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Littérature française

Bérets noirs, bérets rouges

Un notable lyonnais sexagénaire reçoit un professeur parisien septuagénaire à la recherche de son enfance lyonnaise et du mystère entourant un frère et une soeur, dont il était alors très proche. Le notable parle trop en expert-comptable, le professeur s'exprime trop en professeur pour que chacun ne prête pas au soupçon de forcer un peu son rôle ? : légère énigme se superposant à celle que veut percer "?le petit vieux monsieur ?", comme l'autre l'appelle avec condescendance tout en s'agaçant de le voir nouer avec son épouse une complicité un peu ridicule, un peu touchante. Mais derrière les toutes petites choses de la vie, derrière des souvenirs du Lycée du Parc, vieux de soixante ans, se cachent les stigmates de la guerre et de la Libération, de l'Indochine et de l'Algérie, les traumatismes de l'enfance, oubliés, déplacés, réveillés. Un récit feutré et souriant, des blessures profondes. Michel Zink, né en 1945, est professeur honoraire au Collège de France, membre de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. A côté de nombreux ouvrages consacrés à la littérature du Moyen Age, il est l'auteur de plusieurs romans, dont trois ont déjà été publiés aux Editions de Fallois (Le Tiers d'amour, Arsène Lupin et le mystère d'Arsonval, Un portefeuille toulousain), ainsi que de contes et d'un livre consacré à ses lectures d'enfance. Il a été élu à l'Académie française le 14 décembre 2017.

04/2018

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Religion

Frappez ! On vous ouvrira sûrement

La solitude est-elle une maladie contagieuse ? Pour la vaincre, Michel Dansel, plus qu'un remède, nous invite à emprunter des pistes souvent jubilatoires et inattendues. Nombre de nos contemporains immédiats, en milieu rural comme dans les villes, chez les retraités comme dans les jeunes générations, ne parviennent pas toujours à s'intégrer dans des cercles où le culte de l'amitié et de la convivialité peut les exhumer de la routine du quotidien. Pourtant, il n'y rien de plus facile : il suffit de frapper à la porte, on vous ouvrira sûrement ! Dans ce livre, sont présentés des cercles et des clubs, des plus traditionnels aux plus décalés. Car, pour Michel Dansel, sociologue de l'insolite et des bizarreries, c'est la marge qui fait la page ! Le Rotary Club tout comme le Lions Club sont présentés ici, au même titre que la Confrérie du Boudin blanc, celle du sucre d'orge ou l'Académie Internationale du Rat ! Dans ce livre, chacun trouvera ce qui convient le mieux à son palais, dans la bonne humeur et tout ce qu'il y a de plus propice pour tendre des passerelles de complicité et d'amitié entre personnes de qualité animées par un objectif commun. Michel Dansel est un écrivain plein de poésie et de fantaisie. Il est Prix de l'Humour noir, Prix du Quai des Orfèvres, Docteur en Littérature française et auteur de nombreux ouvrages, dont les Excentriques (Robert Laffont éditeur - collection ''Bouquins'').

06/2013

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Musique, danse

Les vocalises de la passion. Psychanalyse de l'opéra

L'opéra est un art d'envoûtement. L'action dramatique, telle que la capte notre intellect, n'y vaut qu'à titre d'appel à un sens plus profond et affectif : la musique et les voix s'adressent à notre inconscient. Jouant sur la corde de nos nostalgies, l'opéra nous ramène à l'espace-temps de notre prime enfance, à cet avant magique et oublié - mais toujours présent en nous - antérieur à l'apprentissage de la langue et des mots. Il réveille notre sensibilité enfouie à l'inflexion unique et irremplaçable de la voix maternelle. Marie-France Castarède en fait la brillante démonstration. Ces préalables jetés, elle nous entraîne, exemples à l'appui (du Couronnement de Poppée à Peter Grimes, en passant par les grands classiques du baroque et de l'époque romantique), dans les paroxysmes de l'humain : cantatrices et chanteurs exaltent dans toutes leurs variantes, jusqu'au vertige et avec notre constante complicité, ces deux passions fondamentales que sont la passion amoureuse et la passion du pouvoir. Ce parcours constamment vivant réjouira l'amateur d'opéra, qu'il aidera à mieux comprendre son attachement intime à telle œuvre ou tel ou tel de ses grands interprètes, et à franchir, qui sait, un pas supplémentaire dans sa mélomanie ; il intéressera tous ceux que touche l'expression vive des passions humaines ; il témoigne, enfin, de la puissance investigatrice de la psychanalyse, dont nombre d'hypothèses se trouvent ici confortées et approfondies.

03/2002

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Littérature française

Mine de rien !

Une famille recomposée : la mère, sa fille et le beau-père, un célèbre romancier à succès. Vient s'ajouter à ce trio Lise, personnage ambigu du dernier roman d'Alain. Jusqu'au jour, où... ! Une histoire d'amour qui se noue entre le beau-père et sa belle-fille. Une histoire d'amour qui ne se résume pas seulement à cette apparente immoralité. Jalousies, mensonges, culpabilités et secrets s'invitent dans toutes les interactions sentimentales des personnages. Un regard sans jugement sur le faux pas toujours possible, sur le pardon aussi, en tout cas une histoire qui ne peut laisser indifférent... . Il existe une véritable complicité entre Alain et Marine qui vient maintenant le rejoindre dans la cuisine. La tête entourée d'une serviette, elle discute avec lui tout en se séchant mécaniquement les cheveux. Alain l'a connue très jeune, avant même qu'elle ne prononce ses premiers mots. Il n'a jamais véritablement remplacé son père décédé tragiquement lors d'une compétition d'équitation. Mais il y a toujours eu beaucoup de respect entre eux deux et la conscience claire de la place de chacun dans ce trio recomposé. Marine est la fille de Brigitte et Alain est l'homme de Brigitte. La vie est ainsi faite et Marine a pleinement accepté cette situation. Force est de reconnaître qu'elle est d'une admirable intelligence et d'une rare élégance pour une adolescente d'à peine dix-sept ans...

