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Contes et nouvelles

Les terrasses de Sperlonga

Un seul instant d'éternité Les hommes, à ce jour, ne savent toujours pas exactement ce qu'est le temps ; est-il linéaire, courbe ? Ressemble-t-il à du papier froissé ? Existe-t-il au moins ? Le héros de cette histoire a mis deux mille ans pour parcourir cent kilomètres. Il mettra deux mille ans pour atteindre la mer. A moins que ? La page de garde. L'amour est dans le pré Deux histoires d'une liaison manquée. La cruauté des désenchantements ? Le chagrin de l'olivier Cela ne se sait pas, cela ne se voit pas, mais les arbres, ça vit en couple. Lorsqu'ils se sont choisis, leurs racines se cherchent, se trouvent, se nouent. Les couples se forment ainsi pour la vie, et la vie d'un olivier dure trois mille ans. On connaîtra un jour les joies et les chagrins des arbres. Des abeilles et des hommes Je ne suis pas une abeille. Je suis l'Abeille ! Celle d'hier, d'aujourd'hui, de demain et celle de toujours, sauf si le monde devient fou. Le socle de Julia Je suis pierre, caillou, rocher, socle ; dépositaire de la mémoire du monde. Je garde en moi l'écho des voix de ceux qui l'ont construit. J'étais là avant eux et avant toute chose humaine. Bien avant que ceux-là se souviennent d'eux-mêmes. Et je serai encore là lorsque les cloches vaticanes sonneront une ultime fois. Le plus court chemin d'un point à un autre, c'est la ligne droite, dit le géomètre. Non ! prétend le poète, c'est une journée de bonheur. Sept nouvelles pour nous le dire.

07/2022

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Littérature française

Un Belge au bout de la plage

Un professeur se donne la mort pour s'être ridiculisé devant des élèves ; une femme jadis victime d'abus sexuels arpente les routes en vociférant et provoquant des collisions ; un piéton impénitent part en guerre contre l'incivisme des automobilistes ; un homme devient gynécologue sans autre vocation que de retrouver une institutrice dont la jupe l'avait obnubilé enfant ; bouleversé par la Vanité à la chandelle, un autre s'insère dans la destinée des êtres qui ont inspiré le chef-d'oeuvre de Jacques Linard… Artistes, enseignants, marginaux, les personnages de ce recueil ont tous quelque chose de borderline, et par là nous ouvrent une faille vers la profondeur des êtres. C'est que, "trop décousue pour devenir un roman, trop prosaïque pour en faire un poème, trop insaisissable pour être mise en scène", une vie peut s'éclairer, de temps à autre, par hasard ou par besoin, sous forme de nouvelle, qui laisse à chaque fois un goût intense d'inachevé… A l'image de ce Belge qui se met en marche au fin fond des Ardennes pour traverser tout le pays jusqu'à la lisière des vagues sur une plage de la Vlaamse Kust, ces 19 nouvelles, dont l'écriture s'est étalée sur quarante années, éclairent le parcours d'un écrivain rêveur, toujours en quête d'une facette de notre condition humaine, bonheur ténu ou drame dérisoire au regard de l'éternité qu'il voudrait capter dans une phrase. Une première version d'Un Belge au bout de la plage est parue en 2003 aux éditions Eole. La présente version a été profondément remaniée par l'auteur, qui l'a enrichie d'une nouvelle.

05/2018

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Littérature anglo-saxonne

Fuir et revenir

Réunion de famille dans le Sikkim, après dix-huit ans sans se voir... choc des cultures et secrets de famille : ça promet de ne pas être de tout repos ! En vue de célébrer les 84 ans de leur grand-mère Chitralekha - événement important selon la tradition népalaise -, ses petits-enfants se rendent à Gangtok, dans l'Etat du Sikkim, au coeur de l'Himalaya indien. Agastaya, médecin new-yorkais reconnu mais toujours célibataire, redoute l'inquisition familiale qui s'annonce, terrifié à l'idée que la raison de son célibat soit révélée. Ses soeurs Manasa et Bhagwati, une épouse malheureuse qui vit à Londres une existence sans saveur, et une fugueuse déshonorée par sa famille et exilée aux Etats-Unis, redoutent tout autant cette réunion. Au fur et à mesure des célébrations, l'affaire se complique... d'autant qu'une servante acerbe et un invité inattendu se joignent à cette mémorable réunion de famille. Avec Fuir et revenir, Prajwal Parajuly nous livre une savoureuse comédie de moeurs, servie par l'humour et un esprit caustique, sur la famille, les castes et le genre. " Prajwal Parajuly réussit un roman alerte et extrêmement vivant, dans lequel les questions de société et de moeurs - les castes, les genres, la liberté individuelle et la contrainte sociale - sont incarnées de manière savoureuse sans jamais sombrer dans la caricature. " Florence Bouchy, Le Monde " Ce livre a été lu avec le sentiment d'éternité que seuls peuvent donner les livres qui procurent à la fois le dépaysement et la possibilité de s'identifier aux personnages " 20 minutes Roman traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne

08/2022

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Romans policiers

La Pluie de néon

Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux les rumeurs qui courent sur lui dans le milieu : sa tête serait mise à prix par des Colombiens. Il semble que Dave ait eu le tort de fourrer son nez là où il ne fallait pas, et d'insister. Deux semaines plus tôt, alors qu'il était en train de pêcher sur le bayou, Dave a en effet trouvé le cadavre à moitié immergé d'une jeune Noire. La police locale a conclu à une noyade accidentelle, mais Robicheaux est persuadé que la jeune fille a été droguée à mort avant d'être jetée à l'eau. Son acharnement à découvrir la vérité provoque une réaction en chaîne de morts violentes et d'atrocités. Ce qui ressemblait, au départ, à une banale affaire de drogue et de prostitution va déboucher sur un important trafic d'armes vers le Nicaragua et mettre en cause des nostalgiques de la grandeur américaine qui ont mal accepté la catastrophe du Viêt-nam. Dave lui-même ne sortira pas indemne des événements qui ramènent à sa mémoire de combattant des souvenirs cauchemardesques de la guerre et le poussent à chercher l'oubli dans des bars miteux, où son reflet dans les miroirs se brouille, comme la pluie mouillée de néon qui frappe les vitres. La Pluie de néon était paru en 1987 sous le titre Légitime défense, dans une version abrégée. Voici le texte intégral du premier volume du cycle Dave Robicheaux (Prisonniers du ciel, Black Cherry Blues, Une saison pour la peur, Une tache sur l'éternité, Dans la brume électrique avec les morts confédérés, Dixie City).

