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Identités subies, identités intégrées. Les Grecs dans l'Europe du nord-ouest (XVe-XVIe siècles)

Extraits

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Critique littéraire

Chacun son Horace. Appropriations et adaptations du modèle horatien en Europe (XVe-XVIIe siècles)

A la différence de Virgile qui n'était pas théoricien, ou d'Aristote qui n'était pas poète, Horace offre à la fois une théorie et une pratique, et que celles-ci cultivent l'ambiguïté, sinon la contradiction. Il est sensible, comme poète et comme théoricien, à la variété, à la différence et au droit de l'appropriation. Ses textes permettent, loin de tout système et par morceaux épars, de mettre au premier plan des questions essentielles, littéraires, linguistiques et sociales, sur l'autorité de l'usage, la portée de l'innovation, la relation au modèle, questions qui ne cessent d'occuper la première Modernité. Aussi selon les milieux, les options poétiques, les générations, chacun s'accapare Horace et s'en réclame, l'accommode à ses propres idées, la plasticité du texte horatien permettant ces adaptations concurrentes ou successives. Issues pour la plupart du colloque organisé à l'Université Sorbonne-Nouvelle/Paris 3 les 11 et 12 juin 2015, les dix-sept études réunies dans ce volume examinent certains des débats et des conflits suscités par Horace et ses textes, ou certaines appropriations de son modèle. Elles viennent clore à leur manière les quatre années du projet ANR consacré à la réception d'Horace à l'âge moderne.

01/2019

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Littérature française

Un homme sans identité

Comédien inclassable, Charles Berling se raconte de manière authentique et sincère et partage la boussole qui guide sa vie : la liberté. Charles Berling a de multiples vies : homme de théâtre, de cinéma, metteur en scène puis directeur du théâtre Liberté de Toulon, mais aussi chanteur. Autant de voies que ce fils de marin, destiné à une existence plus normée, s'est offert. Dans ce livre, il raconte pour la première fois son enfance passée entre Tahiti, Brest, Paris ou Toulon, ses rencontres artistiques, ses choix de vies et son principal moteur : la farouche recherche de la liberté. Sa sensibilité, sa quête de sens et de sensualité le poussent à explorer bien des possibilités que peut offrir une existence : la célébrité, la solitude d'un voyage en voilier, la passion des femmes, l'amour des hommes, la possession de la scène, le rapport à la nature, mais aussi la paternité et le deuil. Tour à tour solaire et ombrageux, solitaire et sollicité, libéré et fidèle, provincial et parisien, bourgeois et populaire, Charles Berling est un être traversé de flux contradictoires, façonné comme un puzzle de mots, d'émotions et de sensations, mais dont l'ensemble s'harmonise peu à peu, à l'aube de ses 60 ans. Authentique et sincère, il partage dans ce livre ses fulgurances et ses pages de vie, celles d'un artiste par excellence.

09/2018

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Littérature française

Une femme sans identité

Marie au coeur trop pur est en souffrance, opprimée par un mal-être dont elle ne perçoit pas l'origine. Elle évolue par la force de sa différence, dans une société brutale dont seul son propre brouillard la protège, avec pour seul point d'amarre son sac-Identité. Mais elle ne se plaint pas, se bat avec énergie et ne renonce pas ; elle aime les gens et naturellement les gens l'aiment... Un jour, un évènement anodin du quotidien vient anéantir son équilibre durement acquis : cet incident va finalement se révéler d'une importance capitale. Marie va-t-elle enfin trouver le chemin de sa vérité ? Ce roman, tonique, est un hymne à la résilience, à l'amitié, à l'amour. Je vous invite à me suivre dans le monde de Marie.

05/2023

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Histoire ancienne

PROVINCES ET IDENTITES PROVINCIALES DANS L'AFRIQUE ROMAINE

On admet souvent encore aujourd'hui que "dans le monde romain, les deux principaux éléments de définition identitaire étaient les dimensions locales (cité ou tribu) et romaine" (H. Inglebert). Pourtant, les historiens sont de plus en plus amenés à constater l'importance des appartenances provinciales et à s'interroger sur leurs liens avec la formation de certains royaumes " barbares" à partir du Ve siècle. La table ronde aborde ces problématiques, encore peu envisagées dans le cas de l'Afrique, en privilégiant deux approches complémentaires : l'une consacrée au fait provincial en lui-même, avec des communications sur la naissance des provinces romaines d'Afrique, leurs noms, leur définition territoriale, leurs redécoupages ; l'autre qui tente de faire apparaître des formes d'identité provinciale, notamment dans le domaine religieux.

