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Canudo et le cinéma

Extraits

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Cinéma

Le cinéma de Jean-Louis Comolli : parole et utopie

Parallèlement à une intense activité de critique et théoricien du cinéma, Jean-Louis Comolli (1941-2022) a réalisé une cinquantaine de films entre 1967 et 2019. Courts ou longs, de fiction ou documentaires, pour le cinéma ou pour la télévision, ses films révèlent tous une grande attention au monde, qu'ils traitent de politique, d'histoire ou d'art. Des cinéastes québécois rencontrés en 1967 pour son premier film à Nicolas Philibert interrogé en 2019 pour son dernier, Jean-Louis Comolli n'aura eu de cesse de donner la parole à ses interlocuteurs, de les écouter, de leur donner la réplique. C'est ce qu'universitaires, cinéastes et amis de Jean-Louis Comolli explorent dans les textes et entretiens ici réunis, avec la volonté d'éclairer une filmographie essentielle, encore trop peu diffusée. Sous la direction d'Isabelle Le Corff et Antony Fiant. Avec les textes de Jacques Bontemps, Camille Bui, Amélie Bussy, Gérald Collas, Jean-Louis Comolli, Vincent Dieutre, Antony Fiant, Rémi Fontanel, Ginette Lavigne, Isabelle Le Corff, Sylvie Lindeperg, Emmanuel Mouret, Jean Narboni, Claudio Pazienza, Giusy Pisano, Laurent Roth, Michel Samson.

03/2024

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Cinéma

La séduction du cinéma. Artaud, Pirandello et Brecht, entre cinéma, littérature et théâtre (1914-1941)

Hommes de théâtre dont le rôle fut majeur dans les réformes et les révolutions du théâtre au XXe siècle, Pirandello, Artaud et Brecht furent aussi séduits par le cinéma qu'ils aimèrent en spectateurs et pratiquèrent en scénaristes et critiques. Ils eurent l'ambition de passer derrière la caméra pour filmer et parfois jouer leurs scénarios. Emblématiques d'une passion unissant bon nombre d'écrivains dans l'entre-deux guerres, ils le sont aussi des bouleversements que cet art des masses industriel et mondialisé fit subir au statut des créateurs comme à leur manière d'écrire. Si le passage au cinéma parlant et le poids de l'industrie contribuèrent à les éloigner de leurs espoirs cinématographiques au tournant des années Trente, les trois auteurs ne se replièrent qu'en apparence sur le théâtre. Car même quand ils feignaient de l'ignorer, le cinéma était encore toujours là, disséminé dans leurs textes, dans leurs mises en scène et dans leurs ambitions communes de révolutionner le drame traditionnel.

04/2014

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Pédagogie

Eduquer par le cinéma. Edition revue et augmentée

Une sélection riche et variée : Plus de 350 films pour grandir, des années 1920 à aujourd'hui ; Animation, action, aventure, comédie, drame, fantastique, guerre, historique, policier, western, film d'auteur... tous les grands genres cinématographiques représentés ; Une filmothèque idéale à destination des collégiens et lycéens éclairée par un regard chrétien. Pour les éducateurs, parents et enseignants : En début d'ouvrage, une méthodologie d'éducation au cinéma et par le cinéma ; Présentation des films par grands thèmes : enfance et adolescence, relation au père, devenir soi-même, amour et couple, justice, communauté et histoire, humour... ; Des analyses détaillées, des questionnaires pédagogiques, de nombreuses notices critiques. Avec également : Un glossaire des notions cinématographiques et termes d'analyse filmique ; Un index pour trouver ces films en ligne et en DVD. Préface de Xavier Darcos, de l'Académie française, ancien ministre de l'Education nationale.

