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Carnets d'exécutions (1885-1939)

Extraits

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Maxime dalloz - chronique jurassienne 1884-1932

En 1882, lorsqu´il revient aux Rousses après son service militaire et de solides études, Maxime Dalloz est plein d´ambition. Développer la petite industrie familiale de lunetterie, se lancer dans la politique, l´écriture, les belles-lettres... Pourtant après l´euphorie du retour ; la vie s´écoule trop facile pour Maxime, couvé par ses parents, adulé par la jeunesse de son village ; et c´est après un voyage infructueux au Canada qu´il abandonne l´idée de devenir un riche industriel. Alors que les années passent le jeune rentier qu´il est devenu s´oriente progressivement vers la vie publique locale. Conseiller municipal, puis pendant de longues années maire des Rousses, il se consacre avec beaucoup de dévouement, d´intelligence et de hauteur de vues au développement de sa région. A l´origine de l´introduction du ski dans le Jura, il croit à l´essor de ce sport et à la vocation touristique de son village. Féru d´histoire régionale, l´auteur a connu et côtoyé nombre de personnalités marquantes de la vie jurassienne qui, sans doute, l´auront largement inspiré pour camper les acteurs de cette chronique régionale unique en son genre.

06/2001

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Beaux arts

Fernand Léger. Lettres à Charlotte et André Mare (1906-1932)

Natifs d'Argentan (Orne), le peintre Fernand Léger (1881-1955) et le décorateur André Mare (1885-1932) partagent un mente goût du dessin à l'adolescence et débutent ensemble, à Montparnasse, leur parcours artistique. Cette correspondance inédite apporte de précieux éclairages sur leurs oeuvres graphiques et révèle l'enjeu d'une amitié stimulante quant à leur vocation d'artistes. Si leurs styles sont différents, Fernand Léger fait également oeuvre de décorateur au fil de ses tapisseries, mosaïques, vitraux et céramiques et André Mare oeuvre de peintre, de ses fameux Carnets de guerre à ses délicats portraits d'intimes et tableaux de paysages normands. Charlotte Mare, née Merlin (1883-1964), est l'amie d'enfance d'André Mare qu'elle épouse en 1910 avec Fernand Léger comme garçon d'honneur. Aussi, cette correspondance dotée d'une iconographie rare est-elle largement enrichie d'extraits de lettres échangées entre André et Charlotte et des mémoires inédits de cette dernière qui fut cantatrice et professeure de chant.

01/2019

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Pléiades

L'Age d'homme. Précédé de L'Afrique fantôme

Trois textes plus un : autant de façons de pratiquer l'écriture de soi, autant d'épisodes d'une quête autobiographique. Le premier en date n'aboutit pas tout de suite A un livre. En 1930, Michel Leiris rassemble "des souvenirs d'enfance et d'extrême jeunesse touchant tous A l'érotisme". Il leur destine déjA la place centrale d'un ouvrage plus vaste. Intitulée Lucrèce, Judith et Holopherne, cette "confession" sera reprise, remaniée (autocensurée), dans L'Age d'homme. On en révèle ici, en ouverture, la version originelle. Mais Leiris est las de la vie littéraire. Il accepte de participer A la mission ethnographique Dakar-Djibouti (mai 1931-février 1933). Le voyage n'est-il pas une "expérience poétique" ? Leiris tient un carnet de route. Rapidement, il donne A ses notes un tour personnel ; il ne raconte que les événements auxquels il a lui-même assisté et mêle aux observations ethnographiques des préoccupations plus intimes : rapports avec les autres, sentiments, obsessions érotiques, rêves... A sa publication, en 1934, le livre - L'Afrique fantôme - témoigne d'une pratique de l'autobiographie infléchie par l'expérience ethnologique. Puis Leiris rouvre le dossier de L'Age d'homme. Il révise (adoucit) le texte de 1930. Il y ajoute des souvenirs - les vacances espagnoles de l'été 1935 sont A l'origine de pages sur la tauromachie - et compose un livre de "confessions" qui va du "chaos miraculeux de l'enfance" A l'Age "cruel de la virilité". Sous l'influence de la psychanalyse, L'Age d'homme entend dire "toute la vérité" : nouveau renouvellement dans la pratique autobiographique. A peine achevé, A la fin de 1935, le livre est accepté par Gallimard. Seulement il ne paraît pas. Tout était prêt, mais le public attendra 1939 pour découvrir L'Age d'homme. Entre-temps, en 1938, Leiris est revenu sur la corrida dans Miroir de la tauromachie : la tauromachie est "plus qu'un sport" ; c'est un "art tragique", qui a partie liée avec l'érotisme et le sacré. Et avec l'écriture de soi. Comment tauromachie et autobiographie communiquent-elles ? par la confluence des risques. En 1935, les pages sur la tauromachie de L'Age d'homme ne prennent pas encore en compte l'extension A la littérature d'une esthétique du risque. Mais dans le prière d'insérer joint A l'édition originale en 1939, cette idée est centrale. Et quand Leiris réédite son livre en 1946, il y ajoute une préface intitulée "De la littérature considérée comme une tauromachie" : écrire sur soi, se mettre A nu dans un livre, y confesser déficiences ou lAchetés, c'est créer un objet non pas semblable, mais équivalent A "ce qu'est pour le torero la corne acérée du taureau".

