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L'exclamation en grec ancien

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 2e partie, Les Bacchantes, Edition bilingue français-grec ancien

"Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée", tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.Notre édition des ouvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'ouvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le "Voltaire grec" est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques. Tome VI. 2ème partie.

01/1993

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 8, 2e partie, Théétète, Edition bilingue français-grec ancien

Ces trois textes appartiennent aux "dialogues métaphoriques" du corpus platonicien et font de Platon un des premiers "historiens de la philosophie". En effet ces trois dialogues, fictifs, sont une étude des oppositions foncières de la pensée sous forme d'histoire synoptique de la philosophie. Les physiciens pluralistes Ionie, Socrate, les Eléates, les tenants d'Héraclite et ceux du matérialisme, tous les grands courants de la philosophie se rencontrent, dialoguent et s'affrontent dans ces trois textes, véritable condensé de la pensée grecque. Outre par la profondeur philosophique de ces traités, le lecteur est subjugué par la richesse, l'humour et la finesse de ces trois dialogues qui révèlent un Platon autant penseur que poète. Notre édition rassemble en trois volumes Parménide, Théétète et Le Sophiste. Le premier volume comporte une riche notice proposant une analyse détaillée des dialogues et de leur réception tant dans l'Antiquité que par la critique contemporaine. Chaque traité est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Celle-ci donne toutes les informations, historiques et philosophiques, nécessaires à la bonne intelligence du texte. La composition du dialogue et les personnages font l'objet d'une étude éclairante, tandis que de judicieuses pistes de lecture sont proposées. L'histoire des manuscrits est brièvement relatée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, pour Théétète, par des notes complémentaires.

01/1993

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 1, 1e partie, La samienne, Edition bilingue français-grec ancien

Le destin des oeuvres n'est pas toujours tragique: les papyri égyptiens réservent régulièrement d'heureuses surprises. Parmi elles, la publication, en 1907, d'un papyrus découvert deux années plus tôt dans les ruines d'Aphroditopolis, a mis au jour cinq pièces de Ménandre, dont La Samienne, malheureusement incomplète. Toutefois, la trame de la pièce est claire : Déméas, riche bourgeois athénien a adopté un fils, Moschion. Le "couple" père-fils vit dans la meilleure entente jusqu'à ce que l'amour s'en mêle: Déméas s'est épris d'une courtisane samienne, Chrysis, qu'il a installée chez lui. De son côté Moschion a séduit Plangon, une jeune fille pauvre. Un enfant, tenu secret, est né de leurs amours. Déméas consent à l'union des deux jeunes gens, mais quiproquos, disputes et péripéties, diffèrent sans cesse leur mariage. De ces retards successifs naît ce comique si particulier de la Comédie nouvelle: alors que d'ordinaire les personnages ont à surmonter des obstacles un père jaloux, un voyage, la différence sociale empêchent le mariage ici ce sont les personnages qui créent leurs propres difficultés et repoussent l'heureux dénouement final. La Samienne occupe la première partie du tome I des oeuvres de Ménandre, dont Le Dyscolos et Le Bouclier constituent le restant, et correspondent au codex Bodmerianus. La notice introductive fait le point des nombreuses hypothèses relatives à l'oeuvre, à Ménandre et à la pièce elle-même, probablement écrite dans la jeunesse de l'auteur. Une large part est réservée à la structure de la pièce et à l'organisation de ce texte fragmentaire. Un aperçu rapide de la comédie nouvelle est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. L'histoire du texte, complexe, est relatée en détail, tandis que des notes accompagnent la lecture.

01/2003

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Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 13 : Anthologie de Planude. Edition bilingue français-grec ancien

Texte établi et traduit par R. Aubreton avec le concours de F. Buffière. VIII-480 p. Index. (1980) 2e tirage.

