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Pacifique Makuta Mwambusa

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Montagne

La philosophie du Mont Blanc. De l'alpinisme à l'économie immatérielle

Au milieu du XVIIIe siècle, lorsqu'il surgit dans un paysage où nul ne l'avait jamais repéré, si ce n'est, vaguement, comme " montagne Maudite ", le mont Blanc symbolise un nouveau regard porté sur la nature, celui de la science, si différent du regard religieux qui tendait à diaboliser le relief. Le XIXe siècle amplifie cette réhabilitation. Les écrivains romantiques se pressent à Chamonix et dans l'Oberland bernois érigés en temples de la nature. L'alpinisme fascine. On y voit la synthèse du progrès scientifique, du sentiment esthétique et de l'exploit individuel. Ainsi, sur les pentes du mont Blanc, naît une épopée positive, vérifiable, qui délivre le sentiment épique des mythes chevaleresques. Jeune, rationnelle, pacifique, sportive, l'aventure alpine découvre expérimentalement le cadre conceptuel qui inspirera le nouvel olympisme. Premiers héros " démocratiques ", les grands alpinistes victoriens - Whimper, Croz, Mummery... - préfigurent les stars du sport moderne. Dans une civilisation hantée par la violence et le sacré, cette apparition d'un enthousiasme ludique et profane suscite d'inévitables résistances. Séduisant, dynamique, médiatique, le " laboratoire alpin " promeut une vision décontractée du temps libre qui heurte ceux qui associent l'oisiveté à une faute qu'il faut racheter par la pénitence ou transcender par la guerre. A la fin du me siècle, quand la fièvre nationaliste fragilise la paix européenne, les imprécations fusent contre les Alpes " dégradées " par une mode " superficielle " et " cosmopolite ". Ce premier procès cristallise déjà les éloges et les anathèmes qui vont rythmer l'ascension irrésistible des loisirs de plein air dans le monde contemporain. Rompant avec les chroniques traditionnelles de l'aventure alpine, La Philosophie du mont Blanc restitue les Alpes parmi les " lieux de mémoire " qui ont façonné la civilisation.

02/2000

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Critique littéraire

Religions en bibliothèque

Les violences et Les tensions dont elles ont fourni le prétexte depuis 2015 font émerger, au-delà de l'urgence et de l'émotion, de nouvelles questions sur la place et le rôle des religions dans la société contemporaine, et sur les difficultés de l'institution laïque à préserver du fondamentalisme religieux une jeunesse marginalisée par la crise économique et sociale, et d'autant plus perméable aux fanatismes. Les missions des bibliothèques publiques font d'elles des artisans privilégiés du lien social et des observatoires critiques de l'actualité. Les bibliothécaires ont réaffirmé ces dernières années leur engagement dans les valeurs essentielles du vivre-ensemble républicain : tolérance, ouverture et laïcité. Mais une réflexion complémentaire doit être menée sur la part réservée aux religions dans les pratiques professionnelles, et sur l'effort à déployer pour qu'une meilleure connaissance mutuelle permette dans les esprits les conditions d'une coexistence pacifique. Il est urgent de passer aujourd'hui, comme le proposait en 2001 Régis Debray d'une laïcité d'indifférence à une laïcité d'intelligence. Les bibliothèques sont les outils par excellence de cette nécessaire mutation. Elles doivent sans doute, au-delà d'une simple approche encyclopédique des religions, repenser leur politique documentaire, et intégrer davantage les questions religieuses dans leurs partenariats et leur action culturelle ; des organismes et des réseaux, confessionnels ou non, peuvent leur servir de référence au d'appui scientifique. Loin de tout prosélytisme, du relativisme sceptique ou de l'athéisme agressif, parle simple souci de mieux connaitre et de respecter tes convictions de chacun, les bibliothèques délivreront d'autant mieux, dans une société sécularisée qui doit encore pacifier son approche de la transcendance, Le message de fraternité compris dans la devise de la République.

03/2019

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Histoire internationale

Chronique de la révolution arménienne. Avril-Mai 2018

La révolution arménienne qui, du 13 avril au 8 mai 2018, a triomphé en moins d'un mois d'un régime oligarchique apparemment inamovible sans que le sang ait été versé, apparait d'emblée comme un événement majeur de l'histoire contemporaine de l'Arménie. Qualifié par son maître d'oeuvre, Nikol Pachinian, de "révolution de l'amour et de la concorde" et de "révolution de velours démocratique et sans violence", le printemps arménien n'est pas sans évoquer la révolution tchécoslovaque de 1989, cependant que les termes "démocratique" et "sans violence" mettent délibérément l'accent sur son caractère pacifique, légal et constitutionnel. C'est ce miracle d'une révolution inattendue à l'issue inhabituellement heureuse, qu'en 2018, la rédaction du magazine britannique The Economist a voulu distinguer en désignant l'Arménie comme le "Pays de l'année", tandis que le lectorat du quotidien économique russe Vedomosti (Les Nouvelles) a élu Nikol Pachinian "meilleur homme politique de l'année". Pour relater cette révolution pas comme les autres, nous avons choisi d'offrir au lecteur un récit pas comme les autres, non pas linéaire et postérieur mais dynamique et concomitant, constitué par la réunion des post que la journaliste et auteure Sèda Mavian a publiés sur le net durant les événements jour par jour et parfois heure par heure, après avoir pris le parti de transformer sa page Facebook en média francophone entièrement placé au service de l'information la plus rigoureuse et la plus diversifiée possible. Complétant le récit, des documents présentés en annexe favorisent la compréhension des faits ainsi que l'appréhension de sujets divers tels que les relations Arménie-diaspora, la démocratie au sein de la diaspora et la notion d'engagement, notamment des artistes.

