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Arman Vahramyan

Extraits

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Droit

Le monde Epreuve de Culture générale. Auteur par auteur, Edition 2023

Destiné aux élèves de classes préparatoires économiques et commerciales, cet ouvrage a pour vocation de devenir le compagnon du cours de culture générale tout au long de l'année. Regroupant des auteurs clefs sur le thème du programme ainsi que des exemples précis, il cherche à mettre en valeur les éléments essentiels des différentes doctrines tout en facilitant leur utilisation au sein d'une dissertation. Dans cette perspective, chaque article est encadré par d'utiles suppléments qui visent à faciliter son appropriation mais aussi son utilisation : - Un résumé analytique pour saisir l'essentiel - Une notion clef mise en perspective - Une analyse de texte - Un mode d'emploi pour intégrer au mieux la référence au sein de votre réflexion Conformément aux ambitions de la discipline, l'ouvrage ne se limite donc pas à une succession de doctrines philosophiques mais enrichit l'analyse en l'ouvrant aux champs littéraire et cinématographique.

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Récits de voyage

Moscou, escapades littéraires

Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs. " Ceux qui n'ont pas vu Moscou ne peuvent dire avoir vu la Russie... " Si ce ne sont pas les monuments de la ville qui ont inspiré ces mots à Casanova mais ses femmes, les voyageurs illustres qui l'ont visitée sans négliger pour leur part le Kremlin, ses églises aux coupoles dorées, ses palais, s'accordent à dire que Moscou est une " Byzance de terre ferme ", une " fantastique Bagdad ", une " Rome asiatique " : bref, l'Orient tel qu'on le rêvait au xlxe siècle. Au grand plaisir du lecteur, Mme de Staël, Dumas, Gautier... dressent le tableau vivant d'une ville-musée.

09/2017

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Beaux arts

Gustave Dreyfus. Collectionneur et mécène dans le Paris de la Belle Epoque

Au cours de sa vie, le collectionneur parisien Gustave Dreyfus (1837-1914) a rassemblé plus de 1600 oeuvres d'art de la Renaissance, qui étaient exposées dans son appartement situé boulevard Malesherbes. Ses nombreux visiteurs avaient ainsi l'occasion d'admirer des sculptures de Desiderio da Settignano et Francesco Laurana, des tableaux attribués à Jacopo Bellini et à Botticelli, et surtout un nombre impressionnant de médailles et de plaquettes : la collection de bronzes de Dreyfus était en effet l'une des plus importantes d'Europe, comparable à celle du musée du Bargello. Amateur passionné, Dreyfus était une figure incontournable dans le milieu intellectuel et artistique de son époque. Il connaissait la marquise Arconati-Visconti, Edmond de Goncourt, la princesse Mathilde Bonaparte, les Camondo et les Rothschild, mais aussi de nombreux artistes comme Auguste Rodin, Gabriele D'Annunzio ou Jules Massenet. Il fréquentait Adolfo Venturi et le jeune Bernard Berenson ; il était un habitué des cabinets du Louvre, où il rencontrait Charles Ephrussi, Léon Bonnat ou des conservateurs réputés comme Clément de Ris et Philippe de Chennevières. Grand voyageur, Dreyfus faisait preuve d'un goût et d'un talent exceptionnels, et toute occasion lui était bonne pour enrichir sa collection en suivant les conseils que lui prodiguaient s. amis Alfred Armand et Wilhelm von Bode. Aujourd'hui, la plupart de ses médailles et plaquettes italiennes, tout comme une bonne partie de ses tableaux et sculptures, se trouvent dans les plus importantes collections américaines, notamment la National Gallery de Washington et la Frick Collection de New York, où elles sont arrivées par le biais du marchand d'art Joseph Duveen. D'autres pièces de première importance - tels le Buste de Diotisalvi Nerani par Mino da Fiesole, le Saint Jérôme de Bartolomeo Bellano, ainsi qu'un corpus d'une centaine de médailles et petits bronzes - enrichissent les collections du musée du Louvre, à la suite de donations effectué. par Dreyfus et sa famille.

06/2019

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Sciences politiques

Les dilemmes de Lénine. Terrorisme, guerre, empire, amour, révolution

Quand Tariq Ali, intellectuel marxiste de réputation internationale et militant très engagé lors des conflits postcoloniaux (il a inspiré aux Rolling Stones leur chanson Street Fighting Man), entreprend d'écrire sur Lénine, le livre qui en résulte n'a rien d'une biographie de circonstance. S'il ne manque pas de souligner les épisodes qui, dans la vie de Vladimir Oulianov, ont influé sur son action - et en premier lieu le traumatisme suscité par la pendaison de son frère aîné sur ordre du tsar en 1887 -, il propose également une relecture approfondie de ses textes et une analyse des conditions qui ont rendu possible son accession au pouvoir. Tariq Ali introduit ainsi son essai par une passionnante histoire de l'anarchisme, du marxisme, des mouvements d'émancipation en Europe et bien au-delà. Sans cette plongée dans le passé, estime-t-il, on saisit mal les dilemmes de Lénine. Les journées de Février et d'Octobre ; la construction de la Ille Internationale ; les formidables avancées de la jeune Armée rouge grâce au génie stratégique de Toukhatchevski ; l'influence des femmes dans la révolution, et notamment le rôle joué par la féministe bolchevique Inessa Armand, rencontrée à Paris en 1909, dans la vie du nouveau maître du Kremlin ; son amère lucidité sur le devenir du pouvoir soviétique peu avant sa mort en 1924 - toutes ces grandes étapes, Tariq Ali les explore avec la proximité et la clairvoyance que lui a apportées la fréquentation des textes. Romancier autant qu'essayiste, jamais avare d'une observation personnelle (souvent dans de savoureuses notes de bas de page), il redonne vie à une époque dont les questionnements - sur le terrorisme, l'internationalisme, la nécessité des partis ou les guerres impérialistes - résonnent aujourd'hui de manière troublante. Parvenu au terme de son projet, Ali a enfin libéré la pensée de Lénine de l'"embaumement" dont elle a été l'objet, de même que son corps, et rendu à ses idées leur percutante modernité.

