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Deconinck Marvin

Extraits

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Policiers

L'homme qui a vu l'homme

Pays basque nord, janvier 2009. La tempête Klaus vient de s'abattre sur la façade atlantique. Les rumeurs autour de la disparition d'un militant basque, Jokin Sasco, enflent. Iban Urtiz, reporter, comprend que cette affaire n'est pas un cas isolé. La jeune Eztia, soeur du disparu, lui ouvre les portes d'un monde de mensonges et de trahisons où enlèvements, tortures et séquestrations sont devenus les armes de l'ombre. Tandis que deux tueurs tentent d'étouffer la vérité, la vie d'Iban bascule dans une guerre sans pitié qui ne dit pas son nom. Un roman sous tension qui vibre des cris des familles de disparus et de la folie des hommes.

01/2014

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Beaux arts

Détruire la peinture

Poussin, à Rome, dit du Caravage qu'il était venu au monde pour détruire la peinture et cependant il est dit aussi qu'il possédait l'art de peindre tout entier. Ce livre cherche non point à résoudre une contradiction mais plutôt à développer une inconsistance du système représentatif dans le procès de peindre de Poussin au Caravage et vice versa. Il y sera donc question de mimésis et de fantaisie, d'histoire et d'action, de perspective et de ténèbres, de mort et de décapitation...

09/2008

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Littérature française

Les Meriens, réchauffement climatique, vivre sur ou sous les mers.

Les pays du monde les plus pollueurs n'ont pas pris suffisamment au sérieux les impacts dévastateurs qu'aura la montée des océans sur les villes côtières du globe. An 2050, la température moyenne s'est élevée de deux degrés. Paris est inondée, ainsi que de nombreuses zones littorales aux Etats-Unis, en Asie. Depuis trente ans, les catastrophes ont presque causé la mort d'un million de personnes. La pollution en particulier est à l'origine de la détérioration des écosystèmes et de la disparition de milliers d'espèces animales. An 2100, l'exode climatique commence. Plusieurs centaines de millions de réfugiés climatiques fuient leurs pays. Parallèlement des ingénieurs ont mis au point des " gratte-mers ", des villes en mer. La mer est à l'origine de la vie. Bientôt, serons-nous meriens ?

07/2017

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Psychologie, psychanalyse

La maladie, catastrophe intime

Cette étude s'attache au vécu du malade et à l'analyse de la maladie dans l'un de ses aspects qui nous semble trop souvent nié ou négligé dans les protocoles de soin, à savoir ce que nous nommons ici " la blessure de l'identité ". La maladie entraîne en effet la plupart du temps celui qui en souffre dans un processus de dévaluation intime, dans un sentiment de déchéance qui atteint profondément l'estime de soi. Les modifications corporelles que la maladie impose, loin de ne toucher que la surface du malade, l'atteignent très profondément, jusqu'à générer un sentiment trouble de soi. C'est parfois même la perte du goût de soi qu'engendre la maladie : à la fois compris comme dégoût devant son corps que l'on ne reconnaît plus et perte du sentiment corporel singulier qui constituait jusqu'ici un marqueur habituel de notre identité. Prendre au sérieux cette souffrance morale, ce vacillement ontologique dans l'épreuve de la maladie, implique de redéfinir de nouveaux enjeux pour le soin, centrés sur la nécessité de tenir compte de cette inquiétude souvent silencieuse face à des métamorphoses inquiétantes, et d'y répondre dans une approche qui rétablit le contact avec les autres, ainsi surtout qu'avec ce nouveau soi que la maladie fait émerger ; en d'autres termes, réconcilier le patient avec lui-même.