03/2020

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Littérature étrangère

Plus haut que la mer

1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour se rendre sur l'Ile. Mais ce n'est pas un voyage d'agrément, car c'est là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de plusieurs homicides politiques sur fond de révolution prolétarienne. L'homme et la femme ne se connaissent pas, Paolo est professeur de philosophie, mais il n'enseigne plus ; Luisa, elle, est agricultrice et élève seule ses cinq enfants. A l'issue du voyage et de la brève visite qu'ils font au parloir de la prison, ils ne peuvent repartir comme ils le devraient, car le mistral souffle trop fort. Ils passent donc la nuit sur l'Ile, surveillés par un agent, Pierfrancesco Nitti, avec qui une étrange complicité va naître. Pour ces trois êtres malmenés par la vie, cette nuit constitue une révélation et, peut-être aussi, un nouveau départ. Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d'amour et d'idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons.

02/2015

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Littérature étrangère

Le miroir de l'âme. 3e édition

La vie humaine ne connaît jamais qu'une édition. C'est l'avantage éternel que les livres ont sur elle. Ils peuvent traverser les époques, s'amender, se bonifier, revenir sur leurs défauts, masquer habilement leurs imperfections. Ils peuvent poursuivre des vies tranquilles dans les bibliothèques où ils peuvent vieillir en paix n'ayant plus guère d'ennemis irréductibles si ce n'est les autodafés, qui ne sont plus guère à la mode de nos jours, les vers et par-dessus tout l'indifférence qui reste finalement l'ultime ennemi du livre. C'est du lecteur qu'un livre tire sa force. C'est par des générations de lecteurs qu'un livre peut être davantage qu'une existence d'homme. Ainsi en est-il du livre-brouillard de Lichtenberg dont les pensées demeurent actuelles malgré le passage de générations livrées aux vers. Nous ne sommes pas encore parvenus à faire le compte exact de nos faiblesses, ni à connaître la balance précise de nos ridicules : ce livre sert à en dresser le bilan. L'œuvre de Lichtenberg, depuis sa première parution en 1800, est devenue classique. Elle prend le lecteur à témoin, elle se construit autour de lui, l'interpelle, le tutoie, mais de ce tutoiement qui est une forme supérieure de respect, lorsque les connivences, la complicité et la sympathie se sont fait jour entre deux intelligences, un jour qui apparaît souvent par la lecture.

02/2012

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Beaux arts

Théâtre du pouvoir

"Gouverner, c'est faire croire", disait Machiavel. Art et pouvoir sont intimement liés, et leur complicité marque de son empreinte toutes les époques. Gouverner, c'est se mettre en scène pour asseoir son autorité, sa légitimité et son prestige. C'est aussi fabriquer des images pour nourrir sa propre légende. L'art, au service des commanditaires mécènes, se fait alors instrument de propagande. Mais il peut également se faire contestataire et bousculer l'ordre établi. Fidèle à sa vocation, la troisième saison de la Petite Galerie, espace dédié à l'éducation artistique et culturelle, invite le "visiteur-spectateur" à découvrir le répertoire très codifié du Théâtre du pouvoir de l'Antiquité à nos jours. Les oeuvres des collections du musée du Louvre et du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, du Musée national du château de Pau et du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, illustrent ici l'évolution des codes de représentation du pouvoir politique. L'historien Patrick Boucheron nous ouvre dans cet ouvrage les coulisses de la représentation qui voit se succéder les grands acteurs de l'Histoire : César, Louis XIV, Henri IV, Napoléon... Des parcours dans les collections permanentes du musée du Louvre, à la rencontre des figures du pouvoir dans l'Orient ancien, le monde égyptien, l'Empire romain, en terres d'Islam ou dans la France du 17e siècle, prolongent la réflexion.

09/2017

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Livres rabats, tirettes

Je range

Ranger, une activité en toute complicité Grâce à ce petit livre animé, le rangement devient une activité à part entière, et un jeu à partager avec bébé ! Un texte court, 5 doubles pages, le temps d'une histoire. Un récit linéaire, simple et rythmé par les animations, raconté à la première personne, dans lequel l'enfant se projette en manipulant le livre. Une histoire pour apprendre à ranger Maintenant bébé, c'est l'heure de ranger. Bébé cherche doudou. Où est-il passé ? Il est caché sous le lit ! Puis bébé fait avancer les voitures jusque dans le garage, et il fait aussi une jolie pile de cubes. Enfin il referme le livre posé par terre. Bravo, bébé ! Ca y est, tout est rangé ! Des histoires du quotidien qui mettent en scène le bébé et suscitent l'identification En manipulant les glissières et les tirettes, le petit enfant anime chaque étape du récit et devient acteur de l'histoire. Grâce au fil narratif, l'enfant suit facilement l'histoire qui prend vie sous ses yeux. Il s'identifie au personnage grâce au texte écrit à la première personne et à travers les illustrations d'Ilaria Falorsi, qui reprennent les attitudes et postures typiques des bébés de 18 mois. Des animations spécialement adaptées aux tout-petits Ces animations associent l'enfant et le parent dans une lecture vivante et participative. Robustes et efficaces, elles ont une forme parfaitement adaptée aux plus jeunes de nos lecteurs.