12/1996

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Couple, famille

J'ai longtemps cru qu'il suffisait d'être deux. Le désir d'enfant et la médecine

"J'ai longtemps cru qu'il suffisait d'être deux pour faire un enfant. Eve, Adam ; un instant d'éternité. La vie s'est chargée de me détromper : à 27 ans, comme de plus en plus de femmes, j'ai dû demander l'aide de la médecine pour tenter d'être mère. A l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, j'ai rencontré une gynécologue obstétricienne, Sylvie Epelboin. Elle a suivi ce long chemin avec moi. Un chemin qui a duré des années, qui a eu la peau de mon mariage, mais qui a créé un lien unique entre le docteur Epelboin et moi, entre la soignante et la patiente". "Et moi, Elise, je me souviens de ce premier jour, de votre entrée avec Simon, dans mon cabinet. Vos regards, votre jeunesse, cette envie, et devant vous, la médecine, le temps... ". Vingt-cinq ans plus tard, Elise propose à Sylvie de croiser leurs regards sur cette aventure, de mêler l'intime à la médecine. D'un côté, Elise, jeune adulte, jeune mariée, confrontée à une épreuve à laquelle elle n'était pas du tout préparée, hantée par les réminiscences d'épisodes très douloureux de son histoire. De l'autre côté, Sylvie, passionnée, engagée, féministe et mère, à l'origine d'un des premiers centres de fécondation in vitro en France, aussi attentive aux progrès de la Science qu'aux questions éthiques qui les traversent. "Nous avons écrit toutes les deux, soucieuses de raconter au plus juste cette histoire d'intimité médicalement assistée. Peuvent s'y reconnaître les femmes à qui l'enfant se refuse, celles qui ont enfin mené à terme ces grossesses rêvées, et, bien sûr, les médecins, chercheurs, biologistes, qui, d'une manière ou d'une autre, ont leur place dans cette épopée inouïe qu'est l'Assistance Médicale à la Procréation".

10/2019

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Poésie

Eros émerveillé. Anthologie de la poésie érotique française

L’érotisme, la poésie - ou la rencontre de deux émois majeurs. Dans son Erotisme, Georges Bataille affirme lumineusement : « …La poésie mène au même point que chaque forme de l’érotisme… Elle nous mène à l’éternité… » Si la poésie est bien le « plus haut état de la langue », n’est-elle pas la plus apte à restituer l’émotion érotique, ce plus haut état du corps et du coeur ? Embrasant les mots, la poésie érotique met le feu aux joues et ailleurs. Elle célèbre les sens, libère les énergies, elle chante le plaisir effréné de vivre hors des carcans de toutes sortes, la surabondance vibratoire, le grand jeu des attractions universelles. Du vertige libertin qui envahit la poésie française aux XVIe siècle jusqu’aux blasons amoureux des surréalistes, de l’érotisme le plus feutré à la pornographie la plus exacerbée, on trouvera ici, en trois cent cinquante poèmes, une anthologie de la volupté sous toutes ses facettes. Un florilège du chavirement, explorant le territoire amoureux dans sa dimension toujours renouvelée. De Ronsard à Rimbaud, de Verlaine à Genet, de Louise Labé à Joyce Mansour, de Sade à Bataille, de Jouve à Calaferte, de Pierre Louÿs à Franck Venaille, de Michel Leiris à Bernard Noël, quelque deux cents poètes, dont un grand nombre de modernes et de contemporains, disent ici l’incroyable besoin d’impudeur qui parfois les saisit. Ils disent les jeux de la langue et du sexe, avec toutes leurs saveurs, du sucré au salé, de l’implicite à l’explicite. Cette anthologie, qui rassemble ce que la poésie française a produit de plus érotique en cinq siècles, entraîne le lecteur à célébrer Eros en tous ses fastes, lumineux, sombres ou hilarants – Eros émerveillé.

02/2012

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Religion

La religion du doute et du savoir

Il existerait un lien existentiel entre le Verbe et le cosmos des astrophysiciens, à l'instar de l'émergence et l'anéantissement. Dans le premier binôme, les scientifiques postulent pour le principe d'unification où l'infiniment petit est indissociable de l'infiniment grand, et où une seule règle mathématique suffit à expliquer l'émergence de tout ce monde. L'auteur suppose que le bulk (conglomérat d'univers) pourrait ressembler à un millefeuille constitué de branes (théorie des supercordes), lequel, dans un mouvement de respiration, partirait en expansion puis se rétracterait à l'infini. Mais il se peut aussi qu'un disque d'accrétion (trou noir) soit à l'origine de cette magie où des étoiles avalées, broyées et comprimées dans cet entonnoir d'une densité inimaginable, régurgite l'Univers dans un processus de régénération appelé Big Bang ; une matrice divine en quelque sorte ! Dans le second binôme, l'humanité a toujours été effrayée par la mort. Toujours selon l'auteur, la mort n'existerait pas car elle serait directement liée à une notion fractale du temps. Or, le temps n'étant qu'une chimère isentropique, l'éternité, ou l'immortalité biblique, serait contenue dans la portion infinitésimale de la dernière seconde de la vie que matérialise la perte d'un gramme du mourant (poids supposé de l'aura). La religion ne serait qu'un concept suranné et tellement controversé, quant à la possession de sa vérité et de son dieu, qu'elle a, durant son histoire, davantage incarné la mort que la vie en termes d'amour, de savoir et de concorde. Cette dernière réflexion appelle les deux autres volumes de la trilogie sur les problèmes cultuels : l'intolérance, le terrorisme et les frictions intercommunautaires autour des cultes monothéistes.