06/2014

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Policiers

La guerre des vanités

Tournon, dix mille habitants, petite ville de la vallée du Rhône recroquevillée sur elle-même et balayée par le souffle glacial du mistral. Immobile, presque éteinte. Jusqu'à ce qu'une série de suicides d'adolescents vienne perturber le fragile équilibre de la cité et libérer les vieux démons qui y sommeillent. Le lieutenant Alexandre Korvine est dépêché sur place pour enquêter. Plus habitué à traquer les dealers et à pratiquer des autopsies qu'à fouiller les placards et feuilleter les albums de famille, il entame rapidement une descente aux enfers. Trois jours de chasse à l'homme qui voient la ville mourir à petit feu et entraîner ses enfants dans un processus autodestructeur. Trois jours de chaos au cours desquels Korvine, usé, hanté par son propre passé et au bord de l'explosion, se transforme en missionnaire pour tenter de percer le secret qui ronge les parents des suicidés. Un secret en forme de nature morte, composé de portraits en trompe-l'oeil. Mensonges par omission, suspects commis d'office, vidéos compromettantes et étranges résultats d'analyses médicales. Une guerre que Korvine doit mener seul sans jamais céder un pouce de terrain, quitte à se transformer en bombe humaine au service de la vérité. Là où précisément tout se complique...

03/2010

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Policiers

Le dernier adieu

Pour les flics d'Atlanta, Doug Townsend n'est qu'une mort par overdose de plus. Mais pour son ami et avocat, Jack Ramnond, les choses ne sont pas si simples. Doug était un ancien drogué, c'est vrai, mais il se serait injecté une dose par intraveineuse malgré sa phobie des aiguilles ? Avec l'aide d'un jeune hacker à qui il a évité la prison, Jack tente de débrouiller un écheveau de pistes bien étranges : l'expérimentation d'un nouveau médicament pour une puissante firme pharmaceutique qui semble avoir tourné au tragique, l'obsession de Doug pour Michèle Sonnier, une jeune cantatrice noire en pleine gloire - une obsession qui le poussait à traverser les Etats-Unis pour suivre le moindre de ses déplacements... Mélange de thriller juridique et de roman noir, Le Dernier Adieu mêle habilement une description très contemporaine des rapports sociaux et des magouilles économiques aux Etats-Unis à des personnages tourmentés en quête de rédemption.

06/2004

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12 ans et +

L'enfer

Qui se souvient des bagnes de Guyane ? Sur les îles du Salut, au large de Kourou, la France envoie ses détenus. Les prisonniers profitent peu du charme des tropiques. Le bagne, c'est l'Enfer. C'est là qu'arrive Ahmed, un jeune homme de 19 ans, condamné pour avoir bravé le couvre-feu en rendant visite à son amoureuse. Là-bas, tout menace. Les fièvres. Les insectes. Les requins. Les gardiens. Le désespoir. Jusqu'au jour où Ahmed croise le chemin d'une petite fille.

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Philosophie

Rupture(s)

Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même. Naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour, besoins d'ailleurs : nos oscillations, nos vacillements fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes, certes. Mais ils soulignent aussi fondamentalement la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie.

03/2018

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Policiers

En douce

Sud de la France. Un homme est enfermé dans un hangar isolé. Après l'avoir séduit, sa geôlière, Emilie, lui tire une balle à bout portant. Il peut hurler, elle vit dans son chenil, au milieu de nulle part. Elle lui apprend que cinq ans plus tôt, alors jeune infirmière, elle a été victime d'un chauffard. L'accident lui a coûté une jambe. Le destin s'acharne. La colère d'Emilie devient aussi puissante que sa soif de vengeance. En douce est un roman dévastateur, où l'injustice se heurte à la force de vie d'une héroïne lumineuse.

