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L'ode à la France de neuf écrivains français-juifs. Au temps de la haine (1933-1945)

Extraits

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Sciences historiques

Billom 1941-1943

Les résistants les plus actifs de l'Armée secrète et le Premier Corps franc d'Auvergne opéraient sur l'ensemble de l'Auvergne. Face à eux, les services de renseignement et de sécurité nazis, commandés par Hugo Geissler, exerçaient leur répression à une échelle interrégionale. Les criminels de guerre sont comme les criminels de droit commun. Ils ont un mode opératoire particulier. Enquêter sur Billom (Puy-de-Dôme) peut permettre de comprendre les rafles de Murat (Cantal), mais aussi celles de Saint-Maurice (Puy-de-Dôme) ou d'ailleurs. Il est nécessaire d'enquêter et de travailler sur une grande échelle, en décloisonnant et en reliant les faits. La préparation et les enquêtes sur ce livre ont été une véritable aventure pleine de pistes suivies, de découvertes et de rebondissements. Ainsi apparaissent au grand jour des visages et des histoires de personnes dont on ignorait pratiquement tout, qui n'avaient rien dit à leurs proches, dont les noms étaient manquants, mal orthographiés ou sobrement gravés sur la pierre.

12/2013

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Histoire internationale

Journal 1943-1944

Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance. Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre. Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages. Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle - ou de la fin du monde - sont omniprésents. Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un Etat juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978.

02/2017

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Philosophie

Correspondance 1925-1935

Theodor W. Adorno n'a que vingt-deux ans lorsqu'il part pour Vienne, en 1925, y suivre l'enseignement d'Alban Berg. Élève du compositeur pendant quelque six mois, il en devient presque aussitôt l'ami, puis le correspondant fidèle, au cours d'échanges épistolaires qui se poursuivront jusqu'à la mort, en décembre 1935, de celui qu'il n'a cessé d'appeler son " maître ". Leur correspondance, que leurs rencontres interrompent seulement à deux reprises, noue le récit de leur vie et celui de la vie musicale d'une époque. Aux menus événements du quotidien qui sont, pour Adorno, ses démêlés avec l'Université, ses voyages en Italie, son activité de plus en plus engagée dans la presse musicale en faveur de l'avant-garde, malgré son désir constant de composer, et, pour Berg, ses problèmes de santé, son succès inattendu et grandissant, la découverte de la voiture et de la radio, se mêlent comptes rendus de concerts, annonces d'articles, descriptions de compositions en cours, récits de lectures et propos théoriques sur l'atonalité et la technique dodécaphonique. Témoignage vivant d'une amitié nourrie de lectures, de dialogues incessants et d'entraide, toujours plus étroite en dépit de l'exil d'Adorno en Angleterre et de la mise au ban de l'œuvre musicale de Berg, ces quelque cent quarante lettres retracent en même temps un chapitre essentiel de l'histoire de la musique et de l'école de Vienne.

04/2004

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Histoire de France

La fille du Français. Enfant de prisonnier de guerre 1940-1945

L'homme qui gouverne a été élu démocratiquement par son peuple le 30 janvier 1933. Une interdiction a été votée dans le cadre de la loi promulguée sous le régime politique du IIIe Reich. Il s'agit d'interdire toute relation entre prisonniers de guerre et femmes allemandes. La sanction encourue la plus grave s'avère être la peine de mort, tout dépend de la nationalité du prisonnier. L'enfant né de l'une de ces "relations" a-t-il le droit d'exister ? S'il survit, qu'advient-il de lui ? C'est l'histoire peu commune d'un amour interdit entre un prisonnier de guerre français du Béarn dans les Basses-Pyrénées et une femme allemande originaire des Sudètes.

10/2014

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libération, épuration

La non-épuration en France. De 1943 aux années 1950

Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la Collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration ? L'autrice explore cette question tout au long de son ouvrage dans lequel elle démontre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Eglise. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des Etats-Unis a également participé de cette non-épuration. Annie Lacroix-Riz, en se fondant sur des archives, prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.

