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Histoire de France

Le luxe, les Lumières et la Révolution

De sa réhabilitation par Voltaire dans son scandaleux poème du Mondain à son utilisation dans les pamphlets pré-révolutionaires, le luxe est l'un des sujets les plus brûlants, les plus débattus du siècle des Lumières. D'innombrables auteurs, petits ou grands, se sont interrogés sur cet objet futile et sulfureux qui leur permet de parler de tout : des arts et des sciences, des femmes et de la confusion sociale, du bonheur et des inégalités, du progrès ou du déclin de l'esprit humain. Alors que la monarchie a cessé d'édicter des lois somptuaires, alors que le discours de l'Eglise est marginalisé, des écrivains s'érigent en juges, en avocats et en législateurs de la "culture des apparences". Ce faisant, ils s'adressent à l'opinion publique et proclament haut et fort les nouveaux pouvoirs de l'écriture : l'affrontement autour du luxe met en jeu les compétences et la légitimité des hommes de lettres à fixer des valeurs communes, en concurrence directe avec le pouvoir royal. Au coeur de cette effervescence polémique, nous croisons les figures attachantes de ces petits polygraphes, ces "Rousseau des ruisseaux" qui tentent de prendre place dans la République des lettres ; nous faisons connaissance du "serial publicateur" que fut le chevalier du Coudray ; nous apprenons comment écrire un livre sur le luxe, à la manière d'un Rabelleau ; nous suivons la lutte entre Butel-Dumont et ses contradicteurs pour changer le sens du mot, et inventer des adjectifs et des étymologies transformées en autant de munitions dans cette guerre de libelles et de pamphlets. A la fin des années 1780, les fastes de la monarchie ont cessé d'éblouir et le luxe de Marie-Antoinette, "l'Autrichienne", est devenu, sous la plume acérée des pamphlétaires, une arme politique redoutable, car ce débat foisonnant a aussi contribué au changement de culture politique qui mène à la Révolution.

11/2014

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Littérature française

De l'injustice

Chacun a pu l'éprouver : dans telle situation banale (arbi­traire d'une décision, fermeture d'une usine qui ne rapporte pas assez à ses propriétaires, punition sans raison etc...), ou limite (des enfants juifs parqués devant un commissariat pour être envoyés vers les camps de la mort, le corps inanimé d'un enfant sur une plage méditerranéenne...) le sentiment d'injus­tice n'a pas besoin de la connaissance du droit : il exprime, pour un sujet, l'impression d'un effondrement de la Loi. Cer­tains y voient la source de la démagogie. C'est lui qui soulève les multitudes qui font les révolutions. A l'écart des abstrac­tions gestionnaires qui l'ignorent, il signe ce sentiment d'hu­manité que porte la raison sensible. Exprime-t-il un sens inné de la justice ? Ou bien est-il premier, réagissant à un dommage subi et ouvrant un conflit social et politique en vue de déclarer des droits qui changent le système établi ? Tel est l'enjeu de cette exploration philosophique et littéraire, dans le temps, de manifestations et théorisations de l'injustice et du senti­ment d'injustice. L'actualité des réformes néolibérales nous le rappelle : le sentiment d'injustice fait le partage entre deux mondes, celui de la gestion financière et de la concurrence et celui de la "raison sensible" , des droits garantis pour ceux qui subissent l'arbitraire de la domination, donc celui de l'éman­cipation. Depuis 1997 le Groupe d'Etude du Matérialisme Rationnel (GEMR) réunit philosophes, historiens, littéraires etc. , pour tra­vailler sur des questions de philosophie politique liées à la démo­cratie. Il a publié notamment, sous la direction d'Yves Vargas, De la puissance du peuple (4 volumes aux Editions du Temps des Cerises). Le présent livre est le fruit d'un séminaire qui s'est déroulé du­rant cinq ans. Ouvrage publié avec le concours de la Fondation Gabriel Péri.

12/2019

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Ethnologie

Ethnologie de la porte. Des passages et des seuils

La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés. Dans cet ouvrage savant où le terrain et l'humour le disputent au livresque, où l'auteur fait, avec brio, part égale à l'écriture, à l'histoire et à l'ethnologie, les portes, les passages et les seuils apparaissent autant incontournables qu'inexorables dans notre vie de tous les jours.

08/2012

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Gestion

Le dirigeant et l'accélération numérique

En quelques mois, la transformation numérique que la montée en maturité d'Internet impose aux entreprises et aux marques, a pris une place centrale dans la littérature économique et dans la réflexion des dirigeants. Dématérialisation, automatisation, désintermédiation, impact sur la productivité du travail et du capital… Le Rapport sur La transformation numérique de l'économie française que Philippe Lemoine a remis fin 2014 au gouvernement apporte un éclairage précieux sur le jeu des « digital forces ». Et si l'on ajoute la multiplication des plates-formes de communication, la transformation des usages ou encore la mondialisation de la concurrence, il apparaît clairement qu'aucun secteur n'est épargné (médias, banque, assurance, télécom, éducation, transport, services aux entreprises …).   Dès lors, nombres d'experts se sont attachés à décrire la direction à prendre et la cible à atteindre par ces différents secteurs : organisation plus flexible et management agile, open innovation et développement de la coopétition, stratégie client centric et abolition des frontières entre clic et mortar…   Mais d'un point de vue opérationnel, la manière de procéder, la priorisation des objectifs, le séquencement des actions à conduire… sont rarement abordés. Un peu comme si le « comment » ou le « chemin » de cette transformation numérique était occulté par le « quoi ».  Or, cette question du « comment » est d'autant plus centrale que certaines études récentes soulignent un taux d'échec total ou partiel de plus de 70% pour les projets de transformation.   Fort de témoignages de dirigeants de différents secteurs, de capital-risqueurs ou de start-uppers, c'est à un parcours proche de celui proposé par Sun Tzu qu'invite cet ouvrage : évaluation, engagement, distribution des moyens… Cet art de la guerre… numérique décrit les principes qui maximisent les chances de succès, accélèrent l'obtention de résultats et balisent la trajectoire de réinvention des entreprises dans la relation avec leurs publics cibles.   Il a pour ambition de constituer un guide à la réflexion sur les enjeux managériaux, humains, organisationnels, qui sont nécessaires à la mise en œuvre d'une dynamique de transformation vertueuse vers le numérique.

11/2015

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Histoire et Philosophiesophie

L'affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ?