07/2011

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Religion

Les religions à l'école. Europe et Amérique du Nord XIXe-XXIe siècles

Les Français ont tendance à penser que les problèmes liés à la place de la religion à l'école relèvent de cette exception que serait la laïcité dite " à la française ". Mais, comme le montrent les études ici rassemblées, le cas français est moins original qu'on ne le suppose dans l'Hexagone. L'exemple des Etats-Unis, du Canada et de plusieurs Etats européens prouve que ces pays ont connu, et connaissent encore, de vifs débats relatifs à la place de la religion, ou des religions, au sein de l'institution scolaire. Toutes les contributions font ainsi état de difficultés apparues dans des contextes et pour des motifs différents. Dans certains cas, ce qui est en jeu, c'est la nature des rapports entre l'Etat et une Eglise dominante, et le rôle que celle-ci joue dans l'éducation de la jeunesse. Si parfois l'accord règne entre ces deux grands partenaires, souvent des tensions idéologiques naissent et s'amplifient sous les effets de la modernité politique, culturelle et scientifique. Dans d'autres cas, les situations de pluralisme religieux voient naître des rivalités et des doléances relatives à des atteintes à la liberté de conscience, parfois accentuées par des questions de domination politique ou de concurrence linguistique, auxquelles des aménagements entre cultes peuvent mettre fin.

02/2011

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Esotérisme

La pensée maçonnique du XIVe au XXe siècle

La franc-maçonnerie, apparue en Grande-Bretagne au XIVe siècle, naquit de l'abandon des chantiers des cathédrales gothiques et de la transformation des anciennes loges opératives de bâtisseurs en loges spéculatives. Enrichie d'emprunts aux légendes compagnonniques françaises, et de contacts avec des adeptes du mouvement Rose-Croix, la maçonnerie devint, dès le début du XVIIe siècle en Ecosse, une initiation symbolique traditionnelle qui se révéla au fil du temps comme le produit d'une nécessaire résurgence de l'ésotérisme biblique refoulé par les Eglises. C'est seulement à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe que la franc-maçonnerie, abandonnant dans ses rituels tout élément religieux, optera définitivement pour le point de vue non confessionnel et par conséquent universel de la religion naturelle, laquelle n'est pas une doctrine mais une orthopraxis transcendant à la fois les clivages idéologiques et les replis identitaires. Les origines architecturales de la franc maçonnerie ont conduit les francs-maçons à explorer divers thèmes liés au métier de bâtisseur : les origines salomoniennes de Part gothique, les arts libéraux, le symbolisme des monuments sacrés, l'assassinat du maître d'œuvre, la construction du temple de l'humanité future. Tâche exégétique qui devait finir par ouvrir toutes grandes aux francs-maçons les portes de l'ésotérisme traditionnel et de la philosophie de la religion.

11/1998

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Beaux arts

Catalogue d'objets d'art des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, tableaux, dessins, gouaches

Catalogue d'objets d'art des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, tableaux, dessins, gouaches dépendant de la collection de M. Bécherel 26 -28 novembre 1883 / [experts] Charles Mannheim, George, Lasquin Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Moyen Age

Colomban et l'identité dans l'Europe du haut Moyen Âge. Formation et transmission

Les diverses manifestations d'une identité culturelle mixte sont une caractéristique déterminante de l'Europe post-romaine et médiévale et elles continuent de faire l'objet de recherches actuelles sur cette période. L'expression et l'affirmation d'identités collectives distinctes enrichissent chacun des aspects du matériel linguistique, historique et archéologique qui nous est parvenu. Souvent par nécessité, Colomban se fit fort de sa formation insulaire (utilisée contre lui en Gaule, comme dans le cas de la tonsure particulière de ses moines et du calcul différent de la date de Pâques), mais il ne perdit jamais de vue l'influence unificatrice, plus puissante et plus convaincante, de l'Eglise chrétienne. Ainsi, il ne se contenta pas d'intégrer deux identités, mais il les revendiqua, nous donnant ainsi un important aperçu du canon intellectuel de l'Eglise irlandaise du haut Moyen Age et des politiques identitaires de l'Occident médiéval. Les articles de ce volume sont regroupés autour de trois thèmes. Le premier se concentre sur Colomban et l'identité chrétienne, notamment sur les auteurs ayant influencé son éducation intellectuelle, et par conséquent celle de l'Eglise irlandaise du haut Moyen Age, ainsi que sur les sources de l'autorité de ces auteurs et sur la façon dont les perceptions de Colomban ont été influencées par son expérience en Gaule. Le second thème est une mise à jour des travaux de fouilles et recherches archéologiques sur le site monastique irlandais qui serait le lieu d'éducation initial de Colomban, et en présente le contexte culturel et géographique élargi. Les articles d'une troisième partie traitent de Colomban et de l'identité sociale de la période médiévale et du problème de la question identitaire à travers des études de cas sur les Francs, les Lombards et les Irlandais, au miroir des propres écrits de Colomban et du témoignage de la Vita Columbani de Jonas de Bobbio.