11/2006

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Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

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Littérature étrangère

Milton. suivi de Le jugement dernier

Quelque peu connu comme graveur, mais longtemps méconnu dans son propre pays en tant que poète, Blake n'y fut découvert à ce titre que vers la fin du siècle dernier par Swinburne, puis par Yeats qui l'édita. Assidûment publié et jalousement commenté depuis lors, il est l'objet d'innombrables gloses polyvalentes ou complémentaires comme si, à l'instar de l'Ecriture, il avait sans cesse quatre sens. C'est presque vrai. Blake accomplit mieux que tout autre le Romantisme anglais, s'il est vrai que l'essence de ce mouvement fut de s'ouvrir avec élan, après le siècle de la Raison, à l'Imagination, que Blake égale au Verbe et, par là même, rend souveraine. Des voix venues de l'éternité lui dictent un long poème qu'il appellera Milton. L'auteur du Paradis perdu dont la pensée l'accompagne et le fascine depuis l'adolescence descend du séjour des bienheureux sur la terre afin de pénétrer celui qui est en quelque sorte son héritier spirituel et de rectifier par sa bouche de vivant les erreurs qu'il a commises dans ses écrits. Notre recueil comporte en outre Une Vision du jugement dernier dans laquelle Blake décrit ou plutôt recrée sous forme littéraire une fresque aujourd'hui perdue qui montrait les fins dernières de l'Homme enveloppées d'un pardon universel. Qu'en sera-t-il de l'audience de Blake dans les années à venir ? Les aspects irrationnels, ou plutôt non mathématiques de sa pensée devraient cesser de nous être étrangers. D'autre part, nous aurions mauvaise grâce à taxer d'outrance ou d'utopie une inspiration libertaire qui a conduit Blake à exécrer l'esclave, l'oppression des femmes, le travail forcé des enfants.

02/1999

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BD tout public

Prokon

Au coeur d'un pays baigné de soleil, de télévision et de publicité rayonne la ville de Prokon. Son nom seul, comprimant les mots PROduction et KONsommation, suffit à désigner l'utopie qu'elle incarne avec insolence : Prokon est le lieu du capitalisme parvenu à son stade ultime de perfection. A Prokon, chaque individu possède un emploi qui lui permet de consommer, la consommation justifie la production, la production garantit le niveau d'emploi, le travail salarié assure la consommation, etc. Confits de bonheur, de lotissements résidentiels et de plaisirs standards, les habitants de Prokon se vouent corps et âme à la reproduction sans horizon de leurs désirs et de leurs modèles, à la répétition des gestes et des jours. A ce principe de perfection machinale s'oppose, en marge de la cité, un savant fou, un inventeur mégalomane et génial, le Dr Dracenstein. Ayant compris que la vitalité morbide de Prokon repose sur l'obsolescence programmée des produits manufacturés, le Dr Dracenstein met la main, dans sa cabane au fond des bois, à sa dernière arme : un "spray d'éternité" qui par simple pulvérisation figera à jamais objets, produits et mécaniques dans leurs fonctions et dans leurs qualités d'origine... Sous l'action de l'aérosol, consommer ne sera plus une nécessité. Bientôt, le désir d'acheter s'émousse, les ventes s'effondrent. Le spectre du chômage hante Prokon. Angoissés mais déterminés face à la crise, les patrons décident d'une trêve dans la saine compétition qui les oppose pour faire appel à Ultra-héros, le surhomme... Créée en 1971, la réjouissante bande dessinée de Peter Haars n'avait jamais été publiée hors de Norvège. Sous ses dehors grand-guignolesques, la fable est plus subtile qu'elle n'en a l'air. C'est un attentat à la bombe (aérosol), une vivifiante explosion graphique.

05/2014

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Religion

Messages de conversion des coeurs donnés par Jésus-Christ à Françoise. Tome 4

Le 16 juillet 1998, Jésus disait à " Françoise " : " Sois amoureuse de Moi, éternellement... Sois Ma bien-aimée pour l'éternité ! " Un pas de plus est franchi dans la révélation de la tendresse du Cœur du Christ. Il y a une progression dans ces volumes, dans ces textes transmis par le Seigneur à sa confidente... Dans ce nouvel ouvrage, Jésus se montre maintenant comme " mendiant d'amour "... Le Message qu'Il avait donné à sainte Marguerite Marie, à Paray-le-Monial, n'était pas différent. Etre aimé de Dieu implique qu'en retour nous offrions à Dieu notre amour. Or, l'amour pour Dieu doit être exclusif, on trouve plusieurs fois cette " exigence " de Dieu dans les pages de la Bible. Comment, dès lors, et très concrètement, prouver notre amour pour le Seigneur ? Jésus Lui-même nous donne la réponse à cette question : c'est l'abandon de tout nous-mêmes entre Ses Mains : " J'aime les enfants comme toi qui Me consolent en s'abandonnant pour chaque chose entre Mes Mains ", dit-Il le 27 août 1998. Jésus annonce enfin un renouvellement de l'Eglise : " Maintenant est le temps de Ma Clémence, de Ma Miséricorde... Ainsi la nouvelle Eglise, pure, apparaîtra. " (14 novembre 1998) Comment ne pas entendre pour nous-mêmes cette Parole de Jésus qui a réjoui le cœur de sa confidente : " Habitue-toi à vivre avec toute la tendresse que Je te porte, sans jamais douter ! " (26 octobre 1998) Ces Messages sont d'une extraordinaire beauté. Médite donc ces pages, ami lecteur, et laisse-toi entraîner dans ce tourbillon d'amour du Cœur de Jésus, laisse-toi emporter dans Son Intimité ! Le Père spirituel de " Françoise " Extraits de la préface