08/2016

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Policiers

Salut à toi ô mon frère

"Un père, une mère et leurs six enfants. Deux filles, quatre garçons. Une équipe mixte de volley-ball et deux remplaçants, ma famille au grand complet. Neuf en comptant le chien. Onze si l'on ajoute les deux chats". La grouillante et fantasque tribu Mabille-Pons : Charles, clerc de notaire pacifiste, Adélaïde, infirmière anarchiste et excentrique, les enfants libres et grands, trois adoptés. Le quotidien comme la bourrasque d'une fantaisie bien peu militaire. Jusqu'à ce 20 mars 2017, premier jour du printemps, où le petit dernier manque à l'appel. Gus, l'incurable gentil, le bouc émissaire professionnel, a disparu et se retrouve accusé du braquage d'un bureau de tabac, mettant Tournon en émoi. Branle-bas de combat de la smala ! Il faut faire grappe, retrouver Gus, fourbir les armes des faibles, défaire le racisme ordinaire de la petite ville bien mal pensante, lutter pour le droit au désordre, mobiliser pour l'innocenter, lui ô notre frère.

05/2018

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Policiers

La vie en Rose

Ses parents partis parcourir la Polynésie, Rose — qui s'est installée avec le lieutenant Personne — se retrouve seule pour s'occuper de ses frères et soeurs. Coup sur coup, elle est confrontée au cambriolage de Popul'Hair — le salon de coiffure où elle fait la lecture —, à la découverte inopinée de sa grossesse et au meurtre de l'ex-petit ami de sa soeur. Bientôt, c'est le meilleur ami de Camille que Rose découvre poignardé. Entre deux nausées, deux crises existentielles et en marge de l'enquête parallèle qu'elle mène, Rose doit encore s'occuper du suivi scolaire de sa soeur, des peines de coeur de son frère aîné, des plaintes du directeur de l'hôpital où travaille Antoine qui organise des strip-pokers au service gériatrie, de lire Sacher-Masoch aux clientes de Vanessa... Pendant ce temps, l'assassin continue de s'en prendre aux jeunes gens du lycée où Camille est scolarisée. Un matin, alors qu'elle est censée préparer chez une amie une marche de soutien à la dernière victime, Camille disparaît.

05/2019

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Poésie

Les litanies de la Madone & autres poèmes spirituels. Edition bilingue français-italien