04/2023

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Histoire de France

La non-épuration en France. De 1943 aux années 1950

Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la Collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration ? L'auteure explore cette question tout au long de son ouvrage dans lequel elle démontre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Eglise. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des Etats-Unis a également participé de cette non-épuration. Annie Lacroix-Riz nous livre sa version des faits basée sur les archives et prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.

08/2019

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Sociologie

L'Avenir des Juifs de France

Du phénomène antisémite qui a marqué le début des années 2000, on ne retient généralement que des explications idéologiques ou psychologiques, sans voir qu'il trouve son origine dans l'évolution même de la société française bien plus que dans le conflit du Moyen-Orient. Le modèle d'identité juive hérité de l'après-guerre, conjuguant appartenance et citoyenneté, est devenu impossible. Telle est la thèse défendue par ce livre. Le déclin de la nation, le choc démographique découlant de l'immigration, la dérive des institutions juives représentatives, pour une partie d'entre elles instrumentalisées par la politique depuis l'ère mitterrandienne, tout concourt à le rendre caduc. Pour les Juifs de France, comme pour une forme de notre démocratie - celle de la laïcité ouverte -, une époque se referme qui laisse place au trouble et au désarroi. Y a-t-il encore un avenir pour les Juifs en France ? A travers l'analyse des scénarios possibles, dans une confrontation inquiète et lucide avec la réalité, Shmuel Trigano interroge le devenir des Juifs, et celui de notre société tout entière, à laquelle il tend un miroir inattendu.

03/2006

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Religion

Ecartez de nous la tentation de haine. Journal, poèmes et lettres (1941-1946)

Ni un roman, ni un essai, ni une chronique... Couvrant la période de 1941 à 1946 voici le journal authentique et les poèmes écrits par une jeune étudiante française de famille juive et chrétienne, à Paris et en Normandie. De dix-sept à vingt-deux ans, elle a écrit ces pages qui font écho à ses activités, à ses émotions, à celles de ses amis, et qui témoignent de sa foi pendant la Seconde Guerre mondiale. Cachant jusqu'en 1942 les aspects les plus noirs de l'Occupation - parce qu'elle a peur - elle se contente de relater le plus calmement possible les petits faits de sa vie quotidienne (un exposé d'histoire à préparer pour la Sorbonne, la police allemande dans le métro, la cueillette des mûres dans un chemin forestier...). Jusqu'en 1942, Dieu paraît absent et l'angoisse est cachée. Mais dès que l'étreinte et l'horreur de l'Occupation nazie s'amplifient, Dieu devient le premier interlocuteur. Les cris et les silences étouffés deviennent des flammes dans des pages presque mystiques. Au lendemain de son baptême dans la nuit de Noël 1943, elle quitte Paris sous une fausse identité, et c'est près de Nemours, travaillant dans une maison-refuge d'enfants de la banlieue parisienne bombardée, qu'elle verra les premiers tanks du débarquement et dansera avec les soldats américains. Enfin, en 1945, elle tente un retour à une vie qui ne pourra plus jamais ressembler à celle d'avant-guerre.

06/2011

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Histoire de France

La France sous l'Occupation (1940-1944)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries – "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" – et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme l'historien Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Le livre-somme de Julian Jackson nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé.

05/2019

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Thèmes photo

Les Français au travail 1945-1980. Archives photographiques de La Documentation française