05/2000

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Littérature française

Sos hakuna matata

La conscience mondiale a perdu son innocence. L'esprit paisible des étangs visités de pélicans et pique-boeufs a cédé la place au tumulte des angoisses existentielles. Où est Hakuna Matata ? L'équation à résoudre est celle de l'homme-monde, celui qui doit être tout et son contraire à la fois. Qu'est-ce qui compte par exemple le plus lorsqu'on est à la fois Israélien et Palestinien dans un même corps, dans un même cerveau. Comment nos mains se répartissent la tâche entre ces deux mondes et ces deux combats ? Comment nos yeux se répartissent ce sur quoi il faut poser notre regard et ce de quoi il faut le détourner ? Comment nos jambes s'entendent avec une partie du corps qui veut le mur et l'autre qui le ne souhaite pas ? Comment notre coeur se partage entre le chagrin d'une famille palestinienne expropriée et la joie du colon de conquérir une terre ? Comment nos émotions se départagent entre la peur des Israélites d'être des errants sans terre pour l'éternité et la désolation du Palestinien qui voit la colonisation ronger son espace vital ? Comment notre coeur fait la paix entre Allah d'un côté et Jéhovah de l'autre dans la même terre sainte baptisée différemment ? Nous vous invitons à faire avec nous un voyage à la fois réel et imaginaire où l'Afrique réelle, fantasmée, coloniale, indépendante, pauvre, riche, moderne, sauvage, l'Europe, l'Occident, les migrants, Lampedusa, la mondialisation, le développement durable, Tchernobyl, Fukushima, l'économie, les organes, les atomes et les choses entrent en délire, se dérèglent, entrent en dialogue critique et en télescopage avec les divagations d'un esprit qui va au bout de ses espoirs, peurs et craintes sur le monde. Un esprit qui cherche HAKUNA MATATA, Monde sans soucis.

11/2015

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Poésie

La symphonie de la peur

La symphonie de la peur est une oeuvre sombre, rythmée comme une composition musicale. Elle est organisée en quatre mouvements : allegro, andante, scherzo, largo qui illustrent chacun l'évolution de la peur dans l'histoire de l'humanité. Gus Bofa cadence son récit en alternant entre textes sarcastiques et dessins au crayon pour créer une ambiance unique de plus en plus angoissante. Malgrè une atmosphère pesante, Bofa réussit l'exploit de glisser quelques touches d'humour noir et amer, qui parviennent à faire sourire le lecteur. Rescapé de la guerre des tranchées qui l'a laissé infirme et à l'aube de la seconde guerre mondiale, Gus Bofa use du sentiment universel de la peur pour créer une oeuvre sans concession et d'une grande modernité. Publiée en 1937, La symphonie de la peur témoigne d'une humanité prise entre deux terreurs, l'éternité et le néant, et qui tente de trouver refuge dans la religion, la morale et la science. Les hommes repliés derrière la masse sociale et les lois du groupe, se retrouvent malgré tout rattrapés par la frayeur engendrée par les crises économiques, guerres ou émeutes. A contre-courant de son époque - où l'on vit frénétiquement pour laisser les spectres de la guerre derrière soi - Gus Bofa décrit l'image d'un monde sans lumière ni espérance à travers 40 illustrations toutes aussi impressionnantes que celles contenues dans Malaises. Il livre ici un chef-d'oeuvre, grandiose et implacable qui, près de 100 ans plus tard, n'a rien perdu de sa puissance. Au terme de cette symphonie, aucune consolation n'est offerte au lecteur, qui ne peut s'empêcher d'y projeter ses propres inquiétudes.

11/2022

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Ecrits sur l'art

Déjeunons sur l'herbe

S'il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c'est bien Edouard Manet. Depuis l'enfance, j'aime ses oeuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu'il a suscitée est inimaginable aujourd'hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans sa vie. Ado, j avais trois idoles : lui, Jacques Monory, le peintre des meurtres bleus, et Led Zeppelin. Vous allez les retrouver ainsi que des conversations sur le bel Edouard avec Koons, Barceló, Longo, Condo, Tabouret, Lavier, Yan Pei-Ming, Traquandi, Mivekannin et ceux qui font l'art vivant. Je ne suis pas historien, ce qui me permet de convoquer des surprises dans le secret des ateliers : Picasso, Warhol, De Niro père et fils, Hockney, Visconti, César, Niki de Saint Phalle, La Casa de Papel, Laurence des Cars, Bourdieu, la maladie brutale, le journalisme, mes parents, modestes marchands de tableaux et ceux du monde entier... Notre Hitchcock de la peinture a inventé l'art moderne pour le reste de la planète. Il adorait la vie et il a fini, presque paralysé, par peindre des fleurs déchirantes. Etant passé tout proche du ravin rejoindre mon père, je me suis autorisé ce roman vrai avec des reproductions magnifiques. Edouard Manet a vécu la mort aux trousses en revenant tout jeune du Brésil, à cause de la syphilis qui l'a tué à 51 ans. Comme Baudelaire à 46 ans. Il lui ferma les yeux. Il repose au cimetière de Passy, à Paris. Il incarne la preuve que l'art contemporain n'existe pas car le Déjeuner sur l'herbe est vivant pour l'éternité. Partout.

09/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

La surprise de l'été

Le fils de l'amant grec, Julia James Revoir Anatole Kyrgiakis cause un choc à Tia. Il y a cinq ans, cet Apollon grec saupoudrait sa vie de magie, en lui faisant découvrir Athènes, puis Paris. A son bras, elle goûtait à un monde de luxe et de volupté. Mais c'était avant qu'il l'abandonne, lui laissant le coeur en miettes. Que lui dire aujourd'hui, alors qu'il la toise avec mépris ? Comment lui faire face, alors qu'entre eux plane le plus beau des secrets, un petit garçon dont Anatole ignore l'existence ? Le secret de Manhattan, Kate Hewitt Un gratte-ciel de Manhattan, des lumières qui scintillent derrière de vastes baies vitrées. Voilà le décor dans lequel Maisie fait le ménage, la nuit, pour un jour atteindre ses rêves. Habituée à arpenter les couloirs dans la solitude, quelle n'est pas sa surprise de découvrir, un soir, un homme attardé au bureau. Un homme splendide nommé Antonio Rossi. Bientôt, tous deux se laissent aller à quelques confidences, puis à une étreinte passionnée. Une folie qui n'est pas sans conséquences... Libre de t'aimer, Andie Brock Quatre ans. Lukas Kalanos a croupi quatre ans dans une sombre prison d'Athènes, pour un crime qu'il n'a pas commis. Une éternité durant laquelle la rage et la haine ont consumé son coeur. Aujourd'hui qu'il a recouvré la liberté, il ne vit plus que dans un seul but : se venger des Gianopoulous, qui ont gâché son existence. Mais alors qu'il confronte Calista, la fille de son ennemi qui l'a autrefois séduit avant de le trahir, il découvre que la belle a eu une enfant de lui...

