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Franc-Nohain

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Littérature française

Solde

" J'ai l'indifférence méchante, agressive, j'écris parfois comme un roquet aboie. Ce n'est pas tout à fait exact. Ne pouvant pas supporter mon indifférence qui me fait peur, ce côté morne, passif de ma nature, je veux à tout prix passionner moments et rapports : que le temps bouge enfin. " Tour à tour chroniqueur politique, critique littéraire ou mémorialiste, Bernard Frank nous offre un recueil foisonnant, vif et enlevé. Il réunit, le temps d'un épisode ou d'une simple note, d'illustres personnages de tous les bords, de tous les temps : Stendhal, Hugo et Gautier croisent Pétain, de Gaulle et Lecanuet ; Sartre et Malraux côtoient Lautréamont et Montaigne ; Servan-Schreiber et Druon le disputent à Mérimée et Flaubert (ce qui nous vaut d'inoubliables pages sur Emma Bovary). Mais le lecteur est surtout frappé par le ton de Frank. Comme l'écrit Jean-Paul Kauffmann dans sa préface : " Frank commence toujours par le petit bout de la lorgnette, il affecte de n'apercevoir que l'accessoire ou le futile pour parvenir à l'essentiel, avec cet air de ne pas y toucher, comme s'il s'agissait d'une improvisation, qui est le comble de l'art frankien. "

04/2010

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BD tout public

L'Obéissance

Une adaptation écrite et dessinée par Franck Bourgeron. Couleur de Claire Champion

11/2009

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BD tout public

Guerre et match

Croatie, 1999. L'équipe de Frano Petrusa dispute la finale du championnat junior de basket. Le temps d'un match, des vies, des caractères, des failles et des courages basculent et se dévoilent. Comme à la guerre. Mais au basket, on ne meurt as. Une histoire vraie de sport, d'amitié et de guerre.

09/2010

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Littérature française

Le grand exil

Dans la ville de Banos de Agua Santa, au centre de l'Equateur, vient d'arriver un étranger, Tchaka, qui se fait engager comme jardinier par un grand propriétaire terrien. Installé sur les pentes du volcan Tungurahua dont il pressent la reprise d'activité, il découvre qu'une jeune femme y a en secret un camp de base pour faire passer la frontière aux candidats à l'émigration sans qu'ils tombent sous la coupe des "coyotes" . Pourquoi ont-ils échoué dans cette zone à risque où l'éruption peut à chaque instant tout saccager, est-ce le prix à payer pour qu'ils se réconcilient avec leur passé ? Par l'auteur de Matin brun et du Pont de Ran-Mositar, prix France Télévision 2005, un roman magnifique, sensuel et luxuriant sur l'exil, la condition humaine, la beauté et la violence d'une nature capable d'exaspérer ou de briser les passions les plus fortes.

08/2009

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Littérature française

La Fée Benninkova

" Physiquement, c'était une fée qui avait tout d'une femme et tout pour qu'un homme en tombe irrésistiblement amoureux. Elle mettait de la grâce dans tous ses gestes, même les plus quelconques, comme battre une omelette de six oeufs ou changer le rouleau de papier dans les toilettes. Il n'y aurait eu que moi, dès qu'elle m'aurait eu transformé en prince charmant, je l'aurais demandée en mariage. Mais les simples mortels n'épousent pas les fées. "

01/2011

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Histoire internationale

Les entrepreneurs de Damas : nation, impérialisme et industrialisation

Comment la domination impérialiste de la France sur le Levant peut-elle favoriser un processus d'industrialisation ? Comment la lutte syrienne pour l'indépendance politique se lie-t-elle au nationalisme économique et, à la fois, s'en différencie-t-elle ? Dans l'entre-deux-guerres, un nouvel ordre régional se construit. Y contribue un mouvement d'industrialisation qui réalise d'anciennes aspirations ottomanes tout en consacrant le morcellement de l'empire par la création d'une élite économique largement dépendante d'un espace douanier syrien protégé. Ce livre examine comment les entrepreneurs de Damas et la France interagissent dans ce refaçonnement du marché régional. Les aspirations nationalistes des entrepreneurs aussi bien que les visées coloniales de la France se recomposent à travers de multiples processus de différenciation entre le politique et l'économie. C'est dans ces écarts que naîtra l'industrie syrienne.

