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Shakespeare Kendrick Lamar

Extraits

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Théâtre

La dernière mort de Socrate

Criton : Sans toi, nous sommes perdus. Socrate : C'est donc pour vous être aimable que je dois me sauver ?Criton : C'est cela, l'amitié. Socrate : Même au prix du salut de mon âme ? D'ailleurs, corrompue, elle ne vous sera d'aucune utilité. Le comédien (écrit dans son calepin) : " Il semble rechercher la mort, coûte que coûte. A quelle fin ? Mystère. " Socrate, est ce que tu éprouves de l'amitié pour les Athéniens ? Non. Alors tu aurais dû les envoyer paître. Au fait, le plus sage des hommes peut-il être l'ami de qui que ce soit ?Socrate : De la vérité. Le comédien : Réponse incomplète. Socrate : Mais courte. Le comédien (note) : " Il n'est pas vraiment humain. Mais l'homme seul est à même d'accéder à un tel degré d'inhumanité. " Daniel S. Milo enseigne à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Pourtant il n'est reconnu par aucun des corps de métier auxquels il a prétendu un jour appartenir. Historien, on a volontiers publié de lui une trentaine d'articles, et même un livre Trahir le temps (histoire) mais un manifeste appelant à faire exploser la discipline, " La gaie histoire ", suivi d'un ouvrage collectif, Alter histoire. Essais d'histoire expérimentale, ont scellé son sort. Il revient alors à ses premières amours, en écrivant des poèmes philosophiques en prose. Les trois volets de la trilogie : Clefs. Pour Narcisse. Essai de l'amour impartial, Héros & cobayes - passent sous un silence de plomb. Il se lance dans le théâtre ? Ses spectacles Une leçon de violence, La Mégère pour deux (d'après Shakespeare) - sont des morts-nés. Une incursion en vidéo-art, " Entre divan et plafond ", se révèle, elle aussi, être une voie sans issue. Il tente aujourd'hui le tout pour le tout : un drame historico-philosophique. Le hold-up aura-t-il enfin lieu ?

06/2002

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Critique littéraire

Théâtre de la cruauté et récits sanglants. En France (XVIe-XVIIe siècle)

C'est ainsi : nous prenons parfois plaisir à voir et à lire les horreurs du monde. L'actuel succès des films gore témoigne de ce penchant mais la représentation du sang et de la cruauté n'a rien de nouveau. Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la France est en charpie : le terrible bain de sang des guerres de Religion a marqué les esprits et le calme relatif du règne d'Henri IV n'empêche pas la mémoire des violences passées. De nouveaux auteurs, s'adressant à de nouveaux publics, ont ainsi, en France, la liberté d'inventer d'étonnantes formes littéraires. Alexandre Hardy, le plus prolifique des auteurs dramatiques du XVIIe siècle, et de nombreux dramaturges normands mettent le crime en honneur et la rime à l'horreur sur les échafauds de théâtre : ici, on ne se cache pas hors scène pour tuer. François de Belleforest, François de Rosset, Jean-Pierre Camus publient des recueils d'" histoires tragiques " qui deviennent, et pour longtemps, de véritables best-sellers, catalogues de récits de viols, de meurtres, de nez coupés, d'yeux crevés, de cœurs mangés et de toutes sortes de catastrophes. Cette littérature qui n'a pas froid aux yeux pose aussi des questions essentielles : qu'est-ce que l'acte d'un régicide ? qui est cet Autre qu'on assassine ? Ce volume, Décaméron sanglant de romans à sensations et de pièces à frissons, réunit plus de cent " histoires tragiques " et une dizaine de tragédies particulièrement saisissantes. Elles bouleversent l'idée que l'on peut avoir du XVIIe siècle et font ressurgir une partie de notre histoire littéraire longtemps niée, aussi moderne que le théâtre de Shakespeare ou que les récits sadiens. Leurs héros, s'ils ne sont pas des saints, n'en incarnent pas moins, à leur manière, une légende non plus " dorée " mais " écarlate ".

05/2006

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Pléiades

Oeuvres

"Ce volume se rapproche autant que possible d'une édition des oeuvres complètes de Boris Pasternak en traduction française, à l'exclusion, bien entendu, de ses propres traductions, et aussi de sa correspondance. Sa poésie lyrique, il est vrai, n'est représentée que de façon sélective. Nous pensons cependant que le choix que nous en proposons, présentant la totalité des deux derniers recueils lyriques, les Vers de Iouri Jivago et L'Eclaircie, et une très large sélection de ceux qui font date dans son oeuvre, Ma soeur la vie et Seconde naissance, donnera au lecteur français une image équilibrée de l'ensemble. Les longs poèmes narratifs des années vingt, qui font transition entre la poésie lyrique et la prose de fiction, sont en revanche publiés dans leur totalité. Deux d'entre eux, L'Enseigne de vaisseau Schmidt et Spektorski, paraissent pour la première fois en français. Les textes de Pasternak ont été groupés par genres : c'est une présentation qui respecte aussi, dans une large mesure, l'ordre chronologique, du moins dans la première partie du volume, qui donne les textes littéraires achevés : poésie lyrique, poèmes narratifs, prose de fiction, prose autobiographique, et enfin le roman, Le Docteur Jivago, avec le cahier de vers qui en fait partie. La deuxième partie comprend des textes de circonstance ou inachevés : la critique littéraire, avec laquelle nous avons regroupé des textes de portée plus générale, comme les manifestes "futuristes" ou les Remarques sur les traductions de Shakespeare, les fragments romanesques et dramatiques inachevés, les reportages de guerre, et enfin les discours et déclarations publiques. La plupart des textes réunis dans cette deuxième partie sont traduits ici pour la première fois. Les autres traductions ont été soigneusement relues et, si nécessaire, corrigées", Michel Aucouturier.