10/2017

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12 ans et +

D'encre, de verre et d'acier

En s'armant d'encre et de papier, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts des univers entiers. Il suffit, pour accomplir ce miracle, de respecter les règles complexes d'une nouvelle discipline, la scriptologie. Mais lorsque des êtres humains apparaissent pour la première fois sous la plume d'un scriptologue, c'est la révolution. Jumi da Veldana et sa fille Elsa, à la tête des insurgés, parviennent à leur tour à percer le mystère de cette science et à reprendre le contrôle de leur petit paradis à son créateur. Cependant leur bonheur ne dure pas : Jumi, qui cache un noir secret, est enlevée sous les yeux de sa fille. Elsa est donc contrainte de s'aventurer dans le monde réel pour retrouver la trace de sa mère. Des canaux d'Amsterdam aux rues de Pise, elle finit par trouver refuge dans un "asile de fous", une institution fondée par une organisation scientifique baptisée l'ordre d'Archimède. Là, scriptologues, alchimistes et mécaniciens peuvent étudier et travailler à l'abri des persécutions. L'endroit est aussi un pensionnat réputé, dont les élèves observent la jeune inconnue avec beaucoup de curiosité. Parmi eux se trouve Leo, un mécanicien de génie dont la rencontre avec la nouvelle arrivante fait vite des étincelles. Commence une attente interminable, l'aide promise par l'ordre tardant à se concrétiser. Elsa finit donc par prendre les choses en main, et ce n'est pas peu dire. Car la jeune fille, elle aussi, dissimule un lourd secret... Saura-t-elle réparer par l'écriture un monde devenu fou ? Si elle veut parvenir à retrouver la trace de sa mère, Elsa devra apprivoiser les règles de son nouveau terrain de jeu et comprendre la complexité des relations humaines. Passé tragique et ténébreuses conspirations, univers de poche et armes ultimes suivez cette héroïne armée d'encre et de papier à travers une ribambelle de mondes réels et inventés !

05/2018

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Théâtre

Michel Bouquet raconte Molière

Depuis qu'il apparut dans Tartuffe en 1944, sous l'Occupation, Michel Bouquet n'a jamais quitté le répertoire de Molière tout au long de sa longue carrière, puisqu'il remontera sur scène le 15 septembre prochain, à 92 ans, dans Tartuffe de nouveau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Soixante-treize ans de compagnonnage durant lesquels il incarna de manière inoubliable les grands rôles comme Harpagon (L'Avare) ou Argan (Le Malade imaginaire). Dans cet ouvrage, Michel Bouquet a souhaité raconter sa vie avec Molière et exposer sa vision très personnelle des personnages. Il rend aussi hommage à Jean-Baptiste Poquelin dont il raconte son stupéfiant parcours : son apprentissage ; son rôle de chef de troupe ; ses rapports avec Louis XIV ; ses combats face aux nombreux ennemis et détracteurs ; sa vie intime notamment son mariage avec Armande Béjart, de 20 ans sa cadette, qui lui valut bien des tourments ; sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis humains, financiers et matériels, une succession de chefs-d'oeuvre qui font de lui un des plus grands sinon le plus grand écrivains de notre langue. L'oeuvre de Molière n'a jamais cessé de fasciner Michel Bouquet. Ce comédien, connu pour sa familiarité avec les textes qu'il travaille sans répit, les relisant des centaines de fois avant de monter sur scène, s'interroge ici sur ce qui fait le génie de Molière qu'il qualifie d' " humain parfait ". Il raconte la grandeur de cet esprit qui dénonça les hypocrisies de son époque, les préciosités et snobismes, les imposteurs, défendit la cause des femmes et leur éducation, appela à la réhabilitation de l'amour dans les milieux bourgeois étriqués et calculateurs... Et puis il exalte le génie comique, fait d'esprit et d'humour, de celui pour qui "la grande règle de toutes les règles est de plaire". Mission accomplie pour Michel Bouquet avec ce livre plein d'une admiration contagieuse, porté par un esprit d'une merveilleuse jeunesse.

09/2017

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Correspondance

Nouvelles lettres retrouvées

Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grands personnalités du XIXe siècle. Lorsqu'en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand, je publiai un volume de 458 Lettres retrouvées (Gallimard), en même temps que l'anthologie des Lettres d'une vie en Folio, j'étais loin de me douter qu'une quinzaine d'années plus tard, je pourrais donner un nouveau volume de supplément à cette monumentale Correspondance rassemblée par Georges Lubin, qui en formerait donc le vingt-huitième volume. Voici donc 406 nouvelles lettres retrouvées, qui couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart de ces lettres, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de la Correspondance, ou prennent la place de lettres déjà recensées (G. Sand ayant tenu à partir de 1863 une liste des lettres qu'elle écrivait) mais non retrouvées. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants (dont une cinquantaine de nouveaux) sont ici représentés, des plus obscurs (certains n'ont pu être identifiés) jusqu'aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni ; et les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires, etc. L'intérêt de ce volume, en outre, est de donner, chaque fois qu'il a été possible, les lettres auxquelles Sand répond, ou les réponses aux lettres de Sand. On retrouve dans ces pages retrouvées les qualités d'humanité ainsi que l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Thierry Bodin

01/2023

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Généralités

Nicolas II, Lénine. Le roman d'une révolution

A l'occasion du centenaire de la naissance de l'URSS (30 décembre 1922) Derrière l'action actuelle du président russe se profile le retour de l'URSS 100 an après sa fondation. Dans Poutine, l'Ukraine, les faces cachées, l'auteur a évoqué les figures qui se profilent derrière Poutine, de Staline a Gorbatchev. Dans ce nouveau livre, Lénine, le roman d'une révolution, il met en lumière le destin de Lénine, fondateur de l'URSS, comme clé historique pour déchiffrer l'énigme de la Russie d' aujourd'hui . De la révolution russe à Vladimir Poutine, la Russie a connu des mutations historiques au xx siècle. A l'occasion du centenaire de l'URSS et de l'avénement du leader bolchevique Lénine - à partir des témoignages et archives inédits - Vladimir Fedorovski propose un récit passionnant truffé d'anecdotes et de révélations pour déchiffrer l'action de Lénine suscitant toujours un débat passionné à travers le monde. Mais la trame de ce livre est déterminée par les deux couples : Lénine et l'amour de sa vie, une femme d'origine française Inès Armand et leur antithèse le tsar Nicolas II et son épouse. Bousculant les idées reçues, ce livre mène l'enquête révélant les secrets à demi enfouis (du mécanisme caché de la révolution russe à la vie intime de Lénine ou à son vrai-faux testament). Fidèle à ses habitudes, l'auteur jette un nouveau regard sur ces évènements loin du politiquement correct, décryptant les enjeux vitaux non seulement pour la Russie mais aussi pour l'Europe. Témoin direct des grands bouleversements à l'est Vladimir FEDOROVSKI fut diplomate, promoteur de la pérestroïka puis porte-parole d'un des premiers partis démocratiques russes - le mouvement des réformes démocratiques. Il est l'auteur de plusieurs best-sellers internationaux notamment son emblématique Roman de Kremlin ou dernièrement Poutine, l'Ukraine, les faces cachées (Ed. Balland). Il est actuellement l'écrivain d'origine russo-ukrainienne le plus édité en France. Nouvelle collection dirigée par Vladimir Fedorovski : "Mystères et évasion"

