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Federico Moccia

Extraits

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Théâtre

Yerma

Dans l'aride Andalousie, un paysan déserte la couche de sa jeune épouse pour surveiller l'irrigation de ses champs. Mais Yerma ne rêve que d'avoir un enfant. Les années passent sans que son corps porte de fruit. Aime-t-elle ce mari qu'on lui a donné ? A-t-elle jamais frémi dans d'autres bras ? Oui, naguère, ceux du berger avec qui elle dansa. Il y a eu maldonne. S'il est vrai que labours et brebis font richesse, seul l'amour est fécond. Stérile et vide, Yerma ira jusqu'au bout de l'espoir entre vaines promesses et hallucinantes processions où la vérité se fera jour. Lorca bâtit là, après Noces de sang et avant La Maison de Bernarda Alba, une tragédie de la frustration, composant, lyrique ou baroque, l'ardente mélopée d'une âme pure malmenée par la vie. Cette pièce magistrale, donnée deux ans avant la guerre civile, où une femme passionnée exalte sa soif de liberté et soulève tant de clameurs, allait devenir l'emblème du poète assassiné et assurer sa gloire.

05/2019

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Espagnol apprentissage

Mon village et autres textes. Edition bilingue français-espagnol

Les premiers textes de ce recueil appartiennent aux écrits de jeunesse de Frederico Garcia Lorca. Ils sont autobiographiques et révèlent ce qu'était la sensibilité du poète à dix-huit ans, ils éclairent ses œuvres postérieures et peignent sa vie de famille, celle des paysans de son village natal de Fuente Vaqueros, leurs mœurs, leur misère. Suit un conte au ton sarcastique et plein d'humour ; et enfin le texte d'une conférence sur les berceuses espagnoles.

05/2008

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Théâtre

Théâtre. Tome 2, Noces de sang ; Yerma ; Doña Rosita

C'est à Madrid, au cours de la première lecture de Noces de sang chez le poète Jorge Guillen, que Federico García Lorca confia à Marcelle Auclair le soin de traduire cette pièce et toute son oeuvre théâtrale. Chez leurs amis communs, les Morla Lynch, intimes de Federico, il avait initié sa future traductrice à toutes les finesses du flamenco et du cante hondo, de la musique et des chants populaires de toutes les provinces d'Espagne qu'il connaissait si bien. Lorca avait consacré Marcelle Auclair "Espagnole honoraire". Dans ses traductions de Noces de sang, de Yerma et de Dona Rosita, elle s'est efforcée de rendre non seulement la lettre du texte original, mais son rythme et sa couleur. Pour garder aux phrases si denses de Lorca toute leur valeur, il faut choisir les mots les plus denses de la langue française ; le nombre de chaque phrase et son allure lente ont été respectés. R ne faut pas oublier que ces traductions doivent être jouées, qu'elles doivent donc se prêter à une élocution qui, par sa nature même, doit suggérer à l'acteur la nature profonde du personnage qu'il interprète, et du milieu dans lequel il vit. Une lenteur qui n'est pas paresse, mais sens profond de l'impermanence des choses, un sentiment de la dignité humaine qui va parfois jusqu'au sang, des passions d'autant plus fortes qu'elles sont plus contenues, tels sont les éléments mêmes de l'âme espagnole, et son tragique quotidien.

04/2015

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Théâtre

Théâtre. Tome 1, Le maléfice de la phalène ; Mariana Pineda ; Le guignol au gourdin ; La savetière prodigieuse ; Les amours de Don Perlimplin avec Bélise en son jardin

Les Oeuvres Complètes de Federico García Lorca se répartissent en huit volumes. Les tomes III, IV, V et VI sont consacrés à son théâtre. Dans le présent volume sont réunis : Le Maléfice de la Phalène, Mariana Pineda, Le Guignol au gourdin, La Savetière prodigieuse, Les Amours de Don Perlimplin avec Bélise en son jardin.

