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Klara Hawkins

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Littérature française

Le fil d'Adrienne

Une seconde peut valoir une heure, mais il m'a toujours été douloureux que ce soit des autres que dépende cette seconde ou cette heure ! Pour Adrienne Valmorel, née en 1896, devenir compositeur est impossible. Elle habite Saumur, petite ville des bords de Loire et il est inconcevable pour ses parents, notamment sa mère, de l'envoyer étudier la musique à Paris. Elle ne connaît pas de femme compositeur. Comment sa fille pourrait-elle réaliser ce qu'aucune n'a jamais fait ? La pratique du piano est la seule concession possible, à condition que cela reste un passe-temps dont la bienséance bourgeoise ne s'offusque pas. Mais la passion d'Adrienne pour la musique et son besoin de composer sont si forts que vivre sans cela est impensable. Camille, son arrière-petite-fille née en 1967, est une compositrice à la carrière prometteuse qui ignore tout des aspirations de son aïeule. De solides et classiques études musicales ont forgé sa personnalité. Ses modèles sont les grands compositeurs à l'ombre desquels il est ardu d'exister. Les doutes de Camille à l'égard de l'oeuvre de son aïeule sont d'autant plus forts qu'elle s'attend à être déçue. Leur improbable rencontre est le résultat d'un stratagème imaginé par Adrienne pour se protéger, elle et ses enfants, d'un époux autoritaire et peu enclin à la laisser libre. Elle a tout prévu pour que l'un de ses descendants ait un jour accès à son oeuvre... Claire Bodin se consacre depuis près de quinze ans à la mise en valeur de la création musicale des femmes dans le domaine de la musique classique. Dans le cadre de son travail elle anime régulièrement des ateliers, participe à des colloques, donne de nombreuses conférences et est à l'origine de la création de Demandez à Clara, une base de données unique au monde ayant pour objectif de faciliter l'accès aux oeuvres des compositrices. Après avoir écrit et coécrit avec Anna Veyenc plusieurs textes consacrés à des compositrices, et souvent destinés à accompagner leur musique, elle publie en 2017 aux Editions de la Nerthe un premier carnet d'entretiens consacré à la compositrice Camille Pépin. Le fil d'Adrienne, publié aux Editions Vérone, est son premier roman.

05/2021

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur

11/2021

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BD tout public

Les chroniques de Player One

Il y a 20 ans naissait Player One, le premier magazine européen dédié aux consoles de jeux vidéo. A cette époque héroïque, les jeux vidéo étaient considérés comme - au mieux - des jouets douteux ou - au pire - des outils dangereux pour décérébrer les enfants. En ces années obscures, les bandes dessinées et les dessins animés japonais étaient méprisés, voire ignorés de tous. Tous ? Non. La rédaction de MSE, le jeune éditeur qui publiait le magazine Amstrad CPC, avait pressenti que le jeu vidéo deviendrait un jour un divertissement universel. Cette coalition de "nerds" et de "geeks" avait aussi parié que les mangas et les animés seraient un jour reconnus à leur juste valeur, et que Miyazaki, Toriyama et Otomo deviendraient les héros de toute une génération. MSE lance Player One, en septembre 1990. Dès son premier numéro, le magazine intègre le jeu vidéo dans une vision panoramique de l'entertainment où se bousculent films, bandes dessinées, séries TV et mangas. Le succès est instantané. Les lecteurs se reconnaissent dans la rédaction du magazine. Ils viennent de rejoindre une équipe qui assistera à la naissance de nouvelles légendes, celles de Super Mario, Dragon Ball, Street Fighter II, Final Fantasy, Lara Croft, GTO, etc. En 1994, Player One prépublie le manga Ranma 1/2. L'année suivante, apparaît le mensuel Manga Player, qui propose des mangas inédits en France comme Ghost in The Shell. Il est suivi, en 1996, par les premiers livres de MSE, dont Magic Knight Rayearth et Card Captor Sakura du studio CLAMP. Vingt ans après la naissance de Player One, le jeu vidéo pèse plus lourd que les industries du cinéma et de la musique réunies. Des millions d'enfants et d'adolescents ont renoué avec la lecture pour lire les milliers de mangas traduits chaque année. Les auteurs des Chroniques de Player One ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Cryo, Atari, Ubisoft...) et du manga (Glénat, Tonkam, Delcourt, Kana...) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l'avènement de cette culture contemporaine et universelle.