En l'an 1630, meurt l'homme de génie qui avait révolutionné l'astronomie théorique, Johannes Kepler, que le clergé luthérien avait persécuté en raison de ses idées scientifiques. Débarrassé de cette inopportune concurrence, le premier astronome (et astrologue) qui ait tourné une longue-vue en direction du ciel étoilé, Galileo Galilei, fait imprimer un livre rétrograde, dans lequel il conteste toutes les idées novatrices de Kepler, interprète à sa façon trois passages de l'Ancien Testament pour démontrer la thèse héliocentrique et propose deux " preuves" absurdes en faveur de la rotation de la terre. En cette période extraordinairement agitée (le Saint Empire est ravagé par une terrible guerre de religion qui tourne au génocide ; la guerre larvée entre Bourbons et Habsbourg risque à tout moment de déchirer la catholicité), le pape Urbain VIII ne veut en aucun cas troubler l'esprit de ses ouailles, déjà agitées par la reprise de la querelle opposant les théologiens sur la grâce divine et la prédestination. En 1616, Galilée avait juré de ne plus présenter ses thèses comme avérées tant qu'il ne pourrait les prouver et de ne plus s'adonner à l'exégèse de la Bible et des écrits des Pères de l'Eglise. En 1632, par son Dialogue, il se rend coupable de parjure. En juin 1633, l'Eglise condamne au silence, essentiellement pour des raisons de politique et de discipline, un lamentable théoricien en matière d'astronomie. Ni génie, ni martyr, Galilée fut, avant tout, un mégalomane importun, avide de gloire et d'argent. Il meurt en 1642, quelques mois avant la naissance de Newton, le génie qui révolutionnera l'astronomie théorique en parachevant les travaux de Kepler. La douche froide assénée à la vanité de Galilée, en 1633, par le Saint-Office, deviendra aux XIXe et XXe siècles le symbole de " l'obscurantisme religieux ", pour les champions de l'anti-catholicisme.

08/2010

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Verre, dinanderie, céramique

PAUL DAUM - MAÎTRE VERRIER DE L'ART DÉCO

Né en 1888 à Nancy où sa famille s'était installée après l'an­nexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, il était l'un des fils d'Auguste Daum et le neveu d'Antonin Daum, les maî­tres verriers de l'Art Nouveau. Paul, qui leur a succédé au lendemain de la Première Guerre mondiale, a marqué de son empreinte la manufacture durant les "Années Folles". Audacieux, il a su capter et anticiper les modes qui lui ont permis de prendre le virage de l'Art Déco, un style avec lequel la verrerie a excellé. Cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherches restitue le parcours de ce personnage hors du commun. Comblé d'hon­neurs de 1914 à 1918, période durant laquelle il a servi dans l'aviation, il a fait, à partir de 1920, triompher la verrerie dans de nombreuses expositions. Il a défendu les intérêts de l'indus­trie verrière menacée par une concurrence étrangère croissante et parfois déloyale. Adjoint au maire de Nancy, il a créé l'Aéro­club de l'Est aux côtés de Christian Moench, André Bailly et Marie Marvingt. D'un caractère entier, voire excessif pour certains, Paul Daum est entré dans la Résistance à la fin de l'année 1940. Arrêté à Paris par la Gestapo en février 1943, il est mort en déportation un an plus tard. Cet ouvrage vous fait entrer dans l'intimité de la verrerie de la Première à la Seconde Guerre mondiale. Une période qui fut faste quelques années seulement, avant qu'elle ne subisse les conséquences économiques et politiques du krach boursier de 1929. Si son père Auguste s'était révélé comme un gestionnaire rigoureux et son oncle Antonin un artiste à l'imagination fer­tile, Paul Daum réunissait, à lui seul, ces deux talents à une époque où il lui a fallu affronter des situations inédites.

08/2022

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Droit des affaires

Les indispensables du droit commercial. 2e édition

37 fiches de cours et d'exercices corrigés, illustrées par des schémas, pour réviser tout le cours de droit commercial. Fiche 1 - Introduction historique au droit commercial Fiche 2 - La définition et les sources du droit commercial Fiche 3 - Les tribunaux de commerce Fiche 4 - L'arbitrage commercial Fiche 5 - Les modes alternatifs de règlements des conflits (MARC) Fiche 6 - Les actes de commerce par la forme Fiche 7 - Les actes de commerce par nature (I) Fiche 8 - Les actes de commerce par nature (II) Fiche 9 - Les actes de commerce à titre accessoire Fiche 10 - Le régime général applicable aux actes de commerce Fiche 11 - Le régime applicable aux actes mixtes Fiche 12 - La qualité de commerçant Fiche 13 - L'accès à la qualité de commerçant Fiche 14 - Le statut du conjoint du commerçant Fiche 15 - Les auxiliaires du commerçant Fiche 16 - Les obligations du commerçant Fiche 17 - Le patrimoine du commerçant Fiche 18 - L'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) Fiche 19 - L'entrepreneur individuel Fiche 20 - Le commerçant, personne morale Fiche 21 - L'artisan Fiche 22 - L'agriculteur Fiche 23 - Les professions libérales Fiche 24 - Le fonds de commerce : notion et nature juridique Fiche 25 - La composition du fonds de commerce Fiche 26 - Les conditions de la vente du fonds de commerce Fiche 27 - Les effets de la vente du fonds de commerce Fiche 28 - La location-gérance du fonds de commerce Fiche 29 - Le nantissement du fonds de commerce Fiche 30 - Les conditions d'application du bail commercial Fiche 31 - Les droits du locataire durant l'exécution du bail commercial Fiche 32 - Les obligations du locataire durant l'exécution du bail commercial Fiche 33 - Les obligations du bailleur durant l'exécution du bail commercial Fiche 34 - L'expiration du bail commercial Fiche 35 - La protection de la loyauté de la concurrence Fiche 36 - La protection du consommateur Fiche 37 - L'activité commerciale en ligne

06/2023

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Revues de droit

Revue des contrats N° 2/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? L'appréciation du bien-fondé de la résolution unilatérale - par Frédéric Dournaux (P. 8) Responsabilité ? Pacte de préférence et preuve de la mauvaise foi du tiers : désormais, tout sera comme avant ! - par Sophie Pellet P. 18) Régime des obligations contractuelles ? Rôle effectif et concevable de la mise en demeure - par Rémy Libchaber (P. 36) ? De différents éclaircissements relatifs au point de départ de la prescription - par Julie Klein (P. 40) ? La transmission de l'action directe par l'effet de la subrogation - par Antoine Hontebeyrie (P. 43) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Un divorce électronique par consentement mutuel est-il valable ? - par Jérôme Huet (P. 53) Contrats de jouissance ? L'obligation de délivrance du bailleur face au Covid - par Jean-Baptiste Seube (P. 59) Contrats de garantie ? Le dol du créancier est une exception purement personnelle au débiteur que la caution ne peut invoquer - par Dimitri Houtcieff (P. 62) Contrats aléatoires ? La couverture assurantielle d'un sinistre non aléatoire - par Fabrice Leduc (P. 66) Contrats et droit des sociétés ? Cession de droits sociaux non régularisée : 7 ans de réflexion avant exécution - par Julia Heinich (P. 3) ? Nullité des contrats conclus par une société en cours d'immatriculation : toujours plus de rigueur de la Cour de cassation - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 77) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation et contrat d'architecte - par Caroline Pelletier (P. 81) Droit pénal ? Le préjudice constitutif d'abus de faiblesse doit être apprécié objectivement, sans égard à la consistance du patrimoine de la victime - par Romain Ollard (P. 83) Droit de la consommation ? La clause prévoyant la déchéance du terme sans préavis pour fausses déclarations de l'emprunteur n'est pas nécessairement une clause abusive - par Garance Cattalano (P. 86) Droit du travail ? La clause de non-concurrence éteinte par la clause de renonciation générale insérée dans l'acte transactionnel - par Julien Icard (P. 109)