09/2010

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Littérature française

Les Rats

Les "Rats", ce sont Bourrieu, Weil, François et Ponchard, une constellation de jeunes gens blasés et ambitieux, qui rêvent de s'introduire dans le monde des lettres, et, en attendant, sortent les filles comme on allume des cigarettes. Livre foisonnant, livre sur la naissance des vocations littéraires et la vie parisienne de la jeunesse dorée des années cinquante, Les Rats dit avant tout l'ennui existentiel qui assaille ses personnages principaux, et les conduit de vacances sur la Côte d'Azur en cocktails éditoriaux pour finir révolutionnaires en Amérique du Sud. Bernard Frank dessine une véritable radioscopie, implacable et mordante, d'un monde hanté par une insatisfaction chronique et le piège de la médiocrité, mais également des ressorts les plus profonds de nos rapports sociaux. Dans sa préface, Olivier Frébourg souligne: "Aujourd'hui, alors qu'une majeure partie de la littérature et de la critique parisienne patauge dans les bons sentiments et l'humanisme pleurnichard, Les Rats s'impose comme un contrepoison, l'antidote au sentimentalisme. Ici le cynisme est une épreuve de vérité, un révélateur. L'humanité y est épinglée avec cruauté et insolence."

11/2009

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Littérature française

Liberté surveillée

La liberté, tout le monde en rêve. Les fous, les enfants, les reclus. Vertigineuse et insatiable. Quand on l'approche elle se dérobe. Comme une anguille sournoise elle vous entraîne en eau profonde. Elle vous surveille. Si vous n'y prenez garde elle aura votre peau... Ce n'est qu'une question de temps. Voici l'histoire de quelques uns qui ont franchi la ligne jaune. Rassurez-vous, ils n'avaient plus toute leur tête ! Quoique...

06/2009

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Critique littéraire

Essais de typologie et de linguistique générale. Mélanges offerts à denis Creissels

Conçu comme un hommage à l'un des plus grands typologues contemporains, ce recueil rassemble trente-quatre contributions offertes au Professeur Denis Creissels; il réunit quelques-uns des plus éminents spécialistes de typologie que compte la communauté des linguistes. La diversité des langues est mise à l'honneur suivant une approche qui privilégie des thématiques, des points de vue et des méthodologies variés; elle fait ainsi écho à l'étendue et à la multiplicité des intérêts et des domaines de recherche auxquels Denis Creissels a consacré sa vie. La première partie de l'ouvrage est dédiée à l'un des champs d'investigation qu'il a explorés d'une manière particulièrement approfondie depuis de très nombreuses années: la linguistique africaine. La seconde partie du volume couvre un large éventail thématique et méthodologique; elle offre des données de première main sur des systèmes linguistiques jusque-là peu étudiés. Ces hommages font entrevoir l'aura immense dont jouit Denis Creissels parmi les linguistes. Son apport apparaît aujourd'hui et apparaîtra encore davantage demain comme une contribution de tout premier plan. L'ouvrage s'adresse aux linguistes soucieux de trouver des informations inédites sur telle problématique ou telle langue; il ravira aussi les amoureux des langues désireux de connaître, à partir des textes de chercheurs reconnus internationalement, certains des développements les plus récents dans le domaine de la typologie.

03/2010

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Littérature française

Entre chien et loup. 28 contes de rêve

28 contes entre rêve et réalité, entre chien et loup... 28 jalons semés, comme les pierres du Petit Poucet, sur les bas-côtés d'un itinéraire hors du commun, fait d'engagements grandioses pour la nature, la culture et le vivant. Voici donc un portrait de l'autre Franz Weber: derrière l'illustre défenseur de Lavaux, de Delphes ou des bébés phoques, un poète veillait. Ces contes de mystère, d'amour, de ferveur ou de beauté contiennent les clefs d'une vie tout entière vouée à la défense de la beauté et de la poésie dans notre monde industrialisé. Ces récits transforment, chacun à leur manière, notre réalité décevante en un monde pour lequel il vaut la peine de vivre et de lutter.