08/2022

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Musées français

Musée des arts décoratifs Palais Rohan

La nouvelle collection de guides souvenirs des Musées de Strasbourg à destination du grand public. Imaginés par Loran Stosskopf, directeur artistique de Télérama et designer des City-guides Phaidon, ils offrent en une centaine de pages le best-off des collections strasbourgeoises complété par des parcours thématiques et des anecdotes sur l'histoire des oeuvres. Le Palais épiscopal de Strasbourg, une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe siècle français, tant par l'élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs, est l'aboutissement de la rencontre de deux personnalités exceptionnelles : le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg et brillant homme de cour d'une part, en tant que commanditaire : Robert de Cotte, Premier architecte du roi, d'autre part, en tant que maître d'oeuvre. Au sommet de la gloire lorsqu'il donne les plans du palais strasbourgeois, Robert de Cotte répond aux voeux du prince en créant une oeuvre magistrale unissant la dimension ecclésiastique, politique et mondaine de la fonction de prince-évêque, dans le sens où l'entendait le XVIIIe siècle, en un même édifice à la gloire de la Maison de Rohan. Au lendemain de la Révolution, le Palais devient résidence impériale et royale pour entrer, après 1870, dans une ère nouvelle, celle des musées. Outre la visite des appartements (salles de réception, bibliothèque et chambres privées), le public peut y découvrir aujourd'hui de splendides collections d'art décoratif témoignant de l'âge d'or de l'artisanat strasbourgeois (de 1681 au milieu du XIXe siècle) : céramique Hannong de renommée internationale, mobilier, horlogerie, ferronnerie et orfèvrerie. Le lecteur trouvera dans ce guide un souvenir de sa visite des appartements, un best-off commenté des collections d'arts décoratifs, ainsi qu'un certain nombre d'entrées thématiques qui lui permettront de mieux se représenter la vie dans le Palais au XVIIIe et XIXe siècles.

02/2021

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Littérature française

L'impasse. Ou l'art tunisien d'aimer

Les retrouvailles entre un mentor et son disciple, séparés par la Révolution, s'avèrent d'autant plus difficiles que le maître semble être impliqué dans la disparition d'une femme. Sur fond de chaos politique, une histoire d'amour finit de sceller le destin d'un homme, d'une génération, et plusieurs pages de l'histoire d'un pays – tous acculés à l'impasse. L'Impasse est un roman qui se passe en une journée, un certain 22 février. Ce sont les retrouvailles d'un narrateur (jeune et brillant universitaire) avec son mentor qu'il a perdu de vue depuis quelques années à cause, ou peut-être grâce, à la Révolution tunisienne. L'histoire est un peu simple, mais elle est trop complexe. C'est l'histoire d'un homme de plus de 60 ans, brisé, qui n'est plus que l'ombre de lui même. Son élève est meurtri de voir son mentor perdu, apparemment à cause d'une femme dont c'est l'anniversaire, le 22 février. Au cours de ces retrouvailles, le mentor qui s'appelle Arkam Mantri raconte ses déboires à son élève, lui même devenu professeur. On comprend qu'il y a un vrai problème. Un conflit de générations sur fond de révolution, sur fond de crise économique, politique, sociale, morale, dans un pays où il y avait de l'espoir, qui a vécu une vraie révolution, mais où beaucoup de choses se passent mal à commencer par le fanatisme religieux. Le narrateur raconte comment il cherche à aider son mentor. Il cherche aussi à dialoguer avec d'autres personnes comme Rabii, le colonel, et Momo, le barman, conscient lui aussi de la réalité et surtout de l'histoire de son pays. Il s'agit d'un voyage, d'une histoire d'amour impossible. Alors que le narrateur et son maître sont conscients que sur fond d'hypocrisie sociale, de morale ambiante, l'amour est vraiment impossible.

01/2017

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Théologie protestante

Explication du Psaume 51

De sa nature et de son enfance, où il reçut une éducation très sévère, Martin Luther avait contracté une attitude craintive vis-à-vis de Dieu, qu'il imaginait constamment en colère contre ses péchés. Devenu moine, ses angoisses religieuses s'accrurent jusqu'à l'amener au voisinage de la folie et du tombeau. Enfin brilla sur lui la grande vérité centrale de la Bible, celle qui fut à la base de la Réforme : La justification de l'homme auprès de Dieu, s'obtient par la foi seule, sans que ses oeuvres y apportent aucune contribution. Toute l'exégèse de Luther restera marquée par l'expérience dramatique de cette révélation ; ainsi c'est spontanément, que dans le psaume 51, il s'identifie avec David, roi adultère et assassin, mais pécheur brisé et repentant, qui ne plaide que la pure miséricorde de Dieu. La foi des croyants de l'Ancienne alliance se portait sur le Messie à venir, celle de ceux de la Nouvelle regarde au Messie déjà venu : Jésus-Christ ; les uns et les autres sont donc sauvés par lui de la même manière. Composé en latin en 1532, imprimé en 1545, ce livre du Réformateur sur le Psaume de la repentance de David n'est pas à proprement parler un Commentaire : il va au-delà du texte, en appliquant de manière spirituelle les pensées du psalmiste à la vie chrétienne. Luther explique l'Ecriture comme il prêche, son Explication du Psaume 51, est en somme une collection de vingt sermons portant sur chacun des versets. Jean-Frédéric Nardin (1687-1728), qui l'a traduit en français, a été un prédicateur piétiste remarquable du pays de Montbéliard. La traduction du Psaume figurant en tête est de Armand de Mestral (1815-1873), pasteur suisse ; celle placée à la fin, et en vers, de Clément Marot (1496-1544), fameux poète de la cour de Marguerite de Navarre. ette reproduction ThéoTeX reprend le texte de l'édition de 1842.