02/2019

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Essais

Trump et Hollywood. Tome 2, Le cinéma Trumpien

Après le tome 1 qui prévoyait l'émergence d'un cinéma trumpien, David Da Silva a fait un bilan des oeuvres qui ont accompagné le mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche. Ainsi, l'objectif de cette étude est de proposer un corpus emblématique de toutes les thématiques trumpiennes visibles à l'écran. Plusieurs chapitres analysent les grandes figures proposées par le cinéma trumpien grâce à différentes parties comme l'entrepreneur ambitieux, le travailleur américain ou le Mexique. Ensuite, l'auteur s'attarde sur les nombreux films qui ont proposé un message clairement aux antipodes de ceux véhiculés par les discours du quarante-cinquième président du pays. Spécialiste du populisme américain, David Da Silva examine les fractures de la société américaine au travers des films proposés par Hollywood depuis l'élection de Donald Trump en 2016.

06/2023

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Acteurs

Perfect American Male. Elvis Presley et le cinéma

Pionnier du rock and roll, idole de son vivant et icône après sa mort, Elvis Presley est avant tout un chanteur. Il est aussi l'interprète de trente et un longs métrages entre 1956 et 1969. Une filmographie de qualité plus que discutable qui embrasse de nombreux genres (western, comédie romantique, beach movie...) et garantit son lot de filles plus ou moins vêtues, de décors exotiques et, bien sûr, de chansons interprétées par le King. Il y a bien une "Elvisploitation ", bâtie autour de son charisme naturel et de son aura de star, plutôt que sur ses talents d'acteur. Au-delà des réussites signées Don Siegel ou Michael Curtiz, cet ouvrage tente de comprendre la portée de ce phénomène, des premiers scénarios calqués sur la vie du chanteur aux pantalonnades grotesques qui abondent dans ce corpus, en passant par quelques curiosités méconnues. Sex-symbol immergé dans un cinéma familial et puritain, bombe sauvage désamorcée par un monde lisse et rassurant, incarnation d'une Amérique positiviste à rebours du Nouvel Hollywood naissant, Elvis Presley incarne un paradoxe. Un regard sur les films qui documentent sa fin de carrière et sur la pérennité de son personnage jusque dans le cinéma contemporain complète l'étude de celui qui devint, un peu malgré lui, le mâle américain parfait sur grand écran.

08/2021

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Essais

Du quotidien dans le cinéma japonais (et français)

Le film d'Hirokazu Kore-eda, Une affaire de famille, Palme d'or au Festival de Cannes en 2018, comporte de nombreuses scènes du quotidien, ce qui l'inscrit dans une tradition du cinéma japonais qui, illustrée par de prestigieux cinéastes, tel Yasujirô Ozu, perdure dans le cinéma contemporain. Il s'agit non seulement de montrer le quotidien, mais d'en afficher la japonité. On s'interroge ici sur cette constante cinématographique, sur les particularités culturelles qui la définissent et les modes de son apparition dans divers films majeurs. Adoptant une optique plus large, cette exploration s'étend de la représentation filmique du quotidien à de possibles résonances avec d'autres cinémas, en particulier les cinémas français et antillais-péyi. Implicites ou explicites, historiques, plastiques ou conceptuelles, ces analogies ouvrent la perspective d'une fructueuse comparaison interculturelle.

11/2022

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Cinéma

Henri Storck, le cinéma belge et l'Occupation

Août 2006 : une polémique éclate dans les médias francophones du pays. Henri Storck, le " père du cinéma belge ", est accusé d'avoir été proche des autorités allemandes sous l'Occupation. Ce cas supposé de collaboration sème d'autant plus le trouble que le cinéaste est, depuis le bouleversant Misère au Borinage (1933), systématiquement classé à gauche sur l'échiquier politique. La controverse qui s'en suit mêle anathèmes et anachronismes, laissant peu de place aux nuances, paradoxes et complexités du social. Dès lors, une enquête historique, s'appuyant sur d'abondantes archives jusqu'alors inexplorées, s'imposait. C'est à une plongée dans l'histoire troublée et méconnue du cinéma belge que l'ouvrage nous convie. Les activités d'Henri Storck durant la Seconde Guerre mondiale ne peuvent, nous montre cette étude, être comprises qu'en procédant à un double désenclavement. Ce destin individuel est, d'abord, replacé dans le contexte de l'industrie cinématographique en guerre, placée sous tutelle allemande, ne survivant qu'au prix de compromis et de compromissions. Le second élargissement est d'ordre chronologique : ce " moment " qu'est l'Occupation est ici réinscrit dans des trajectoires biographiques complètes, mettant en évidence les continuités qui lient guerre et paix, dans le travail d'Henri Storck comme dans celui de nombre de ses confrères. Les rapports, complexes et ambigus, qui unissent art, finances et idéologie sont au centre de l'attention. Invitant à une histoire sociale des productions culturelles, l'ouvrage souligne combien la fréquente réduction historiographique de l'Occupation au seul fait politique occulte la complexité des sociétés en guerre. Le " cas Henri Storck" permet au final d'interroger les zones grises du corps social. A travers cette figure du cinéma documentaire mondial naît ainsi une réflexion sur le conformisme, l'indifférence voire l'opportunisme qui - en temps de paix comme de guerre - font la marche ordinaire de nos sociétés.