03/2010

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Littérature étrangère

Mélodrama

Vidal a un jour quitte le somptueux appartement parisien que lui a légué son vieux protecteur, il y a abandonné Perla et sa bonne Anabel. Il a compris très tôt le pouvoir que lui donnait la beauté et il en a usé largement. Maintenant il erre dans Paris poursuivi par la mort. Pourtant tout devait se passer autrement, il s'était arrangé pour marier Perla au vieux comte Adolphe de Cressay. II avait réussi à contrôler cette épouse mal élevée, agitée, rebelle, en principe la femme la moins faite pour cela, pour qu'elle fasse illusion dans le monde. Mais la mort accidentelle du comte avait été remise en cause par son sinistre neveu, Clémenti, bien décidé à empêcher ces parvenus d'hériter de la fortune familiale. Vidal revient la nuit dans cet appartement qu'il hante, comme il hante le roman, il y contemple la fin de sa beauté qui n'a finalement existé que pour les yeux des autres. Il y écoute les échos du combat sans merci entre Perla et Anabel, l'esclave révoltée, et des batailles contre Clémenti, qui font exploser toutes les façades sociales. A cette intrigue pleine d'équivoques et d'ambiguïté se mêle une galerie de personnages inoubliables. Mélodrame classique de qualité, grand feuilleton fait d'intrigues et de suspense, ce roman dépasse le genre par l'actualité totale de son point de vue et la qualité de son écriture. Jorge Franco est considéré par Gabriel Garda Màrquez comme l'un de ses héritiers littéraires.

03/2010

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Littérature française

La mort d'Edgar

On retrouve dans ces neuf nouvelles la verve tour à tour truculente, sarcastique ou philosophique de Bartelt, son attention très fine aux êtres et à leurs misères. On y danse sur des musiques tristes La Samba des otaries ou le Quadrille des déménageurs trapus, on se suicide comme on plaisante, on rêve qu'on est ressuscité mais on meurt en se réveillant... Une fille parfaitement chaste a une réputation de lubricité qui enflamme tous les mâles du pays, un romancier se met à l'épreuve du réel en livrant sa femme à la débauche pour écrire un roman érotique (elle y prendra goût, hélas)... L'univers de Bartelt puise sa force dans un style remarquable d'inventivité roublarde, avec un sens exceptionnel de la formule et du dialogue comique.

03/2010

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Poches Littérature internation

Histoire d'Usodimare. Un récit pour voix seule

Au cœur de ce cargo qui avance lentement vers le lieu de sa destruction, le capitaine Usodimare, retranché dans sa cabine, a lancé son équipage dans une quête mystérieuse : retrouver ce qu'y a caché à son attention une femme aimée et aujourd'hui morte. Marin étrange qui fuit une vie sans grandeur, il ne veut pas renoncer à ce dernier espoir de trouver un sens au voyage intranquille qui est le sien. Descendant d'une lignée de héros nés de l'imagination de Melville, Conrad ou Pratt, il est prêt à subir les charmes et les dangers d'une mer où mirages, pirates et sortilèges ont changé d'allure mais pas de nature. Intense et beau, ce très bref récit souligne le talent d'un écrivain rare et élégant.

01/2009

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Droit

L'adoption dans le droit savant du XIIe au XVIe siècle

Aux yeux des juristes romains, l'adoption était avant tout un mode d'acquisition de la puissance paternelle : un moyen parmi d'autres mis entre les mains du tout-puissant paterfamilias pour régler le sort de son patrimoine ou des cultes familiaux. De l'antique modèle, la législation française contemporaine garde toujours trace à travers une adoption simple utilisée surtout, il y a peu encore, pour assurer la transmission d'un nom et d'un patrimoine. A côté de l'épave, récupérée depuis à d'autres fins, c'est cependant imposée une institution nouvelle, l'adoption plénière, dont les finalités font aujourd'hui ébranlées à leur tour par divers moyens de procréation assistée tendant à redonner une certaine primauté aux liens du sang. A plus d'un titre, le discours des juristes médiévaux relatif à l'adoption éclaire ces mouvements de balancier du droit contemporain. S'appuyant sur l'héritage romain, mais tributaires aussi d'autres traditions -germanique et chrétienne -, les romanistes et les canonistes ne sont en effet attachés à reconstruire entièrement le droit de l'adoption en prenant pour modèle la procréation dans le mariage. Procédant d'un droit considéré comme divin, cette dernière incarnait en effet à leurs yeux une " nature " qu'était censée limiter l'adoption. Les contraintes posées à l'exercice de ce qu'ils considéraient comme une fiction juridique paralysaient partiellement l'utilisation des anciennes règles romaines mais ouvraient aussi la voie à l'élaboration de l'institution qui a finit aujourd'hui par s'imposer : une adoption dont le but premier n'est pas l'intérêt de l'adoptant mais celui de l'adopté.