11/2014

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Littérature étrangère

Fragments d'un Journal. Volume 3, 1979-1985

«Passent les jours et passent aussi, malheureusement, les derniers mois qui me sont donnés...», écrivait Mircea Eliade, quelques mois avant de disparaître, dans ce Journal publié aujourd'hui en traduction française. Comme dans les deux volumes précédents et dans ses Mémoires, on retrouve ici ce quotidien de la vie qui en fait une sorte de roman, parfois plus attachant que des ouvres de pure fiction. D'abord le travail et encore le travail ; des notes en marge de diverses lectures et des réflexions qui ouvrent souvent de nouveaux champs d'investigation intellectuelle ; quelques rêves, avec l'interprétation que peut, prudemment, en donner un esprit aussi éclairé qu'Eliade ; des rencontres, des entretiens enrichissants, avec, par exemple, Saul Bellow, Cioran, Henry Corbin, Georges Dumézil, Eugène Ionesco, Giuseppe Tucci ; des jugements sur lui-même et sur son oeuvre, littéraire et philosophique ; des voyages : la Belgique, les Etats-Unis, son cher Paris, l'Italie... Mais ce dernier volume est aussi et peut-être surtout la description poignante du combat d'un homme contre l'âge et la maladie : «Je ne m'attendais pas à cette ultime «épreuve initiatique» - la décrépitude de la vieillesse -, mais je dois l'affronter. Je dois poursuivre mon ouvre (c'est-à-dire ce qu'il m'a été écrit de faire) malgré les infirmités qui ne cessent de m'assaillir...»

04/1991

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Littérature française

Lawrence d'Arabie. Le lévrier fatal, 1888-1935

Tout a-t-il été dit sur "le mystère Lawrence" ? Depuis sa mort, en 1935, le héros de l'aventure arabe s'avance masqué. De nombreuses zones d'ombres subsistent. Est-il vraiment le seul, le vrai vainqueur du désert, le libérateur de Damas ? A-t-il subi, inventé ou enjolivé le supplice commis par les Turc : flagellation cruelle suivie de viol collectif ? Pourquoi, au faîte des honneurs et de la gloire, a-t-il choisi de terminer les douze dernières années de sa vie comme simple soldat, dans des circonstances dégradantes ? Pour expier - mais quoi ? Par volonté de mortification et d'humiliation - mais pourquoi ? Dans quelles conditions est-il mort : accident, attentat, suicide ? Explorant toutes les sources inédites disponibles à ce jour, Monteil restitue dans leurs ambivalences les plus troublantes - homosexualité, masochisme, mythomanie... - les différentes facettes d'une personnalité complexe trop souvent perçue de manière univoque à travers le film à grand spectacle de David Lean (1963). La statue n'en est pas déboulonnée : elle y trouve une profondeur de chair et de sang. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la culture et la civilisation arabo-musulmanes, Vincent-Mansour Monteil est un familier de l'Orient, que ses expériences au Sahara occidental et au Maroc avaient fait surnommer le "Lawrence d'Arabie français". C'est dire que la biographie qu'il consacre aujourd'hui à l'illustre Colonel Lawrence n'est pas dénuée d'élans affectifs et passionnés...

