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Policiers

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Mai 2005. Sur l'avenue qui sépare le lycée Ravel de la cité Presov, une jeune fille disparaît. Le groupe de policiers chargé de l'enquête découvre le quotidien de l'adolescente : la tour HLM, la chambre qu'elle partage avec son petit frère, le blog, les strings. Et le bulletin de notes : "Trimestre catastrophique. Passage inenvisageable." Dans la même tour, Lila veut s'en sortir : travailler, décrocher son bac, vivre sa vie. Fuir la cité, aussi, et ressembler un peu à Mme Castelli, sa prof de français aux yeux émeraude. Pas facile, avec le bruit des voisins et le petit frère qui la surveille constamment. Il faut dire que depuis qu'il s'est fait virer de son sport-études, Hicham a du temps libre. Et ce n'est pas le collège qui l'épuise. Chez les flics, l'ambiance est morose : Arénas veut devenir commissaire et bosse ses cours le soir, quand sa femme et son fils sont couchés. Dorothée et Bonnal s'écharpent à chaque rencontre. Le commissariat est en chantier et le patron, bien sûr, réclame du chiffre. Derrière les vitres de l'appartement, de la classe ou du commissariat, la ville s'étend. Le supermarché, la cimenterie, la médiathèque. L'oiseau-pylône qui couvre de son ombre métallique les allées de la cité. Plus loin, les mailles du fleuve, les berges folles, une péniche, parfois. Plus loin encore, Paris. Mais personne ne passe jamais le pont.

09/2012

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Cinéma

Vendée, terre de cinéma. "Mon" dictionnaire du 7e Art en Vendée

La Vendée est riche en tournages de cinéma, et les références ne manquent pas, permettant même de remonter aux sources balbutiantes du 7e Art : des frères Lumière et l'ère du muet aux Vacances du Petit Nicolas, tourné en 2013 à Noirmoutier, en passant par La terre qui meurt (1925), avec Madeleine Renaud à Sallertaine, La ferme du pendu (1945) à Pouzauges, avec Charles Vanel et Bourvil à ses débuts, Les vieux de la vieille (1960) en pays apremontais et vicomtois avec le mythique trio de pépés anars Gabin-Fresnay-Noël... Et puis Bernard Menez Du côté d'Orouet en 1969, Jean Richard en Maigret à Fontenay-le-Comte, Un flic de Melville à Saint-Jean-de-Monts et Challans (1971), César et Rosalie de Sautet à Noirmoutier (1972). Sans oublier L'arbre, la maire et la Médiathèque, d'Eric Rhomer du côté de Saint-Juire-Champgillon (1992) : Gilbert Prouteau, le natif de Nesmy, réalisateur de Dieu a choisi Paris, avec Belmondo : Florelle et Gaby Morlay, ces deux Vendéennes. Ce dictionnaire du 7e Art en Vendée n'est peut-être pas exhaustif, mais pas loin avec ses tournages mythiques avec des stars, mais aussi ses coups de coeur du côté court-métrage ou cinéma d'essai ou exploratoire... Des anecdotes aussi, qui peuvent relier les seigneurs du 7e Art à cette terre de Vendée, comme Harry Baur, Jean-Jacques Annaud, Maurice Pialat, et Mylène Demongeot, pour en citer quelques-uns.

04/2016

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Poésie

Villes. Poètes français et argentins d'aujourd'hui, Edition bilingue français-espagnol

La poésie se vit, se partage, par-delà les frontières, les océans. Créé en 2015 sous forme associative, le Café-poésie de Meaux s'inscrit dans cette tradition de parole offerte, en permettant aux auteurs débutants et confirmés de venir lire leur texte, un samedi par mois, à la médiathèque municipale Luxembourg. Cette même ouverture préside à l'anthologie. Né de la rencontre entre deux terres, deux peuples, le livre donne effectivement à entendre des créateurs très différents, français et argentins, séparés par la mer, les kilomètres, réunis par le verbe. Vieille terre de littérature, l'Hexagone converse ainsi avec un pays frère, situé outre-Atlantique, en un dialogue original et fécond. Car si l'Argentine demeure pétrie de culture française, la France, elle aussi, se nourrit de culture argentine. Par-delà les désormais classiques Borges ou Cortazar, écoutons ainsi la voix de ces jeunes écrivains. Etablissons une nouvelle correspondance. Etienne Ruhaud El Café-poésie de Meaux, que fue fundado en 2015, encarna la posibilidad de expresar su propia palabra poética y abre a todos los autores, las autoras la posibilidad de leer sus textos, un sábado cada mes, en la mediateca Luxembourg, municipio de Meaux. La antología tiene el mismo propósito. A pesar de la lejanía, Argentina y Francia conversan en hermandad a través de la poesía. Ambas culturas tienen afición al arte y a la poesía y se nutren de sus respectivas tradiciones.

10/2021

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Musique, danse

André Jolivet

Montmartrois de naissance, instituteur avant de devenir compositeur, disciple à la fois de Paul Le Flem et d'Edgard Varèse, André Jolivet (1905-1974) est-il ce musicien d'avant-garde du temps de Mana (1935) et des Cinq Danses rituelles (1939), devenu néo-classique après guerre ? Cette monographie, qui s'appuie sur les très nombreuses sources littéraires, musicales et historiques conservées à la fois par les archives familiales, la Bibliothèque nationale de France, la Médiathèque musicale Gustav Mahler et la bibliothèque-musée de la Comédie-Française, recompose un parcours atypique et non conformiste qui mène le compositeur du Théâtre-Français à la direction des Arts et Lettres, tandis que son œuvre musicale se construit parallèlement, affirmant que la musique exprime " une vision du monde qui est une foi ". Foi dans les forces primitives, foi qui se retrouve dans la pensée de Teilhard de Chardin comme dans les conceptions du Tao, pour devenir universelle. L'évocation de l'ensemble de ses œuvres, et notamment celles des dix dernières années de sa vie, permet de rendre justice à une production à la fois foisonnante et éclectique, qui traverse tous les genres, de la pièce soliste à l'opéra, et dont l'axe demeure l'expression du sacré. Elle permet d'affirmer la place fondamentale d'André Jolivet, au même titre qu'Olivier Messiaen, dans l'histoire de la musique française du XXe siècle.