07/2021

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Droit

LA DISTRIBUTION DE LA PRESSE. Etude des contrats conclus dans le cadre de la loi du 2 avril 1947

Regard d'un civiliste sur les contrats conclu dans le cadre de la loi du 2 avril 1947. Le système français de distribution de la presse est original à plus d'un titre : semblable à nul autre système étranger, il bénéficie en outre d'un régime juridique très différent de celui qui, en France, est généralement applicable aux autres produits de grande diffusion. Cette double spécificité tient essentiellement à la nature particulière du produit et, de façon plus contingente, à des raisons historiques qui ont conduit le législateur français à prendre conscience du fait que la protection du produit était vaine si elle n'était pas étendue à son système de distribution. Alors que la loi bichet du 2 avril 1947 avait placé le système de distribution de la presse sous l'égide des principes gouvernant le droit coopératif, la pratique a permis qu'une société de type commercial assure aujourd'hui un rôle prédominant dans le circuit. Si l'essentiel des principes ont malgré tout été préservés, et permettent encore d'assurer la liberté de distribution de la presse, cette prédominance d'une seule société n'en soulève pas moins certaines difficultés, notamment au regard des règles du droit de la concurrence. Il apparaît d'autre part que, en confiant aux éditeurs la maîtrise de leur propre distribution, et en imposant au réseau des dépositaires et diffuseurs de presse le respect d'une stricte impartialité dans le traitement des titres, la loi a donné une tonalité particulière à l'ensemble des contrats qui jalonnent le circuit de vente de la presse au numéro. Qualifiés par la jurisprudence de mandat d'intérêt commun, ces contrats, qui semblent davantage mériter la qualification de commission, s'enchaînent en outre si étroitement qu'ils instituent une relation directe entre les contractants extrêmes, et peuvent à ce titre être considérés comme un véritable groupe de contrats.

06/1998

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Economie

La tarification du carbone et ses répercussions. Exposition sectorielle au surcoût carbone

La tarification du carbone qui se développe partout dans le monde constitue un élément essentiel des politiques climatiques mises en oeuvre par les Etats signataires des Accords de Paris. Il s'agit d'inciter les producteurs à investir dans des technologies bas carbone, devenues rentables du fait du renchérissement des émissions, et donc in fine d'encourager l'innovation permettant de limiter les coûts de la transition climatique. Cet ouvrage présente le niveau de surcoût auquel chaque secteur d'activité risque de faire face, en l'état actuel des techniques de production et dans l'hypothèse d'un prix du carbone de 250 ? par tonne. Pour ce faire, il modélise la répercussion du prix du carbone le long des chaînes de valeur, en tenant compte de la capacité relative de chaque secteur à absorber ou à transférer une partie de ce "surcoût carbone" dans ses prix de vente. En bout de chaîne, l'étude montre que les ménages assument près de la moitié du surcoût induit par la tarification des producteurs européens (hors taxe carbone à la consommation, donc) quand certains secteurs fortement émetteurs sont également très significativement affectés, à hauteur de plusieurs points de chiffre d'affaires. Cette étude aborde un aspect, et un aspect seulement, des effets attendus de la tarification du carbone. Le déplacement global de l'offre et de la demande sous l'effet du "coût carbone" dépendra également d'autres paramètres tels que l'inflation et son acceptabilité, la compétitivité des entreprises face à la concurrence, les effets de substitution, le progrès technologique et les investissements. Cette étude permet toutefois d'identifier les secteurs pour lesquels un effort d'investissement semble prioritaire pour soutenir la transition énergétique et en minimiser l'impact sur les consommateurs. Cette note s'adresse aux dirigeants d'entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la tarification du carbone et de sa répercussion au sein des chaînes de valeur.

05/2022

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Sociologie

Du sexisme dans le sport

La nouvelle édition revue et augmentée d'un livre pionnier, devenu référence et lauréat du Prix féminin Sport & Littérature en 2017. A la fois actrice et observatrice, car sociologue, Béatrice Barbusse livre un document personnel, engagé et documenté, pour analyser l'ancrage du sexisme dans le sport et montrer aussi les changements en cours. Du sexisme ordinaire (ces petites remarques que certains considèrent comme des traits d'humour), qui d'ailleurs touchent femmes comme hommes, aux violences sexuelles, de la question d'une " nature masculine " du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport (nécessité ou pas ? ), Béatrice Barbusse décrypte pas à pas, s'appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, la réalité de l'ancrage du sexisme dans ce milieu qui est pourtant " le mariage le plus harmonieux entre notre culture de la concurrence et notre culture de la justice " (Alain Ehrenberg). Pour aborder l'avenir, l'autrice explore aussi les lents changements en cours et les combats à mener, tels celui de la médiatisation, fondamentale pour une reconnaissance symbolique, ou encore celui de la féminisation de l'encadrement. Autant de luttes nécessaires qui ne pourront aboutir que si l'on intègre pour toutes et tous une sensibilisation à la question de l'égalité des genres et que si l'on parvient à faire prendre conscience au plus grand nombre, hommes et femmes confondus, la prégnance des stéréotypes dans nos façons de penser, de parler, de se comporter tous les jours. Pour cette nouvelle édition revue et augmentée, l'autrice a écrit un avant-propos inédit, revenant notamment sur la réception du livre et sur l'effet libérateur qu'il a pu avoir auprès des femmes (mais aussi de certains hommes) de sport, suivi de la vague #Metoo et également des diverses révélations de violences sexuelles qui ont eu lieu dans différentes disciplines (patinage, équitation, presse sportive...). L'ensemble du texte est également actualisé, notamment sur les données chiffrées, mais aussi par l'ajout de nouveaux témoignages de terrain et d'avancées récentes.