04/2010

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Cinéma

Avant le cinéma. L'oeil et l'image

Le rêve de transporter, de projeter et d'animer les images est peut-être immémorial et l'histoire de ceux qui ont voulu faire vivre ce rêve est déjà longue quand, en 1895, les frères Lumière projettent la vie, prise sur le vif, sur l'écran du cinématographe. Cette anthologie rassemble quelque cent textes qui nous invitent à parcourir une histoire culturelle de la vision, de ses moyens et dispositifs, de l'idée que nous nous faisons du visible, des attentes, des croyances et de l'imaginaire qui s'y rattachent, afin de mieux comprendre nos propres façons de voir et de vivre avec les images. De Platon à Jules Verne, avant le cinéma, sans le cinéma, se croisent les préoccupations philosophiques, artistiques et littéraires autant que sociales, scientifiques et techniques. Autour des jeux de l'ombre et de la lumière, de la chambre noire, des lanternes magiques, de la fantasmagorie, des panoramas, de la photographie, des machines optiques et des images en mouvement, dialoguent, parmi bien d'autres, Vinci, Kepler et Sterne, Kircher, Inés de la Cruz et Leibniz, Robertson, Balzac et Strindberg, et encore Kleist, Wordsworth et Hawthorne, Lichtenberg, Hoffmann, Hugo, Marx et Zola, Arago, Poe, Delacroix et Nadar, Plateau, Baudelaire, Marey et Edison, Villiers de l'Isle-Adam, H.G. Wells et Charles Cros.

10/2012

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Cinéma

Femmes, nation et nature dans le cinéma québécois

Par son passé agraire, son rapport complexe avec le territoire et la colonisation, ses lunes de miel, mais aussi ses tiraillements avec le nationalisme, le féminisme ou la mondialisation, la cinématographie québécoise est un cas d'étude idéal pour les questions entourant l'imaginaire national et les discours de genre. L'autrice revisite le cinéma québécois depuis les années 1940, des classiques canadiens-français (Un homme et son péché) en passant par les films "de fesses" (Valérie), ou les satires de ces derniers (Q-bec my love), jusqu'au cinéma contemporain (Mariages, A l'origine d'un cri). Selon elle, les figures féminines du cinéma expriment une dimension importante et alternative des fictions nationales. On voit dès lors se tisser des liens entre les idées d'une nation et les représentations du corps féminin : Terre-mère, Femme-terroir, Femme-nation, Femme-nature... représentations qui évolueraient au gré des changements sociaux, politiques et culturels de la province. Une fine analyse politique et féministe, qui éclaire le cinéma sous un angle inédit et rafraîchissant, avec à l'appui les théories des Gender Studies anglo-saxonnes et de l'écoféminisme.

02/2019

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Essais

Scénographie et réalisation des décors pour le cinéma

Après une brève introduction sur toutes les composantes et les rôles d'une équipe de tournage, Lori analyse l'ensemble des activités confiées au scénographe d'un film : de la lecture du scénario aux techniques à utiliser pour effectuer les états des lieux ; de la recherche des décors pour le plateau au dessin et à la recherche des besoins de scène. Le texte est enrichi par les témoignages de nombreux professionnels du secteur et par plus de 150 images, photos et dessins explicatifs. Un guide complet et exhaustif pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans une carrière de scénographe et une source d'informations et de curiosités pour les passionnés de cinéma.