10/2005

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Histoire de la danse

Entre pratiques de corps et gestes créatifs. Les choeurs de mouvements Laban (Allemagne, 1923-1936)

"Durant l'une de nos soirées de jeux surgit entre autres la question de savoir comment nous pourrions nommer nos activités. Ce n'était pas une école, ce n'étaient pas des cours dans lesquels quelque chose était enseigné et appris. C'était décidément une danse communautaire, mais pas une danse artistique ou une danse de société au sens traditionnel. Les gens qui venaient à nous ne voulaient pas non plus devenir des danseurs professionnels. [...] Alors, surgie de quelque part, une voix dit : "En fait, nous sommes un choeur de mouvements." C'est ainsi que le danseur, chorégraphe et théoricien Rudolf von Laban raconte l'apparition du terme "choeur de mouvements" pour désigner une nouvelle forme de danse de groupes qui fleurit dès le début des années 1920 et va mobiliser toute une constellation de danseuses, danseurs et pédagogues dans de nombreuses villes européennes, principalement en Allemagne. Soulignant l'hétérogénéité et la multiplicité de ces pratiques, ce livre montre comment ces danses chorales déplacent bien des oppositions catégorielles : entre danse et gymnastique, amateur et professionnel, écrit et oralité, tradition et modernité, improvisation et composition. En resituant les choeurs de mouvements dans leur contexte historique et en faisant dialoguer partitions chorégraphiques, textes, photographies - issus des archives d'Albrecht Knust déposées à la médiathèque du CN D - avec d'autres sources plus académiques, il apporte une contribution inédite à l'histoire culturelle de l'Allemagne des années 1920 et 1930.

01/2024

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Littérature française

Histoires singulières de vies ordinaires

Voilà un recueil écrit comme un miroir tendu à notre société, une plongée dans ce qui se murmure autour de nous, en nous aussi parfois. Les histoires qui le composent mettent en scène des personnages tout en heurts et fragilités, ancrés dans notre réalité — même si, de temps à autre, ils nous emmènent dans quelque pays lointain ou univers décalé, comme si, au fond, il n'y avait pas de frontière entre le rêve et le monde qui nous entoure. Histoires singulières de vies ordinaires, c'est un voyage dans l'âme humaine. Quatorze nouvelles fortes, étranges, troublantes. Quatorze nouvelles qui ne s'oublient pas. Après avoir oeuvré pour la Presse Quotidienne, Chloé Dubreuil a eu l'occasion de travailler comme rédactrice pour des agences de communication et, en parallèle, comme écrivain public. Elle anime depuis plus de quinze ans des ateliers d'écriture en médiathèques et dans le milieu scolaire (lycées, collèges, instituts spécialisés) et associatif. Depuis six ans, elle donne également des cours d'expression écrite dans les universités Lumière et Claude Bernard de Lyon où elle vit et écrit. Chloé Dubreuil préside le concours de nouvelles de cette dernière université. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages : des romans (contemporains et historiques), des recueils de nouvelles et une monographie.

05/2019

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Beaux arts

La villa Pérochon, dans la maison d'un Goncourt

Pour beaucoup, Ernest Pérochon, c'est une rue, une école, un lycée, une médiathèque ... Mais que sait-on aujourd'hu à la postérité grâce au prix Goncourt ? Au mieux, peut-être, que son roman couronné en 1920 s'intitulait "Nêne". Le Centre d'art photographique contemporain de Niort s'est installé dans la maison que l'écrivain a habitée de 1927 jusqu'à sa mort en 1942, et s'est donné - juste retour des choses - le joli nom de "Villa Pérochon". Cette maison au destin romanesque, acquise par l'instituteur grâce à son succès littéraire, a été généreusement donnée par ses héritiers à la Ville de Niort, à la condition qu'elle devienne un lieu de culture. C'est ainsi que des expositions photographiques sont désormais régulièrement proposées dans cette belle demeure tiraillée entre hier et demain. Son histoire est riche, elle a reçu nombre d'intellectuels de son temps et vécu des heures graves au cours de la Seconde Guerre mondiale. Jane et Jean Debenest, les petits-enfants de l'écrivain, ont vécu une part essentielle de leur jeunesse dans la maison où leur cher grand-père, sous la menace d'une arrestation par la Gestapo, a été terrassé par une crise cardiaque. Grâce à leurs souvenirs intimes, nombreux et vivaces, Fabien Bonnet vous raconte l'histoire de ces lieux et de ceux qui les ont fréquentés au temps glorieux de Pérochon. Passerelle littéraire entre deux époques, ce livre illustré par des images d'archives inédites et les photos contemporaines d'Alexandre Giraud, relie les jours perdus à ceux du temps présent.

09/2018

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Art-thérapie

Traversez la porte. Musée National des Arts Asiatiques Guimet et les enfants du centre scolaire Heuyer de la Pitié-Salpétrière

Les soins par l'art existent en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Ils recouvrent des prises en charge occupationnelles où l'art est un passe-temps utile et salutaire jusqu'aux thérapies à médiation artistique où surgit un processus de soin élaboré entre un ou plusieurs patients et un ou plusieurs soignants, l'activité artistique devenant une forme d'intermédiaire dans la communication et le travail entre patient et soignant. Installé depuis trois ans, le projet "musée mobile" est porté par Magali Satgé et Mathilde Bascaules, les deux artistes au coeur de cette médiation, Hélène Baudelet, au pôle de l'action culturelle au musée national des arts asiatiques - Guimet, Marie-Laure Ribeiro, bibliothécaire jeunesse de la médiathèque de l'hôpital, Françoise Frenet, Atika Lemerle et Anne-Laure Bourdaud, nos enseignantes. Il est de mon point de vue tout simplement exceptionnel. L'engagement de cette fine équipe et des enfants est total. Les collections du musée à leur disposition les invitent au voyage dans le temps et dans l'espace. Ils découvrent, explorent et digèrent accompagnés de tous la philosophie, l'esthétique, la mythologie, les matières et les couleurs d'une culture et d'une époque. Ils projettent ensemble à partir de ce travail d'appropriation, leur propre temple imaginaire fait de sculptures en terre, de textes poétiques, de papiers estampés. Avec eux, trois années, trois projets, trois temples en hommage aux cultures nippone, moghole, et d'Angkor. Le plaisir des yeux, la poésie des formes et des textes sont stupéfiants.