04/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue française. Les colloques du centenaire, Paris, Bourges, Caen

Les historiens considèrent les revues littéraires et artistiques comme un «fait éditorial total» et recommandent de les aborder avec la plus grande prudence interprétative, en prêtant une attention particulière à leur vie interne, à leurs formes et rythmes propres et à leurs positions dans le mouvement de la création et de la diffusion des styles, du savoir et des opinions. À leur égard, il convient de se méfier des catégorisations et des approches exclusivement quantitatives ; «il faut se laisser guider par l'objet, adapter la méthode à son inventivité et à sa plasticité.» Ces trente-neuf études consacrées à l'histoire de La Nouvelle Revue française depuis 1909 répondent à cette attente. Ce recueil offre ainsi de précieuses mises au point sur l'animation de la revue au fil du temps, sur le repli de La NRF chez Joë Bousquet durant l'été 1940, sur l'apport critique de Roger Caillois et d'Armand Petitjean, sur la place qu'y ont tenue Marcel Arland ou Maurice Blanchot... Y sont proposées des synthèses inédites sur La NRF et la poésie, le roman et le théâtre, ainsi que sur l'audience de La NRF à l'étranger, au travers des exemples italiens, allemands, anglais et argentins. La NRF y est également inscrite dans son environnement social, culturel et politique, au travers de ses relations avec l'École normale supérieure, le groupe de Pontigny, le catholicisme ou encore l'histoire européenne de l'entre-deux-guerres. Les liens avec les avant-gardes y tiennent une part importante, sans occulter toutefois le rapport constant de la revue à la tradition littéraire. Enfin, ces études cherchent à rendre compte du «tempérament» de La NRF, tant au travers de ses crises et querelles et de ses relations avec quelques auteurs majeurs (Prosut, Céline, Jouhandeau...) qu'à la mise en avant de certains traits de son «caractère» ou de son «style» : son ingénuité, son austérité, ses mythologies.

05/2013

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Histoire de France

Mémoire d'un juste

Militant de mouvements de jeunesse protestants et non violents à Lyon en 1940, le jeune franco-suisse René Nodot est vite conscient des dangers du nazisme. Dès 1941, avec l’aide du Consul de Suisse et de nombreux appuis chez les protestants et catholiques engagés de la région, René Nodot contribue à organiser des convois d’enfants Juifs pour la Suisse. Alors que s’intensifient les rafles de Juifs en France, René Nodot entre au Service Social des Etrangers un organisme du gouvernement de Vichy, détourné par son directeur, Gilbert Lesage, un quaker, pour en faire un puissant outil de sauvetage des Juifs. Pendant 2 ans, jusqu’à l’arrestation par la Milice de Gilbert Lesage, le SSE va secourir des dizaines de milliers de réfugiés. Sous couvert de son rôle « officiel », René Nodot va, au risque de sa vie, utiliser ses liens familiaux avec la Suisse pour faire échapper à la Shoah des centaines de Juifs. Aidé par un réseau actif de pasteurs, prêtres, militants juifs et chrétiens, René Nodot parviendra à sauver la plupart de ceux qui lui sont confiés, contribuant ainsi à cette grande chaîne de solidarité protestante qui du Chambon sur Lignon à Dieulefit a sauvé, outre des milliers de réfugiés, l’honneur de la France. Toute sa vie René Nodot restera engagé pour la défense des droits de l’homme et la cause de l’éducation. En 1974, il recevra la médaille des Justes de Yad Vashem pour son action pendant la guerre. Ce précieux témoignage est un des rares ouvrages donnant la parole à un Juste français, permettant ainsi de comprendre motivations et expériences de cette dangereuse activité. La préface de Patrick Cabanel, professeur d’Histoire contemporaine à Toulouse le Mirail et auteur de Histoire des Justes aux éditions Armand Colin et spécialiste de cette période, replace l'action de René Nodot dans l'important mouvement de la Résistance Spirituelle protestante.

10/2011

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Littérature française

Victorine

La Vendée, 1882. Victorine passe l'été de ses seize ans en bord de mer et y rencontre Antoine, qui rêve des colonies et dont la beauté la trouble. Mais deux ans plus tard, c'est Armand qui l'épouse, car elle est enceinte de leur premier enfant. Elle insiste après la naissance du deuxième pour reprendre son travail d'institutrice. Sa vie semble toute tracée et les jours glissent sur elle ; elle s'attache à remplir son devoir, mais se sent à l'étroit. Un troisième enfant naîtra, mais des années plus tard, en 1901, à son retour d'Indochine... 1898. Victorine a presque trente-deux ans et est abordée un dimanche par Antoine, de passage en Vendée. Cela fait seize ans qu'elle ne l'a pas vu et elle feint de ne pas le reconnaître. Mais dans les jours qui suivent, il revient vers elle, la presse, la veut. Elle tombe éperdument amoureuse de lui et ils cèdent à une passion réciproque. Lui est en partance pour l'Indochine. Un poste l'attend aux Douanes, et il compte ensuite faire fortune. Elle le suit et abandonne son mari et ses deux enfants, sans laisser de mot, sans se retourner. La découverte de l'Asie la bouleverse : Saigon, son quartier chinois, l'arrière-pays, les senteurs, les colons, le bouddhisme, l'opium... L'opium qu'Antoine se met à fumer de plus en plus, miné par des revers de fortune. Mais surtout, par le constat de l'étiolement de son couple, du deuil jamais fait par Victorine de sa vie passée, de son tiraillement entre ici et là-bas. Un an et demi plus tard, elle revient en Vendée, dans un parfum de scandale, encore amoureuse d'Antoine. Catherine Texier nous raconte dans un roman d'une grande finesse et à l'exotisme documenté la vie de son arrière-grand-mère et le secret de famille qui l'a entourée.

04/2009

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Histoire et Philosophiesophie

The Undergrowth of Science. Delusion, self-deception and human frailty

Walter Gratzer's themes in the stories he relates in The Undergrowth of Science are collective delusion and human folly. Science is generally seen as a process bound by rigorous rules, which its practitioners must not transgress. Deliberate fraud occasionally intrudes, but it is soon detected, the perpetrators cast out and the course of discovery barely disturbed. Far more interesting are the outbreaks of self-delusion that from time to time afflict upright and competent researchers, and then spread like an epidemic or mass-hysteria through a sober and respectable scientific community. When this happens the rules by which scientists normally govern their working lives are suddenly suspended. Sometimes these episodes are provoked by personal vanity, an unwillingness to acknowledge error or even contemplate the possibility that a hard-won success is a will o' the wisp; at other times they stem from loyalty to a respected and trusted guru, or even from patriotic pride; and, worst of ail, they may be a consequence of a political ideology which imposes its own interpretation on scientists' observations of the natural world. Unreason and credulity supervene, illusory phenomena are described and measured, and theories are developed to explain them - until suddenly, often for no single reason, the bubble bursts, leaving behind it a residue of acrimony, recrimination, embarrassment and ruined reputations. Here, then, are radiations, measured with high precision yet existing only in the minds of those who observed them; the Russian water, which some thought might congeal the oceans: phantom diseases which called for heroic surgery; monkey testis implants that restored the sexual powers of ageing roués and of tired sheep; truths about genetics and about the nature of matter, perceptible only to Aryan scientists in the Third Reich or Marxist ideologues in the Soviet Union; and much more. The Undergrowth of Science explores, in terms accessible to the lay reader, the history of such episodes, up to our own time, in ail their absurdity, tragedy and pathos.