02/2022

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Sociologie

Les journalistes sont formidables. Cinquante ans d'histoire des médias

Les fake news sont parmi nous ! Propagande en ligne, lynchage, piétinement de la vie privée, elles se propagent et dérèglent le débat démocratique. Les réseaux sociaux qui les diffusent en viennent à se substituer aux médias traditionnels. Pourtant, à leurs débuts, Facebook ou Twitter ont pu apparaître comme un facteur de démocratie, donnant la parole à ceux qui ne l'avaient jamais eue, comme lors du printemps arabe ou, plus récemment, avec la crise des Gilets jaunes. Une sorte de nuit du 4 août où les journalistes ont perdu une part de leur privilège d'informer. Aujourd'hui, ils sont devenus la cible de toutes les critiques, de tous les soupçons. On n'a pourtant jamais eu autant besoin d'une presse libre et exigeante. C'est un des rouages essentiels pour faire vivre la démocratie. La mission des journalistes est de diffuser des informations exactes, vérifiées, pertinentes, et utiles. Cette concurrence des réseaux sociaux est l'un des nombreux bouleversements qu'ils ont dû affronter. La presse a plus changé en cinquante ans qu'en six cents ans, passant en accéléré du plomb au digital. On a vu apparaître les sites Internet, puis les smartphones, la vidéo en ligne et maintenant l'intelligence artificielle. Cette révolution est une menace, mais aussi une formidable opportunité. Grâce au Web, jamais les quotidiens historiques n'ont pu toucher un public aussi large. C'est l'histoire de cet incroyable big bang que vous racontent de l'intérieur Francis Morel, ancien patron de presse au Figaro, aux Echos puis au Parisien, et Jean-Michel Salvator, qui a appartenu aux directions des rédactions d'Europe 1, du Figaro et de BFM. Du kiosque à l'iPhone Des radios libres à Facebook Live Du Canard enchaîné à Mediapart De l'ORTF à BFMTV Des histoires de Pierre Bellemare aux podcasts Du 3615 aux applis De Cinq colonnes à la une à Brut Du magnétoscope à Youtube Des petites annonces à LinkedIn Des blogs à Twitter

05/2019

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E-Business

L’innovation digitale au service de votre marque

Qu'est-ce que l'innovation digitale et qu'apporte-t-elle aux marques ? Comment appréhender et implémenter les nouveaux métiers de l'innovation digitale au sein d'un écosystème de marque ? Beaucoup pensent que l'innovation digitale est uniquement orientée produit (développer de nouveaux produits avec de nouvelles fonctionnalités, intégrer des nouvelles technologies sur des produits existants), or l'innovation digitale a plus largement vocation à enrichir le parcours client sur tous les canaux existants et nouveaux territoires d'expression à venir (Web3 mais pas seulement). Cela peut s'exprimer par différents moyens : surveiller les nouvelles technologies, comprendre un ADN de marque et identifier les points de frictions existants dans le parcours client ou alors d'éventuelles opportunités qui pourraient être intéressantes pour le prospect ou nouveau client. Ainsi tous les secteurs de l'entreprise peuvent y contribuer. Grâce à sa "méthode des 3 images" (Œil, Sachet de thé, Avion) Marion Scala propose une feuille de route simple et efficace pour implémenter les nouveaux métiers de l'innovation digitale : Miser sur l'Œil : aiguiser l'intuition, le discernement, la confiance en soi dans toutes les équipes ; Ajouter un Sachet de thé : laisser infuser son sachet de thé de qualité avec une préparation précise ; de même la qualité de l'accompagnement fera partie des conditions de succès de la transformation en préparant l'écosystème de marque à l'arrivée de l'innovation ; Prendre l'Avion : dans un avion, il y a des clients, des collaborateurs et un personnel de bord. Ces derniers, les consultants en Innovation, sont au service des passagers et à leur entière disposition et s'assurent de leur sécurité pour qu'ils profitent du vol le plus agréable possible. Grâce à l'innovation digitale, toutes les entreprises peuvent se démarquent de façon très concrète de la concurrence et enrichir une expérience client unique avec des solutions nouvelles qui s'inscriront tel un souvenir heureux dans la mémoire.

05/2023

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Violence

Violences contre les femmes. De la révolution aux pactes pour le pouvoir (Nicaragua, 1979-2008)

Comment comprendre la politisation des violences sexistes, et leur perpétuation dans un environnement institutionnel en apparence favorable à leur sanction ? Que disent ces phénomènes des recompositions des sociabilités du point de vue du genre, et de la place qu'y jouent la violence ordinaire comme la violence politique ? A partir d'une enquête menée au Nicaragua, ce livre retrace la construction en enjeu public des violences contre les femmes, et la façon dont ce phénomène traverse historiquement trois régimes politiques (la fin de la dictature des Somoza, le régime révolutionnaire sandiniste, un essai d'instauration démocratique) et une guerre civile qui fut le théâtre de la guerre froide. Cet enjeu a été consubstantiel au façonnement du féminisme nicaraguayen de la deuxième vague, en collusion et en collision avec les dirigeants révolutionnaires. Puis, il s'est inscrit dans une nouvelle acception sexuée des droits humains. L'investissement de ce langage juridique a engendré une production contradictoire du droit, où ont fini par se cotoyer la pénalisation des violences intrafamiliales et sexuelles, et l'interdiction totale de l'avortement. Ce livre décrypte enfin la façon dont le traitement institutionnel des violences sexistes est pris dans un jeu de concurrence pour le pouvoir, dominé par des figures tutélaires masculines. Dans ce cadre, l' "en-jeu" est ce qui fait l'objet de négociations et de pactes, et les femmes, destinataires de normes et d'actions publiques, constituent des objets de tractations politiques. Cet ouvrage apporte alors un regard neuf sur la place des pactes de corruption dans l'entretien des violences sexistes. Il apporte des éléments de compréhension plus généraux sur la façon dont les politiques contre les violences sexistes sont menées dans une sorte de dissociation instrumentale entre l'objet fédérateur qu'elles représentent, et l'étouffement de controverses plus souterraines qu'elles engendrent à propos du pouvoir et de l'impunité masculines. Il permet enfin de relire l'histoire nicaraguayenne contemporaine à l'aune du genre.