03/2019

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Histoire internationale

Le conflit du Haut-Karabakh : paix juste ou guerre inévitable ? Approche historique, géopolitique et juridique, 2e édition revue et augmentée

L'auteur se donne pour objectif d'analyser, d'un point de vue historique, géopolitique et juridique, le conflit du Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Les racines profondes de cet antagonisme remontent au début du XIXe siècle, au moment où les rapports interethniques ont été bouleversés par le régime tsariste, à la suite du déplacement massif des Arméniens dans la région. Après de nouvelles oppositions feutrées au début du XXe siècle, les prétentions territoriales arméniennes ont été suivies par une guerre entre les deux pays nouvellement indépendants, et par une occupation militaire arménienne du Haut-Karabakh. Si un cessez-le-feu a été négocié en mai 1994, l'Arménie n'a toujours pas abandonné les lieux et occupe encore aujourd'hui 20 % des territoires de l'Azerbaïdjan. De nombreux analystes considèrent qu'il s'agit d'un conflit "gelé", sans ouverture concevable rapidement, au regard de l'indifférence d'une communauté internationale peu soucieuse de faire respecter, à cette occasion, le droit international. Les mécanismes institutionnels internationaux s'abstiennent de déterminer la responsabilité de l'Arménie et de définir les principes nécessaires à une solution pacifique négociée. L'OSCE s'est chargée, depuis la chute de l'URSS, de mener le processus de paix en instituant le Groupe de Minsk, mais ses efforts n'ont pas abouti. La position géostratégique du Caucase suscite les convoitises des grandes puissances, dont les divergences d'intérêts ne sont pas de nature à favoriser le règlement du conflit. Il faut parvenir à la mise en place d'une "paix de satisfaction", permettant à l'Arménie et à l'Azerbaïdjan de vivre enfin en harmonie et en bon voisinage. C'est la seule solution acceptable pour éviter une nouvelle guerre, dont l'ombre plane sur une région à forts potentiels pétroliers et stratégiques.

02/2016

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Religion

Normes canoniques sur les moyens d'éviter les litiges. Contexte culturel du Congo-Kinshasa

L'expérience humaine prouve qu'il est difficile ou quasi impossible de vivre sans conflits, soit d'idées, soit d'intérêts. Ces derniers sont source de tensions et même parfois de violences entre les membres de la communauté humaine. Ainsi, leur résolution paisible permet souvent à cette dernière d'avancer pacifiquement, harmonieusement et dans la justice vers un meilleur vivre ensemble. L'Eglise, comme toute autre société humaine s'efforce de vivre en harmonie interne mais elle n'est pas exempte du phénomène conflictuel parmi ses membres. La polarisation qui se vit dans les milieux ecclésiaux découle souvent des conflits qui ne sont pas bien résolus, du fait que l'Eglise ne possède ou n'utilise pas toujours les moyens appropriés d'éviter et de régler les litiges de ses membres. Pourtant le législateur manifeste son souci d'éviter ou de clore pacifiquement les litiges entre les membres de la communauté. Le canon 1446 présente ce principe fondamental, qui est aussi appliqué au mariage (cc. 1676 ; 1695) ; tandis que les canons 1713-1716 (voir aussi le canon 1733) indiquent certains mécanismes pratiques destinés à la résolution pacifique des litiges. En sus, par souci pastoral et pour pallier les problèmes canoniques qui sont liés au défi de résolution des conflits d'une part, et la sollicitude pastorale confiée à la responsabilité de la conférence des évêques d'autre part, cela a conduit au sujet de recherche suivant : "Normes canoniques sur les moyens d'éviter les litiges et leur application dans le contexte culturel du Congo-Kinshasa". Cet ouvrage se veut une contribution à la réflexion sur l'application des normes universelles (cc. 1714 ; 1733, § 2) dans le contexte particulier du Congo-Kinshasa.

09/2016

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Littérature française

Nelson Mandela. Les chemins de la dignité

Avez-vous fait partie des personnes touchées ou inspirées par l'exemple de ce combattant pour la liberté et pour la réconciliation ? Nelson Mandela, présenté comme une icône aux qualités exceptionnelles, symbole du leader pacifique et déterminé, vous est-il apparu proche de vous ? Ce livre, par petites touches impressionnistes, nous fait découvrir au-delà du personnage public, l'être humain vivant le combat de sa vie. Nous n'allons pas nous retrouver face à Mandela, mais à l'intérieur de ses yeux, de son cœur, de ses pensées et de ses gestes. De l'intérieur de Mandela, nous comprenons intimement qu'en tant qu'être humain, nous n'avons rien d'exceptionnel et de prophète, mais que face aux tourbillons et à l'adversité, nous avons nos valeurs, nos décisions et nos soutiens. Face à la cruauté ou l'inhumanité des systèmes, à nos doutes sur notre puissance ou notre trop plein de puissance, nous apprenons, avec l'exemple de Mandela, un point de repère inébranlable : notre dignité. Mandela vient de la guerre, mais va vers la paix ; il affronte le danger mais agit avec précaution ; il porte la responsabilité du changement mais en attribue en permanence la paternité au collectif. Il nous enseigne une forme d'exercice du pouvoir qui libère de l'égo du pouvoir. La paix s'apprend, et nous avons besoin de nous éduquer à la paix afin de pouvoir en témoigner et en faire bénéficier de manière plus large. Les fossés à combler sont innombrables, que ce soit entre les communautés, entre les générations, ou même dans les familles. Lorsqu'il s'est retiré de la vie publique, Mandela a été clair : « Tout repose entre nos mains » nous a-t-il dit. ?À commencer par ce livre.

07/2016

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Histoire internationale

La guerre du Cameroun. L'invention de la Françafrique 1948-1971

La légende veut que la France, " patrie des droits de l'homme ", ait généreusement amené ses anciennes colonies d'Afrique noire à l'indépendance en 1960. Une décolonisation pacifique en somme qui se serait faite dans la compréhension mutuelle et l'intérêt partagé de la France et de l'Afrique. Ce livre raconte une tout autre histoire : celle d'une guerre brutale, violente, meurtrière, qui a permis à Paris d'inventer un nouveau système de domination : la Françafrique. Cette guerre secrète a pour théâtre le Cameroun des années 1950 et 1960. Les autorités françaises, confrontées dans ce pays à un vaste mouvement social et politique, porté par l'Union des populations du Cameroun (UPC), décident à partir de 1955 de passer en force. En utilisant les mêmes méthodes qu'en Algérie (torture, bombardements, internements de masse, action psychologique, etc.), elles parvienent en quelques années à éradiquer militairement les contestataires et à installer à Yaoundé une dictature pro-française. En pleine guerre froide, et alors que l'opinion française a les yeux tournés vers l'Algérie, la guerre du Cameroun – qui a fait des dizaines de milliers de morts – est à l'époque passée inaperçue. Elle a ensuite été effacée des mémoires par ceux qui l'on remporté : les Français et leurs alliés camerounais. Le crime fut donc presque parfait : les nouvelles autorités camerounaises ont repris les mots d'ordre de l'UPC pour mettre l'indépendance du pays, si chèrement acquise, au service… de la France ! Mais la mémoire revient depuis quelques années. Et les fantômes du Cameroun viennent hanter l'ancienne métropole. Laquelle, de plus en plus contestée sur un continent africain en pleine ébullition, devra tôt ou tard regarder son passé en face.