Structure d'information inédite et institution visionnaire, La Documentation française voit le jour en 1945. Souhaitée par le général de Gaulle et imaginée par quelques Français libres, dont Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Marcel Koch, cette entreprise de documentation à l'échelle nationale a, dès ses débuts, accueilli la photographie pour sa qualité d'objet-document et de témoignage. En plus d'un demi-siècle, ses équipes réunissent un prodigieux fonds iconographique qui retrace notamment les transformations de la France par le travail, passant d'un pays exsangue à rebâtir au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à un monde en expansion pendant les " Trente Glorieuses ". L'exposition propose de retracer cette " révolution invisible ", théorisée par Jean Fourastié, au travers d'une cinquantaine de photographies témoignant des évolutions du territoire et de la société française. Aménagement urbain, essor des infrastructures et des réseaux, transports mais aussi industrie et éducation, le bond technologique d'une France à la manoeuvre offre un visage porteur de modernité aux yeux des photographes. Entre instrument de propagande pour vanter l'effort d'une nation puissante et outil d'information sur ses axes de développement politiques et économiques, ces photographies, appréhendées dans leur double valeur artistique et documentaire, sont aussi l'occasion de découvrir des talents confirmés ou des regards en devenir, avec Marc Garanger, Jeanine Niepce, Jean Dieuzaide ou encore Willy Ronis derrière le viseur. Depuis 2005, l'ECPAD est dépositaire de la majeure partie du fonds photographique de La Documentation française, soit un peu plus de 76 000 phototypes répartis en quatre ensembles : le fonds Seconde Guerre mondiale, le fonds Afrique noire francophone, le fonds Images de France, le fonds Vues aériennes obliques.

10/2021

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Histoire de France

Millau, terre d'accueil des juifs à l'ombre de l'Occupation, 1940-1944

L'Histoire de Millau est ici racontée par les survivants de cette époque. Elle montre comment elle a été racontée selon trois points de vue successifs : la glorification de la Résistance et du maquis ; la " repentance ", suscitée, notamment, par une rafle opérée en 1942, et le rappel de l'action des " Justes " : trois d'entre eux se sont vu attribuer ce titre par la Commission de Jérusalem. Cette enquête a permis de preciser leurs motivations. La région a servi de refuge à des populations fort diverses depuis la Préhistoire et jusqu'au XXe siècle. Elle est restée marquée par l'idéologie des Templiers et par les guerres de Religion. La Franc-maçonnerie s'y est développée. Et les gantiers y ont, depuis longtemps, entretenu d'étroites relations avec leurs pareils juifs.

10/2010

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Histoire internationale

Carnets de clandestinité. Bruxelles, 1942-1943

A 16 ans, Moshé Flinker quitte les Pays-Bas avec ses parents et ses six frères et soeurs pour tenter d'échapper aux persécutions nazies. Arrivé à Bruxelles, complètement désoeuvré et sans repère, il commence à écrire son journal en hébreu. Il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Fin connaisseur de l'histoire juive et fort d'une foi profonde, ses écrits sont imprégnés de réflexions religieuses. Ils sont également animés de la conviction que la création d'un Etat juif sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israël. C'est pourquoi il apprend l'arabe, seul, à l'aide de manuels achetés dans les librairies de la ville. Son Journal se termine le 19 mai 1943 par ces mots : "J'ai l'impression d'être mort. Me voici". Un an après, jour pour jour, le 19 mai 1944, suite à une dénonciation, il est arrêté et déporté à Auschwitz avec plusieurs membres de sa famille. Il disparaît des listes d'appel du camp de Bergen-Belsen le 20 janvier 1945. Ces cahiers, retrouvés après la guerre par ses deux soeurs, à Bruxelles, dans la cave de l'immeuble où avait vécu la famille, racontent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique, engagé dans une lutte pour la survie au coeur de l'Europe nazie.