06/2011

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Poésie

Une colombe si cruelle. Poèmes en prose et autres textes

"Rien de plus antipoétique que le lien logique entre deux objets de quelque espèce qu'ils soient. Il faut briser les amarres des liens visibles et invisibles. Il faut laisser les objets et les concepts aller librement où ils veulent, qu'ils luttent, qu'ils volent pour que le monde soit plus amusant et que puisse exister la véritable poésie. Vous, les poètes, avez une peur terrible de perdre la tête et un amour incompréhensible de la qualité logique. C'est absurde de te conformer à l'idée selon laquelle la chaussure n'a d'autre utilité que d'être chaussure et la cuillère cuillère".

09/2020

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Poésie

Poésies. Tome 4, Suites, Sonnets de l'amour obscur

"Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson, le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang." Jean Cassou.

05/1984

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Poches Littérature internation

La peur. Nouvelles de la Grande Guerre

La Peur-Nouvelles de la Grande Guerre rassemble deux des nouvelles les plus marquantes de Federico de Roberto, l'un des représentants les plus caractéristiques du vérisme italien : La Peur évoque avec impassibilité la mort programmée de cinq soldats désignés successivement pour rejoindre un poste de guet ; et Le Voeu ultime, inédit en France, raconte toute l'horreur de la guerre et l'esprit de camaraderie qui lie ces hommes voués au même destin, avant de changer de registre pour évoquer avec humour la vénalité des épouses plus intéressées par la pension de leur mari que par leur héroïsme.

04/2014

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Poésie

Les poésies d'amour. Suivi de Onze sonnets de l'amour obscur

Le monde que dessine Lorca dans ses poèmes d'amour est un monde fortement érotisé, dans lequel les éléments naturels et animaliers ont une fonction de symbole : frustration érotique de la couleur verte ou de la mer, force instinctive du cheval, érotisme du vent, stérilité et morbidité de la lune, érectilité des plantes, sensualité des fleurs... Lorca explore ainsi les recoins et les subtilités de l'expérience amoureuse, notamment celle des amours homosexuelles et de l' "accablante tragédie de la physiologie" , selon les propres mots du poète. Le conflit entre le désir et la loi apparaît dans toute sa violence et la désespérance qu'il entraîne, et que symbolise la "Pena" andalouse. Pourtant, si l'angoisse vitale et la mort sont très présentes dans ses poèmes, l'amour n'est pas toujours sombre. Le monde poétique de Lorca, fortement contrasté, oscille entre l'obscurité et la lumière, la puissance solaire et la tristesse lunaire. Il mêle les registres et les tons - dramatique, joyeux, léger, grave, ironique, tragique, sensuel, dur -, embrassant tout le spectre des émotions.

02/2022

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Poésie

Sonnets de l'amour obscur. Edition bilingue français-espagnol

11 SONNETS DE L'AMOUR OBSCUR. AMOUR OBSCUR, AMOUR INTERDIT.

10/2015

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Littérature Espagnole

Aube d’été et autres impressions et paysages

Par son écriture poétique, Federico García Lorca, tel un peintre, esquisse le paysage et brosse les couleurs d'Albayzin, le quartier arabe de Grenade. Cheminant le long des rues, il guide les lecteurs dans son univers, aussi lumineux et coloré qu'obscur et mystérieux. Premières pages écrites par le jeune Federico García Lorca, ce recueil d'impressions et de paysages renferme toute la sensibilité de la plume de l'auteur espagnol". Puis, lorsque nous nous sommes reposés, toutes les impressions réapparaissent, les unes splendides, les autres vagues et confuses, comme si les souvenirs avaient déjà pris des teintes de crépuscule expirant et recouvert d'une brume bleutée les choses que nous vîmes. . ".

05/2022

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Théâtre - Pièces

Doña Rosita l'esseulée

Dans un quartier bourgeois de Grenade, un homme cultive une rose qui naît le matin, s'épanouit à midi, et se fane le soir. Il ignore qu'elle préfigure le destin de sa nièce Rosita. Fiancée à son cousin, la jeune fille mène une vie joyeuse jusqu'au moment où il lui annonce son départ pour l'Argentine. Comme il lui a fait le serment de revenir l'épouser, Rosita garde en secret l'espoir de ces noces. 1900 est là, riche de promesses, mais l'attente se prolonge. A travers cette quête de l'amour impossible, Lorca épanche sa mélancolie dans la dernière pièce jouée de son vivant, fin 1935. Telle la rose "changeante" de son oncle, la vie de Rosita s'écoule en trois actes, que l'empreinte du temps marque inexorablement.