01/2023

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Sciences historiques

Faire de la généalogie avec les jeunes. Méthodes, pistes et réalisations

"Moi, M'dame, veux savoir d'où j'viens", répond Gabriel, treize ans, au professeur lui demandant pourquoi il venait au club de généalogie de son établissement scolaire. La Journée internationale des droits de l'enfant et l'Unicef affirment aussi que la connaissance des origines est constructive pour les jeunes. La généalogie, qui favorise le "vivre ensemble" à tous les niveaux, est par ailleurs une activité au fort potentiel éducatif (histoire, géographie, littérature, langues, organisation d'un travail en groupe ou individuel...). Cet ouvrage, pratique et concret, donne tous les outils pour faire de la généalogie avec des adolescents, au collège ou au lycée, dans les établissements scolaires, en classe, en groupe, en option ou en dehors du cadre scolaire, dans les services d'archives municipales, départementales ou nationales, dans les bibliothèques, médiathèques, musées... Il fournit de nombreux exemples concrets d'activités généalogiques déjà réalisées, donc déjà testées, ce qui veut dire faisables, reproductibles, transposables et adaptables. Il permet d'éviter les écueils les plus courants sur lesquels peuvent buter les encadrants accompagnateurs. Source d'inspiration, il offre des pistes vers d'autres ateliers généalogiques à inventer et n'oublie pas de faire référence au cadre pédagogique légal. Deux enseignants précurseurs partagent ici des années d'expériences et de partages d'activités généalogiques en milieu scolaire.

09/2019

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Littérature française

Papi Mariole [EDITION EN GROS CARACTERES

" Benoit Philippon excelle dans le comique de situation, alternant scènes renversantes et répliques percutantes. En tout point réjouissant". Le Parisien WE "Accrochez-vous à vos bretelles, ça va valser". "Bon sang de bon soir, mais qu'est-ce que je fous là ? " A l'entrée du périph, un vieux monsieur, peignoir en velours et chaussons en peluche effilochés, se répète inlassablement cette question. Echappé de son Ehpad, Mariole, tueur à gages, ne se souvient plus de rien, sauf d'une chose : il lui reste une mission à accomplir. Seul problème, il ne sait plus laquelle. Mathilde, elle, se bourre d'anxiolytiques pour oublier. Victime de revenge porn, jetée en pâture sur les réseaux sociaux, elle se dit que le plus simple est peut-être d'en finir... à moins de faire équipe avec le vieil amnésique venu à sa rescousse : en l'aidant à retrouver la mémoire, Mathilde pourrait se payer une revanche en or. Après le succès de Mamie Luger, Benoît Philippon nous embarque dans un trip fantasque, drôle et bouillonnant. Célia (L'ombre du vent, Niort) : "Je l'aime, je l'aime, je l'aime. C'est touchant, c'est drôle, ça balance. J'ai ri aux punchlines (...) Je me mets à pleurer en disant que je peux pas les laisser (...)". Aurèle (Médiathèque de l'Astrolabe, Figeac) : "Quelle prouesse d'écrire un livre qui explose dans tous les sens, qui soit fin, qui évoque des sujets graves et qui fasse rire, qui donne envie de mordre sans être méchant, qui soit loufoque tout en étant tendre". Céline (Cultura Niort) : "Jubilatoire. Un roman noir, lumineux, féministe, engagé, drôle et émouvant. Des personnages inoubliales".

04/2024

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Critique littéraire

Accueillir des publics migrants et immigrés. Interculturalité en bibliothèque

Au sein d'une société multiculturelle et dans un contexte migratoire bouleversé, migrants, immigrés de plus ou moins longue date, ou encore étudiants étrangers, font partie des publics des bibliothèques d'aujourd'hui. Quel accompagnement leur proposer en matière linguistique, ou plus globalement, pour appuyer un parcours d'intégration ? Comment les bibliothécaires peuvent-ils mettre en pratique le concept d'interculturalité? Comment se former et repenser sa posture professionnelle ? Pour comprendre les enjeux posés par la réalité des mouvements migratoires, les premiers articles examinent les politiques publiques et leurs impacts sur les services publics français. Quelques fondamentaux sont décryptés (la crise du modèle d'intégration, la diversité linguistique...), accompagnés d'un éclairage sur les littératures de l'exil. Puis des retours d'expériences apportent des éléments de réponse pratiques selon trois angles d'approche : quels dispositifs et partenariats activer pour soutenir l'apprentissage de la langue et de la vie en France ? Y a-t-il une médiation spécifique à développer pour des populations récemment arrivées et en situation précaire ? Plus largement, comment donner à voir et à vivre, en bibliothèque, la diversité culturelle de notre société? Conçu comme un cadre de réflexion-actions, au coeur d'un des défis majeurs de nos sociétés, ce volume collectif est coordonné par Lucie Daudin, directrice adjointe des médiathèques de Plaine Commune, et réunit chercheurs, spécialistes du domaine et bibliothécaires, de lecture publique comme de l'enseignement supérieur et de la recherche.

07/2017

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Critique littéraire

L'engagement dans les romans féminins de la Grande-Bretagne des XVIIIe et XIXe siècles

Dans une période qui voit l'émergence progressive de l'individu, du sujet politique et de la figure de l'auteur, les femmes continuent d'être perçues et traitées comme des êtres essentiellement inférieurs et leur voix n'est guère entendue. Mais certaines d'entre elles se saisissent du genre nouveau qu'est le roman à l'époque pour s'exprimer. Les romancières engagent alors leur personne, car l'écriture n'est pas sans risque pour leur réputation ou leur survie sociale dans une société patriarcale. Cet ouvrage ne vise pas l'exhaustivité, mais il offre un éventail très large de femmes écrivains connues ou moins connues, de la pionnière Mary Wollstonecraft à l'auteure canonique George Eliot, en passant par Sophia Lee, Clara Reeve, Ann Radcliffe, Mary Shelley, Jane Austen, Susan Ferrier, Harriet Martineau, Margracia Loudon, Elizabeth Gaskell, Charlotte et Anne Brontë. Il permet de lire comment certaines romancières subvertissent des formes prétendument conservatrices telles que le roman sentimental ou gothique pour donner une image différente de la femme, comment d'autres se servent du roman pour défendre des causes religieuses, sociales, voire politiques, et comment d'autres encore voient dans l'écriture elle-même un engagement, le moyen de s'écrire, de dire le monde ou de le transformer. Ce sont ces romancières engagées qui ont par la suite inspiré bien des femmes écrivains et nourri nombre d'études féministes au delà des frontières de la sphère anglophone.

