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Organisation, système

Intrapreneurs, le réveil de la force dans l'entreprise. Le grand livre de l'intrapreneuriat, stratégie et mise en oeuvre

Transformez vos pulsions intrapreneuriales en succès tangibles ! Brusquement, près de 70 % de la population mondiale se retrouve en arrêt total ! Paris n'a plus rien de romantique, Disney plus rien de magique et New York plus rien de dynamique. Il y a peu, nos entreprises s'agitaient à toute vitesse, surfant sur la vague de l'optimisation sans innover. La crise de la Covid-19 rebat les cartes et fait émerger les leaders du monde nouveau : les intrapreneurs ! Telle une Force qui renaît, des salariés font bouger les lignes dans leur entreprise. Ils mobilisent leurs énergies pour créer de la croissance, pour réinventer le monde ! Dans cet ouvrage passionnant, Emmanuel Pascart, un business maker hors pair, utilise des clins d'oeil empruntés à la fiction, notamment la saga Star Wars, pour raconter ces femmes et ces hommes qui répondent à l'appel de l'aventure. Il analyse et décrypte pourquoi et comment l'intrapreneuriat s'impose dans l'entreprise comme une nouvelle façon de travailler. Ecrit en pleine pandémie, Intrapreneurs, le Réveil de la Force dans l'entreprise offre une dimension unique et complète, à la croisée des chemins entre le récit divertissant qui transporte et le guide qui inspire et montre la voie. Ce livre est le fruit d'une intelligence collective d'intrapreneurs qui oeuvrent sur le terrain. Il restitue leur expérience, fournit un itinéraire et une boîte à outils inspirée de la pensée Lean que tout intrapreneur doit maîtriser. Mêlant anecdotes, réflexions et exemples réels du monde des affaires, il propose aux dirigeants des solutions concrètes à mettre en oeuvre pour faciliter le passage à l'échelle. L'ère intrapreneuriale, c'est maintenant ! Salariés, intrapreneurs dans l'âme ou qui s'ignorent encore, dirigeants, entrepreneurs, étudiants désireux de préparer l'avenir, vous trouverez dans ce grand guide la Force et les outils opérationnels pour passer à l'action.

09/2021

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XVIIe siècle

Bons princes et ministres haïssables aux XVIe XVIIe siècles. Quand la réalité imite la fiction

Des princes en fuite qui se déguisent en valets comme dans les comédies. Des ministres en disgrâce qui savent mourir bravement comme dans les tragédies. Un recueil d'anecdotes méconnues et savoureuses. Des récits de cape et d'épée. Quand l'histoire ressemble aux romans. Le prince de Condé poursuivi par les cavaliers de Mazarin ou le roi Charles II d'Angleterre, traqué par les régiments de Cromwell, se sont retrouvés contraints, pour sauver leur tête, de jouer le rôle de domestiques, comme dans les comédies. Des ministres impopulaires, traînés en justice voire condamnés à mort, ont accepté de se sacrifier dans l'intérêt de leur souverain, égalant les héros de tragédies. Des exploits heureux ou malheureux qui ont été repris dans les romans et sur les planches des théâtres : après tout, la réalité inspire souvent les oeuvres de fiction. Mais plus étrangement, il arrive que les intrigues imaginées par les écrivains passent dans la réalité, comme si les grands personnages venaient à reproduire consciemment les comportements que leur assignent les littérateurs de leur temps. Les récits que rassemble cet ouvrage sont plus éloquents que des exposés méthodiques sur les institutions et les événements. Loin d'exposer les gloires ou les malheurs d'un roman national, ils exhument des anecdotes peu connues ou ignorées. Tous sont empruntés aux chroniques particulières de la France, de l'Espagne, des îles britanniques ou des principautés italiennes des XVIe et XVIIe siècles. En dépit de leur dispersion, ils révèlent les similitudes de styles qui se retrouvaient dans les diverses souverainetés de l'Europe baroque et des Temps modernes. Un tel recueil d'anecdotes comparées est une autre manière d'écrire l'histoire et de la rendre compréhensible.

05/2023

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Littérature étrangère

Toutes les couleurs du monde

A 27 ans, entre août 1879 et juin 1880, Vincent Van Gogh disparaît littéralement. Il parcourt la campagne Flamande, inondée de soleil. Il n'écrit pas à son frère et pourtant pendant ces sept mois, il s'est passé quelque chose : il devient peintre, sans maître, à l'insu de tous. Pourquoi ne se serait-il pas arrêté à Geel ? Ce petit bourg belge est surnommé le "village des fous", car depuis le Moyen Age, ceux-ci vivent parmi la population en toute liberté. Les habitants en profitent pour arrondir leurs finances, car le gouvernement envoie chaque mois une allocation aux familles d'accueil. Thérèse s'est retrouvée à la naissance orpheline, elle sera placée chez les Vanheim et déclarée folle auprès de l'administration. Considérée comme telle, elle mène sa vie jusqu'à l'arrivée inopinée d'un vagabond à la tignasse rousse, au regard fiévreux qui, épuisé, demande l'hospitalité. Thérèse est subjuguée par le mystère qui émane de cet homme, elle le suit dans ses promenades, emprunte de l'argent pour acheter les toiles et les couleurs qu'il réclame. Elle ne tarde pas à tomber amoureuse de lui, mais lui emmuré dans sa solitude ne voit en elle que Thérèse Sansonge, une jeune et gentille orpheline. Thérèse est convaincue que le talent de Van Gogh sera un jour reconnu, et quand il fuit les médecins de Geel pour se rendre dans le Sud de la France, elle sombre dans le désespoir. Elle ignore encore qu'elle s'apprête à vivre son même calvaire, fait d'internements et soins médicaux. Ce roman n'est que sa lettre d'amour au peintre et l'empêchera peut-être de sombrer dans la folie.

04/2014

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Science-fiction

Averia Tome 1 : Seki - Annika

Seki : Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lors de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s'accommode bien de l'occupation. N'a t-elle pas la chance d'étudier à l'université ? Sa soeur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l'envahisseur. Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraînée malgré elle dans un groupe de résistants. Les choses tournent mal. Une bombe explose. La spirale de violence s'accélère. Seki, qui doit assumer un rôle qu'elle n'a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l'insurrection qui gronde dans la colonie d'Averia ? Annika : Annika Aralia est une Tharisienne. Et elle les déteste tous. Les Humains, les Amiraux, le Conseil, les crétins de monarchistes... Elle vit avec son oncle tyrannique, un dignitaire du régime qui se prend pour un monarque tout-puissant, et son cousin qui, pour survivre, n'a rien trouvé de mieux que de s'enfoncer dans la drogue. Incapable de trouver sa voie dans les rouages de la société tharisienne, Annika emprunte un chemin dangereux. Elle entraîne ses compagnons dans une entreprise folle. Un projet risqué. Dans les ghettos de l'arrogante capitale tharisienne, sa trajectoire croise celle de Valerio, un Tharisien qui prétend pouvoir l'aider à canaliser son énergie. Quelqu'un qui la force à porter un regard en elle. A affronter la haine qu'elle projette sur tous ceux qu'elle côtoie... Une introspection qui pourrait bien avoir des répercussions désastreuses.

