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Confucius

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Récits de voyage

Tour in china (anglais)

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01/2013

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Philosophie

Hospitalité. Cheminer entre poésie et philosophie

Le paradoxe de l'hospitalité formulé et assumé A quoi nous sert notre belle devise républicaine " Liberté, Egalité, Fraternité ", si nous n'avons pas, personnellement et collectivement, le sens de l'hospitalité ? Notre difficulté à accueillir ceux qui viennent de loin nous demander l'asile, l'écart entre ceux qui ont presque tout et ceux qui n'ont presque rien, la difficulté à transmettre notre langue et à poursuivre notre récit national prouvent qu'il y a urgence. Le règne de l'avoir (qui accapare et accumule) le dispute au règne de l'être (qui rayonne et se déploie). L'hospitalité, dans bon nombre de langues, notamment en français, latin et grec, évoque à la fois celui qui reçoit mais aussi celui qui est reçu. Notre livre souhaite non seulement formuler ce paradoxe mais aussi étudier certains textes, oeuvres ou auteurs qui, délibérément, en méditent la complexité : Péguy, Confucius, Voltaire, Nabbert, Popper, Primo Levi, Charles de Foucault, Louis Massignon.. Maintenir ce paradoxe dans notre esprit est essentiel si nous voulons harmoniser les formes émancipatrices de l'hospitalité : politesse, urbanité, aménité, civilité, citoyenneté, solidarité, charité, fraternité, humanité, amour et amitié. Lien entre toutes ces formes, l'hospitalité se situe aussi en amont et en aval de toute cette série. Une personne, mais aussi une civilisation, se jugent à la générosité universelle et inconditionnelle de leur hospitalité.

01/2020

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Religion

Paroles de sages chinois

Difficile de pénétrer la tradition spirituelle chinoise, qui informe fortement la Chine contemporaine, tant sa représentation du monde, de l’être au monde, de la « pensée », y sont différentes de celles dont nous sommes pénétrés. Une autre difficulté tient au fait que plusieurs traditions qui y cohabitent : l’école taoïste (Lao tseu, Tchouang tseu, etc.), l’école confucéenne (Confucius, Mencius, etc.) et la voie chinoise du Bouddha. Ce livre résout toutes ces difficultés en nous donnant les clés de l’enseignement des sages chinois. Grâce à la diversité des citations réunies, il rend compte des trois écoles et des auteurs, pour beaucoup méconnus, qui les incarnent. Grâce au commentaire des citations, semblables à des sentences souvent énigmatiques, il permet, comme s’il faisait parler leurs auteurs, de déployer le sens qu’elles contiennent, cela autour de thèmes fondamentaux : l’ordre du monde et l’être au monde, régner et gouverner, l’agir authentique, le retour à la source, et comment être humain. Ainsi prendront sens des affirmations telles : « Le Yin est sombre comme le fond des eaux ; le Yang est force brillante » ; « Ceux qui veulent prendre le contrôle du monde et agir sur lui échoueront purement et simplement » ; « Le pouvoir doit rester cacher ; il s’enracine dans le non-agir » ; « La noblesse de l’être humain réside dans son humanité ».

09/2013

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Littérature francophone

Le Diseur de Mots

" En tant qu'idéogramme, chaque caractère chinoise est une histoire, ce livre, en écrivant la voyance et la divination par les caractères chinois, mais loin des superstitions, analyse le genre, le caractère, l'apparence et les caractéristiques physiques des personnages pour interpréter votre vie et la mienne. " Dans un village de Huangpi de la province de Hubei, un ancien mandarin de la dynastie Qing vit reclus et renommé pour lire les caractères. Il y a cinquante ans, quatre jeunes enfants ont suivi le vieil homme pour apprendre les Analectes de Confucius, et lorsque l'examen d'entrée à l'université a été repris en 1977, les quatre disciples ont été tous admis dans de célèbres universités. Un des quatre disciples, Datou, la grosse tête qui avait appris cette habileté auprès de son maître, maîtrise le mieux la lecture des caractères et est devenu professeur d'université. Il a écrit et publié des best-sellers et est devenu célèbre dans le pays, L'autre disciple, Xiaotou, la petite tête, est devenu riche et le troisième disciple, Youlin, le maire d'une grande ville. Leurs parcours sont différents, mais ils trouvent toujours un terrain d'entente dans les caractères. A travers les coups de pinceau, ils voient le monde, le cours du destin, et entrevoient la figure mystérieuse d'un peuple.

04/2021

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Esotérisme

Le fabuleux voyage maçonnique de celui qui un jour devint Guibulum. Regards sur le R.E.A.A. du 3e au 14e degré

Le Rite Ecossais Ancien et Accepté en 33 degrés, le plus usité dans le monde maçonnique, est constitué d'une trame allégorique gravitant autour du légendaire Temple de Salomon. Jean-François Pluviaud, franc-maçon depuis plus de 40 ans, s'en affirme un ardent promoteur dans ce nouvel ouvrage, cette fois sur le thème du voyage qui conduit l'initié(e), du 3ème au 14ème degré, dits degrés de perfectionnement. De son auto-découverte, celle souhaitée par Socrate, jusqu'à l'intime "rendez-vous avec soi", précise l'auteur, une descente au coeur de son être, pleine de péripéties ! Si la construction du monde et de l'Homme obéit à un plan, il s'agit moins pour lui d'en découvrir le concepteur que de poursuivre l'oeuvre pour la réaliser avec ses moyens. Et d'en assurer la survie, à la fois en se perfectionnant, en vivant avec bonheur les acquis ancestraux et en transmettant, à son tour, les valeurs morales et spirituelles de son temps. Ainsi, c'est à la construction de "l'homme-maçon" architecte de lui-même, obstiné chercheur de sens, que nous assistons. "Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même", dit Confucius. L'auteur nous permet cette rotation, en l'occurrence verticale. Avec l'esprit et la précision stylistique que nous lui connaissons.