02/2010

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Anglais (Bac pro)

Carnet de pratique Anglais 2de BAC Pro CAP. Livre élève, Edition 2023

- Un carnet pour réconcilier les élèves de CAP et de 2de Bac Pro avec l'anglais ! - Un carnet consommable qui permet de revoir et consolider les bases vues au collège. - 20 unités variées avec des thèmes actuels et fun qui suscitent l'intérêt des élèves. - 4 unités "Avenir" pour se préparer à entrer dans le monde professionnel. - 7 "Professional Units" supplémentaires accessibles en ligne et spécifiques aux grandes familles des métiers pour faire le lien avec les diplômes préparés. - Des unités structurées pour faciliter le repérage avec des sources textes, audio et vidéo. - Des activités et des tâches finales variées, simples et attractives pour travailler les compétences requises. - Un serious game pour s'entraîner en s'amusant. - 8 vidéos tuto sur les points essentiels de grammaire réalisées par notre auteuryoutuber et accompagnées d'exercices et de fifiches de cours. - 25 quiz interactifs et chronométrés pour travailler la mémorisation et réactiver les acquis. - Des pistes de différenciation proposées aux enseignants.

03/2023

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Critique littéraire

D'un siècle l'autre, André Malraux. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle

Le centenaire de la naissance d'André Malraux nous a offert l'occasion de l'évoquer à Cerisy-la-Salle, dans ces lieux où s'épanouirent toutes les audaces intellectuelles et littéraires du second demi-siècle et où flotte encore le souvenir de l'abbaye de Pontigny, quand André et Clara Malraux venaient y incarner, aux yeux des khâgneux et de leurs professeurs, le " bolchevisme " des années vingt. Ce fut donc un colloque, et non une célébration. Sous cet apparent désordre nous voudrions cependant manifester une conviction profonde : la pensée de Malraux restera certainement une des plus sérieuses, des plus libres et des plus originales de son siècle parce qu'elle fut constamment animée par le refus de ce qu'il appelait " la comédie ". Malraux, osons l'affirmer, n'a jamais cherché à séduire, à être fêté, comme on disait alors. Même les mythes ou mensonges dont il s'est entouré (et dont on n'a pas fini de lui faire grief) n'étaient guère conçus pour s'attirer la sympathie ou l'admiration frivoles des gens à la mode ; ils étaient tous des défis, lancés bien plus dans le souci d'exercer une vraie influence que dans celui de faire de l'effet. Il a été, dans sa vie, la proie de quelques obsessions de même nature que celles qu'il prête aux écrivains dostoïevskiens qu'il a aimés (Bernanos, Louis Guilloux...), c'est-à-dire d'obsessions qui le rendaient indifférent à la construction d'un moi mondain sur la scène de la comédie sociale. Malraux politique n'a pas non plus cherché - c'est le moins qu'on puisse dire - à flatter l'opinion publique ; il faut voir là l'une des raisons de son admiration pour le général de Gaulle, auquel il prêtait la même indifférence. Et c'est encore avec cette indifférence qu'il a accueilli la pluie de sarcasmes qui a accompagné ses essais sur l'art. Car c'est avec son observation personnelle des êtres et du monde, avec ses connaissances (plus étendues et surtout plus précises qu'on ne l'a dit) et ses idées propres qu'il se battait. Sa séduction (puisqu'il n'y a pas de meilleur terme) était de celles que Freud prête aux oiseaux de proie, aux chats et aux femmes narcissiques - ces êtres autonomes, qui semblent porter en eux le principe nécessaire et suffisant de leur existence. On pardonnera peut-être à tous les intervenants de ce colloque d'avoir été sensibles - une fois au moins dans leur vie - à cette séduction-là.