11/1980

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 1, 2e partie, Le Dyscolos, Edition bilingue français-grec ancien

Le Dyscolos a fait date dans l'histoire de la redécouverte de Ménandre. En effet, il s'agit pour nous non seulement de la seule pièce conservée dans sa totalité, mais encore de la seule qui puisse être datée avec quelque précision, en 317, sous l'archontat de Démogénès. La pièce est fondée sur le retardement, selon les principes de la comédie nouvelle, d'un dénouement prévisible et heureux. Sostrate, jeune et riche citoyen du dème de Phylé, aperçoit, lors d'une partie de chasse, une jolie paysanne. Le chasseur est rapidement pris au piège de l'amour. Si la jeune femme est aisément conquise, son père Cnémon, misanthrope notoire, est plus dur à séduire. Les bougonnements du barbon jaloux et atrabilaire, et les flagorneries timides et maladroites du jeune homme, sont les ressorts de l'intrigue, qui se termine, bien évidemment par l'union heureuse des deux jeunes gens. Cette pièce occupe le deuxième volet du premier tome des oeuvres de Ménandre. L'introduction fait le point sur les dernières découvertes papyrologiques et replace la pièce dans la carrière de Ménandre. Le Dyscolos, serait un texte de jeunesse, légèrement postérieur à La Samienne. Les influences philosophiques et littéraires de cette comédie édifiante et sentimentale sont soulignées : les liens avec le "mésotès" aristotélicien notamment sont finement discutés. De judicieuses pistes de lecture sont suggérées, tandis que l'histoire du texte est analysée en détail. Des notes éclairent la lecture.

01/2003

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

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Critique littéraire

Plaidoyers civils. Tome 1, Discours XXVII-XXXVIII, Edition bilingue français-grec ancien

Droit du mariage, héritages, droit commercial, fonctionnement du système bancaire, les plaidoyers civils de Démosthène regorgent d'informations pour qui s'intéresse au droit Athénien. Ces discours contiennent en outre des indications précieuses sur la vie familière en Grèce classique. Bien que ces plaidoyers ne soient pas tous authentiquement de Démosthène, on y retrouve toujours la même technique dans l'art oratoire de la plaidoirie. Les trois premiers plaidoyers contenus dans ce volume, intitulés Contre Aphobos I, II et III présentent un intérêt notable pour la connaissance de la vie de Démosthène. Il s'agit d'une cause célèbre : l'orateur athénien y attaque ses tuteurs en justice. Les discours sont riches d'informations sur le droit des testaments à Athènes et sur la fortune de la famille de Démosthène. Trois discours, le Contre Zénothémis, le Contre Phormion et le Contre Lacritos ont trait à des affaires de prêts maritimes. Dans le Pour Phormion, Démosthène prend la défense d'un esclave affranchi, dirigeant d'une des plus importantes banques athéniennes au IVe siècle. Enfin, le Contre Panténètos nous introduit dans le milieu des propriétaires miniers d'Athènes. Les onze discours présents dans ce premier volume des Plaidoyers Politiques et édités dans la Collection des Universités de France sont présentés au lecteur dans leur version grecque originale accompagnée de la traduction de Louis Gernet. Le volume contient une introduction générale présentant les discours et leur tradition manuscrite. Chacun des discours est en outre précédé d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux juridiques, historiques et littéraires.