02/2023

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Littérature française

Messieurs, vous êtes démasqués

Rencontrer l'amour au XIXe siècle est synonyme de parcours du combattant. Bien qu'il existe de nombreux sites de rencontres dédiés, la tâche n'est pas aisée pour autant. Vous tomberez sur plusieurs types de profils qui se ressemblent et diffèrent pourtant. C'est pourquoi je vous donne toutes les clés pour y faire face et les démasquer sans y perdre vos ailes. Aussi, vous aurez la fâcheuse tendance de tomber notamment sur un profil devenu courant : celui du serial lover doté d'une élocution exacerbée digne d'un poète et qui mise tout sur son stratagème ultime, "l'embobinage" . Avez-vous déjà été confrontée à ce type d'homme ? Ce fut mon cas, et j'ai malheureusement connu d'autres portraits d'hommes à mes dépens. Durant ma quête de l'âme soeur, j'ai appris à déceler le vrai visage de ces hommes, à apprendre beaucoup sur l'espèce humaine mais avant tout à me retrouver, moi. Née en 1995, Maxine Esperenza est maman célibataire. Elle grandit à la campagne, entourée de sa famille avec qui elle entretient un lien de complicité sans faille. A l'âge de quinze ans, elle rêve d'éditer ses premiers romans. Après avoir fait des études de droits, elle exerce le métier d'agent administratif. A la suite d'une rupture amoureuse, elle débute sa vie de jeune maman, partagée entre l'espoir de trouver l'âme soeur et le quotidien de parent.

02/2021

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Romans policiers

Ad Vernam Aeternam

A Valence, au début des années 1990, le Bar Am' est un endroit incontournable. Derrière son comptoir, le maître des lieux, Bébert Lepic, alias le Bèbe, règne avec empathie sur la clientèle hétéroclite qui vient pimenter les apéros de la semaine et les soirées-concerts bondées du samedi soir. Lorsque l'inspecteur Paul Renardy, habitué et ami intime, lui annonce la mort de Jean Travoli, un client griffonneur compulsif de Dauphiné Libéré et écumeur de thés dansants, le Bèbe accuse le coup. Mais quand Renardy ajoute que l'enquête a conclu au suicide, le barman lui révèle l'existence d'une lettre troublante laissée par la victime. Contre l'avis de sa hiérarchie, mais avec la complicité clandestine du Bèbe, l'inspecteur décide de rouvrir l'enquête. Les deux hommes mettent alors le doigt dans un engrenage mortel et, tandis que le dossier Travoli grossit, le mystère s'épaissit. Avec comme toile de fond des thés dansants pour vieilles dames de la haute, des pizzaïolos un peu trop empressés, des messages cryptés, des rousses décoiffantes et des moeurs libertines, les disparus et les cadavres s'accumulent sur un rythme de salsa... Mais au Bar Am', lieu de toutes les rencontres et pandémonium des âmes, la vie continue : Saddam Hussein envahit le Koweït, le FC Valence construit son stade et, pour le Bèbe, barman dans l'âme, les fâcheux de comptoir restent indécrottables...

02/2021

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Santé, psychologie

Je me détends. 40 jeux anti-stress autour de la respiration

La coach respiration est une technique de mieux-être fondée sur une approche scientifique des effets de la respiration. Voici 40 jeux issus de cette technique pour aider l'enfant à devenir plus calme et se sentir mieux grâce à des exercices d'inspiration et d'expiration. L'auteur les pratique dans les ateliers qu'il anime avec des enfants. Il forme également des enseignants à la coach-respiration afin qu'ils puissent utiliser eux-mêmes ces outils anti stress en classe. Chaque jeu peut se faire seul ou à plusieurs et avec la complicité du/des parent(s). Ils sont répertoriés en quatre catégories : Réveiller la respiration Ces jeux gagnent à être répétés au cours de la phase de jeu, voire dans la journée. Faire la locomotive pour libérer les tensions et faciliter l'apaisement... Développer la joie par le jeu La joie est la plus puissante source de motivation. Ces jeux respiratoires développent ainsi l'envie de jouer et de respirer. Massage des mains et des pieds pour libérer le diaphragme... Se dynamiser Respirer plus en profondeur vitalise le corps, un peu comme lorsqu'on pratique un sport. Du rire aux larmes : respirations pour éliminer le trop plein d'émotions... Retrouver son calme et se détendre La respiration est un outil puissant pour s'apaiser. Dessiner des arbres en chantant : libérer le souffle et se calmer... Sur chaque double-page, un encadré explique aux parents les bienfaits de l'exercice.