05/2018

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Histoire internationale

Réflexions chinoises. Lettrés, stratèges et excentriques de Chine

Dans cet essai brillant qui se présente comme une promenade en compagnie d'un guide éclairé, Jean Levi aborde de grandes questions comme la relation maître-disciple, la transmission, la traduction ou encore la philosophie comme mode d'expression littéraire, tout en présentant d'importantes figures chinoises et leur pensée. Recourant à des exemples concrets, des dialogues allégoriques, ironiques, aporétiques, il fait vivre la pensée chinoise en l'incarnant. Des Entretiens de Confucius aux grands auteurs de stratégie et d'art de la guerre et de la politique, Sunzi et Hanfei, en passant par le poète anarchiste Xikong, Jean Levi cherche à combler le fossé entre les philosophies occidentales et orientales par une réflexion sur le langage et la dialectique, mais sans sombrer dans un comparatisme absurde et en évitant des rapprochements qui ne seraient que poudre aux yeux. L'auteur n'isole jamais les figures de leur contexte historique, mais sait replacer les faits dans l'histoire de la Chine, à laquelle il ne réduit cependant pas les pensées. La tradition romanesque n'est pas oubliée et, avec le Roman des Trois Royaumes, il s'interroge sur le cas d'un livre populaire entré dans le patrimoine littéraire. Un livre intelligemment polémique, qui se termine par une critique virulente de François Jullien, de sa méthode et du miroir déformant qu'il donne de la Chine, de la philosophie chinoise et du fossé entre Orient et Occident.

03/2011

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Littérature française

Quand l'oiseau est près de mourir...

"Quand l'oiseau est près de mourir... son chant devient triste", continuait Confucius. Par cette métaphore le sage chinois s'adressait à l'homme capable de modifier son destin. Mais le monde d'aujourd'hui (qui a perdu un tiers de ses piafs) nous conduit aussi à la lire au premier degré. Avec un titre pareil, on s'en doute, ce livre donne à l'écologie une place centrale : celle qu'on ne lui a pas donnée dans nos sociétés. Monocultures forestières, grands projets inutiles, inconséquence criminelle des pêches industrielles, écrémage des requins, disparition des forêts primaires, faune himalayenne en sursis face aux pouvoirs corrompus d'Asie centrale, braconnage internationalisé des espèces animales emblématiques d'Afrique... sont des menaces d'une actualité brûlante, auxquelles l'auteur s'est trouvé confronté lors de ses missions en différents "points chauds" de biodiversité du globe. N'en déplaise aux sceptiques de tous poils, l'évolution angoissante de l'incidence des actions de l'homme nous projette à toute vitesse vers ce futur que nous redoutons : une planète dénaturée léguée à des Sapiens atrocement lésés par leurs égoïstes ancêtres aveugles et sourds en leur temps aux signaux d'alarme d'un climat et d'une biosphère en souffrance. Ce livre comporte dix-neuf nouvelles, témoignages, contes, fictions (anticipations ? ) qui ballotent et secouent, mais qui dans le ciel d'orage d'un monde sauvage qui disparait, laisse subsister des bribes d'espoir, comme des cailloux lancés dans les rouages d'une mécanique infernale en train de nous précipiter dans la 6ième extinction.

10/2019

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Poches Littérature internation

L'odyssée de Lao Ts'an

Né dans une famille lettrée en 1854, Lieou Ngo (ou Lieou T'ie-yun) refusa de passer les examens et s'adonna au négoce, à la technique. En 1880, on lui confia les travaux du fleuve Jaune ; il réussit à lutter contre les inondations périodiques. Il refusa pourtant les honneurs qu'on lui proposait. En 1894, on le trouve aux Affaires étrangères, où il encourage la construction du chemin de fer reliant Pékin au bas Yang-tseu. Durant la guerre des "Boxers", en 1900, il achète à vil prix les stocks de riz qui en principe étaient propriété de l'empire mandcou, et les fait distribuer à la population affamée. Curieux personnage, aussi porté vers la réforme d'un empire vermoulu que vers le maintien de certaines traditions chinoises. Profondément chinois en ceci, en tout cas, que sa vie intellectuelle et morale s'ordonne selon des valeurs qu'il emprunte aussi bien au Bouddha qu'à Confucius et au taoïsme. Yuan Che-k'ai, son ennemi, qui deviendra le premier président de la République chinoise fait en 1908 déporter au Turkestan un homme entre tous indépendant, et le plus grand des écrivains de son époque. Il mourra en exil, à Ouroumtsi, en 1909. Dans cette Odyssée de Lao Ts'an, un homme intelligent et libre fait un tableau de la vieille Chine corrompue devant laquelle il ne peut dissimuler son angoisse, attaché qu'il est à certaines traditions. Pour comprendre le communisme chinois, et contre quoi il a réagi, chaque Français devrait lire L'odyssée de Lao Ts'an.