07/2022

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Sciences de la terre et de la

Cultures pérennes tropicales. Enjeux économiques et écologiques de la diversification

Dans toutes les régions tropicales humides, la diversification des cultures pérennes tropicales (cacaoyer, caféier, cocotier, hévéa, palmier à huile, arbres plantés pour le bois d'oeuvre) progresse, comme une nécessité incontournable. En effet, la monoculture, fortement encouragée par les gouvernements depuis les années 1960, a conduit à une crise socio-économique majeure. Pourquoi et quand se déclenchent ces processus de diversification ? Quel type de planteur est concerné ? Quelles sont les contraintes à la diversification ? Comment interfèrent les politiques publiques et les actions privées ? Quelles sont les évolutions des cultures et des systèmes agricoles ? D'après les auteurs de cet ouvrage, la diversification répond certes aux risques des marchés, mais le facteur le plus important est celui de l'épuisement des ressources. Lié au changement écologique (baisse de fertilité du sol, maladies, enherbement), ce facteur structurel survient à la fin de chaque cycle de monoculture, suscitant l'adoption d'une nouvelle spéculation. Par ailleurs, la diversification est encouragée par les politiques publiques mais aussi de plus en plus par les industriels privés. En effet, leurs projets de plantation étant en concurrence pour les ressources en terre en voie de raréfaction, ils améliorent l'attractivité de leur secteur via une contractualisation avec les planteurs (offre des plants améliorés, conseils technique, crédit, débouchés). Enfin, la situation des acteurs (retour des jeunes au village, rôle de la main - d'oeuvre, investissement des cadres, pression foncière, âge de l'exploitant) joue aussi sur cette évolution. En abordant la diversification à travers 15 études de cas localisées en Afrique, en Amérique centrale, en Asie du Sud - Est et dans le Pacifique, les auteurs nous permettent de mieux comprendre les économies de plantations familiales et leurs évolutions récentes. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels des filières des cultures tropicales ainsi qu'aux agents des organisations impliquées dans les projets pour les planteurs, et aux scientifiques travaillant sur des questions agro - économiques et écologiques dans les régions tropicales humides.

04/2013

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Beaux arts

Les invasions barbares. Une généalogie de l'histoire de l'art

L'histoire de l'art a commencé avec les invasions barbares. Vers 1800, ces invasions sont devenues soudainement l'événement décisif par lequel l'Occident se serait engagé dans la modernité : le sang neuf des races du Nord, tout en conservant l'ancien, aurait apporté un art nouveau, nécessairement anti-romain et anticlassique, et dont l'héritage était encore manifeste en Europe. Ce récit fantastique, inséparable de la formation des Etats-nations et de la montée des nationalismes en Europe, se fondait sur le double postulat de l'homogénéité et de la continuité des peuples «étrangers» : il fit bientôt tomber les styles artistiques sous la dépendance du sang et de la race. L'histoire de l'art associa ses objets à des groupes raciaux en s'appuyant sur quelques singularités visibles : tantôt leurs qualités «tactiles» ou «optiques» les dénonçaient comme «latins» ou «germains», tantôt la prédominance des éléments linéaires trahissait une origine méridionale, quand le «pictural» indiquait clairement une provenance germanique ou nordique. Les musées, pour finir, regroupèrent les productions des beaux-arts selon leur provenance géographique et l'appartenance «ethnique» de leurs créateurs. Il serait parfaitement vain de chercher à démontrer que l'histoire de l'art fut une discipline raciste : elle ne l'aura été ni plus ni moins que les autres sciences sociales qui, toutes, furent touchées ou orientées par la pensée raciale visant à classer et hiérarchiser les hommes en fonction de traits somatiques et psychologiques qui leur étaient attribués. Mais, montre Eric Michaud, les liens qu'elle a tissés entre les hommes et leurs objets artistiques ne sont pas encore tranchés : l'opinion la plus commune sur l'art est qu'il incarne au mieux le génie des peuples. Aujourd'hui encore, sur le marché mondialisé, la provenance ethnico-raciale exhibée des oeuvres - «Black», «African American», «Latino» ou «Native American» - donne à ces objets d'échange une plus-value estimable. Ainsi s'expose en permanence une concurrence des «races» qui n'est jamais que la même qui présida aux commencements de l'histoire de l'art.

11/2015

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Animaux, nature

Planète singes. Nos cousins les primates

Planète singes explore le monde des primates - prosimiens, singes et grands singes - sous tous ses aspects, et expose les dernières théories scientifiques concernant leur comportement. Il traite non pas des singes, mais du peuple singe, tant du point de vue de la morphologie et de l'habitat que de tous les aspects culturels. Le monde des primates dépeint ce que sont les primates et raconte leur histoire et leur évolution depuis les origines, à l'époque des dinosaures. Sont posés également les problèmes de survie des espèces et des différentes menaces qui pèsent sur elles. Les prosimiens : Certains ressemblent plutôt à des souris, tel le microcèbe mignon de Madagascar, d'autres, comme le aye-aye avec sa fourrure noire ébouriffée, semblent issus d'un autre monde. La plupart d'entre eux sont des créatures de la nuit et vivent dans le noir. Ils n'en ont pas moins une vie sociale active où les odeurs et les sons jouent un rôle important. L'île de Madagascar est le domaine des lémuriens : les femelles dominent souvent les mâles, et ce sont elles qui dictent la loi. Les singes : La vie des singes est profondément marquée par la sociabilité. Tous ont des signes bien particuliers les colobes guereza mangent de la terre et de l'argile ; les babouins mangent toutes sortes de plantes ou d'animaux ; les entelles pratiquent le toilettage et atteignent ainsi la relaxation suprême ; les singes-écureuils prennent beaucoup de poids et se préparent à l'épuisante période de concurrence pour l'accouplement. Les grands singes : Gibbons, orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos et hommes appartiennent au même groupe de primates : les grands singes. Dotés d'un cerveau plus développé que les singes, ils sont remarquables par leur intelligence, leur faculté de communication et leur longévité. En quelques millions d'années à peine, les humains sont devenus l'espèce dominante. Qu'est-ce qui nous sépare - et nous rapproche - des autres singes ? En sommes-nous si différents que nous aimons à le penser ?

10/2001

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Développement personnel

L'école des bons parents et ses 50 invitations

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Couple, famille

Le cadeau, transmettre et libérer ! A la recherche de l'école des bons parents et ses 50 invitations ; Conte initiatique et thérapeutique

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Développement personnel - Orie

Quand obsession rime avec passion

L'obsession m'a sauvé la vie et a fait de moi une superstar dans le monde des affaires. Que peut-elle faire pour vous ? Avant que je fonde cinq entreprises, que je devienne multimillionnaire, que je possède mon propre avion et que j'écrive des best-sellers, j'étais fauché, sans emploi et toxicomane. J'ai passé les 25 premières années de ma vie à écouter ma famille et mes amis affirmer qu'être dans la moyenne était suffisant, d'être raisonnable, moins exigeant, de faire comme tout le monde et qu'ainsi, avec de la chance, je pourrais peut-être jouir de la version du succès que connaissait la classe moyenne. J'ai donc étouffé les obsessions de mon enfance — devenir un magnat de l'immobilier, vivre dans un manoir, conduire de belles voitures, et posséder mon propre avion. Et ainsi, à force de rester dans la moyenne, je suis devenu un moins que rien. Devant ce constat d'échec, j'ai opté pour l'approche contraire. J'ai dit NON à ceux qui s'opposaient à mes ambitions et OUI à mon obsession brûlante, extravagante, voire animale, et cela a fonctionné au-delà de mes rêves les plus fous. Lorsque nous nous donnons la permission d'être animés par l'obsession, nous ne nous préoccupons plus de la sécurité d'emploi ou des évaluations de rendement. Nous ne nous soucions plus de ce que les autres pensent, incluant notre patron (si nous en avons un) et notre famille. Nous bâtissons notre vie autour de nos plus grandes passions et, tout à coup, le concept d'"équilibre travail-vie" disparaît. Le travail EST alors un jeu. Nous nous levons chaque matin parce que nous le voulons. Nous écrasons la concurrence en promettant davantage, en donnant plus et en impressionnant tout le monde. Soyez animé de l'obsession du succès ou restez dans la moyenne ! A vous de choisir !