07/1998

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Littérature française

La colline rouge

La Colline rouge. A quoi pense Emilie ? Dans une chambre d'hôtel, une nuit d'orage, elle raconte à son amant les jours d'un été brûlant. Une histoire ? C'est un secret qu'elle lui livre. Elle n'avait pas quinze ans et sa tante Julia aimait Alexandre. Dans la garrigue, sur la colline rouge, cachée, elle les a vus s'embrasser et se caresser. Jalousie ou désir ? Emilie aimait Julia qui lui avait fait découvrir son corps. Emilie aimait Alexandre. Alors, peut-être parce que le soleil était trop chaud, et la lumière trop vive, elle décida de commettre l'irréparable... Démon, Emilie apprendra ainsi, avant de devenir victime, que les chemins de l'amour sont souvent jalonnés par l'écueil enivrant des liaisons dangereuses.

12/1992

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Histoire de France

Hitler, la chute. Dans le bunker, heure par heure

La reconstitution minutieuse des dix derniers jours de Hitler, qui s'achèveront par son suicide et sa conséquence inéluctable : la chute du IIIe Reich. 20 avril 1945. Alors que son Führer fête ses cinquante-six ans, l'Allemagne est au bord de l'effondrement. Le déluge de feu des bombardements alliés a transformé sa capitale en " bûcher du Reich ", le surnom que lui ont donné les Berlinois. Entouré d'Eva Braun, de son personnel et, dans les tout derniers jours, de la famille Goebbels, le dictateur nazi, terré dans son bunker, véritable village souterrain, n'a plus rien de commun avec l'homme qui faisait trembler la terre entière. C'est un être malade, dépressif, dépendant des " stimulants " injectés par son médecin personnel et qui, sourd aux supplications de ses proches, refuse de quitter sa capitale car c'est là qu'il doit " remporter la victoire, ou périr ". Jour après jour, heure par heure, c'est dans l'intimité de Hitler que Mario Frank, journaliste et historien allemand réputé, retrace l'inexorable chute de l'Allemagne nazie telle qu'elle se vit dans le sous-sol de la Chancellerie du Reich. Jusqu'au 30 avril, qui, avec le suicide du dictateur, ouvrira le chapitre final du Götterdämmerung, ce Crépuscule des dieux misérable et dérisoire qui marquera la fin d'un empire qui devait durer mille ans.

04/2008

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BD tout public

Bistros et Cafés Paris

Des cafés les plus chics aux plus populaires, une tournée de bistros de la capitale ! France Dumas a arpenté les cafés parisiens pour saisir les ambiances et croquer les scènes de vie sur le vif. Des intérieurs raffinés de La Coupole au flipper du Baromètre dans le XIIIe, des confidences des jeunes filles en terrasse aux fanfares improvisées, on découvre sous le regard amusé de l'auteur la diversité et la spécificité du bistro parisien. Son singulier carnet de zincs nous invite à découvrir Paris autrement.

04/2009

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Littérature française

Les chambres de la mémoire

Elle est en prison, accusée d'avoir tué avec préméditation mais sans raison un homme qu'elle avait entraîné à Venise. Elle rédige son journal pour mieux comprendre ce qui lui est arrivé, quelles sont les raisons qui l'ont poussée à quitter un mari qui l'aimait, un fils qu'elle adorait, une vie douce et tranquille. Elle ne regrette rien, ni son geste, ni son passé, ni cet emprisonnement qui l'accule à l'élucidation d'elle-même. Et si la littérature pouvait faire basculer nos vies ? Et si ce que nous lisons pouvait affecter nos existences ? Dans Les Chambres de la mémoire, l'héroïne, lectrice amoureuse des romans de Dashiell Hammett, fan du Faucon maltais, tente de démêler le vrai de l'imaginaire.