04/1990

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Religion

La règle d'or, histoire d'une maxime morale universelle. Volume 2, Le XXe siècle et essai d'interprétation

Pour la première fois, voici, sur vingt-cinq siècles - de Confucius à nos jours -, l'histoire de cette maxime morale universelle. Le premier volume est consacré à l'émergence de la règle d'or. Il met en évidence les traces de sa présence dans diverses cultures orientales (Chine, Inde, Egypte, Moyen-Orient, Afrique du Nord), pour ensuite se concentrer sur son apparition dans la tradition occidentale, tant théologique que philosophique. Depuis ses racines dans la pensée juive et la philosophie grecque jusqu'à son essor à l'ère chrétienne et à la Réforme, on verra éclore, au XVIIe siècle en Angleterre, sous le nom de Golden Rule, les premiers ouvrages qui lui seront entièrement dédiés. Décriée par Kant, elle jouera toutefois un rôle important dans la pensée de plusieurs philosophes - Leibniz, Voltaire, Schopenhauer ou encore Feuerbach -, et fera un retour en force dans la philosophie analytique anglo-saxonne, notamment portée, dans la culture américaine, par la protestation des Quakers contre l'esclavage. Elle nourrira les discours de Kennedy, et même, de nos jours, ceux d'Obama. Le second volume décrit le devenir de la maxime dans la pensée contemporaine et décrypte les différents sens possibles de la règle en fonction des types de formulations et des contextes, qu'ils soient philosophiques ou religieux. Une réflexion approfondie sur la question de l'empathie et de la reconnaissance d'autrui, fondements de toute sociabilité et de l'éthique proposée par la règle d'or, clôt cette "histoire d'une maxime universelle".

01/2012

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Sociologie

Bulletin EFEO 60 (1973)

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient tome 60 (1973) K. Zvelebil. Problèmes fondamentaux de phonologie et morphologie des langues dravidiennes. J. Chara. A propos de l'immigration tamoule en Guyane française. G. Martini. Brapamsukulanisamsam. M. Benisti. Notes d'Iconographie Khmère IX : Le fronton de Yeai Pu. J. Dumarçay. Les charpentes rayonnantes sur plan barlong ou carré de l'Asie méridionale. J. Dumarçay. Eléments pour une histoire architecturale du Borobudur. S. Lewitz et B. Rollet. Lexique des noms d'arbres et d'arbustifs du Cambodge. S. Lewitz. Inscriptions modernes d'Angkor 17, 18, 19, 40, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33. Kpuon abah-bibah ou livre de mariage des Khmers par ker Nou et Nhieuk Nou _ Table des matières _ Avant-propos (S. Lewitz) _ Abréviation _ Préface d'un auteur (Nhieuk Nou) _ Première partie, Tradition royale (rajjapaveni), (Nhieuk Nou) _ Deuxième partie, Mariage des roturiers. 2468e année de l'ère bouddhique, ou 1925 A. D, (Ker Nou) _ Troisième partie, annexe _ Notes bibliographiques _ Glossaire _ Planches E. Saurin. Le champ de jarres de Hang Gon, près de Xuan Loc (Sud Viêtnam). P. Huart, Imbault-Huard, Th. Vetter et M. Wong. Une thèse parisienne consacrée au Ginseng en 1736 et présidée par J. F. Vandermonde. Pham Dinh Hô. La médecine vietnamienne au XVIIIe siècle, texte original extrait du " Vû Trung Tuy But " traduit par Nguyen Tran Huan. J. Frèches. François Bernier, philosophe de Confucius au XVIIe siècle. H. Chambert-Loir. Trois traductions anglaises du malais. G. Fussman. Daniel Schlumberger (1904-1972). Compte rendu.

08/2005

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Beaux arts

Zhou Shichao. Monographie

La triple idée d'indépendance, de musique et de métamorphose semble commander le destin exceptionnel de Zhou Shichao. Né en1965 à Qingdao (Shandong), le peintre chinois rejette très tôt la dictature du sujet et les conventions de l'Académie. Devenu professeur à l'université de Jinan (Shandong), il expose à Pékin, Shanghai et Hong Kong entre 1998 et 2000, puis à Marseille en 2010. Dans ses gouaches comme dans ses huiles, il divise la matière, disloque la lumière du prisme et fait éclater les couleurs. À l'image des compositeurs qui pratiquent toutes les formes de la fragmentation, du morcellement, de la décomposition des sons et des timbres, il restitue sur la toile de lin ou le vergé du papier les sensations subtiles de coups de foudre et les impressions fugitives de visions prophétiques, portées à leur maximum d'intensité par une imagination souveraine. La puissance du souffle ancestral qui le porte est issue des profondeurs d'une civilisation millénaire : antiques épigraphes gravées sur la maison natale de Confucius, peintures rupestres des grottes bouddhiques de Mogao à Dunhuang, contes des preux chevaliers des wuxia qui enchantent les écoliers de l'empire du Milieu depuis la fin du XIXe siècle. L'ouvrage, bilingue français-anglais, a été rédigé par Claude Darras à partir de ses rencontres avec des professeurs, des amis, des collègues et des familiers de Zhou Shichao. Il dresse ainsi un portrait complet de l'artiste, illustré de très nombreuses oeuvres rassemblées par périodes, des croquis d'écolier aux peintures entrées dans la collection de l'État chinois.