10/2016

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Histoire de la danse

Up Rock. Histoire de danse, histoire d'une vie

Il y a quarante ans, le hip-hop allait régler la respiration d'une partie de la jeunesse de France. Une contre-culture qui existait à peine aux yeux des médias et pas du tout aux yeux des professionnels de la danse. L'enjeu politique des combats de l'époque, porté notamment par la marche pacifique de 1983 "pour l'égalité, contre le racisme" , puis celle reconduite l'année suivante "convergence 84 pour l'égalité" passeront sur le terrain culturel. Il y a quarante ans, les travailleurs sociaux pour la plupart militants et de gauche, vont se raccrocher à cet élan de la société civile et vont impulser des motivations artistiques. Le passage de la rue à la scène de la danse hip-hop en fera partie avec en toile de fond un véritable enjeu culturel et politique. Marcel Notargiacomo, acteur culturel militant et Pierre Deloche, chorégraphe, ont été visionnaires et grâce à leur force de conviction vont imaginer aux Minguettes, à Vénissieux en 1984 la création "Kaskadanse" qui sera la première rencontre entre la danse hip-hop et la danse contemporaine. (Re) découvrez un pan de l'histoire du hip-hop tombé dans l'oubli. De la rue à la scène, Fred Bendongué fait ses armes avec le mouvement hip-hop de la génération 80 mais dépasse très vite les cadres et se fabrique une empreinte... cette empreinte indélébile qui fait de son mouvement, un mouvement abouti, plein et chargé d'émotion. Sa carrière est marquée par des rencontres et des défis qu'il a toujours su relever. Parce que la danse est un moyen d'expression, Fred Bendongué s'emploie à donner sa vision du monde qui l'entoure. Il est le premier chorégraphe français et issu de la danse hip-hop à être récompensé outre-Atlantique avec le Bessie Awards en 1996.

10/2022

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Chamanisme

Le pouvoir du Mana. S'initier au chamanisme polynésien

Un ouvrage indispensable pour se connecter à la sagesse et aux enseignements polynésiens Tahiti, Bora Bora, les Marquises, Hawaï, la Nouvelle Zélande, les Fidjis ou encore l'île de Pâques forment des noms mythiques qui appellent à la rêverie. Les voyageurs qui découvrent les îles du Pacifique sont souvent touchés par la particularité de cette destination paradisiaque. L'expression polynésienne " être piqué au tiaré " désigne l'envoûtement qu'opère l'esprit Maori. Les mots sont suffisamment évocateurs... Le tiaré, cette fleur délicieuse, imprègne avec amour laissant l'empreinte magique de son parfum parcourir nos sens. Avec cette expression, il est plus facile de comprendre le pouvoir hypnotisant qu'exerce la Polynésie. Ce pouvoir, nombreux l'appellent le Mana. Le Mana relie au principe universel selon lequel existe un principe supérieur que tant de traditions célèbrent. Le pouvoir du Mana enseigne le lien universel qui circule en nous et entre chacun d'entre nous. En tant que porteur de vie, le Mana est l'" énergie de guérison " qui porte différents noms comme le QI / Ch'i (Chine / Japon), les cinq souffles d'apana, prana, samana, vyana et udana (Inde), le nyiama (Dogon) ou encore le pneuma en France. Dans cet ouvrage, Céline Hervé-Bazin propose de précieux outils pour découvrir la richesse des pratiques sacrées à travers les traditions du triangle maori. En tant que porte d'accès au chamanisme polynésien et au chamanisme universel, le Mana enseigne les principes fondamentaux de la médecine sacrée, les lois de fonctionnement de l'univers, les piliers de vie pour tout praticien de l'énergie de guérison. L'auteure enseigne en fin d'ouvrage un soin énergétique complet facile à pratiquer à la maison et transmet les valeurs essentielles à respecter ainsi que les mécanismes essentiels de la pratique chamanique.

03/2023

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Palestine

Le nettoyage ethnique de la Palestine

À la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d'habitants: un tiers de Juifs, deux tiers d'Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux États: l'un doit être presque exclusivement peuplé d'Arabes; dans l'autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires. Un an plus tard, c'est un État à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d'Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières. A en croire l'historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d'un conflit armé: la "première guerre israélo-arabe". Mais Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l'aide de documents d'archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s'est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors une entreprise délibérée, systématique, d'expulsion et de destruction: un "nettoyage ethnique" de la Palestine. En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l'impéritie de l'ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le "transfert", par la violence et l'intimidation, d'une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous. A la veille du soixantième anniversaire de la création de l'État d'Israël, ce livre passionnant vient rappeler que la résolution du problème des réfugiés doit être la pierre angulaire de toute tentative de paix dans la région.

02/2008

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Histoire de la pensée économiq

Matières premières. Géopolitique, économie, histoires extraordinaires

Le livre décrit certaines Matières Premières. ordinaires (gaz, orge, plomb, camo-mille, pomme...) et spéciales (myrrhe, arnica, topinambour, ananas, indium, palla-dium...) avec une analyse qui s'articule sur : histoire du produit, mythologie et symbologie, économie, curiosités et anecdotes, par ex : les prix des ananas étaient très chers et les "? riches ? " les louaient pour les exposer sur les tables, sans les manger... les ar-mées nourrissaient avec de la réglisse leurs chevaux pour leur donner du tonus (Casanova utilisait la réglisse avant ses galipettes dans les lits)... l'aluminium coûtait très cher et la statue de Antéros (pas d'Eros) de Piccadilly est en ce mé-tal... depuis le 1 GM, des vêtements sont produits avec des orties... la myrrhe est essentielle dans les sparadraps... l'aloe vera a soigné les grands brulés de Hiroshima et la peu des GIs dans le Pacifique... sans indium tout type d'écran n'est pas lumineux... sans oublier qu'il y a un lien direct entre le sandwich et le gaz avec lequel on produit les engrais=céréales=pain et les cochons=jambon. Les chapitres finaux développent des thèmes particuliers, mais - encore une fois - curieux : -l'espionnage dans le secteur des Matières Premières. (... le thé et le caoutchouc volés par les Anglais, les opérations d'espionnage de Colbert sur le fer blanc, la co-chenille et la guerre des couleurs, l'uranium congolais de la première bombe ato-mique... .) -les choix de Romains de conquérir certaines régions étaient stratégiques, poli-tiques, militaires mais tenaient compte, aussi, de l'existence de Matières Premières. essentielles pour l'empire -combien de guerres et de conflits ont été causés et alimentés par des Matières Premières. dans toute l'histoire :