11/2002

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Revues

Schnock N° 45, hiver 2022

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des Post-it sur le frigo par Gérald Arno p. 22 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 24 Le Grand Dossier - Louis de Funès p. 26 Louis de Funès : "Si la vie était à refaire, je prendrais des cours d'agronomie" par Macha Béranger p. 42 Le Petit de Funès illustré par Karelle Fitoussi, Luc Larriba et Philippe Lombard p. 54 Danièle Thompson : "Louis n'a jamais joué de son statut d'hyperstar ! " par Luc Larriba p. 62 Serge Korber : "Il n'était pas contre un coup de blanc de temps en temps" par Jean-Yves Guilleux p. 67 Claude Zidi : "C'était un personnage de dessin animé" par Luc Larriba p. 72 Top filmographie Louis de Funès par Christophe Ernault p. 80 On a dégelé Hibernatus ! par Sylvain Perret p. 90 Louis de Funès vu par... Dany Saval, Mylène Demongeot, Maurice Risch, Agathe Nathanson, Henri Guybet, Bernard Menez, Patrick Préjean et Christine Dejoux par Luc Larriba p. 102 Fabrication d'un film culte : Carambolages par Laurent Chalumeau p. 118 Top 20 répliques et dialogues par Christophe Ernault p. 122 Quand les Français relançaient Chapeau melon et bottes de cuir par Philippe Lombard p. 134 Marthe Keller : "En tournant Le Diable par la queue, j'avais l'impression d'être dans un film porno" par Clara Laurent p. 150 SAS : 50 ans de géopolitique en 200 romans de gare par Philippe Roure p. 160 Archives Schnock : Dylan selon Dashiell p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Pantruche de Fernand Trignol par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Jaune de Jean-Pierre Ferland par Marc-François Bernier p. 174 Trésor DVD : Chronique d'un été d'Edgar Morin et Jean Rouch par Sophie Galabru

12/2022

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Revues

Schnock N° 49, hiver 2023 : Bourvil. "Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur. Version luxe cartonnée.

11/2021

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Littérature française

Et l'aube s'éclaircira

Nous vivons dans une société matérialiste où la science doit tout expliquer. Peut-on alors encore oser s'interroger sur la possibilité de l'existence d'un Dieu, de l'âme, de la réincarnation ? ... Ne risquerions-nous pas de paraître comme de gros naïfs ou des personnes angoissées qui se cherchent absolument des motifs d'espoir ? Et pourtant la théorie quantique remet en jeu la relation entre la matière et l'énergie. Les recherches astronomiques repoussent les confins de notre univers toujours plus loin... Les sciences de pointe ne reviendraient-elles pas au crédo de Socrate : "Ce que je sais, c'est que je ne sais rien ! " ? Alors pourquoi ne pas donner une chance à ce qui n'est pas encore prouvé ? Pourquoi avoir peur de se poser la question et... peut-être, de trouver des réponses tout au fond de notre instinct ? C'est ce que fait Lara, l'héroïne de ce roman : Depuis son enfance elle est en recherche de spiritualité. Elle se laisse d'abord attirer par les affirmations des Témoins de Jéhovah. Mais après avoir quitté cette secte, elle doit gérer des problèmes familiaux importants. Elle ressort de ses épreuves traumatisée par les religions et les hommes. De plus, elle est en butte à des rêves qui la harcèlent, elle se demande si elle ne devient pas folle. Elle s'appuie sur sa famille et ses amis pour reprendre pied mais découvre alors qu'elle a une mission difficile à mener, l'avenir de l'humanité peut en découler... Elle qui se veut d'esprit scientifique et athée, elle va devoir se plier à une initiation qui lui fera découvrir ce qu'elle est vraiment. Elle devra parcourir le monde pour rencontrer sa propre vérité mais aussi des personnages attachants qui, dans des sphères très diverses, se dévouent pour le bien de notre monde malade. Au fil des pages, nous pouvons même découvrir comment chacun de nous peut jouer un rôle dans l'évolution de notre société pour un avenir plus clair ; et alors : "L'aube s'éclaircira. ". . N. B.) Quatrième période de la série "Des lumières dans la nuit" . Chacun des romans peut pourtant être lu isolément. Nous retrouvons la même famille au cours des millénaires mais les histoires sont indépendantes.