06/2018

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Théologie

Petite théologie de la mission. - Dieu a tant aimé le monde

Le cardinal Aveline nous offre avec cet ouvrage une petite théologie de la mission, qui fait la part belle au dialogue, à la rencontre, à la patience et à l'émerveillement. Un texte nécessaire et revigorant, qui redonne des ailes pour annoncer l'Evangile du salut. L'Eglise a pour mission d'être au service de l'amour avec lequel Dieu aime le monde. Elle a donc le devoir de se mettre en quête des marques que Dieu a laissées dans le coeur des hommes, dans leur histoire et dans leurs cultures. Cette quête emprunte le chemin du dialogue et de la rencontre. Un dialogue nécessaire, exigeant et fécond, à l'image du dialogue que Dieu lui-même entretient inlassablement avec les hommes, pour les conduire au secret de la joie divine. L'Eglise en mission entre en dialogue avec ceux qui ne se reconnaissent pas en elle : elle se confronte à la différence. Mais qui dit différence ne dit pas entière étrangeté. C'est en se faisant ainsi coopératrice de l'Esprit que l'Eglise peut redécouvrir le sens premier de sa " catholicité ". Rien à voir avec l'extension géographique de l'Eglise ou avec le dénombrement de ses fidèles ! La " catholicité " de l'Eglise renvoie à la portée universelle du message dont elle est dépositaire et à la puissance unitive de ce trésor. Parce que l'Evangile est capable de " rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés ", l'Eglise est " catholique ". Le cardinal Aveline livre ici un texte en profonde connivence avec les intuitions du pape François, parce que profondément enraciné dans la Tradition de l'Eglise. Le propos est exigeant, il est clair, il est nécessaire.

09/2023

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Faits de société

Pour une critique archéologique des arts et des lettres

Perçu par Aristote comme imitation de la vie, l'art, comme les autres manifestations de l'esprit, peut servir de prétexte d'accès à l'atelier de son producteur, ses fréquentations ou ses goûts, se prêter à une exploration des mentalités pertinentes pour la saisie de certaines structures, attitudes ou allusions. Alors, la critique moderne, au-delà de la philologie exclusive, emprunte aussi aux sciences humaines. L'approche archéologique s'inscrit dans cet élan nouveau, proposant comme grille d'analyse une démarche qui procède par le relevé des traces du passé d'un groupe humain dans le travail de l'artiste. Elle recherche des vestiges, petits ou grands, susceptibles de se lire comme des marques d'une époque, les fondements d'une manière d'être, d'agir ou de penser. Dépassant la reconstitution de l'anecdote, la caractérologie ou les artifices du style, elle sonde les attitudes, les schèmes comportementaux ou des substrats culturels tels qu'ils se laissent percevoir au-delà des formes et autres traces identifiables dans l'oeuvre d'art prise comme site de fouilles. Produit de fiction, celle-ci devient un champ d'observation des repères vrais, anciens ou récents, historiquement ou anthropologiquement prégnants. Cet essai définit les critères de pertinence des objets/des traces, décline le mode opératoire de la critique archéologique et propose des interprétations de quelques produits de la littérature, de la peinture et du cinéma. L'auteur Docteur de l'Université Paris IV-Sorbonne, Ngetcham est enseignant-chercheur à l'université de Dschang au Cameroun. Spécialiste du surréalisme et Habilité à diriger des recherches en Littérature générale et comparée, il est aussi auteur de plusieurs articles sur les mentalités, l'esthétique des textes littéraires, les questions d'identité, le phénomène migratoire, la peinture et le cinéma.

06/2022

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Beaux arts

Comment identifier les grandes périodes stylistiques de l'art roman à l'art nouveau

Cette cathédrale de Bourgogne ou de Toscane est-elle de Style Renaissance, baroque, rococo ? Comment reconnaître un style, est-il possible d'établir une parenté entre plusieurs oeuvres ? Ce livre aidera le lecteur, confronté à un tableau, une sculpture, un édifice, ou encore à du mobilier ou de l'orfèvrerie, à identifier ses spécificités. La notion de style permet en effet de rassembler différents artistes, chacun produisant une oeuvre individuelle, au sein d'une époque donnée et d'une aire géographique précise. Si l'époque délimite des frontières temporelles, c'est-à-dire un contexte historique, l'aire géographique emporte dans l'espace de la diffusion de l'art. On entend donc ici le mot " style " comme un ensemble de formes et de manières, qui peuvent être regroupées du fait de leurs caractéristiques essentielles. Cet ensemble est doté d'une rigoureuse homogénéité interne - s'opposant en cela aux mouvements, dont le lien stylistique est souvent flou. L'ouvrage débute par l'art roman : il s'agit de la première forme artistique ayant réuni avec autant de force des oeuvres dans une matrice stylistique unitaire. II se poursuit par la Renaissance et le baroque, puis le siècle des Lumières, et le XIXe siècle. Au seuil du xxe siècle, l'Art nouveau, qui conclut l'ouvrage, apparaît comme le dernier style véritable : la période des avant-gardes qui lui succède refuse tout langage stylistique formalisé. À la description de chaque style, illustré par plusieurs exemples empruntés aux différents domaines de l'art, s'ajoute une série d'articles traitant de l'humanisme, du genre de la vanité, du Grand Tour, etc. Ce sont là des éléments importants de l'histoire de l'art, qui permettent de relier des oeuvres entre elles. L'ouvrage est complété par un index général et un index des artistes.

09/2009

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Littérature française

Adieu Tanger. Premier roman

Alia est lycéenne, elle habite Tanger. Chaque jour, elle réalise que son corps dérange dans les rues qu'elle emprunte - elle est déshabillée du regard, sifflée, suivie. Tandis que ses parents croient la protéger en lui conseillant d'être plus discrète, l'adolescente refuse cette injonction à l'invisibilité et veut comprendre les raisons du désir masculin. Alors, Alia commence à se prendre en photo. Dans le secret illusoire de sa chambre, elle pose, s'allonge, se cambre, observe ce corps que les hommes guettent. Si Alia aime secrètement un garçon plus âgé qu'elle, c'est dans les bras de Quentin, un expatrié français de sa classe, qu'elle tombe finalement. Mais loin du fantasme de ses mèches blondes et de quelques accords de guitare, elle découvre que la liberté n'a que peu de poids face à la réputation d'une femme. Pour s'être refusée à Quentin, ses photos se retrouvent sur internet. L'article 483 du Code pénal marocain, condamnant à l'emprisonnement toute forme d'outrage public à la pudeur, ne lui laisse dès lors pas d'autre choix que la fuite. Alia fait de Lyon sa ville d'exil, travaillant comme serveuse dans un restaurant sur la Saône. Désormais réduite à n'être qu'une Arabe aux yeux des Français, elle est finalement rattrapée par le visage de Quentin qui menace de la faire sombrer dans la folie. Devra-t-elle à nouveau tout quitter pour survivre ? Quitter son pays, sa ville, son corps, partir si loin qu'elle doute à présent pouvoir un jour revoir Tanger... Le premier roman de Salma El Moumni raconte le pouvoir destructeur du regard des hommes. De sa plume acérée, la jeune romancière marocaine explore la question du désir, de la dissociation et de l'impossible retour. Une entrée fracassante en littérature.