01/2017

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Formule 1

La formule 1, ma famille 

Pendant quarante années, j'ai eu la chance de faire un métier exaltant qui m'a conduit sur tous les circuits, les rallyes, les épreuves d'endurance du monde entier. Tout au long de cette vie trépidante, dans les avions, sur les routes, sur les pistes des déserts, j'ai appris. J'ai toujours appris de ces sportifs fabuleux, de ces pilotes que j'ai vus en action, avec leur force et leurs faiblesses. J'ai vu tous les grands prix disputés par Alain Prost et Ayrton Senna entre 1980 et 1994, j'ai commenté tous les grands prix de Michael Schumacher entre 1991 et 2012, tous ceux de Mika Hakkinen, j'ai suivi et je suis encore aujourd'hui la carrière de Lewis Hamilton et de Max Verstappen, j'ai rencontré des personnages extraordinaires comme Jacky Ickx, " Pesca ", " Bebel ", Jean Alesi, Patrick Tambay, René Arnoux, Gilles Villeneuve, Nelson Piquet, Nico Rosberg, sans oublier mon vieil ami Jacques Laffite. Je n'ai pas vu courir Juan Manuel Fangio, mais je l'ai vu à Buenos Aires, j'ai vu courir Stirling Moss quand j'étais lycéen, j'ai rencontré plusieurs fois Enzo Ferrari. Et je n'ai pas la place de dresser ici la liste des grands ingénieurs qui m'ont disséqué les F1 les plus perfectionnées en me disant : " Voilà comment ça marche ". " Fais un métier que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour ". Il paraît que c'est Confucius qui a dit cela. Je ne me rappelle plus sur quelle Formule 1 il courait...

09/2022

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Jeux

L'esprit du Go. Comprendre la Chine de toujours

Fruit d'une civilisation riche d'un héritage de plusieurs millénaires, le jeu de Go invite à explorer toute une philosophie de vie et d'action. La portée des enseignements à en tirer est vaste et puissante. A tel point que ses adeptes mettent en pratique, dans tous les domaines de leurs vies, les principes et les stratégies qui en émanent. Dans sa capacité à proposer de nouvelles voies, à donner à voir des ressources inédites, le Go dépasse le plan ludique. De facto, sa pratique a inspiré l'analyse et l'action de nombre de dirigeants, de stratèges ou encore de philosophes, tant en Orient qu'en Occident, de Harry S. Truman à Barack Obama. Il ne s'agit donc pas ici de devenir un champion de Go, mais plutôt de s'initier à ses règles de base tout en découvrant les grandes lignes de la pensée qui l'anime, telle celle de Confucius ou de Laozi, pour mieux réinventer le regard que nous portons sur le monde. A l'heure où la puissance du Nord-Est asiatique devient indiscutable, alors que la Chine se déploie subtilement au travers les multiples damiers et territoires de l'influence moderne (de l'espace interstellaire à l'espace virtuel, en passant par celui des cinq continents) il convient d'en saisir les logiques profondes. Comment sortir du cadre occidental de pensée pour explorer les voies que la Chine pourrait inviter à ouvrir : voilà en somme ce que peut nous révéler l'Esprit du Go...

05/2022

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Poésie

Shijing

Le Shijing est un monde. Dans cette anthologie classique de poésie chinoise, on croise des amoureux et des fondateurs de dynastie, des plantes exotiques et des animaux légendaires, des reines machiavéliques et des conseillers qui chuchotent, des montagnes gravies par des chevaux puissants, des châteaux assaillis et des empires qui s'écroulent. Ces poèmes relèvent, pour certains, de la comptine populaire, pour d'autres de l'épopée guerrière, ou encore de la poésie de cour, de l'idylle pastorale ou des formules magiques. Une poésie tour à tour amoureuse, botanique, historique, politique, chamanique, qui synthétise la pensée de toute une civilisation : Le Shijing est non seulement la source première de toute la littérature chinoise, mais aussi l'un des cinq classiques fondateurs du corpus confucéen. Retranscrit "Cheu King" au temps des Jésuites, que l'on rend généralement en français par "Livre des odes", parfois "Canon de la poésie" ou "Classique des vers", Le Shijing est la première anthologie de poésie que la Chine ait connue. Elle renferme trois cent cinq poèmes qui, selon la tradition, auraient été compilés par Confucius lui-même (entre 551 et 479 av J.-C.), et remontent à une période antérieure de plusieurs siècles qui s'étend du début de la dynastie des Zhou (vers - 1100), pour les plus anciens, à l'époque des Royaumes combattants (entre 840 et 620 av J.-C.). La traduction présentée ici par le poète Pierre Vinclair est une prouesse : dans des vers dont l'élégante concision réinvente pour le français contemporain un équivalent du chinois classique, il nous propose, pour la première fois, une expérience véritablement poétique de ce monument de la littérature universelle.

02/2019

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Philosophie

Discussions critiques

Wang Chong (27-97 ?) est l'une des figures les plus originales de la philosophie chinoise. Dans son ouvrage magistral, le Lunheng (" Discussions critiques "), il passe en revue les conceptions de son temps. Alors que dans leur majorité les penseurs chinois se préoccupent en priorité de morale, Wang Chong se donne un programme d'ordre épistémologique : la " lutte contre l'erreur et le mensonge ", tel est son but. Ses contemporains croient en une vie après la mort; lui prouve que la pensée ne peut survivre à la corruption du corps. Eux courent après les immortels et les recettes de longue vie ; lui montre que cette quête est vouée à l'échec. Eux sont friands de prodiges et de surnaturel ; lui ramène l'extraordinaire à l'ordinaire, explique les phénomènes apparemment les plus merveilleux de manière simple. Eux considèrent l'homme comme le héros de l'univers, comme l'enfant chéri du Ciel ; lui en fait un pou sous un ciel sans conscience. Esprit farouchement indépendant, il s'insurge contre la docilité des lettrés de son temps, qui n'osent interroger les grands modèles du passé : il se permet de critiquer Confucius, ce qui lui vaudra l'ire de générations de confucianistes bien pensants. Wang Chong débarrasse la philosophie de son temps de ses scories, et, même si son entreprise critique n'atteint que partiellement son but, il nous propose, en définitive, un miroir poli, une version épurée de la pensée chinoise ancienne. Par son sens critique et sa méthode, Wang Chong occupe une place à part dans la pensée chinoise, comme le démontrent les extraits du Lunheng proposés ici pour la première fois en traduction française.