04/1990

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Philosophie

L'invitation à la beauté. L'ouverture au monde par l'empathie esthétique

Qu'est-ce que la beauté ? La beauté ne se réduit pas à la notion d'esthétique. William Shakespeare l'écrit clairement dans sa pièce Macbeth (acte I scène 1) : "(...) Le beau est affreux et l'affreux est beau". La rencontre avec la beauté par sa contemplation pourrait se percevoir comme la révélation de la justesse humaine créant une harmonie singulière entre le soma et la psyché. Face aux effets cathartiques de la rencontre avec elle, grâce à l'empathie esthétique, notre association "L'invitation à la beauté" désirait organiser ce colloque. Par la mise en conversation avec chercheurs et artistes de différents horizons, l'association nous a invité à réfléchir ensemble sur cet axe de recherche : De quelle manière la rencontre avec la beauté, distillée entre autres par la culture, aide-t-elle à prendre soin de chacun (fonction préventive) et de ceux fragilisés par une souffrance somatique et/ou psychique par des désordres familiaux, sociaux, culturels, médicaux, économiques (fonction curative) ? Ce colloque avait tout son sens d'être organisé dans la faculté de médecine et de maïeutique de Lyon Sud dans la mesure où elle oeuvre au quotidien à former des étudiants qui sont l'avenir du soin et qui ont le goût à des innovations thérapeutiques. Nous avons créé plusieurs rencontres entre scientifiques et artistes de différents horizons pour affiner de nouvelles hypothèses de recherche et développer nos axes de recherche qui ont déjà commencé afin de comprendre les composantes, les propriétés de la beauté et ses effets préventifs et cathartiques sur la santé humaine. Dans ces temps d'échanges, nous avons entendu que la rencontre avec la beauté ouvre le monde par l'empathie esthétique et depuis l'origine de notre humanité.

10/2019

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Critique littéraire

De la mélancolie du drame baroque au théâtre de la politique moderne. Le tournant de l'Angleterre élisabéthaine vers l'ordre et la synchronisation

Cette étude examine les aspects de la souveraineté politique sur la scène élisabéthaine, notamment sur la scène shakespearienne, dans l'Angleterre du XVIIe siècle. A la lumière des analyses consacrées par Walter Benjamin au drame baroque en 1928, et de la réaction que Carl Schmitt leur a opposée dans Hamlet ou Hécube (1956), elle vise à montrer que Shakespeare met en scène la mortalité des corps politiques et la souveraineté nouvelle de l'intrigant dans le temps terrestre. Sommé de maîtriser l'art et le tempo de l'intrigue, le Prince ne sait toutefois pas empêcher la décomposition de l'Etat, aussi bien sur la scène théâtrale - comme personnage - que dans l'Angleterre contemporaine - comme représentant officiel de la Dignité et de l'unité du Royaume. En sondant le vertige mélancolique (et sceptique) d'Hamlet, nous interrogeons dès lors le mouvement des institutions civiles vers l'ordre et la synchronisation du commerce entre les individus, le Prince appelant lui-même de ses voeux un autre "corps politique", un autre gouvernement, une autre discipline, une autre écriture du pouvoir. Le moment pré-hobbesien de la scène élisabéthaine coïncide avec le déchaînement de la mélancolie et du scepticisme baroques, la création théâtrale anticipant de la sorte certains accents et aspects de la révolution puritaine. L'ordre et la synchronisation du commerce entre les individus pourraient bien constituer, du reste, la réponse puritaine - et non pas hobbesienne - à ce "monde à l'envers" qui préoccupe tant les dramaturges et leurs spectateurs. Irréductible au projet de l'ordre et de la synchronisation dans sa variante puritaine, la scène shakespearienne reflète et réfléchit suffisamment celui-ci pour fournir l'occasion d'interroger ici le déploiement du théâtre de la politique moderne, notamment sa genèse dans la mélancolie.

01/2019

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Littérature française

Les portes de bonheur. Souvenirs d'enfance

Suite au décès prématuré de sa soeur M, Simon Atlan entreprend un voyage dans ses souvenirs d’enfance en Algérie, histoire de retenir le temps avant qu’il ne s’enfuie. Issu d’une famille israélite, il vit le jour à M’Sila et vécut sa petite enfance aux bons soins de sa soeur Odette (disparue à 14 ans) et dans l’atmosphère chaleureuse de la ville où les différentes communautés vivaient en paix et en harmonie. Il se souvint de ces petits instants inoubliables, la piqûre d’un scorpion, son école, ses amis, son vélo. Il revoit les gens de son quartier, les enseignants, son appartement, autant de figures mémorables, piliers d’un paradis perdu. Dans les années 50, sa famille déménage à Saint Arnaud, et là encore, le jeune garçon vit des années calmes, bercé par le cinéma, les fêtes religieuses, les marchés et le marchand de bonbons. C’est là qu’il vit ses premiers émois, ses premiers traumatismes, et sa première révélation artistique, la Tempête de Shakespeare. Il se souvient encore de la prison, des «terres rouges», de ses amis. Dans la deuxième partie, l’auteur narre son arrivée à Paris en 1956, suite aux «événements d’Algérie». Il raconte ses craintes, ses regrets et bien sûr son incompréhension face au déracinement forcé. Il s’intègre tant bien que mal, voyage en Israël, découvre la littérature et fait son service militaire. Il devint enseignant et perd son père en 1963, un drame dont il ne se remettra jamais. Sept ans plus tard, c’est sa mère qui disparait. Il se voit contraint de commencer sa vie d’adulte, sans jamais oublier les racines de son enfance en Algérie.

01/2016

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Littérature française

Oeuvres

Les derniers livres d'Yves Bonnefoy (1923-2016) expriment son désir de transmettre le legs de la poésie par-delà la mort. "Lègue-nous de ne pas mourir désespéré", lit-on dans L'heure présente (2011). Quant à L'Echarpe rouge (2016), c'est un "livre de famille" testamentaire en même temps que l'histoire d'une vocation : "Il se trouve que j'étais apte à me vouer à l'emploi disons poétique de la parole. . ". La Pléiade fut pour Bonnefoy l'occasion de porter sur son oeuvre un regard ordonnateur. Il choisit le titre du volume, Ouvres poétiques, sans céder sur son désir de faire figurer au sommaire quelques textes brefs que l'on qualifierait spontanément d'essais. Le plan serait chronologique. Alors que certaines éditions antérieures associaient des livres ou des recueils relevant de temporalités différentes, il a défait ces "recueils de recueils" pour revenir au plus près des dates des éditions originales. Le grand recueil de 1987, par exemple, Récits en rêve, a éclaté, sans que se perde l'expression récits en rêve, qui désigne chez Bonnefoy une inspiration essentielle ; elle apparaît désormais en sous-titre de certains livres. Tous les livres ou recueils poétiques, vers, prose, ou vers et prose, sont présents. Bonnefoy ne se reniait pas ; il a souhaité donner dans les appendices quelques textes rares, bien qu'ils soient désormais loin de lui. Il a voulu aussi que soit présente son oeuvre de traducteur, de Shakespeare à Yeats, de Pétrarque à Leopardi. Enfin il a ouvert à ses éditeurs les portes de son atelier. Ses manuscrits ont pu être consultés. Ils sont utilisés En marge des oeuvres, où l'on trouvera quelques textes et fragments inédits.