10/2012

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Sciences historiques

Evolène. De la légende à la réalité

De tous temps la montagne, présence immuable dans sa magnificence et sa majesté, a attiré à elle marcheurs et alpinistes. Entre terre et ciel, elle inspire également les esprits les plus divers face à l’oeuvre de la Nature. Au cours des derniers siècles, le nombre d’habitants n’a guère fluctué en Pays d’Evolène. Toujours ils n’ont eu qu’un seul désir : vivre dans ces hauts lieux de paix et de soleil. Avec les moyens de communication d’aujourd’hui, travailler en plaine n’est pas compliqué. Mais, pour le montagnard, y résider n’est pas concevable. Entendre bondir le torrent, respirer l’air cristallin des cimes, se fondre dans la paix de la nuit, se retrouver. Ce sont là joies pures et authentiques qui devraient donner aux jeunes de l’an 2014 l’envie et la volonté de retourner vers la montagne. Durant des années, c’est avec délice que je me suis penchée sur les innombrables récits des Annales valaisannes. Dès que mes occupations m’en laissaient le loisir, j’ai exploré les documents qui dorment dans les tiroirs bien rangés de la Médiathèque Valais. Mon souhait était de partager avec les habitants du Pays d’Evolène ces pépites d’archives, qui m’ont révélé d’où venaient les montagnards, comment et pourquoi ils avaient choisi le naturel et la simplicité d’une existence en altitude. Pour son trentième ouvrage, Andrée Fauchère tourne son regard vers le passé et nous emmène aux environs de 5 000 ans av. J.-C., à la rencontre des chasseurs-cueilleurs qui parcouraient nos montagnes et séjournaient dans des abris sous-roche, avant qu’ils ne deviennent les premiers agro-pasteurs à s’installer en Pays d’Evolène.

11/2014

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Art contemporain

Documents. Tome 2, Collectionner l'art numérique (2007-2018), Edition bilingue français-anglais

La collection d'oeuvres d'art numérique de l'Espace multimédia Gantner, antenne art contemporain et multimédia de la médiathèque départementale, est née de la volonté de faire découvrir l'art numérique au plus grand nombre et dans des lieux non nécessairement consacrés à l'art. Pour initier cette collection, une commande a été passée, en 2004, à l'historien de l'art Bertrand Gauguet. Ce dernier a sélectionné 35 oeuvres de 35 artistes différents, internationaux offrant un panorama varié de cette nouvelle création contemporaine. Trente-cinq oeuvres sur support numérique furent ainsi acquises, toutes sur CD-ROM. Cette période est consignée dans le catalogue Documents, édité aux Presses du réel, en 2007. Depuis, les acquisitions se sont poursuivies régulièrement, permettant ainsi de structurer la collection autour des nouvelles pratiques artistiques en cours. Dix ans plus tard, la nécessité de faire le point sur la collection, de présenter ses 23 nouvelles acquisitions, s'est imposée pour rendre compte de l'évolution du corpus des oeuvres, mais aussi pour interroger la quasi absence de l'art numérique dans les collections d'art contemporain, pour interroger l'acte de collectionner à l'ère du numérique et de l'obsolescence programmée... Pour ces raisons, ce nouveau catalogue propose, au-delà des fiches décrivant ces 23 oeuvres, deux textes inédits en ouverture. Un premier texte commandé au commissaire d'exposition et critique d'art Domenico Quaranta "L'art numérique : un art contemporain" qui permet de mieux comprendre la place de l'art numérique dans le champs de l'art contemporain. Un second écrit par Cécile Dazord "La conservation et la restauration des oeuvres d'art à l'épreuve de la production industrielle en série : Le paradigme de l'encyclopédiste et de l'ouvrier en bas" , conservatrice au C2RMF analysant les problématiques liées à la conservation des oeuvres d'art contemporaines ayant une composante technologique.

11/2018

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Photographes

+ Photographie - Les acquisitions des collections publiques. Volume 4, Oeuvres acquises en 2021

Chaque année, des milliers de photographies et d'objets (tirages, négatifs, albums...) entrent dans les collections publiques en France grâce à la politique d'acquisition dynamique que mènent les différentes institutions culturelles, musées, muséum, services d'archives, bibliothèques, médiathèques, artothèques, écoles d'art, Frac et Cnap. La collection +Photographie aspire à en montrer la richesse. Ce quatrième volume porte sur les acquisitions réalisées en 2021 par ces institutions -? qu'elles soient nationales, régionales, départementales ou municipales ? - et présente une sélection d'oeuvres tant patrimoniales que contemporaines. En outre, les historiens de la photographie Paul-Louis Roubert et Eléonore Challine, de la Société française de photographie, ont imaginé cette année cinq thématiques traversant les fonds de trente-cinq institutions. Des femmes photographes de renom, telles Janine Niépce, Dolorès Marat ou Bettina Rheims, à leurs confrères masculins Henri Cartier-Bresson, Pablo Roversi ou Daido Moriyama ? ; des artistes contemporains confirmés, comme Piotr Uklanski, Hélène Delprat, Agnès Geffray ou Samuel Fosso, aux photographes artisans, amateurs ou anonymes ? ; du riche fonds d'archives de l'avocate féministe Gisèle Halimi à celui de Loys Roux, prêtre et infirmier de la Première Guerre mondiale... toutes les typologies et pratiques photographiques sont ici mises en lumière dans un voyage riche en découvertes et en curiosités. +Photographie est le reflet d'une politique soutenue avec détermination dans l'enrichissement du patrimoine photographique de notre pays. Il parcourt les deux siècles qui nous précèdent pour dresser un portrait du monde, de la société, de la photographie et de celles et ceux qui la regardent et la vivent pleinement.