02/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le pilori au Moyen Age dans l'espace français. XIIe-XVe siècle

Au milieu du XIIe siècle, au coeur de villes de la France septentrionale rendues prospères par les développements économiques, apparaît un nouvel édifice qui rend visible l'autorité du seigneur local et son devoir de protéger l'espace urbain. Planté au centre du marché, ce signe de justice porte d'emblée le nom de "pilori" et est resté dans les mémoires comme l'un des symboles majeurs du Moyen Age. Le pilori est à la fois un édifice public et la peine infamante la plus répandue de la fin du Moyen Age. En exposant des condamnés sur la place publique, les officiers les livrent aux injures et jets d'ordures des passants, rassemblés pour mener à bien un rituel minutieusement codifié. Une telle humiliation publique trouve son sens politique lorsqu'on l'articule à la culture de l'honneur. En retournant son scandale contre le condamné, en le marquant comme infâme, le rituel réduit sa personnalité juridique et redéfinit les contours de la communauté des bonnes gens. A partir de sources inédites, l'ouvrage trace le portrait d'une institution judiciaire de la vie quotidienne, au service de la paix du marché, de la loyauté des transactions et, plus largement, de l'équilibre des communautés civiques. Il invite ainsi à une lecture anthropologique et culturelle des institutions judiciaires afin d'en saisir les ramifications sociales et politiques, bien au-delà de leur champ juridique.

01/2024

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Ouvrages généraux

Temps et diplomatie dans l'Europe moderne. (XVIe-XVIIIe siècle)

L'histoire du Temps de la diplomatie à l'époque moderne est celle de l'enchevêtrement de ses praticiens dans un dédale de temps désaccordés dont l'horloge, symbole de la modernité, n'était pas le grand régulateur. Elle montre comment ces personnages anxieux de percer l'opacité du futur, familiers des pronostics, mais aussi exposés au dévoilement de l'histoire, faisaient des temps, manipulés ou racontés, une ressource de leur action et l'un des moyens de réaliser leurs fins. Son objet est ainsi l'être au temps et le faire avec les temps de ceux qui étaient dépêchés au loin, et spécialement de Guilleragues, ambassadeur de Louis XIV à Constantinople, qui tient ici le rôle principal. A travers lui et quelques autres, l'univers temporel des acteurs de la diplomatie se trouve restitué, et la diplomatie de l'âge moderne revisitée à partir d'une de ses dimensions les plus essentielles, négligée jusqu'à présent par l'historiographie.

04/2024

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Psychologie, psychanalyse

L'identité culturelle

Que faut-il entendre aujourd'hui par " identité culturelle ", alors que se tisse, à l'échelle planétaire, un champ serré d'interactions sociales sans cesse renouvelées ? Qu'en est-il de ce que recouvre cette notion ? Il y est fait constamment référence, sous des modalités diverses et à des fins variées, dans les médias comme dans la vie sociale en général. Mais un manque criant d'approche critique et d'élaboration conceptuelle sérieuse laisse place à de parfois bien inquiétantes dérives. Le présent ouvrage s'emploie à répondre à ce manque. Il s'applique à montrer que ni la culture, ni l'identité ne peuvent être confondues avec des entités continues, stables et simplement transmissibles, tel un héritage patrimonial. Bien au contraire, il s'agit de phénomènes complexes, dépendant à la fois de la créativité des acteurs sociaux, de leur ancrage historique et des circonstances de leurs rencontres. Qu'elles soient territoriales, religieuses, nationales, ethniques... les identités suscitent ainsi les plus forts engagements, les plus mortels combats, car il s'agit toujours pour les hommes, à travers cette totalité volontiers érigée en absolu qu'ils constituent ensemble, de se reconnaître et de donner un sens à leur présence dans le monde. Ils dessinent les frontières de leur être en rejetant l'altérité et en cherchant le réconfort du partage de pratiques et de valeurs familières. La réflexion sur la dynamique de l'identité culturelle est donc menée ici sous le double aspect des ressources mobilisables pour sa construction et des stratégies susceptibles de se déployer à chaque instrumentalisation de cette formation au service des luttes sociales. La lecture de cet ouvrage, soucieux de demeurer au plus près des préoccupations concrètes des acteurs sociaux, et qui contribue à mettre au jour le procès de leur identification culturelle, sera profitable aussi bien à l'étudiant en sciences humaines et aux professionnels confrontés à l'altérité culturelle qu'à tous ceux qui s'interrogent sur ces questions cruciales.

