968 : One + one, Pravda, Vent d'ouest, Luttes en Italie, etc. En 1972, c'est Tout va bien (avec Jane Fonda et Yves Montand). Puis viennent les "années vidéo ", avec Ici et ailleurs (1974) et Comment ça va (1975) en collaboration avec Anne-Marie Miéville, puis France tout et détour.

03/2007

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Art du XXe siècle

Années POP, années CHOC. 1960-1970

L'exposition porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68. En partenariat avec la fondation Gandur pour l'Art. exposition : 22/6-31/12 Mémorial (Caen)

07/2023

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Documentaires jeunesse

L'espace. Avec un mobile solaire à assembler

Grâce à cette pochette documentaire, tu sauras tout sur l'espace ! Du Big Bang aux différentes planètes de notre Système solaire, deviens incollable sur la conquête spatiale. Pour compléter cette découverte, amuse-toi à faire Les 4 expériences proposées dans ton livret et monte ton mobile !

06/2019

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Littérature française

Liberté Égalité Chaternité. Journal d’un chat salarié

Pitié pour votre chat, il a eu une journée compliquée. Entre les attaques de mouches, la piètre qualité de ses croquettes et les misères que lui font les humains, il a besoin de souffler... Lisez-donc ce journal de bord pour vous en convaincre ! Se considérant comme salarié en charge de la sécurité de son appartement, le chat auteur de ces lignes a décidé de se faire le porte-parole de la condition féline. Il consigne jour après jour les événements de son quotidien, et livre, au détour de ses récits, un témoignage tant humoristique que lucide sur nous autres, hommes. Somme de 365 histoires en une, ce livre se lira d'une traite ou par petites touches, par les petits et les grands, amateurs de chats ou simplement curieux de découvrir l'espère humaine et ses paradoxes sous un autre jour !

10/2023

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Philosophie

Théorie du corps amoureux. Pour une érotique solaire

Pour en finir avec la monogamie, la fidélité, la procréation, la famille, le mariage et la cohabitation associés, Michel Onfray redéfinit le désir comme excès, le plaisir comme dépense, et invite à une théorie du contrat appuyée sur la seule volonté de deux libertés célibataires. Contre le modèle chrétien qui préside toujours à la définition de la relation entre les sexes, il propose une relecture des philosophes matérialistes et sensualistes de l'antiquité gréco-romaine. Michel Onfray oppose l'idéal ascétique pythagoricien, juif, platonicien et chrétien - qui suppose la misogynie, la haine du désir et des plaisirs, la condamnation de la chair, le mépris du corps, le pouvoir absolu du mâle - à l'idéal hédoniste cyrénaïque, cynique, épicurien, qui invente la liberté amoureuse, la chair sans culpabilité, le célibat joyeux et l'égalité libertine des hommes et des femmes. Contre la vie mutilée, ce livre invite à une érotique solaire entièrement indexée sur ses pulsions de vie et refuse radicalement les pulsions de mort. Il propose de répondre à la question : comment rester libre dans la relation amoureuse ? et, pour ce faire, invite à déchristianiser l'éthique, à réaliser un féminisme libertin, à promouvoir un éros léger, ludique, et à formuler une physiologie des passions qui permette un art de rester soi dans le rapport à autrui.

10/2001