08/2023

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Informatique

Gestion comptable avec Excel (versions 2016 et 2019)

Ce livre a pour objectif principal de vous présenter les techniques et méthodes qui permettront d'optimiser les travaux comptables de l'entreprise à l'aide du tableur Excel. Il a été rédigé avec la version 2019 d'Excel et conviendra également si vous disposez d'Excel 2016 ou de la version Excel livrée avec Office 365. Il est destiné en priorité aux utilisateurs d'Excel amenés à exploiter des données comptables qu'ils soient gestionnaires, comptables, assistants, chefs d'entreprise, responsables, secrétaires comptables ou étudiants. Il s'articule autour de cinq cas d'entreprise qui seront détaillés et expliqués pas à pas : création d'une note de frais, suivi des factures client en devise, suivi des recettes journalières, gestion des immobilisations, simulation d'un emprunt. A travers ces exemples, vous exploiterez les fonctions intégrées d'Excel (SI, SI.CONDITIONS, SI MULTIPLES, OU, SOMME.SI, SOMME.SI.ENS, RECHERCHEV, DATE, ANNEE, MOIS, NO.SEMAINE, AMORLIN, LIGNE et bien d'autres), vous importerez des données d'un site web ou d'un fichier texte pour les intégrer dans vos calculs, vous utiliserez la puissance de Power Query pour retravailler les données importées, vous verrez en détail l'usage des tableaux et graphiques croisés dynamiques, vous apprendrez à contrôler la saisie des informations grâce à la validation des données en créant des info-bulles et des listes de choix conditionnelles, en interdisant certaines saisies et en protégeant vos données... Vous mettrez en forme vos tableaux de façon dynamique grâce aux mises en forme conditionnelles. Vous automatiserez les tâches par la réalisation de macros pour envoyer votre classeur par mail, créer un formulaire de saisie, afficher des messages, créer des calculs, créer des fonctions personnalisées, reporter des données d'une feuille à l'autre... Les fichiers nécessaire à la réalisation des exemples sont disponibles en téléchargement sur le site des Editions ENI.

04/2019

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Histoire de France

Le dossier Rebatet. Les décombres ; L'inédit de Clairvaux

Lucien Rebatet est l’auteur d’un livre maudit qui fut le best-seller de l’Occupation : Les Décombres, livre qui lui a valu, entre autres raisons, d’être condamné à mort en 1946 avant qu’il voie sa peine commuée en détention à perpétuité. Ce texte est réédité dans son intégralité pour la première fois depuis 1942, après avoir reparu dans les années 1970 amputé de ses chapitres les plus délirants, notamment celui intitulé «Le ghetto». Pour la première fois aussi, alors que l’ouvrage est en libre accès sur le Net, il est accompagné d’un appareil critique conséquent, qui permet de le lire en connaissance de cause, de le resituer dans le climat de l’époque, avec ses outrances, ses haines et ses préjugés dont Rebatet fut l’un des plus véhéments porte-parole. Annoté par l’une des meilleures spécialistes de l’Occupation, Bénédicte Vergez-Chaignon, ce livre, emprunt d’un antisémitisme viscéral et obsessionnel, apparaît aujourd’hui comme un document historique édifiant sur l’état d’esprit, les phobies et les dérives de toute une génération d’intellectuels se réclamant du fascisme. L’auteur n’étant pas dénué de talent d’écriture, comme l’ont prouvé ses romans, notamment Les Deux Etendards, publiés par la NRF, et son Histoire de la musique, qui figure au catalogue «Bouquins», Les Décombres constituent également une oeuvre littéraire à part entière, reconnue comme telle, y compris par ses détracteurs les plus résolus. Ce Dossier ne manquera pas de susciter réactions et commentaires quant à l’opportunité de sa publication. Pascal Ory, qui a soutenu dès l’origine l’idée d’une réédition intégrale, mais encadrée et commentée, fournit dans une préface très éclairante les explications qui la justifient aujourd’hui.

10/2015

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Sciences politiques

Malek Bennabi "Père" du courant islamique mondial ? Les fiches confidentielles des services secrets français

Une biographie sur le père de la "colonisabilité" qui inspire aujourd'hui les partis radicaux islamistes d'après des archives secrètes de la DST Cette étude examine la vie d'un penseur musulman majeur ; il s'agit de Malek Bennabi qui a marqué le XXe siècle par la vivacité de sa pensée. Des millions de musulmans, de tous bords, le considèrent comme un modèle intellectuel parfait. On lui attribue l'invention du concept de " colonisabilité ", signifiant que les colonisés, particulièrement les musulmans, sont responsables de leur propre déchéance, car ils ont développé une attitude et un style de vie favorables à l'invasion étrangère - ; la " colonisabilité ". Toutefois, Bennabi invite les colonisés à se défaire de la paralysie morale et de la décadence spirituelle qui les rend colonisables. Bennabi a aussi suscité d'âpres controverses : les cercles laïcs l'accusent d'être le " père " du courant islamiste néoconservateur mondial, y compris du FIS (Algérie), du PJD (Maroc) et de la Nahda (Tunisie). D'autres milieux, proches des nationalistes arabes, l'ont dénigré et traité de collaborateur nazi, mais sans toutefois apporter de preuves de sa collaboration avec les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Sa femme, Paulette Bennabi, a également été accusée par la DST d'agir pour le compte de la Gestapo de Dreux (France), sous le nom d'emprunt de " Mme Mille ". Le couple Bennabi a fait l'objet de plusieurs enquêtes des services secrets français (DST) et a été incarcéré au camp de Pithiviers pendant 18 mois, entre 1944 et 1946. Zidane Meriboute a mené sa propre enquête, en se basant essentiellement sur les archives de la DST et de la Cour de justice française, jusqu'ici tenues dans le secret absolu. Son but est de tenter de rétablir la vérité, et de déterminer objectivement si les époux Bennabi ont été vraiment des collaborateurs de la Gestapo.

10/2020

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Histoire de France

Financer la guerre au XVIIe siècle. La dette publique et les rentiers de l'absolutisme

Ce livre retrace l'histoire du principal instrument qui a servi à financer les guerres françaises au XVIIe siècle : les rentes sur l'Hôtel de Ville de Paris. Et bien plus encore : il analyse les implications politiques et sociales de l'institutionnalisation d'une dette publique alourdie à chaque conflit militaire et dont l'extinction est devenue impossible pour l'Etat. Ces rentes publiques, qui redistribuent une fraction croissante du produit de l'impôt au profit d'un petit nombre de bénéficiaires, créent un lien nouveau entre le souverain et les sujets, un lien d'intérêt qui se mue en ferment de contestation lorsque les paiements s'interrompent et que la banqueroute menace. Katia Béguin analyse le bouleversement profond du système d'emprunt instauré par François Ier en 1522, qui a fragilisé les sécurités antérieures des rentes, ébranlé la crédibilité du souverain absolu et rendu la condition des rentiers plus hétérogène, de Henri IV à Louis XIV. Elle retrace les choix difficiles des responsables des finances royales, hantés par le besoin impérieux d'alléger le service de la dette, convaincus des effets délétères de ce mode de financement et non moins obsédés par la nécessité d'emprunter à tout prix pour soutenir des conflits militaires presque incessants et de plus en plus coûteux. Elle observe la destinée de ces rentes dont la vie s'allonge, leurs usages et les modalités de leur diffusion sociale, par transmission successorale ou par ventes, à l'intérieur du royaume et hors des frontières, pour comprendre les motivations des rentiers, leurs savoirs, leur appréhension des risques qu'ils prenaient en confiant leurs capitaux au roi. Cette étude des transformations sociopolitiques majeures du Grand Siècle pose ainsi de manière totalement renouvelée la question fondamentale de la crédibilité du régime absolutiste, en éclairant les dynamiques inexorables de l'endettement qui a contribué à sa perte par la Révolution.