08/2002

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Autres philosophes

L'identité humaine

Après Michelle Perrot et Elisabeth Badinter, la collection Bouquins accueille dans son catalogue l'une des grandes intellectuelles de notre époque. Issue, par son père, d'une vieille famille catholique de droite, Elisabeth de Fontenay a été élevée dans l'ignorance des racines juives de sa mère, convertie au catholicisme, dont la famille fut exterminée à Auschwitz. A vingt-deux ans, elle rompt avec la religion catholique pour se tourner vers le judaïsme et assumer son ascendance juive. A la fois détruite et construite, dit-elle, par le secret qui entoura ses origines. Dans toute son oeuvre, elle n'a cessé de s'interroger sur les devoirs que nous avons envers les êtres vulnérables et de chercher à combler le silence de sa mère, celui de son frère, celui aussi des animaux qu'on extermine. Elisabeth de Fontenay, inlassablement, s'est attachée à mettre la philosophie " à l'épreuve de l'animalité ", sans pour autant " offenser le genre humain ". Elle dénonce une tradition philosophique responsable, à ses yeux, de la longue méconnaissance de l'animal au nom du " propre de l'homme ", et rappelle avec force que l'attention portée aux animaux ne saurait entrer en contradiction avec celle que l'on porte aux êtres humains et à leur propre identité. Fragilité, animale ou humaine, stupeur face à la violence génocidaire, amour de la littérature, admiration et méfiance mêlées vis-à-vis des Lumières, mais passion pour Diderot, " inventeur d'un matérialisme enchanté ", engagement politique, autant de thèmes qui s'entrelacent dans ce volume rassemblant l'essentiel d'une oeuvre sensible, dense et inclassable, qui fait autorité et assure à son auteur un grand rayonnement. Ce volume contient : Actes de naissance - Gaspard de la nuit - En terrain miné (avec Alain Finkielkraut) - Une tout autre histoire - La Prière d'Esther - Diderot ou le matérialisme enchanté - " Flaubert, un pensum mystique " - " Barbey, cet absolu littéraire " - La Grâce et le progrès - Sans offenser le genre humain - " Lucrèce, la force de dissidence du poème " - " La raison du plus fort " - " Entretien avec Jean-Louis Poirier ".

10/2021

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Philosophie

L'identité malheureuse

L'immigration qui contribue et contribuera toujours davantage au peuplement du Vieux Monde renvoie les nations européennes et l'Europe elle-même à la question de leur identité. Les individus cosmopolites que nous étions spontanément font, sous le choc de l'altérité, la découverte de leur être. Découverte précieuse, découverte périlleuse : il nous faut combattre la tentation ethnocentrique de persécuter les différences et de nous ériger en modèle idéal, sans pour autant succomber à la tentation pénitentielle de nous déprendre de nous-mêmes pour expier nos fautes. La bonne conscience nous est interdite mais il y a des limites à la mauvaise conscience. Notre héritage, qui ne fait certes pas de nous des êtres supérieurs, mérite d'être préservé, entretenu et transmis aussi bien aux autochtones qu'aux nouveaux arrivants. Reste à savoir, dans un monde qui remplace l'art de lire par l'interconnexion permanente et qui proscrit l'élitisme culturel au nom de l'égalité, s'il est encore possible d'hériter et de transmettre.

10/2013

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Littérature française

L'identité silencieuse

Confrontée à la guerre dans son pays natal, Hiyam, une jeune Libanaise sans perspective d'avenir, décide de quitter Beyrouth et arrive à Paris. Etrangère dans un pays où elle ne maîtrise pas la langue, perdue dans des sentiments indicibles qui l'étouffent, elle connaîtra les affres de la solitude avant de rencontrer l'amour. Mais l'amour suffira-t-il à combler sa nostalgie, servir de levier pour se construire une nouvelle identité sociale, intime, dans un climat en paix, loin des tumultes de la vie et du souffle de la guerre auxquels elle s'est curieusement accoutumée ?

07/2020

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Histoire internationale

Histoire de l'Europe. Des invasions au XVIe siècle

Ecrite durant la Première Guerre mondiale alors que l'auteur se trouvait en captivité en Allemagne, l'Histoire de l'Europe de Henri Pirenne est une oeuvre de premier plan, qui a été traduite dans de nombreuses langues après sa parution en 1936. C'était en effet la première que l'on publiait une histoire globale du continent européen, et l'exposé, clair et synthétique, touchant à la fois à l'histoire politique, sociale et économique, n'a rien perdu de son intérêt aujourd'hui. L'ambition du projet au regard du cadre géographique et de la période étudiée, qui va de l'effondrement de l'Empire romain à la Réforme, repose sur une vision très nette des grands mouvements de l'histoire (développement des villes, formation des Etats modernes), et sur une attention toute particulière portée par l'auteur à la circulation des idées ainsi qu'à l'évolution de l'organisation sociale. Enfin, la prise en compte des rapports de l'Europe avec le monde extérieur (invasions, croisades, échanges commerciaux, explorations) achève de faire de ce livre une lecture indispensable pour tous ceux, amateurs d'histoire ou spécialistes, qui cherchent à bien comprendre les fondements de notre civilisation.