07/2021

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Histoire des Etats-Unis (1776

David Crockett

David Crockett a existé, c'est un personnage bien réel fait de sang, de chair et d'os. Il n'est pas né de l'imagination débridée d'un romancier dont l'esprit s'évadait vers la mythique Frontière. C'est un homme éloigné de toute envolée lyrique ou prétentions philosophiques, il incarne la liberté pour autant que celle-ci puisse exister pour l'homme, sauf à choisir librement ses propres servitudes. John Abbott nous prévient, Crockett n'est pas exemplaire, il est capable de faire preuve de force comme de faiblesse, ce n'est pas un saint et tant mieux pour nous car cela nous le rend proche. C'est un homme qui vit en accord avec lui-même, en cela il atteint une forme de sainteté. C'est un homme sans prétention, ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'ambition, une ambition qui ne l'aveuglera jamais. La plupart des gens s'attachent à lui car ils sentent qu'ils ont affaire à un homme bon et courageux. C'est ce que l'on ressent à la lecture de cet ouvrage, ceci le rend d'autant plus attachant. L'attitude de Crockett vis-à-vis des Indiens est intéressante en ce sens qu'elle pourrait paraître moderne, proche de la compassion actuelle ressentie pour les peuples opprimés. A mon avis cela serait une erreur de faire une telle comparaison. Cette attitude découle plutôt du fait que ses conditions de vie n'étaient pas si éloignées de celle des Peaux-Rouges, et comme c'était un homme profondément honnête il ne pouvait approuver le traitement qui allait leur être réservé. Alors Crockett était-il un homme moderne ? Non, c'était un homme de son temps qui portait en lui une forme d'éternité.

07/2023

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Pascal

Pascal

Pascal a été profondément lié à la vie savante et spirituelle de son siècle et particulièrement à Port-Royal. Cet ouvrage nous entraine à sa suite, dans ses aventures intellectuelles et les intermittences de son coeur. Un nouveau visage de l'immense savant, philosophe et mystique français. On sait Pascal contempteur de la misère de l'homme : il a par-là conquis l'éternité. Mais sait-on à quel point il fut engagé dans son siècle ? L'aventure de l'esprit et du coeur que fut la vie de Pascal est liée aux rencontres qu'il a faites et aux lieux qu'il a fréquentés. Intervenant dans les polémiques scientifiques et spirituels de son siècle, Pascal a conscience d'écrire pour un temps particulièrement troublé. L'art de persuader sera son arme, l'espérance sa motivation. En suivant l'écrivain pas à pas, de sa naissance à Clermont à sa mort à Paris, on perçoit les lignes de force d'une vie prématurément écourtée, mais passionnée d'un bout à l'autre de ses trente-neuf années par la recherche de la vérité : dans la science mathématique et physique comme dans la science du coeur, qu'il sait capable de misère comme de grandeur. C'est un autre visage de Pascal qui pourra nous apparaître : un penseur de la joie et de la grandeur de l'âme humaine ; un honnête homme soucieux de vulgarisation ; un plein vivant, se rendant peu à peu compte que la vie véritable n'est pas celle du monde. Apparait avec lui un moment troublé mais bouillonnant du XVIIe siècle : avant l'absolutisme de Louis XIV, mais en pleine découverte du sujet moderne. Plus qu'un auteur, c'est un homme qu'on découvre.

01/2023

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Ouvrages généraux

Simone Veil. Les combats d'une immortelle

La vie et les combats d'une immortelle. La vie de Simone Veil est à la fois connue de tous et de personne. En effet, certains moments de son parcours tant politique que personnel sont si célèbres que nous avons parfois l'impression de tout savoir d'elle. Pour toujours, Simone Veil (née Jacob) sera associée aux rescapés des camps de la mort, elle qui vécut les horreurs d'Auschwitz-Birkenau avec sa mère et ses soeurs en 1944. Pour l'éternité, elle sera liée au président Valéry Giscard d'Estaing, et surtout à la loi sur la dépénalisation de l'avortement votée en 1974. Mais que savons-nous d'autre sur elle ? Se rappelle-t-on qu'elle fut la première présidente du Parlement européen en 1979 ? Sait-on que, parmi toutes les fonctions qu'elle occupa au cours de sa carrière, celle qu'elle préféra fut celle de membre du Conseil Constitutionnel (1998-2007) ? Parce qu'elle mit toute sa vie au service ces autres - et surtout des femmes -, faut-il pour autant faire d'elle une icône du féminisme ? Revenant sur tous les combats sociaux et politiques menés par Simone Veil, cette biographie cherche aussi à percer l'être. Femme forte mais parfois dure, traditionnelle mais progressiste, attachée à la nation française mais pour la construction européenne, l'ancienne ministre, députée et magistrate est un personnage complexe qui ne cesse de surprendre. S'appuyant sur de nombreuses archives (fonds Simone Veil aux AN, etc.) et sur des entretiens inédits (notamment avec sa famille proche), l'historienne Laurène Vernet nous plonge au coeur de la carrière et de la vie hors du commun de la cinquième femme panthéonisée.

10/2023

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Science-fiction

Le pacte des étoiles

"Ajaccio, 20 juillet 2101, grave accident sur le chantier du nouvel aéroport. Suite à la fausse manoeuvre d'un engin de terrassement, un pan entier de colline s'est effondré sur plusieurs ouvriers à 11h11 ce matin. On ignore encore le nombre de victimes." Nul ne soupçonne alors, en lisant cet entrefilet, que ce banal accident prélude à de graves bouleversements planétaires et cosmiques. La colline va en effet dévoiler, jour après jour, le plus gigantesque vestige du monde. A la tête de l'équipe scientifique du musée local de Corse, un jeune préhistorien insulaire va mener des recherches et tenter de comprendre l'intemporalité de cette œuvre anachronique, de facture récente mais édifiée plus de cent mille ans auparavant. Parallèlement à cette découverte qui ébranle la communauté archéologique mondiale, de graves dysfonctionnements solaires, accompagnés d'un profond dérèglement du magnétisme terrestre, défient le savoir des hommes. Soleil, Terre et vestige forment une inquiétante trilogie soupçonnée de mettre la planète en péril. Au fil des semaines, confronté à l'invraisemblance de ses découvertes, le jeune archéologue s'enfonce petit à petit dans son obscur passé et prend conscience des liens intimes qui existent entre le vestige et lui. De vieilles tablettes d'argile vont finalement lui révéler que cette troublante trilogie s'est forgée il y a fort longtemps, dans un lointain pays où régnait un roi mythique qui refusait la mort. Il devra désormais affronter seul son étrange destin. Avec ses deux amants, une astrophysicienne et un chanteur polyphonique, il accomplira alors ce que les dieux et les étoiles ont décidé pour lui depuis la nuit des temps : réaliser, à un jour précis fixé de longue date, le rêve légendaire du roi utopique dans sa quête d'éternité. Le jour même où un lointain cataclysme stellaire, porteur d'immortalité, vient frapper la Corse de plein fouet.