09/2006

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Littérature étrangère

Encouragements au plaisir

Ce livre - le dernier publié du vivant de Franz Hessel - a un titre volontairement provocateur. En effet, Encouragements au plaisir paraît en 1933, année fatale s'il en fut. Avec cette douce et irrésistible ironie qui le caractérise, l'auteur répond aux critiques de ses amis qui lui reprochent la légèreté de ses propos et son décalage par rapport à la réalité. Ainsi celui qui " s'adonnait au dangereux plaisir de conter des fables " présente et clôt ses récits de remarques " utiles " pour les lecteurs, mais lui procurant surtout l'occasion d'exercer son esprit critique contre la société de son époque. Ce recueil est le plus abouti et le plus cohérent de Hessel. Il suffit de lire " Des planches sur le sable " ou la rencontre d'un amateur de mots croisés avec une Russe fougueuse sur une île de la mer du Nord, " Mon premier artichaut " ou l'effeuillage simultané d'un artichaut et d'une dame sensuelle, pour en apprécier l'écriture fine et précise. Sans oublier " L'art de se promener ", véritable manifeste d'un flâneur des métropoles qui a érigé la promenade en art de vivre.

03/2001

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Littérature française

La séparation

Un jour, vous ne trouvez plus sa main, ses doigts. En moto, quand vous conduisez, elle ne vous serre plus la taille comme avant. Son rire et ses sourires ne vous sont plus réservés ni même destinés. Vous aimeriez comprendre, vous devriez attendre. Mais vous ne pouvez pas, vous posez trop de questions auxquelles elle préférerait ne pas répondre. Elle y répond pourtant. Mais si, elle vous aime. Seulement elle a besoin d'une autre vie, mais sans vous. Elle vous rassure. Ce ne sera jamais complètement sans vous, puisqu'il y a les enfants. Vous en parlez à vos amis, vous apprenez qu'ils ont tous vécu le même genre d'histoire, que certains s'en sont sortis, d'autres pas. Vous essayez la colère, la patience, la dérision. Ca ne marche pas. Vous découvrez des nuits plus blanches, vous suivez des chemins improbables et puis vous choisissez d'écrire. Avec vos impudeurs d'enfant mais votre pudeur d'homme. Ecrire pour respirer. Ecrire le roman de tous ceux et celles de votre génération, que seule une vraie rupture est sans doute capable de faire enfin grandir. La Séparation a obtenu le prix Renaudot 1991.

12/1991

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BD tout public

Mon livre d'heures

Chef d'oeuvre de Frans Masereel, tout à la fois roman d'apprentissage, récit d'aventures picaresques et récit biographique, Mon livre d'heures relate les pérégrinations de l'alter ego de l'auteur aux prises avec les réalités du monde. Articulé en une série de séquences narratives, le récit prend forme au gré de ses déambulations et de ses rêveries. Anarchiste libertaire déclaré, il préfère jouir des plaisirs de la vie que des joies du travail. Citoyen du monde qui ignore frontières et préjugés, il choque les esprits étriqués et vit sa vie sans contraintes en pleine liberté.

10/2020

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Littérature étrangère

Le bazar du bonheur

Gustave, né dans une famille juive assimilée, perd sa mère très jeune. C'est sous ce double signe avec le souvenir du paradis de l'enfance et le sentiment de n'être pas comme les autres qu'il va grandir et, à travers amours et rencontres, chercher vainement ; sa place dans le monde. Et ce monde deviendra alors pour lui le " bazar du bonheur ", offrant à ses regards et à ses rêves son fouillis chatoyant.

04/1994

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Littérature étrangère

Le visage du mal. Et autres nouvelles

Les treize nouvelles qui composent le Visage du Mal sont parmi les plus représentatives de l'oeuvre de Frank O'Connor. Des conceptions faussées d'un enfant sur les choses du sexe, et de la vie en général, au combat intérieur de deux moines en proie à la tentation du jeu, elles pénètrent le caractère irlandais pour mettre à jour certaines de ses facettes les plus typiques, mais également les plus attachantes. La fraîcheur et la vitalité de leur style, leur humour typiquement irlandais - cérébral sans être caustique, bienveillant sans tomber dans la sensiblerie -, en font des perles du genre. Suivons donc, sur les rives de la Lee ou au plus profond de la campagne de Cork, ces personnages hauts en couleur que met en scène, pour notre plus grand plaisir, ce maître incontesté de la nouvelle.

03/1999

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Littérature étrangère

Un paradis sur l'Amazone

Au cœur de l'Amazonie péruvienne, là où jadis, dit-on, était le paradis, un climat délétère enveloppe Iquitos, ville qui connut des temps de splendeur avec l'exploitation de l'hévéa, et où on ne respire plus aujourd'hui qu'un remugle poisseux de drogue et de mort. C'est là, sur les rives du grand fleuve, que s'affrontent un consul à la vie errante, sa jeune maîtresse, sa fille Anna, venue fêter avec lui ses dix-neuf ans, et un mystérieux réfugié politique. Dans la moiteur équatoriale, des passions dévorantes et irréconciliables les mèneront à une inévitable tragédie. Avec ce roman d'une singulière force dramatique, où se profilent les ombres de Malcolm Lowry et de Graham Greene, Carlos Franz s'est placé au premier rang de la jeune littérature latino-américaine. Finaliste du prix Planeta Argentine, Un paradis sur l'Amazone a été traduit dans huit pays européens.