04/1987

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Philosophie

Introduction à la lecture de Hegel. Leçons sur la "Phénoménologie de l'esprit" professées de 1933 à 1939 à l'École des hautes études

Le noyau de cet ouvrage est formé par les notes prises de janvier 1933 à mai 1939 au cours que fit Alexandre Kojève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, sous le titre La philosophie religieuse de Hegel, et qui était en réalité une lecture commentée de la Phénoménologie de l'Esprit. Chaque année de cours est complétée par le résumé publié dans l'Annuaire de l'Ecole des Hautes Etudes. De plus, les trois premières leçons de l'année 1937-1938 et toute l'année 1938-1939 sont données dans leur texte intégral. Enfin, en guise d'introduction, on trouvera la traduction commentée de la section A du chapitre IV de la Phénoménologie de l'Esprit, parue dans Mesures (14 janvier 1939).

05/2014

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Récits de voyage

Aventures au Groenland (1934-1938)

Une bande de jeunes aventuriers découvre les espaces vierges du Groenland, le « désert aux ombres blanches ». Dans ces cinq récits qui composent ce recueil, rédigés pour la presse Suisse, Michel Pérez raconte ses expéditions au Groenland avec Paul-Émile Victor et d’autres aventuriers entre 1934 et 1938.

01/2019

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Littérature française

La vie extérieure. 1993-1999

Relisant ces pages, je m'aperçois que j'ai déjà oublié beaucoup de scènes et de faits. Il me semble même que ce n'est pas moi qui les ai transcrits. Ce sont comme des traces de temps et d'histoire, des fragments du texte que nous écrivons tous rien qu'en vivant. Pourtant, je sais aussi que dans les notations de cette vie extérieure, plus que dans un journal intime, se dessinent ma propre histoire et les figures de ma ressemblance.

03/2000

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Essais biographiques

Traces. Une autobiographie 1930-1949

A la mort de ses parents, Niki de Saint Phalle entame l'écriture d'un cycle autobiographique. Elle explore la mémoire familiale à la recherche de réponses à rebours du temps, fouillant l'Histoire depuis la Grande Dépression jusqu'aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, de sa naissance à son mariage avec Harry Mathews. Traces constitue l'un des trois temps de ce projet intime dans lequel l'artiste nous invite. Dans un style volontairement naïf, elle raconte ses parents, New York, les châteaux, l'enfance, la guerre, les jeux, les joies, les rêves et les peines. Les drames n'apparaissent qu'entre les lignes ; le traumatisme initial est partout et nulle part à la fois. Dans ce vrai livre-trésor, Niki de Saint Phalle nous offre en dessins, en photos et autres merveilles colorées les clés de son imaginaire. Bien plus qu'une autobiographie illustrée, Traces est un portrait artistique d'une grande délicatesse, un tête-à-tête intime avec l'une des plus grandes artistes du XX ? siècle.

10/2023

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Critique littéraire

JOURNAL. Tome 2, 1930-1969

Le second tome du journal de Korneï Tchoukovski va de 1930 à sa mort en 1969. On y retrouve l'homme de lettres qui fait d'incessantes relectures en anglais ou en russe, qui traduit Mark Twain pour survivre à l'interdiction de son œuvre en vers pour enfants, connue par cœur dans toute la Russie ; il relit Tolstoï dont il n'aime pas l'exhibitionnisme sexuel, se console avec son cher et pudique Tchekhov, écrit de brillants essais sur l'art de traduire. Les malheurs domestiques remplissent aussi discrètement le Journal, lui arrachant parfois des accents forts. Si le style de Tchoukovski est toujours retenu, l'homme confie pourtant de temps à autre d'étonnants aveux au papier sur le sentiment d'échec qui le ronge. Echec dans l'entreprise littéraire où cet esprit pétri de culture européenne se sent un second violon, échec personnel à vivre héroïquement en un temps qui connut l'apogée du totalitarisme. Aux années de la plus grande terreur, la brièveté des notations du Journal est en soi tragique. Tchoukovski se sent " calme comme la tombe " pendant les grandes purges : et quel tragique implicite lorsque, en 1937, il note son " enthousiasme ", et celui de Pasternak, au retour d'une soirée publique où Staline les a tous dominés, et même rendus jaloux d'une kolkhozienne placée à Ses côtés ! Mais plus tard le courage de Pasternak lui déclarant en 1958 : " Plutôt me faire crucifier que me renier ! " l'étonne et lui inspire de nouveaux doutes cruels sur soi. Akhmatova, Kouprine ou Evtouchenko lui suggèrent des notations administratives, critiques ou hésitantes. Enfin Soljénitsyne, qui, lui, rompt avec la docilité soviétique, et " resplendit " solitairement, renforce la tonalité mélancolique de ce Journal. A soixante-seize ans, Tchoukovski note en anglais : " How stale ans unprofitable ! " (Comme tout est banal et inutile) ! Chronique politique en pointillé, chronique littéraire obnubilante, chronique intime indirecte -ce livre dit toute une vie d'intellectuel russe à travers deux tiers de notre siècle. Le suicide de la littérature en est un des thèmes majeurs, commençant avec celui de Maïakovski, s'achevant avec celui de Fadeïev. L'amuseur-virtuose-érudit qu'est Korneï Tchoukovski, lui, écoute ce glas de la littérature russe mais ne se suicide pas.