06/1997

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Essais

Lacan, Mencius. La route chinoise de la psychanalyse

Dans cet ouvrage, Monique Lauret retrace l'histoire du mouvement psychanalytique en Chine qui ne cesse de croître depuis les années 1980, analyse l'influence de la pensée chinoise sur la théorisation de Lacan, et établit des passerelles entre pensée chinoise et psychanalyse. Il existe un passage inattendu entre pensée chinoise et psychanalyse autour de la question de l'humanisation et du rêve. Lacan s'intéressa en particulier à trois notions de la philosophie chinoise : la nature, le désir et la sagesse (discernement). Il reprit les concepts clés de Mencius, fils spirituel de Confucius : le Xing (nature ou sexuel) et le Ming (décret du Ciel ou destin) à partir desquels il conçut la nature de l'être parlant soumis aux lois du Ciel, c'est-à-dire celles de son désir et de sa jouissance. Il porta aussi un regard neuf sur la langue et l'écriture idéographique chinoises : il y découvrit un système de signifiance révélant le mécanisme subtil de l'inconscient structuré comme écriture, ce qui lui permit d'approfondir les concepts de jouissance, d'identification et de Trait unaire. Enfin, il dénonça l'effondrement de la " sagesse " de l'humanité à l'origine de nos maux contemporains : une précipitation dans la haine et l'archaïque, la haine étant le plus puissant vecteur de la pulsion de mort. Par ce dialogue entre deux pensées civilisationnelles qui défendent l'idée que l'homme ne peut être humain que dans sa relation à l'autre, cet ouvrage propose une position de discernement face à l'essor de la révolution techno-numérique et au malaise dans la civilisation.

04/2022

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Revues

Nouvelles humanités - Chine et Occident N° 6/2021

NOUVELLES HUMANITES. CHINE ET OCCIDENT 6/2021 Nouvelles Humanités. Chine et Occident propose des approches renouvelées de la littérature et de la culture chinoises, des vues croisées sur la Chine et l'Occident, et des essais en sciences humaines et sociales qui offrent, par leurs sujets, les mêmes jeux d'intersection, dans des perspectives interdisciplinaires. LE COMMERCE ENTRE LA CHINE ET LE MONDE EXTERIEUR Le commerce entre la Chine et ses partenaires du groupe des BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) : concurrence, complémentarité et potentiel commercial, par DUAN Xiufang, SU Mengling et ZHONG Chenlu CHINE ET ORIENTATIONS CONTEMPORAINES Apports de la psychanalyse à la littérature onirique chinoise contemporaine, par GUO Lanfang Le problème de la pauvreté mondiale et sa solution : sur les théories de la justice mondiale de Rawls, de Singer et de Borg, par WANG Yinchun et GUO Lanfang Questions et réflexions sur la construction institutionnelle de la gouvernance informatique en matière de gestion administrative en cas d'urgence, par ZHUO Qingshan et ZHONG Chenlu ??? ? ??? ? ??? ? , par ??? ? ? Création et pratique de la théorie sur la religion socialiste aux caractéristiques chinoises, par PU Ling et XIANG Zheng RELECTURES DE LA TRADITION CULTURELLE CHINOISE ET OCCIDENTALE Difficultés et tensions dues à l'indicibilité : analyse des concepts de Confucius relatifs au décret du ciel, aux esprits, aux divinités, à la vie et à la mort, par XIAO Yan et ZHANG Hong LITTERATURES, CONTEXTES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX L'acceptation de la poétique du symbolisme français par Aku Wuwu, par TANG Guixin Fonctionnement esthétique et "discipline chinoise de l'esthétique" , par LIU Yuedi et SHI Zhongyi Recuperation of the past germinating ethnic identity : a reading of Shawn Wong's homebase, par LI Guicang Vivre le harem en France : la violence coloniale et le nouvel orientalisme dans Indiana de George Sand, par MENG Yuqiu

11/2021

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Ethnologie

Traditions en devenir. Coutumes et croyances d'Europe et d'Asie face au monde moderne