04/2023

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Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

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Littérature française

La France est une chance. Chronique d'ici et d'ailleurs

L'amie me parle dans un anglais dialectal proche du syro-libanais, dont la spécificité réside dans le "r" roulé. Après tout, elle parle la langue de Shakespeare et elle en est fière. L'arabe colonise l'anglais de ses mots, mais il l'enrichit. J'y entends le pays. Et je réalise le bonheur qu'elle a d'habiter aux Etats-Unis. Les yeux à moitié ouverts, je découvre les paysages américains. Idéalisés un temps, ils me paraissent extraordinairement normaux. Alors que la voiture m'amène vers la maison que je vais occuper durant tout mon séjour, je pense à la France. Je l'ai quittée il y a quelques heures à peine, et même si je lève les yeux au ciel, je ne la sens plus. L'air est différent. Moins chaleureux. Plus bétonné. La France peut-elle déjà me manquer, après seulement quelques instants de vie outre-Atlantique ? Non. C'est une vue de mon esprit. Que jamais je n'ai eu l'occasion d'expérimenter. La campagne washingtonienne défile, mais j'y vois les paysages de mon enfance. Les salins d'Aveyron, les garrigues arides et les prairies cévenoles. Et je réalise à quel point la France compte à mes yeux. Français né de deux parents libanais, Jad Zahab, âgé de vingt-cinq ans, est diplômé de Sciences-Po Paris. Ses études l'ont conduit à voyager, au Liban mais également aux Etats-Unis. Désireux de participer à l'avènement d'un monde meilleur, il est le président cofondateur du Parlement des étudiants, association qui oeuvre pour la valorisation d'une citoyenneté active auprès des jeunes. Régulièrement invité dans les médias, il est également l'auteur de trois essais sur la démocratie française et les moyens de la réinventer.

04/2019

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Histoire internationale

Une autre histoire de Londres. Quand le maire de la ville raconte ceux qui ont fait sa ville, de l'empereur Hadrien à Keith Richards

Boris Johnson est fou amoureux de sa ville. L’excentrique et très érudit maire de Londres nous communique son enthousiasme pour la capitale anglaise, retraçant son histoire depuis ses origines marécageuses de « trou perdu de l’Empire romain » jusqu’à son apogée, à travers une galerie chronologique de portraits des personnalités qui ont fait de Londres et de la Grande-Bretagne ce qu’elle est : une force culturelle et économique mondiale. Boris Johnson rend hommage à un certain nombre de Londoniens, certains illustres (Shakespeare, Chaucer, Rothschild, Turner, Churchill), d’autres méconnus, braquant les projecteurs sur des personnages hors normes, éclairant chacun – et le siècle où il vécut – d’une lumière inoubliable. Depuis Boadicée, antique guerrière, préfigurant une longue lignée de femmes de pouvoir anglaises, et « première à pourfendre les banquiers de la City » jusqu’à Keith Richards qui « pourrait presque faire de la réclame pour les vertus tonifiantes de l’héroïne et de la cocaïne pures s’il n’avait pas le visage aussi marqué », en passant par un improbable inventeur du XVIIe, Robert Hooke, qui conçut entre autres choses « d’étranges chaussures à ressort qu’il disait pouvoir le propulser de quatre mètres en l’air et de sept mètres en avant ». Les chapitres principaux sont entrecoupés de vifs croquis sur quelques inventions londoniennes (le métro, la chasse d’eau, ou encore le costume masculin), et l’ensemble brosse un tableau surprenant et fascinant de la ville. Dynamique et inventive, elle fut et demeure un carrefour d’influences entre Westminster et la City, entre les politiciens et les créateurs de richesse, un des endroits les plus excitants et les plus influents du monde. Chant d’amour à une cité à nulle autre pareille, ce livre nous donne tous envie d’être londonien.

03/2013

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Musique, danse

Mes refrains font chanter le monde

Préface de Charles Aznavour. Issu d'une famille très modeste, Michel Jourdan, un simple autodidacte n'ayant à son palmarès scolaire qu'un modeste certificat d'études et un diplôme de cordonnier, tente l'aventure parisienne sitôt libéré de ses obligations militaires. Sans la moindre référence, ni la moindre lettre de recommandation, il réalise son degré d'inconscience et " galère " ainsi plusieurs années. Il lui faut beaucoup de temps avant qu'un éditeur de musique lui donne enfin sa chance qui se traduit par un premier grand succès : " Les Vendanges de l'Amour" de Marie Laforêt, en 1963, suivi de près par la chanson " Sur ton visage une larme " qui a rendu célèbre un jeune artiste italien nommé Bobby Solo. Dans cette autobiographie, il raconte son amour pour la chanson qui l'a amené à rencontrer les plus grands. Il nous parle de ses rencontres avec des interprètes inconnus ou célèbres dont certains lui sont fidèles encore aujourd'hui comme Charles Aznavour, Julio Iglésias, Serge Lama, Calogéro avec lequel il obtient la Victoire de la Musique 2005 (Prix du Public) avec la chanson " Si seulement je pouvais lui manquer". Il nous raconte ses relations amicales datant de plusieurs décennies avec Michel Drucker, Alain Souchon, Charles Aznavour, Pierre Perret, le parolier québécois Luc Plamadon, Brigitte Bardot, Nana Mouskouri, Frédéric François, Annie Cordy, Michel Leeb, Frank Michael. Il est question aussi d'artistes de la nouvelle génération tels que Kendji Girac, Amel Bent et Raphaël.

03/2018

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Science-fiction

Elecboy Tome 4 : Le Mur du temps

En 2060, à la télévision, Ray Katzinger, le patron mégalomane de Zehus entreprise, présente l'ultime étape de son projet Homo Deus : faire "naître" une IA consciente et évolutive, munie d'un corps de synthèse aux propriétés biomécaniques humaines. Il lui faudra près de 50 ans pour se transmuter lui-même, devenir le grand Zehus lumineux entouré de ses anges de la mort, et enfin donner corps à sa plus grande création... En 2122, à Redsalt Canyon, la bataille fait rage entre la communauté des puiseurs, les habitants de la vallée et les IA, plus ou moins humanoïdes, qui attaquent le village. Et la lutte fratricide pour le pouvoir entre Vittorio et Sylvio va atteindre son point de non-retour. Le jeune Joshua traverse le désert en portant une petite fille sur ses épaules. Dans ce qu'il reste de Los Angeles, il s'apprête à retrouver Namdak et Azul, le robot géant, pour découvrir toute la vérité sur ses origines, enfouie derrière les portes monumentales d'un temple bouddhiste protégé par une armée de moines... La gigantesque bataille entre les moines, guidés par un lama de pierre et d'ambre, et les anges électriques sera homérique. Suite et fin d'une saga spectaculaire pour "Elecboy" , la fantastique mini-série postapocalyptique et transhumaniste de Jaouen Salaün. Son scénario est servi par un dessin réaliste saisissant et des couleurs aussi spectaculaires que le final épique de cette série d'anticipation au souffle rare et aux thématiques très contemporaines.