05/2021

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Poésie

Romancero gitan. Edition bilingue français-espagnol

Ses cuisses, qui m'échappaient Comme des poissons surpris, C'était le feu tout entier, Et aussi la fraîcheur même. Romancero gitan est le plus célèbre des recueils de García Lorca. Le poète y met en scène l'Andalousie et le monde gitan dans une tragédie musicale et poétique. Il y chante le drame de la condition humaine et les liens de l'amour fou avec la mort. Une superbe illustration des coplas andalouses (chants accompagnés à la guitare) et de l'âme espagnole du XXe siècle. Federico García Lorca est né en Andalousie en 1898. Installé à Madrid, il publie Livre de poèmes et Chansons gitanes, et fait jouer en 1927 un premier drame théâtral. A partir de 1931, il dirige une troupe de théâtre ambulante, la " Barraca ". En août 1936, au début de la guerre d'Espagne, il est fusillé par les gardes civils, près de Grenade. Traduit de l'espagnol et annoté par Alice Becker-Ho

05/2021

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Divers

Garder le lien. Longueurs d'ombres

La force des pensées. Eve est une jeune comédienne parisienne dont la carrière peine à décoller. Depuis plusieurs mois, elle est également distraite par d'étranges messages qu'elle retrouve quotidiennement collés sur sa porte d'entrée. Il s'agit de mots d'amour d'une grande beauté qui la fascinent autant qu'ils la perturbent. Elle ne sait d'où peuvent venir ces étranges témoignages d'affection, et même si elle a le sentiment de faire face à une sorte de harcèlement, elle ne souhaite pas y attacher trop d'importance. Après tout, ce ne sont que de simples mots, bienveillants et inoffensifs et leurs effets ne peuvent être que minimes. En outre, elle vient de faire la connaissance de Jan, acteur lui aussi, et qui tombe éperdument amoureux d'elle. Mais cette relation met en évidence un problème. Eve ne semble plus être capable de s'attacher à quelqu'un, elle est totalement sous l'emprise des mots qu'elle ne cesse de recevoir. La simple curiosité qu'elle éprouvait au départ s'est transformée en obsession. Ne pouvant se résoudre à laisser la femme qu'il aime s'abandonner à cet assujettissement psychologique, Jan va tout faire pour l'aider. Il ne se doute pas qu'il est en train d'emprunter un chemin le menant à une connexion surréaliste, au coeur de la physique quantique.

08/2021

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Poches Littérature internation

Romancero gitan. Suivi de Chant funèbre pour Ignacio Sanchez Mejias

" Le livre est un retable de l'Andalousie avec des gitans, des chevaux, des archanges, des planètes, avec sa brise juive, avec sa brise romaine, avec des rivières, avec des crimes, avec la note commune du contrebandier et la note céleste des enfants nus de Cordoue qui narguent saint Raphaël. Un livre où est à peine exprimée l'Andalousie que l'on voit et où frémit celle que l'on ne voit pas." Sur fond de guitares andalouses, découvrez toute la sensualité et la force de l'âme gitane sous la plume du plus grand poète espagnol du XXe siècle.