11/2015

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Littérature française

Pandora

Pandora, ou l'invitation au rêve, à la musique et au mystère, sur le rideau de la scène du temps perdu... Rouge et or, corridors, coupoles, vertigineuses coulisses et abîmes creusés dans les entrailles mêmes de la terre, voix de femmes qui flottent très loin : pourrait-on imaginer plus fantastique décor à une histoire d'amour et de mort que l'Opéra de Paris entre les deux guerres ? Bien des films, bien des livres nous ont déjà fait découvrir ce superbe labyrinthe d'escaliers sans fin et de caves sans fond. Mais ce que Pierre-Jean Remy a tenté ici, c'est une nouvelle exploration de ce domaine de l'impossible, guidé par la passion de l'opéra et du mystère qui l'anime. D'où ce mélange fou de voix et de couleurs, de meurtres et de musiques. L'histoire ? Celle de "l'opéra maudit" : Pandora. Cari Palladio, son auteur, le réalise dans le Paris des années 30, celui du Boeuf sur le toit et du 6 février. Mais toutes les chanteuses pressenties pour créer le rôle disparaissent tour à tour. Et puis, des ombres rôdent... Une ombre. L'homme en noir ? Le retour du fantôme de l'Opéra cher à Gaston Leroux ? Chaque fois que Cari Palladio s'installe dans son avant-scène, la loge dite du "Président de la République" qui domine la fosse d'orchestre côté jardin, des chuchotements viennent à lui et des odeurs de roses... Tandis qu'une à une - Anna, Maria, Eva... - les femmes qui pourraient être Pandora s'évanouissent dans la nuit du palais Garnier. Simples enlèvements ? meurtres ? Et si c'était toute l'histoire de l'opéra qui était en jeu ? Carl a vécu à Vienne, mais c'est à Florence qu'il a composé son oeuvre. Florence où l'opéra est né à la fin du XVI siècle, mais aussi Florence fasciste de 1934 où Carl emmène chaque fois la femme qu'il aime... Aux dédales de l'Opéra de Paris répondent ceux des palais de Florence et le fabuleux corridor de Vasari qui relie sur le Ponte Vecchio les deux rives de l'Arno. Deux mondes, deux musiques... Quand, après mille angoisses et autant d'appels déchirants, le rideau se lèvera enfin sur la légendaire première de Pandora le 27 décembre 1934 à Paris, quel sera le sort de Clara, la dernière chanteuse qui, sur la scène flamboyante et devant un parterre étincelant, a osé défier le destin ? Carl Palladio, penché à l'avant de sa loge, retient son souffle. Frédéric, le narrateur, qui a peut-être trouvé à Florence la clé du mystère, saute d'un taxi Gare de Lyon. Mais dans la pénombre de l'avant-scène, une silhouette qui a perdu sa voix veille...