11/2002

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Critique littéraire

Oeuvres morales. Tome 2, Traites 10-14, Edition bilingue français-grec ancien

Résumé des traités :Consolation à Appolonios Préambule : le moment propice à une consolation Ni insensibilité, ni excès dans la douleur Dans le malheur se comporter virilement Inconstance Obéir à la raison et se préparer aux vicissitudes de l'existence La mort n'est pas un mal, le cycle du devenir La sagesse socratique, la mort n'est peut-être qu'un sommeil La mort nous délivre de l'esclavage du corps La mort est la récompense de la piété La mort délivre de toutes les peines La mort prématurée La plus belle vie n'est pas la vie la plus longue Soumission aux dieux S'affliger est égoïste Les pleurs ne peuvent pas être éternels Se préparer à l'infortune Les excès dans le deuil sont indignes d'un grec La mort prématurée n'a rien d'affligeant La vraie façon d'honorer les morts Un deuil éternel n'est pas raisonnable La mort est préférable à la vie La vie nous est seulement prêtée Les leçons de la sagesse delphique Attitude insensée de ceux qui gémissent, méfaits des poètes La vie est brève, il faut l'utiliser à autre chose qu'à gémir Exemples de constance dans le malheur Eloge du défunt Le défunt est entré dans le bonheur éternel Mythe platonicien du «Gorgias» sur la vie future Epilogue Préceptes de Santé Préambule : médecine et philosophie Premier conseil : maintenir chaude les extrémités Second conseil : s'habituer au régime alimentaire des malades Précepte essentiel : la mesure Savoir refuser Ne pas manger sans faim ni boire sans soif N'accorder au corps que des plaisirs naturels Le plaisir même a besoin de la santé Il ne faut pas attendre d'être malade pour être tempérant L'excès favorise la maladie Tenir compte des symptômes Le plaisir que procure la nourriture dépend de notre santé Contre un régime trop rigoureux Observer tous les signes prémonitoires Leçons à tirer de nos amis malades Exercices recommandés aux intellectuels Préférer les bains chauds aux bains froids Préceptes concernant la nourriture Préceptes concernant la boisson Nobles moyens des intellectuels pour dominer leurs appétits Occupations appropriées après le repas Eviter vomitifs et purgatifs Pas d'abstinences strictes et à dates fixes Ni oisiveté ni surmenage Ménager le corps sans passer d'un extrême à l'autre Il faut se connaître et savoir régler soi-même son régime Nécessité de l'harmonie de l'âme et du corps Préceptes de mariage Plutarque à Pollianos et à Eurycide Dédicace et prélude Le coin, symbole du charme de la jeune épouse L'asperge symbole de l'intimité Eviter les premiers heurts La flamme de la passion doit pénétrer jusqu'à l'âme Ne pas se contenter de la volupté La femme ne doit pas rendre l'homme insensé pour le dominer Pasiphaé, symbole de la luxure Le mari ne doit pas non plus abaisser sa femme La femme ne doit être visible qu'en présence de son mari La pudeur, gage de l'amour L'harmonie dans le couple Persuader par la douceur Ne pas se quereller devant autrui La femme doit accorder son humeur à celle de son mari L'homme, lui doit associer sa femme à ses plaisirs honnêtes L'homme ne doit pas associer sa femme à ses excès Le mari inspire ses propres penchants à sa femme Réserve de la femme dans les rapports conjugaux La femme ne doit avoir que les amis et les dieux de son mari Tout doit être commun aux époux Les amours chastes apportent le bonheur, les autres le malheur Les petits désaccords continuels ruinent la vie commune Les qualités morales, jointes aux autres avantages, rendent la femme invincible Sans les qualités morales, les avantages matériels ne sont rien La vertu a plus de prix que la beauté La dignité, vraie parure de la femme La dignité doit rester aimable L'excès de gravité vaut toutefois mieux que l'excès de hardiesse Privée de bijoux, la femme préfère rester chez elle La femme doit cacher ses paroles comme son corps La femme ne doit se montrer et parler qu'avec son mari L'homme doit commander, mais avec tendresse La véritable union est une fusion totale La femme ne doit pas nuire à l'affection du mari pour sa mère La femme doit s'attirer l'affection de ses beaux-parents La femme doit calmer avec douceur les colères du mari Le lit conjugal, terrain de réconciliation Le lit conjugal pour ignorer les querelles La femme ne doit pas écouter les méchants propos La femme ne doit pas songer à se séparer de son mari Il ne faut pas souiller le mariage, fécondation sacrée L'homme doit faire régner l'harmonie Le mari ne doit pas exciter la jalousie de sa femme La femme, elle, doit éviter se qui irrite son mari La femme légitime doit briller par ses vertus Le mari doit avoir le plus grand respect pour sa femme Péroraison : Mari et femme doivent s'abstenir d'un luxe excessif Le mari doit se cultiver et instruire sa femme La vertu, suprême parure de la femme, lui apporte aussi la gloire et le bonheur Le Banquet des Septs Sages Prologue En route pour le banquet L'arrivée chez Périandre Le banquet Propos sur le gouvernement des Etats Le gouvernement domestique Le gouvernement de l'univers : la Providence divine Conclusion De La Superstition Sources de l'athéisme et de la superstition La superstition ajoute la crainte à l'erreur La crainte des dieux harcèle l'homme, même dans le sommeil Pas de refuge pour le superstitieux, même dans la mort Mieux vaut être athée que superstitieux, aveugle que fou La superstition transforme le bien en mal Comportements différents de l'athée et du superstitieux Le superstitieux ne fait qu'aggraver ses maux Dans la joie également, le superstitieux est malheureux La superstition plus impie que l'athéisme Le superstitieux, ennemi des dieux est un athée qui n'ose pas l'être La superstition favorise l'athéisme Rien n'est pire qu'une religion monstrueuse Il faut rejeter la superstition, non pour l'athéisme mais pour la piété.