09/2023

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Littérature française

Bêtise chronique 2 : Le variant idiot

"Après avoir longé les cages de Barry (morse), Serge (élan), Bernard (lama), Howard (sterne), et Bertrand (renard) qui ne nous a même pas calculés, nous nous arrêtons devant la volière de Yaka (faucon). Le rapace a causé bien du souci au personnel soignant du zoo, comme nous l'explique notre guide : Ce bel oiseau importé d'Iran, et donc réputé pour avoir le regard persan, nous a fait une belle frayeur. Il s'est un jour échappé de sa cage et, si nous ignorons toujours où il s'en est allé, nous sommes en revanche certains qu'il revient de loin. En effet, son acuité visuelle avait tellement baissé à son retour que des visiteurs effarés l'ont vu fondre en pleine canicule sur un crocodile du Nil qu'il avait pris pour une gerboise. Après être parvenus à sauver Yaka de la gueule du saurien, nous l'avons rapidement remis à notre vétérinaire qui l'a minutieusement ausculté. Son diagnostic n'a pas manqué d'étonner : la perte de vue dont souffrait l'oiseau était directement liée à un problème sous sa patte droite : notre faucon avait un oeil-de-perdrix ! " Bruno Rubio naît en 1967. Agent de sécurité fan de Les Nuls, Pierre Desproges, Mel Brooks et Tex Avery, il réalise son rêve courant 2021 en publiant Bêtise chronique, un recueil de sketches pour rieurs nostalgiques. Presque deux ans plus tard, il propose un second volume tout aussi déjanté.

10/2022

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Policiers

Au-delà de l'illusion Tome 3 : L'échelle d'Amon-Kardashev

Marc et Emmanuelle sont confrontés à une série d'enlèvements qui tournent rapidement à la tragédie. Parallèlement à la traque de Durieux, le redoutable mafieux de la Côte d'Azur, ils doivent se téléporter à Cuba et au fin fond du Mali sur les traces d'un secret jusqu'à présent inviolé, et transmis depuis des millénaires par l'ordre des gardiens du Dharma. Lorsque Suliac, le tueur en série surnommé la Mâchoire, est banni par l'ordre des gardiens à cause des terribles connaissances dont il a abusé, la disparition brutale des voyageurs des Portes s'intensifie : Durieux n'a de cesse d'enlever des personnalités supposées appartenir à cet ordre obscur pour leur soutirer les secrets de la téléportation. Mais ses prisonniers se suicident sous ses yeux d'une bien étrange façon. Il s'en prend finalement au Dalaï-Lama en personne, le maître de l'ordre des gardiens du Dharma, contraignant Marc et Emmanuelle à demander l'aide de Suliac, exilé dans un plan hors du temps. Après un long périple semé de rebondissements et d'embûches, ils parviennent enfin à libérer le maître, agonisant. A-t-il parlé sous la torture ? A-t-il révélé à Durieux le dangereux savoir, caché par cinq moines dans les souterrains de Paris au milieu du XVIIIe siècle ? Et surtout, quelle est la nature de ce secret qui attise toutes les convoitises ?

10/2014

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Tibet

Le Tibet profané. Vivre, mourir et résister dans un pays occupé

Longtemps perçu comme le royaume inatteignable des moines bouddhistes, berceau d'une culture résolument pacifique, le Tibet demeure une terre interdite, occupée et gérée d'une main de fer par la Chine depuis les années 1950. Barbara Demick, ancienne correspondante du Los Angeles Times à Séoul puis à Pékin, a pu s'y rendre à plusieurs reprises, bravant l'interdiction faite aux journalistes. C'est à Ngaba, ville de la province du Sichuan, perché à plus de 3000 mètres d'altitude, qu'elle a rencontré des Tibétains : un jeune nomade qui se radicalise dans un monastère ; une lycéenne sommée de choisir entre sa famille et une bourse chinoise ; un poète et intellectuel prêt à tout pour faire entendre la voix de la résistance ; une princesse dont la famille a été décimée durant la Révolution culturelle, exilée à Dharamsala, comme le Dalaï Lama que Barbara Demick a également rencontré. Comment protéger sa culture, sa langue et sa spiritualité des ravages d'une superpuissance que rien ne semble pouvoir arrêter ? Après Rien à envier au reste du monde, sur la Corée du Nord, Barbara Demick livre un portrait saisissant et terriblement humain d'un peuple déchiré entre la résistance et la soumission, la non-violence et les armes. "Il est tout simplement impossible de comprendre la Chine sans lire Barbara Demick". Evan Osnos, auteur de Chine, l'âge des possibles "Une oeuvre nourrie par un extraordinaire travail de terrain, et qui nous ouvre les yeux". The New York Times .

05/2022

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Photographie

Nature humaine. Le futur de l'environnement à travers l'objectif de douze photographes primés de National Geographic

Vous avez entre vos mains un ouvrage de photographes parmi les plus doués de notre siècle. Chaque jour, elles et ils prennent des risques, loin de leur famille, pour recréer ces liens que notre culture a délibérément rompus. Page après page, vous vous laisserez surprendre par les innombrables formes que peut prendre la beauté. De l'horreur rationalisée des élevages américains capturée par George Steinmetz aux irréversibles cicatrices que nos industries infligent encore aux écosystèmes dévoilées par Henry Fair, vous ne pourrez en sortir indemnes. - CÔME GIRSCHIG L'humanité est à un moment charnière de son histoire. Face à la menace d'extinction qui pèse sur plus d'un million d'espèces végétales et animales, les Nations Unies ont affirmé que dans toute l'histoire de l'humanité, jamais la nature n'avait été aussi fragilisée. A la lumière du nombre croissant de catastrophes naturelles et d'environnements pollués, ainsi que de la montée du niveau des eaux, l'époque géologique actuelle est désignée sous le nom d'Anthropocène, qui reflète l'influence indélébile et irréversible des activités humaines sur la surface terrestre. Dans cet ouvrage essentiel et pertinent, ces problèmes majeurs de notre époque sont abordés par douze photographes contemporains parmi les plus influents de planète : Joel Sartore, Paul Nicklen, Ami Vitale, Brent Stirton, Frans Lanting, Brian Skerry, Tim Laman, J Henry Fair, Cristina Mittermeier, Richard John Seymour, Georges Steinmetz, et Steve Winter. C'est avec bienveillance, lucidité et des détails captivé et des détails captivants qu'ils nous content l'histoire à l'origine de leurs images exceptionnelles et analysent les enjeux imminents pour notre planète et pour l'humanité.