10/2018

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Sociologie

Théorie du gamer

Le monde tel que nous le vivons et le "ludespace" , l'espace des jeux vidéo, entretiennent des rapports ambivalents. D'une part, ce ludespace propose une représentation idéalisée de certaines de nos utopies contemporaines, qui voient leurs fantasmes s'y réaliser : rétribution juste des efforts et de la persévérance, récompense des savoir-faire ou égalité stricte face aux "règles" , à l'algorithme. Autant de souhaits qui ne se réalisent que très rarement en dehors du monde virtuel. D'autre part, le "monde réel" se trouve de plus en plus affecté par des valeurs qui sont celles du ludespace : un certain rapport à l'espace, sur lequel se greffent de plus en plus de données, analyses et soucis d'optimisation, une permanence des rapports de concurrence (dans les études, le travail, les relations personnelles). A la frontière de ces deux territoires, une subjectivité émerge : celle du gamer, avec son rapport particulier au monde et aux règles, perçus et réinterprétés à travers le jeu. Une position, une approche qui, transposée dans nos sociétés contemporaines, permet d'en décrypter les ressorts, voire de les subvertir. Se présentant comme une série de thèses regroupées sous les intitulés des jeux dans lesquels McKenzie Wark s'est plongé pour son étude, ce livre décortique les liens et subjectivités mis en oeuvre dans les jeux vidéo, de façon à la fois synthétique et programmatique. S'extirpant des oppositions souvent schématiques entre adoration ou défiance vis-à-vis de la technique, il propose des pistes à ceux qui souhaiteraient comprendre, voire déjouer les mécanismes contemporains de la reproduction sociale. Quant aux gamers, ils trouveront là enfin un outil, exigeant et accessible, pour réfléchir à leur propre pratique sans avoir à en passer par le sempiternel discours sur les "risques" . Il s'agit de rendre au joueur son statut de first player, dans un ludespace qui, de plus en plus, tend à le transformer en produit plutôt qu'en acteur.

01/2019

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Géographie

Territoires et mobilisations contemporaines. Regards sur un phénomène planétaire

La mondialisation a profondément modifié la façon dont se posent les questions de contrôle et d'aménagement de l'espace, tout comme les relations des individus à leur cadre de vie. Le développement des technologies de l'information, l'ouverture économique libérale et l'accroissement de la circulation physique des biens, des capitaux et des personnes ont entraîné l'émergence d'une diversité d'acteurs qui prennent part à la construction des territoires, qu'il s'agisse d'environnement, de patrimoine, d'identité ou de production. L'Etat souverain est ainsi concurrencé par des interventions de plus en plus variées, sous l'influence des discours et des pratiques de citoyens, de collectivités ou d'entrepreneurs de toute nature et de toutes origines. Ce sont aussi les formes d'expression territoriale qui se sont diversifiées, donnant lieu à des territoires plus labiles, aux contours parfois imprécis, régis davantage par des logiques de réseaux que de contiguïté, fondés sur des mouvements spontanés, des projets portés par la société civile ou par des acteurs économiques puissants. Pour autant, cette diversification est-elle synonyme d'une démocratisation des sociétés ? Qui sont ces acteurs qui se mobilisent par et pour le territoire ? Quels sont leurs objectifs ? A quelles échelles agissent-ils et comment s'immiscent-ils dans des paysages institutionnels déjà construits ? Comment négocient-ils entre eux ? Comment les formes de mobilisation organisées autour d'une revendication territoriale s'articulent-elles avec des prises de position basées sur des solidarités sociales, économiques ou politiques ? Cet ouvrage est issu du 2e colloque du Collège international des sciences du territoire (CIST). De Longwy aux îles Tuvalu, des Cardamomes cambodgiennes aux Andes, de l'Afrique de l'Ouest à la Réunion, jusqu'aux bureaux des instances internationales, il donne matière à analyser les conflits, les ententes, les défis, les déceptions et les espoirs qui naissent de la relation croissante entre territoires et mobilisations contemporaines.

03/2016

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Informatique

L'histoire de Mario. Volume 2, La guerre des mascottes (1990-1995)

Sonic, Donkey Kong, Yoshi... Mais aussi Mickey, Bugs Bunny, Taz... Sans oublier une galerie de reptiles, un lynx, une chauve-souris, plusieurs renards, une horde d'écureuils... De 1990 à 1995, plus de 340 avatars différents s'offrent aux doigts des gamers, qu'ils soient des vétérans du secteur, comme Pac-Man, des nouvelles stars venues du dessin animé, comme les Animaniacs, ou encore des célébrités happées par la mode du jeu vidéo, comme Michael Jordan ou Michael Jackson. Leur point commun ? Ils apparaissent dans des jeux de plates-formes en deux dimensions, ce genre drolatique et bondissant dont Super Mario Bros. a défini les codes en 1985. Pourquoi cette mode une demi-décennie plus tard ? Comment les multiples acteurs du secteur en viennent-ils à adopter un même genre, une même tonalité, une même stratégie marketing, jusqu'à donner naissance à la fameuse formule du "jeu vidéo à mascotte", entre Mr. Nutz, Bubsy et Aero The Acro-Bat ? Comment Nintendo, moteur créatif d'un genre, s'adapte-t-il à la concurrence frontale agressive du hérisson de SEGA et à cette multitude de nouveaux parasites ? Dans l'histoire de Mario, la première moitié des années 1990 est l'une des plus décisives et des plus paradoxales : celle où le plombier, Nintendo et le savoir-faire japonais en général, ne sont plus les n° 1 incontestés. L'Histoire de Mario vol.2 – 1990-1995 : La guerre des mascottes se veut la suite de L'Histoire de Mario – 1981-1991 : L'ascension d'une icône. Une suite qui s'ouvre sur le péché originel de Nintendo, pour se conclure par une étude du cas Yoshi's Island, mais une suite qui, d'une manière générale, parlera surtout de Nintendo en creux. Ou, pourquoi cette période, aux allures de grande lessiveuse, est parvenue à bousculer le constructeur japonais en faisant perdre à son personnage phare une bonne partie de son éclat...