01/2003

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 5, 2e partie, Cratyle, Edition bilingue français-grec ancien

Il n'est pas de dialogue de Platon qui ait suscité chez les modernes plus de discussions que Cratyle. Quel est le but de ce dialogue ? Quelle conception de langage en découle ? Contre quelles écoles le texte s'érige-t-il ? Autant de questions qui divisent la critique et rendent la lecture de ce dialogue passionnante. Cratyle à l'image du langage dont il traite est inépuisable et se termine justement par la promesse d'un nouvel entretien entre les trois protagonistes Socrate, Hermogène et Cratyle, disciple d'Héraclite qui fut sans doute l'un des maîtres de Platon. Y a-t-il une justesse des noms comme le soutient Cratyle ou bien le langage est-il une convention arbitraire ? Socrate devrait trancher, mais préfère éviter le dogmatisme et se contente de montrer les apories des deux théories, usant en maître des armes du langage, depuis les étymologies jusqu'à la parodie en passant par l'ironie. Notre édition présente à part ce dialogue particulièrement riche tant sur le plan littéraire que sur le plan philosophique. La notice introductive propose un résumé général du propos, nourrie de judicieuses pistes de lecture. Les protagonistes et leurs "modèles" historiques vraisemblables sont analysés, tandis que le dialogue est ressaisi sur la pensée de Platon. Les hypothèses sur la datation sont discutées et argumentées. Le dialogue se situerait entre Le Banquet et Euthydème, c'est-à-dire entre 386 et 385. Les nombreuses allusions littéraires, à Homère notamment, sont expliquées et développées. Des notes éclairent la lecture.

01/2000

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 6, Chants XIV-XVII, Edition bilingue français-grec ancien

Panopolis, actuelle Akhmîm en Haute-Egypte, était à la fin du IVe siècle de notre ère un centre imprégné d'hellénisme, souvent ardent à défendre le paganisme contre la propagande chrétienne. C'est là qu'est né le poète Nonnos, qui vécut par la suite à Alexandrie. Bien que chrétien, Nonnos fut certainement influencé par les cercles intellectuels de la capitale de l'Egypte, qui furent l'un des derniers bastions du paganisme dans l'orient Romain. Cela peut expliquer qu'il ait composé une grande épopée à la gloire de Dionysos. Les Dionysiaques sont ainsi animées par une vraie foi païenne, faisant une place importante à l'orphisme, aux mystères, à la magie et à l'astrologie. Les chants XIV à XVII du poème, contenus dans le présent volume, relatent une partie de la campagne de l'armée de Dionysos contre les Indiens, guerre qui sert de prototype mythique à celle d'Alexandre. Nonnos adopte dans son récit une esthétique baroque où des épisodes à thématique érotique et bucolique sont insérés dans le récit militaire. Ainsi, le chant XIV s'ouvre sur la fin du catalogue de l'armée de Dionysos et se conclut par le récit de la bataille du lac Astacide où les Indiens boivent l'eau miraculeusement changée en vin. Le chant XVII est quant à lui centré sur la bataille du Taurus. Entre ces récits à tonalité épique, Nonnos intercale l'évocation de la passion d'Hymnos pour la Nymphe Nicaia au chant XV et l'amour de Dionysos pour la même Nymphe au chant XVI. Nicaia, après avoir rejeté et tué Hymnos, succombe à l'ivresse du vin et s'unit au dieu dans son sommeil. Ces épisodes amoureux ne sont pas sans rappeler Ovide ou Apollonios de Rhodes. L'édition des chants XIV à XVII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Nonnos accompagné de la traduction en français de Bernard Gerlaud. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

02/1994

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 3, 1e partie, Protagoras, Edition bilingue français-grec ancien

"Protagoras est arrivé" : c'est par cette "bonne" nouvelle que le jeune Hippocrate tambourine à la porte de Socrate, que débute l'un des plus fameux dialogue de Platon. Il n'en faut pas plus à Socrate pour conduire son disciple à la rencontre du sophiste, il n'en faut pas davantage à Platon pour introduire son lecteur dans un tableau pittoresque de l'Athènes intellectuelle de son époque. Chez Callias se retrouvent, et s'opposent, les "philosophes", groupés derrière Socrate et les "sophistes" réunis autour du célèbre Protagoras. C'est l'occasion pour Platon de réaliser une truculente galerie de portraits et de laisser libre cours à sa verve comique. Entre les distinctions subtiles d'un Prodicos et l'emphase ridicule de Hippias, les sophistes sont les proies de l'ironie socratique, à l'exception de Protagoras : derrière la parodie du milieu des sophistes se cache une opposition de fond entre l'idéalisme platonicien et le relativisme de Protagoras. Notre édition des Oeuvres Complètes de Platon a choisi d'isoler ce chef d'oeuvre qu'est le Protagoras. A la fois léger et profond, Platon fait ici culminer l'art du dialogue. L'introduction présente les sophistes, dont nous ne savons malheureusement que peu de choses, en insistant sur Protagoras. Les informations historiques concernant le sophiste d'Abdère sont relatées brièvement et complétées par quelques points de repères théoriques des plus précieux. Le mythe de Prométhée, raconté par Protagoras fait l'objet d'un commentaire rigoureux, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée de manière succincte. L'ouvrage est en outre assorti de notes qui accompagnent et éclairent la lecture.