01/2000

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Poésie

Patrice Cauda, Je suis un cri

De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son oeuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu'une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres. Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n'ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s'est forgé en tant qu'autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d'Argent ou d'Azur, d'Avignon ou de Paris, barman au "Chat qui pêche" et dans bien d'autres endroits, représentant des éditions Pauvert... Et c'est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Epaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d'autres. Jean Breton n'a pas écrit en vain, à propos du poète de "La mère défigurée" : "Ces poèmes demeurent un monument d'émotion que peu de poètes - à part Rilke ou, près de nous Renée Brock - ont pu en hauteur égaler... Il s'agit pour moi de l'un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé". C'est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l'éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits - quand l'or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s'élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.

04/2018

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Théâtre

Le but, c'est le chemin

Depuis plus d'un demi-sie`cle, Pierre Santini, acteur franco-italien, se donne sur les planches de France avec passion, accomplit avec bonheur son me´tier de come´dien, d'homme de the´a^tre, sans se me^ler du star-system. Cyrano et Figaro sont les deux ro^les qu'il a le plus aime´s. Mais il y a aussi des personnages comme Henri VIII ou Gaston Dominici. Et des centaines d'autres. He´ritier d'une culture conjuguant l'Italie de son pe`re, artiste-peintre, et de sa me`re franc¸aise, il est forme´ a` la fin des anne´es 50 a` l'e´cole Charles dullin par Wilson, vilar, darras. Il est plonge´ dans le grand bain en 1959 dans Crapaud-buffle d'Armand Gatti, mis en sce`ne par Planchon. Puis il devient un acteur-cle´ au TNP, a` Paris et a` villeurbanne. Il est au cœur de l'aventure du the´a^tre populaire de´centralise´, un « transhumant », travaillant avec d'autres grands metteurs en sce`ne : Gabriel Garran, a` Aubervilliers, Re´thore´, au TEP. Paralle`lement, il s'affirme comme une vedette du petit e´cran dans des se´ries tre`s populaires des anne´es 60, 70 et 80: Seule a` Paris, l'Homme de Picardie, Franc¸ois Gaillard, les Cinq dernie`res minutes. Il s'affiche aussi au cine´ma. Pierre Santini ne s'arre^te jamais. Il dirige deux the´a^tres, celui des Boucles de la Marne et de Mouffetard, cre´e ses propres compagnies. Il chante Paolo Conte. C'est un come´dien engage´, toujours a` gauche, qui repre´sente les acteurs, en mai 68 et pour de´fendre la profession de´chire´e, malmene´e, les beaux textes, le the´a^tre accessible a` tous. Il a lance´ les premiers « Molie`re ». Il refuse un the´a^tre soumis au diktat de l'argent. Il pre´side aussi « Cultures du coeur ». Sa vie est e´maille´e de fabuleuses rencontres.

10/2015

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Archéologie

Gallia N° 78-2, 2021

Une cave à amphores, une statue en pierre et une tête coupée de la fin de l'âge du Fer à Châteaumeillant (Cher) Sous la direction de Sophie Krausz, Caroline Millereux, Marion Bouchet et Fabienne Olmer avec Florent Comte, Olivier Buchsenschutz, Mathieu Gaultier, Benjamin Girard, Guillaume Gouzon, Hitomi Fujii et Dominique Jagu 1 De l'agglomération antique de Cassinomagus au village de Chassenon (Charente) : un bilan des connaissances Sous la direction de Lucie Carpentier et Sandra Sicard avec la collaboration de Christelle Belingard, Isabelle Bertrand, Sophie Bujard, Arnaud Coutelas, Cécile Doulan, Chloé Genies, Morgan Grall, Stéphanie Guédon, Jean-François Guéguen, David Hourcade, Joachim Le Bomin, Christophe Loiseau, Gabriel Rocque, Florian Sarreste, Sylvie Soulas, Graziella Tendron et Carole Vissac 57 Les broyeurs en pierre en forme de doigt dans le sud-est de la Gaule romaine Yves Manniez et Vincent Lauras 95 Dépôts et pratiques symboliques dans l'établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne) Jean-Marc Séguier, Ginette Auxiette et Fabien Pilon 123 A propos des foyers protohistoriques à pierres chauffantes en Provence-Alpes-Côte d'Azur Denis Dubesset 153 Nécropoles multipolaires et élaboration d'un nouveau modèle socio-politique au premier âge du Fer : réflexions à partir des sites du Camp de l'Eglise Sud à Flaujac-Poujols (Lot) et du Camp d'Alba à Réalville (Tarn-et-Garonne) Antoine Dumas 175 Une inscription méconnue de Cos/Cosa dans la cité des Cadurques Sabine Armani 205 Un plomb inscrit de Saint-Couat-d'Aude (Aude) : des pérégrins sur le territoire de Narbonne Julien Aliquot et Michel Feugère 219 Les fours " à pain " dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J. -C. -ve s. apr. J. -C.), un regard technique Nicolas Monteix et Camille Noûs 227 Contribution à l'histoire de la boulangerie romaine : étude de " pains/galettes " découverts en Gaule Andreas G. Heiss, Véronique Matterne, Nicolas Monteix, Margaux Tillier et Camille Noûs 261