04/2023

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Cinéma

Le cinéma : une étude psychologique et autres essais

Publié à New York en 1916, The Photoplay : A Psychological Studyconstitue la première étude systématique jamais consacrée au cinéma. En décrivant, avec les outils de la psychologie expérimentale dont il est l'un des pionniers, les opérations mentales mises en jeu par le spectateur de films, Hugo Münsterberg (1863-1916), professeur allemand exilé aux Etats-Unis, tente de décrire les spécificités techniques et narratives du cinéma, afin de conférer à cet art nouveau un statut esthétique autonome. Cet essai de Münsterberg s'est imposé comme une référence incontournable dans le champ de l'histoire du cinéma. En intégrant le film dans la série culturelle des images animées, il permet de revenir sur les origines multiples du cinématographe, notamment sur les expérimentations scientifiques d'un Marey ou d'un Muybridge et sur les jouets optiques du XIXe siècle. Mais il propose également une réflexion stimulante sur le positionnement du spectateur et le dispositif filmique, dans une perspective psycho-physiologique qu'il est possible de confronter aux approches psychanalytiques et cognitivistes du cinéma qui se sont développées par la suite.

05/2010

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Cinéma

Le cinéma. Un art de la complexité

En 1952, Edgar Morin intègre le CNRS, où il fait ses premières recherches et études en sociologie du cinéma, et entre à l'Institut de filmologie à la Sorbonne. Dix ans plus tard, il écrit le journal de tournage du film qu'il coréalise avec Jean Rouch, Chronique d'un été. Entre ces deux dates, il publie dans différentes revues académiques ou critiques une quarantaine d'articles, tous consacrés au cinéma. Ces textes - pour la plupart introuvables aujourd'hui - s'ajoutent à deux études cinématographiques inédites sur l'étranger et la mort pour composer une étonnante constellation. Le cinéma d'Edgar Morin est un media révélateur de l'Homme et de la société. Dans ses articles incisifs et prospectifs, il analyse - comme le fait Roland Barthes à la même période - les mythologies du monde contemporain. En tension entre technique et magie, art et industrie, standardisation et créativité, individus et communautés, sa théorie filmique fait du spectateur le socle mouvant d'une expérience concrète du temps et de l'histoire. Cet ouvrage s'attache aux quêtes sensibles d'Edgar Morin. Après L'Homme et la mort et avant La Méthode, le cinéma est pour lui un champ d'investigation qui interroge le "comment" de la vie, un cinéma-essai, un art de la complexité.

03/2018

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Cinéma

Gore - le cinéma de tous les extrêmes

En 2014, MadMovies se penchait sur lHistoire du gore à lécran avec un hors-série analysant sur 116 pages la naissance et lévolution de la forme la plus crue et directe dhorreur cinématographique. Aujourdhui épuisé, cet ouvrage revient dans une édition révisée et augmentée de 48 pages (pour un total de 164 pages), avec une nouvelle maquette et une iconographie remise à jour. Du Théâtre du Grand Guignol à lavènement du torture porn, du coup de génie du pape du gore Herschell Gordon Lewis aux débordements des fleurons les plus offensifs de la Category III hongkongaise, ce hors-série Redux Gore : le cinéma de tous les extrêmes analyse les dimensions politiques, cathartiques et esthétiques des images les plus folles et sanglantes ayant hanté nos écrans...

11/2021

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Essais

De la cinéplastique. Ecrits sur le cinéma

Cet article en forme de manifeste du célèbre historien d'art Elie Faure (1863-1937), paru dans la "Grande Revue" en 1920, est historiquement le premier grand article théorique sur le septième art. Il s'interroge notamment sur la place à donner à cet art naissant dans le système des beaux-arts.