02/2017

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Histoire de France

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée

La politique du Parti communiste français pendant la Deuxième Guerre mondiale demeure un sujet de controverses, notamment sur la période qui va de la défaite de juin 1940 à l'entrée en guerre de l'Union soviétique le 22 juin 1941. A partir de sources et de publications diverses, l'auteur examine ce que fut pendant cette période charnière l'activité de la direction clandestine de ce parti, en relation avec les directives de l'Internationale communiste, qui sera dissoute en 1943. Plusieurs grandes questions sont abordées. La première est celle de l'attitude du Parti communiste face au général de Gaulle et à la résistance gaulliste de juin 1940 à juin 1941, attitude étroitement liée à une orientation stratégique résultant de l'analyse de la guerre comme exclusivement inter-impérialiste. L'auteur se penche ensuite sur le contenu des appels communistes de l'été 1940, en relation avec les textes, publiés pour la première fois dans leur intégralité, émis à Bordeaux par Charles Tillon, futur dirigeant des Francs tireurs et partisans (FTP). L'ouvrage s'attache également à retracer l'évolution des directives et des publications officielles du Parti communiste et rend compte de leur place dans la naissance de la résistance communiste. Il aborde enfin la question de l'action directe contre l'occupant après l'entrée en guerre de l'URSS, du mode de direction des FTP et des modifications de leur tactique militaire en 1942 et 1943, en prenant l'exemple de Paris et de la région parisienne. Autant de mises au point qui ne manqueront pas de provoquer la discussion!

04/2012

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ouvrages généraux

Russie en guerre t2. De Stalingrad à Berlin 1943-1945

Le second tome de La Russie en guerre s'ouvre sur les premières lueurs de la victoire. Après la bataille de Stalingrad s'engage une fantastique campagne militaire qui conduira les troupes soviétiques jusqu'à la victoire fi nale à Berlin. Apre triomphe, toutefois : les pertes humaines sur les champs de bataille sont terribles, les Léningradois ont enduré un long blocus et, à Maidanek, c'est l'atrocité du génocide qui est découvert. Autant de souffrances qui constituent l'expérience de guerre vécue par toute une nation, militaires et civils confondus.

10/2022

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Ouvrages généraux

Français, libre. Pierre de Chevigné

Officier des corps francs pendant la drôle de guerre, Pierre de Chevigné (1909-2004) rallia la France libre à la fin de juin 1940 et devint l'un des hommes de confiance du général de Gaulle. Il vécut avec ce dernier l'apothéose de la libération de Paris et fut nommé compagnon de la Libération en 1945. Élu à l'Assemblée nationale sous les couleurs du MRP, haut-commissaire à Madagascar en 1948 et 1949, secrétaire d'État à la Guerre (1951-1954) puis ministre de la Défense nationale en mai 1958, il rompit avec l'homme du 18 juin dont les conditions du retour au pouvoir l'avaient ulcéré. Il bascula alors dans une opposition résolue au magistère gaullien. Adossée à des archives américaines, britanniques et françaises largement inédites, cette biographie apporte des éclairages nouveaux sur les débuts de la France libre au Moyen-Orient, sur les négociations militaires entre Américains et Free French en 1942 et 1943, ainsi que sur les hauts et les bas de la libération du Nord de la France au fil de l'été 1944. De Madagascar en crise à l'Algérie en guerre en passant par l'Indochine tumultueuse, elle parcourt les premières étapes d'une décolonisation française dont Chevigné, à sa manière, incarna les prises de conscience et les fractures. Une histoire d'aventure et de liberté, d'amour et de service, de passion et de rupture.

05/2022

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Histoire internationale

La guerre du désert. 1940-1943

La guerre menée dans le désert du printemps 1940 à l'été 1943, de la Libye à l'Egypte, du Maroc à l'Algérie et à la Tunisie, a longtemps été réduite à l'affrontement entre Rommel et Montgomery, à la geste française de Bir Hakeim et au débarquement de novembre 1942. Comme si, en somme, la victoire des Alliés s'était surtout jouée ailleurs, dans les neiges de Stalingrad et le bocage de Normandie. Pour la première fois, les meilleurs spécialistes internationaux, réunis par Nicola Labanca, David Reynolds et Olivier Wieviorka, se penchent sur ce théâtre d'opérations pour le réinsérer dans les vastes horizons de la Seconde Guerre mondiale et étudier tout ce qui Fait sa spécificité. Envisageant la guerre du désert dans sa pluralité, ils abordent des terres jusqu'alors inconnues et n'hésitent pas à briser quelques légendes, dont celle de la prétendue "guerre sans haine" menée notamment par le chevaleresque "Renard du désert". Cette guerre du désert retrouve ainsi la place qui lui revient dans l'historiographie et dans la mémoire de la Seconde Guerre mondiale : assurément l'une des toutes premières.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Nationalismes, antisémitismes et débats autour de l'art juif. De quelques critiques d'art au temps de l'Ecole de Paris (1925-1933)

Le livre examine les prises de positions esthétiques et idéologiques parfois déroutantes de la critique d'art dans la France de l'entre-deux-guerres. Il met en rapport la revendication d'un art national avec le débat autour de la notion d'art et d'artiste juifs.