05/1980

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Histoire régionale

VAUCLAIR. Un site cistercien

Fondée le 23 mai 1134 par saint Bernard, sur un lieu où s'élevait déjà une église, à la demande de Barthélemy de Jur, évêque de Laon, l'abbaye, quinzième fille de Clairvaux, prit le nom inversé de Vallis Clara. Obéissant à la règle cistercienne, elle prospéra rapidement en faisant l'acquisition d'un grand nombre de terres et de fermes. Le domaine comprenait plus de 4 000 hectares et ses biens étaient répartis sur 26 communes. Son expansion fut telle que l'on décida de construire un nouveau monastère, terminé en 1257. La fin du XIIIe siècle sera marquée par de grands troubles. En 1359, l'abbaye est pillée et brûlée par les Anglais. En 1419, onze moines meurent de la peste en peu de temps. En 1590, Vauclair refusant d'adhérer à la Ligue, la ferme d'Hurtebise est pillée et brûlée par les Laonnois. En 1650, ce sont les Espagnols qui attaquent l'abbaye. La fermeture de l'abbaye sera décidée par le décret de 1790. Déclaré bien national à la Révolution, le domaine abbatial est vendu entre 1791 et 1793 à l'exception des bois à des particuliers (souvent d'anciens fermiers). Après le partage de ses bâtiments, l'abbaye forme le village de Vauclair-La Vallée-Foulon, qui sera mutilé et détruit lors de la Première Guerre mondiale, notamment lors de l'offensive Nivelle, en 1917. Les ruines, laissées à l'abandon, serviront à plusieurs reprises de carrières de pierres. En 1965, une remise en valeur du site est décidée, à laquelle le père Anselme Dimier, assisté par Pierre Pottier, participera avec courage et enthousiasme. Les fouilles de 1987 furent particulièrement fructueuses et mirent à jour des bâtiments ignorés jusque-là. Le père Jean-René Courtois, personnage essentiel de cette renaissance, sera le Veilleur de Vauclair pendant près de quarante ans, avec le groupe Sources et ses nombreux bénévoles (552 de 1966 à 1987). Les fouilleurs " entraient vraiment en religion archéologique " lorsqu'ils oeuvraient. Le père Courtois créera également un jardin de plantes médicinales près de l'apothicarium. Après sa mort, en 2005, l'association des Amis de Vauclair, qui fête aujourd'hui son 15e anniversaire, s'est engagée à poursuivre la préservation de l'abbaye dans le même esprit et à en faciliter la découverte au plus grand nombre. Depuis quelques années, la Maison de Vauclair accueille à nouveau les visiteurs de ce site très fréquenté de l'Aisne qui s'inscrit au centre d'un triangle mystique. L'abbaye est membre de l'association " Charte européenne des Abbayes et Sites cisterciens ". Elle est située sur la via Francigena, qui relie Canterbury à Rome (GR 145), ainsi que sur les Chemins de Compostelle.

09/2021

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Critique littéraire

Lope de Vega

Né à Madrid le 25 novembre 1562, Lope de Vega, fruit de turbulences conjugales, garda pour ce père repenti, maître brodeur talentueux, une vive admiration. Enfant précoce, élève doué, il suit des études intermittentes, interrompues d'abord pour les yeux d'une belle, puis pour une première expédition militaire au retour de laquelle, il côtoie les milieux littéraires madrilènes et rencontre Elena Osorio, issue d'une famille de théâtreux célèbres. Emprisonné et condamné au bannissement en raison de ses tapageuses amours, Lope les décrit assez fidèlement semble-t-il, dans son grand roman dramatique, La Dorotea. A peine sorti de prison, il s'éprend de la noble Isabel de Urbina, qu'il enlève, épouse et emmène en exil à Valence, non sans l'avoir abandonnée au lendemain de ses noces, pour s'engager dans la célèbre expédition militaire décidée contre l'Angleterre : l'Invincible Armada. Sous son influence, une ère poétique brillante se met en place à Valence. Lope de Vega y redécouvre les " romances ", ces compositions poétiques chantées qu'il remet au goût du jour. Il y jouit aussi de ses premiers grands succès au théâtre. Après un séjour à Tolède, il s'installe auprès du duc d'Albe où il écrit un roman pastoral L'Arcadie. Bientôt veuf et endeuillé par la mort de ses deux filles, il retourne à Madrid et, tel le phénix, recommence une nouvelle vie ; secrétaire du duc de Sarria, il poursuit son œuvre littéraire (romans, poésies, et théâtre) et se remarie, ce qui ne l'empêche pas de s'adonner à d'autres amours moins vertueuses avec une jeune et belle comédienne Micaela de Lujàn. Maître de la vie littéraire madrilène, Lope de Vega fréquente les Académies et multiplie les créations de toutes sortes. Mais, à cinquante-et-un ans, cet ardent sensuel traverse une crise mystique et se fait ordonner prêtre. Il cède alors à une nouvelle et ultime passion, une femme mariée : doña Marta de Nevares Santoyo, surnommée Amarilis, dont il aura une fille, Antonia Clara. En 1632, Amarilis meurt et sa fille est enlevée deux ans plus tard. Lope ne la reverra jamais et le nom du ravisseur ne sera jamais dévoilé. Vengeance d'une vie trop consacrée aux femmes ? Beaucoup épilogueront. Le 16 août 1635, ce grand poète et homme de théâtre s'éteindra après avoir achevé un copieux poème, Le siècle d'Or. Lope de Vega, devenu de son temps un véritable mythe vivant, reste actuellement avec Calderon l'un des dramaturges les plus populaires en Espagne. Il fut un temps oublié en dépit d'une œuvre considérable : plus de 1500 pièces de théâtre recensées, environ 500 textes retrouvés et d'une vie fort riche en aventures.