08/2022

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Littérature française (poches)

Cap Kalafatis

Résumer ce roman, c'est le tuer : on se demande à chaque page ce qu'il va s'y passer, dans l'atmosphère d' "inquiétante étrangeté" où le lecteur évolue avec son narrateur. Pâques 1991 : Nicolas, étudiant en sciences politiques, 23 ans, roule en vélomoteur jusqu'à une plage déserte du Cap Kalafatis sur l'île de Mykonos. Barbara, même âge, y bronze très dénudée et apparemment seule. Il tente en vain de la séduire jusqu'à ce que José, un quinquagénaire de 90 kilos, débarque sur le rivage en planche à voile et ne les surprenne. José et Barbara se livrent devant Nicolas à des confessions exhibitionnistes qui mettent le jeune homme mal à l'aise. Et voilà que peu à peu, ce couple improbable rend le départ du tiers impossible et l'invite à partager son dîner. Plus de trente ans de différence d'âge entre eux, leur complicité est évidente, leur duplicité aussi, mais que veulent-ils vraiment : le dépouiller, le soumettre, se jouer de lui ? Un jeu, vraiment ? "Un moqueur joue, deux complotent", et c'est bien d'un complot qu'il va s'agir dans ce triangle amoureux. Qui menace qui ? L'assurance-vie de trois millions contractée par José au bénéfice de Barbara nous emmène-t-elle vers l'intrigue prévisible du "facteur sonne toujours deux fois" ? Trop simple : nous sommes chez Besson, qui a plus d'un tour dans son sac à malices...

01/2017

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Autres éditeurs (K à O)

Le plus bel été du monde

#JeunesseCNL – Arriver la nuit et faire semblant de dormir pour être porté de la voiture à la maison. Manger des glaces. S'allonger dans l'herbe. Danser. Faire des cabanes. Trouver un scarabée mort. Cueillir des mûres. Ramasser des bâtons. Observer des fourmis et en écraser sans faire exprès. Vivre le plus bel été du monde.

Delphine Perret raconte un été qu’un enfant passe avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. Un été parmi d’autres, qui n’a finalement rien d’exceptionnel mais qui, grâce au talent de l’autrice illustratrice et à cette éternelle capacité d’émerveillement de l’enfance, devient « le plus bel été du monde ».

Mère et fils, complices, partagent ensemble des moments fugaces, drôles ou tendres, d’une infinie simplicité et beauté : la découverte des oiseaux et des insectes, la cueillette des mûres, l’araignée dans la salle de bains et bien d’autres encore. Des instants dans lesquels tous les enfants se reconnaîtront (même ceux qui n’ont pas de grands-parents à la campagne…). Savoir lacer ses chaussures prend du temps. Grandir aussi. Cet album raconte ni plus ni moins toutes ces saisons qu’il faudra à un enfant pour s’inscrire dans le monde, trouver sa place dans sa famille et dans la nature.

Un album universel sur la transmission, l’apprentissage et la complicité du temps partagé entre adulte et enfant.

09/2021

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Sociologie politique

Le culte de l'élitisme. Une idéologie pour les classes dirigeantes

Pour parfaire leurs réseaux de compétences, toutes les directions privées, publiques ou politiques, n'hésitent pas à s'entourer de collections d'assistants, de conseillers, en tous genres, assimilés à des élites obéissantes, fidèles à la pensée unique, soumises au pouvoir qui les rémunère et qui les récompense. Ces détenteurs du pouvoir complètent la panoplie en faisant appel à des cabinets de conseil de réputation mondiale pour assurer leur crédibilité. Le choix des prétendus " meilleurs " éléments n'excluent pas les " passe-droits ". Par habitude ou par faiblesse, les caractéristiques des " choisis " sont les mêmes : origine, formation, diplômes, parcours professionnel ou politique et relationnel. Ils sont considérés comme faisant partie d'une " élite " supérieure, destinée à tenir à distance et à diriger leurs autres collaborateurs de rang inférieur. Tous les artifices sont là pour conforter les nouveaux promus. En politique, l'appui de la COM' est sans limite avec la complicité de nombreux médias. Cet élitisme prononcé, découle d'une idéologie qui prépare à l'accession aux " portes du pouvoir " de ces clones à la botte du décideur pour satisfaire ses propres ambitions. L'objet de cet essai, détaillé et argumenté, est de revisiter les faits et les raisons qui confirment la création de ces élites, souvent artificielles et non certifiées, au détriment de vraies élites multidisciplinaires, ignorées et laissées pour compte sur étagères. Cet immense gâchis de personnes de talent reflète les conséquences du culte de l'élitisme.

07/2022

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Histoire de France

Mielvaque Tome 1 : Imposteur romantique de la IIIe République

Si la Corrèze a déjà donné deux Présidents de la République à la France, son député Mielvaque pourrait bien, grâce à ce livre, grimper au troisième rang des hommes politiques les plus célèbres du département. Né à Meyssac en 1854, ce Rastignac sans vergogne qui, dans les salons parisiens de la toute jeune IIIe République, se fait appeler vicomte Michel Mielvacque de Lacour de Garbeuf n'est en réalité pas plus vicomte que de Lacour ou Garbeuf. Mais cette grossière imposture lui suffit, avec la complicité de ses amis escrocs du Club des Pannés, à duper et épouser la très convoitée Mercédès Martinez de Campos, héritière orpheline d'une riche famille espagnole. Pour cela, il la soustrait à la protection de son redoutable tuteur au moyen d'un rocambolesque enlèvement au pied de l'Arc de Triomphe, suivi d'une incroyable cavale à l'étranger. Pendant plus d'un mois, " L'Affaire Mielvaque-Campos " défraye la chronique dans toute la presse internationale. Mielvaque en sort victorieux. Sa fortune est faite. Sa réputation aussi... Riche d'une iconographie abondante et souvent inédite, Mielvaque, Imposteur romantique de la IIIe République est le premier tome d'une trilogie qui retrace le parcours romanesque de ce personnage hors du commun et nous emmène d'un petit village de la Corrèze au Paris effervescent des années 1880, en passant par la Belgique, l'Italie, l'Angleterre et Cuba.