07/1998

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 2, 1929-1932

Le volume I de la Correspondance de René Daumal (1915-1928) couvre la première partie de sa vie. Humoristiques ou sérieuses, les lettres éclairent les deux événements qui ont marqué sa jeunesse : le Simplisme et le Grand Jeu, le seul mouvement qui osa tenir tête à André Breton.1929-1932, années déterminantes pour René Daumal et riches d'événements : triomphe et naufrage du Grand Jeu, querelles avec les surréalistes, nouvelles amitiés et la voie, cherchée longtemps, enfin trouvée. Une lecture superficielle des lettres de jeunesse a pu prêter à confusion, celles des années trente la rend désormais impossible. Le second volume s'achève avec son départ pour New York. Une partie de sa vie est terminée. Il a vingt-quatre ans. Enfin, le dernier volume couvre les années les plus riches de sa vie. Multiples sont les centres d'intérêt de cette correspondance : son dialogue avec l'Inde ; la poursuite de sa recherche intérieure ; enfin un témoignage impartial et percutant de l'époque, avec la description de la grande crise américaine, l'avènement du nazisme, celui du Front populaire ; puis la guerre. Daumal nous offre quelquechose de plus profond encore : comment faire face à la maladie, à la destruction de son propre moi. Tuberculeux depuis une dizaine d'années, en 1939, à l'âge de trente et un ans, il a été condamné par la médecine qui ne voit aucune issue. Document irremplaçable par leur force, l'esprit d'adaptation, «ouvre dans l'oeuvre», les lettres de René Daumal, constituent peut-être l'une des plus belles correspondances de ce siècle.

12/1993

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1919-1936

Ici commence, en juillet 1919, le véritable Journal de Roger Martin du Gard : entrepris au sortir de la guerre, sans aucune intention de publication, pour faire pièce au néant en gardant trace des événements d'une vie privée, ce document retrace l'itinéraire d'un homme simple, épris d'ordre, de raison , d'équilibre, et requis par l'ardeur de son imagination autant que par les exigences de sa curiosité bouillonnante. Ces deux tendances contradictoires gouvernent tour à tour les pages tendues de ce Journal, dominé par la dialectique de la passion et de la lucidité. Attentif à ne jamais être dupe, des autres comme de lui-même, Roger Martin du Gard s'est condamné à beaucoup souffrir, à la fois dans ses engagements affectifs, dans ses rapports avec autrui, dans ses réflexions sur "le monde comme il va" et dans ses ambitions de créateur. On voit ici comment s'édifie l'une des oeuvres fortes de notre premier demi-siècle, comment elle rend compte du tragique de l'individu écrasé par le devenir fatal du collectif, et comment la volonté têtue de refuser l'abdication, les compromissions aventureuses, les bassesses, finit par triompher de l'absurde en plaidant pour l'homme. Témoignage pittoresque, émouvant ou tendre sur ses contemporains, sur la vie intellectuelle et sur l'histoire au quotidien, ce Journal, sans le vouloir, définit aussi peu à peu un art de vivre au milieu des périls et de la folie.

11/1993

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Littérature française

La vie extérieure.1993-1999

Relisant ces pages, je m'aperçois que j'ai déjà oublié beaucoup de scènes et de faits. Il me semble même que ce n'est pas moi qui les ai transcrits. Ce sont comme des traces de temps et d'histoire, des fragments du texte que nous écrivons tous rien qu'en vivant. Pourtant, je sais aussi que dans les notations de cette vie extérieure, plus que dans un journal intime, se dessinent ma propre histoire et les figures de ma ressemblance.