03/2022

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Aviation

La passion du vol

LA PASSION DU VOL 85 ans, 40 000 heures et toujours pilote ! par Jean-Louis Daroux Rien ne prédestinait Jean-Louis Daroux à faire une carrière de Pilote ! Arrière petit-fils du régisseur des propriétés d'Armand Fallières, il aurait dû être agriculteur. Frustré d'avoir eu peu d'informations sur la vie de cet aïeul, sinon qu'il fournissait l'Elysée en chapons pour les ripailles présidentielles, il a été taraudé par l'idée d'écrire pour son propre Petit-Fils. Le confinement dû à la COVID-19 lui en a donné l'occasion et le temps. Vingt sept ans de pilote militaire agrémentés de plusieurs séjours opérationnels précèdent trente huit années de pilote civil, tant sur hélicoptères que sur avions de toutes envergures. Il est raisonnable de penser que la période couverte par ces quelques soixante années représentent la liaison entre les aventures de nos Grands Ainés et les " assistés " dont il fait partie. Ses 40 000 heures de vols lui ont permis de vivre les deux faces d'une aviation qui aura été sa vie de passion et d'aventures. " Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser tu m'enrichis. " Antoine de Saint Exupéry. A PROPOS DE L'AUTEUR : Le Lt/Colonel Jean-Louis Daroux est né en 1936 à Tarbes (Hautes Pyrénées). Il suit un cursus de technicien et dessinateur industriel. Cependant, le maintien de l'ordre en Algérie abrège ses ambitions, car l'Armée de l'air manque de pilotes d'hélicoptères. Suivra le pilotage des avions avec une interruption de six ans durant laquelle il sera cadre en entreprise, sans arrêter le pilotage sur Transall comme " abonné " dans le Transport Aérien Militaire. Il n'y a pas de répit pour ce passionné. Aujourd'hui, à 85 ans, il a encore la chance d'être instructeur sur hélicoptère R-22 et sur avions légers.

04/2022

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Droit des sociétés

Raison d'être des entreprises et sociétés à mission. L'entreprise au-delà du capitalisme

C'est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Au-delà du droit, c'est en effet un nouvel espace qui s'ouvre pour équilibrer les relations entre Etat, entreprises et individus ; un espace qui permet de construire au-delà du capitalisme à un moment où les effets de la pandémie mondiale ont créé, de facto, les conditions du changement. Cet ouvrage collectif ne prétend pas résoudre l'apparent paradoxe entre attentes de changements profonds sur le long terme et envie d'immédiateté de résultats, mais bien de mettre en lumière les enjeux juridiques, humains et sociaux, en particulier la responsabilité de l'entreprise et de ses dirigeants, qu'emportent les nouvelles notions établies par la loi du 22 mai 2019. Les témoignages des experts en ressources humaines, en théories des organisations, des investisseurs, des économistes et des dirigeants, contributeurs à cet ouvrage, permettent d'appréhender les défis inédits dévoilés par la définition des raisons d'être et des missions pour l'entreprise. Ils livrent des regards différents et complémentaires sur la nouvelle finalité des entreprises et des institutions : leur raison d'être. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu'ils ont parcouru et parfois entamé bien avant que la loi n'existe, et des attentes nées de ce changement. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Paul Agon, Jean-David Aurange, Ludovic Aventin, Jean-Paul Berthomé, Christophe Bonduelle, Franck Carnero, Sophie Chambon- Diallo, Yves Chapot, Hervé Coureil, Jean-Marc Daniel, Bruno Dondero, Emmanuelle Duez, Charlotte Duthoo, Geneviève Férone-Creuzet, Ashley Grice, Nicolas Guérin, Armand Hatchuel, Martin Hitzer, Augustin Jaclin, Emery Jacquillat, Sophie Javary, Eric Labaye, Kevin Levillain, Caroline de la Marnierre, Adeline Lescanne Gautier, Helle Frank Lieutaud, Didier Martin, Colin Mayer, Lynn Paine, Alissa Pelatan, Alexandre Perra, Fanny Picard, Floriane de Saint Pierre, Blanche Segrestin, Julie Serrier, Dominique Stucki, Thibault de Tersant, Mathias Vicherat et Franck Wismer.

04/2021

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Biographies

Molière et la musique. Des états du Languedoc à la cour du Roi-Soleil

On ignore généralement l'importance que la musique revêtait dans la famille du jeune Molière né en 1622 et qui le marqua dès sa jeunesse. Ecrivain, comédien, metteur en scène, Molière était également danseur et musicien. Nombreuses sont les pièces où il introduisit musique et danse, s'y distribuant un rôle chanté (il avait une voix de basse). Pour plaire au roi, grand amateur de danse et danseur lui-même, il créa la comédie-ballet en collaboration avec Lully avec lequel il produisit de nombreuses comédies : Les Fâcheux (1661), Le Mariage forcé (1664), La Princesse d'Elide (1664), L'Amour médecin (1665), La Pastorale comique (1667), Le Sicilien ou l'Amour puni (1667), Georges Dandin (1668), Monsieur de Pourceaugnac (1669), Les Amants magnifiques (1670), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Psyché (1671), Le Ballet des ballets (1671). Après sa rupture avec Lully, Molière fit appel à Marc-Antoine Charpentier qui travailla à la reprise de certaines pièces et à la création du Malade imaginaire en 1673. Le 17 février de cette même année, à la 4ème représentation de la pièce au théâtre du Palais-Royal, Molière, qui tenait le rôle d'Argan, tomba terrassé. Il n'avait que 51 ans. Avec ce livre, on suit également Molière dans sa vie itinérante entre 1645 et 1658 dans diverses régions de France. On découvre aussi que son art qui combine un nouveau langage théâtral ouvert sur la musique et la danse, vise à une fusion esthétique, expression du baroque le plus abouti au sein même du classicisme du Grand Siècle. Une oeuvre qui, en 400 ans, n'a pas pris une ride. Les différentes rubriques de ce livre sont dues à des historiens de la littérature, de la musique et de la danse, sous la direction de Catherine Cessac, directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi ses divers ouvrages, citons Marc-Antoine Charpentier en 2004 et La duchesse du Maine (1676-1753), entre rêve politique et réalité poétique (Classiques Garnier, 2016).