Tradition, transmission, transformation : si loin qu'elles remontent dans le passé, les traditions ne cessent de subir des changements qui les ouvrent sur le présent. Ces transformations, liées à l'histoire générale, aux échanges, au passage de l'oral à l'écrit une île de l'archipel japonais des Ryûkyû en fournit ici un exemple - ne sont pas moins dignes d'étude que la continuité d'une mémoire parfois millénaire. On verra comment des rituels de l'ours, communs à certaines régions des Pyrénées et de la Sibérie. trouvent des échos chez Rabelais, aussi bien que dans des coutumes propres à certains cantons de la Dordogne. On y trouvera l'origine d'Arlequin, dont l'Hellequin de la Chasse des morts est un autre avatar, transitant du récit populaire à la littérature savante. On se demandera pourquoi, au carnaval d'Arpajon, on brûle encore l'effigie d'un "triste sire Binot". et de quel fond lointain peut sortir le cheval Bayard, dont le sabot s'est incrusté à travers les territoires belges et français. Si ces manifestations d'antiques traditions font souvent figure, en Occident, de coutumes "folkloriques" limitées, il n'en va pas de même dans les cultures d'Asie. La geste de Rama, en Inde, la personnalité semilégendaire de Confucius, en Chine, continuent à soulever les passions, à susciter selon les cas l'enthousiasme. la dévotion, ou l'hostilité de populations entières, en rapport avec la politique du moment. Les nouveau médias - bande dessinée chinoise, dessins animés japonais - jouent leur partie dans cette transmission, comme dans le grand jeu idéologique. Car les traditions vivantes. en devenir, se révèlent ambivalentes. Un sentiment aussi positif que l'amour de la nature au Japon peut donner lieu à de douteuses déclarations nationalistes, aussi bien qu'aux films d'un Miyazaki, dont le message atteint à l'universel.

12/2014

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Sociologie

Ce qui circule entre nous. Donner, recevoir, rendre

La pensée dominante assure que ce qui circule entre les hommes se définit essentiellement par l'échange marchand. Or le lien social n'est pas seulement fait de calculs et d'intérêts réciproques. Fondateur de la pensée libérale, Adam Smith l'avait pressenti il y a deux siècles, et avançait le concept de sympathie, puissant ressort de l'action humaine que les neurosciences mettent aujourd'hui en évidence. Plus tard, c'est Marcel Mauss qui posera les bases théoriques d'une véritable pensée du don. Sur le bénévolat, le don d'organes, certes; mais aussi sur la famille, l'art, la justice et même, pourquoi pas, la rationalité instrumentale; sur la théorie des jeux et l'analyse stratégique, que nous apprend aujourd'hui ce modèle du don ? Pourquoi le don est-il toujours et partout présent ? Même quand, apparemment, il n'a plus de raison d'être, nous constaterons qu'il est là, malgré tout. Car le don ne se réduit pas à la bienveillance qui fonde la morale, ni à la pitié ou la compassion de Schopenhauer décriée par Nietzsche. Le don est dangereux, comme le rappelle ce mot de Confucius: "Pourquoi m'en veux-tu autant? Je ne t'ai pourtant rien donné." Le don fait appel à une multitude de "passions": honneur, prestige, image de soi... En se bornant à étudier la seule circulation marchande, les théoriciens du libéralisme occultent tout un pan de la réalité sociale et contribuent, sans le vouloir, à la désespérance générale. Fruit de dix années de recherches, cet ouvrage, en s'intéressant aux échanges humains qui ne passent pas par le marché ou la redistribution publique, veut nous aider à mesurer les limites de la mondialisation marchande.

04/2007

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Histoire internationale

Le Parapluie de Simon Leys

Pendant de nombreuses années, une bonne partie de l'intelligentsia occidentale - en France surtout - s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité atroce de la "Révolution culturelle", ce brillant sinologue sortit de sa réserve pour dénoncer de façon implacable le caractère totalitaire et meurtrier d'un tel régime. D'abord accueillis par la calomnie et le mépris, les livres sur la Chine de Simon Leys se sont bientôt imposés comme des références indispensables par leur clairvoyance et l'élégance du style satirique. Puis, à côté de l'oeuvre politique, on a peu à peu découvert toute la subtilité et la culture de ce lettré cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du bon (et mauvais) goût, du succès, du tabac, du jargon, ou alors de l'imagination, de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, depuis son exil australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous faire rêver et méditer. Il aimait beaucoup citer le propos abrupt d'un personnage de Vargas Llosa : "La vie est une tornade de merde, dans laquelle l'art est notre seul parapluie." Cet essai montre pourquoi la lecture de Simon Leys (1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies, la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi et comment ce rebelle aux modes a-t-il été traité avec une incroyable hostilité ? Quel a été le parcours intellectuel de ce grand "interprète-traducteur" de la civilisation chinoise ? Et qu'est-ce qui donne à son oeuvre une coloration si singulière et attachante ?

05/2015

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Pédagogie

Les grands penseurs de l'éducation

Depuis l'Antiquité, les grands penseurs de l'éducation sont loin d'avoir parlé d'une seule voix. Si, pour tous, philosophes, moralistes, théoriciens ou praticiens, l'éducation était la pierre de touche pour construire un monde répondant à leurs attentes, certains jugeaient nécessaire de façonner les jeunes générations, prônant parfois le formatage ou l'endoctrinement. D'autres, plus humanistes, ont défendu la liberté de l'enfant et un enseignement plus démocratique. Certains, tel Confucius, ont posé les fondements d'une éducation rigoureuse qui règle encore l'ensemble des rapports sociaux dans plusieurs pays d'Asie. D'autres furent des penseurs paradoxaux, comme Rousseau qui produisit un célèbre traité qu'il savait lui-même inapplicable. D'autres encore furent des sauveurs d'enfants comme Janusz Korczak durant la Seconde Guerre mondiale ou des militants animés d'un esprit missionnaire tel Ferdinand Buisson, apôtre de la foi laïque... Au xixe et au xxe siècle, des psychologues, des sociologues, des économistes et aujourd'hui des neuroscientifiques abordent les questions d'éducation à travers les théories de la connaissance, le développement de l'intelligence, le fonctionnement du cerveau ; ou de l'économie politique, sommée de faire face aux grands enjeux d'une éducation qui concerne maintenant l'ensemble des enfants de la planète. C'est aussi le moment où émergent au début du xxe siècle de grandes figures de la pédagogie comme Maria Montessori, John Dewey, Célestin Freinet... Un panorama des penseurs de tous pays qui ont proposé une conception robuste de la manière d'éduquer. Et qui tous ont quelque chose à nous donner à penser sur les manières d'apprendre, de former, de transmettre et en définitive de forger les sociétés humaines.