06/2023

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Histoire de France

Juifs internés à Bordeaux (1940-1944) : Le camp de Mérignac-Beaudésert

Dans la région de Bordeaux, de l'automne 1940 au mois d'août 1944, le camp de Mérignac-Beaudésert est le lieu d'internement des indésirables de Vichy : nomades, politiques, réfugiés espagnols, Juifs, étrangers... Pour les Juifs, ce camp est une étape avant de rejoindre d'autres lieux d'internement pour être finalement dirigés sur Drancy puis vers les centres de mises à mort. Plus de 2 000 juifs ont transité parle camp de Mérignac-Beaudésert. 1 500 d'entre eux ont été déportés puis assassinés dans les camps nazis. L'ouvrage de Florent Leruste est remarquable par son originalité et sa précision. A hauteur d'homme, il offre un panorama complet du fonctionnement et de la vie d'un camp français : sa mise en place administrative, la diversité des situations des internés, l'identité des victimes, la description précise des modalités et des pratiques des arrestations et des déportations. Cet important travail apporte une pierre locale à l'édifice national et européen de l'histoire de la destruction des Juifs d'Europe. Pour les enseignants, ce travail est une invitation à utiliser les ressources locales pour étudier la persécution et la déportation des Juifs de France.

07/2014

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Musique, danse

Les conflits de la musique française (1940-1965)

1940 : Olivier Messiaen compose en captivité le Quatuor pour la fin du temps. 1965 : Et exspecto resurrectionem mortuorum, commande d'État pour commémorer les victimes des deux guerres mondiales, est jouée en la cathédrale de Chartres devant le général de Gaulle, président de la République. En ce quart de siècle où Olivier Messiaen est passé du statut de compositeur " révolutionnaire " à celui de musicien " officiel ", la France aura connu sa période historique et sociale la plus conflictuelle, et la vie musicale son époque la plus tumultueuse, la plus troublée, la plus sectaire, mais peut-être aussi la plus diverse et la plus inventive. Après la nuit de l'Occupation, la révélation soudaine des musiques interdites par le nazisme, la montée en puissance du système dodécaphonique, l'invention de la musique concrète, l'apparition du disque microsillon, du magnétophone et de la bande magnétique sont autant de signaux d'une mutation en profondeur, à la mi-temps du siècle, des pratiques d'écoute et des techniques de création musicales, figées depuis des décennies dans des règles apparemment immuables. L'électronique entre en jeu, l'espace sonore se multiplie avec l'apparition de la stéréophonie, la disposition traditionnelle de l'orchestre est remise en cause... À ces chamboulements inquiétants, les tenants du système tonal opposent une résistance farouche, et le milieu musical français, dans cet intervalle de vingt-cinq années, offre, entre Société nationale et Domaine musical, l'image d'une redoutable guerre de tranchées, d'un combat sans merci entre " anciens " et " modernes ". En trois étapes, " musique occupée ", " musique libérée ", " musique éclatée ", ce livre retrace la trajectoire singulière de cette période foisonnante et belliqueuse.