05/2011

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Ouvrages généraux

LA SORCELLERIE AU XVe ET AU XVIe SIÈCLE PARTICULIÈREMENT EN ALSACE

Depuis toujours, la sorcellerie exerce sur les hommes fascination et effroi. Le sorcier est défini comme un être "lié au Diable corps et âme" , qui en tire des pouvoirs lui permettant de répandre le mal autour de lui. Du XVe au XVIIe siècle, toute l'Europe occidentale a été confrontée à une "épidémie de sorcellerie" que les historiens modernes tentent d'expliquer. En Alsace, comme sur toutes les autres terres du Saint-Empire romain germanique, le phénomène a pris des proportions considérables : on estime que plus de 5 000 sorcières et sorciers --les femmes représentant 80% du total--, ont péri dans les régions de l'Est, le plus souvent sur le bûcher, dont 1 600 en Alsace. Le grand historien strasbourgeois Rodolphe Reuss (1841--1924) décrit et analyse la question de la sorcellerie en Alsace aux XVe et XVIe siècles d'une manière très rigoureuse, en s'appuyant sur les sources écrites disponibles. Il fournit avec cet ouvrage une contribution importante à la compréhension de cette époque sombre de l'histoire de l'Alsace, où crédulité et préjugés prévalaient sur la raison.

02/2023

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Critique littéraire

Le mariage dans l'Europe des XVIe et XVIIe siècles : réalités et représentations. Volume 2

Si le mariage est objet de représentation idéalisée ou satirique dans la littérature et l'art, s'il est objet de réflexion pour les philosophes, les moralistes, les théologiens, il est aussi une réalité qui engage la vie des individus et même, aux XVIe et XVIIe siècles, celles des nations, dans le cas des mariages politiques. Ce sont ces deux aspects, celui de la réalité du mariage et celui de ses représentations, que le colloque organisé à Nancy en novembre 2001 a souhaité étudier, comme l'indique le titre des Actes. Les communications rassemblées dans ces deux volumes ont permis, sinon de clore les débats sur le sujet, du moins de mettre en évidence les termes dans lesquels se pose, aux XVIe et XVIIe siècles, en Europe, la question du mariage. Dans ce deuxième volume sont analysées les vertus conjugales prônées par les sociétés européennes aux XVIe et XVIIe siècles, mais aussi toutes les formes de transgressions de l'institution matrimoniale : les mariages clandestins, l'adultère, les liens hors mariage...On y voit aussi que le mariage est pendant toute cette période un des sujets préférés de l'imagination satirique, dans la littérature ou dans les arts.

10/2003

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Histoire de l'art

Vivre la bataille ? Expérience et participation dans les arts - XVe-XXIe siècle

"Une bataille vraie n'est pas un tableau" dit Baudelaire dans ses Salons de 1859. L'art pos-sède-t-il alors une capacité véritable à rendre compte du combat ? Par sa démesure spatiale et temporelle comme par sa violence et par son désordre, la bataille a conduit à des innovations artistiques de forme comme de technique. Elle a poussé à l'émergence de dispositifs toujours plus immersifs dépassant les limites expressives des médiums afin de faire revivre des événe-ments insaisissables ainsi qu'une expérience hors du commun. Face aux ambitions des artistes, jusqu'où le spectateur devient-il acteur de la scène de bataille ? La spire historiée de la colonne Trajane, les galeries de batailles et les tentures modernes, les rotondes des panoramas ou encore les larges écrans du cinéma sont autant de dispositifs visant à produire une restitution vivante des faits militaires. Modernistes et contemporanéistes, histo-riens de l'art et de l'audiovisuel, envisagent ici les usages, les réceptions et les émotions en-gendrés par les représentations de batailles. Ces représentations touchent puissamment au re-gard, à l'esprit et au corps du spectateur aux prises avec la fiction du combat.

03/2023

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Sociologie

Les hommes lents. Résister à la modernité XVe - XXe siècle

L'histoire de la modernité est d'abord celle d'une discrimination : en érigeant la vitesse en modèle de vertu sociale, les sociétés modernes ont inventé un vice, celui de la lenteur - cette prétendue incapacité à tenir la cadence et à vivre au rythme de son temps. Partant d'une violence symbolique et d'un imaginaire méconnu, Laurent Vidal fait la genèse des hommes lents, ces individus mis à l'écart par l'idéologie du Progrès. On y croise tour à tour un Indien paresseux et un colonisé indolent à l'époque des grandes découvertes, des ouvriers indisciplinés dans le XIXe siècle triomphant ; plus proches de nous, le migrant en attente ou le travailleur fainéant restent en marge de l'obsession contemporaine de l'efficacité. Mais l'auteur révèle avant tout la façon dont ces hommes s'emparent de la lenteur pour subvertir la modernité, à rebours de la cadence imposée par les horloges et les chronomètres : de l'oisiveté revendiquée aux ruses déployées pour s'approprier des espaces assignés, les hommes lents créent des rythmes inouïs, jusque dans les musiques syncopées du jazz ou de la samba. En inventant de nouveaux modes d'action fondés sur les ruptures de rythme - telles les stratégies de sabotage du syndicalisme révolutionnaire -, ils nous offrent un autre regard sur l'émancipation. Mêlant la rigueur de l'historien à la sensibilité d'un écrivain qui puise aussi bien dans la littérature que dans les arts, cet essai ouvre des horizons inédits pour repenser notre rapport à la liberté.