06/2021

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Littérature francophone

Le cinéma de Saül Birnbaum. 2e édition

Saül Birnbaum, survivant d'une famille de restaurateurs judéo-polonais, fuit l'Autriche à l'âge de 6 ans, après la Nuit de cristal, par un Kindertransport, et trouve refuge à Bruxelles où il sera caché de 1942 à 1944. Fasciné par le cinéma hollywoodien qu'il découvre à la Libération, il réalise son rêve américain en ouvrant un delicatessen à New York. Une ébauche de scénario laissée en gage par un client impécunieux lui permet de devenir producteur de cinéma. Il parvient à monter la production d'un film et à convaincre une star d'y jouer. Pourtant, Saül demeure hanté par sa jeunesse dramatique et par la nostalgie de son amour d'enfance, Hilde, nièce d'Hitler.

04/2022

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Essais

Le manuel de la réalisation. Cinéma & audiovisuel

Cet ouvrage présente en détails le métier de réalisateur pour tous les étudiants, ou lycéens, souhaitant se diriger dans cette voie professionnelle.

06/2022

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Beaux arts

Renoir, père et fils. Peinture et cinéma

"Jean Renoir, deuxième fils du grand peintre Pierre-Auguste Renoir, fut l'un des cinéastes les plus influents du XXe siècle et même, selon Orson Welles, "le plus grand de tous les réalisateurs". Cette situation exceptionnelle est le point de départ de "Renoir père et fils / Peinture et cinéma". La présente exposition, la première consacrée par un musée à la relation artistique complexe et fructueuse qu'ont entretenue Pierre-Auguste et Jean, se propose d'examiner, dans une perspective nouvelle et nuancée, la façon dont l'oeuvre du père et celle du fils ont pu s'entrecroiser. A travers tout ce que les deux hommes ont partagé - des modèles et des lieux, une palette vibrante et les effets de lumière dans la nature -, elle se penche sur la production artistique d'un grand cinéaste et d'un grand peintre sous l'angle fascinant de la lignée familiale. Cette approche intime et particulière du sujet met au premier plan les moments importants de la carrière et de la vie de famille d'un père et d'un fils. Elle pose plus généralement la question du difficile dialogue entre deux modes d'expression artistique, la peinture et le cinéma. [... ]" Laurence des Cars, Thomas Collins.

11/2018

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Cinéma

Au cinéma en Afrique

En Afrique subsaharienne, les salles de cinéma ont quasiment disparu et celles qui résistent sont dans un état de délabrement prononcé. Fantômes désertés et souvent dégradés, rafistolés ou abandonnés, léguant de fortes traces urbaines et émotionnelles, ces lieux perdurent dans les mémoires des habitants, accoutumés à leurs façades désormais muettes. En de rares villes, le rituel peut toutefois encore s'effectuer régulièrement dans des salles à l'équipement souvent fatigué. Ailleurs, existent des initiatives alternatives de cinéma ambulant et la joie de les accueillir est perceptible à travers les générations réunies le soir sur la place du village.

05/2017

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Essais

Censure & cinéma en Orient

Entre nationalisme assumé et volonté d'émancipation, les cinémas d'Orient n'en finissent plus de nous surprendre. Otages des financements d'Etat ou des investissements internationaux, bon nombre de cinéastes du Maghreb, du Proche, du Moyen et de l'Extrême-Orient résistent pour travailler librement, en contournant, quand ils le peuvent, les diktats de la religion et de la politique qui bien souvent s'unissent pour les en empêcher. Ce septième volume, qui volontairement a pris quelques libertés avec la géographie, n'a pas la prétention de faire un tour exhaustif de la question mais l'ambition plus modeste de vous faire découvrir l'histoire de ces femmes et ces hommes qui, malgré les entraves, les interdictions, les arrestations et les condamnations, restent debout et dignes, pour parler de leur quartier, de leur village, de leur pays et du monde, animés par une passion qu'ils partagent avec une jeune génération déjà prête et disposée à prendre le relais. Pour le septième volume de sa collection Darkness, cinéma et censure, Christophe Triollet a regroupé autour de lui dix-huit enseignants et chercheurs en cinéma, tous experts dans leur domaine, pour évoquer la situation au Maghreb, au Proche, Moyen et Extrême-Orient, mais également en Russie. Darkness, cinéma et censure volume 7 interroge le passé, étudie le présent, imagine le futur de tout un pan du cinéma mondial dans un ouvrage passionnant de plus de 500 pages.