04/2010

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Sociologie

La sécurité privée en Argentine. Entre surveillance et marché

La " sécurité privée " est l'une des formes les plus captivantes du contrôle social à l'époque contemporaine. En Amérique du Nord, en Europe, mais aussi en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, se constituent de véritables industries vouées à la satisfaction des besoins de sécurité des entreprises et des personnes. Gardiens en tenue, caméras de vidéo-surveillance, guérites, patrouilles motorisées font de plus en plus partie du paysage de nos villes. Une fraction importante de nos activités quotidiennes se tient dans des espaces privés dont l'ordre est assuré par ce type de dispositifs. Les maisons particulières, les locaux commerciaux et bancaires ont souvent des alarmes antivol reliées à des centres de surveillance privés. Il s'ensuit une mutation de la vie sociale dont on ne peut sous-estimer l'importance et qui révèle la recomposition de l'Etat dans le contexte du néo-libéralisme. L'auteur analyse ces évolutions dans le cadre de l'Argentine, sur la base d'une enquête de terrain approfondie. Mais sa problématique, rigoureuse et originale, revêt une portée comparative qui renouvelle les études de la libéralisation économique de la sécurité publique. Elle contribue à une meilleure compréhension de la production sociale de l'Etat, du marché, de la propriété, et aussi de la violence et de la peur.

02/2011

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Théâtre

Doña Rosita la célibataire, Le Petit Tréteau de don Cristobal et doña Rosita

" Non, madame. Pour moi, les fleurs sentent l'enfant mort ou le métier de nonne ou l'autel de l'église. Des choses tristes. Là où l'on trouve une orange ou un bon coing, que les roses du monde s'en aillent. Mais ici ! Des roses à droite, du basilic à gauche, des anémones, des sauges, des pétunias et ces fleurs d'aujourd'hui, très à la mode, les chrysanthèmes, décoiffés comme les têtes de petites tziganes. Qu'est-ce que j'ai envie de voir plantés au jardin un poirier, un bananier, un cerisier, un kaki ! " Avec Doña Rosita la célibataire et Le Petit Tréteau de don Cristóbal et doña Rosita, L'Arche inaugure une nouvelle édition du théâtre complet de Federico García Lorca. Comme on le sait, les traductions vivent et meurent avec leur temps. Il était urgent de tenter quelque chose de nouveau. Sur plus d'un plan, Doña Rosita est une pièce intéressante, bien qu'une lecture futile la fasse paraître assez lointaine : nous sommes à Grenade, à la fin du XIXe siècle, une fiancée qui attend désespérément son fiancé ne semble pas être un destin qui nous serait familier. En même temps, la pièce a bien un secret, car l'histoire de Rosita dépasse de loin la " simple " affaire d'un amour déçu. Elle dégage en effet deux perspectives : l'une individuelle et l'autre politique. La perspective politique réside dans la conscience moderne du temps, reflétant la fracture entre la réalité vécue (ici le désir ardent de Rosita) et l'horizon d'attente (le retour du fiancé). Les Lumières et la science moderne nous ont montré le chemin vers cette dichotomie, engendrant, en l'occurrence, amertume et frustration. Au moment où Lorca écrivait l'histoire de Rosita, un sorcier chamarré prétendait guérir les deux maux : le fascisme. Mais l'autre perspective, celle-ci biographique, complète bien cet aspect politique. Depuis sa plus tendre jeunesse, Lorca explore le sentiment d'abandon, de répression provinciale toujours présente chez lui. À 37 ans, lorsque les franquistes l'assassinent, sans procès, dans une carrière près de Grenade, l'amour épanoui, il ne l'a pas connu. Il aura attendu, lui aussi, toute sa vie. Cette Emma Bovary qu'il plaint, il l'a bien comprise.

05/2004

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Théâtre

Noces de sang. Suivi de La maison de Bernarda Alba

Noces de sang. Lorca s'inspire d'un fait divers relaté en juillet 1928. Mais c'est seulement en 1931 qu'il commencera à composer sa pièce. Il la termine au cours de l'été 1932. Créée le 8 mars 1933 à Madrid où elle remporte un grand succès, acclamée pendant des mois à Buenos Aires, elle a fait le tour du monde et malheureusement son triomphe a obscurci tout le reste de l'œuvre de Lorca, en associant durablement pour la majorité son image à celle d'un auteur exclusivement andalou, folklorique. Non qu'elle manque de beauté: noble architecture, scènes admirables, mais elle trahit une excessive volonté de flatter le goût du public par sa frénésie déclamatoire et son lyrisme facile. La maison de Bernarda Alba. Parti d'un souvenir d'enfance qui l'avait beaucoup impressionné, Lorca s'était proposé de composer un simple "documentaire photographique" sans "une goutte de poésie". Mais son génie en a décidé autrement. II a fait La maison de Bernada Alba, comme l'affirme son frère don Francisco, peut-être la plus poétique de toutes ses pièces. En déplaçant l'action du début du XXe siècle à la veille de la guerre civile dont les premiers crépitements se font entendre, il instaure un climat brûlant de revendications, de troubles sociaux qui s'étend aux domestiques exploités, à toutes les femmes dominées. La prose incandescente brûle toutes les fleurs du lyrisme. Et la poésie dès lors se nomme révolte.