02/2018

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Poésie

Shijing. Livre des chants

Un grand classique de la littérature confucéenne en édition exceptionnelle, sur papier de luxe avec reliure traditionnelle à la chinoise. Le Shijng ?? est diversement connu sous les dénominations Classique des Poèmes, Livre des Poèmes, Livre des Chants et Livre des Odes. Il renferme trois cent onze poèmes (pour six d'entre eux, seuls les titres nous sont parvenus), dont la composition s'étale sur environ cinq cents ans, entre 1100 et 600 avant J. -C. Trente-deux sont traduits ici. Selon la tradition, l'anthologie aurait été compilée par Confucius lui-même (551-479 avant J. -C). Le Livre des Chants est l'un des cinq classiques (Wujing ?? ) de la littérature confucéenne, les quatre autres étant le Yijing ?? (Livre des mutations), le Shujing ?? (Livre des documents), le Liji ?? (Livre des rites), le Chunqiu ?? (Annales des printemps et automnes). Le Shijng se divise en quatre parties : ?? (guofeng)airs des principautés ; ?? (xiaoya) petites odes de cour ; ?? (daya) grandes odes de cour ; ? (song) éloges ou hymnes. Le Shijng continue à exercer une profonde influence dans la Chine contemporaine. Ses citations font partie du parler quotidien sous forme de chengyu - ; phrases et dictons de quatre caractères issus de la littérature classique et des contes traditionnels. Chaque écolier chinois en connaîtra quelques lignes et pourra les citer. Voici un ouvrage extrêmement ancien, dont le sens de certains éléments demeure enfoui sous le poids du temps, mais qui présente également au public moderne des images et des émotions si intemporelles et reconnaissables qu'elles auraient pu être écrites la semaine dernière. On y trouve des aperçus alléchants de l'apparat et de la splendeur antiques. Il y a aussi les plaintes d'épouses abandonnées, des odes à la solitude suite à une séparation et aux joies du véritable amour, des chants d'inquiétude sur l'état de la nation et des hymnes de louange envers la bienveillance de la maison régnante. Le lecteur moderne n'a aucune difficulté à les comprendre et à les intégrer dans son propre cadre de référence émotionnel, mais sans réelle perspective de les comprendre pleinement dans leur contexte d'origine.

10/2021

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Sociologie politique

Penser en Chine

Que se passe-t-il en Chine ? Les publications se multiplient à foison sur la dictature du Parti communiste, ses ambitions, sa volonté de contrôler la pensée et d'exercer la plus sourcilleuse des censures. Mais que se pense-t-il en Chine ? L'originalité profonde de cet ouvrage collectif, qui rassemble les meilleurs spécialistes des différentes questions traitées, est de présenter au lecteur occidental les débats, enjeux, directives et chemins de traverse qui constituent la vie intellectuelle et politique. Quatre parties permettent de découvrir au plus près la circulation des idées, officielles comme alternatives, dans leur volonté de penser et dire autrement. Projections de la Chine-monde : le débat essentiel est celui qui se conduit sur la différence de nature entre la philosophie chinoise et les valeurs universelles, et qui est au fondement du fantasme d'un Empire-monde et de la propagande du parti à travers la multiplication dans le monde des Instituts Confucius. Récit national et réécritures de l'histoire : face au grand récit unique que le Parti veut imposer, nombre d'historiens soulignent la pluralité d'approches, la difficile application à l'histoire de la Chine des grandes étapes historiques imaginées par Marx et Engels, sachant que des contre-récits au discours officiel sont portés par le cinéma. Modes de contrôle de la société civile : la vie intellectuelle se déploie sur fond des rapports de force entre le Parti et la société civile. Elle passe depuis 1989 par l'essor d'intellectuels non- institutionnels, de groupes plus ou moins formels de parole où chacun dit la réalité de sa vie, loin des récits officiels ; mais aussi par le système du crédit social, plus complexe que la simple vidéo-surveillance des populations, et la vitalité d'une religion bouddhiste qui doit à chaque instant négocier sa place et son rôle avec le Parti. Points de tensions : la réalité résiste à son enfermement dans les grilles de la pensée officielle : le socialisme aux caractéristiques chinoises est ni plus ni moins qu'un capitalisme d'Etat ; l'intégration harmonieuse des peuples a le visage du génocide des Musulmans au Xinjiang, "nouvelle frontière" de la purification nationale ; les conflits de l'eau au Tibet font rage au détriment de la population ethnique locale. Enfin, l'image que la Chine entend donner d'elle est fortement fissurée par les crises sanitaires et environnementales, dont la dernière en date sévit encore partout dans le monde.