08/2001

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Histoire internationale

Le Führer et son image. Volume 1, 1889-1939

Nos contemporains ont une vision très particulière du IIIe Reich et de la IIe Guerre mondiale. Adolf Hitler est quasi-constamment présenté comme un furieux, à la gestualité bizarre, vociférant ses discours et contemplant les êtres et les choses avec un regard de haine ou de mépris. De nobles et dignes universitaires nous l'apprennent : cet homme n'a jamais ri, n'a jamais exprimé le moindre sentiment d'humanité. La réalité est un peu plus complexe que cette vision satanique, grotesque à force de partialité. Le prouvent des milliers de photographies, prises sur le vif, sans pose, sans montage ni trucage, par Heinrich Hoffmann, son photographe officiel et exclusif, dépossédé de l'ensemble de ses droits par les vainqueurs de 1945 ! Ce sont certaines photos particulièrement explicites et pour beaucoup inconnues du grand public qui ont ici été sélectionnées et expliquées par l'auteur. Pour asseoir leur jugement, lecteurs et spectateurs doivent être informés de façon honnête, ce qui exige que soient présentées toutes les facettes du personnage : chef politique d'envergure exceptionnelle, dictateur charismatique, extraordinairement efficace aux plans économique et social, chef de guerre, à la fois grand conquérant et criminel de masse (quel maître de guerre, engagé dans un conflit gigantesque, ne l'est pas ?), mais aussi un homme étonnant de charme et de délicatesse dans sa vie privée. La complexité d'un être dépasse toujours les facultés de compréhension des esprits simples et sectaires, adeptes du manichéisme primaire. Ce livre en porte témoignage.

05/2017

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Littérature française

Chroniques d'un patachon. Paris, 1930-1935

Personnage attachant, jouisseur mélancolique et raté magnifique, Pierre de Régnier (1898-1943) est adulé par un petit club de fanatiques. Leur bréviaire ? La Vie de Patachon, un roman de 1930 nettement autobiographique qui évoque la vie débridée d'une bande de fêtards des Années folles. Moins connue est la chronique que l'auteur a tenue de 1930 à 1939 pour l'hebdomadaire Gringoire. Montmartre, Montparnasse, les Champs-Elysées, restaurants, boîtes, bars, cabarets ou dancings... Aucun nouveau rendez-vous ne lui échappe. Il court voir Joséphine Baker au Casino de Paris, applaudit Maurice Chevalier, Edith Piaf et Mistinguett. Et, lorsqu'il ne se lève pas trop tard, on le suit aux champs de courses dont il est un inconditionnel, à l'Exposition coloniale, au Salon des arts ménagers, à Roland-Garros ou à la première des Lumières de la ville, de Charlie Chaplin. Réunies ici pour la première fois, drôles et poétiques, ces Chroniques d'un patachon, illustrées par leur auteur, sont un pur moment de fête.

10/2014

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Romans historiques

Lettres d'un jeune communiste. 1949-1959

Dans les années cinquante, Louis Domergue adresse à ses parents et à ses amis des lettres, où il rend compte des difficultés de sa vie à Paris, de son entrée non moins difficile dans la vie professionnelle et de son adhésion au parti communiste. Au-delà d'une page d'histoire personnelle, ce recueil apporte le témoigne authentique et émouvant, d'un jeune militant de la base, en marge des ouvrages d'analyse générale de l'histoire de la guerre froide et des luttes politiques en France entre 1949 et 1950.

11/2012

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Biographies

Anatole Deibler. L'homme qui trancha 400 têtes

Anatole Deibler avait le goût du travail bien fait. Il fallait donner des gages de sérieux à la République pour mériter sa confiance. Au vu de son bilan et de sa longévité - de 1885 à 1939 - on a tout lieu de croire que ce fils et petit-fils de bourreaux fut à la hauteur des espoirs mis en lui. De Ravachol à Landru, du pauvre type au grand criminel, la "veuve" sous son mandat aura fait oeuvre de justice à 395 reprises. Deibler fut certes un fonctionnaire consciencieux. Mais Gérard A. Jaeger, qui a longuement travaillé sur ses "carnets d'exécutions", dresse de lui un portrait intime, celui d'un homme plus complexe que ce que les journaux à sensation de l'époque avaient bien voulu dire de lui.