04/2006

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Espagnol apprentissage

La maison de Bernarda Alba. Edition bilingue français-espagnol

«Le glas résonne dans un plein soleil aveuglant. Le rideau se lève sur le cortège funèbre du second mari enterré par Bernarda Alba, le père de quatre de ses filles. Il n'y a que des femmes, ou des filles de tous âges, dans cette tragédie. Et le rideau final tombera sur la mort de la plus jeune. L'ultime pièce du poète est aussi son pur chef-d'oeuvre théâtral, le plus abouti et le plus harcelé, encerclé par la mort.» Jean-Claude Masson.

09/2015

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Espagnol apprentissage

Yerma. Poème tragique en trois actes et six tableaux, Edition bilingue français-espagnol

"Chaque femme a du sang pour quatre ou cinq enfants et lorsqu'elle n'en a pas, il se change en poison. C'est ce qui va m'arriver". Inspiré d'un pèlerinage andalou où se pressent les femmes stériles, Yerma est un drame humain : frustration, solitude, jalousie, désamour et conventions sociales portent le personnage principal à commettre l'irréparable pour enfin gagner la liberté.

11/2016

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, Théâtre, Interviews et déclarations

Ce tome II et dernier est consacré au théâtre de Lorca. A côté des chefs-d’ouvre - La Savetière prodigieuse, Le Public, La Maison de Bemarda Alba - donnés ici dans des traductions révisées ou refaites, il révèle des pièces encore inédites dans notre langue et propose pour la première fois les textes inachevés ou restés à l’état d’esquisse. La deuxième partie du volume est le complément naturel de ces textes, puisque les interviews accordées par l’écrivain et les déclarations faites par lui, dans la plupart des cas inconnues en français, ont pour principal objet le théâtre : le sien, analysé de manière extraordinairement vivante, et celui de l’Espagne, au service duquel il a consacré des années de sa vie. Etrange trajectoire, selon le mot d’André Belamich, que celle de l’ouvre dramatique de Federico Garcia Lorca. A son premier théâtre (1920-1926), imprégné de poésie symboliste, succèdent en 1930 des pièces oniriques et secrètes qui, plus de vingt ans avant Beckett ou Ionesco, placent le poète à l’extrême avant-garde de l’art occidental. Théâtre et méditations sur le théâtre, négation du théâtre et théâtre des vérités dernières, Le Public et Lorsque cinq ans seront passés acquièrent une valeur universelle. Mais, en 1932, volte-face : Lorca rencontre le «grand» public. Visionnaire dans la société, il veut désormais offrir des pièces accessibles, pour élever les hommes à un plan supérieur de beauté. Nouvelles aspirations, inspiration nouvelle, nourrie par le miracle du réel. Le dernier théâtre est celui de l’ouverture au monde. Mais il ne trahit rien. Par d’autres voies, plus larges, il continue à exprimer la révolte de l’homme devant l’inanité de la vie et de l’amour. Il contribue à donner à Lorca sa place, l’une des toutes premières, parmi les grands auteurs dramatiques de notre temps.