05/2017

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Humour

Droit au But ! Tome 18 : Mandanda, tous avec toi !

Le nouvel opus de Droit au but ! - la série qui t'emmène dans les coulisses du foot, au coeur de l'OM ! Nino et les joueurs de l'OM partent en tournée de gala en Afrique, rencontrer les équipes locales lors de matchs dont les recettes sont reversées aux clubs de jeunes des quartiers défavorisés. Une sortie saluée avec enthousiasme par tous. Par tous ? Non. Mandanda, le capitaine, fait grise mine, après avoir encaissé un but contre Lille. Inquiet, Nino tâche de percer les raisons de ce passage à vide. Sans succès. Première étape : Tunis et le complexe Five Stars, où les joueurs de l'OM participent à un entraînement avec les jeunes recrues de l'OM School de Tunis. Parmi elles, Inaya, 9 ans et demi. Contre toute attente, elle parvient à marquer contre Mandanda ! Persuadé de ses qualités, Nino se propose de la " coacher ", avec la complicité de son capitaine lors d'une après-midi parmi les ruines du site de Carthage. Grâce aux conseils avisés de Mandanda, Inaya réussit à s'imposer face à une bande d'adolescents, décidés à ne pas se laisser impressionner par une fille ! Reconnaissante, Inaya se jette au cou de Mandanda. Nino en profite alors pour lui faire comprendre à quel point sa présence est indispensable au Club. Mais le légendaire Mandanda aura-t-il repris suffisamment confiance en lui pour battre l'Espérance Sportive de Tunis ?

10/2021

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Biodiversité, nature

La nature n'est pas un jardin d'Eden. Le vrai visage de la biodiversité

La question du double visage de la nature est au coeur de cet ouvrage qui se propose de réfuter le dogme de la " pastorale écologique " selon lequel l'homme détruit une nature harmonieuse et généreuse. Un premier paradoxe est que si le récit écologique nous présente toujours la nature sous son visage le plus amène, beaucoup d'humains ont un vécu bien différent et doivent se battre quotidiennement contre les méfaits de la nature. Un second paradoxe est que les milieux conservationnistes nous parlent de restaurer une nature originelle, en équilibre, et vierge de toute activité humaine, alors que nous savons que ce sont des fictions. En effet, la nature est dynamique et se transforme en permanence. Il n'y a pas de retour en arrière dans le film de la vie ! D'autre part, la nature européenne que nous cherchons à protéger est en réalité le produit d'une longue co-construction entre activités humaines et processus spontanés. Or c'est à partir de ces idées fausses que les écologistes instruisent un procès à charge contre les humains avec la complicité de la science écologique. En protégeant la nature quoi qu'il arrive, l'Homme ne se protège pas toujours lui-même ! Docteur ès Sciences, membre de l'Académie des Sciences d'Outre Mer, de l'Académie d'Agriculture, Christian Lévêque a enseigné à l'Université et s'est spécialisé dans l'étude de la biodiversité

02/2023

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Sciences politiques

Les désarrois d'un fou de l'Etat

Sociologue du politique et spécialiste de l'histoire de l'Etat et des élites, Pierre Birnbaum est taraudé depuis toujours par la question du pouvoir. De l'Etat protecteur de l'espace public au pouvoir qui en vient à user de la force extrême pour persécuter, traquer, attenter à l'existence même des citoyens. L'Etat fort à la française, plus encore que la démocratie, est-il le meilleur rempart aux mobilisations nationalistes, aux idéologies radicales, aux mythes meurtriers, aux préjugés xénophobes venus de la société et des voisins ? Représente-t-il, au contraire, la source des pires contraintes contemporaines, depuis l'assimilation extrême, destructrice des cultures singulières et multiples, jusqu'aux répressions les plus radicales ? A partir de sa propre expérience d'enfant juif caché dans les Hautes-Pyrénées durant la Seconde Guerre mondiale, devenu plus tard, grâce à l'école républicaine méritocratique, un universitaire " fou de l'Etat ", Pierre Birnbaum, avec la complicité de Jean Baumgarten et Yves Déloye, aborde les grandes questions de la théorie politique. Les fondements de la citoyenneté commune menacée par les divers communautarismes, les contradictions entre passions démocratiques et contrainte étatique, les ressorts du totalitarisme ou du nationalisme meurtrier, les raisons des mobilisations antisémites qui menacent de nos jours, et particulièrement en France, l'alliance verticale avec un Etat affaibli : autant de thèmes qui sont l'occasion de suivre le déploiement d'une pensée originale.