04/2022

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Cinéma

Les cinémas arabes et la littérature

Le présent ouvrage ambitionne de combler un manque en évaluant la place qu'occupe dans les cinémas arabes la littérature, que les oeuvres soient des films d'auteur ou non. Les études synthétiques présentées concernent les différents pays de la zone traitée et des études transversales sur les formes et les genres, les adaptations de la littérature arabe et de la littérature occidentale viennent compléter l'ensemble. Les études de détail sur des cinéastes et leurs démarches qui enrichissent cet essai, tout comme les filmographies inédites exposées contribuent à donner un éclairage nouveau sur des cinémas encore insuffisamment connus.

10/2019

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Actualité médiatique internati

La Poudre. Tome 2, Féminismes et cinéma

"C'est quand même fou que La Poudre - podcast que j'ai lancé en 2016 - se soit aussitôt placée sous le marrainage des femmes du cinéma, avec parmi mes toutes premières invitées, les réalisatrices Rebecca Zlotowski et Houda Benyamina, deux voix engagées qui m'impressionnaient par leur capacité à faire émerger leur vision du monde et à se créer un nom aux côtés de tant d'hommes. C'est fou parce que c'est par le cinéma que la révolution féministe que nous vivons s'est déclenchée. En 2017, les femmes d'Hollywood ont dénoncé, haut et fort, le sexisme de leur industrie. Depuis, l'histoire du féminisme est jalonnée de prises de parole par des femmes du cinéma qui constituent de grands tournants. Les personnes dont vous trouverez les mots dans ce livre ont toutes, depuis cinq ans, fait bouger les lignes, pas seulement dans leur milieu, mais aussi dans la société tout entière", L.B.

05/2021

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Cinéma

Propos sur le cinéma. 2e édition

Ce recueil de divers textes que Clément Rosset a consacrés au cinéma est précédé d'un entretien avec Roland Jaccard. Ses goûts cinématographiques, souvent déconcertants et ironiques, permettent de mieux cerner la personnalité du philosophe. A la suite d'un entretien avec Roland Jaccard autour du cinéma sur le premier film de son enfance (Les naufrageurs des mers du sud, par Cecil B. de Mille), sur les grandes revues cinématographiques (Positif, Les Cahiers...) et sur des thèmes tels que "Psychanalyse et cinéma" ou "Philosophie et cinéma", des extraits de textes parus dans différentes revues ou ouvrages de Clément Rosset sont mis à la disposition du lecteur.

01/2019

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Histoire du cinéma

Le cinéma, 50 ans de passion

Nicolas Seydoux est depuis cinquante ans président d'une firme au nom mythique : la Gaumont. Depuis 1974, il vit de l'intérieur la grande aventure du cinéma français, les succès fulgurants ou inespérés, les échecs inattendus, les projets démesurés, aux côtés de personnalités aussi singulières que fascinantes. Ces Mémoires nous entraînent dans l'existence d'un passionné du septième art : Nicolas Seydoux y esquisse les portraits d'acteurs, de producteurs et de réalisateurs (Depardieu, Duras, Fellini, Godard, Lautner, Pialat, Poiré, Rassam, Toscan du Plantier...), et revient sur l'élaboration, le tournage et le destin de grands films. Il raconte aussi les coulisses de l'industrie, le rachat de Gaumont au début des années 1970, les vastes projets de réfection de salles de cinéma, les désirs d'expansion en Italie, ou au Brésil, les réformes structurelles entreprises sur le long terme... tout ce qui, en somme, préparera et bâtira la légende de cette entreprise souvent surnommée "la Marguerite" . Avec Le cinéma, 50 ans de passion, cette figure de premier plan, mais discrète, du cinéma français se confie pour la première fois.