10/1984

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Critique littéraire

Problèmes. Tome 3, Sections XXVIII-XXXVIII, index, Edition bilingue français-grec ancien

Sous le titre de Problèmes figure dans le corpus aristotélicien un curieux recueil de questions et de réponses sur des sujets variés concernant la médecine, les sciences naturelles, la mathématique, l'acoustique, la musique, la psychologie. Cette oeuvre, considérée généralement comme apocryphe, renferme en réalité de nombreux passages authentiques. L'établissement du texte a été réalisé après examen de plusieurs manuscrits médiévaux qui avaient été négligés jusqu'ici. Cette édition des Problèmes comporte trois tomes.

01/1994

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

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Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

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Critique littéraire

Iliade. Tome 2, Chants 7 à 12, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

01/1999

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Critique littéraire

Cyropédie. Tome 2, Livres III à V, Edition bilingue français-grec ancien

La Cyropédie ou Education de Cyrus, dont le titre ne convient tout à fait qu'à une partie du premier livre, est une ouvre difficile à définir et à classer, ainsi qu'en témoigne la diversité des appellations qui lui ont été données : histoire, histoire romancée ou roman historique, biographie romancée, roman philosophique ou moral, roman didactique, traité d'éducation, institution militaire, ouvrage socratique, éloge. En fait, elle est tout cela. Elle se présente comme la Somme des idées sur l'éducation, la politique, la morale, l'art militaire, la chasse, l'équitation, que Xénophon avait déjà exprimées ou qu'il exprimera plus tard - c'est là affaire de dates - dans ses autres écrits, notamment dans ses traités plus courts et plus spécialisés.

01/1999

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 6, 1re partie : Du régime, Edition bilingue français-grec ancien

La diététique avait, dans la médecine grecque, un rôle de première importance. En effet, en l'absence de certaines connaissances, comme celle des microbes, les aliments étaient, avec l'air, et les climats, la principale cause des maladies. De là toute une série de régimes, adaptés aux divers maux, que l'on trouve tant dans les traités cnidiens que dans les autres traités de la Collection hippocratique, et même chez Platon : l'auteur de nos traités, dont l'on ignore s'ils sont d'Hippocrate même ou d'un de ses élèves, s'élève contre les croyances et les remèdes obscurantistes et propose une théorie du régime fondé sur l'équilibre et la reconnaissance des facteurs extérieurs, tels que l'âge, le sexe, le lieu, les vents et les saisons. La présente édition regroupe en deux volumes Du Régime, Du Régime des Maladies aiguës, l'Appendice, De l'Aliment ainsi que De L'Usage des liquides. La notice introductive fournit un panorama de la diététique dans la médecine grecque classique depuis les Pythagoriciens, adeptes du végétarianisme, jusqu'à Platon qui fait de Hérodicos de Sélymbrie le fondateur de la diététique. Vient ensuite un plan détaillé du traité le plus important, Du Régime, assorti d'un bref commentaire. L'Histoire de la tradition manuscrite et des différentes éditions est relatée en détail. Chaque traité est précédé d'une notice explicative et possède son propre Index Verborum. Des notes accompagnent la lecture et sont complétées par des notes additionnelles destinées au lecteur soucieux d'approfondir. Texte établi et traduit par Robert Joly.