09/2015

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Littérature française

La douceur

A la 23e World Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d'art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l'événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d'ombre qu'ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d'un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée. Pour Barbara, jeune femme d'une autre génération, pour l'indispensable transmission, elle va consentir à raconter : Ravensbrück à dix-huit ans, la souffrance, les amitiés, les petites joies et les grandes difficultés. Et l'après, le corps qui a perdu la mémoire de la tendresse, malgré l'attention de son mari, Paul. La vie de femme bouleversée. " Je sais que Paul devine les ombres qui ne me quittent pas, sur lesquelles personne n'a de prise. Notre harmonie n'est pas complète. Une partie de moi se refuse. Je lui donne la plus belle, la plus aimable. Il connaît le combat que je mène depuis vingt-cinq ans contre les fantômes. " Et puis, il y a le souvenir de cette rose cueillie à Ravensbrück, improbable éclat coloré dans le gris funeste, la beauté dans la monstruosité à l'origine de sa renaissance. May est passée de l'horreur à la délicatesse des fleurs, et à l'amour. Le livre s'appellera La Douceur.

01/2023

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Equitation

Les passeurs. La mémoire orale des écuyers du Cadre noir Volume 4

Destiné à tous ceux qui cherchent à comprendre la relation homme-cheval dans une perspective de transmission des savoirs, ce quatrième recueil de témoignages inédits propose de découvrir l'Equitation de tradition française à travers les parcours de vie des écuyers du Cadre noir. Gérard Altairac Au terme d'une longue éducation équestre, grâce à son physique, à son feeling, à l'osmose née entre son cheval et lui, certains cavaliers sauront éduquer, entraîner, dresser et transmettre cette complicité, ce ressenti issu de la communion, de la totale adhésion de l'être porteur, le cheval, à l'être porté, l'écuyer. Vital Lepouriel On s'aperçoit qu'il y a toujours eu, au Cadre noir, ce désir de recherche. Chacun apportant son éclairage particulier et diff érent selon sa formation, son questionnement et sur les problèmes qu'il rencontre. Jean-Louis Lesch Lorsque l'on arrive à se mettre en symbiose entre l'échappatoire et le mouvement alors c'est le Graal. En respectant cette conception, le cheval sera bien dans sa tête et en harmonie avec son cavalier. Alain Vancraeynest Passeur passion : il faut être passionné pour être passeur. Passionné par les chevaux mais également par la transmission. J'ai donné parce que je trouvais ça bien, j'ai été tellement heureux de recevoir que j'ai adoré redonner. Rien ne doit se perdre c'est pourquoi il est nécessaire de passer.

09/2023

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Romans historiques

Ady, soleil noir

Lorsque Man Ray, quarante-quatre ans, et Adrienne Fidelin, dix-neuf ans, se croisent au Bal colonial de la rue Blomet dans le Paris des Années folles, naît entre eux une histoire d'amour intense, qui durera quatre années avant d'être brutalement interrompue par la guerre. Des années de complicité et de passion qui les marqueront tous deux à vie. Gisèle Pineau, par la voix d'Ady, fait revivre ce temps suspendu du bonheur. Obligée de quitter sa Guadeloupe natale à l'âge de quinze ans pour s'installer à Paris, la jeune femme spontanée séduit bientôt Man Ray et se voit entraînée par le grand artiste américain dans la vie de bohème qu'il mène avec ses amis. Car, à Montparnasse, comme durant les étés à Mougins avec Paul et Nusch Eluard, Pablo Picasso et Dora Maar, Lee Miller et Roland Penrose, les instants sont d'une liberté sexuelle et intellectuelle sans pareille : les corps nus s'exposent au soleil ou à l'objectif de Man ; Ady, Lee et Nusch s'accordent tous les plaisirs désirés. C'est un âge d'or que raconte Ady, un temps de nouveauté et de création, une vie volcanique dont les protagonistes sont des géants de l'histoire de l'art. Gisèle Pineau a écrit le roman vrai d'Ady, une muse éblouissante, le "soleil noir" de Man Ray — une femme toute de grâce, dont Eluard aurait assuré qu'elle avait "des nuages dans les mains".

01/2021

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1949

Ce volume rassemble pour la première fois l'intégralité de la correspondance échangée entre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et Louis Jouvet (1887-1951), dont l'influence n'a pas cessé de nourrir les pratiques contemporaines. Ce qui les unit d'abord, au-delà d'un compagnonnage exemplaire qui les verra côte à côte au Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut le rêve d'une fraternité artistique idéale, d'une utopie théâtrale. Que les circonstances, différends ou querelles d'amour-propre aient fait dégénérer cette mystique, personne ne le contestera. Mais des premiers spectacles de 1913 à l'aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisation des dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou leurs échanges sur "la comédie nouvelle" et sur l'éducation originale du comédien des temps modernes, le dialogue entre Jacques Copeau et Louis Jouvet révèle la complicité émouvante qui les a liés, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Leurs lettres composent donc un récit unique, celui d'un don de chacun à l'autre, et cela même après le départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiré en Bourgogne à la recherche de formules dramatiques inédites, reste le "patron", auquel le cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendra hommage jusqu'à sa mort, en octobre 1949.

10/2013

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Critique littéraire

Camus, une passion algérienne

Alors que Camus aurait eu cent ans, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'Histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba, où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin, à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au cœur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Par cette plongée au coeur-même de l'inspiration camusienne, l'auteur montre quelle singularité et quelle force la terre d'Algérie a donné à une pensée de la dissidence, de l'intranquillité et de la fragilité de la condition humaine à une époque où la toute puissance de l'esprit idéologique semblait inexorablement dominer les consciences. Avec Camus, une passion algérienne, réédité à l'occasion du centenaire de la naissance de l'auteur de L'Etranger, c'est en toute complicité intellectuelle et spirituelle que Stéphane Babey s'attache à dire quel héritage ce maître nous a légué à jamais. Cet essai, loin des codes académiques, nous entraîne dans le voyage littéraire d'un écrivain foudroyé de soleil et bouleversé par la beauté métaphysique de l'Algérie.