06/2023

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Napoléon

Les Bonaparte et l’Antique. Un langage impérial

La référence à l'Antiquité est permanente chez les Bonaparte et apparaît sous des formes très diverses : beaux-arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs, références littéraires et discours politique. Elle est le filigrane du destin de Napoléon et des Bonaparte en général. Sommaire Préface LAURENT MARCANGELI Préface ELISABETH CAUDE Préface ELISABETH PERIE Un langage impérial, des références communes à toute l'Europe J. -M. OLIVESI Rêves de pierre (exposition du musée Fesch, Ajaccio, 2000). Collection des plâtres pédagogiques du musée De la bibliothèque nationale du Liamone à la bibliothèque municipale Fesch S. MAROSELLI Les compatriotes des Bonaparte : qui sont les lecteurs de la bibliothèque ? S. MAROSELLI La culture des révolutionnaires paolistes (1755-1769). De la gloire plutarquéenne à la felicità pubblica E. MICELI Dominique Vivant-Denon (Chalon-sur-Saône 1747 - Paris 1825). L'oeil de Napoléon F. MARDRUS La gloire de l'Antique de Charlemagne aux Bonaparte : Rome n'est plus dans Rome, elle est toute à Paris J. -M. OLIVESI Beau comme l'Antique ! Les Antiques du Museon Arlaten Catalogue des oeuvres. Une exposition, trois séquences. Notices des ouvrages de la bibliothèque patrimoniale Fesch présentés dans l'exposition A. PONTALIER Quelques Antiques remarquables J. -M. OLIVESI Ont contribué à la rédaction de cet ouvrage : Jean-Marc OLIVESI Conservateur général du patrimoine, musée national de la Maison Bonaparte, commissaire de l'exposition Françoise MARDRUS Cheffe de service, responsable du centre Dominique-Vivant-Denon, direction de la recherche et des collections Saveria MAROSELLI Médiatrice culturelle du réseau des bibliothèques et des médiathèques de la ville d'Ajaccio Erick MICELI Doctorant en histoire moderne Aude PONTALIER Responsable du fonds ancien de la Bibliothèque patrimoniale Fesch

09/2021

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Histoire de la BD

La fabrique de la bande dessinée. Perspectives sociologiques et sociosémiotique sur la bande dessinée

La bande dessinée ce n'est pas seulement des albums et des héros, ce sont aussi des auteurs et autrices qui en font les scénarios et qui la dessinent ; des éditeurs, petits ou grands, aux logiques plus ou moins expérimentales ; des supports variés, de la revue au numérique en passant par l'album ; des festivals qui la célèbrent, du plus connu au plus méconnu ; des libraires qui la vendent, notamment dans des boutiques spécialisées ; des bibliothécaires qui la mettent en avant dans leurs médiathèques grâce à des expositions ou des conférences ; des universitaires qui en font l'histoire ou la théorie ; des critiques enfin qui en parlent dans des revues papiers ou sur des sites internet. Bref, la BD, c'est tout un monde très riche de créateurs et de médiateurs qu'un seul livre ne peut suffire à décrire et à analyser. Mais c'est une première pierre à l'édifice, dont l'approche ne peut être que pluridisciplinaire. C'est pourquoi il est bien question ici de sociologies au pluriel, qui visent à comprendre concrètement ce que faire de la bande dessinée veut dire et que pratique aussi bien le civilisationniste, le littéraire, que l'historien du présent et de la culture, le sociologue évidemment ou le spécialiste d'information-communication qui en propose une socio-sémiotique. Ce sont quelques 17 spécialistes qui offrent ainsi un large panorama de cette fabrique de la bande dessinée à travers trois grands axes : le jeu des marges (sociologie éditoriale) ; le jeu des identités (sociologie professionnelle) et le jeu des passages (les processus de légitimation et " d'artification ").

04/2023

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Histoire de la photographie

Instants très simples

En deux décennies, Claude Batho a produit une oeuvre d'une rare sincérité. Opérant dans le cadre circonscrit de son univers familial, la photographe a patiemment construit sa photographie à l'abri des regards. Sous son objectif se déclinent les mille et une variations d'une poésie du quotidien : une lumière de fin d'après-midi, un coin de cheminée, un enfant qui s'ennuie. Alors que les femmes photographes font l'objet ces deux dernières années d'une relecture et d'une (re) mise en valeur, l'oeuvre de Claude Batho est encore méconnue. Pour en saisir toute la complexité, il nous faut plonger dans l'intimité de son univers qui décrit tout autant sa condition de femme - épouse et mère - à une époque où le féminisme voit le jour que son combat quotidien avec le temps qui passe, hélas trop vite pour elle. Mais la puissance de son oeuvre réside également dans son acharnement à percer un certain mystère de la photographie. Réalisé avec la participation de son mari John Batho, ce livre voit le jour grâce au soutien de la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie qui accueille aujourd'hui son archive. Dès son plus jeune âge, Claude Batho dessine et peint. En 1950, elle est admise à l'Ecole supérieure des arts appliqués Duperré à Paris. C'est grâce à son père qui lui offre son premier appareil photo qu'elle vient à la photographie. Elle se spécialise dans la reproduction documentaire aux Archives nationales de France, où elle rencontre son mari John Batho, lui- même photographe. En 1975, elle réalise un portfolio intitulé Portraits d'enfants, dont les modèles sont Marie-Angèle et Delphine, leurs deux filles. Cet ensemble permet à la photographe d'affirmer un style empreint de sensibilité dans des photographies en noir et blanc au thème classique. En 1977, elle expose une sélection d'images à la galerie Agathe Gaillard à Paris et acquiert une notoriété grâce au livre qu'Antoinette Fouque, directrice des Editions des femmes, lui propose de publier : Le Moment des choses (1977). Atteinte d'un cancer, la photographe décède en 1981. Une exposition organisée au Musée d'art moderne de la ville de Paris lui rend hommage l'année suivante.