02/2002

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XIXe siècle

Miss Austen

" Un roman inventif et profondément émouvant. J'ai autant ri que pleuré. " Karen Joy Fowler " Maintenant que le moment approchait, elle sentait flancher sa résolution. Elle s'empara des lettres de Jane. N'aurait-elle pas dû éprouver une profonde joie à l'idée de renouer avec sa soeur quelques heures durant ? Et pourtant, cette perspective la faisait frémir. Elle se laissa lourdement choir contre le coussin trop dur. Cela aurait été tellement plus simple de s'en tenir au présent pour les années qui lui restaient à vivre, sans se replonger dans le passé. " En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d'Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu'elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l'esprit brillant et acéré d'une autrice disparue trop jeune. Inspiré par un mystère littéraire qui a longtemps intrigué les biographes et les universitaires, Miss Austen est un roman original, intense et complexe, sur les amours et la vie de Cassandra et Jane Austen. " Extraordinaire et déchirant, Miss Austenm'a transportée depuis la toute première page. Un roman remarquable, à la fois original, profondément émouvant et d'une grande finesse. Un cadeau pour tous les amoureux de Jane Austen. " Lara Prescott " Un roman parfait, tendre, avec une atmosphère particulière. Gill Hornby était destinée à écrire l'histoire de Cassandra et s'y est attelée avec toute sa finesse et sa sensibilité. " Kirsty Wark " Totalement absorbant. La vie des soeurs Austen est évoquée avec une précision et une assurance témoignant d'une connaissance approfondie de l'époque. " Artemis Cooper " Gill Hornby imagine avec finesse la vie de Cassandra Austen, avant et après la mort prématurée de sa soeur Jane, apportant une lumière originale sur le tableau biographique que nous connaissons, sans pour autant le déformer. " Deirdre Le Faye " Miss Austen émeut, suscite la réflexion et nous oblige à voir Jane et Cassandra Austen sous un jour nouveau. " Helena Kelly " Un livre intelligent, plein d'esprit, divertissant. J'ai adoré. " Claire Tomalin

08/2021

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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Thrillers