09/2021

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Philosophie

Oeuvres philosophiques complètes. Tome 11, Fragments posthumes (automne 1884 - automne 1885)

Dans ce volume sont traduits les fragments posthumes de la période qui va de l'automne 1884 à l'automne 1885. Ces fragments étaient jusqu'ici partiellement connus par la publication en 1901 et 1906 de deux compilations portant le titre : La Volonté de puissance. Essai d'une inversion de toutes les valeurs. Des fragments rédigés entre 1883 et 1888 s'y trouvaient ordonnés, au mépris de toute chronologie, selon un parti pris de systématisation arbitraire. Ces " montages " prétendaient restituer une oeuvre à laquelle Nietzsche avait en réalité renoncé. L'édition de 1901 fut traduite en français par Henri Albert en 1903. Il n'y eut de cette traduction qu'un seul tirage. Il en résulte que seule est familière au public français, depuis des décennies, sous le même titre tout à fait abusif de Volonté de puissance, une troisième compilation, beaucoup plus arbitraire encore que les deux premières, celle de Friedrich Würzbach, publiée d'abord en France en 1935, et seulement en 1940 en Allemagne. Le présent tome XI contient les fragments projets, plans et titres notés par Nietzsche dans le temps où il achève la rédaction de la quatrième partie du Zarathoustra, et où il écrit des projets de réélaboration d'oeuvres antérieures, notamment Humain, trop humain. On y trouve aussi des essais d'élaboration d'une Volonté de puissance. C'est en effet à la fin de l'été et pendant l'automne 1885 que la Volonté de puissance apparaît pour la première fois dans les cahiers de Nitezsche comme titre d'une oeuvre capitale.

03/1982

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Histoire internationale

M. l'abbé Dobigny, curé de Corbeil, 1875-1885, notice nécrologique

M. l'abbé Dobigny, curé de Corbeil, 1875-1885 : notice nécrologique Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Histoire de France

La France et la menace nazie. 1933-1939

Comment la France a-t-elle perçu la montée du péril nazi dans les années 1933-1939 ? Cette question a longtemps été négligée par l'historiographie. Les responsables français avaient-ils une perception claire des intentions d'Hitler et de ses capacités militaires ? Ont-ils fait bon usage des rapports de leurs services secrets ? L'historien canadien Peter Jackson a entrepris, le premier, de répondre à cette question-clé dans cet ouvrage qui a fait date dès sa première parution en anglais. Il raconte les missions d'espionnage français en territoire allemand et reconstitue la façon dont les services français ont évalué les forces et les menaces allemandes. Il démontre que le travail de ces services était très efficace, avec une évaluation exacte des plans allemands dès avant l'Anschluss ; mais leurs rapports furent le plus souvent négligés par les politiques et les diplomates qui jugeaient Hitler dans la continuité de ses prédécesseurs. Ce n'est qu'après Munich que la menace nazie les préoccupa réellement. Peter Jackson est professeur d'Histoire à l'université de Glasgow, chercheur associé au centre d'Histoire de Sciences po Paris et dirige la revue Intelligence and National Security.

09/2020

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Histoire de France

La France et les Français en 1938-1939

Cet ouvrage dresse le tableau des forces politiques et sociales de la France à la veille de la seconde guerre mondiale. Tableau mouvant et fluide : les partis qui se reclassent sur l'échiquier politique aspirent, sans y parvenir réellement, à de nouveaux regroupements. La dynamique du Front populaire est bien terminée, mais une forte conjonction des centres n'en est pas pour autant réalisée. A l'intérieur des partis, des syndicats, des grandes forces économiques et sociales (patronat, paysannerie), de nouvelles attitudes se précisent, déterminées par la récente expérience du Front populaire qui reste pour tous la référence maîtresse, positive ou négative. Mais un nouveau clivage se jux­tapose aux anciens et affecte tous les groupes : il sépare ceux qui refusent de céder plus longtemps devant les agressions allemandes et ceux qui jugent possibles ou souhaitables de nouvelles concessions. L'étude des grandes célébrations (visite des souverains britanniques, 11 novembre 1938, 14 juillet 1939) permet de saisir la rencontre entre la sensibilité populaire et la volonté politique et de comprendre l'évolution de l'opinion, de la foi en la paix affirmée à l'acceptation résignée d'un conflit inévitable. Solidarité des démocraties, solidarité impériale, solidarité des générations, permanence des valeurs républicaines traditionnelles, résurgence de la force militaire, ces thèmes qui se veulent mobilisateurs sous-tendent des cérémonies classiques, des discours modérés, dans un hexagone protégé par la ligne Maginot.