06/2023

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Matières enseignées

La philosophie avec les enfants : pour une pédagogie sensorielle

" A quoi ça sert de vivre alors qu'on va mourir ? " (Basile, 6 ans) ; " Est-ce qu'on choisit d'être méchant ? " (Lyès, 8 ans) ; " Le monde, c'est un endroit où on joue un rôle ou un endroit où on peut être soi-même ? " (Enzo, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut avoir toutes les émotions du monde en même temps ? " (Stefan, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut exploser de joie ? " (Amar, 6 ans) ; " Comment on sait qu'on n'est pas dans un rêve ? " (Alya, 9 ans) ; " Pourquoi les humains se battent pour la religion alors que les religions disent qu'il ne faut pas se battre ? (Leyla, 10 ans)... Depuis une cinquantaine d'années, la philosophie n'est plus réservée au lycée et à l'université : elle est entrée à l'école, dès l'âge de cinq ans. Dans le monde entier, sa pratique s'est développée auprès des enfants et des adolescents, portée par la volonté de faire éclore les capacités à penser, à dialoguer, à raisonner, à chercher du sens. Pour cela, de multiples méthodes, dispositifs et outils pédagogiques sont apparus, qui sont présentés ici. Ce livre propose une approche nouvelle de la philosophie avec les enfants, une pédagogie sensorielle qui fait découvrir le monde de la philosophie par les sens, la mise en actes, la mise en corps. Enseigner la philosophie aux plus jeunes ne fait pas que solliciter la parole et la pensée : cela exige une mise en scène sensible, des objets symboliques, des exercices corporels, des supports matériels manipulables. Autant d'éléments qui permettent aux enfants et aux adolescents de comprendre et de mémoriser les principes de la philosophie. A partir d'une pratique professionnelle et d'un engagement personnel mettant en situation, depuis des années, la philosophie avec les enfants dans l'enseignement et l'éducation (écoles, collèges, médiathèques, centres sociaux), l'auteure donne ici à partager une expertise que tout enseignant pourra s'approprier.

09/2023

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Photographes

Dans l'infini des songes

Né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1940, Jean-Pierre Favreau s'installe à Paris en 1962 et entre alors en photographie, travaillant comme photographe et comme tireur dans les laboratoires. Au début des années 1970, il participe aux débuts de l'agence Viva, dont il s'éloigne pour voyager. Photoreporter, il cherche sa voie et s'engage résolument dans un travail d'auteur après avoir obtenu une bourse pour photographier New York en 1982. Jean-Pierre Favreau devient alors un photographe-voyageur au long-cours. Pour certains photographes, la bonne photographie naît de l'étonnement, de la nouveauté d'une ville ou d'un paysage jamais rencontrés. Chez Jean-Pierre Favreau, l'acte photographique procède d'une lente préparation. Il observe et s'inscrit dans le paysage. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté de ses compositions ressort la patience infinie de leur auteur. De ses voyages naissent des livres et des expositions comme Blues outremer publié chez Contrejour (1991), dans lequel il compile six ans de photographies au Cap-Vert entre 1985 et 1991, ou Rue Caraïbes aux éditions En vue (1999), récit de ses séjours à La Havane (Cuba) entre 1991 et 1998. Au début des années 2000, il part au Japon, poursuivant son travail sur l'homme dans la ville. Dans les rues de Tokyo, discrètement, il saisit des passants, des " passagers " comme il les appelle : la photographie les fige au milieu de leurs pensées et de leur solitude. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté des compositions de Jean-Pierre Favreau ressort la patience infinie de leur auteur. Parfois, comme à Rochefort (Charente-Maritime) où il répond à une commande de la ville en 2008, il abandonne le noir et blanc pour la couleur. Loin des couleurs saturées de nombre de ses contemporains, la ville et ses passants prennent vie dans un monde aux couleurs sourdes. Photographe indépendant, pendant sa carrière, il a collaboré avec le journal Le Monde et le magazine L'Usine nouvelle. Il a également répondu à de nombreuses commandes institutionnelles, par exemple en 1986, lorsqu'il photographie l'Angleterre rurale pour le compte du ministère de l'Agriculture. En 2022, il a fait don de 1 035 négatifs, 150 tirages et 2 cartons d'archives à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP).

03/2024

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Littérature française

Une nouvelle vie. La sérénité : Tome I

L'auteur est enfin officier d'active, il a 34 ans et entre 20 ans et 22 ans de carrière possible. Il va pouvoir entretenir son épouse et ses quatre enfants sans s'inquiéter de savoir s'il va ou non pouvoir rester dans l'armée et ne pas être comme en 1964, la masse variable et éjectable du ministre de la défenses. Il mène alors la vie d'un officier avec ses mutations et ses différents emplois. Il fait son temps de commandement de capitaine, puis passe adjoint au bureau travaux à la légion à Canjuers, puis adjoint au chef des services techniques d'un régiment blindé et enfin il devient chef des services techniques d'un régiment du génie à Epernay. En 1984, il passe chef de bataillon et dirige les services techniques du régiment de légion installé à Laudun l'Ardoise, mais c'est une autre histoire objet du tome 2. Il est né le 18 juin 1939 en Algérie. De 1939 à 1954, c'est une vie heureuse dans une Algérie tranquille. En 1954 la vie devient difficile entre les bombes et les attentats. Il entre en novembre 1959 à l'école militaire d'infanterie de Cherchell d'où il sort aspirant et devient chef de harka dans le constantinois. Rendu à la vie civile en janvier 1962 il survit et rejoint la métropole en juillet 1962 comme rapatrié avec sa future épouse. C'est la galère, l'attente et la recherche, enfin il signe un contrat d'officier de réserve en situation d'activité (ORSA) comme lieutenant dans l'infanterie. Il passe dans le génie comme ORSA et finalement il est activé en 1973. C'est ensuite une vie apaisée avec ses mutations et ses emplois variés. Au bout de 36 ans de service, il termine comme lieutenant-colonel, chef de corps du Centre Mobilisateur n° 27 de Tarascon. Il entre en faculté pour devenir, au bout de 7 ans d'études, docteur en "Histoire militaire et études de défense" de l'université Paul Valéry de Montpellier. Il est veuf et habite Avignon à côté de ses enfants.

02/2021

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Autres éditeurs (A à E)