03/2017

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Géopolitique

Un regard du Japon sur les relations internationales. Relations entre pays démocratiques en Asie et Europe

Aujourd'hui, la montée des puissances autocratiques, comme la Chine, et le déclin relatif des puissances démocratiques, comme les Etats-Unis, exercent une forte pression structurelle sur la stabilité du système international. La Chine guidée par Xi Jinping poursuit son chemin vers l'établissement de l'hégémonie mondiale de l'empire du Milieu. L'objectif de sa stratégie, "Une nouvelle route de la soie", est le contrôle, le monopole de tous les systèmes d'infrastructures ainsi que les moyens de transport sur le continent eurasien entre l'Asie orientale et l'Europe, puis par ce biais, la construction d'un nouvel ordre, système mondial à la chinoise. Il faut que les démocraties industrielles arrêtent l'expansion de leurs relations économiques avec la Chine, en quête de profit commercial, en fermant les yeux sur sa concurrence déloyale, sa suppression des mouvements démocratiques, surtout les droits de l'homme des groupes ethniques minoritaires, et sa violation flagrante des règles internationales. L'indulgence de la part des puissances démocratiques envers le comportement chinois débridé, pourrait simplement réconforter son ambition mondiale. Il est grand temps que les puissances démocratiques libérales, l'Europe, le Japon, le Canada et les Etats-Unis se réunissent pour réagir et résister à l'ambition chinoise afin de défendre la démocratie, les règles internationales et les droits de l'homme, et surtout le système international et les valeurs universelles que les Européens ont construits depuis plusieurs siècles. Puisque l'Asie orientale est en passe de devenir bientôt le centre de gravité mondial sur le plan économique, scientifique et technologique, et que les Etats-Unis sont à la dérive, le renforcement de la coopération, de la coordination stratégique entre l'Europe et les démocraties en Asie orientale, dont la principale puissance démocratique libérale est le Japon, est essentiel. La consolidation de cette relation stratégique est la clé pour l'avenir de la communauté internationale fondée sur les valeurs démocratiques.

02/2021

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Droit communautaire

Démocratie et marché dans l'Union européenne en crise

Alors que le marché est au fondement même de la construction européenne, la démocratie ne l'a rencontrée que plus tardivement. Les deux notions sont désormais citées comme faisant partie à la fois des valeurs sur lesquelles l'Union est fondée, et des objectifs que celle-ci a pour mission de réaliser. Si les deux notions sont en apparence placées sur un pied d'égalité, voire censées se nourrir l'une de l'autre, la réalité est plus complexe. La prééminence accordée au marché intérieur a eu pour conséquence de subordonner de nombreux choix de politique publique à son fonctionnement. Cette déconstruction progressive des démocraties nationales n'a été qu'imparfaitement compensée par la démocratisation de l'Union européenne elle-même. Les crises que traverse actuellement l'Union européenne le démontrent à suffisance (crise de la zone euro et question de sa gouvernance, phénomènes de repli identitaire, concurrence normative, montée des populismes alimentée par la critique du "tout-marché" , Brexit, etc.). Sans s'exclure mutuellement, la logique du marché et la logique démocratique sont en friction constante et la recherche d'une conciliation entre les deux est la condition de la poursuite du projet d'intégration européenne. Les logiques ne sont toutefois pas forcément contradictoires. Il est en effet possible de considérer le marché comme la conséquence de choix collectifs économiques et sociaux formulés de manière démocratique. La démocratie devient ainsi le support nécessaire du marché, qu'elle a pour but de réguler. De même, le marché peut devenir un instrument du projet démocratique dès lors qu'il est utilisé afin de réaliser des objectifs non économiques définis par le biais démocratique. Le marché devient ici un moyen au service de la démocratie, dont il contribue à solidifier les assises. Le présent ouvrage vise à appréhender cette thématique autour de deux grands axes : la collision entre marché et démocratie (première partie) et la (ré)conciliation entre marché et démocratie (deuxième partie).

03/2021

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Histoire littéraire

Barthes/Quignard. L'idée de littérature au tournant du XXIe siècle

Ce livre est pensé comme un exercice d'entrelecture qui croise les oeuvres de Roland Barthes (1915-1980) et de Pascal Quignard (1948). Il prend le parti de relier ces deux générations d'écrivain pour mettre en tension plusieurs enjeux théoriques qui, à l'échelle de la littérature française, ont convergé entre la fin du 20e siècle et le début du 21e siècle. Il s'intéresse plus particulièrement à ce courant d'auteurs qui a choisi de maintenir, dans les marges d'une écriture littérairement assumée, une forte ambition spéculative. L'ouvrage met alors au jour les différents arguments qui sous-tendent cette ressaisie des savoirs par la littérature. La question qui l'anime est d'ordre généalogique : il cherche à comprendre ce que la " littérarisation " des formes du discours savant (philosophie, anthropologie, psychanalyse, philologie, etc.) peut nous dire, en retour, de l'idée que la littérature se fait d'elle-même. Il montre ainsi combien cette revendication d'un savoir de la littérature tient à la fois de la fierté et de la résistance : de plus en plus contestée dans sa capacité à formuler des vérités, la littérature entend faire de sa relégation symbolique le lieu même d'une réaffirmation statutaire. A chacun des chapitres correspond alors un faisceau de problématiques que l'on retrouve au carrefour des oeuvres de Barthes et de Quignard : la concurrence des sciences et des lettres, la résurgence de la rhétorique dans la pensée littéraire, la mise en scène de la figure du " lettré ", la spectacularisation du rapport affecté au langage, la marginalisation héroïque de l'écrivain. De la revue Tel Quel aux Cahiers de L'Ephémère, de Bataille à Derrida, en passant par Rousseau et Lévi-Strauss, ce livre s'inscrit dans le jeu brouillé des généalogies pour retisser des solidarités inédites. A rebours d'une pensée de la fin de la littérature, il retrace l'histoire d'un certain " orgueil " de la littérature, symptomatique – lui aussi – du dernier tournant de siècle.