03/2012

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Pléiades

Pedigree et autres romans

Roman exceptionnellement long et ambitieux, Pedigree (1948) est avant tout une autobiographie romancée, la réécriture de ce Je me souviens... que l'écrivain publia en 1945 et où il évoquait son enfance. Bien sûr, dans Pedigree, le héros porte un nom d'emprunt et le récit s'écrit à la troisième personne ; mais Roger Mamelin est très largement Georges enfant. Le livre retrace l'histoire d'une famille de condition modeste et, au-delà, celle de la ville - Liège - qui a vu naître l'auteur. Surtout, il donne à voir combien les images et les fantasmes que Simenon relance sans fin, de roman en roman, puisent à la même source : les expériences d'une enfance et d'une adolescence vécues dans un cadre étroitement familial et local. Avec Pedrigree, c'est en somme le lieu de prime élaboration de son imaginaire que l'écrivain met en scène. A la vérité, une large partie de l'oeuvre de Simenon croise vécu et fiction. Tous les romans rassemblés dans ce volume participent, à des degrés divers, de la quête du passé qui traverse l'oeuvre. L'abandon à la confession intime n'en demeure pas moins contrôlé : le jeu du réel et de la fiction passe par quantité d'écrans plus ou moins opaques. Certains textes (comme Les Trois Crimes de mes amis) sont clairement autobiographiques ; d'autres transforment en fiction des événements vécus ; dans d'autres encore (Malempin par exemple), ce n'est pas l'auteur, mais un personnage qui se souvient ; certains, enfin, paraissent rigoureusement fictionnels, et ce n'est que latéralement qu'on peut y découvrir le travail de la mémoire. Au reste, les diverses "formules", les différences de "dosage" ne remettent nullement en cause l'unité de l'oeuvre. Elles permettent au contraire de l'approfondir en rendant manifestes les fondements intimes de la création.

05/2009

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Sciences politiques

La traque du mal

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de criminels nazis de haut rang, responsables de la mort de centaines de milliers d'innocents, ont réussi à échapper à la justice alliée et à disparaître dans la nature : les plus tristement célèbres d'entre eux s'appelaient Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Josef Mengele ou encore Franz Stangl. Bénéficiant de complicités innombrables, passant d'un nom d'emprunt à l'autre, ils sont parvenus à se cacher en Europe, puis à fuir en Amérique latine, où ils ont longtemps vécu une vie... plutôt paisible. Comment ces hommes ont-ils pu échapper à leurs poursuivants, chasseurs de nazis, services secrets occidentaux et agences de tout poil ? Pour reconstituer leur fuite, Guy Walters a enquêté des années durant, fouillant les archives, interviewant des témoins, anciens officiers des services secrets ou chasseurs de nazis encore vivants. Il raconte quasiment au jour le jour l'évasion de ces débris sanglants du Ille Reich, le rôle joué par différentes filières à Rome, en Angleterre et en Espagne notamment pour les héberger et leur fournir des faux papiers ; au passage, il met à mal la mythique organisation Odessa, qui n'a existé que dans l'imagination de quelques agents triples et de romanciers inspirés. Il montre comment, pendant des décennies, ni les Alliés ni les Israéliens ne se sont vraiment préoccupés de capturer les nazis en fuite - or certains figuraient sous leur vrai nom dans l'annuaire téléphonique des pays où ils avaient trouvé refuge. Dans ce tableau d'un amateurisme parfois confondant, apparaissent d'authentiques chasseurs de nazis, mais aussi des hommes dont Walters met en doute l'efficacité et, plus grave, la sincérité : sur le plus connu d'entre eux, Simon Wiesenthal, il a mené une enquête fouillée, dont les résultats sont accablants pour celui qui clamait avoir fait arrêter plus de mille nazis...

01/2010

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BD tout public

Prise de terre. Abécédaire illustré des luttes environnementales

Le constat est sans appel : notre planète va mal, le climat se dérègle, les écosystèmes s’effondrent... Et pourtant peu de décisions politiques sont prises dans le bon sens. Pour lutter, il faut entre autres accroître la connaissance de tout le monde dans le domaine de l’écologie, au sens large. C’est ce que propose ce livre d’une manière ludique, à travers les dessins humoristiques de Red et les lumineuses explications de nombreux spécialistes. Nous courons à notre perte si nous ne renonçons pas à notre modèle «destructiviste» qui s’affranchit ouvertement des limites écologiques. Il est urgent de regarder en face ce monde incertain où tout est encore possible : le pire ou le meilleur. Mais au pessimisme de la situation, ce livre préfére l’optimisme de la volonté. Pour nous, pour nos enfants, nous avons le devoir de nous mettre en mouvement. Cette utopie se dessine à petits traits par l’action individuelle et à grands coups de pinceau via la mobilisation citoyenne. Red est un dessinateur tout à la fois emprunt d’une ironie féroce et mu par une humanité indéfectible. Chaque illustration contribue à un éveil des consciences ; avec le sourire mais sans renoncer à l’esprit de lutte qui doit présider au changement ! Chaque double page présente un thème différent ; rythmée par plusieurs dessins, elle dresse un état des lieux rédigé par un acteur engagé, décrypte la langue de bois qu’on nous parle, et donne des ressources pour aller plus loin. Quelques exemples des thèmes abordés dans l’ouvrage : pesticides, abeilles, algues vertes, Semences paysannes, OGM, élevages industriel et projet des 1000 vaches, souffrance animale, Notre-Dame des Landes, agrocarburants, déchets, téléphonie mobile, santé environnementale, perturbateurs endocriniens, nucléaire, pollution de l'air, vélo, gaz de schiste, écotaxe, fret ferroviaire, énergie renouvelable, Dakar, 4x4, pollution lumineuse, publicité...