01/2024

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Essais

Cannes confidentiel. Sexe, drogues et cinéma

Tapis rouge, montée des marches, Palme d'Or : du festival de Cannes, le monde connaît la légende qui, chaque année, fait converger vers cette petite station balnéaire sans charme de la Côte d'Azur le gotha du 7e art. En soixante-dix ans, le festival a imposé ses codes au cinéma mondial et s'est mué en un véritable système. Dérives financières, affaires de drogues, scandales sexuels, fêtes somptuaires, secrets d'alcôve : rien ne semble pouvoir égratigner le symbole. Son principe, u tout ce qui se passe à Cannes reste à Cannes ", n'est pas une vaine expression. C'est la réalité derrière les paillettes que Xavier Monnier explore dans ce livre. Au terme d'une enquête minutieuse, il brise le silence protecteur que le festival a instauré autour de son fonctionnement et révèle le vrai visage d'un événement où se jouent réussites et morts commerciales, fins de carrière et naissance de nouvelles étoiles. Une plongée au coeur du pouvoir de Cannes.

06/2021

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Cinéma

Mythes et idéologie du cinéma américain

Films d'invasion extra-terrestre, films de monstres, films catastrophe, films de zombies ou de morts vivants, films de super héros où des hommes araignées, des hommes chauve-souris et autres mutants ont pour mission, au prix d'un combat héroïque, de sauver la planète et la démocratie... Certes, le cinéma hollywoodien actuel, celui des grands studios et des blockbusters, est l'héritier de genres qui ont fait sa fortune. Mais ces vieilles recettes issues de la Guerre froide ont été, depuis la disparition de l'Union soviétique et surtout après le 11 septembre 2001, remises au goût du jour dans des oeuvres sombres et violentes où la hantise du cataclysme et le culte de la force s'affirment sans détours. Messianisme, paranoïa et quête de sens : ce cinéma de circonstance, ou de propagande, est surtout le révélateur d'une société qui semble avoir perdu ses repères

03/2014

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Critique littéraire

Poétique N° 138 : Cinéma et littérature

Le dossier de ce numéro propose deux études : Poétique du scénario et La novellisation, un genre contaminé ?

05/2004

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Cinéma

Cinéma et peinture. Passages, partages, présences

Le cinéma ne vient pas de la peinture, et cependant ce qu'il élabore comme pensée de l'image et de l'art ne peut être restitué sans elle. Encore le rapport de ces arts va-t-il bien au-delà des seuls effets de présence de la peinture (biographie de peintres, œuvres citées, remplois de motifs et de formes) dans les films. C'est un ensemble de savoirs et de pratiques, de problèmes et de solutions que le cinéma expérimente au contact de la peinture. Comment passe-t-on de la peinture au cinéma ? De l'impressionnisme aux frères Lumière ? Du siècle au XXe ? Pour certains, le cinéma vient libérer la peinture (E. Faure), pour d'autres, il s'apprête à réussir là où l'opéra a échoué, en incarnant l'idéal d'un art total (S. M. Eisenstein), pour d'autres encore il accomplit une réforme majeure de l'idée même d'art (W. Benjamin). Ces thèses surgissent alors même que le cinéma naissant et la peinture en crise affirment leur fascination mutuelle ; c'est le début d'une intense expérimentation croisée. Tout se partage. Des problèmes de peinture sont explorés en cinéma (H. Richter, V. Eggeling), des formes cinématographiques passent dans la peinture de F. Léger et de M. Duchamp, des cinéastes interviennent picturalement sur le film (S. Brakhage). Les approches que privilégie ce livre d'esthétique sont autant de contributions à une histoire des images et de l'art.