01/2024

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Littérature française

Pura Vida. Vie et mort de William Walker

Je suis arrivé en Amérique centrale, il y a quelques années, avec le projet d'y écrire la vie de William Walker, un aventurier nord-américain du XIXe siècle qui avait lancé une expédition assez catastrophique au Mexique, était parvenu plus tard à se faire élire président du Nicaragua, avant de finir fusillé au Honduras, et dont j'avais découvert l'existence à La Havane. Alors que je parcourais ces lieux sur les traces de son armée fantôme, il m'est apparu que cette région du monde, pendant les deux derniers siècles, n'avait pas été plus avare de héros, de traîtres et de lâches que ne l'avaient été les provinces grecques et latines de l'Antiquité. Ici aussi des hommes ont rêvé d'être plus grands qu'eux-mêmes et souvent ont échoué. J'ai commencé de consigner les vies de Simon Bolivar et de Francisco Morazan, d'Augusto César Sandino, assassiné par le premier Somoza, ou encore du Che.50, un agent double envoyé espionner le vrai Che dans la Sierra Maestra. Souvent je prends mes quartiers au fond des cantinas, des bars et des pulquerias. À Managua, j'ai noué des contacts avec d'anciens sandinistes qui me racontent leur révolution. À San Salvador, je rencontre parfois d'ex-guérilleros du Front Farabundo Marti, dont le dernier fait d'armes a été l'attaque de la capitale le 11 novembre 1989, alors que déjà les marteaux-piqueurs attaquaient le mur de Berlin. Le reste du temps, je lis avec application des quotidiens, ceux du jour et de plus anciens achetés sur internet. Et de loin en loin je reviens à La Libertad, minuscule port de pêcheurs sur la côte pacifique, où je retrouve Victor.

01/2004

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Milieux naturels

Galapagos, l'empreinte de la nature

" Quelques ombres brunes apparaissent dans l'eau, le long de la plage. Ce sont les tortues marines qui attendent la tombée de la nuit pour venir se reposer. En face, au large, un monticule rocheux semble se mouvoir et prend justement la forme d'une immense tortue marine sortant de l'eau. A cet instant, le ciel bleu se couvre de nuages gris clair, le sable se pare d'une teinte rosée, la plage se drape de multiples reflets chatoyants, au gré du flux et du reflux, et la lumière devient féérique. L'atmosphère de fin de journée imprègne les lieux, et, alors que les animaux semblent se détendre, le temps est comme suspendu. Lorsque nous quittons l'île, l'orange du couchant embrase le paysage et la mer accueille deux arcs-en-ciel... " L'archipel des Galápagos est constitué de 127 îles, îlots et rochers, mais seuls 19 sont de grande taille. C'est une province de l'Equateur depuis 1832, située dans l'est de l'océan Pacifique, à la latitude de l'équateur avec Puerto Baquerizo Moreno pour capitale. L'île Isabela, la plus vaste, se trouve à quelque 1100 km à l'ouest des côtes. Une distance de 929 km sépare le continent de la plus orientale des îles, San Cristóbal. Une quarantaine de ces îles sont volcaniques. L'archipel accueille le parc national des Galápagos et la réserve marine hors du commun qui constituent un site du patrimoine mondial de l'Unesco. C'est là, en partie, que Charles Darwin a pu valider ses premières conclusions de sa théorie de l'évolution. La photographe Valérie Vo Ha, par ces phénoménales images d'un autre temps - et toujours le nôtre - nous emporte dans une dimension supérieure. celle où la nature est laissée à elle-même, avec ses splendeurs.

05/2022

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Essais

Comment vivre dans une société traumatisante et traumatisée ?

Comprendre comment les dynamiques victime-agresseur déterminent notre vie et comment nous pouvons nous en libérer, individuellement et collectivement. Les traumatismes ont un profond impact sur la plupart d'entre nous, surtout quand ils surgissent au tout début de notre vie. Or, nous sommes notre société. Nos institutions politiques, judiciaires, éducatives, ainsi que le système de santé sont constitués par des individus et ont une influence bien souvent traumatisante sur notre existence. Dans cet ouvrage, Franz Ruppert, psychothérapeute allemand, spécialiste du traumatisme psychique, analyse la dynamique victime-agresseur qui se produit au niveau personnel et observe sa transposition à l'espace social : la traumatisation de notre psyché nous conduit à adopter des comportements relationnels qui provoquent souvent de profondes mésententes, des maltraitances de tous types et des événements néfastes, tels que guerres, dictatures, attentats terroristes, etc. Ainsi, des sociétés entières peuvent sombrer dans le traumatisme et exercer la violence de manière ouverte ou cachée. Selon Ruppert, nous pouvons créer la société pacifique que nous désirons à condition d'être disposés à travailler sur nos traumatismes et à reconnaître notre condition de victime et d'agresseur. A partir d'études de cas connus, l'auteur nous montre comment sortir de cette spirale. En nous révélant nos propres traumatismes, cet ouvrage nous tend la main pour nous aider à sortir de cette dynamique et à nous redécouvrir dans l'espace public de manière saine. Il nous invite à une réflexion constructive qui nous met face à la responsabilité de notre rapport aux autres et de notre place dans la société. Qui plus est, l'analyse de Franz Ruppert prend toute sa dimension face aux événements actuels liés à la pandémie du coronavirus qui révèlent dans quelle mesure nous vivons dans une société traumatisée et traumatisante.