11/2014

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Poésie

Le faune de marbre. Un rameau vert

"Qu'est-ce au fond qu'Un faune de marbre (malgré l'emprunt du titre à Hawthorne, aucune filiation ne peut être prouvée) ? Un cycle pastoral, très soigneusement structuré en dix-neuf poèmes dont un prologue et un épilogue. S'il est tout à fait conventionnel, par exemple, que la moitié des poèmes ait pour époque et pour cadre le printemps - la saison du renouveau, de l'énergie retrouvée avec les illusions -, il est plus révélateur que chacun soit centré sur un moment ou sur un caractère atmosphérique différent : la pluie, mai, le clair de lune, les bois au couchant, la nuit, etc. Le cycle est donc fait de variations d'ordre pictural (VI, VII) ou musical (XII, XVII). La tonalité générale est élégiaque, les sonorités longues, étouffées, et mouillées : la tristesse et, en effet (selon les voeux de l'auteur), la note dominante - et programmée. Le faune souffre d'être "en prison, voué aux rêves et aux soupirs", évoquant "des choses que je sais mais ne peux connaître" : le monde entier l'appelle, lui "que le marbre à jamais emprisonne". C'est donc en voyeur pétrifié (on trouve dix-sept fois dans le recueil le verbe to watch ou ses équivalents) qu'il assiste au déroulement des saisons, entend l'appel enjôleur de Pan, contemple la grâce bouleversante des peupliers frêles comme des filles, connaît le froid de la nuit, l'explosion du printemps, le vacarme des danses nocturnes et le silence des couchants - enfin, au retour du printemps, se retrouve "triste prisonnier" dont "le cour ne connaît que la neige de l'hiver". Toutes proportions gardées, Un faune de marbre évoque un drame à la manière de celui qui constitue l'argument de Igitur de Mallarmé." Michel Gresset.

04/1992

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Religion

Les dieux au service du peuple. Itinéraires religieux, médiations, syncrétisme à Madagascar

L'île de Madagascar, christianisée puis colonisée, cherche depuis son indépendance à libérer les modes d'expression autochtones de sa culture. On le voit dans les débats d'intellectuels, mais aussi et surtout dans la continuité discrète d'une culture populaire dominée mais jamais effacée. Le foisonnement des lieux de cultes et des pratiques religieuses témoigne de ces mouvements dynamiques et inventifs qui permettent l'émergence d'Eglises indépendantes malgaches ou les " créations " de sites ancestraux. Les rois mirent autrefois à leur service les objets de puissance sampy pour mieux contrôler les populations et leur territoire. Aujourd'hui, c'est le peuple, c'est-à-dire tout individu, de la base à l'élite, qui peut s'instituer médiateur de la communication avec les dieux, ou avec le Dieu unique, sources de pouvoir sacré hasina. Malgré leur lien actuel au politique, les Eglises protestantes historiques, elles-mêmes ancestralisées, se sentent néanmoins " en panne ". Elles n'ont pas éliminé les cultes aux ancêtres royaux et autres esprits. Les pratiquants de ces cultes se revendiquent comme chrétiens et modernes. La représentation qu'ils se font des forces de la nature est d'ailleurs confortée par l'intérêt des étrangers pour la biodiversité malgache. Leurs pratiques, critiquées, sont en continuité avec le culte des ancêtres familiaux toujours largement célébré. Par ailleurs, les mouvements de Réveil internes aux Eglises protestantes, et les courants pentecôtistes concurrents, proposent aux individus une réponse fondamentaliste au syncrétisme et à la " double pratique ", tout en leur offrant un mode de communication direct et émotif de même nature avec le divin. Ces alternatives sont souvent vécues sous le signe de la rupture sociale, à travers des errances qui traduisent les souffrances personnelles. Transmissions et emprunts se font aussi, depuis des siècles, à l'intérieur même de l'île. Les lettrés du Sud-Est, détenteurs de l'écriture arabe, de traditions et de magie islamiques, ont une influence continue sur les sociétés des Hautes Terres, elles-mêmes en contact avec l'islam du Nord-Ouest. La circulation des devins-guérisseurs, ainsi que les migrations internes et les mariages qu'elles ont favorisés, ont permis un brassage d'idées et de pratiques qui compose aujourd'hui le paysage religieux de Madagascar. Prenant appui sur des enquêtes approfondies et croisant les regards de chercheurs malgaches et français, ce livre veut rendre compte de la complexité dynamique de cette composition.

02/2006

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Pléiades

Oeuvres philosophiques

"Je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer". L'aveu liminaire des Pensées sur l'interprétation de la nature dévoile en partie le projet philosophique de Diderot, en même temps que sa relation au lecteur. Son propos n'est pas d'ordonner le monde, mais d'en refléter le caractère ondoyant, insaisissable. Si le réel, "cet immense océan de matière" où les formes apparaissent et se défont sans cesse, échappe à l'emprise de la raison, alors il faut, pour l'approcher au plus près, inventer une écriture capable de saisir la diversité de l'être. Diderot écarte l'idée même d'un savoir achevé, qui impliquerait l'existence d'un entendement divin. Il récuse tour à tour l'abstraction métaphysique et la philosophie rationnelle, qui méconnaît la sensation. Sa démarche est fondée sur l'observation des faits et l'enchaînement des conjectures. Vouée à l'incertitude, elle n'en poursuit pas moins sa quête interminable : elle "ne sait ni ce qui lui viendra, ni ce qui ne lui viendra pas de son travail ; mais elle travaille sans relâche". Le sens se dérobe sous "la multitude infinie des phénomènes de la nature". Comprendre, c'est encore interpréter. Le sujet lui-même se démultiplie - "naître, vivre et penser, c'est changer de forme" -, au point de disparaître - "Je suis transparent", déclare le Philosophe à la Maréchale - sous la superposition des discours : traductions, lettres, essais, dialogues, réfutations... Pas plus que Diderot ne se reconnaît dans son portrait par Van Loo, les Ouvres philosophiques ne font système. Elles tentent inlassablement de capter, dans un jeu de miroirs, une vérité partielle, éclatée. De Pascal à Rousseau en passant par Helvétius, l'auteur se définit en se confrontant ; il multiplie les masques - tour à tour d'Alembert ou Sénèque -, les emprunts, les citations ; touche-à-tout insatiable que la postérité n'a eu de cesse de réduire à telle ou telle de ses figures successives : sceptique, athée, matérialiste... La présente édition, en posant les principaux jalons de l'oeuvre philosophique - les Pensées datent de 1746, l'Essai sur les règnes de Claude et de Néron de 1778 -, immobilise une instabilité de principe, sans interrompre pour autant la circulation du sens. Il appartient au lecteur, comme l'a voulu Diderot, de rétablir les liens entre ces textes épars, afin de les faire vivre et résonner entre eux.