10/2013

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Littérature érotique et sentim

Love online

Quand une cam-girl et un riche héritier se rencontrent en ligne, ça fait des étincelles. Nous nous sommes rencontrés de façon improbable. Au départ, tout était anodin. J'étais "ScreenGod" , et elle "Montana" . Evidemment, ce n'était pas nos vrais noms, seulement les pseudonymes que nous avions choisis. La nuit, me connecter et lui parler était mon échappatoire - mon refuge. En réalité, elle s'appelait Eden, comme je ne tardai pas à le découvrir. Dès notre premier échange en ligne, je fus captivé. Elle devint vite une addiction. Nous ne savions rien de nos vraies identités au début... Et elle comptait bien ne rien changer à ça. L'anonymat n'altérait en rien la complicité qui s'était spontanément créée entre nous. Cela avait même eu pour effet de nous autoriser à être plus transparents l'un envers l'autre que si nous avions réellement su qui nous étions. Eden était drôle, intelligente, splendide - elle était la femme dont j'avais toujours rêvé. Mais elle continuait de m'échapper. J'avais accepté que les choses restent ainsi, jusqu'au jour où un indice me mena directement à elle. J'ai saisi cette opportunité. C'est là que notre histoire d'amour a commencé pour de bon. Penelope Ward, l'une des auteurs qui rencontrent le plus de succès selon le New York Times, nous livre un nouveau roman original et séduisant.

03/2020

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Littérature française

Bibiche

Bihiche est très jolie, c'est vrai. Dans cette cellule sans clarté, elle se détache comme une lampe ; parmi les visages mornes de nos camarades, le sien évoque un feu follet exubérant, un petit phare rond où lu jeunesse veille et tourne. Adolescente issue d'un milieu aisé, Bihiche est incarcérée pour complicité de vol. Avec elle, c'est la jeunesse et l'insouciance, un souffle de liberté qui entrent dans la prison, qui fascinent et déroutent gardiennes et détenues. Albertine Sarrazin (1937-1967) a connu un succès triomphal avec La cavale, L'astragale et La traversière, parus en 1965 et 1966. Elle y retrace sa jeunesse fugueuse d'enfant adoptée, ses dérives et ses errances, du vol à la prostitution occasionnelle mais surtout son amour immodéré de l'écriture qui sera son salut durant les dix années qu'elle passe en prison. Son oeuvre est portée par l'invention d'une langue neuve, où argot et anglicismes nourrissent une plume libérée de tout joug. Sa carrière fulgurante est brisée prématurément par son décès à vingt-neuf ans des suites d'une opération du rein. Ecrit en prison en 1962, juste après la rédaction de La cavale, Bihiche a été publié pour la première fois en 1973. Il n'avait pas été réédité depuis. Annabelle Guetatra nous invite à entrer dans la danse de Bibiche. La chorégraphie qu'elle invente pour elle, scande d'un pas décomplexé le rythme des phrases d'Albertine Sarrazin.

11/2012

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Romans de terroir

L'auberge des glycines

La pimpante Auberge des Glycines jouit d'une excellente réputation pour sa table et son cadre. Emma Célérier, âgée d'une trentaine d'années, en est devenue propriétaire après avoir rencontré René Bachou, un marchand de bestiaux, dans le routier où elle travaillait comme serveuse. Cet homme marié, riche et autoritaire, capable d'autant de violence que d'amour, est tombé éperdument amoureux de la jolie et douce femme. Mais, au lieu de lui proposer une union, il lui a offert une corbeille : une propriété et de quoi vivre par elle-même. Elle est ainsi devenue la maîtresse officielle de cet homme, assez influent dans son pays pour qu'un tel statut soit connu et toléré, dans une complicité silencieuse dont seuls les gens de pouvoir peuvent bénéficier. Ainsi va la vie d'Emma, jusqu'au jour où un pensionnaire inattendu arrive à l'auberge : Jacques Moret, l'instituteur qui doit effectuer un remplacement à l'école du hameau. Il s'éprend de sa charmante hôtesse, belle et sensuelle, et, malgré leur différence d'âge, Emma ne résiste pas à celui qui lui fait découvrir l'émotion du rêve. Rencontres cachées, amours passionnées à l'insu du tout-puissant René : une véritable et sincère relation se tisse. Consciente de l'amour que lui porte son bienfaiteur et de ce qu'elle lui doit, Emma vit très mal cette situation d'adultère. Le dilemme s'annoncera d'autant plus déchirant lorsqu'elle apprendra qu'elle porte un enfant.