01/1978

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Sports

Le C.I.O. à Lausanne 1939-1999

Peu de gens s´intéressant au sport ignorent aujourd´hui que le siège du Comité International Olympique se trouve à Lausanne. Mais combien sont-ils à savoir que ce mariage dure depuis 1915 ? L´histoire des relations entre la capitale vaudoise et le C.I.O. est riche, mouvementée, jalonnée de personnalités et d´événements marquants. Elle a sa place dans l´histoire du sport comme dans celle de Lausanne. En 1993, l´historien vaudois Christian Gilliéron s´était penché sur les relations de Lausanne et du Mouvement olympique à l´époque de Pierre de Coubertin. Le C.I.O. à Lausanne, 1939-1999, c´est l´histoire de l´héritage laissé par un visionnaire nommé Coubertin, c´est le destin d´une institution qui, en cinquante ans, s´est transformée : un temps presque étouffée à l´intérieur des murs de la paisible bourgade lausannoise. Elle a aujourd´hui, par la volonté des autorités olympiques et communales, retrouvé un second souffle et son équilibre sur les bords du Léman. Même si, en cette fin de siècle, des défis majeurs restent à relever.

11/2000

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 1, août 1937 - septembre 1939

Gendre de Mussolini, marié avec sa fille Edda, ministre des Affaires étrangères, Ciano passe pour le favori du Duce. Ecrit avec un rare talent, son journal conjugue une chronique du fascisme et l'histoire de sa dérive résultant de l'alliance avec Hitler dont Ciano a été le principal artisan avant de s'en mordre les doigts. Il "appartient à ce noyau de documents indispensables pour connaître les dessous diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale", résume Maurizio Serra dans sa présentation inédite.

04/2015

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Religion

Louise Ripas. "Une miraculée de Lourdes" (1858-1895)

Louise Ripas (1858-1895) fut guérie miraculeusement à Lourdes. Sa vie entière fut une vie simple et en même temps extraordinaire. Elle approcha du degré le plus élevé de la vie unitive. La Sainte Vierge lui avait promis, à l'âge de 3 ans, alors qu'elle était orpheline de mère, qu'Elle lui servirait de Mère, elle fut vraiment "la privilégiée de la Sainte Vierge". Sa bienfaitrice, Mme de Tamizé, lui fut désignée par Marie. Sur les encouragements de Mgr Jeannin, prélat de la Maison du Pape, et du Père Marie-Antoine de Lavaur, le " Saint de Toulouse ", sa bienfaitrice entreprit d'écrire une biographie de Louise. Elle la remit lors d'un voyage à Rome à sa Sainteté Benoît XV qui, après l'avoir lu avec intérêt, lui dit en la bénissant : " II faut faire connaître cette vie ". Il eut le pressentiment que cette fleur de sainteté éclose au jardin de France avait sa place au jardin de l'Eglise. Le père Marie-Antoine de Lavaur, qui connut Louise, confirmera les propos du Pape dans la lettre de condoléances qu'il écrivit à ses bienfaiteurs : " Cette vie doit être publiée. Elle doit être placée dans l'écrin de Lourdes, à côté de celle de Bernadette. Quand Marie parut dans la grotte, Elle avait une rose sur chacun de ses pieds. Bernadette est la première rose cueillie par les Anges dans le jardin céleste, et Louise est la seconde ".

10/2016

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Les débuts, 1858-1865

Le tome I couvre les années 1858 à 1865, réparties en deux périodes : les années 1858 à 1864, qui voient se succéder les Poèmes de jeunesse, Perrette (une comédie-proverbe), les Contes à Ninon, des textes de Chronique et de Critique et la Correspondance ; puis l'année 1865, où la signature de Zola apparaît pour la première fois de manière répétée et visible, avec La Confession de Claude, Esquisses parisiennes, les autres contes et nouvelles de 1860-1865, deux pièces de théâtre, La Laide et Madeleine, deux recueils de chroniques, les Confidences d'une curieuse et Dans Paris (I), le recueil critique intitulé Mes Haines, et la Correspondance.