11/2010

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Poésie

La petite ouvrière métisse

La poésie pour retrouver l'émotion qui nous a traversés la première fois que nous avons écouté telle strophe Dans le recueil de poèmes La petite ouvrière métisse, Sandrine-Malika Charlemagne rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes, de viols ou de dogmes. Elle exhorte ses soeurs à revendiquer leurs droits, à acquérir la force d'une déesse mythique. Son chant d'amour pour le féminin prend parfois une dimension sensuelle et s'associe à la célébration d'un orient imaginé et rêvé. Emprunts de lyrisme antique, ses vers convoquent des figures mythologiques comme les Alséides, les Héliades, les Ménades... L'ouvrage présente également des aspects militants : l'auteure célèbre ses origines rurales ; loue le courage de ses frères écroués par la misère tandis qu'elle blâme la tyrannie sous toutes ses formes. Le recueil se compose de strophes en vers et se termine par un portrait en prose. La poésie de Sandrine-Malika Charlemagne est fondée sur le chant de la parole incantatoire où se mêle mystique et impressions profanes. Librement inspiré des ghazals orientaux, l'ouvrage est souvent parcouru d'anaphores aux allures de refrains venant rythmer et teinter les poèmes de sonorités musicales. Extrait 1 : "Moi j'ouvre grand la bouche Attendant qu'on vienne la recouvrir de feuilles d'eucalyptus Moi qui voudrais m'arracher la peau pour en revêtir une nouvelle Moi qui voudrais me terrer dans le sable brûlant du désert Où l'on guérit dit-on de ses maladies Moi qui voudrais pour l'éternité que quelqu'un baise et sèche mes larmes Moi qui voudrais connaître les noms de tous les parfums de l'Orient" Extrait 2 : "Femmes... de toutes origines... Sortez vos miroirs de poche Maquillez vos lèvres de rouge Ici devant l'entrée d'un commerce Ou là sous le dôme ocre d'une mosquée Lancez-vous dans la lumière sortie de son écrin Jetez vos bijoux sur le front des hommes Offrez au vent la cambrure de vos reins La mer a faim de vous, plongez-y nues Ne rasez les murs d'aucune cité Tant que votre beauté n'y sera célébrée" Extrait 3 : "Aime-moi, ô lumière blanche d'Algérie Aime-moi et brûle mon front, mes lèvres, ma gorge Mes seins, mon ventre, mon sexe, brûle-moi Je veux connaître les germes de cette terre"

01/2023

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Tourisme France

D'écrins en Queyras. Un pays d'adoption... pour aller vers le Sud

L'idée de ce livre est née d'une belle rencontre avec la montagne. Il a été écrit sur plusieurs années, à petites doses, comme il convient de le découvrir. Tous ces chemins, ces sentiers sauvages empruntés avec bonheur au gré de mes ballades dans les Hautes-Alpes, je souhaite vous les faire découvrir à mon tour, et apprécier, sinon avec intérêt, pourquoi pas avec passion, tous ces paysages haut-alpins d'hier à aujourd'hui, habitudes, pratiques ancestrales encore ancrées dans les esprits, villages pittoresques, patrimoine qui ne laisse pas indifférent. Des années de métamorphoses de la nature changeant avec les saisons, eaux vives impétueuses et lacs de montagnes ou immensité aux reflets infinis. Parce que cette région de France est d'exception, j'ai voulu la magnifier avec mes mots et surtout ma sensibilité, essayant de dire combien la Guisane, le Briançonnais, le Guillestrois, le Queyras, l'Embrunais, le Gapençais sont attachants et ne peuvent laisser insensible celui qui recherche un autre ailleurs. Ici les ciels du soir descendant versent subitement du gris au rose tendre en embrasements merveilleux, et ceux du jour éclatent d'une pureté sans pareille. Si le vent se met à rugir dans nos nuits, c'est pour mieux redonner au matin une luminosité d'artiste. Ici, il faut avoir l'esprit rêveur ou conquérant pour décider d'une marche sur ces chemins où je vous invite à venir, par la pensée, vagabonder un peu. Vous aurez alors l'envie, je n'en doute pas, de partir à l'aventure d'un pays vrai avec ce livre pour guide. Découvrir, aimer, apprendre, revenir. Une affaire de curiosité, mais aussi de poésie, de sensations, de ressentis, où la tête se vide du superflu pour ne garder que l'essentiel, où parcourir un itinéraire original, une visite exclusive, se réalise sous un soleil illuminant les montagnes environnantes presque 300 jours par an.

07/2019

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Littérature française

Entre-Deux

"Je recherche un homme qui serait aujourd'hui âgé de 100 ans environ, dont le prénom pourrait être François (mais j'en doute) et dont le patronyme (certainement emprunté) utilisé lors de ses déplacements commerciaux en Belgique était Carat. Pour l'identifier, je ne détiens qu'une photo. Je vous la joins. Connaissez-vous l'homme figurant sur ce cliché ? [... ] En dévisageant le portrait, Léa ne put retenir un cri. Pas de doute, c'était bien Lui ! Son père... " En ce matin de janvier 1964, Léa Mandelier, une vieille institutrice célibataire vivant à Sarreguemines, s'interroge... Que veut dire cette photographie de son père affublé du nom énigmatique de François Carat ? Négociant en vins alsaciens avant la Grande Guerre, Jacques Mandelier a disparu au printemps 1944 au Camp de Concentration de Struthof. Selon la mystérieuse lettre, il aurait fondé une autre famille en Belgique lorsqu'il travaillait pour le commerce du fer et de la faïence. Léa hésite, doit-elle remuer ce passé douteux pour découvrir la vérité ? Entre les couples séparés, les "malgré-nous" , les juifs déportés et les collabos, Léa est entraînée dans une quête parsemée de révélations et d'incertitudes quant à ses propres origines. Une aventure qui la confrontera aux retombées des guerres de part et d'autre des frontières. Un voyage dans son histoire familiale marquée à jamais par un réseau méconnu de la Résistance au sein des faïenceries mosanes et sarroises. Pédiatre nutritionniste, Daniel Brasseur a travaillé en Afrique centrale, à l'hôpital des Enfants de Bruxelles puis à l'Agence européenne du médicament à Londres. Pendant vingt ans, il a oeuvré avec les instances réglementaires pour améliorer l'accès aux vaccins et aux médicaments pédiatriques. Très attaché à ses racines terriennes dans la Lorraine belge appelée la Gaume, il a retrouvé les récits de son enfance pour les restituer à ses propres petits-enfants mais aussi à un terroir reculé en quête de son passé. Entre-Deux est ainsi né d'une vérité historique de l'époque, de son histoire familiale et de son imaginaire.

12/2020

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Petits classiques parascolaire

Contes et nouvelles. Dossier thématique Enfances volées

Sept nouvelles réalistes dans lesquelles Maupassant relate, avec une parfaite maîtrise du genre, des destins singuliers de femmes et d'enfants. Dans une édition enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec le thème " La fiction pour interroger le réel " du programme de français en 4e. Les nouvelles - " Le papa de Simon " Simon, élevé par sa mère, est harcelé par ses camarades d'école parce qu'il ne connaît pas son père. - " Aux champs " Une jeune femme riche propose à un couple de paysans d'adopter un de leurs enfants en échange d'une rente mensuelle. - " L'enfant " Le soir de son mariage, un homme est appelé au chevet d'une ancienne maîtresse mourante qui lui confie leur enfant nouveau-né, dont il ignorait l'existence. - " L'abandonné " Une femme décide d'aller avec son ancien amant rendre visite à leur fils, qu'ils ont abandonné quarante ans plus tôt à une famille de paysans. - " Mademoiselle Perle " A Gaston venu fêter les rois chez les Chantal, M. Chantal entreprend de raconter l'histoire de mademoiselle Perle et de révéler l'amour secret qui les lie. - " La parure " Pour se rendre à une soirée, Mathilde Loisel, épouse d'un modeste commis, emprunte à une de ses amies une rivière de diamants. Mais elle perd le bijou... - " La dot " Jeanne Cordier est amoureuse de Simon Lebrument, un jeune notaire. Après leur mariage, Simon emmène Jeanne à Paris, avec sa dot. Les compléments pédagogiques - Des repères sur le contexte des nouvelles - Des notes qui éclairent la lecture - Des questionnaires accessibles - Les définitions des notions clés - Des visuels en couleurs Le dossier thématique : " Enfances volées " Pour comprendre, à travers des exemplaires littéraires et artistiques, comment l'abandon, la misère ou l'exil peuvent abîmer l'enfance. Un dossier structuré en trois sections. Dans chacune, des documents (textes et iconographies) introduits et associés à des mini-questionnaires. Pour l'enseignant Sur www. editions-hatier. fr, dans la fiche article de l'ouvrage, un guide pédagogique en accès gratuit réservé.