03/2021

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

L'histoire de la Standard Oil Company

L'enquête choc qui a conduit à la chute de la Standard Oil Company, l'empire industriel de l'homme le plus riche de l'histoire, John D. Rockefeller. " M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. " A l'aube du XXe siècle, une ressource d'un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c'est l'or noir. Aux Etats-Unis, coeur battant de la révolution industrielle, des milliers de barils du précieux liquide sont écoulés chaque jour - et la demande ne fait que croître. Mais à force de manoeuvres, une entreprise, la Standard Oil Company, est parvenue à faire main basse sur la quasi-totalité de son commerce, et abuse de ce monopole pour imposer à tous la loi de ses seuls profits. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion ni l'influence de son fondateur, John D. Rockefeller... Une femme va cependant se dresser contre cet ogre économique : Ida Tarbell, considérée comme l'une des pionnières du journalisme d'investigation moderne. Entre 1902 et 1904, elle publie dans une revue indépendante, le McClure's Magazine, une série d'articles révélant les pratiques déloyales, sinon illicites, employées par la Standard Oil pour neutraliser ses rivales. Son enquête choc provoquera une déflagration dans l'opinion publique qui conduira la justice américaine, en 1911, à reconnaître l'entreprise coupable de violation du droit de la concurrence et à ordonner son démantèlement. C'en sera fini du plus grand trust de l'histoire des Etats-Unis. Ici traduit en français pour la première fois, le livre de Tarbell est un monument de la littérature américaine qui brasse tous les éléments de sa mythologie - une plongée dans l'enfance terrible du capitalisme, lorsque tout était encore permis. " Le plus remarquable livre de ce genre jamais écrit aux Etats-Unis. " - ; The New York Times

10/2022

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Essais

L'Opéra des étoiles. Une anthologie de la musique de Star Wars

Une anthologie de la musique de Star Wars. Découvrez toute l'histoire derrière les coulisses de la musique de Star Wars, de sa genèse avec la sortie retentissante de La Guerre des étoiles en 1977 à son dénouement avec L'Ascension de Skywalker en 2019, en passant par l'univers musical étendu de la saga (séries TV, jeux vidéo...). Star Wars, ce véritable opéra des étoiles offre neuf épisodes canoniques qui ont été façonnés sur une période de 42 ans par le compositeur John Williams, célèbre pour avoir aussi créé les musiques légendaires de Harry Potter, E. T. L'Extra-terrestre, Indiana Jones et Jurassic Park. Retrouvez les origines, la création, les secrets, les obstacles et les raisons du succès phénoménal d'une vaste oeuvre symphonique parmi les plus populaires du monde, qui a concurrencé les plus grandes stars de la pop en vendant des millions d'albums. - Découvrez toute l'histoire des coulisses de la musique de la saga Star Wars dans ce livre (non officiel). - Comprenez cette musique même si vous ne parlez pas son langage grâce à un glossaire exhaustif de thèmes qui décrypte chacun des thèmes musicaux et leur évolution au fil de cette saga, racontant une grande histoire uniquement avec des notes de musique. - La fanfare de Luke Skywalker, la marche impériale de Dark Vador ou encore la chorale de Duel of the Fates : autant de musiques cultes qui nous ont tous captivés, et d'autres que vous n'avez peut-être jamais vraiment écoutées, toutes porteuses d'un sens caché et passionnant sur les personnages et les mystères de cette galaxie lointaine. - Explorez aussi dans ce livre l'univers musical étendu de Star Wars sur le grand écran (Rogue One, Solo...) mais aussi à la TV (les séries The Mandalorian, Le Livre de Boba Fett...), dans les parcs d'attraction Disneyland et les jeux vidéo Star Wars. - Une soixantaine de QR codes permettent d'écouter des extraits des morceaux musicaux cités dans le livre.

05/2022

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Physique, chimie

Physique : de l'esprit des lois

Vous êtes BAC+2 en maths ou en physique, vous vous apprêtez à une carrière scientifique, peut-être même voudrez-vous être chercheur. Mais pour l’instant, vous vivez plutôt vos cours de physique de façon un peu passive. Vous rêvez d’intervenir pendant le cours, de dire non à ceci, oui à cela, ou même d’en ajouter un peu plus que ce que l’on vous dit… D’un autre côté, vous savez qu’un bon physicien des particules ne peut guère être efficace avant l’âge de 45 ans, tant la théorie est longue et compliquée à assimiler. De quoi décourager même les plus téméraires. Si vous êtes dans une telle situation, alors lisez ce livre. Il va vous donner, vous des BAC+2, des arguments pour « challenger » jusqu’aux BAC+25 ! L’angle d’attaque est résumé sur la couverture de cet ouvrage : une orthodoxie enseignée de façon magistrale, le point d’exclamation et une réalité, dévoilée ici, beaucoup moins affirmative, les points d’interrogation, nécessitant beaucoup plus de travail proactif et de créativité. Vous allez dire que ce n’est pas possible. Que Nenni ! Vous pourrez même, à BAC+2, « coller » vos profs ! Et ils seront bien en peine de vous répondre. Mais vous, vous aurez de potentielles réponses dont les voies sont encore à explorer. Et c’est là votre privilège : l’avenir vous appartient ! Le propre d’une révolution est de renverser les rôles, ce que propose cet ouvrage. Ce sont souvent les littéraires qui fomentent les révolutions, les scientifiques étant en général plus conformistes. Là, nous vous proposons l’inverse : la révolution scientifique ! Et cette révolution vient du monde de l’industrie. Par nécessité, la concurrence presse de plus en plus les entreprises à faire de la recherche fondamentale pour obtenir des ruptures technologiques. En voici un morceau de choix publié pour la première fois, en langage direct et en vue concrète.

11/2010

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Matières enseignées

L'enseignement de la gestion en France. Identité, défis et enjeux

Cet ouvrage est une réflexion et une invitation à la réflexion. Le conseil scientifique, composé de huit professeurs, et trente-cinq auteurs, jouant ou ayant tous joué un rôle actif dans le développement de renseignement supérieur et de la recherche en gestion, témoignent de la naissance d'une discipline académique et s'interrogent sur ses futurs possibles et leurs conséquences pour les étudiants, les enseignants et chercheurs, les chefs d'établissements et les employeurs. Ils portent un regard lucide et sans complaisance sur les grands problèmes du moment : la concurrence nationale et internationale entre établissements, les modes de régulation du "marché" de l'enseignement supérieur par un Etat stratège mais aussi par les classements et accréditations, le rôle de nos enseignements dans la diplomatie d'influence de la France, la pertinence de la recherche en termes d'impact sur les pratiques pédagogiques et professionnelles, les effets de la révolution numérique, les opportunités et risques de l'autonomie croissante des établissements, ainsi que les contraintes économiques qui en découlent et, enfin, le coût des études et l'endettement des étudiants. Ces interrogations sont essentielles pour connaitre, débattre et agir. Il ne s'agit pas d'une somme d'anecdotes ou d'opinions disparates, mais d'une démarche collective, documentée et construite, selon les méthodes et avec les concepts que les auteurs enseignent et pratiquent, pour mieux comprendre ce qu'a été, ce qu'est et ce que pourrait devenir l'enseignement de la gestion sous toutes ses facettes et dimensions. A quels publics s'adresse cet ouvrage ? Bien sûr, à nos futurs collègues, aux étudiants en master, aux doctorants, alumni, employeurs estimant nécessaire de comprendre et dialoguer avec le monde universitaire, y compris les grandes écoles, à tous ceux qui exercent des responsabilités dans la mise en oeuvre d'une politique publique d'enseignement et de recherche en gestion et bien sur aussi à tous nos collègues.

05/2021