En ce temps-là, à la fin de xixe siècle, pour l'atteindre, le voyageur descendait à Aquilée, avant d'emprunter de lourds landaus et le vaporino, dans les sinuosités d'un cours d'eau et de canaux à travers la lagune. Alors, au terme d'un itinéraire en soi, isolé du monde, hors du temps et voilé jusqu'au dernier instant, se découvrait l'île de Grado, lambeau de terre et de sable, balayé par les vents, sous le soleil et sur le merveilleux miroir azuré de la mer et du ciel. Là, sur cette île, fille de la jadis puissante Aquilée et mère de Venise, où la vie, depuis des siècles, a ralenti, jusqu'à s'arrêter presque, et où quelques pêcheurs habitent de modestes maisons ou des cabanes de paille ou de roseaux sur des saillies de boues argileuses, les casoni, au milieu de ces visages sur lesquels le dur labeur a gravé rides et sillons de fatigue, d'êtres qui savent à peine lire, d'humbles et d'humiliés à la foi solide, ardente, naît le poète Biagio Marin (1891-1985). De 1912 à sa mort, son oeuvre ne cessera de chanter ce monde. Lumière et voix, luse et vose, de même que la liturgie, les hymnes, les psaumes, écho des patriarches anciens, les chants d'amour et de louange, la récitation du rosaire et les rites ancestraux, parmi lesquels la procession à Barbana, le perdón, fascinent Marin. Ses vers, à de rares exceptions, sont en dialecte de Grado (gradese), un dialecte séculaire, au développement comme à l'arrêt, qui n'est plus le frioulan et pas encore le vénitien. Les consonnes, liquides et douces, y transforment le t italien en d (duto pour tutto), le c en s (baso pour bacio, ou crose pour croce), ou le v en b (bose ou vose pour voce)... Les douleurs se disent duluri et non dolori ; le nid : nío et non nido ; les vents : vinti et non venti... Et de longues voyelles tendent à suspendre tout écoulement. En ce dialecte se donnent les thèmes de Marin : la mer, matricielle (mar, la mer ; mare, la mère), et les bancs de sable (dossi), le soleil (sol) et les nuages (nuòlo), parfois orageux (nenbo), la lumière (luse) et quelques couleurs, où resplendissent le bleu intense de l'azur (selesto ou asuro), le turquin, le rouge, l'or et le blanc, et qui rarement se mélangent, mais sont, d'après Pier Paolo Pasolini, " utilisées "pures", chacune dans sa zone, pour constituer un paysage absolu et complètement poétisé ". Ajoutons-y les bateaux, trabacs, bragozzi et vaporini, quelques gemmes et autant de fleurs, au nombre desquelles la rose, sur le rosier ou dans la roseraie (rosèr), et l'on aura une idée presque complète de ce qui fait le socle de la plupart des poèmes. Certes, Marin a traversé le xxe siècle, en a connu quantité de mouvements, de courants et d'avant-gardes artistiques, en a vécu les barbaries et en a consigné, dans ses carnets, bien des sollicitations, au point selon Carlo Bo de s'identifier avec son époque, mais son oeuvre est restée identique à elle-même, insulaire, d'un seul bloc, de son commencement à sa fin. Immobile, immuable est cette oeuvre, par ses thèmes, brodant sur les mêmes paysages et les mêmes valeurs, sur d'identiques motifs, aussi ténus que les avancées du temps, mais aussi par ses mots invariants, quelques centaines tout au plus, moins d'un millier assurément, et dans sa forme, célébration du quatrain, ce paradigme de l'expression populaire. Une circularité, une permanence en résultent. Aussi la litanie est-elle leur genre, en miroir des siècles et des années aussi inconsistants, interminables, que les heures : le " non-temps " de la mer, du ciel et de la lagune. La langue, anoblie, semble défaire les liens du poème avec l'Histoire, la culture et la vie sociale, mais celles-ci font puissamment retour par le dialecte et par les rites des gens de l'île. " Profonds, les thèmes qui parcourent la poésie de Marin, d'une valeur éternelle pour tous les hommes : la fraîcheur de la nature toujours résurgente, l'affectivité de ses différentes intensités et nuances, le scintillement de l'"occasion" en laquelle semble se manifester un simple prodige et pourtant des plus rares, le ciel et la mer comme réalité, métaphores d'une