12/2002

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Littérature française

Poésies nouvelles. Nous tous, décembre 1883-mars 1884

Théodore de Banville. Poésies nouvelles. Nous tous, décembre 1883-mars 1884. Avec un dessin de Georges Rochegrosse Date de l'édition originale : 1884 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Sciences de la terre et de la

Enumération des hémiptères recueillis en Tunisie, 1883-1884

Enumération des hémiptères recueillis en Tunisie, en 1883 et 1884, par MM. Valery Mayet et Maurice Sédillot... : suivie de la description des espèces nouvelles / par A. Puton,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Critique littéraire

Lettres de France et de Belgique (1881-1889)

Avocat, écrivain et amateur d'art, Edmond Picard héberge en 1883 dans son luxueux hôtel bruxellois le romancier français Léon Cladel, témoin comme lui au mariage de Camille Lemonnier. Ce séjour, le premier des quatre que l'auteur d'Ompdrailles fera en Belgique, marque le début d'une amitié qui s'étendra bientôt aux deux familles. L'écrivain méridional sera aussi l'un des modèles dont Picard se réclamera tout au long de la campagne qu'il mènera dans sa revue, L'Art moderne, en faveur d'un art social, qui soit aussi un art national, c'est-à-dire révélateur d'une identité " belge ", septentrionale. Car l'oeuvre de Cladel, que Barbey d'Aurevilly avait surnommé " le rural écarlate ", exalte, dans un langage patiemment ciselé, à la fois le Quercy et la Commune de Paris, l'authenticité du Sud et l'héroïsme de la vie ouvrière. La rencontre de Cladel et de Picard intervient, de plus, à un moment crucial de la trajectoire de l'avocat : celui-ci se voudrait, au début des années 1880, en même temps le chef de file incontesté du jeune mouvement littéraire belge et, par-delà l'opposition stérile du " parti clérical " et des libéraux doctrinaires, le champion d'un nouveau courant progressiste. Picard échoue toutefois aux élections de juin 1884 et n'obtient pas à Paris, en dépit du soutien que lui apporte Cladel auprès des critiques et des éditeurs, la reconnaissance littéraire que le milieu intellectuel belge tarde à lui accorder. Chaleureuse et sans concession, à l'image de ces deux hommes également intraitables et colériques, la correspondance Picard Cladel nous ouvre les coulisses des grands débats politiques et esthétiques qui agitent, dans les années 1880, les mondes littéraires belge et français.

10/2009

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Théâtre complet, Récits, 1882-1886

Pour la première fois l'ensemble de l'oeuvre de Tchékhov est offerte au public français sous la forme ramassée de trois volumes de la Pléiade. Le premier tome comporte le Théâtre, traduit par Elsa Triolet, y compris le Platonov, ouvre de jeunesse étrange et touffue, récemment mise à jour, qui profile en un raccourci baroque tout l'univers théâtral du Tchékhov de la maturité. Le théâtre est suivi des Récits pour la période 1882-1886. C'est l'époque des débuts de Tchékhov ; elle est dominée par sa participation aux petites revues satiriques du temps et par la veine humoristique, mais, derrière la fantaisie pittoresque, pointent déjà l'émotion et l'acuité de l'oeuvre ultérieure.

01/1968

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Littérature française

Felix Féneon Anarchiste. Choix de textes 1884-1895

Félix Fénéon (1861 -1944) critique d'art, journaliste, directeur de revues, galeriste est l'un des intellectuels les plus influents de son temps. Rarement dans l'histoire critique aura su, comme lui, comprendre et accompagner les créateurs les plus novateurs du moment : il édite et fait découvrir des auteurs tels que Jules Laforgue, Jarry, Mallarmé, Apollinaire, Rimbaud. En peinture, il contribue à faire connaître, Seurat, Signac, Pissarro, Bonnard, Van Dongen Matisse, Maurice Denis. Il défend les groupes Impressionnistes, devient le hérault des post-impressionnistes et Pointillistes, expose à Paris les Futuristes... Anarchiste, il s'engage dans le mouvement libertaire dès 1886, et collabore à de nombreux journaux ou revues, comme L'En-dehors ou le Père Peinard. En 1894, il est inculpé, lors du grand procès anarchiste, dit "des Trente" . Sont réunis dans le présent ouvrage un choix de textes liès à son activité anarchiste, textes parfois publiés sous son propre nom, sous un pseudonyme ou de façon anmonyme mais que divers recoupements permettent de lui attribuer. En introduction une présentation de Marc Partouche situe la vie et l'oeuvre de Fénéon dans son contexte historique.

08/2023