Tourmaline

Malgré bien des efforts (et des rodomontades), aucun chevalier ne parvient à délivrer la princesse Tourmaline. Cette quête exige d'autres qualités. Tourmaline est une belle princesse enfermée dans une tour. Seul le chevalier le plus courageux pourra la libérer. Ruby, Or, Onyx... tous les chevaliers tentent leur chance, en vain semble-t-il. Tourmaline est-elle condamnée à cette vie de clichés, comme n'importe quelle princesse de conte ? DAVIDE CALI Livres ayant été sélectionnés pour le prix des Incos : Petit pois (30e Prix, Maternelle), Eléctrico 28 (30e Prix, CE1), Cours ! (29e Prix, CM2 / 6e), Mon papa pirate (27e Prix, CE2 / CM1), Marlène Baleine (22e Prix, CP), Un Papa sur mesure (17e Prix, CP) Prix Libbylit, best album Moi, j'attends, Salon du Livre de Jeunesse de Namur, Belgium, 2005 8 Prix Baobab, best album Moi, j'attends, Salon du livre de Jeunesse de Montreuil, France, 2005 9 Prix Suisse Enfantaisies, Piano piano, Losanna, Switzerland, 200612 Prix SNCF, Moi, j'attends, Festival du livre de jeunesse de Rouen, France, 200613 Prix Bernard Versele, L'Ennemi, Brussels, Belgium, 200915 Prix littéraire du cycle 2 de la médiathèque de Bagneux, Marlène Baleine, France, 201118 Prix des Bulles de Haute des Garonne, 10 Petits Insectes, France, 2011 Prix littéraire de Plessis Robinson, L'Ennemi, France, 201115 Prix Tam Tam, 10 Petits Insectes, La Courneuve, France, 201119 Prix Tatoulu, Marlène Baleine, France, 2011 Prix des Incorruptibles, Marlène Baleine, France, 201120 Prix DLire Canalblog, Cruelle Joëlle, France, 2011 Prix Bulles en Haute Garonne, Jerôme et les Fourmis rouges, 2012 Prix de la bande dessinée jeunesse de Montreuil-Bellay, Cruelle Joëlle, France, 2012 Prix Littéraire des écoles de Châtenay-Malabry, Marlène Baleine, France, 2012 Prix des ados, Salon du Livre Midi-Pyrénées, L'amour ? C'est mathématique ! , France, 2014 Prix du Livre jeunesse Marseille, Le grand livre de la bagarre, France, 2014 Prix des enfants Salon de Saint-Orens, Elle où la ligne ? , 2015 Prix Bernard Versele, L'amour ? C'est Mathématique ! , Belgique, 2015 Prix Bernard Versele pour L'amour ? C'est mathématique ! 22, Belgique, 2015 Festival du livre Jeunesse de Annemasse Award, Juniors Readers Selection, L'amour c'est mathématique ! , France, 2016 Prix Michel Tournier Jeunesse (Catégorie Cadet), Les Bacon Brothers, France, 2018 Prix Michel Tournier Jeunesse (Catégorie Cadet), Les Bacon Brothers, France, 2018 Prix Littéraire de la Citoyenneté (cycle 3), Cours ! , France, 2018 Prix Alizé (Niveau 6e-5e) bibliothèques de Vienne, Cours ! , France, 2018 Prix Nénuphar de l'album jeunesse, Cours ! , France, 2018 Prix Chronos Vacances, Eléctrico 28, France, 2018 Prix Kilitou, Eléctrico 28, France, 2018 Prix des Petits Caractères (catégorie 8-10 ans), Poussin, France, 2019 Prix Danielle Grondein (Prix Spécial du jury), Journées du livre jeunesse de la ville Les Pennes-rabeau, La chanson perdue de Lola Pearl, France, 2019 Prix Enfantaisie, Poussin, Suisse, 2020

10/2021

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Monographies

Colette Richarme (1904-1991). Une artiste en quête d'absolu

Ce coffret contient deux volumes consacrés à une femme peintre, Colette Richarme, et à son oeuvre. Savoyarde de naissance, montpelliéraine de coeur, parisienne par sa formation et ses liens avec de nombreuses galeries, elle a traversé le XXe siècle, en se nourrissant de tous les changements picturaux et intellectuels qui ont accompagné ce siècle. Il en résulte une oeuvre originale qui ne cesse d'osciller entre figuratif et abstrait, une oeuvre inclassable qui, depuis le décès de l'artiste en 1991, a fait l'objet de multiples expositions, de recherches universitaires et de publications, ainsi que de nombreuses donations en musées ou institutions. Cet ensemble exceptionnel est complété par la sauvegarde de tous ses écrits à la Médiathèque centrale Emile Zola de Montpellier. Il ne manquait qu'un ouvrage de référence sur cette peintre et son travail, lequel ne pouvait être que collectif afin d'aborder les multiples facettes d'une artiste qui, en dehors de la peinture à l'huile, s'est adonnée à la gouache, au dessin (plusieurs milliers), à la gravure, mais aussi à la poésie et à l'écriture (essais et roman). Sous la direction du conservateur Jean-Luc Bourges et de la présidente de l'association Richarme, Régine Monod, ce sont plus de quarante spécialistes, conservateurs, écrivains, artistes, restaurateurs et professeurs d'université, qui proposent en 120 articles des études complètes et novatrices à la fois sur la femme et sur son travail, dévoilant également près de 750 reproductions de ses oeuvres. Livre I : Une femme, une artiste Ce volume s'attache à raconter la vie et la lutte d'une femme pour se former et pour exister en tant que peintre, refusant les conventions sociales, familiales et artistiques d'alors. On y découvre les influences qu'elle a subies, les itinéraires de sa formation, les amitiés créées (notamment celle avec Louise Bourgeois), les multiples centres d'intérêt qui furent les siens mais aussi ses doutes, ses faiblesses et ses échecs. Une place est aussi accordée à ses écrits personnels et littéraires ainsi qu'à son journal qui éclaire à la fois son travail et sa démarche. Récit d'une vie d'une femme au XXe siècle et de son combat pour exister en tant que peintre. Livre II : Une artiste, une oeuvre Le deuxième volume s'attache presque exclusivement à l'oeuvre picturale qui fut la sienne essentiellement entre 1945 et 1991. Les thèmes abordés par l'artiste, tout comme les moyens d'expression utilisés (élaborant même une théorie qu'elle réussit à mettre en application dans les toiles de sa dernière période), furent si riches et variés que seule une pléiade d'auteurs pouvait en rendre compte. Une part belle est également faite à la vie de cette oeuvre à travers les expositions (Montpellier, Albertville, Paris...), les donations (Bordeaux, Gard, Montpellier, Sète, ...) et, pour finir, les inspirations qu'elle suscite de nos jours chez divers artistes contemporains.