03/2022

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Histoire du sport

Je ne regrette (presque) rien

L'autobiographie haut perchée de l'un des meilleurs athlètes français de l'histoire. " Plus vite, plus haut, plus fort. " Telle est la devise olympique qui nous renvoie tous à ce vieux rêve de l'humanité d'atteindre les sommets. Ce rêve, Renaud Lavillenie se l'est offert, devenant non seulement le douzième et dernier en date (2012) champion olympique d'athlétisme français de l'histoire mais aussi le recordman du monde de saut à la perche (6, 16 m en 2014), détrônant le mythique Sergeï Bubka qui détenait le record depuis plus de vingt ans. S'il a été battu, depuis, par le prodige Suédois Armand Deplantis, dont Lavillenie est le héros d'enfance et maître en matière de technique, l'histoire de Lavillenie, incroyable de longévité au sommet, est exemplaire à plus d'un titre. S'il s'est exercé enfant à la voltige dans le centre équestre où enseignait son père, il débute l'athlétisme tard, à quinze ans, et n'atteindra un niveau international qu'après 22 ans. Léger pour un perchiste à l'époque, rapide (il s'aligne alors parfois sur 100 m), il révolutionne la technique, notamment de course, pour arriver à plier des perches raides et monter toujours plus haut. Durant plus de vingt ans de carrière, Lavillenie va faire preuve d'une régularité inouïe jusque là dans une discipline aussi aléatoire, collectionnant les titres européens et mondiaux. Dans cette autobiographie sans fard, il se dévoile pour la première fois et raconte comment la perche lui a permis de s'élever, dans les airs, mais aussi intellectuellement et socialement. Il n'élude rien de ses doutes, qu'il a toujours cherché à masquer durant les compétitions, ou de son besoin de débrancher avec la moto ou la compétition automobile, quitte à créer une certaine incompréhension avec son public. Un témoignage rare d'un champion hors du commun sur l'une des disciplines phare du sport mondial.

11/2023

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BD religieuses

Les grands saints en BD

Ce titre de 176 pages est séquencé en cinq chapitres : Les premiers saints, les curieux, les actifs, les aventuriers et les courageux. Il offre au jeune lecteur de découvrir treize personnalités exceptionnelles et inspirantes, aux caractères bien distincts : saint Pierre, saint Etienne, saint Augustin, saint Bernard, saint Jean de La Croix, sainte Jeanne Jugan, sainte Louise de Marillac, sainte Elisabeth de Hongrie, sainte Hildegarde de Bingen, saint Jean XXIII, sainte Marie Guyart, sainte Jeanne d'Arc et sainte Bakhita. 7 de ces BD ne sont encore jamais parues en édition.

02/2021

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Récits de voyage

Le voyage en Bretagne. De Nantes à Brest, de Brest à Saint-Malo

Bretagne, « province de l’âme » : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d’autant d’oeuvres de grands écrivains s’attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie. Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d’Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu’au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu’aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l’espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d’humeur, mémoires, relation d’épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais. Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n’en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier … des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët… et parmi d’autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L’Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L’Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d’Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d’Henri de Régnier et d’Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.

05/2012

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Histoire du droit

"La loi à la main". Militantisme juridique et défense religieuse au temps de l'affirmation de la République : l'action du Comité de jurisconsultes des congrégations (1880-1905)

"Milice multicolore et sans patrie" selon les mots de Gambetta, les congrégations religieuses qui ont su se reconstituer après la tempête révolutionnaire, sont perçues, en cette fin de XIXe siècle, comme un obstacle à l'enracinement de la Troisième République. En digne fille de la Révolution, celle-ci entend bien faire taire les ambitions de l'Eglise et de ses soldats congréganistes. C'est par la force de la loi que les républicains espèrent parvenir à cet objectif. Ce programme, débuté dès 1879, va rapidement trouver ses opposants. Parmi eux, des juristes catholiques vont se grouper pour diriger la défense sur le terrain du droit : c'est ainsi que naît, en 1880, le "Comité de jurisconsultes des congrégations" . Réunissant praticiens et universitaires, ce Comité, dirigé par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite, se tiendra aux côtés des congrégations pendant près de vingt-cinq ans, luttant "la loi à la main" pour leur offrir, à l'échelle nationale, un extraordinaire service d'assistance juridique, qui s'avèrera en réalité être bien plus que cela. Droit civil, pénal, administratif, fiscal, ou encore droit des sociétés, peu de domaines échappent à son examen. Prétendant à une expertise neutre, dégagée de toute considération politique, ce Comité constitue un observatoire intéressant pour analyser l'enchevêtrement du juridique et du politique. Si le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent examiné exclusivement sous un prisme politico-religieux, la découverte du fonds d'archives du "Comité Mackau" ouvrait dès lors une porte nouvelle sur la résistance juridique à laquelle cette bataille a donné lieu. A partir de là, s'imposait donc de repenser le problème sous un angle nouveau : celui d'un militantisme juridique catholique. Cette étude tend donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont emparés du droit comme arme de revendication, comme instrument de défense d'une cause et comme mode de protestation contre la politique anticongréganiste menée de 1880 à 1905. Cette histoire est ainsi celle d'un combat mené "avec foi et loi" par des hommes déterminés à mettre la science du droit au service de la cause religieuse.

02/2021

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Histoire de la peinture

William barbotin. Un artiste rétais hors du commun

"Fils d'un pauvre marin rétais, William Barbotin voit le jour le 25 août 1861 à Ars-en-Ré. Passionné par le dessin, le jeune garçon couvre de ses oeuvres les murs des maisons blanches de son village. Le grand peintre rochelais William Bouguereau, de passage sur l'île de Ré, est frappé par son talent et le prend sous son aile. C'est le début pour le jeune casseron d'une brillante carrière artistique. Il deviendra l'un des plus grands graveurs de la Belle Epoque. William Barbotin obtient un premier prix de Rome de gravure en 1884, avant de s'installer à Paris avec sa compagne, Sophie Guériteau, qui vivait depuis son plus jeune âge au sein du foyer du grand géographe et théoricien de l'anarchie, Elisée Reclus et de sa compagne Ermance, qui la considéraient comme leur fille. Converti par son beau-père aux idées anarchistes, William Barbotin collabore à la presse libertaire. Il est également, durant une vingtaine d'années, l'un des animateurs du cercle anarchiste qui se reconstitue, chaque été, à Ars-en-Ré, où Elisée Reclus passe régulièrement ses vacances chez son gendre. Barbotin accède rapidement à la célébrité, au point d'être choisi par le président de la République Armand Fallières, pour réaliser son portrait officiel. Après la Grande Guerre, son étoile se ternit, la gravure étant passée de mode. L'artiste meurt à Paris, en 1931, oublié, désargenté et alcoolique. Il laisse deux filles, Carmen et Denise qui mèneront une existence misérable. Didier Jung : Après des études de sciences économiques, puis de sciences politiques, Didier Jung débute sa carrière professionnelle en 1970 à Alger, au sein d'une société d'Etat. Deux ans plus tard, il entre à EDF, où il occupera des postes très divers, notamment dans le domaine international. Depuis sa retraite, il partage son temps entre l'île de Ré et la région parisienne. Il a déjà publié onze oeuvres de fiction et neuf biographies de personnalités charentaises, pour lesquelles il a obtenu, en 2020, le prix "Ile de Ré" de l'Académie de Saintonge".