09/2020

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Littérature française

Mogadiscio - Préface de M. Ali Moussa Iyé

Muqdisho Muqdisho évoque pour moi toutes ces pièces de théâtre en langue somalie dont je me délectais. Avec ses histoires d'amour et ses malheurs, il y avait toujours une morale ; les chansons de la fameuse troupe Waaberi entonnées par les grandes chanteuses Fadumo Qassim avec sa voix suave, Magool ou encore Khadija Qalanjo pour ne citer que celles-ci. Les chanteurs ne sont pas en reste. Que dire des chants de Samatar Hassan Adam ou Omar Dhuule Ali accompagné de son oud. Tu brillais Muqdisho. Puis la guerre t'a fauchée. Tes enfants ont commencé à s'entretuer, qui pour son clan, qui pour l'appât du gain, qui pour Allah. Et puis il y a celles et ceux qui luttent pour leur survie. Muqdisho "la perle blanche de l'Océan Indien ", tu as perdu de ta superbe. Si Nuruddin Farah raconte si bien ton univers infernal dans son roman " Exils ", aujourd'hui une autre plume écrit ce malheur qui vient te frapper à nouveau de plein fouet. Le monde s'en est ému ! Dans "Sèche tes larmes Mogadiscio ", l'écrivain Rachid Hachi en appelle à ta résistance, à ta résilience comme tu en as toujours été capable et dans "L'enfant de Mogadiscio " c'est un cri d'espérance. Cet espoir qu'incarnait " Mariam digne fille de Xamar ". Tour à tour historiques, tristes, poignants, les poèmes décrivent les conséquences de cette guerre sans fin. Mais l'espoir qu'un jour règne la paix se lit en filigrane dans ce recueil. Qu'enfin cesse cette image de désolation d'une ville jadis florissante. Dr. Djaltou Aboubaker

11/2017

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Histoire du cinéma

Top secret. Cinéma & Espionnage

Qui n'a pas rêvé un jour d'être un espion ? Au cinéma, des milliers de films consacrent ceux qui parviennent par tous les moyens, et même au péril de leur vie, à obtenir des informations confidentielles. Dans l'univers haletant du cinéma d'espionnage, les agents secrets se dissimulent et se griment comme des acteurs, quand espions et réalisateurs partagent leur passion pour des technologies de captation ultra-performantes. Top secret est le premier ouvrage consacré aux liens si féconds entre l'espionnage et le cinéma, du dessin animé et des séries depuis Protéa de Jasset en 1913, en passant par les films de Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Kathryn Bigelow, Brian De Palma, John Huston ou Laura Poitras. Reprenant la forme d'un Abecedarium, ce livre propose des interviews inédites des cinéastes Olivier Assayas, Arnaud Desplechin et Eric Rochant, de l'actrice et James Bond Girl Léa Seydoux, ainsi que des textes documentés sur l'histoire entrelacée du cinéma et de l'espionnage. Il expose les ressorts d'une géopolitique mondiale à l'oeuvre dans 007, 0SS, Jason Bourne, Argo, Shiri, Mission impossible et les séries Homeland, The Spy ou Le Bureau des légendes. Il fait également la part belle aux espionnes de fiction (X 27), de documentaires (Chelsea Manning) autant qu'aux actrices-espionnes que sont Marlene Dietrich, Greta Garbo ou Hedy Lamarr. Généreusement illustré d'images de films, d'affiches, de plateaux de tournages, de dessins, et d'oeuvres d'art, il invite à découvrir les dessous de ces univers de duperie, de dissimulation, de manipulation et de secrets d'état totalement Top secret.

10/2022

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Récits de voyage

Mémoires de routes. Le chant des pagodes

S'il est un pays qui mérite que l'on s'y arrête, c'est bien la Birmanie (le Myanmar aujourd'hui). Le pays du million de moines bouddhistes et de millions de pagodes aux stupas rutilants sous les couches de feuilles d'or. Ne serait-ce que passer une seule journée dans le pays et visiter uniquement l'extraordinaire pagode Shwedagon à Rangoon (Yangon aujourd'hui), le voyage est une réussite. Assurément l'une des sept merveilles terrestres. Pagan (Bagan aujourd'hui) est l'autre chef-d'oeuvre de ce pays, plus de 3000 temples éparpillés sur le plus grand site archéologique de la planète. Un hymne au Bouddha et les différentes dynasties qui se sont succédé pendant plus de quatre siècles. Mais la Birmanie, ce sont aussi des centaines d'ethnies proches de leurs racines ancestrales, et qui recherchent encore aujourd'hui les voies de l'autonomie ou de l'indépendance, que le peuple Bamar majoritaire ne leur confiera pas. D'où des conflits incessants depuis des dizaines d'années, souvent passés sous silence. Après une décennie de réveil démocratique, en 2021 le pays a de nouveau basculé dans la dictature militaire, la démesure d'une armée toute puissante, de généraux pour qui le mot démocratie n'existe pas dans leur langage, ni de partage sur les immenses richesses que contient ce pays. C'est dans ces moments-là que je pense très fort à mes amis de Pagan ou d'ailleurs : puissent-ils avoir la sagesse dictée par le bouddha de la compassion et avoir de quoi survivre en ces temps maussades. Ce manuscrit leur est dédié.