03/2022

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Militaire

D-Day et la bataille de Normandie. La seconde guerre mondiale en couleurs, Edition collector

Revivez les moments forts de la plus grande opération militaire de l'Histoire à travers des photographies en noir et blanc colorisées. "Germany first !" , "L'Allemagne d'abord ! », telle fut la phrase-clé de la stratégie adoptée par les Britanniques et les Américains dès 1941. Certes, pendant le conflit, le front du Pacifique est important, mais les états-majors alliés décident très tôt de concentrer toutes leurs ressources pour anéantir le régime nazi. La clé de voûte de cette lutte est l'opération Overlord, l'invasion de l'Europe depuis les plages de Normandie. Overlord débute par un débarquement massif de troupes alliées sur les plages (opération Neptune) le 6 juin 1944 et va durer tout l'été jusqu'à la retraite allemande sur la Seine. Le débarquement de Normandie reste à ce jour la plus grande opération militaire de tous les temps, mais aussi la plus incroyable dans sa planification et son organisation. Par les moyens mis en oeuvre, l'ampleur des destructions et la dureté des combats, cette bataille de Normandie a marqué des générations de civils français et de soldats des deux camps. Plus de trois millions d'hommes y ont directement ou indirectement participé. C'est certainement la seule fois dans l'histoire de l'Humanité qu'autant de démocraties se sont alliées pour lutter contre un régime totalitaire : Anglais, Américains, Canadiens, Français, Polonais, Tchèques, Norvégiens, Belges, Néerlandais, Australiens ou Néo-Zélandais, des dizaines de milliers de volontaires ont combattu sur le sol français. Des milliers y ont laissé leur vie, un grand nombre reposent désormais dans des cimetières militaires normands. Presque 80 ans plus tard, ce livre leur rend donc hommage à travers de nombreuses images colorisées, faisant revivre cet événement majeur de l'Histoire.

05/2022

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Religion

Et l'homme créa les dieux. Comment expliquer la religion

Là où il y a des hommes, il y a des dieux, des ancêtres, des esprits, des sorcières et des démons. D'un bout à l'autre de la Terre, du bocage normand à la brousse africaine, des hauteurs de l'Himalaya aux confins du Pacifique, on retrouve le même cortège bigarré de croyances et de pratiques dont la finalité et la cause restent somme toute obscures. Car, au fond, s'il y a partout de la religion, sait-on pourquoi il en est ainsi ? Dans cet ouvrage novateur, Pascal Boyer résout l'énigme en l'abordant sous trois angles différents. D'abord, les résultats de l'ethnographie moderne démontrent l'étonnante diversité des religions humaines mais aussi l'existence, sous ce foisonnement, de thèmes récurrents, de caractéristiques universelles. Ensuite, les sciences du cerveau, qui ont connu une véritable révolution au cours des trois dernières décennies, permettent de comprendre comment se forment les croyances religieuses. Enfin, le renouvellement de la réflexion darwinienne appliquée au cerveau permet d'inscrire le phénomène religieux dans l'histoire de notre espèce. C'est parce que nous sommes dotés d'un certain type de cerveau, fruit dune certaine évolution, que la religion existe. Mais c'est seulement en s'intéressant au détail des résultats décrits ici par Pascal Boyer que l'on pourra mesurer la force de cette assertion. Car cette approche permet non seulement de comprendre enfin pourquoi la religion existe, mais aussi pourquoi elle entretient un rapport particulier avec la mort et la morale, pourquoi il y a des rituels, pourquoi il existe des institutions et des doctrines, et pourquoi la force de ces croyances est telle qu'elles peuvent pousser les hommes au don de soi - mais aussi à l'intolérance et au fanatisme.

11/2001

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Théâtre

Civiliser l'Europe. Politiques du théâtre français au XVIIIe siècle

Chaque année, pointant le faible écho rencontré par les productions françaises à l'étranger, la presse anglophone annonce la "mort de la culture française". Face à ces interrogations lancinantes, le XVIIIe siècle apparaît à certains comme un âge d'or, le temps béni du "rayonnement" européen, voire universel, d'une culture française contagieuse et irrésistible. De ce phénomène, quelle manifestation plus emblématique en apparence que les troupes de comédiens qui sillonnaient l'Europe, jouant Molière en langue originale aux quatre coins du continent, de Cadix à Saint-Pétersbourg et de Stockholm à Palerme ? Contre une lecture nostalgique et mystificatrice, Civiliser l'Europe révèle et décrit les mécanismes à l'oeuvre dans la dissémination européenne du théâtre français. En s'appuyant sur les méthodes nouvelles de l'histoire transnationale, Rahul Markovits met en lumière la diversité des situations. Princes et ministres en quête de prestige politique, diplomates et chefs militaires promouvant le soft power français, chefs de troupe et comédiens à la recherche d'opportunités économiques, administrateurs napoléoniens convaincus de l'influence civilisatrice des chefs-d'oeuvre de la scène française : c'est de l'action de l'ensemble de ces protagonistes qu'est constituée la matière de ce livre. Le théâtre français n'était pas perçu dans les cours princières comme un simple divertissement ni comme le signe d'une grandeur littéraire incontestée. Représentant aux yeux des élites françaises la quintessence de la civilisation qu'elles prétendaient incarner, il devint sous leur égide, parfois pacifique, parfois brutale, l'instrument d'une tentative d'unification culturelle de l'Europe. L' "Europe française" du Siècle des lumières ne nous tend pas le miroir de notre grandeur culturelle déchue. Elle nous montre que les dominations culturelles ne sont pas massives et univoques, mais souvent relatives et toujours localisées.

05/2014

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Sociologie politique

La révolution et le djihad. France, Belgique, Syrie

Après le soulèvement de la population syrienne contre la dictature de Bachar al-Assad en 2011, sa répression sanglante a conduit nombre de révolutionnaires à s'engager dans la lutte armée. L'intervention de groupes se réclamant de l'islam politique et les ingérences étrangères ont ensuite rendu le conflit singulièrement opaque. Jusqu'à l'émergence en 2014 de l'Etat islamique, qui a fait de la religion le noyau d'une politique de la terreur. Ce qui a conduit une petite minorité dévoyée des jeunes Européens ayant rejoint la révolution à perpétrer, en France et en Belgique, de terribles attentats-suicides en 2015 et 2016. Pour tenter d'éclairer ces enchaînements tragiques, les interprétations idéologiques centrées sur la " radicalisation " de l'islam politique ont trop souvent prévalu. D'où l'importance de ce livre, qui s'appuie à l'inverse sur les témoignages des acteurs - ; révolutionnaires syriens et " migrants du djihad " - ; recueillis par l'auteur entre 2015 et 2023 au Moyen-Orient et en Europe. On y découvrira comment des gens ordinaires ont vécu leurs engagements, marqués par le dépassement des organisations partisanes et le rapprochement improbable entre islamistes et gauches. Ces témoignages mettent en récit le sens de leurs actions, de la mobilisation pacifique initiale à la guerre révolutionnaire. Ils éclairent le rôle du symbolisme religieux dans la révolution syrienne et dans les motivations des quelque 2 500 jeunes Français et Belges issus de l'immigration postcoloniale, nouveaux " internationalistes " l'ayant rejointe à la faveur des printemps arabes. Au total, un regard sans équivalent sur la confrontation singulière, dans la lutte contre la dictature, de deux forces utopiques antagoniques, celle positive de soutien à la cause révolutionnaire, et celle négative animant le fascisme d'un Etat théocratique.