05/2001

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Entre deux guerres

L'An prochain, la révolution. Les communistes juifs immigrés dans la tourmente stalinienne 1930-1945

Ils sont arrivés d'Europe orientale au début des années 1920, la Torah et le Manifeste du parti communiste en poche. Itinéraires de ces militants "Yids" , quand il était minuit dans le xxe siècle. Ouvriers, artisans ou intellectuels, ils sont arrivés en France aspirant à un monde plus juste. Ils vont grossir les rangs des révolutionnaires communistes, dans ou très près du PCF. Ce livre est le récit, sur quinze années, de luttes, de révoltes contre l'exploitation puis contre la barbarie fasciste. Du début des années 1930 à l'immédiat après-guerre, en passant par le Front populaire, la guerre d'Espagne et la Résistance, ces exilés d'Europe centrale, fuyant l'antisémitisme, ont été de tous les combats. Témoignages et documents rares à l'appui, Maurice Rajsfus dévoile les parcours de ces militants révolutionnaires. Il interroge également les ambiguïtés du PCF, parfois méfiant à l'égard de ces combattants venus d'ailleurs...

05/2022

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Divers

Rome 1934-Paris 1935. 2. rome 1934-paris 1935 2022

Résumé : Dans ce deuxième tome, nous retrouvons, après avoir brusquement quitter l'Allemagne, Jan Karta en Italie où sévit le régime fasciste de Mussolini. En transit sous le beau soleil romain, il attend nonchalamment que le temps passe et que la fortune lui sourit de nouveau afin de s'offrir un billet pour les Etats-Unis. Accueilli par la comtesse Eleonora Rossi Dorsini, une vieille amie de son père, Jan se voit confier une mission discrète : espionner sa future belle-fille. Une enquête délicate ou amitié et politique ne font pas toujours bon ménage. Et Jan Karta quitte promptement l'Italie où il n'est pas le bienvenu. Dans le train qui l'emmène à Paris, il lie conversation avec son voisin de cabine, un français fort sympathique. Mais durant le voyage l'homme succombe à une crise cardiaque et avant de s'éteindre, il prie Jan Karta de retrouver son fils à Paris... Cette quatrième enquête plonge notre héros dans un Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé, froid comme les protagonistes de cette histoire cruelle et sanglante où la Cagoule, l'organisation secrète sévit. Pour en savoir plus : édition revue et corrigée, nouvelles couleurs et dossier historique.

06/2022

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Histoire internationale

Le camp de concentration de Redl-Zipf (1943-1945)

Lorsqu'il est question des camps de concentration nazis dans la bibliographie historique, l'accent est mis sur les camps principaux tels Dachau, Buchenwald, Dora-Mittelbau. Peu d'ouvrages sont dédiés aux camps annexes comme le camp de Redl-Zipf dépendant du camp de concentration autrichien de Mauthausen. Ouvert à l'automne 1943, le camp de Redl-Zipf est pourtant un camp singulier dans la nébuleuse concentrationnaire. Dissimulé dans les caves d'une brasserie, il avait pour mission l'essai des propulseurs des missiles V2 qui devaient assurer à l'Allemagne nazie une victoire finale sur les Alliés. A la toute fin de la guerre, c'est dans ce camp que sera transféré le kommando Bernhard qui avait pour mission de falsifier des livres sterling dans le but de détruire l'économie britannique. Illustrée par de nombreux témoignages et archives d'époque, cette monographie historique montre combien la vie des déportés venus des quatre coins de l'Europe était un véritable enfer. A la bestialité des tortionnaires et à la pénibilité du travail forcé s'ajoutait le climat rigoureux de cette région montagneuse autrichienne. Une fois épuisés et ainsi considérés comme inaptes, les déportés étaient alors transférés au camp central de Mauthausen d'où certains d'entre eux partaient pour la chambre à gaz du château de Hartheim dans le cadre de "l'Aktion 14f13 ".

04/2017

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Histoire internationale

Le blocus de Djibouti. Chronique d'une guerre décalée (1935-1943)

Le blocus de la colonie française de la Côte Française des Somalis et plus particulièrement de son port, Djibouti, entre 1940 et 1942, est l'histoire d'une guerre fratricide entre Français libres et Français de Vichy. L'ouvrage de Lukian Prijac explique comment cette "fracture française", s'est déroulée dans ce coin d'Afrique, qui fut tout à la fois terre de naissance de la France Libre mais aussi laboratoire politique de la "Révolution nationale" instaurée par le régime de Vichy. La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne. Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées. Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.