02/2023

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

La Mappa mundi d'Albi. Culture géographique et représentation du monde au haut Moyen Age

La Mappa mundi d'Albi (ms. 29 de l'actuelle médiathèque Pierre-Amalric d'Albi), constitue l'un des exemplaires les plus anciens de représentation du monde en Occident. La cartographie antique n'est en effet connue que par des descriptions textuelles et des copies plus tardives. Cette carte présente une forme rare, en fer à cheval ; elle est orientée vers l'est et figure les trois parties du monde médiéval serrées autour de la mer Méditerranée : l'Asie en haut, l'Europe à gauche, l'Afrique à droite, et le détroit de Gibraltar largement ouvert en bas de la page. Le tracé des terres, à l'encre brune, se distingue des mers peintes dans une couleur verdâtre, de même que les fleuves. Des noms de lieux en latin permettent de reconnaître les éléments géographiques représentés : noms de provinces romaines, de cours d'eau, de villes et des îles principales de la mer Méditerranée. Le tout forme une image schématique de l'ensemble du monde tel qu'il pouvait être connu à la fin de l'Antiquité et au début du Moyen Age en Europe occidentale. Or, la Mappa mundi ne se présente pas seule : elle est conservée dans un manuscrit de parchemin, constituant un recueil de vingt-deux textes, copiés et reliés ensemble vers la fin du VIIIe siècle. Depuis l'époque de sa création, le manuscrit fait partie du fonds de la bibliothèque du chapitre de la cathédrale d'Albi (transféré à la bibliothèque municipale à l'époque contemporaine). Modeste localité située dans une campagne prospère, Albi devint une cité et un évêché au début du Ve siècle ; dès le VIIe siècle, un scriptorium et une bibliothèque en font un centre intellectuel et culturel important. Bien que connus des spécialistes et souvent cités, la Mappa mundi d'Albi et le manuscrit dans lequel elle se trouve n'ont jamais fait l'objet d'une recherche approfondie. Lorsqu'en octobre 2015, ce document cartographique exceptionnel a été inscrit au registre Mémoire du monde de l'UNESCO, l'événement a été marqué par la création d'un groupe de recherche et d'un séminaire dont sont issus les articles de ce volume. Ils proposent d'aborder l'étude du manuscrit dans son environnement médiéval, ouvrant des pistes pour des recherches futures et soulignant des points de méthode. Il s'agit tout d'abord d'une interrogation sur le contexte historique et intellectuel du manuscrit et les preuves avancées pour sa datation. Il est question de la persistance des modèles cartographiques antiques, des possibilités matérielles de leur transmission et de leur réception à Albi, et du lien entre la mappemonde et les textes qui l'accompagnent. La comparaison avec d'autres mappemondes et d'autres ouvrages géographiques du haut Moyen Age permet de mieux comprendre les usages de cette image du monde dans le contexte monastique du chapitre d'Albi et plus largement, de l'essor intellectuel de l'Occident médiéval à l'aube de la Renaissance carolingienne.

04/2022

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Sociologie

Communications N° 92 : Performance. Le corps exposé

NUMERO DIRIGE PAR CHRISTIAN BIET ET SYLVIE ROQUES La " forme performance ", dans sa définition initiale, peut être conçue comme " art action " qui se joue des frontières et des normes. Sa singularité tient tant à sa " non-répétitivité " qu'à la mise en avant du corps comme élément spectaculaire et déterminant. Cette forme artistique dont l'origine est l'objet de discussions contradictoires naît dans un contexte particulier : celui de la contestation globale de la société occidentale dans l'après Seconde Guerre mondiale. Initialement c'est l'éphémère qui la caractérise au même titre que tous les arts vivants. De nos jours les repères ont bougé. Le contenu d'une telle manifestation s'est diversifié et Il s'impose toujours davantage dans l'univers culturel. Sa pratique est conçue tout spécialement aux Etats-Unis comme étant en rupture avec la tradition du texte. Elle s'est aussi imposée en art autonome. Elle a permis aux artistes comme aux critiques d'art de considérer le spectacle comme un jeu éphémère des espaces, du temps et des corps dans un lieu partagé avec des spectateurs. Le geste y prime sur le mot, l'acte sur le commentaire. Cette manifestation artistique déborde alors son acception d'origine pour exprimer un acte réalisé dans toute son acception physique, effectué dans le cadre d'un lieu spécifiquement conçu pour être observé. C'est une acception large du phénomène qui est prise en considération dans ce numéro. Il y est " montré " dans ses manifestations les plus concrètes. Il y est aussi analysé selon les ressources des sciences humaines. A l'instar de Richard Schechner, qui distingue being (l'existence d'un corps et d'une chose en elle-même) et doing (l'activité de cette chose et de ce corps qui existent), la performance est conçue alors comme " showing doing " révélant son processus interne se déroulant sous nos yeux. Sont prises en compte non seulement les oeuvres artistiques ou les rituels mais aussi toutes les actions quotidiennes comme les actions sportives ou religieuses ainsi que des contextes ou situations particulières. Cet élargissement extrême et actuel du phénomène " performance " ou du performatif est largement décrit dans ces textes, autant qu'il est soumis à échanges et débats. La parole des performers, dont les plus reconnus, vient par ailleurs ajouter les éclairages complémentaires et concrets, indispensables à la compréhension du phénomène. L'ensemble comporte ainsi nombre de réflexions permettant de comprendre l'évolution de ces pratiques, leurs enjeux, leur situation actuelle. Les exemples s'y multiplient autant que les critiques, les évaluations, les débats. Ce qui fait de ce numéro un bilan sur la performance dans notre culture, dont n'existe pas d'équivalent. Présentation Bruno Péquignot De la performance dans les arts 9 Christian Biet Pour une extension du domaine de la performance (XVIIe-XXIe siècle) 21 Sophie Houdard La possession de Loudun (1632-1637) 37 Rafael Mandressi Le corps des savants 51 Itzhak Goldberg Installations-Happenings, liaisons dangereuses ? 67 Bernard Müller Le terrain : un théâtre anthropologique 75 Sylvie Roques, Georges Vigarello La fascination de la peau 85 David Le Breton Body Art : la blessure comme oeuvre chez Gina Pane 99 Antonio A. Casilli Le Web des troubles alimentaires. Un nouvel art de jeûner ? 111 Richard Schechner Les " points de contact " entre anthropologie et performance 125 Richard Sherwin Présences et simulacres sur scène et au tribunal 147 Isabelle Barbéris Jerk, de Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle 159 Julie Perrin Le nu féminin en mouvement 173 Joseph Danan Ecriture dramatique et performance 183 Guy Spielmann L'" événement-spectacle " 193 Josette Féral De la performance à la performativité 205 ORLAN Les préjugés ébranlés par l'Art-Action 219 Eric Duyckaerts Les " conférences-performances " 231 Yann Marussich Voyage(s) dans l'immobilité 239 Vincent Barras Parole performée 253 Jan Fabre S'entraîner à disparaître 263 Jean-Marie Pradier La performance ou la renaissance de l'action 277

05/2013