10/2023

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Histoire internationale

Chefferie traditionnelle à Anyronkopé. Entre mensonge et sincérité historique

Tout d'abord, que le contenu de cet ouvrage soit compris comme une contribution au règlement pacifique du problème de la chefferie dans le village d'Anyronkopé. Il n'aura de sens que s'il génère des pistes de solutions définitives ; même si en certains lieux, il est obligé d'exhumer les aïeux. Quand le présent fait mal, on est obligé d'implorer le passé. Tout homme est fier quand on parle de la bravoure de ses aïeux. De même, il devient agaçant lorsqu'on pourfend la mémoire de ses ancêtres. Nul ne peut admettre d'être dépossédé éternellement de son honneur et de sa digité, autant qu'il ne peut continuer de subir iniquement le déni de son histoire contre des farces bien certaines. Le problème de la chefferie traditionnelle qui s'immortalise à Anyronkopé fut initié par la colonisation française entre les années 1946 et 1949, puis renforcé à partir de 1956 et 1958 par les luttes pour l'indépendance. Il s'est manifestement empiré en 1964 par l'avidité humaine. Sauf, certains sages, bon nombre des natifs présents connaissent peu la vérité sur la chefferie du village. Au moment où les discours des familles adverses ne se concilient pas et créent des ressentiments et des violences indicibles, seule l'humilité des uns et des autres pour la compréhension des faits apportera une solution médiatrice. L'insensibilité des natifs et la rétention d'informations ne sont pas de nature à générer un apaisement. Il est indispensable que les familles communiquent et informent les natifs sur leurs connaissances de l'histoire du village, de la régence Dravie Kougbéadjo et celle de la chefferie Dravie-Anyron III. Cet essai présente, à tous les natifs et à tous ceux qui le désirent, l'état des connaissances sur le contentieux en vue d'éveiller des diverses contributions au discernement de la situation.

04/2017

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Histoire internationale

L'Italie, alliée ou victime de l'Allemagne nazie ?

En Italie, comme dans tous les pays européens engagés dans le conflit, la seconde guerre mondiale a légué un "héritage pervers", fondé sur l'opposition entre l'Allemagne nazie, démoniaque, fanatisée par une idéologie barbare, et une Italie victime du fascisme et hostile à la guerre de Mussolini ; entre les "méchants Allemands", brutes sanguinaires implacables, arrogants, "des hommes qui ne sont plus des hommes", et les "bons Italiens", pacifiques, solidaires des opprimés et des persécutés. Déjà bien présents dans la propagande alliée, ces stéréotypes contrastés ont servi de ciment aux fragments de mémoires éclatés laissés par la guerre : les mémoires des soldats engagés sur le Don ou dans les sables d'Afrique, des prisonniers italiens tombés aux mains des Allemands ou des Alliés, des résistants de la première heure, des civils victimes des rafles et des déportations nazies ou des viols perpétrés par les troupes alliées... Après l'armistice du 8 septembre 1943, monarchistes, populistes, antifascistes de tout bord..., tous participèrent, à la construction du "mythe fondateur" de la nouvelle Italie qui cherchait à exorciser un passé embarrassant afin de retrouver sa place dans le concert des nations et d'éviter la paix punitive promise à l'Allemagne. "L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses". L'ouvrage pénétrant de Filippo Focardi est une illustration magistrale de cette phrase d'Ernest Renan.

09/2014

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Histoire internationale

Occident-Maghreb. 13 siècles d'histoire

Une histoire des relations entre peuples d'Occident et du Maghreb dans la longue durée qui dégage les constantes du dialogue comme du choc des civilisations. De l'invasion arabe en Espagne en 711 jusqu'à nos jours, l'Occident (Portugal, Espagne, France et Italie) et le Grand Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie et Libye) ont connu des relations complexes et tourmentées. Ce livre analyse, en Méditerranée occidentale, les rapports enchevêtrés, tantôt conflictuels, tantôt pacifiques, entre Occidentaux et Arabes, marqués par un profond clivage lié à la religion. Au début des Temps modernes, la péninsule Ibérique efface toute trace du passé arabe (chute du royaume maure de Grenade en 1492). Se forge alors l'unité de l'Espagne et du Portugal, tandis que la France et les Etats italiens s'affirment face au Grand Maghreb dont une partie (Alger, Tunis et Tripoli) passe sous l'autorité turque, le Maroc préservant son indépendance. En débarquant à Sidi-Ferruch en 1830, les Français inaugurent l'ère de la colonisation européenne (Algérie, Tunisie et Maroc et Libye conquise par l'Italie à la veille de la Grande Guerre) qui s'achève avec l'indépendance de l'Algérie en 1962. Aujourd'hui le Grand Maghreb indépendant, de par ses traditions, ses ressources, sa position entre le vieux-continent et l'Afrique sub-saharienne, son ancrage dans le monde arabe et la présence en Europe occidentale d'un grand nombre de ses ressortissants, est devenu un acteur incontournable de la vie internationale.

06/2010

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12 ans et +

The generations Tome 3 : Alone

Depuis près d'un an, Em et les siens oeuvrent main dans la main avec leurs anciens ennemis, les Albonden, pour faire d'Omeyocan un monde meilleur, le leur. Mais la tâche est loin d'être de tout repos et les menaces qui planent sur eux s'accumulent. A commencer par ces trois immenses appareils qui se rapprochent dangereusement de leurs terres et semblent nourrir des intentions bien peu pacifiques à leur encontre... Sur le pied de guerre, Em et ses camarades scrutent le ciel, prêts à défendre leur territoire, mais le danger pourrait tout aussi bien venir des profondeurs... Réfugiés dans d'anciens tunnels, certains rebelles passent à l'attaque, bien décidés à mettre fin à l'alliance passée entre leurs compatriotes et les hommes. Alors que les siens sont cernés de toutes parts et que les périls se multiplient, la jeune chef s'interroge. Pourquoi tant de peuples différents font-ils route vers Omeyocan ? La réponse à cette question pourrait bien leur être vitale, d'autant qu'une étrange épidémie de violence se répand et commence à créer des tensions au sein même de la population. Et si Aramovski, l'ancien rival d'Em, avait raison ? Et si le Dieu du Sang existait vraiment... Oubliez toutes vos certitudes ! Scott Sigler conclut sa trilogie sans nous laisser aucun répit et nous emmène, entre ciel et terre, à la recherche de la dernière pièce manquante du puzzle.