05/1999

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Littérature étrangère

La métamorphose. Texte intégral

" Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se trouva transformé dans son lit en une monstrueuse vermine. Il était couché sur son dos, dur comme une carapace, et vit, en levant un peu la tête, son ventre voûté, brun, divisé par des nervures en forme d'arc, et sur le sommet duquel, toute prête à glisser complètement par terre, la couverture parvenait à peine à se maintenir. Ses nombreuses pattes, pitoyablement minces comparées à son volume propre, papillotaient malgré elles devant ses yeux. " Que m'est-il arrivé ? ", pensa t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre d'homme, un peut trop petite seulement, se tenait calmement entre les quatre murs familiers. Au-dessus de la table sur laquelle étaient étalés les échantillons d'une collection de tissus - Samsa était voyageur - était accrochée l'image qu'il avait récemment découpée dans un magazine et placée dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame pourtant une toque et un boa en fourrure, qui était assise bien droite et tendait au spectateur un lourd manchon dans lequel tout son avant-bras avait disparu. Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps couvert - on entendait des gouttes de pluie rebondir sur le zinc - le rendit out mélancolique. " Peut-être devrais-je dormir encore un peu et oublier toutes ses sottises. "

10/1993

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Littérature française

Les Calendes grecques

Seul, dans une chambre de bonne, à Paris, un vieil homme paralysé rêve et se souvient de son passé. D'une existence grise, aussi monotone que les dates du calendrier (dont il raye les jours l'un après l'autre) il ne lui reste qu'une lumière au fond de sa mémoire : en 1936, engagé dans les Brigades Internationales, il a combattu en Espagne, et sur le front d'Aragon, il a rencontré une jeune fille, Sabina. Un amour fou de quelques jours, bientôt perdu au milieu de la débâcle des Républicains. Depuis, le Vieux n'a cessé d'appeler Sabina et de la chercher partout. C'est pour elle qu'il recommence sans cesse le récit de sa vie et qu'il la réinvente à mesure. Il scrute, compare, fouille dans ses souvenirs, pour provoquer l'instant où, telle une apparition, Sabina disparue reviendra le sauver. Peut-être est-elle là, toute proche de lui, travestie sous un nom différent, la femme unique à qui il avouera son amour, somme de tous les secrets d'un personnage sans destin. Dans ce récit, construit comme un monologue à plusieurs voix, où alternent la tendresse, la dérision et la faconde, se révèle la nature d'un écrivain, sensible au pouvoir de l'imaginaire.

04/1994

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Littérature française

Le murmure des sables

Une tempête de sable se lève. Un homme est assassiné. C'est ainsi que commence, dans un village au bord du désert, cette histoire où les passions semblent obéir à la chaleur, au vent, au chant des dunes. Chaque personnage y poursuit sa quête l'art rupestre venu de la nuit des temps, les statues d'ébène rapportées du Sud, chargées des mystères de l'Afrique. Les légendes et les recherches des préhistoriens s'affrontent et se rejoignent. Et Jeanne, qui ne rêve d'abord que d'échapper à cet univers qui l'oppresse, court la nuit, pieds nus dans le sable, pour rejoindre son amant. Mais l'homme dont la présence charnelle la bouleverse est, lui aussi, happé par les sortilèges du désert. Trouvera-t-elle enfin le chemin de sa liberté et de son espérance? Dans cette communauté perdue, mêlant Européens et Sahariens, chacun dévoile son secret. Les désirs, les peurs et les vengeances s'attisent et vont parfois jusqu'au meurtre. Un envoûtement gagne le lecteur, comme il emporte les protagonistes du roman au-delà d'eux-mêmes.