Brouillards

HUGO BOLOREN A NEW YORK PAR L'AUTEUR DE TERRA NULLIUS, PRIX LE POINT DU POLAR EUROPEEN 2022 Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l'immense réserve d'accessoires d'un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater. Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer. Suspectant que l'identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l'objet caché. Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : "Boloren" . Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s'ennuie dans sa formation de zythologue ("c'est comme oenologue mais pour la bière") dans un petit village de montagne. Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l'ancien commissaire d'Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s'infiltrer dans le Edmond Theater, d'identifier et de récupérer l'objet caché. A son arrivée, Hugo va découvrir le monde étrange de ce théâtre de Broadway dirigé par une équipe de Français aux nombreux secrets... L'intransigeant Felix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires, un directeur exhibitionniste, une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, un perroquet alcoolique, une vieille actrice qui a perdu la tête, un janitor de Harlem qui parle français avec l'accent d'un lord anglais, sans compter Clara Colombo, l'agent de la DGSE à peine majeure qui veille sur Hugo de loin, et Germain Jary, l'ancien consul qui tire les ficelles dans l'ombre... Toute cette petite foule évoluant dans un New York plongé dans une brume inquiétante et tenace dont on murmure qu'elle ne serait pas totalement naturelle. Et même si le colonel Grosset lui rappelle que sa mission se limite à retrouver l'objet caché et le rapporter en France, la petite bille qu'Hugo a dans la tête lui souffle de regarder plus loin. Qu'est-ce qu'un agent de la DGSE faisait dans le sous-sol de ce théâtre ? Pourquoi tout le monde est intéressé par cette montagne d'accessoires poussiéreux ? Est-ce vraiment un agent de la CIA qui a assassiné Marcel Marchand ? Pourquoi a-t-il écrit ce nom de "Boloren" avant de mourir ? Hugo va avancer à tâtons dans le brouillard de son enquête, dans le brouillard de sa vie personnelle et dans le brouillard de la ville de New York... Alors qu'au milieu de ces brouillards, la tragédie re, prête à frapper Hugo Boloren de plein fouet.

04/2023

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Poitou-Charentes

Arles. Edition 2024

Indicateur de tendances et prescripteur unique, attentif aux mutations qui agitent le coeur des cités, le City Guide Louis Vuitton explore depuis vingt ans les métropoles les plus en vue. Ce sont aujourd'hui trente villes qui font l'objet d'un regard décalé sur la mode, le design, l'art contemporain, la gourmandise ou la culture. A Paris, New York, Londres ou Tokyo, auteurs et invités venus de tous horizons s'autorisent une vision toute subjective, qui file des plus beaux hôtels aux meilleures tables, des lieux de mode les plus décalés aux lieux historiques les plus réputés. A l'occasion de l'édition 2021 des Rencontres de la Photographie, le City Guide Louis Vuitton fait à nouveau escale à Arles et propose une édition collector en hommage à la ville camarguaise et à son festival de renommée internationale. Des contenus inédits viennent compléter les traditionnelles rubriques du guide, notamment un cahier photographique en couleur signé Yohanne Lamoulère, ainsi que le programme des rencontres en un clin d'oeil.