04/2022

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Chanson française

Jean-Michel Caradec. ...Et le rêve se brisa

Une voix reconnaissable entre mille, une carrière d'une douzaine d'années, menée tambour battant, brutalement interrompue le 29 juillet 1981. Pierre Brasseur le découvre et le présente à Serge Reggiani qui l'introduit chez Polydor. Maxime Le Forestier s'éprend de sa chanson " Mai 68 " et l'emmène avec lui en tournée, tout comme Serge Lama puis Georges Brassens. " Madeline Songs " devient sa maison d'édition avant de créer chez lui le studio Florian pour garder sa liberté de décision et donner la chance à de futurs talents. Il se déplace en voiture, souvent seul mais toujours avec sa guitare pour s'engager au côté de la classe ouvrière. Sensibilisé à la cause écologique, Jean-Michel est aussi un épicurien qui savoure les plaisirs de la vie. Passionné de football, il participe à de multiples rencontres caritatives. Récompensé par la SACEM, il est auteur de trois cents chansons, dont celles pour Marie Laforêt, Kernoa, Francesca Solleville et Guy Bedos. L'écriture de scénarios pour le cinéma le tente comme l'envie de se retirer sur une île bretonne. Deux rêves qui resteront vains. Pour la première fois, un livre retrace la vie de Jean-Michel Caradec qui s'orientait vers le " Folk-Rock " comme en témoigne son album posthume au titre prémonitoire "Dernier avis ". Restent à jamais pour la postérité " Ma petite fille de rêve ", " Ile ", " La colline aux Coralines ", " Quand l'école est finie ", " Berceuse ", " Portsall ", " Ma Bretagne quand elle pleut ", " Marie ", " Parle-moi ", " Le fil du funambule ", " Je pars ".

07/2021

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Bouddhisme tibétain

Milarépa, le yogi-poète tibétain

La biographie de Milarépa, yogi-poète tibétain du XIe siècle. On pensait tout savoir de la vie, de la personnalité et des écrits de l'intrépide Alexandra-David Neel (1868-1969), exploratrice et " reporter orientaliste ", mais aussi dans ses jeunes années journaliste, cantatrice, militante anarchiste et féministe. On connait moins bien par contre le " tempérament d'anachorète ultra-radical " qu'elle disait être le sien, et qui la rattachait spirituellement au yogi-poète Milarépa (XIes.) ainsi qu'à la vie érémitique dont il est au Tibet la figure emblématique ; une vie que la voyageuse, moins tournée vers l'ascèse rigoureuse que vers l'étude, a elle-même menée dans les monastères et ermitages himalayens chaque fois, et aussi longtemps, que les circonstances le lui permettaient. Résidant en 1912 au Sikkim ou elle rencontre ermites et érudits, elle écrit une Vie de Milarepa restée jusqu'à ce jour inédite, et qui s'inspire de l'hagiographie tibétaine traduite en anglais par Lama Kazi Dawasamdup. Abandonné on ne sait trop pourquoi, ce projet éditorial qui lui tenait à coeur et l'occupa jusqu'en 1916, était censé apporter aux Européens un peu des paysages grandioses qu'elle contemplait, mais aussi des moeurs et croyances tibétaines qu'elle découvrait alors avec un mélange d'intérêt ethnographique et de rejet. Vagabondant comme elle, adepte d'une " mystique " libérée de tout formalisme religieux, Milarépa restera la figure tutélaire confortant la vision qu'elle se faisait du renoncement, et de la libération intérieure qu'on en peut attendre.

03/2023

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Récits de voyage

Paroles de l'Amérique dorée

L'Amérique latine se compose de vingt pays qui sont vingt chefs-d'oeuvre mélodiques dirigés par la plus grande des cheffes d'orchestre : la nature. Pourtant, ces rivières de diamants perdent de leur rayonnement international par les clichés et des lieux communs en vogue qui flétrissent l'histoire et la culture du continent sud-américain. Les aprioris sur ces pays latins sont légion. Ainsi, les Mexicains se nourrissent exclusivement de tacos et s'abreuvent de téquila toute la sainte journée à l'ombre des cactus et de leurs sombreros. La carnavalesque Brésilienne passe sa vie en string et porte les plumes comme d'autres portent le chapeau. La Colombie est la patrie des cartels de la drogue et des trafiquants. Les Péruviens vivent en sandales et ponchos tissés en laine d'alpaga, et se déplacent exclusivement à dos de lama. Les Cubains fument des cigares et boivent du Ron en écoutant "Buena Vista Social Club" avec à portée de main des armes pour la prochaine révolution... La vision que le reste du monde a de l'Amérique latine ne serait-elle pas un peu sommaire ? Alors, laissez-vous surprendre par ces pages voyageuses et sincères. Partons ensemble à la rencontre des saveurs de l'une des plus belles contrées du monde grâce aux récits exclusifs de six "Latinos" sans sombreros et de huit explorateurs venus d'ailleurs, qui vous offriront à la lecture, une vision réaliste et humaine de cette terre des origines. Bienvenue en Amérique latine !

10/2021

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Sports

C'était un 12 juillet. Dans les coulisses de la finale France-Brésil, Jour de France

Le 12 juillet 1998, la bande à Zidane propulse l'équipe de France sur le toit du monde. Des scènes de joie et d'hystérie collectives offrent au monde entier un visage conquérant de " la France qui gagne ". Aujourd'hui encore, chaque Français se souvient de ce qu'il a fait ce jour-là, et de ces millions d'individus prenant d'assaut les Champs-Elysées et les principales artères des villes françaises. A l'instar d'un 14 juillet, le 12 est définitivement devenu une date à part dans l'histoire de France. Mais que s'est-il vraiment passé dans les coulisses de cette journée ? Pour Bixente Lizarazu, Laurent Blanc, Frank Leboeuf, Bernard Lama, Alain Boghossian ou Leonardo ? Pour Michel Platini, coprésident du comité d'organisation ? Pour Philippe Massoni, le préfet de police de Paris ? Pour Stéphane Meunier, vidéaste embarqué au sein de l'équipe de France et réalisateur des Yeux dans les Bleus ? Pour eux tous, mais aussi pour d'autres moins connus (intendant de l'équipe de France, supporters, volontaires, etc.), cette journée a eu une saveur inoubliable. Pour revivre ces vingt-quatre heures de folie qui ont donné à la France des airs de Libération, Xavier Rivoire a rencontré un à un tous ces acteurs. A tous, il a demandé de reprendre leur agenda personnel et de se rappeler. Anecdotes jamais entendues, secrets pas encore révélés, joueurs connus ou femmes et hommes restés jusqu'à présent en retrait : C'était un 12 juillet permet de remettre en perspective. De sourire. De se souvenir.