01/1967

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Collection Budé

Sur Les états de cause d'Hermogène. Edition bilingue français-grec ancien

Les scolies attribuées à Sopatros dans un recueil, datant probablement du VIe s. , de divers commentaires au traité d'Hermogène Sur les états de cause, ne sont pas de Sopatros, commentateur du IVe s. , lui-même, mais une reprise parcellaire, au Ve s. , du commentaire de ce dernier, avec des compléments qui sont autant de mises à jour. Depuis Sopatros en effet les commentaires sur le sujet se sont multipliés. On connaît ceux d'Eustathe, de Georges d'Alexandrie, de Syrianus (tous édités aux Belles-Lettres). Pour qui s'intéresse à la question et à la vie intellectuelle de cette époque, il est intéressant de suivre l'approfondissement d'une doctrine alors essentielle. Il faudrait ici parler de cours, plutôt que de commentaires : ils sont l'oeuvre de professeurs soucieux de donner à leurs élèves la maîtrise du discours d'école. Ce que montre surtout le travail du Pseudo-Sopatros, c'est l'effort de clarification, parfois subtile, des concepts, qui est en même temps une éducation de la pensée, et la mise en oeuvre d'un savoir-faire pédagogique.

03/2022

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

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Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

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Sources chrétiennes

Panarion. Livre 1 (Hérésies 1 à 25), Edition bilingue français-grec ancien

Panarion, livre I (hérésies 1 à 25) Voici la fameuse " boîte à remèdes ", ou Panarion, qui a valu à son auteur d'être tenu pour le grand hérésiologue de son temps : vers le milieu des années 370, Epiphane, évêque de Salamine, y consigne l'étude de quatre-vingts hérésies, conservant par là-même des textes et des informations uniques sur les dossiers les plus sensibles. Une somme capitale pour la connaissance du christianisme des premiers siècles, des courants divers qui l'ont traversé, des polémiques et des débats doctrinaux qui ont opposé la " Grande Eglise " à ceux qu'elle marginalisait ou excluait au moyen du grief d'hérésie. Après une introduction générale et un résumé des quatre-vingts hérésies, ce volume contient le premier tome du livre I, avec ses préfaces, qui compose un tableau des " hérésies " non chrétiennes (Hérésies 1 à 20 : barbarisme, scythisme, hellénisme, judaïsme, stoïciens, platoniciens, pythagoriciens, épicuriens, Samaritains, esséniens...), et la première partie du tome II, avec les Hérésies 21 à 25 (simoniens, Ménandre, Satornil, Basilide, nicolaïtes) précédées de l'exposé Sur l'Incarnation. Un document fondamental sur le rapport du christianisme avec les païens, les juifs, les philosophes grecs et les gnostiques, qu'il permet de mieux connaître.

08/2023

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Beaux arts

Mobilier ancien et de style, salon en tapisserie Louis XVI, tableaux anciens

Mobilier ancien et de style, joli salon en tapisserie Louis XVI, tableaux anciens, objets d'art et de curiosité : vente par suite de départ et volontaire / [expert] A. Bloche Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Critique littéraire

Adverbes et participes en grec ancien. Morphologie et syntaxe des formes dérivées de participes d'Homère à Polybe

Le grec ancien possède une série de formes où le suffixe productif pour dériver des adverbes de manière sur base adjectivale s'est associé à des thèmes de participes. Certains d'entre eux, en particulier sur le participe présent du verbe "avoir", semblent capables de régir un complément d'objet. Cette particularité invite à s'interroger sur les rapports de ces formes avec le paradigme verbal. S'agit-il de participes ou de converbes, ou faut-il y voir des formes devant leur existence à l'adjectivation du participe sous-jacent ? Le présent travail s'efforce de répondre à cette question et de fournir une description de cette classe de mots, qui n'a jamais fait l'objet d'une étude systématique. Les caractéristiques morphologiques et les emplois de ces formes sont examinés dans un corpus constitué de la plupart des textes littéraires des périodes archaïque et classique, ainsi que de quelques textes plus récents. Afin de déterminer le statut de ces formes, leur syntaxe est comparée avec celle de différentes constructions typiques de participes, d'adjectifs ou d'adverbes : constructions absolues (en particulier accusatif absolu impersonnel), participes circonstanciels, adjectifs en apposition prédicative, adverbes de manière, d'intensité ou encore adverbes de phrase.