09/1990

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Théâtre

Théâtre. Tome 7

Miraculeusement sauvés du naufrage de la guerre civile espagnole, les deux très importants inédits que le hasard rassemble dans ce volume (ainsi qu'un très curieux scénario de film) plus de quarante ans après la mort tragique du poète, suffiraient à eux seuls à donner une plus juste idée de son génie, absurdement enfermé dans une légende de folklorisme andalou. Le Public (1930) plonge au plus profond de la métaphysique et, pour atteindre la "vérité des sépultures", c'est-à-dire l'ultime réalité de l'homme, dépouille furieusement ses personnages de tous leurs masques avant de les réduire au néant, non sans mettre en pièces sur son passage la morale conventionnelle et ses tabous. C'est peut-être la plus haute vague de la révolte surréaliste. S.T. (1935), premier acte d'un drame inachevé sans titre, ouvre, au contraire, toutes grandes les portes du théâtre sur l'actualité la plus brûlante, sur la vie brute qui palpite dans la rue, la faim et la souffrance des exploités que le poète appelle dans un grand cri libertaire à la révolution. Toutes les structures classiques du théâtre y sont bouleversées. La richesse imaginative et conceptuelle, la puissance, la double ou triple profondeur, la portée universelle de ces pièces font apparaître Lorca, tel qu'en lui-même enfin, comme le grand rassembleur des extrêmes, comme le lieu privilégié où dialoguent sans cesse le pessimisme le plus radical et l'engagement fraternel.

05/1979

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Poésie

Poésies. Tome 3, Poète à New-York, Chant funèbre pour I.S. Mejias, Divan du Tamarit

"Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson, le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang." Jean Cassou.

02/1968

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Littérature étrangère

LORCA OU LA PASSION OBSCURE. Choix de poèmes

Sous forme anthologique, voici, dans une traduction inédite, en octosyllabes rimés par le Romancero Gitan, quelques-uns des plus beaux poèmes de la littérature contemporaine. Leur succès foudroyant ne s'est pas démenti. Leur influence dure. Retable andalou à l'honneur du peuple gitan, mais hommage aussi à des "obscurs ", des exclus passionnément aimés, le recueil fait une large place à l'illustration. Vingt-et-un tableaux couleur jalonnent un chemin de sang, de feu et d'espérance. Lorca revisité.

08/1997

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Théâtre

Noces de sang

Le jour de ses noces, une fiancée disparaît avec son ancien amoureux. Sur cette simple trame, ce drame de l'honneur, Lorca brosse un portrait saisissant de la paysannerie andalouse : la possession de la terre, la richesse ou le dénuement, le mariage d'intérêt et la passion amoureuse, les rivalités, les règlements de compte, et la loi du couteau. Au soleil meurtrier de Camus, Lorca oppose ici la lune maléfique. La lune est la mort, prenant ici les traits d'une vieille mendiante qui indique au couteau assassin le chemin du coeur. Qui devra saigner, comme en un sacrifice mythologique. Dans l'exacerbation des sens, la fiancée, que tout destine à la frustration, en exaltant la toute-puissance du feu dévorant qui embrase son corps, revendique son droit à la liberté, qui est toujours, chez le dramaturge, la liberté d'aimer. D'aimer à en mourir. Dans un lyrisme exacerbé et le feu des passions, le poète dramaturge déroule les stances ardentes d'une Andalousie des terres brûlées et des coeurs mutilés.

09/2017

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Poches Littérature internation

Impressions et paysages

En 1916-1917, le jeune Lorca participe a à quatre excursions universitaires à travers l'Espagne, sous la direction de Martin Dominguez Berrueta, professeur de littérature et d'art à l'université de Grenade. L'horizon de Lorca s'élargit, il découvre l'unité de l'Espagne dans, sa diversité - la Castille surtout l'impressionne-, rencontre Antonio Machado à Baeza, Unamuno à Salamanque, connaît ses premiers triomphes de pianiste, lorsque le soir, au cours de festivités organisées en l'honneur des étudiants, il joue ses compostions et, naturellement, il note ses impressions de voyage. Rentré à Grenade, le jeune auteur remanie son texte ; il y englobe des évocations andalouses et galiciennes, des variations sur des thèmes divers (jardins, ruines, crépuscules, Etc.) provenant d'écrits antérieurs. Impressions et paysages parait, à compte d'auteur, à Grenade, au début d'avril 1916. A peine remarqué, il tombe vite dans l'oubli. Quelques années plus tard, l'écrivain, devenu plus exigeant, entassera les exemplaires restants et en fera un autodafé. Si ce geste signale que le poète n'aurait pas inclus le livre dans ses oeuvres complètes, Impressions et paysages fournit un document indispensable sur révolution créatrice du jeune Lorca. A mesure qu'il peint avec application et ingénuité les silhouettes, les couleurs et les musiques qui rencontre sur son chemin, il fortifie son pouvoir d'évocation et enrichit son univers poétique. Il s'y définit déjà avec une énorme sensibilité non seulement à la beauté, et à l'art en général, mais aussi aux êtres qui l'entourent, aux animaux q.i souffrent, au mystère de la vie et de la mort. La plupart des thèmes qu'il traitera dans le Livre de poèmes, sa vision esthétique et religieuse du monde, sa morale d'amour et d'épanouissement physique, en un mot sa personnalité d'homme et d'artiste sont déjà déchiffrables dans cette première oeuvre imprimée.