11/2013

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Esotérisme

Des éclats de lumière sur notre route

"Chaque fois que je vous parle, je cherche à ouvrir pour vous une fenêtre, à élargir vos horizons afin que vous puissiez un jour embrasser l'immensité. La vie est un monde vaste, infini, et nous avons l'éternité pour l'explorer. C'est à cela d'ailleurs que l'on juge de l'importance d'une question : au temps qu'il faut pour en faire le tour. Une question qui est rapidement résolue n'est pas une question essentielle. Les questions essentielles se confondent avec la vie, et la vie est sans limites. Omraam Mikhaël Aïvanhov Extrait de la table des matières : La science de la vie est seule essentielle - Le réveil, importance de cet instant - Ne pas rester devant une porte fermée - Se détendre, trois exercices - Les moments précieux à prolonger - Les efforts qui nous maintiennent vivants - Aujourd'hui détermine demain - Méditer : ralentir la marche du temps - Les pensées sont des entités vivantes - Le progrès technique : les dangers de la facilité - Les gestes, leur pouvoir magique - Les images protectrices - Comme si c'était la première fois - Sensibilité et sensiblerie - Les mantras, comment les prononcer - Les efforts comptent plus que les résultats - Aucune activité n'est insignifiante - L'amour, une source à protéger - Pour une économie bien comprise - L'enfant, son incarnation dans une famille - Un yoga : la nutrition - Se préparer au sommeil - La guérison des maladies, remèdes physiques et remèdes psychiques - Les critiques inutiles - Dire non, là est notre pouvoir - Le sens de la vie, c'est à chacun de trouver la réponse en lui - L'amour, la meilleure façon de l'attirer - La jeunesse, une qualité du coeur - Les habitudes mentales, en prendre conscience - Evénements, situations, rencontres : une matière sur laquelle travailler ...

09/2020

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Histoire internationale

Colombier-le-Vieux : chemins sacrés et peintures rupestres

La commune de Colombier-le-Vieux illustre jusqu'à la caricature, l'inanité de la croyance selon laquelle le nord du département de l'Ardèche serait un désert archéologique. Car rien n'est plus contraire à la réalité. La présence prégnante de Bel, dieu celte du soleil, inaugure une quête exploratoire qui conduit à des chemins sacrés. Officiants et fidèles déambulaient en brandissant des pierres votives. Parmi les mégalithes, observatoires, dolmens et menhirs, ces derniers parfois géants, répondent à l'appel. Ils nous entraînent au fin fond de la préhistoire. En outre, alors que les anthropologues peinent à en reconstituer l'allure et le faciès, des portraits d'Hommes de Neandertal se trouvent pérennisés dans la pierre. Une éternité plus tard, il en est de même de Celtes. Des animaux marins tendent à montrer que ces nomades, habitués à l'errance, retournaient au pays natal situé sur les rives de l'Océan, et en revenaient. Animaux sauvages et domestiques animent aussi des fresques colorées. Plus surprenant encore, des animaux exotiques attestent de leur retour après la dernière glaciation. Enfin, des figures de marchands égyptiens et phéniciens renvoient aux textes de l'Antiquité, selon lesquels ils fréquentaient le couloir rhodanien. Illustré de magnifiques photographies, cet ouvrage est le quatrième d'une série consacrée aux trésors mégalithiques, dont l'originalité surprend. Explorateur, archéologue et historien, Bertrand Le Tourneau porte un regard neuf sur nos lointaines origines. Le tome 1 de sa Nouvelle Histoire des Celtes : de l'Altaï à l'Occident, des millénaires d'Histoire, en témoigne aussi : cette saga ne se réduit pas aux épisodes tardifs de l'âge du fer. Président de l'association Mémoire Vive, il se propose de faire connaître le patrimoine du pays compris entre le Doux et l'Eyrieux.

06/2014

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Littérature française

L'homme cristal

Harry vit dans le Haut-Doubs, dans les forêts profondes d’épicéa, comme son père, son grand-père et tous les anciens bûcherons, sculpteurs de montagne. Mais, depuis neuf ans, Harry survit. La glace d’un étang, dans un craquement, a décidé de sa vie un matin d’hiver. Beth, sa femme, a disparu dans l’eau noire sans un cri. Harry n’aura de cesse de trouver la raison à cette inexplicable disparition. Sa quête fiévreuse le mène des rives du lac St Point aux contreforts du Mont Rond. Sa forêt avait été son refuge, elle devient sa perte, un puits sans fond. Harry rêvait d’un chemin droit comme le fût des sapins, dur comme la lame tranchante pour élucider son drame ; il ne rencontre que le doute et les cris. Sa recherche illuminée croise alors la piste d’un livreur de journaux facétieux et jovial, d’une femme, sauvage comme le lynx, douce comme le chat, silencieuse comme les nuits. Une femme belle et blessée qui invente les ombres. Harry trouve au-delà des plus sombres forêts, l’aide généreuse d’un policier au coeur trop tendre mais aux larmes sans âme. Harry aurait voulu tenir la main de Beth une dernière fois, pour une seconde ou pour l’éternité. C’était comme espérer faire se rejoindre les cernes des souches. Harry perd sa forêt dans cette quête initiatique. Il quitte les plateaux du Haut-Doubs, abandonne ses forêts, son lac, devient sculpteur, là-bas, en ville. Il y recroise Maylis, sa seconde femme, sa seconde fée. Mais aucun homme ne retrouve jamais un chemin perdu. L’eau ne coule jamais vers sa source. Les forêts savent se montrer généreuses. Harry comprend la mort de Beth une nuit où la parole des femmes, emportée par le vent des montagnes, chuchote le Mot qui rend la lumière aux hommes.