04/2019

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Sciences politiques

De la confrérie des bons Aryens à la nef des fous. Pour dire adieu à la droite radicale française

S'inspirant de textes très lucides d'Adriano Romualdi sur les conditions d'une authentique culture de droite, mais qui mettent aussi l'accent sur le faux "réalisme politique" à courte vue ainsi que sur les liens entre démocratie et atmosphère déliquescente - avec la prolifération de I'"homme fuyant", informe et instable jusque dans les milieux de droite -, l'auteur dresse ici un état des lieux sans concession de la droite radicale française. Il illustre son propos par des exemples empruntés à tout le spectre de celle-ci et démontre qu'elle a cessé d'être un objet d'étude sérieux pour devenir toujours plus une "armée Brancaleone", un monde de romanichels, une faune hétéroclite acceptant et pardonnant en son sein tout le monde et n'importe quoi. Un an après la prestation lamentable de Marine Le Pen lors du débat de second tour de l'élection présidentielle, au lendemain de ce concentré d'amateurisme, d'irresponsabilité et d'impréparation, l'auteur donne un grand coup de pied dans la fourmilière qui n'épargne rien ni personne. Le défilé des Bons Aryens - avec leur mépris de la formation doctrinale, leur ignorance crasse de leur propre patrimoine d'idées, leur confusion de l'esthétique avec l'esthétisme, leur frivolité typiquement "gauloise", leur absence d'éthique, leurs échecs répétés depuis 1945 - pousse à souhaiter une nouvelle Nuit des longs couteaux. Mais l'auteur nous rappelle avec humour que nous sommes en France et qu'il vaut mieux s'éviter le spectacle risible d'une Soirée des petits canifs... Au moment où nombre de Bons Aryens embarquent à bord de la nef des fous complotistes pour un voyage sans retour vers la mer des Sargasses de la dinguerie totale, cet essai roboratif écrit d'une plume alerte appelle les meilleurs à dire adieu à la droite radicale française, condition sine qua non pour qu'ils puissent enfin vivre "dans la hauteur d'eux-mêmes".

05/2018

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Littérature française

Nos rendez-vous

Ce roman d'une passion d'amour contrariée est aussi le roman d'une époque. Amélie et Vincent se rencontrent, adolescents, à la Sorbonne à la fin des années 80. Dès cette scène de première vue, chacun ressent un coup de foudre sans oser l'avouer à l'autre : aucun des deux ne se sent "à la hauteur", aucun ne fait le premier pas, aucun n'a la maturité de saisir son bonheur... Ils se donnent rendez-vous, la jeune femme est en retard : à quelques minutes près, ce jour-là, ce n'était pas un simple rendez-vous qu'elle ratait, c'était sa vie ! Il ne savent pas que la vie prend le dessus, qu'elle nous emporte malgré nous vers des destins que nous ne maîtrisons plus, nous fait prendre des bifurcations comme on emprunte des portes, puis des couloirs, de dix ans, de vingt ans, de trente ans, nous fait épouser des personnes que nous n'aimons pas vraiment, faire des enfants avec des êtres qui n'auraient pas même été nos amis, nous fait rester avec eux à cause des enfants, nous sépare d'eux à cause des enfants... On suit en parallèle la trajectoire intime et professionnelle d'Amélie et de Vincent, et chaque fois que les hasards de l'existence les remettent en présence, ce n'est pas "le bon moment". Il leur faudra attendre presque trois décennies pour qu'enfin, vieillis, mûris, cabossés, ils puissent finir par s'avouer, et avouer à l'autre, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre : "Vingt-huit ans, trois mois et douze jours que nous nous connaissons... Des mariages, des divorces, des deuils, des enfants, des centaines de voyages, parfois au bout du monde, des succès, des échecs, des espérances déçues, des rêves d'enfance perdus, des enfances déchues... Vingt-huit ans de rêves et de désir".

01/2020

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Littérature étrangère

La transition

" La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité. " Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal alors qu'il doit partir en prison quelques mois pour fraude aux cartes à la consommation. Ca se passe en Angleterre, Karl et sa femme Geneviève sont des trentenaires bobos, qui ont grandi avec l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés aux compositions compliquées et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, qu'ils font partie des perdants, et qu'il est venu temps de payer... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc, presque reconnaissants, ce programme de six mois où ils devront vivre chez un couple de mentors, plus accomplis, plus sages, qui ont la mission de leur mettre un peu de plomb dans la tête, de leur apprendre à gérer un budget et à se fixer des objectifs pour redevenir des membres productifs de leur classe sociale. Mais dès que le programme commence, Karl est envahi d'un doute. Les mentors sont sympathiques, l'appartement est magnifique, l'ambiance chaleureuse, le programme peu contraignant. Pourquoi alors ? Pourquoi est-il persuadé que La Transition cache de plus sombres desseins ? Pourquoi est-il persuadé qu'on essaie de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ? C'est là que les premiers messages anonymes lui parviennent : " Fuyez, La Transition n'est pas ce que vous croyez. " Luke Kennard est un jeune poète primé et reconnu. Dans son premier roman, La Transition, il emprunte les codes d'un épisode de Black Mirror, pour passer au crible sa propre génération (les Millennials). Il s'y emploie avec une ironie et un sens du suspense qui ne sont pas sans rappeler cet autre grand anglais sadique, Alfred Hitchcock.

08/2018

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Science-fiction

Nouvelles complètes. Tome 1, 1947-1953

Maître incontesté de la science-fiction, auteur de chefs-d'oeuvre tels que Ubik, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? , récompensé par le prix Hugo en 1963 pour Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick (1928-1982) a imprimé ses propres visions dans l'imaginaire de son public, de ses pairs et des cinéastes (Blade Runner, Total Recall, Minority Report). Psychologiquement fragile, hanté par la mort de sa soeur jumelle, par la guerre froide et la menace atomique, il a trouvé dans la science-fiction le moyen d'exprimer ses propres obsessions, sa défiance vis-à-vis du monde qui l'entoure. Lecteur assidu des pulps pendant sa jeunesse, amateur de littérature classique et de philosophie, Philip K. Dick propose très tôt une autre vision de la science-fiction et de la fantasy, loin de l'imagerie des space opera d'alors... Par un recours aux topoï du genre (guerres spatiales, robots menaçants...), au trompe-l'oeil de mondes parallèles, superposés ou truqués, Dick n'a cessé de questionner la réalité, le présent et le futur, en suivant les évolutions historiques et sociétales des Etats-Unis, dont il dévoilera la face sombre avec une incroyable acuité. Rédigées à partir de 1947, parfois à un rythme frénétique, les nouvelles jouent un rôle essentiel dans la construction dickienne : véritable laboratoire d'idées, de formats, réservoir de personnages et de néologismes, elles constituent à la fois les soubassements et la pierre angulaire d'une oeuvre foisonnante (cent vingt nouvelles et quarante-cinq romans). Au tome I de cette édition, les nouvelles composées entre 1947 et 1953 offrent une immersion aux sources du processus créatif de l'auteur, avec l'émergence d'un genre propre et l'apparition de thèmes qui nourriront l'ensemble de son oeuvre future. Si Dick emprunte aux standards de la science-fiction des années 1940-1950, il fait de chaque nouvelle le terrain d'expression d'une idée centrale, d'une exploration sans limite des mondes équivoques.