02/2004

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Littérature étrangère

Lettres à Ottla et à la famille

Ottla, soeur préférée de Kafka, de neuf ans plus jeune que lui, survécut à son frère jusqu'en octobre 1943, date à laquelle elle disparaît à Auschwitz. Les lettres à Ottla sont le seul témoignage direct qui nous reste des rapports entretenus par Kafka avec sa famille. Les lettres qu'il écrivit à ses deux autres soeurs, Elli et Valli, d'ailleurs moins proches de lui (et mortes également en déportation), sont certainement perdues. A son père, il n'écrivit jamais (la célèbre Lettre au père confirme cette incommunication, et l'on sait qu'elle n'atteignit jamais son destinataire). A sa mère, il ne s'adresse le plus souvent que par l'intermédiaire des lettres à Ottla. Si les lettres à Ottla nous renseignent avec une particulière richesse sur la conception que se fait Kafka de la vie quotidienne, de ses nécessités pratiques et des liens d'intimité qu'elle comporte, cela tient sans doute au fait qu'il entretient avec sa soeur des rapports non pas complexes (ils sont au contraire infiniment simples) mais qui ont le relief et le charme d'une tendresse double. Il est tantôt l'enfant, le protégé d'Ottla - celle à laquelle il s'en remet par exemple pour des démarches incessantes auprès du directeur de sa Compagnie d'assurances en vue d'obtenir les congés que sa santé exige - et tantôt son éducateur très scrupuleux, d'un sérieux sans lourdeur, sans rien de ce que les lettres à la fiancée, Delice, pouvaient avoir de sermonneur. Tout se passe comme si l'homme que Kafka eût voulu être et ne pouvait être avec la femme aimée, il l'était cependant déjà d'une certaine manière : homme d'une sagesse inquiète certes, mais d'une inquiétude elle-même constamment tempérée de gentillesse et d'humour.

02/1978

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Littérature étrangère

De si belles années

Holl, fils naturel d'un puissant fermier de la région de Salzbourg et d'une journalière auprès de laquelle il a passé sa première enfance, est rendu à son père alors qu'il est âgé de six ans, et jeté au travail. Le livre est la chronique des onze années, de 1950 à 1961, qu'il passera ainsi à la ferme. "Belles années" de l'enfance, en fait les années terribles d'un inimaginable calvaire. Nous sommes dans l'Autriche d'après-guerre : monde proche dans le temps et l'espace, connu de tous, familier presque. Et cependant nous sommes dans un univers d'un autre âge, de ceux que les historiens tentent de reconstituer à l'aide de traces, de vestiges, parce qu'ils n'eurent pas de témoins. L'étonnant est précisément ici que ce monde a son témoin, vivant, violent, impitoyable autant par la force propre de son témoignage que par la force de son écriture : c'est l'auteur, l'enfant Holl, âgé d'une trentaine d'années à peine lorsqu'il écrit. L'importance de ce livre est grande. On l'a relevé, c'est seulement de nos jours que le monde paysan commence à s'exprimer par les moyens de l'art, grâce à certains de ses enfants qui ont pu accéder à la culture sans pour autant renier leur origine. Phénomène qui mit fin au "roman paysan" traditionnel ("Holl en lut deux et en fit aussitôt du papier-cul") en même temps qu'il nous force à réviser toutes les notions de "modernité" qui sont les nôtres.

09/1977

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Développement personnel

La belle cinquantaine

" Pour mes cinquante ans, je fais une méga fête... ". Qui n'a vu, à cette annonce, l'œil de certains - de certaines surtout - s'arrondir de stupeur ... Fêter son demi-siècle, et plus encore le cortège annoncé des petits maux et misères, des face à face désolés avec son miroir, des rondeurs insidieuses et des rides sournoises, quelle idée ! " Vieilles lunes que tout cela ", répond France Aubry. Certes, à cinquante ans, il serait absurde de prétendre qu'on commence sa vie. Mais il ne tient qu'à chacun qu'elle rebondisse fort joliment, dans le corps comme dans le cœur. A condition de le vouloir vraiment. Et, mieux encore, de s'y être préparé. Femme, mère, grand-mère - et d'abord médecin, France Aubry livre ici tout ce que ces expériences lui ont appris, des conduites alimentaires appropriées aux soins esthétiques pertinents, des petits pansements qui pallient la " ride véloce " et le " muscle avachi " chantés par Juliette Gréco, à la juste appréciation des recours que proposent les actuelles avancées de la science. Avec en filigrane, cette idée majeure : la fatalité n'est souvent qu'un refus de vouloir y résister. Belle cinquantaine donc à ceux et celles qui l'auront choisie !

05/1998