07/2019

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Religion

Trois oraisons funèbres et Sur les enfants morts prématurément. Edition bilingue français-grec ancien

Face au thème de la mort, Grégoire de Nysse s'est exprimé aussi bien comme pasteur et prédicateur que comme philosophe et théologien. Certaines occasions étaient solennelles. Les trois oraisons funèbres de ce volume ont en effet été prononcées à Constantinople, en présence de l'empereur Théodose. La première porte sur Mélèce d'Antioche, qui présidait en mai 381 le concile de Constantinople I, la deuxième sur l'impératrice Flacilla et la troisième sur Pulchérie, la fille de l'empereur. Transposant sur le plan de la foi les motifs rhétoriques de louange et les arguments philosophiques de consolation, Grégoire y trouve l'occasion de traiter de politique ecclésiastique et de dresser un portrait modèle de la souveraine chrétienne. Le traité Sur les enfants morts prématurément approfondit la question du sort des défunts en s'attaquant à un problème fréquemment traité par des auteurs païens : comment justifier l'inégalité des vies humaines, la longue vie des méchants et la mort précoce des enfants ? Grégoire répond, comme les stoïciens, en se référant à la providence et à la finalité universelle, mais son explication en appelle surtout à la capacité de l'âme de comprendre Dieu : cette capacité, qui ne cesse de croître tout au long de la vie, si l'âme regarde vers Dieu et se purifie, doit se poursuivre dans l'éternité, tant pour les adultes que pour les enfants morts prématurément, tous promis à la béatitude.

09/2019

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Histoire du judaïsme

Les Antiquités juives. Volume 9, Livre XX et Autobiographie, Edition bilingue français-grec ancien

Au coeur du patrimoine mondial de la littérature, la suite de l'oeuvre capitale du grand historien juif de l'Antiquité. Un indispensable de la bibliothèque universelle. Ce volume final contient deux parties : d'une part, le livre XX des Antiquités de Flavius Josèphe, prêtre juif de Jérusalem, qui couvre l'histoire de la Judée jusqu'en 66, avec les signes avant-coureurs de la guerre de 67-74, d'autre part, une Autobiographie, qui est née d'une seconde édition des Antiquités. Dans cette Vie, Flavius Josèphe reprend ce qu'il a déjà dit dans la Guerre des Juifs, mais en s'arrêtant dès l'arrivée de l'armée romaine avec Vespasien, en 67. C'est en fait une apologie portant sur de menus épisodes très provinciaux, plus de 25 ans après les faits. Pourtant, c'était du plus haut intérêt pour les lecteurs juifs, pour qui la Galilée fertile était depuis plus de deux siècles un point d'arrivée privilégié pour les nombreux immigrants venus de Babylonie. Josèphe écrivait en grec pour les Juifs de l'empire, car en 95 il voyait le judaïsme en plein développement et se posait en guide compétent, ignorant tout des rabbins et prenant de haut le christianisme. A ce moment, la chute de Jérusalem en 70 n'était plus pour lui qu'une affaire du passé, largement résorbée.

06/2022

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Histoire ancienne

En Grèce et en grande Grèce. Archéologie, espace et sociétés

Emanuele Greco, dans ces quatre conférences au Collège de France, prend position dans les grands débats historiographiques concernant la place publique dans la ville antique, Athènes et son Agora, Sparte, l'apoikismos et Sybaris-Thourioi. Il souligne l'importance de l'archéologie non seulement comme méthode historique, mais surtout en tant que seul moyen de compléter ou contredire les sources littéraires. Les fouilleurs ont souvent adapté leurs lectures des vestiges aux attentes socio-politiques de leur époque : ainsi, dans l'imaginaire collectif, les Américains étaient les seuls vrais héritiers de la démocratie athénienne, tandis que Sparte était mise en rapport avec les Nazis. L'aspect physique d'une cité, la ville, met en relief la façon dont le politique est reflété dans l'urbanisation ; les colonies grecques en donnent les indices. La ville comporte des vides et son histoire aussi. L'archéologue doit accepter ces hiatus dans le temps et l'espace pour éviter les fausses interprétations des systèmes topographiques. Emanuele Greco nous offre une lecture actuelle et éclairante des ensembles urbains à l'époque archaïque.

12/2020

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Roman d'amour, roman sentiment

L'assistante d'un Grec

Coup de foudre au bureau Le coup de foudre peut frapper partout. . . même au bureau ! Être l'assistante de Galen Pallas durant six semaines ? Pour Roula, la proposition est d'autant plus tentante qu'elle admire l'homme d'affaires. Parti de rien, le génie de la high-tech a bâti un empire ! Seulement, même si tous deux ont grandi sur l'île grecque d'Anapliro, ils n'ont rien en commun. Sauront-ils marier leurs caractères pour collaborer comme il se doit, et surtout faire taire le désir qui brûle entre eux ?

07/2022