10/2007

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BD tout public

Bande annonce. Cinéma et bande dessinée

Raconter en images, c'est développer un scenario, mais pas seulement. Tout ce qui constitue l'ambiance et la couleur d'un film (personnages, cadrages, décor, lumière), tout ce qui est traité non plus par le scénariste mais par ce réalisateur, peut se retrouver dans une oeuvre de littérature dessinée comme relevant d'autant de techniques qui se confondent en une seule : l'art d'écrire en texte et en image. Sept études historiques et critiques décortiquent les relations étroites, teintées d'amour et/ou de haine, entre le cinéma et la bande dessinée. Très tôt, le premier a su s'émanciper de sa technicité pour rallier des auteurs et des diversités d'approches, alors que la deuxième, parfois cantonnée à des adaptations de films à succès, a pu s'apparenter à un produit dérivé. A partir des années 1960, une nouvelle littérature dessinée revendique un statut d'ceuvre d'art à part entière ; mutation que la richesse, la compréhension et l'influence du cinéma ont contribué à opérer. Aujourd'hui, elle s'autorise des formes longues dont on n'aurait jamais pu imaginer la publication auparavant et dont le temps de lecture, étiré par rapport aux albums classiques, semble étrangement calé sur celui d'un long métrage. Alors que les frontières entre images fixes et images cinématographiques se brouillent de plus en plus, se jouant des définitions, excédant les relations convenues, cet ouvrage richement illustré propose un parcours entre cinéma et bande dessinée, dans les arcanes de la séquence. du découpage, du scénario... là où les genres s'acoquinent. On y croise Winsor McCay, Edmond Baudoin, Jean-Claude Forest, Paul Grimault, Michel Ocelot. Alain Resnais. Stanley Kubrick, René Laloux, Claire Sichez et Marine Rivoal. Watt Disney... On y disserte aussi de western, d'adaptation, de temporalité, de censure, de héros, de comics, d'expérience psychédélique ou de cinéma d'animation...

04/2009

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Acteurs

Le cinéma de Johnny Hallyday en 50 films

On connaît la bête de scène, le chanteur idole de plusieurs générations... un peu moins l'acteur à la cinquantaine de rôles, dont la carrière débuta dans les années 1950. Sa carrière au cinéma, à la télévision et sur les planches, est l'une des plus longues et riches de l'histoire du spectacle français. Pendant plus de soixante ans, de l'adolescence à son dernier souffle, Johnny Hallyday s'est emparé de tous les rôles, d'un polar parodique à un western spaghetti, d'une comédie navrante à un film d'auteur avec Jean-Luc Godard, de Claude Lelouch à Costa Gavras... Aussi à l'aiseA en légionnaire français perdu au Vietnam qu'en reporter vieillissant, il a même interprété son propre rôle. C'est à ce Jean-Philippe Smet-là, et aux réalisateurs qui l'ont fait jouer, que cet ouvrage rend hommage, passant en revue et en détail sa riche filmographie. Ses apparitions sur grand écran, à la télévision et au théâtre sont autant d'excuses à des digressions et des anecdotes, pour une plongée passionnée dans un petit morceau de l'histoire du 7e art. A A

10/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques

Depuis La Vie de Jésus en 1997 jusqu'au plus récent Jeanne, le cinéma de Bruno Dumont se place au plus près des gestes, des corps, des lieux, des manières dont les uns et les autres se nouent ou se heurtent. Ses oeuvres, dans des registres et des genres parfois très différents, accueillent l'accident, l'incident, dédaignent la construction dramatique attendue pour observer la coexistence des contraires, dans le monde comme dans les êtres. Les films de Dumont, loin de se contenter de saisir les aspects d'un monde brut, prennent au sérieux le visible comme son revers. La composition et le montage y sont aussi déterminants que le souci de rendre sensible la part dense d'invisible dont sont feuilletées les images. L'une des façons d'approcher un cinéma d'une telle richesse esthétique et thématique serait peut-être précisément de maintenir à son sujet une pluralité de points de vue, une coexistence des lectures. C'est en tout cas la voie empruntée ici : une réflexion collective, sous la forme de soixante-sept fragments alphabétiques - de "Acteurs" à "Zombies et cannibales", en passant par "Bach", "Bailleul", "Ecriture", "Grotesque", "Mystique", "P'tit Quinquin", "Politique" ou "Bruegel" -, signés par vingt-huit auteurs, consacrés aussi bien aux longs métrages et séries qu'à des questions et motifs entêtants, comme autant d'entrées possibles pour penser le cinéma de Bruno Dumont.

06/2021