09/2015

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Acteurs

De La haine à Hollywood

Révélé en 1995 par La Haine, Saïd Taghmaoui est aujourd'hui l'acteur français le plus coté d'Hollywood. Il se raconte ici sans filtre, depuis son enfance dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois, jusqu'à Los Angeles, en passant par les faubourgs de Casablanca. L'existence infiniment romanesque, et parfois cocasse, d'un jeune de banlieue qui accède au rang de star internationale. En colère mais toujours lucide, il confie ses rêves et ses désillusions, son déchirement d'avoir dû quitter la France qui ne lui proposait pas de rôle à sa juste mesure, ses combats contre le racisme, son amour de la boxe, sa fragilité, sa timidité. De La Haine à Hollywood dresse en creux le portrait d'un acteur qui n'a jamais oublié d'où il venait et qui a fait de sa vie un combat contre la fatalité. Une autobiographie décapante, celle d'un acteur né avec La Haine mais animé d'un seul moteur : l'amour.

05/2021

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Travail social

Un maréchal contre une pintade - La pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Lettres de 1942, 1943 et 1944

Ce volume regroupe des courriers personnels inédits des années 40 qui font état de la pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Des commentaires suivent les courriers.

04/2023

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Sciences historiques

L'artillerie de Campagne de la Wehrmacht, 1939-1945

Le 1er janvier 1921, pour se conformer aux clauses du traité de Versailles, la Reichswehr ne dispose plus que de 204 pièces de 7,7 cm et 84 obusiers de 10,5 cm. A l'exception de cette maigre dotation, tout le parc d'artillerie de la Deutsche Armee existant au 11 novembre 1918 est saisi ou ferraillé. De surcroît, tout développement de nouveaux matériels est proscrit, et pour lui éviter toute tentation, son parc de machines-outils spécialisées est réduit à la portion congrue et mis sous la surveillance de commissions d'inspection particulièrement pointilleuses. A cette date, l'Allemagne n'existe plus en tant que puissance militaire. Le 1er septembre 1939, à l'ouverture des hostilités avec la Pologne, la Wehrmacht aligne près de 11 000 pièces de campagne regroupées dans 122 régiments d'artillerie. La rigueur des clauses imposées en 1919 a au moins eu deux avantages : l'Allemagne n'a pas eu à entretenir, durant l'entre-deux-guerres, une pléthore de pièces vieillissantes, comme la France ou la Grande-Bretagne, et elle a pu ainsi se constituer un parc d'artillerie moderne, à un détail près et non des moindres... un manque récurrent de tracteurs dédiés qui la contraindra à utiliser, pour l'essentiel, la traction animale jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Loïc Charpentier, auteur bien connu des éditions Caraktère, nous livre le fruit de plusieurs années de recherches sur la Feldartillerie de 1939-1945 dans ce livre de 180 pages qui se propose de décrire chaque pièce utilisée par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Analysés sous toutes leurs coutures à travers un historique reconstitué au moyen des archives, tous les obusiers, canons de campagne, pièces de montagne et mortiers lourds mis en service par les Allemands sont abordés avec une fiche technique détaillée, un profil couleur et de nombreuses photos ainsi que des plans. Canons de prise, différentes munitions utilisées, doctrine d'emploi, organisation des formations de combat de la batterie à la division, tracteurs semi-chenillés, unités logistiques gravitant autour de la Feldartillerie sont autant de sujets traités de façon exhaustive par l'auteur ! Un livre tout simplement indispensable, grâce auquel vous saurez absolument tout sur l'Artillerie de campagne de la Wehrmacht.

12/2018

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Examens, concours

L’Allemagne, de la capitulation à la souveraineté retrouvée 1945-1955

Traitant d'un des sujets 2024 de l'agrégation interne et du CAPES d'Allemand, cet ouvrage propose tout ce dont le candidat a besoin pour passer les épreuves. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré en trois parties : -Repères : le contexte historique et artistique ; -Problématiques : comprendre les enjeux du programme ; -Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence.