01/2020

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Sociologie

Les Hommes lents. Résister à la modernité, XVe-XXe siècle

Partant d'une violence symbolique et d'un imaginaire méconnu, Laurent Vidal fait la genèse des hommes lents, ces individus mis à l'écart par l'idéologie du Progrès. On y croise tour à tour un Indien paresseux et un colonisé indolent, des ouvriers indisciplinés et, plus proches de nous, le migrant en attente ou le travailleur fainéant. Mais l'auteur révèle aussi la façon dont ces hommes s'emparent de la lenteur pour subvertir la modernité : de l'oisiveté revendiquée aux ruses déployées pour s'approprier des espaces assignés, les hommes lents créent des rythmes inouïs, jusque dans les musiques syncopées du jazz ou de la samba. En inventant de nouveaux modes d'action fondés sur les ruptures de rythme, ils nous offrent un autre regard sur l'émancipation. Mêlant la rigueur de l'historien à la sensibilité de l'écrivain, cet essai ouvre des horizons inédits pour repenser notre rapport à la liberté.

03/2022

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Histoire internationale

L'inquisition espagnole. XVe-XIXe siècles

Tortures, bûchers, sorcières et fanatisme sont les images que l'Inquisition espagnole (1479-1834) a laissées dans les consciences. Créée pour combattre les conversos ou les morisques, qui s'obstinaient à rester secrètement juifs ou musulmans, elle s'empara ensuite du peuple chrétien pour le modeler selon les idéaux définis et les règles édictées par le concile de Trente. Elle commença la chasse aux livres, aux clercs audacieux, aux étudiants vagabonds que l'Europe de la Renaissance avait produits en abondance. En même temps, elle mit à la disposition de l'Etat monarchique un peuple homogène, aux croyances et aux réflexes conformes. En luttant contre les minorités religieuses, l'Inquisition se mit en en réalité au service de l'Etat.

11/2009

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Histoire internationale

Idées reçues sur les grandes découvertes. XVe-XVIe siècles, Edition revue et augmentée

Les idées reçues ont la vie dure, et elles n'ont pas attendu les réseaux sociaux pour proliférer, enchanter les imaginaires ou manipuler les consciences. Les Grandes Découvertes maritimes, premier moment de la mondialisation, touchèrent tous les continents, tous les océans. A l'occasion d'une séquence historique de cette envergure, l'imagination s'en donne à coeur joie, et les mythes empiètent sur la réalité. Très vite, leur amalgame forme des idées reçues, nombreuses et parfois loufoques, considérées dès lors comme des vérités intangibles, quand bien même elles n'ont que peu de fondement... Cet ouvrage en dresse ici un inventaire édifiant d'une petite quarantaine, rappelant que la croyance médiévale en une Terre plate est bien une invention du XIXe siècle, que la "célèbre" école d'Henri le Navigateur n'a jamais existé, pas plus que les vaisseaux en feu de Cortes... Magellan, quant à lui, a le privilège d'avoir son bêtisier personnel. Une relecture originale et ludique de la saga des Grandes Découvertes, et un exercice salutaire de respect des faits, en ces temps de fake news généralisées et de "post-vérité" invasive.

05/2019

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Sociologie

Identités juives en Europe centrale. Des Lumières à l'entre-deux-guerres

La situation des juifs, partagés entre différentes identités nationales en formation en Europe centrale de la fin du XVIIIe siècle à la seconde guerre mondiale, est révélatrice des enjeux identitaires et politiques auxquels doivent faire face les minorités. La question de l'appartenance nationale se pose pour eux avec une acuité particulière, et ils apparaissent dés lors comme des individus au parcours à la fois singulier et paradigmatique. Les auteurs mettent en évidence à travers des chapitres consacrés à des personnalités emblématiques les mécanismes de la construction d'une identité personnelle dans un environnement complexe, qu'elle s'effectue dans la sphère privée ou publique, en passant par l'adhésion volontaire à une communauté, qu'elle soit culturelle ou politique. Les étapes de la construction d'identités apparaissent à travers des biographies qui s'inscrivent dans un vaste espace, depuis l'Europe centrale (Vienne, Prague, Budapest, Zagreb et Varsovie) jusqu'à Jérusalem et la Chine. Le parcours d'individualités juives permet de suivre l'émergence d'identités complexes, dans le contexte d'adoption d'autres cultures ou de réaffirmation d'un ancrage spécifiquement juif. A la fois chronologique et thématique, l'ouvrage analyse le lien entre écriture et identité, retrace la maturation de consciences politiques et met en évidence le rôle de Vienne, la grande métropole centre-européenne au coeur d'un vaste réseau d'échanges culturels. Ainsi apparaissent, sous un nouvel éclairage, des figures connues et méconnues de pédagogues, de rabbins, d'historiens, d'hommes et de femmes de lettres : Karl Kraus, Max Brod, Elias Canetti, mais aussi Veza Canetti, Klara Blum.