04/2008

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Critique

Le cri de la pierre. Mémoires. Suivi de Rencontres

L'ouvrage ici présenté intitulé "Le Cri de la pierre", à paraître en juin 2024, est la fusion en un seul volume de deux ouvrages : "Le Rocher et la peine" et "Le Cri de la pierre", publiés à l'Asiathèque, respectivement en 1997 et en 1998. C'est l'autobiographie d'une éminente femme de lettres palestinienne aujourd'hui disparue, récit émouvant d'un parcours de vie dans la Palestine bouleversée du XXe siècle. Fadwa Touqan y évoque son enfance et son adolescence enfermées dans la rigidité des règles familiales et l'émergence de sa vocation de poète. Avec l'aide de son frère, le grand poète Ibrahim Touqan, elle parviendra à conquérir une liberté personnelle et à exprimer sa solidarité avec son peuple déchiré. Le récit de Fadwa Touqan, qui court depuis ses jeunes années jusque dans les années 90, dit sa souffrance et son espoir en une paix durable. Elle évoque aussi ses ami(e)s - palestinien(ne)s et israélien(ne)s - et les témoignages de compréhension et de soutien qu'elle a reçus. De nombreux prix ont récompensé son oeuvre, qui résonne aujourd'hui avec une force particulière. Cette autobiographie de Fadwa Touqan, bénéficie d'une nouvelle introduction de ses traducteurs, Joséphine Lama et Benoît Tadié. On a choisi de lui donner le nom de la deuxième partie de l'ouvrage d'origine afin de mettre l'accent sur les heures tragiques traversées par le peuple palestinien. Cette publication inaugure à l'Asiathèque la nouvelle collection : "L'Asiathèque Poche" .

06/2024

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Littérature française

La folle journée de Charles Antoine Gonzague Folenfant

Accompagné de son ami Geronimo Canopée, Charles Antoine Gonzague Folenfant va connaître une journée folle, guidé par son imagination débridée. Au gré des heures qui s'égrènent, les deux amis vont faire des rencontres singulières qui les entraîneront d'aventure en aventure. Le but de leur périple sera de rencontrer " Le " philosophe, le chantre de la Raison toute puissante mais, auparavant, ils auront croisé une nonagénaire trompettiste, une naine péripatéticienne, une ex-reine de beauté, un âne agonisant au milieu d'une réunion d'anciens combattants, un cheval partant joyeusement pour l'abattoir, un policier compositeur, un chef d'orchestre malgache, une ancêtre employée au service de pédiatrie de l'hôpital, un perroquet sourcilleux, un lanceur de marteau monténégrin accompagné de son kangourou favori... Au gré de ce périple, les deux compagnons tenteront de déjouer la surveillance de Rosemonde Philomène et d'Henri Pantaléon, les parents de notre héros, tenanciers d'un claque dont les prostituées sont leurs protégées et amies. En particulier cette mère possessive causera bien des tourments à notre duo en le faisant filer. Finalement, ils atteindront la maison singulière du Philosophe qu'ils tenteront de convaincre des vertus de l'imagination. Celui-ci déjouera les plans de Charles Antoine Gonzague et de Geronimo mais il ne pourra résister à son rêve d'enfant de devenir cornac pour lama au cirque Zambalito. L'imagination l'aura vaincu. Quant à Charles Antoine Gonzague, il s'apprêtera à vivre une nouvelle journée tout aussi surprenante que celle qui se termine !

10/2015

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Histoire internationale

L'épopée des Tibétains. Entre mythe et réalité

C'est le combat de David contre Goliath. Petit peuple épris de spiritualité et menacé d'extermination par la puissance matérialiste chinoise, le Tibet tient une place très particulière sur la scène mondiale : son importance médiatique en Occident est sans commune mesure avec son poids démographique ou économique. Cet intérêt des Occidentaux pour le Pays des neiges, ne date pas d'aujourd'hui. Depuis des siècles, des intellectuels, des missionnaires, des voyageurs, des romanciers, des aventuriers se sont passionnés pour le Tibet et ont tenté, le plus souvent en vain et au péril de leur vie, d'y pénétrer. Des échecs de ces expéditions va naître un mythe puissant : celui du Tibet comme dernière terre sacrée de l'humanité. Du père Huc à Hergé, en passant par Alexandra David-Neel et James Hilton, ce mythe du Tibet va s'amplifier au cours du XXe siècle, prenant une tonalité tragique avec l'invasion brutale par la Chine en 1950. Vivant aujourd'hui en diaspora, les lamas tibétains répandent leur sagesse spirituelle à des millions d'Occidentaux en quête de spiritualité, mais aussi profondément marqués par le mythe. Pour la première fois, ce livre raconte une double histoire : celle du Tibet réel, véritable société féodale, marquée par une culture religieuse unique, et celle du Tibet mythique tel qu'il est rêvé et fantasmé. En démêlant les fils enchevêtrés du réel et de l'imaginaire, il permet de comprendre les ressorts profonds de l'engouement pour ce pays et montre le vrai visage d'un peuple d'autant plus attachant qu'il est décrit avec son courage, mais aussi avec ses contradictions, ses parts d'ombre et ses doutes. Un ouvrage à la hauteur de son sujet : le Toit du monde.

04/2002

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Littérature française

Fugues

Ce volume est la suite logique de La Guerre du Goût (1994), d’Éloge de l’infini (2001), et de Discours Parfait (2010). Jamais trois sans quatre. Une fugue, je n’apprends rien au lecteur, est une composition musicale qui donne l’impression d’une fuite et d’une poursuite par l’entrée successive des voix et la reprise d’un même thème, et qui comprend différentes parties : l’exposition, le développement, la strette. La strette, comme on sait, est la partie d’une fugue précédant la conclusion, où les entrées du thème se multiplient et se chevauchent. Les thèmes sont ici multiples, mais, en réalité, il n’y en a qu’un : la formulation comme passion dominante. Le mot « fugue » a aussi un autre sens, toujours musical : les enfants rebelles font souvent des fugues dans la nature. Il ne leur arrive pas forcément malheur. Il est vrai qu’ils ne deviennent pas universitaires ou membres des institutions académiques. Leur tempérament est foncièrement anarchiste. Leurs choix sont variés, mais tendent tous à la liberté. En 1985, paraissait un curieux roman, Portrait du Joueur, dont voici le début : « Eh bien, croyez-moi, je cours encore… Un vrai cauchemar éveillé… Avec, à mes trousses, la secte des bonnets rouges… Ou verts… Ou marron… Ou caca d’oie… Ou violets… Ou gris… Comme vous voudrez… Le Tibet de base… Singes, hyènes, lamas, perroquets, cobras… Muets à mimiques, tordus, érectiles… Hypervenimeux… Poulpeux… Un paquet de sorciers et sorcières, un train d’ondes et de vibrations… (…) L’anti-littérature au complet !… » L’anti-littérature, sans doute, mais aussi, de plus en plus, l’absence totale de pensée. A travers mille difficultés et ennuis, j’ai fait ce que j’ai pu, lecteur. Cependant, je crois à ton avenir d’éclaircie, et j’espère que tu cours encore.