immanence divine qui se dépasse en halos de transcendance, le murmure des voix de la quotidienneté perçu comme une constante et imperceptible musique ", commente Andrea Zanzotto. Dès lors, le principe de cette oeuvre poétique est le dénuement, l'abrégé des contenus du monde, la réduction de la variété de celui-ci à quelques signes essentiels : rares éléments ou mots, à l'identique, du moins en apparence, comme dans une cérémonie à vif. Le vocabulaire pauvre, choisi, ferait même de Marin, selon Pasolini, un poète pétrarquien, et non dantesque, élargissant dans le champ sémantique et syntaxique, par des combinaisons toujours renouvelées, ce qu'il restreint dans le champ lexical. D'où une conciliation des contraires, et une si chrétienne coïncidence : la pauvreté promet la richesse, l'agrandissement immense, au point de faire de Grado un modèle de l'univers entier, d'une totalité achevée et parfaite. Car Grado et le monde, c'est tout un. Une telle distension imite, " par essentialité " commente encore Pier Paolo Pasolini, le sentiment religieux. En 1949, Marin publie la première édition des Litanies de la Madone, un recueil composé à partir de 1936, et qu'il n'avait pas souhaité rendre public auparavant, pour éviter toute méprise sur sa " laïcité " - à l'instar du Rossignol de l'église catholique de Pasolini. C'est un chant de louange à la mère, la sienne, bien sûr, du nom de Marie, et qui mourut jeune de tuberculose, et les autres qui se sont brûlées au service de Dieu et de leurs prochains. L'image, si humaine, de la Madone, presque adolescente, tendre et proche, dans sa maternité, de la sensibilité populaire, célèbre avec Marin la créativité de Dieu. " Dans l'itération des apostrophes latines, selon la tradition mariale qui résonnait en lui depuis l'enfance, vibrent les anciens rites populaires de l'île de Grado, les prières chorales dans la grande basilique de Sant'Eufemia, le culte de la Madonna delle Grazie, la ritualité séculaire de la procession votive des bateaux de la région à la Madone de Barbana, le rosaire privé des femmes, et lui se distrait en suivant un rayon de soleil ; parmi elles, la grand-mère qui prend soin de lui, orphelin ; et se détache, des années lointaines, l'image de la mère perdue trop vite, lui laissant à peine le souvenir d'un petit visage souriant penché sur lui, avec ses boucles blondes et ses yeux bleus, et l'écho perdu de douces paroles que le temps a consumées ; et un regret sans fin ", écrit Edda Serra, l'éminente spécialiste de l'oeuvre marinien. Pourtant, s'élevant contre l'Eglise, dont il n'accepte ni l'institution, matérialiste, sinon idolâtre, ni la discipline, ni les sacrements, Marin révoque le " sacerdotalisme ", qui serait devenu plus que Dieu, comme dans la légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski. A l'inverse, dans ses rituels d'identification de soi et du monde, qu'il soit minéral, végétal, animal ou humain, depuis la plus humble amibe et jusqu'à l'être le plus philosophe, le plus poète ou le plus saint, il tend à l'union de l'île et du sujet poétique, résolvant voluptueusement, par un sensualisme chaud, avec ivresse, l'autobiographie dans des paysages, sous la lumière de la Création. Sous une telle lumière, ce que chante la poésie, c'est ce que le philosophe Massimo Cacciari appelle la " liesse ", qui lui confère sa force, et dont les symboles sont le vol, les cieux, les oiseaux et les nuages, la proue du navire menant au loin, le blanc, pour fuir la mort et faire le désespoir léger. Chant du peu de terre, de la ligne incisive qu'est l'horizon marin, de la lagune ouverte, plongée dans le grand silence des cieux, du soleil et de l'orgue des vents invisibles, du vol des nuages, de leur rougeoiement au couchant et de leur dissolution sous l'éclat de Midi, de l'été à l'air chaud et léger, consolant l'âme de sa tristesse et de sa solitude (solitàe), et tendant au néant (ninte) de l'expérience mystique, le creuset ardent de la vie manifesterait alors davantage que la puissance et la gloire de Dieu, son amour, et notre misère si nous nous éloignons de Lui.