05/2014

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Immigration

Villages transnationaux. Les identités de traverse

Depuis les années 5990, les initiatives de développement montées par des émigrés pour leur village d'origine se sont multipliées un peu partout dans le monde. Aux Etats-Unis, en Europe et ailleurs, des collectifs de villageois expatriés se constituent pour électrifier, construire une école, une bibliothèque ou un hôpital. Comment expliquer ces comportements identiques parmi des groupes que rien ne relie ? A travers une étude comparée des sikhs indiens en Grande-Bretagne, des berbères Chleuhs marocains et des Kabyles algériens en France, ce livre plonge au coeur du transnationalisme villageois. Pour les émigrés, ces projets de développement villageois sont un moyen de réinventer le continuum identitaire, spatial et temporel qui les lie à leur communauté de départ. Pour les villages, ils sont un moyen de faire face à une décentralisation néolibérale qui élargit leurs responsabilités en matière de développement sans pour autant renforcer leurs moyens financiers. L'essor de ces transferts collectifs apparaît dès lors moins comme le dysfonctionnement des modèles d'intégration des pays du Nord que comme la réforme de la gouvernance du développement au Sud. En combinant différentes sources de données quantitatives et la finesse des observations de terrain, ce livre offre un regard informé et apaisé sur les réalités migratoires contemporaines.

03/2021

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Histoire internationale

L'Arménie du Levant (XIe-XIVe siècle). Coffret 2 volumes

L'année 1045 marqua la fin du dernier royaume en Grande Arménie, mais loin de disparaître l'Arménie se préparait à écrire les pages les plus brillantes de son histoire. Des principautés autonomes virent le jour sur la partie du territoire historique libérée du joug turc, pendant qu'un processus de renaissance étatique se développait en Cilicie, face à l'île de Chypre, aboutissant en 1198 à la fondation d'un " royaume d'Arménie hors d'Arménie ". Il y avait donc alors deux Arménie, liées face à l'irruption au Proche-Orient des Francs via les croisades au XIIe siècle puis des Mongols au XIIIe. Avec les Etats latins, dont ils adoptèrent plusieurs aspects administratifs, les Arméniens établirent des relations d'égal à égal où les liens matrimoniaux tenaient une place essentielle, tandis que face aux Mongols ils profitèrent de l'expérience des princes de Grande Arménie. Par une subtile diplomatie tous azimuts tenant compte des éléments grecs, turcs et arabes, les rois d'Arménie en Cilicie se retrouvèrent au milieu du mue siècle à la tête du plus puissant Etat chrétien en Orient, plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Orient. La floraison culturelle était spectaculaire, le royaume adaptant au moule arménien les apports francs tout en perpétuant ses traditions artistiques, pendant que la Grande Arménie se couvrait de superbes oeuvres d'architecture. Du XIIe au début du XIVe siècle, les Arméniens étaient donc au centre de la galaxie eurasiatique. La décadence s'amorça avec le déclin du pouvoir mongol, la pénétration latine dans l'Eglise arménienne et la montée en puissance des Mamelouks égyptiens, qui mirent fin en 1375 à cette " Arménie du Levant " dont le dernier roi, d'ascendance poitevine, mourut en exil à Paris. Au-delà des Arméniens et arménisants, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux croisades, aux Mongols, à l'Islam médiéval ou aux chrétiens d'Orient. Les publications récentes de sources inédites imposaient de revisiter tous les aspects de cette période fascinante et complexe. Les 84 tableaux généalogiques et les 74 cartes facilitent la lecture, et les 228 illustrations en couleurs reflètent le caractère cosmopolite de ce monde arménien médiéval.

11/2012

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XVIe siècle

L'humanisme dans les anciens Pays-Bas XVIe-XVIIe siècles

L'humanisme dans les anciens Pays-Bas, XVIe-XVIIe siècles interroge les diverses manifestations de ce mouvement en Artois, en Flandre et dans le Hainaut. Une attention particulière est portée aux personnalités - historiens, poètes, exégètes, chroniqueurs, voyageurs... - qui ont gravité autour des principaux centres, tels que Saint-Orner, Arras, Mons, à la circulation de la littérature humaniste dans ces régions, au rôle des imprimeurs et des libraires dans la diffusion des nouvelles idées et donc au marché du livre, à la constitution de bibliothèques mais aussi au poids croissant de la censure. L'ouvrage donne à voir la vigueur de la démarche humaniste dans les anciens Pays-Bas dans les domaines auxquels elle s'intéresse et qu'elle s'efforce de renouveler en convoquant les écrits des Anciens : poésie, littérature, histoire, traductologie, théologie, éducation..., dans l'espoir de former un homme meilleur, et la vivacité des débats qui l'accompagne. Il met également en lumière les réseaux internationaux, épistolaires et commerciaux, créés ou entretenus par cette élite intellectuelle et leurs contributions aux transferts et échanges avec des pays plus ou moins lointains : Angleterre, Espagne, France, Italie... Cette publication complète celle parue en 2022 sur La Renaissance dans les anciens Pays-Bas, XVIe-XVIIe siècles (Aire-sur-la-Lys, ateliergaleriéditions).