04/2013

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Littérature française

Ne neige-t-il pas aussi blanc chaque hiver ?

Il y a longtemps, un amant m'avait écrit : ne neige-t-il pas aussi blanc chaque hiver ? C'était une phrase pour dire la candeur de l'amour ; à présent je l'entends comme la révélation du tout petit peu que nous pouvons comprendre, à notre mesure humaine, de l'éternité. Je ne te reproche pas ta perspicacité, je te reproche de vouloir me voler mon secret. Il y a du vrai et du faux dans ce que tu as cru deviner. Je ne suis pas en train d'écrire une enquête policière sur "l'énigme fascinante du disque de Phaestos" (tu as trop surfé sur les sites nord-américains...), même si ce serait peut-être le meilleur moyen d'éveiller l'intérêt d'un hypothétique éditeur pour le premier et sans doute unique roman d'une inconnue. L'histoire du disque, pour moi, c'est une histoire qui tourne en rond, qui n'a pas de solution, qui ne peut pas en avoir. C'est ainsi que le personnage principal Constance Dargaud évoque son travail d'écriture, en réponse aux questions inquiètes de son ami Gerhard. Plusieurs niveaux fictionnels cohabitent dans ce roman de Silvia Ricci Lempen qui gravite autour d'une écrivaine et de son texte. Pris dans ce va-et-vient entre différents univers, le lecteur se voit propulsé dans les rouages de la création, et suit avec anxiété l'aventure troublante d'une auteure qui s'isole dans un monde imaginaire. Vie et fiction deviennent indissociables, dans cette histoire qui tourne en rond tel un ruban de Moebius. A l'image du cycle des saisons, les signes inscrits sur le disque de Phaestos sont répartis sur une spirale, spirale hypnotique égarant les déchiffreurs.

06/2013

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Musique, danse

Miles Davis et le blues du blanc

" Ces vrais résidus de poubelle du type My Funny Valentine, ces camelotes d'un autre temps écrites à l'usage des Blancs ! " : ainsi Miles Davis qualifia-t-il en 1975, un jour de colère, les standards empruntés au répertoire de la chanson populaire et de la comédie musicale, dont il avait été pendant plus de vingt ans le plus troublant des interprètes. Il leur devait en grande partie sa gloire et sa fortune. Il leur avait fait l'amour avec plus de ferveur, de tendresse et d'imagination qu'aucun trompettiste avant lui. Comment et pourquoi en vint-il à les agresser, et pas seulement en paroles, à les démantibuler, à leur lancer de l'acide au visage, avant de les exiler de sa musique pour très longtemps ? C'est la principale question que posent ces pages d'où se dégage peu à peu la figure fascinante d'un créateur qui, ne voyant dans l'éternité " rien d'autre que l'éphémère toujours réinventé ", terrorisé à l'idée que l'air du temps pourrait souffler la flamme de son génie si son génie restait en place, n'a cessé de fuir son reflet et de fausser compagnie à son ombre (à sa lumière aussi !). Quitte à se chasser lui-même des paradis successifs auxquels il avait accédé. Au moins ne l'aura-t-il fait que pour en gagner de plus inouïs. " Critique à la notoriété transatlantique - a écrit Paul Benkimoun dans Le Monde - Gerber possède, comme les musiciens qui le fascinent, cette impressionnante assise technique qui lui permet de canaliser une imagination profuse. Il nous révèle les vérités secrètes du jazz, dissimulées sous notre nez, et suscite en nous le sentiment de voir énoncé ce que nous n'aurions pas su exprimer. "

01/2003

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Philosophie

Cahiers de médiologie N° 16 : Eternel éphémère

Dans le numéro " Communiquer/Transmettre ", les médiologues avaient opposé le temps long au temps court, en revalidant l'idée d'institution, en questionnant les dérives du " tout communicationnel ". Peuvent-ils aujourd'hui prendre le parti de l'écume... contre le durable et le résistant ? C'est le pari de ce numéro. L'éphémère - ce qui étymologiquement dure un jour - s'inscrit dans les mémoires plus fermement qu'il n'y paraît, telle une photographie transformant l'instant capturé en souvenir. Sur les pas de Chris Marker, dans Sans Soleil qui affirme que " l'oubli n'est pas le contraire de la mémoire, mais son envers ", postulons que l'éphémère n'est pas le contraire de la transmission, mais son envers. Son indispensable compagnon. Pensons-le dans la métaphore de l'amour, fulguration et promesse, à la frontière du maintenant et du toujours. Quand l'éphémère se couple à l'intensité d'un instant, il s'extrait du temps et, paradoxalement, s'inscrit dans l'éternité : par sa puissance d'évocation, il transmet une émotion... jusqu'à susciter un manque, persistant. Ainsi l'éphémère laisse-t-il des traces, ne serait-ce que celles de sa disparition, qui stimulent l'espoir d'une réapparition. Traces symboliques, d'une part, dans ce hors-temps d'intensité, peut-être plus stimulant que la courbe répétitive du quotidien. Traces matérielles, d'autre part, dans l'effort de nos sociétés pour archiver et immortaliser. Ephémère, un joli mot, aérien, qui sonne comme insouciance, absence, moins. Voire ! Faut-il rappeler les réalités : trop plein des déchets, accumulation des papiers, inflation des archives, gonflement des traces ? Lourd est l'éphémère. Le paradoxe est flagrant : rien ne prend davantage de temps que la fabrication du temps court. En témoignent la mode, le marketing, l'événementiel, la Bourse...