10/2020

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Développement durable-Ecologie

Un sol commun. Lutter, habiter, penser

Une décennie d'écologie, 20 entretiens Depuis une décennie environ, une scène des pensées de l'écologie a émergé en langue française. Comment décrire et nommer ce nouveau continent à la croisée des luttes, des arts et des sciences ? A quelles oeuvres collectives ses acteurs sont-ils en train de donner vie ? Quelles sont les grandes dynamiques en cours ? Comment l'écologie transforme-t-elle nos façons de penser et d'agir ? Une sélection d'auteurs, mais aussi de journalistes, éditeurs, traducteurs, libraires, militants... répond à ces questions.

05/2019

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Philosophie

Pascal et Port-Royal

" Mon intention n'est pas de présenter Pascal, encore moins d'offrir une introduction à sa pensée. Cette perspective impliquerait une conception totalisatrice de l'oeuvre pascalienne, la volonté d'en retrouver la logique d'ensemble, le désir d'en produire le système achevé. Mon propos est inverse : insister sur la détotalisation du texte pascalien, montrer comment les logiques différentes y sont à l'oeuvre, s'offrir aux effets de rupture et de discontinuité qui s'y indiquent ", L.M. Résister au désir de totalisation qui s'empare de l'historien, de l'exégète, et qui le rend peu à peu insensible à la force du discours qu'il soumet à la violence de sa lecture, tel est l'un des principes qui ont orienté les travaux de Louis Marin. Ce n'est donc pas une présentation de Pascal ni de Port-Royal, que le lecteur trouvera dans ce recueil mais un ensemble d'études de quelques représentations produites par Pascal et à Port-Royal, un parcours à travers certains discours et certaines images, voyage non totalisateur, recherche inquiète des effets de rupture et de discontinuité qui constituent autant d'indices des forces qui animent les diverses formes de représentations, autant de portes d'entrée dans ce qui, au sein de ces images et de ces discours, instruit le procès critique de La Représentation, à cette époque et dans ce lieu (en France, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle). Recherche qu'elle investit découvre dans leurs discontinuités les traces d'une critique transcendantale de cette Représentation dont Pascal et Port-Royal conduisent une élaboration à la fois théorique et pratique.

01/1997

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Philosophie

Violences de la maladie, violence de la vie. 2e édition

Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même. Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice ?

08/2015

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Littérature étrangère

Journal de Dracula

Le premier exploit de ce roman est de démolir le cliché du "vampire" auquel le roman mythique de Bram Stoker réduisit le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur. Mincu rétablit un portrait du prince de Valachie tel qu'il fut, et tel qu'il aurait pu s'imaginer : le guerrier hors pair, l'unique terreur de Mehmed II le Conquérant, l'érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne. Mais aussi un surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux "amis". A une époque où la cruauté était la règle, la cabale orchestrée contre lui est un comble d'hypocrisie. Sa réaction sera de combattre le feu par le feu. "Je vais tous les aider dans cette campagne orchestrée contre moi. J'inventerai des histoires truffées d'exactions abominables et j'alimenterai copieusement le fardeau de mensonges dont on m'accable. je serai moi-même l'inventeur des faits les plus monstrueux que la rumeur m'attribuera". Encerclé par des centaines de rats, plongé dans une perpétuelle obscurité, Vlad peu à peu perd la notion du temps et jusqu'à la conscience précise de sons propre corps. Sa confession apparaît comme un poignant entrelacement du rêve et du vécu, où l'écriture finit par s'imposer comme plus énergique et plus vraie que la réalité même. Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre légende noire et tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman.

04/2018

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Critique littéraire

L'oeuvre-fleur de Marcel Proust. Tome 1, Le delta floral de Proust

Ce livre est le premier tome d'un travail analysant le roman proustien comme une composition végétale, modulant à toutes ses échelles les variations autour d'une figure germinale : la poussée de l'épine rose jaillissant par le milieu de deux épines blanches dans le raidillon de Tansonville, trouvant dans les clochers de Martinville son équivalent architectural. Le roman proustien se compose comme un "grimoire compliqué et fleuri" modulant ses "impressions obscures", dont les réminiscences ne sont qu'un cas particulier. Cette hypothèse végétale devrait apparaître à la fin aussi paradoxale que la lettre volée d'Edgar Poe : elle est restée invisible à force d'être partout éclose. Pour instaurer une nouvelle articulation des parties et du tout, s'invente une nouvelle syntaxe narrative, de tonalité végétale : c'est le même germe floral des clochers de Martinville ou de la fusée rose qui se répète à toutes les échelles de la narration, mais chaque nouvelle transplantation apporte une hybridation porteuse de propriétés singulières.