09/2021

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Grands couturiers

House of Gucci

Haute couture, meurtres et jet-set : l'histoire vraie de la famille Gucci 1921, Florence. Guccio Gucci ouvre son premier magasin et fonde un véritable empire familial. Trente ans plus tard, ses trois fils, Aldo, Vasco et Rodolfo, poursuivent son oeuvre en imposant mondialement la marque de mode et de luxe tant sur le plan artistique que commercial. A la troisième génération, cette réussite exemplaire prend des airs de saga romanesque. Opulence, aventures sentimentales, fêtes, défis sportifs, mensonges et trahisons. Tous les ingrédients du mythe sont là, y compris la fin tragique du dernier héritier, Maurizio, assassiné sur ordre de son ex-femme, "la veuve noire" . Une dynastie qui donne souvent à la réalité des allures de fiction. Aujourd'hui, Gucci est une société cotée en Bourse et dirigée par François-Henri Pinault, P-DG du groupe Kering. Si le rêve des origines s'éloigne, l'aura de l'aventure perdure. Depuis plus de cent ans, la maison de l'élégance à l'italienne ne cesse de rayonner et demeure l'incarnation de la dolce vita. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Farhi. A propos de l'autrice Sara Gay Forden a été pendant plus de quinze ans journaliste de mode en Italie. Elle est spécialiste des marques telles que Gucci, Armani, Versace ou Prada. Elle travaille aujourd'hui pour le groupe de médias Bloomberg News et habite à Washington. " La journaliste Sara Gay Forden signe une enquête fouillée qui se lit comme un thriller. Jalousie, argent, sexe, pouvoir... La saga Gucci n'a rien à envier au feuilleton Dallas ! " Le Parisien " Un livre sur le monde des affaires que vous traverserez comme un roman. [... ] Forden a fait d'un mélange de drame familial et de haute finance un récit savoureux et complexe. " The Economist " Une lecture palpitante. " Cosmopolitan (USA) " Une chronique pénétrante de l'ascension et de la chute d'une entreprise familiale. [... ] Même selon les normes Borgia de l'industrie de la mode, les Gucci étaient spéciaux. Non contents de l'habituel condensé familial d'amour, de jalousie et de cupidité, ils ont ajouté au mélange l'évasion fiscale, la bigamie et, oui, le meurtre. " Wall Street Journal

11/2022

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Economie

Mémoires solidaires et solitaires. Trajectoires d'un économiste du développement

Quelle est la petite musique intérieure qui anime une vie, parfois la fait danser et d’autres fois lui donne une tonalité plus grave ? Quels sont les airs que l’on joue durant son passage sur terre et de quelle manière les doigts se déplacent-ils sur le clavier pour composer différents morceaux qui à la fin constituent une oeuvre même si elle est très imparfaite ? Il y a beaucoup d’improvisation, d’échecs, et parfois quelques moments d’harmonie voire de grâce. Ce texte mélange le temps de l’histoire et celui de la narration. Il est centré sur les itinéraires d’un professeur d’université ayant été coopérant et économiste du développement. Il présente des histoires vécues dans le monde et le « Tiers monde ». Il aborde également les diverses facettes d’une vie marquée par la famille, les rencontres et les passions. Il est un entre deux, combinant vie privée et publique, restitution de l’action et de la réflexion dans différents domaines allant de l’économie aux champs social, politique, religieux ou artistique. L’ordonnancement de ce texte distingue De l’héritage à l’adolescence. Coopérant au Cameroun. Différentes facettes de la vie familiale. Itinéraires professionnels. Engagements et histoires vécues dans le Tiers monde. Autres regards sur le monde. Qui suis-je ? Ce que je crois. Le titre de ce texte renvoie à Camus. Le travail d’un enseignant, chercheur, écrivain et conférencier est solitaire. Mais il n’a de sens que parce qu’il existe des étudiants, des lecteurs ou des auditeurs et qu’à défaut de message on essaye de s’engager avec et pour les autres. Toute écriture, comme toute vie, est en partie solitaire mais l’on n’écrit et l’on ne vit que parce que l’on se sent solidaire. Philippe Hugon est professeur émérite à Paris- Ouest Nanterre La Défense, directeur de recherche à l’IRIS et membre de l’Académie des sciences d’Outre-Mer. Spécialiste en économie du développement, il a récemment publié L’économie de l’Afrique (La Découverte) et Géopolitique de l’Afrique (Armand Colin).

11/2013

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Littérature française

La marchande de simples

Ce roman, terminé le 2 novembre 2018, s'appuie sur un contexte historique réel de l'histoire de la Martinique parfaitement bien décrit et maîtrisé par Monsieur Armand Nicolas, professeur d'histoire. A cet égard, je dois lui rendre un hommage parce que son ouvrage m'a été très utile tout au long de mon roman du point de vue de certains faits et repères historiques. Aussi, dois-je lui adresser mes vifs remerciements, pleins de gratitude. Je dois avouer avoir consacré six ans à l'élaboration de ce roman qui est avant tout un roman d'amour. Mais, c'est également un témoignage de mémoire " longtemps avant l'antan " que je souhaite laisser à mes enfants et petits-enfants. En effet, l'héroïne principale n'est autre que la femme qui a fondé la filiation des Jeanne-Rose, nom mystérieusement matronymique ; un mystère que j'ai pu élucider en élaborant notre arbre généalogique, avec l'aide de mon père et de mon petit frère. Et c'est ainsi que l'idée d'écrire l'histoire de la Dame Jeanne-Rose est née. Au-delà du côté familial, l'objectif de ce livre est de faire découvrir comment une esclave affranchie, mère de cinq enfants, sans famille et sans amis, va réussir à nourrir sa " marmaille ", à se faire respecter dans une société raciste, ségrégationniste... Une société coloniale machiste où la condition de la femme était bafouée, niée et méprisée. Trouver sa place dans un monde esclavagiste que rien ne semble pouvoir atteindre, n'est pas chose aisée. Et pourtant, elle y arrive grâce à sa pugnacité, sa détermination et sa résilience... Elle croit que son travail de tisanière, de guérisseuse peut lui servir de laisser-passer dans le monde opulent des colons blancs. Autour d'elle, une galerie de personnages, à la fois romanesques et authentiques, se montrent représentatifs de la société coloniale martiniquaise en proie à la cruelle division (un peu systématique) des abolitionnistes et des esclavagistes. Pour autant, n'est-ce pas en dépassant ce genre de dichotomie que l'on arrive à faire son chemin ?

04/2019