02/2015

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Musiques du monde

Du flamenco

"Le flamenco est l'une des créations les plus colossales du peuple espagnol : une créature vivante, avec les pieds enfoncés dans la boue chaude de la rue et le front dans la mante froide des nuages déchirés ; tous les illustres voyageurs qui se sont aventurés dans nos contrées diverses et étranges ont été émus par ces psalmodies profondes qui, des sommets de la Sierra Nevada à l'embouchure joyeuse du Guadalquivir, traversent et définissent notre Andalousie unique et compliquée. "

03/2023

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Bilingues

La maison de Bernarda Alba. Drame de femmes dans les villages d'Espagne, Edition bilingue français-espagnol

"Le glas résonne dans un plein soleil aveuglant. Le rideau se lève sur le cortège funèbre du second mari enterré par Bernarda Alba, le père de quatre de ses filles. Il n'y a que des femmes, ou des filles de tous âges, dans cette tragédie. Et le rideau final tombera sur la mort de la plus jeune. L'ultime pièce du poète est aussi son pur chef-d'oeuvre théâtral, le plus abouti et le plus harcelé, encerclé par la mort". Jean-Claude Masson.

02/2023

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Poésie

Poète à New-York. Edition bilingue français-espagnol

Poète à New York, recueil posthume à l'histoire mouvementée, est à redécouvrir en édition bilingue dans une nouvelle traduction et une trame fidèles au manuscrit original de Federico García Lorca, enfin retrouvé. " Un poète-personnage évolue dans les dix sections du livre où, comme en un récit de voyage, sont décrits tout d'abord la découverte d'une ville tentaculaire où sombre le sujet, sa visite à Harlem, ses pérégrinations dans Manhattan le soir et la nuit, le voyage au lac Eden Mills et dans l'Etat du Vermont, le retour à la ville et la fuite vers la civilisation, vers La Havane. Comme un pèlerin moderne rescapé du naufrage, ce poète-personnage poursuit un voyage qui le conduit de la sidération initiale à la révolte, pour aboutir à l'appel des derniers poèmes. Ces poèmes, nés de l'incompréhension et de l'interprétation par le poète d'un monde insolite et barbare dans sa civilité, sont d'actualité pour nous lecteurs : le système capitaliste et la crise de 1929 intégrés au lyrisme lorquien, dans leurs conséquences économiques et sociales, collectives et intimes, mais également écologiques, sont en prise avec les questionnements de notre époque. " Carole Fillière et Zoraida Carandell

02/2023

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Poésie

Poésies. Tome 1, Livre de poèmes, Mon village, Impressions et paysages (Extraits)

"Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson, le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang." Jean Cassou.

06/1967

ActuaLitté

Histoire de la musique

L'«Affaire Vivaldi»

Il s'agit bien d'une " affaire ", un roman " policier " dont les manuscrits de Vivaldi sont la victime disparue... Tout ce que nous connaissons aujourd'hui du compositeur (bien au-delà des Quatre-Saisons), nous le devons aux péripéties - oubliées, incroyables, comiques, lourdes souvent de suspense, embrouillées entre le drame et la farce- que ce roman historique révèle. C'est à cette enquête incroyable que nous convie F. M. Sardelli, entre de nombreux allers-retours de 1740 à 1938, avec diverses étapes intermédiaires.

03/2022