10/2012

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Esotérisme

Bêtes, hommes et dieux. L'énigme du roi du monde

En 1920, dans une Russie toujours déchirée par la guerre civile entre les Bolcheviques et les Blancs, l'auteur, brillant ingénieur géologue polonais au service de la Russie tsariste, va être arrêté par un détachement de l'Armée rouge voulant le fusiller. Pour sauver sa vie, il décide de traverser à pied la Sibérie, la Mon­golie et le Tibet pour atteindre l'Inde anglaise ; ce périple lui fait traverser une nature hostile, à cheval et bien armé avec des compagnons de voyage tout aussi menacés. Son récit n'est pas une simple his­toire de fuite et de survie : il rend hommage à la beauté âpre de l'Asie. Après de nombreuses péripéties – comme la débâcle de l'Iénisséi : les énormes blocs de glace qui partent à la dérive dans des cla­quements assourdissants entraînent derrière eux les cadavres encore frais des innombrables victimes de l'automne précédent – qui le conduise à Pékin, après une tentative manquée pour s'échapper par le Tibet. Grand amateur de mystères, Ferdinand Ossendowski donne en­fin une di­men­sion ésotérique à son odyssée lorsqu'il évo­que ses expériences chamaniques et sa révélation du mythe du Roi du monde : en Mongolie, il rencontre ainsi des personnage historiques, tel le Bouddha vivant, le " roi du monde ", le Bogdo Khan, des cha­mans visionnaires, des lamas em­poison­neurs, le baron von Ungern-Sternberg un mon­de de magie et de folie mystique... Remarquable notamment est l'évocation faite de l'Agarttha (sanctuaire souterrain caché sous la chaîne de l'Himalaya où officieraient les Maîtres du Monde) : " Le roi du Monde apparaîtra devant tous les hom­mes quand le temps sera venu pour lui de conduire tous les bons dans la guerre contre les méchants ; mais ce temps n'est pas encore venu. Les plus mauvais de l'humanité ne sont pas encore nés. "

02/2019

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Histoire internationale

Les martyrs oubliés du Tibet. Chronique d'une rencontre manquée (1855-1940)

Alors que se développait en Europe la vision mythique d'un Tibet tolérant et mystique, les prêtres français des Missions étrangères de Paris, envoyés à la conquête du Toit du monde, se heurtèrent à une violente opposition de la part des autorités lamaïques. Refoulés à la frontière et contraints de se replier dans les confins occidentaux des provinces chinoises du Sichuan et du Yunnan où un puissant réseau monastique entretenait l'influence spirituelle et politique de Lhassa, ils végétèrent pendant un siècle au sein de petites communautés chrétiennes perpétuellement menacées, jusqu'à leur expulsion définitive par les communistes en 1952. Entre 1865 et 1940, huit d'entre eux furent assassinés. Fondateurs des communautés chrétiennes qui conservent encore fidèlement leur souvenir, ils furent explorateurs et pasteurs, infirmiers et enseignants, bâtisseurs et cultivateurs, botanistes et linguistes. Mais, poussés par les circonstances à devenir les complices plus ou moins consentants des ambitions coloniales d'une France qui avait imposé à la Chine son protectorat sur les missions, ils furent aussi les témoins et les cibles privilégiés des rivalités de pouvoir et des conflits entre Chinois et Tibétains, qui ravagèrent la région bien avant que la question de l'autonomie du Tibet devienne un problème international. Peut-on les considérer comme des martyrs victimes de l'ostracisme des lamas ? Furent-ils les pièces sacrifiées d'une mission vouée à l'échec en raison des multiples contradictions politiques qui pesaient sur elle ? Comment envisageaient-ils eux-mêmes l'éventualité d'une mort violente alors qu'en France leur maison mère acquérait sa réputation de "Séminaire des Martyrs" ? Sans prétendre apporter des réponses définitives à ces questions, cet ouvrage retrace leur carrière et analyse leurs comportements dans le contexte extrêmement confus et tumultueux durant lequel ils exercèrent leur ministère.

11/2012

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Policiers

Le jeu du témoin

...Haifeng, à son tour, regarda ses chaussures de sport vertes. Les semelles devaient porter des cercles concentriques. Elle le savait. - Il y avait trop de brume pour voir quelque chose ce matin-là. - Donc, tu l'as vu. - J'ai vu la police arriver. Haifeng ne détecta pas de mensonge ; c'était donc une demi-vérité. Elle jouait avec lui - c'était fair-play. - C'est l'heure d'aller travailler, xiansheng. Et le moment de cesser de poser des questions. - Mon nom est Haifeng - comme le vent de la mer. C'est approprié ici. - Le vieux quartier est à vingt minutes en bus du centre commercial. Donc, la porte n'était pas fermée... L'inspecteur principal Tian Haifeng, en déplacement lors d'une conférence, assiste à la découverte d'un cadavre sur une plage enneigée qu'il arpente. Il y rencontrera " Jane Austen " un curieux témoin. L'enquête parallèle qu'il mène sur ce meurtre se trouvera étroitement mêlée à la disparition de son fils. Haifeng est un homme aux multiples talents : poésie, calligraphie et même cuisine, mais c'est avant tout une belle personne, un homme plein d'humanité qui n'hésite pas à prendre tous les risques afin que justice soit rendue. Ce roman brosse avec talent, outre les descriptions de personnages attachants, un portrait sans concession de la Chine contemporaine. Pays où, si la corruption et les exactions restent monnaie courante, les traditions millénaires telles que les cerfs volants et la fête des lanternes sont toujours vivantes malgré les tentatives politiques faites dans le passé pour les éradiquer. Ce livre est (peut-être) un roman policier, mais il fourmille aussi de références littéraires à Jane Austen, Thomas Hardy et même Shakespeare. Enfin et surtout il apparaît comme une brillante étude de moeurs qui permet au lecteur de pénétrer dans les arcanes de l'âme chinoise afin de tenter d'y appréhender une infime partie de ses subtilités et de ses mystères.

06/2019