02/2021

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Histoire internationale

Iran. Le choc des ambitions

Depuis quatre mille ans, l'histoire de l'Iran est en dents de scie. Des hauts et des bas. L'unique hyperpuissance mondiale au temps des Grands Rois, Cyrus, Darius et leurs descendants, s'est effondrée sous les coups de boutoir d'Alexandre le Grand, puis s'est relevée de manière spectaculaire quelques décennies plus tard et a partagé pendant presque un millénaire la domination d'une grande partie du monde avec Rome. Puis vinrent l'invasion arabe, l'islamisation brutale, " les deux siècles de silence ", une résistance nationale pour préserver l'identité du pays, les hordes mongoles et, enfin, la reconstruction de l'Empire perse au début du XVIe siècle. Ce livre, d'une écriture limpide, basé sur une documentation colossale, commence dans la nuit du 19 au 20 juin 1747 avec l'assassinat de Nader (" le dernier conquérant asiatique ") qui marque la fin des ambitions impériales de l'Iran, et se termine avec la mort du dernier Shah, Mohammad Réza Pahlavi. C'est l'histoire de toutes les tentatives de modernisation de l'Iran, l'explication de sa situation actuelle, les grandes crises que ce pays a connues durant plus, de deux siècles. Un véritable roman de l'Histoire où le moindre détail est fondé sur des documents et témoignages irréfutables, avec une galerie de portraits des plus étonnants. Les derniers chapitres sont consacrés à une analyse détaillée mais claire de la révolution islamique, de l'islamisme radical qui menace le monde, et dénoncent, sans ambages et preuves à l'appui, ceux qui en sont responsables. L'Iran devait payer le prix de ses " ambitions intolérables ". " Mon pays constitue la clef géographique de tout le Moyen-Orient... Si jamais - Dieu nous en préserve - l'Iran devait s'effondrer, tout le Moyen-Orient et le sous-continent indien s'effondreraient en même temps... ", avait prédit le dernier Shah. L'Histoire lui donnera raison, tandis que l'Occident se trouve à présent confronté aux ambitions nucléaires militaires d'un régime islamique totalitaire et rétrograde encouragé, préparé, soutenu et placé par ce même Occident un quart de siècle auparavant ! " Quand on a dompté le conquérant grec, triomphé des armées romaines, assimilé la puissance arabe, survécu au Mongol, contenu l'Empire ottoman, puis les hordes afghanes et indiennes, et, cas presque unique dans les annales contemporaines, desserré l'étreinte de l'Armée rouge sur toute une province pratiquement perdue, que peut-on craindre de l'avenir ? " se demandait le dernier Shah, allié et ami du " monde libre ". " La trahison d'un ami ", eut probablement répondu un sage tel que Confucius...

05/2005

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Pléiades

Anthologie de la poésie chinoise

Une fleur de lotus sortant de l'eau pure, / Naturelle, dépourvue de toute décoration, telle devrait être la poésie selon Li Bai. Il vécut au VIIIe siècle et demeure la figure la plus marquante de l'époque Tang, considérée comme l'âge d'or de la poésie chinoise. Mais il y a trois mille ans que les Chinois sont poètes et que leur poésie est en quête d'harmonie. Qu'elle dit le monde tel qu'il est : Affaires humaines, changeants nuages, Pourquoi ? (Gao Qi, XIVe s.). Rêve à ce qu'il pourrait être : Les fleurs de pêcher sur l'eau s'éloignent ; Il est un autre monde, pas celui des humains (Li Bai). Aspire à l'union avec la nature : Je crains de vieillir plus vite si les fleurs sont fanées (Du Fu, VIIIe s.). Dénonce ce qui détruit les êtres de l'intérieur : Pleurs jamais taris, Souillures jamais lavées, Ardeur jamais consumée, Honte jamais épurée, Cette vie incertaine, évanescente, Où trouvera-t-elle enfin son havre de paix ? (Guo Moruo, 1892-1978.) Se laisse hanter par l'Histoire : Les lianes sauvages, mues par on ne sait quel amour, étreignent les os blanchis par la guerre (Yuan Haowen, XIIIe s.). Fixe pour l'éternité les moments fugitifs des amours heureuses : Défense au soleil de relever les stores de tes yeux, Défense à la brise de brosser tes sourcils, Personne ne doit te réveiller, Ouvrons l'ombre d'un pin pour couvrir ton sommeil (Wen Yiduo, 1899-1946). Et rivalise avec les autres arts, peinture ou calligraphie : Le vent remue l'écume : mille pétales de fleurs ; Les oies touchent le ciel : une rangée de caractères (Bai Juyi, VIII-IXe s). Reproduire trois mille ans de poésie en deux fois moins de pages, il ne faut pas y songer. Mais le choix des plus beaux textes, jades entre les cailloux, est en Chine une pratique aussi ancienne que la poésie même ; la première anthologie, le Shijing, aurait été compilée par Confucius au Ve siècle avant notre ère. Dans un temps où la Chine se fait moins remarquer par l'éclat de sa littérature que par ses exploits économiques, la Pléiade propose, en quelque 1850 poèmes dus à plus de 400 auteurs, une traversée de l'océan poétique qu'elle a produit. Il fallait faire des choix représentatifs : on s'y est efforcé, sans suivre aveuglément les anthologies chinoises. Car il convenait aussi de choisir des textes qui soient parlants pour (et puissent être dits par) le lecteur francophone. La musique des mots, les rythmes, les couleurs, les images doivent résonner dans notre langue pour que quelque chose de l'imaginaire de l'auteur nous soit transmis. Les traducteurs qui ont tenté l'aventure l'ont fait avec leurs goûts, leur talent, leur amour des textes, et l'idée que se fait chacun d'eux de la Chine et de sa littérature. Dans le paysage qu'à eux tous ils ont redessiné, chacun tracera sa propre route.

02/2015