09/2003

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Littérature française

Vas et dis-le aux chiens

      Agrégée de mathématiques, Sylvia aime la pureté algébrique et s’accommode mal des équations sans solution de l’existence. Lectrice de Thomas Mann, elle laisse fréquemment son esprit rejoindre Hans Castorp sur un balcon du sanatorium de Davos, pour contempler avec lui des neiges dont l’éternité évoque en elle celle des nombres premiers.      Critique de cinéma, Louis traque les lieux communs, non seulement dans les fi lms mais dans le monde qui l’entoure.      Naturellement, Louis et Sylvia ne peuvent s’aimer. Pour l’un, l’amour est la plus téléphonée des intrigues. Pour l’autre, c’est comme la quadrature du cercle ou le séquençage de Pi. Pourtant, n’ont-ils pas en commun une intelligence désespérée et une ironie née de leur incapacité à vivre?      Maladroitement, ils vont faire tous les gestes de l’amour sans jamais en prononcer le nom. Ni omettre, après chaque étape, de ne plus se voir pendant des semaines afi n de se convaincre que rien entre eux n’a d’importance. Peut-être le destin, cet autre cliché, se chargera-t-il de leur faire admettre que l’amour est aussi éternel que les neiges de Davos, et qu’il constitue le seul scénario souhaitable pour la vie humaine. À moins qu’il ne soit déjà trop tard.      Comme dans La Montagne magique, roman d’élection de Sylvia, les digressions les plus surprenantes de ce grand roman ne concourent in fine qu’à approfondir les inoubliables portraits psychologiques de ses deux personnages principaux, et à ausculter leur inclassable relation. Et l’amour, donné en quelque sorte perdu d’avance, y trouve néanmoins des chemins de traverse à la hauteur de la complexité des protagonistes!Isabelle Coudrier est scénariste pour le cinéma. Va et dis-le aux chiens est son premier roman.

08/2011

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Littérature française

Le commandement

Un soir de neige, un enfant, un petit mulâtre, vient trouver une vieille, et lui remet une liasse de lettres et de pages arrachées à des registres. Dans une langue étrange et avec le peu de mots qu'il a, il lui apprend le retour et la mort, tout près d'elle, dans une cabane sur la falaise, d'un fils qu'elle a autrefois envoyé en Amérique. C'est à peine si l'enfant parle, s'il dit ce qu'il a à dire, mais ce qu'il y a à entendre elle l'entend, elle et tous ceux qui cette nuit de neige sont rassemblés autour d'elle dans cette masure des coteaux de Nantes, et qui bientôt racontent, disent ce qu'ils savent. Et l'on se demande au terme de cette histoire d'amour et de soumission, de ces soumissions éperdues où la volonté n'a plus de place, ni le rêve d'une vie, qui donc ici est le véritable narrateur : ce " nous ", obscur, immémorial que l'on entend de la première page à la dernière, à la manière d'un chœur antique disant et accompagnant la fatalité. Ou cet enfant dont les silences sont comme autant de paroles, et des plus terribles. En arrière-plan de ce récit nourri des lettres du fils à la mère, et d'une marche à travers l'île aussi longue et obsédante que les années qui suivront, règnent les images silencieuses d'un univers étrange et cruel, celui des plantations au XVIIIe siècle, d'une solitude et d'un exil partout présents dans l'œuvre de Michèle Desbordes. Et comme dans La demande dont ce livre constitue, en une sorte de diptyque, l'exact pendant, un besoin éperdu d'éternité.

10/2001

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Beaux arts

Charles de Ziegler (1890-1962). Peintre aquarelliste genevois

On reconnaît au premier coup d'oeil un " Ziegler ". A ce qu'il représente, bien sûr. Immanquablement une vue du canton de Genève. Si possible avec fond de Salève, un coin charmant de la vieille-ville ou une femme pudiquement nue. Mais, surtout, ce singulier mélange de crayon, de gouache et d'huile donne à ses oeuvres une tonalité sépia qui permet de reconnaître l'artiste entre torts. C'est ce qui frappe chez ce peintre et qui fait de lui un peintre aussi familier que le général Guisan dans les bistrots : cette tonalité sépia, je veux dire son art de nous montrer toute chose qu'il a regardée et aimée connue si celle-ci avait aussitôt accepté de poser pour lui, docilement, prête à se laisser transfigurer pour l'éternité. Bardé de son chevalet et de sa palette comme un photographe de son trépied, Ziegler était porté à saisir non pas l'instantané, mais la permanence des lieux qui lui semblaient les plus dignes de résister au temps. De cette première moitié du XXe siècle, surtout celle d'avant-guerre, il voulait en somme témoigner. celle où l'on pouvait encore contempler la campagne, un coin de vieille-ville ou le corps d'une femme en toute sérénité. Oui, on se plaît, dans les oeuvres du peintre genevois, à rêver d'une époque qui n'était sans doute pas plus insouciante que la nôtre, niais disons, plus simple. Voilà pourquoi il y a quelque chose de zen dans la peinture de Charles de Ziegler. Elle semble vouloir nous dire : " Voilà comment les choses devraient demeurer à jamais. " Exactement comme Rimbaud s'exclamait :" Mon Dieu, la vie est là, simple et tranquille ! "

01/2012

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Littérature française

Les Volumes éphémères

C'est une "amitié sensuelle" qui unit le narrateur à Helga. Le premier est jeune et maigre : avide de culture, recherchant un mode de vie nouveau qui modifie en profondeur les relations humaines et le plaisir culturel, il trouve en Helga, femme mûre et obèse, image joviale et cordiale de tous les excès, à la fois son maître et sa maîtresse. Helga, qui est, en tous sens, le contraire du narrateur, l'entraîne dans un monde sur lequel elle règne : univers divisé en lieux symboliques, la Villa des Verseaux où vit la communauté entourant Helga, l'Amphithéâtre où elle donne des cours subversifs, l'Aphrodisiaque où se réunissent des groupes d'esthètes et de dandys, le Bain qui permet aux corps de s'affronter et de se rencontrer, l'Ile où les personnages définissent une sorte de rêve utopique et enfin les Chambres où travaillent la mort, la maladie et la chute d'un rêve. De multiples figures traversent ces pages et ces lieux : Son Emouvance Lola, Vertige, Mirage, autant d'apparitions fulgurantes qui fascinent, de leur charme et de leur excentricité, le narrateur et le lecteur. Roman d'une passion paradoxale, Les volumes éphémères est aussi une méditation parodique sur le grotesque et la beauté, sur les métamorphoses du corps, sur l'alliance du sexe et de l'esprit, sur l'ascèse, sur les plaisirs de l'érudition et de l'art. Tour à tour érudit, émouvant et ironique, ce livre décrit une parabole qui est peut-être celle de l'existence : sur la vaste cartographie humaine, les êtres paraissent n'être qu'une étrange succession de volumes et non les figures d'éternité qu'ils voudraient secrètement devenir.

12/1987