01/2022

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Critique littéraire

L'oeuvre-fleur de Marcel Proust. Tome 2, La fusée rose de Tansonville

Ce livre est le deuxième tome d'un travail qui part d'une hypothèse qui peut sembler un peu folle au début : le roman proustien pousse comme une fleur, modulant à toutes les échelles les variations autour d'une figure germinale, la poussée de l'épine rose jaillissant par le milieu de deux épines blanches dans le raidillon de Tansonville. Le roman proustien se compose comme un " grimoire compliqué et fleuri " modulant ses "impressions obscures", dont les réminiscences ne sont qu'un cas particulier. Une nouvelle syntaxe narrative s'invente, de tonalité végétale, pour articuler les parties et le tout : c'est le même germe floral des clochers de Martinville ou de la fusée rose qui se répète à toutes les échelles de la narration, mais chaque nouvelle transplantation apporte une hybridation porteuse de propriétés singulières. Cette hypothèse singulière requérait des analyses minutieuses, de l'échelle de la phrase à celle de la composition d'ensemble de chaque tome et de la Recherche dans son ensemble. Notre travail permet cependant une lecture buissonnière : les deux premiers chapitres du premier tome présentent l'hypothèse générale, dont nous condensons la teneur dans l'introduction de ce tome, mais tous les autres peuvent se lire ensuite indépendamment.

01/2022

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Littérature française

An 2030 l'islamisme vaincu

Depuis l'invasion américaine en Irak, des islamistes rassemblés sous le nom de Daech essaient de créer un califat au Moyen-Orient. La France déjà engagée au Mali s'est associée à la coalition pour vaincre Daech. Son engagement fait que la France et l'Europe sont touchées par des attentats meurtriers. Des vagues d'immigration fuyant la guerre envahissent l'Europe. Face à cette menace, les pays renforcent leurs armées. En Europe des milliers de jeunes rejoignent Daech pour faire le djihad. Le racisme, l'antisémitisme, refont surface. La France défend son système laïc à l'école et son vivre ensemble. L'Europe doit-elle évoluer ? Au final en 2030 la coalition arrive à éradiquer Daech. L'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique ont changé, enfin un moment de paix.

01/2016

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Religion

L'impiété des déistes

Après avoir composé le gros volume latin de ses Quaestiones in Genesim, le P. Mersenne poursuit son combat contre les libertins de son temps, mais en s'adressant cette fois en français au public des honnêtes gens. Il répond d'abord point par point à un poème anonyme, l'Antibigot, autrement appelé les Quatrains du déiste, qui résume en vers de mirliton les objections majeures des esprits forts contre la religion catholique ; il répond aussi aux piliers de la libre pensée que sont Cardan, Giordano Bruno et Pierre Charron, ainsi qu'à quelques autres de moindre renom. Au cours du dialogue qu'il imagine entre le Théologien et le Déiste, Mersenne n'évite aucune des questions auxquelles tout défenseur de la foi doit répondre, et même quelques-unes en sus : Dieu existe-t-il ? Punit-il justement les méchants ? Punit-il les damnés par amour pour eux ? Le péché mérite-t-il un châtiment éternel ? Les élus doivent-ils se réjouir du châtiment des damnés ? Les chrétiens servent-ils Dieu par hypocrisie ? La doctrine de l'âme universelle du monde est-elle compatible avec la foi chrétienne ? Le monde est-il infini ? Le cours du soleil est-il plus lent en été qu'en hiver ? Comment se font les réfractions ? L'aurore nous apparaît-elle avant que le soleil ne se soit levé? Tous les médecins sont-ils athées ? L'apologétique de Mersenne évite volontairement les excès verbaux commis un an plus tôt par le jésuite François Garasse ; elle tente une confrontation de fond sans concession, mais honnête, avec la libre pensée, à laquelle il oppose les principes de la religion et les vérités de la science. Comme toujours, le grenier à idées mersennien réserve au lecteur son lot de surprises, comme par exemple une esquisse de ce qui deviendra, sous la plume de Pascal, l'argument du pari.

01/2005

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Policiers

Aucune bête

Vera, coureuse de 24 heures non-stop, se souvient de sa dernière compétition, de sa rhino-pharyngite et du médoc qu'elle avait pris, et qui contenait de l'éphédrine. Condamnée pour dopage, elle a dû ronger son frein hors du circuit pendant huit ans. Aujourd'hui, elle revient et sa rivale est toujours l'Espagnole Michèle Colnago. Mais cette année, Michèle a décidé de profiter de l'épreuve pour se débarrasser de la pression masculine. Une course à bout de souffle, oppressante, dont l'issue ne se joue pas forcément entre les athlètes.