06/2017

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Actualité et médias

A l'est de Damas, au bout du monde. Témoignage d'un révolutionnaire syrien

Dans la Ghouta orientale où Majd est né et a grandi, sa famille est tout entière accaparée par sa survie. La Syrie défavorisée où il voit le jour supporte, depuis le coup d'Etat de 1970, la politique autoritaire, faite de marginalisation sociale, de répression et de terreur, que mène la dynastie Assad contre sa population. Participant aux protestations dès le premier jour en mars 2011, Majd raconte les marches pacifiques avec ses compagnons de lutte, et leurs aspirations démocratiques, qui se heurtent vite à la violence inouïe du régime. C'est à sa sortie de prison, à l'automne 2011, que Majd est témoin des débuts de la lutte armée, et qu'il s'engage dans les aides médicales. En 2013, sa Ghouta natale délivrée par les forces révolutionnaires subit un terrible siège : bombardements quotidiens, malnutrition, situation médicale dramatique, essor du commerce de guerre... Il se lance néanmoins dans l'action civile en créant des centres d'enseignement alternatif pour la petite enfance et en documentant les crimes du régime, notamment l'attaque chimique du 21 août 2013. Alors que les rapports entre les différentes factions d'opposition se modifient et que de plus en plus de combattants rejoignent les formations religieuses, financées par l'extérieur, qui disposent d'armes, l'Armée libre s'affaiblit. Pourtant, la société civile (médecins, enseignants, humanitaires, citoyens journalistes) continue à assurer de son mieux la permanence de la vie.

03/2016

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Généralités

De la guerre à la paix en Méditerranée médiévale. Acteurs, propagande, défense et diplomatie

L'histoire de la Méditerranée médiévale ne se résume pas à des affrontements perpétuels ; elle est aussi marquée par des périodes de paix et d'échanges diplomatiques intenses. Un mince fil séparait la guerre et la paix. Comment passait-on de la préparation, de l'organisation et de la conduite de la guerre à des relations pacifiques ? Cette thématique s'inscrit dans un ensemble disparate, l'Occident, Byzance et l'Islam, avec des sociétés et des idéologies distinctes, tout en étant liées entre elles par les échanges, les contacts et les communications multiples. L'ouvrage porte sur les transitions entre la guerre et la paix, sur les croisés répondant à l'appel de la propagande pontificale, les gazi mobilisés par le gihad, les eunuques byzantins qui se retrouvaient sur tous les fronts. La guerre signifiait aussi organiser la défense en temps de paix. La Méditerranée et ses milliers de kilomètres de côtes se sont hérissés de fortifications, de ribâts et de bases navales. La question des négociations occupe le coeur du volume. Elle témoigne de l'intérêt de l'historiographie actuelle pour l'étude de ce moment emblématique d'échanges diplomatiques, comme entre Venise et les Ottomans. A Byzance où prédominait l'idéologie de la paix comme fondement chrétien de l'Empire, la négociation n'avait parfois d'autre issue que la guerre. Pour magnifier le temps de paix les cadeaux diplomatiques se répandaient dans toutes les cours de la Méditerranée médiévale.

05/2021

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Sociologie

La rencontre des mondes. Diversité culturelle et communication

La diversité des cultures, depuis la dispersion de par le monde des premières communautés de chasseurs-cueilleurs, a accompagné et largement conditionné l'histoire de l'humanité. Il aura fallu des millénaires d'explorations et d'exactions, d'échanges violents ou pacifiques et deux révolutions technologiques pour atteindre la configuration actuelle, dans laquelle les cultures sont nécessairement confrontées les unes aux autres : mises au défi de se fondre dans une " mondialisation " envahissante, elles peuvent encore espérer la féconder sans s'y perdre. L'ouvrage s'inscrit dans le débat sur la préservation des cultures menacées. Le croisement de l'anthropologie et des SIC (sciences de l'information et de la communication) ouvre la perspective d'une approche critique de la mondialisation qui se souvient des sociétés disparues pour réfléchir aux grands enjeux de la période actuelle. Car, si la rencontre des mondes est globalement enrichissante, en dépit des apparences, elle tend à appauvrir la diversité. Elle est extrêmement dynamique, mais va en s'accélérant, entraînant une transformation sans précédent des modes de vie et des rapports de chacun aux autres. Ce livre, exempt de soumission aux idées reçues, éclaire de manière renouvelée et originale des problématiques centrales pour qui s'interroge sur les mutations du monde : l'atomisation des sujets et le lien que tissent les technologies de la communication en réseaux, les transformations du travail ou de la famille, le pillage des cultures, l'anomie, la progression du sentiment de solitude, mais aussi l'invention de nouvelles formes de sociabilité et de résistance...

04/2006

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Romans de terroir

Vivre ensemble ou mourir

« Nous sommes pacifiques. Mais notre quête de liberté, d'égalité et de fraternité remet en cause la structure même de la société. Aux yeux des nantis, cela équivaut à une déclaration de guerre. » En 1525, l'Alsace est sous la domination autrichienne de l'archiduc Ferdinand et gérée par le grand-bailli de Ribeaupierre. Là, le petit peuple, écrasé de taxes sans cesse croissantes, réclame davantage de justice sociale. Le jeune Wolf Bisel travaille comme greffier à la Régence. Alors qu'il est à la recherche de ses origines, sa route croise celle de Rosa-Blanka. Wolf devine que la jeune femme joue un rôle important dans la rébellion. Une diète (assemblée) doit se tenir à Ensisheim pour voter des impôts qui financeront les moyens de combattre toute velléité de révolte. Les trois états sont représentés : les riches prélats qui ne payent rien, la noblesse désargentée, les villes et baillages qui supportent l'essentiel des contributions. Dans la maison d'un prévôt près de Mulhouse, Wolf reconnaît Rosa-Blanka. Ils ne partagent pas les mêmes valeurs mais s'aiment assez pour respecter les convictions de l'autre, conscients que, tôt ou tard, la réalité les rattrapera dans toute sa cruauté. Un bonheur volé, trop bref. Ils font le serment de « vivre ensemble ou mourir », qui est aussi la devise des insurgés. La révolte éclate à Pâques, partout en Alsace. La Régence est prise de court par l'ampleur du mouvement. Incapables de maîtriser les soulèvements, les Habsbourg font appel au duc Antoine de Lorraine. C'est un bain de sang qui se prépare…