12/2023

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Psychologie, psychanalyse

Double Je. Identité personnelle, identité statutaire

Pour caractériser la modernité occidentale, on oublie presque toujours de nommer ce qu'on peut nommer la révolution de l'identité. Les rôles sociaux, les appartenances deviennent des apparences, masquant une identité cachée, la vraie. Ce livre montre qu'on ne peut comprendre les individus contemporains sans la prise en compte de cette identité personnelle qu'ils revendiquent, au-delà de ses rôles sociaux. Quels sont les mécanismes par lesquels chacun cherche à s'affirmer comme unique ? Quelles sont les conséquences de cette "double" identité sur le fonctionnement du couple et de la famille ? Pourquoi la sociologie doit-elle aussi penser le "Je" et ses conséquences ? François de Singly nous livre des repères pour comprendre clairement les transformations du lien social dans une société moderne où s'affirme le primat de l'individu. Un livre bilan par l'un des grands sociologues de notre temps.

10/2017

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Critique littéraire

L'Atlantique comme pont. L'Europe et l'espace lusophone (XVIe-XXe siècles)

Cet ouvrage collectif vise à lancer de nouvelles pistes de réflexion sur la circulation des idées et des biens culturels, de part et d'autre de l'Atlantique, entre le XVIe et le XXe siècle, par une focalisation sur les échanges entre l'Europe et l'espace lusophone. Pour cela les organisateurs du volume ont pris comme point de départ des dispositifs méthodologiques chers à l'Atlantic history, courant historiographique qui considère l'espace atlantique comme une zone spécifique d'échange et de permutation, de circulation et de transmission, qui aurait favorisé une dynamique d'interaction dont les conséquences socioculturelles sont aussi singulières que considérables. L'océan Atlantique perçu "comme un pont, plutôt que comme une barrière" (David Hancock) entre les territoires et les peuples qui le longent : le propos, qui est une stimulante invitation à une relecture du passé commun entre l'Europe, l'Amérique et l'Afrique, connaît différentes déclinaisons, au gré des contributions de ceux qui acceptent le pari qu'il implique. Ce livre rassemble des essais rédigés par des chercheurs rattachés à des laboratoires de différents pays, qui abordent des questions relatives à trois problématiques majeures : l'altérité à travers les siècles (Isabel Almeida, Michel Riaudel, Ettore Finazzi-Agrè, Kenneth David Jackson) ; la réception des idées et des oeuvres (Lisa Vollendorf, Tobias Brandenberger, Vanda Anastâcio, Jean-Yves Mérian, Lucia Paschoal Guimaràes, José Miguel Wisnik, Gilda Santos) ; la circulation et la transformation des formes artistiques et littéraires (Jean-Claude Laborie, David Cranmer, Saulo Neiva, Silviano Santiago).

11/2012

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Histoire internationale

De l'utilité des empires. Colonisation et prospérité de l'Europe (XVIe-XXe siècle)

A quoi servent les immenses empires édifiés par l'Europe colonisatrice en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie entre le XVIe et le XXe siècle? Les avantages et les gains qu'ils génèrent sont-ils suffisamment importants et durables pour entraîner et soutenir la réussite économique de l'Europe? Ces empires ne seraient-ils pas plutôt de simples béquilles, commodes en temps de crise, mais inutiles lors des embellies de la croissance des métropoles? Se pourrait-il encore qu'ils soient des freins et des obstacles au développement de l'Europe expansionniste, pervertissant son corps social et fossilisant ses structures économiques? Chacune de ces thèses pourrait avoir son "heure de vérité" ou son "pays de vérité", pour autant que nous renoncions à considérer l'Europe comme le lieu d'un unique projet colonial et le monde colonial comme un ensemble homogène. C'est à cette condition qu'il devient possible de déterminer dans quelle mesure les empires soutiennent la montée en puissance de l'Europe et de comprendre pourquoi ils apparaissent tantôt comme des sources de richesse et de puissance, tantôt comme des fardeaux et un signe de déclin.

04/2005

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Critique littéraire

Les Musulmans d'Espagne dans les littératures arabe, espagnole et française. XVe-XVIIe siècles

La représentation des musulmans d'Espagne dans les littératures arabe espagnole et française repose sur une progressive simplification du personnage qui s'éloigne de ses représentants directs. Les textes littéraires qui le mettent en scène permettent de comprendre le rapport de la France et de l'Espagne à l'Islam.

06/2019