10/2020

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Philosophie

La sagesse espiègle

"Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. Dans son errance, il s'est souvent cassé la figure contre d'inefficaces injonctions, toujours cette orthopédie mentale, cette camisole de force qu'on voudrait refiler à celui qui révèle notre impuissance. A bout, il a dû emprunter des voies peu fréquentées et, pour tout dire, pas très orthodoxes. D'où le carnet de route qui suit, sorte de récit clinique, de tentatives de trouver un équilibre. . . C'est que la grande santé ne saurait être créée in vitro. Elle se vit, elle s'expérimente, elle s'incarne dans des êtres de chair, de larmes, de pulsions et de joies. C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement". Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. A la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.

10/2018

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Littérature étrangère

Animal du coeur

La Roumanie ploie encore sous la terreur de Ceausescu et de ses services secrets quand la jeune Lola quitte sa province du sud pour s'installer à Timisoara, dans un foyer où elle partage un dortoir avec cinq autres jeunes filles. Elle veut fuir cette misère que la narratrice, une de ses co-locatrices, croit encore lire sur son visage, faire des études, réussir malgré tout. Elle emprunte souvent des vêtements aux autres filles quand elle sort, à la rencontre des hommes, dans le parc. Elle couche aussi avec son professeur de gymnastique. Un jour, on la retrouve pendue dans son placard, avec la ceinture de la narratrice. Pourtant, cette mort misérable ne suffit pas pour la marquer du sceau de l'infamie : Lola sera aussi exclue à titre posthume du parti communiste, lors d'une cérémonie pompeuse. La narratrice retrouve son journal intime dans sa valise, et ne croit plus à la thèse du suicide, tout comme Edgar, Kurt et Georg, avec qui elle forme bientôt un quatuor inséparable. Quand on lui dérobe le carnet de Lola, ce n'est que le début d'une longue série d'interrogatoires et de fouilles dont même l'amitié ne suffit pas à la protéger. La peur et le désespoir sont omniprésents dans sa vie quand elle rencontre ensuite Tereza, une ouvrière en qui elle essaie d'avoir confiance. Jusqu'au jour où cette dernière obtient un permis de voyage en échange d'informations sur elle... Animal du coeur dépeint avec une grande force le régime de terreur de Ceausescu et ses conséquences sur de très jeunes vies. La trahison semble la seule échappatoire dans une société broyant tous ceux qui cherchent à échapper à la norme Mais dans ce roman puissant et douloureux, écrit dans une langue d'une richesse poétique inouïe, on peut aussi lire une interrogation sur la capacité de l'homme à résister à toute forme de normalisation et à sauver son humanité profonde.

03/2012

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Littérature érotique et sentim

Pybrac. Recueil de quatrains érotiques

Une série de quatrains faussement moralisateurs, dont l'obscénité et l'inventivité érotique sont sans limite.POUR UN PUBLIC AVERTI. Le titre de cette ouvre est emprunté au nom d'un magistrat et poète toulousain, Guy de Faur de Pibrac, auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs (forme poétique en vogue au XVIe siècle). Pierre Louÿs détourne l'original en quatre poèmes, composés de 313 quatrains érotiques : il donne ainsi naissance aux quatrains immoraux. Commençant tous par " Je n'aime pas " - un bon début pour une leçon de morale - , les quatrains explicites sont tous plus drôles les uns que les autres et finissent par sonner comme des incantations érotiques.Un recueil dans la veine humoristique de l'auteur qui, malgré la crudité du propos, ne se départit jamais de la plus grande virtuosité métrique.A PROPOS DE L'AUTEUR.Pierre Louÿs (1870-1925), né à Gand et mort à Paris, est un poète et romancier français, également illustre sous les noms de plume Chrysis, Peter Lewys et Pibrac. Il fonde en 1891 la revue littéraire La Conque, où sont publiées les ouvres d'auteurs parnassiens et symbolistes, parmi lesquels Mallarmé, Moréas, Verlaine ou encore Leconte de Lisle. Outre Aphrodite, La Femme et le pantin ou encore Les Aventures du Roi Pausole, Pierre Louÿs a rédigé de nombreux romans érotiques, peu à peu révélés à titre posthume.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Critique littéraire

L'écriture cinématographique dans les oeuvres de deux romanciers postmodernes. Jasper Fforde, William Boyd

La présente thèse est une étude des techniques cinématographiques dans des oeuvres de Jasper Fforde et de William Boyd. Elle explore le cinéma comme outil de communication dans les récits de ces auteurs postmodernes. L'analyse explore les univers filmiques que les auteurs ont abordés comme bases d'écriture dans la diégèse de leurs oeuvres romanesques respectives. Ces récits retracent des vies et des expériences différentes certes mais qui se recoupent de part en part dans une technique d'écriture que Boyd et Fforde partagent. L'écriture cinématographique dans le roman postmoderne a servi de point d'ancrage pour, non seulement comparer les cadres des personnages Boydiens et Ffordiens, mais aussi pour tenter de trouver une explication au fait que lorsqu'ils passent d'un cadre spatio-temporel à un autre, ces personnages changent de psychologie, voire de comportement. Jasper Fforde et William Boyd ont révolutionné l'écriture littéraire par des techniques narratives inédites. Ils ont su donner au champ littéraire Anglophone, une nouvelle orientation, plaçant l'écriture cinématographique au coeur de leurs créations littéraires. Tous les mécanismes narratifs ont été désarticulés. La désintégration de structures spatiale et temporelle a déréglé la logique des récits pour instaurer une esthétique anticonformiste. Il en est de même du langage qui a été désagrégé par des personnages creux, sans consistance psychologique. Par ailleurs, Fforde et Boyd ont emprunté au cinéma ses techniques de montage, ses différents plans entrecoupés pour mieux déconstruire leurs oeuvres. Cet éclatement de la structure narrative a entraîné une explosion d'instances narratives et une polysémie discursive qui désoriente le lecteur. L'étude comparative débouche ainsi sur les procédés cinématographiques et narratifs utilisés dans les oeuvres de notre corpus. Parmi ces procédés, l'on peut noter les montages, les prises de vue, les panoramiques, les scènes, les analepses, les prolepses, etc... qui ont permis à Boyd et à Fforde de livrer des romans à une reproduction cinématographique.

04/2019