11/2014

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Romans historiques

Au soleil des pyramides

1798/1799. L'ambitieux général Bonaparte conduit en Egypte une expédition militaire qui a pour objectif de couper la route des Indes aux Anglais et de soustraire l'Egypte à l'influence turque. Quelque cent-soixante savants et artistes (Geoffroy Saint-Hilaire, Nicolas Conté, Vivant Denon…) accompagnent cinquante mille soldats et marins. L'aventure orientale n'est pas de tout repos. Mais après la défaite française d'Aboukir et la marche pénible dans les sables du désert mettant face à face mamelouks et soldats français, Bonaparte est accueilli au Caire en vainqueur. Les intentions du nouveau maître de l'Egypte sont au départ pacifiques ; il met en place un cadre administratif associant les hauts fonctionnaires égyptiens, tente de participer au développement du pays. L'étude approfondie de ses richesses est au centre des préoccupations des savants. Mais les mesures prises par Bonaparte vont vite provoquer de graves troubles. S'appuyant sur une solide documentation et avec un style coloré, Au soleil des Pyramides, restitue avec fidélité l'Egypte de la fin du XVIIIème siècle. On découvre la vie grouillante et miséreuse du Caire, la classe dominante des notables. On entend le discours enflammé des religieux confrontés à l'occupant. On y croise le jeune Bonaparte en homme d'action et séducteur, Vivant Denon dessinant et conversant avec le brillant général Desaix. L'accent est mis aussi sur le rôle de la France des Lumières, que portent les savants. Mais ce beau tableau s'assombrit rapidement. Ce qui devait être une entreprise humaniste se transformera en sanglante aventure coloniale.

12/2017

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Littérature française

Le chemin du diable

Printemps 1824 : à Darlington, dans le nord de l'Angleterre, l'ingénieur George Stephenson construit la première ligne de chemin de fer. En drainant un étang, ses ouvriers découvrent un squelette qui pourrait être celui de lady Beresford, disparue vingt ans plus tôt dans des circonstances mystérieuses. Nommé bien malgré lui juge de paix, le notaire Edward Bailey, disciple de Byron et grand amateur de madère, tente de démêler un imbroglio mêlant rumeurs, légendes et polémiques autour du projet de ligne ferroviaire. Pendant ce temps, à Londres, un étrange livre retrouvé dans la prison pour dettes de la Marshalsea arrive entre les mains de l'avocat Leonard Vholes. Sa page de garde porte le sceau des Beresford. Il n'en faut pas plus pour que Vholes dévide le fil de ses souvenirs, apportant au mystère un nouvel éclairage... A Londres comme à Darlington, les temps sont difficiles pour les laissés-pour-compte de la révolution industrielle : le progrès ne profite pas à tout le monde, l'argent coule à flots, mais invariablement vers les mêmes poches, et le massacre de Peterloo, où la troupe a sabré des manifestants pacifiques, reste dans toutes les mémoires... Peuplé de personnages pittoresques —l'imperturbable clerc Snegg, le fantasque Caporal, vétéran des guerres napoléoniennes, ou le tout jeune Charles Dickens en personne —. Le chemin du diable est à la fois un malicieux hommage au roman gothique, et la chronique haute en couleur d'une période complexe dans laquelle notre propre monde plonge ses racines.

04/2017

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Sociologie politique

Fenêtre sur l'Iran. Le cri d'un peuple bâillonné

En novembre 2019, en réaction à une révolte populaire, les dirigeants de la République islamique coupent la connexion Internet du pays. Ils massacrent à huis clos, en trois jours, au moins 1 500 manifestants pacifiques. Depuis 1979, l'Iran est devenu l'un des pays les plus fermés au monde, et son régime l'un des plus dictatoriaux. L'économie est exsangue, les désastres écologiques accablent la population, par ailleurs ravagée par la Covid-19. La plupart des journalistes iraniens sont en prison et les femmes qui résistent à la domination religieuse sont réprimées. Privés de leurs droits fondamentaux, et en l'absence de libertés politiques, les Iraniens ont pour seul espace d'expression les réseaux sociaux. Le contrôle d'Internet est ainsi devenu un enjeu majeur pour les responsables politiques, obligés de s'en réapproprier les codes pour diviser la société. La mobilisation virtuelle annoncerait-elle un soulèvement populaire ? Mahnaz Shirali a mené l'enquête au coeur de ces réseaux sociaux. A la lumière de l'histoire et de la culture iraniennes, son analyse des réactions et des comportements des internautes révèle un peuple iranien bien différent de celui habituellement représenté dans les médias, et dont les récits semblent être autant d'appels à l'aide. Arrivée en France en 1994, Mahnaz Shirali est docteure en sociologie et HDR en sciences politiques. Elle a notamment publié La jeunesse iranienne : une génération en crise (PUF, 2001), La malédiction du religieux. La défaite de la pensée démocratique en Iran (François Bourin, 2012) et The Mystery of Contemporary Iran (Transaction Publishers, 2014).

04/2021

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Economie

La nouvelle économie politique. Une idéologie du XXIe siècle

Les apparences sont trompeuses : la mondialisation laisse accroire que l'économie est partout, qu'elle triomphe des Etats et mine leur souveraineté. Or une nouvelle économie politique, développée surtout dans les pays anglo-saxons et que cet ouvrage entend faire connaître en France, soutient résolument l'inverse : l'économie ne peut se comprendre sans le rôle des institutions, c'est-à-dire, selon Douglass North, "les règles du jeu de la société ou, plus formellement, les contraintes conçues par l'homme qui façonnent les interactions humaines". Ces règles, issues de la coutume, de la religion, de la politique ou du droit de chaque culture, déterminent la coordination et les performances économiques des sociétés. La Grèce des années 2010 est surendettée parce qu'elle peine à collecter l'impôt, à fixer le cadastre, à se défaire de pratiques clientélistes qui, depuis cent cinquante ans, ruinent ses finances publiques, parasitent l'Etat de droit, désespèrent l'opinion. Son défaut est institutionnel. La monnaie commune le transmet au reste de l'Europe. Laquelle est confrontée, dans des formes désormais pacifiques, à la régulation institutionnelle de ses États. Dans la mondialisation, c'est désormais sur les institutions que porte la concurrence car celles-ci façonnent la compétitivité des territoires. La plupart des institutions préexistant au développement de l'économie, la nouvelle économie politique des "ordres sociaux" nous rappelle que la manière dont s'évalue le profit dérivable de telle ou telle action dépend avant tout des règles sociales en vigueur et des conditions de leur application.

04/2017