06/2021

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Critique

Traité d'harmonie littéraire

Après Français langue morte (Richard Millet), nous n'allions pas laisser notre pays dans l'embarras. Il fallait bien procurer d'urgence à l'immense "Titanic réputé insubmersible, en route vers le meilleur des mondes" une simple trousse de survie, d'ailleurs inscrite à notre programme depuis cinq ans : Ghislain Chaufour s'est extirpé du long confinement dans le silence harassant des machines, après un temps d'incubation extrêmement lent, pour présenter enfin au public cette Åuvre nécessaire, prodigieuse et salutaire, le Traité d'harmonie littéraire, propre à redonner à ce pays son "sentiment de la langue" apparemment perdu. "Vous n'êtes pas très productif" , lui disait Pierre Boutang, son professeur de philosophie en classe de Terminale (1968). Sans doute, comme tous les organismes complexes sensibles, Ghislain Chaufour a-t-il été lui-même touché d'abord par la "démantibulation du langage" que prévoyait Wittgenstein et l'effondrement d'un monde où toutes les notions péniblement acquises à l'école de la littérature française et de la civilisation européenne se sont trouvées brutalement mises en cause avec une force effroyable. Or il n'est pas du genre à répliquer avec des coups dans le vide : s'il attend, il vise juste et il atteint sa cible en une fois. Après un long et rigoureux effort de renseignement et de respiration, ces deux cents pages très bien ficelées parfaitement efficaces dégomment donc et déboulonnent une à une les imposantes idoles vieilles de quelques siècles qui peuvent aussi bien nous tomber dessus et nous écraser : la Science, l'Evolution, la Méthode expérimentale, le Doute plus ou moins académique, le Hasard⦠En s'attaquant vaillamment à toutes ces vieilles chimères mal embouchées il pourrait aisément passer pour une espèce de Don Quichotte, et c'est ce que disent de lui ses adversaires : "Vous exagérez beaucoupâ¦? - Oui, mais pas assez" , répondait-il à son interlocuteur à l'occasion d'un précédent livre. Or ici il n'en est rien, sa démonstration est aussi rigoureuse qu'implacable. L'Univers a-t-il pu "A se créer spontanément à partir de rien" , comme l'affirmait Stephen Hawking ? Il n'y a "rien qui ressemble à une preuve absolue" , où donc "la science moderne trouverait-elle l'ultime garantie si les mathématiques pures elles-mêmes ne la lui procurent pas, ni les expériences ? " Considérant la misère et les tribulations de l'homme peinant et existant, Chaufour retourne l'opposition entre l'Universel en majesté supposé "antérieur" mais abstrait et les singularités qui sont les vrais objets de connaissance. "Grande sottise de croire que la science consiste dans la connaissance des universaux". C'est ainsi que les mathématiques asservies au productivisme ont propagé dans "l'Etat industriel et bureaucratique" les illusions du travail mortifère. Contre ce danger extrême et celui d'être dégoûté sans remède par des professeurs ignorants, Ghislain Chaufour refuse de condamner les sens et s'étonne de la répulsion que le charnel singulier suscite chez les platoniciens, les gnostiques, les "cathares" , les idéalistes et mêmes les matérialistes de tous les temps. Il redonne la valeur de vérité aux fables : la poésie est fable capable de conseils salutaires, et non "forme" vide de sens⦠"L'ennui vient d'une déception" , et contre elle il s'agit de retrouver l'usage du libre-arbitre, authentique merveille du monde étrangère au hasard et à la nécessité. L'évolutionnisme idéologique des automates, à l'inverse, dénigre l'origine spirituelle de chaque création et du langage lui-même. En séparant le sensible de l'intelligible, et les passions de la raison, "nous avons perdu le grand art de signifier par la beauté" . Or il se trouve que ces derniers mois nous auront disposés à recevoir ces objections : nous sommes nombreux à éprouver assez distinctement la fragilité et néanmoins la capacité de nuisance des rhétoriques scientifiques, ainsi que leur impact dans l'économie réelle, sur la vraie vie et la santé en général, mais également le risque totalitaire qu'elles font courir à justifier une "dictature hygiéniste" bien difficile à domestiquer. La prise de pouvoir politique par la "Science" qui paraissait réservée à la propagande soviétique s'attaque désormais aux thérapeutes et il est de notoriété publique que les pseudo "savants" au service de l'Ordre industriel les poursuivent en justice. Ghislain Chaufour revient très raisonnablement à des fondamentaux : c'est philosophiquement qu'il remet à sa place la philosophie et naturellement qu'il redonne à la "fable" sa légitimité comme interrogation complète posée à même le monde : "A la littérature vise le concret" . C'est un fait établi que le monde est créé, tandis que "la perfection divine implique une extrême sensibilité aux malheurs des créations" . Si le christianisme greffé sur l'arbre juif "A semble ne pas encore avoir commencé" , le pugiliste s'est modernisé et ne se laisse pas impressionner ni récupérer. Véritable Gilet jaune de la métaphysique sachant donner de la gauche et de la droite, sa méthode l'apparente plutôt au bulldozer qui enfonce les portes obstinément fermées : avec beaucoup d'efficacité, le platonisme, Descartes, Kant, Hegel, Heidegger et même Jacques Monod sont délogés sous nos yeux, démasqués, laminés. Du moins théoriquement car en pratique la propagande en leur faveur va redoubler et expédier ad patres ses accusateurs et témoins dérangeants, nous le savons bien.

04/2021