12/2023

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Histoire internationale

La promesse de l'Est. Espérance nazie et génocide, 1939-1943

Comment les nazis ont-ils rêvé leur victoire et le "Reich de mille ans" ? Entre 1939 et 1943, l'utopie impériale nazie connut des débuts de réalisation dans les espaces conquis à l'Est, brutalement vidés de leurs habitants, déplacés, réduits en esclavage et, pour les juifs, ainsi que de nombreux Slaves, assassinés. Elle eut ses ingénieurs, ses agences et ses pionniers (pas moins de 27000 jeunes Allemands). Elle suscita ferveur et adhésion. Dans le Reich de mille ans aux frontières élargies par la conquête, une communauté racialement pure vivrait bientôt une existence réconciliée de prospérité sereine. Christian Ingrao examine pour la première fois, dans leur cohérence et dans leurs tensions, le travail des différentes institutions, le parcours des hommes et des femmes qui y ont pris part, l'ampleur des planifications successivement dessinées. Il poursuit une anthropologie sociale de l'émotion nazie et dévoile, à côté de la haine et de l'angoisse, la part de la joie et de l'attente-deux faces d'une même réalité. L'espérance nazie fut le cauchemar des populations. C'est ce que révèle crûment l'étude des violences déchaînées à l'échelle de la région de Zamosé, aux confins de la Pologne et de l'Ukraine. Un grand livre, qui porte sur l'un des aspects les plus méconnus du nazisme.

10/2016

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Sociologie

De la haine à la vie

En 1977, Philippe Maurice est emprisonné parce que, deux ans plus tôt, il a voulu aider son frère, incarcéré pour trafic de voitures, à s'évader. Ayant tué un policier lors d'un échange de coups de feu, il est condamné à mort le 28 octobre 1980. Gracié par François Mitterrand en mai 1981, il va passer près de vingt-trois ans derrière les barreaux, subissant les humiliations et les souffrances qui sont le lot des prisonniers de droit commun. Il commence des études d'histoire, obtient une licence, prépare une thèse de doctorat, tout en luttant contre la tentation du suicide pendant plusieurs années, tant le milieu carcéral est hostile à son désir de réinsertion. Il parviendra à soutenir sa thèse, pour laquelle il obtiendra les félicitations du jury. Devenu spécialiste d'histoire médiévale en prison, Philippe Maurice a obtenu la liberté conditionnelle en mars 2000. La vie a fini par l'emporter sur la haine. Formidable leçon de courage et d'espoir, voici, plus convaincant et plus fort que toute fiction, le récit d'une renaissance.

03/2002

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Histoire de France

Un camp de Juifs oublié. Soudeilles (1941-1942), 3e édition

Le camp de Soudeilles n'était répertorié nulle part. Même à Soudeilles ses vestiges avaient disparu et son souvenir s'était complètement estompé. Le devoir de mémoire imposait ce travail de recherche historique mené depuis 1997 aux archives départementales de la Corrèze et de la Haute-Vienne et auprès des survivants, des descendants comme des témoins oculaires de ce camp qui a fonctionné de juin 1941 à décembre 1942 à Soudeilles (Corrèze). Ce sont environ 550 hommes qui ont été immatriculés dans ce camp, travaillant à l'extérieur chez les agriculteurs, les artisans, et sur les chantiers d'exploitation des forêts et des tourbières... Les auteurs présentent des aspects peu connus de la période de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation : statut des travailleurs étrangers (TE), situation des réfugiés juifs. Ils cherchent à comprendre comment d'un village tranquille, en zone "dite" libre plusieurs dizaines de personnes ont pu être déportées à Drancy puis Auschwitz à partir d'août 1942. L'ouvrage comprend en annexe, d'une part les biographies succinctes de plus de 500 TE et d'autre part les listes des 182 déportés et suppliciés du 665e GTE de Soudeilles.

06/2015