04/2012

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Théâtre

La Nuit d'Ors. Fantaisie dramatique en trois tableaux

Ors (Nord), 3 novembre 1918. Offensive finale. La nuit est tombée sur le Bois-l'Evêque. Quelques sapeurs achèvent de construire les passerelles qui, dès le petit matin, doivent permettre aux troupes britanniques de franchir le canal de la Sambre à l'Oise sous le feu de l'ennemi. La guerre touche à son terme. Qui sera le dernier à mourir ? C'est dans cette ambiance tendue, étrange que débarque un personnage encore plus étrange...
Sans doute, le sapeur Smith ne sait pas tout, mais il en sait beaucoup. D'où lui vient donc la prescience dont il fait preuve, cette faculté qu'il a de deviner les pensées secrètes de ses nouveaux camarades et de leurs officiers ? Le sapeur Smith, c'est sûr, a une mission. Mais laquelle ? La première consiste à retrouver le lieutenant Wilfred Owen et à faire avec lui, l'air de rien, plus ample connaissance.
Bien sûr, Smith a déjà lu l'oeuvre de ce poète encore inconnu de tous... D'ailleurs, les poètes, Smith, ça le connaît ! Combien, et de célèbres, n'en a-t-il pas déjà "fait passer", comme il dit, puisque c'est son métier ? Peu à peu, entre l'officier-poète et l'homme qui n'en est peut-être pas un, se noue l'étonnante complicité d'une dernière nuit terrestre, placée sous le signe des grandes questions et des réponses qui se dérobent...

05/2012

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Littérature étrangère

Zéroville

Par une après-midi d'août 1969, un homme dont le crâne rasé arbore un tatouage représentant Elizabeth Taylor et Montgomery Clift dans une scène du film de George Stevens, Une place au soleil, descend de son Greyhound, pour poser enfin un pied tremblant d'émotion sur le légendaire Hollywood Boulevard. Mais, ce premier moment d'extase cinéphilique passé, Jerome Vikar va, dans une douleur grandissante, prendre conscience que nul, au royaume du cinéma, ne manifeste plus la vénération attendue pour un septième art en train de basculer sans rémission dans l'ère du grand commerce. Découvrant bientôt que drogue, sexe & rock'n'roll ont fait main basse sur la ville avec la répugnante complicité d'une génération renégate et inculte, Vikar en véritable "Candide à Hollywood" affronte et la désillusion et la violence environnante avec les armes d'un anticonformisme radical et inintelligible pour le commun des mortels hollywoodiens. Avec ce "ciné-autiste" contestataire, loufoque et mélancolique, obsédé par la figure d'un Dieu qui tue ses enfants telle que son inquiétant pasteur de père l'a jadis incarnée, adepte d'une sexualité si possible périphérique mais d'un langage-vérité, et animé d'une intransigeance esthétique qui fait de lui un déconcertant monteur de génie, Steve Erickson crée un personnage aussi subversif qu'attachant. Et rend un superbe hommage à un cinéma qui nous rêve bien plus encore que nous ne rêvons de lui.

05/2010

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Critique littéraire

Clara Malraux. "Nous avons été deux"

" Malraux, ce n'est pas seulement André. C'est aussi Clara : sans elle, sa vie, sa légende auraient sans doute été différentes. Entre eux a existé un lien fait de complicité et de passion. Ils se sont aimés, déchirés, trompés. Ils ont tout connu ensemble, sauf l'ennui. Vivant éperdument et en communion les fêtes des années vingt, à la confluence des débats intellectuels, politiques et artistiques, ils ont trouvé dans les voyages l'exotisme, la révolution chinoise, la drogue qui convenait à leurs tempéraments survoltés. L'initiatrice du voyage en Indochine et du pillage des temples d'Angkor, c'est elle. Mais c'est elle aussi qui sauve Malraux de la prison et se lance avec lui dans toutes ses aventures, y compris la guerre d'Espagne. Amoureuse mais libre, vivant ses amours à sa guise, elle supporte mal que son illustre compagnon lui rende la pareille. Supplantée par d'autres femmes - Josette Clotis, Louise de Vilmorin - , elle souffre de l'abandon mais ne se résigne pas. C'est une battante. Faute de partager les combats de Malraux, elle se dresse contre ses idées. Elle milite de plein coeur du côté des faibles, des opprimés, et rêve de fraternité universelle. Destin magnifique et cruel. Ce livre montre comment une femme moderne, libre, tente d'exister à l'ombre d'un grand homme. Non pas par lui mais avec lui. Et même, sans lui. "

01/2010

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Romans historiques

De mémoire vive

Une fois l'an, lors d'une cérémonie du souvenir, Roger Charnay redevient le commandant Pothu, chef d'un maquis glorieux. Trente ans après, ce personnage n'est plus pour lui qu'une photo jaunie, enfouie dans l'album d'un passé qu'il répugne à rouvrir. De ce temps-là, il a gardé au coeur une plaie qui saignerait encore... Pourtant une petite voix vient réveiller ses fantômes : celle d'une jeune femme qui veut connaître l'histoire de son père mort au maquis. Pour elle, il va peu à peu laisser remonter ce qu'il lui reste de souvenirs pour rendre vive sa mémoire... Récit de Résistance, dont le terreau a été fourni à l'auteur par d'authentiques témoignages de maquisards, ce roman échappe à la grandiloquence de l'épopée. Il accompagne dans leur vie quotidienne quelques poignées de francs-tireurs et partisans. Marches épuisantes pour échapper aux Allemands, aux miliciens, aux délateurs, inconforts de camps de fortune au coeur de l'hiver, dénuement de tous les instants et privations de toutes sortes constituent, bien davantage que quelques humbles faits d'armes, la trame de ces pages. Jean Périlhon, en romancier confirmé, nous entraîne dans une histoire haletante dont les héros, terriblement humains, suscitent une complicité fraternelle. Au-delà du récit de résistance et comme, son titre le suggère, De mémoire vive est une réflexion sur la manière dont les souvenirs demeurent ou se reconstruisent.

10/2010