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Philosophie

Le principe de floraison. Manières végétales de faire des mondes

Le christianisme a mené une guerre contre le paganisme et ses manières végétales de faire des mondes, qui ont été reléguées dans l'indifférence ou la simple ornementation. Refoulées, elles n'ont cessé pourtant de rejaillir : en philosophie, mais aussi dans l'architecture ou la littérature. La description de la cathédrale gothique, de l'arabesque musulmane ou du roman proustien, par exemple, ouvrent un nouveau champ pour l'esthétique, comprise comme l'ensemble des expériences faites sur un monde commun pour créer des mondes nouveaux. Un principe de floraison dégagé au ras des herbes et de la poussée des plantes remplace alors le principe de raison sacrificielle juché au surplomb du monde, qui nous rend incapables d'entendre les forces imperceptibles de la croissance végétale. Comme un premier pas sur le chemin d'une nouvelle philosophie de la Nature...

05/2012

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Esotérisme

Les formes-pensées, ces messagères de l'âme. Vulnérabilité, dépendance, culpabilité... Prenez conscience de vos schémas limitants pour mieux les transformer !

Comprenez enfin pourquoi vous revivez toujours les mêmes schémas et brisez ce cercle Nous avons souvent l'impression que les événements reviennent inlassablement dans nos vies... Dans nos relations amoureuses, pourquoi avons-nous toujours tendance à être séduits par le même type de personnes ? Ce livre nous apporte des clés à travers un phénomène que l'on nomme " les formes-pensées ". Une forme-pensée est un champ énergétique que nous créons lorsque nous vivons un événement marquant engendrant une émotion forte, un stress ou un choc psychologique. Nous projetons alors une énergie qui va être dirigée par nos pensées et qui aura besoin de se nourrir de cette émotion pour croître. Elle va donc attirer à nous des événements, des rencontres, susceptibles de nous faire revivre un événement identique qui va générer la même émotion. A force de revivre plusieurs fois le même ressenti, nous allons finir par développer une croyance qui nous suivra toute notre vie, nous créant ainsi, interdits, empêchements, échecs... Mais nos formes-pensées ne sont pas nos ennemies. Elles sont le fruit de notre création qui, comme un instantané, nous montrent le chemin vers soi. Ce guide très pratique vous invite à écouter ces messagères plutôt que de penser que ce qui nous arrive est dû au " hasard " ou à la malchance. En apprenant à identifier nos formes-pensées, nous allons découvrir qui nous sommes vraiment et prendre notre vie en main. Les formes-pensées sont les messagères de notre âme, les indicateurs de ce que nous sommes venus expérimenter dans ce monde. Apprendre à les identifier et à les connaître permet d'entamer un véritable chemin vers la libération. En écoutant leur message, nous allons pouvoir les transmuter en une énergie constructive qui nous rendra plus grand et plus serein !

02/2023

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Poésie

Fragrances d'automne

L'amour, chez notre poète, est sain, comme sa poésie. Il est plein de dévouement et de¬ fidélité... Le romantisme que développe Marín Aranda suit son chemin avec les vers de la femme bien-aimée. L'amour se confond avec elle dans un seul concept, une seule ombre, un seul désir. La source d'inspiration a un visage. La sensualité explose avec sa dynamite de mots. "J'ai tellement trouvé dans ta bouche ! " La beauté du crépuscule sur le corps aimé. La victoire sur la solitude. Le monde unique des amoureux. "S'il y a deux personnes / qui sont heureuses ensemble / les autres sont de trop" . La mélancolie. Les seins et la lune. Les lèvres engourdies après avoir fait l'amour. La femme comme chemin, comme idéal et comme arrivée. Pour conclure, le poète admire la femme et met l'ordre de ses vers à sa disposition. - Manuel Juliá, écrivain et journaliste.

02/2021

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Lecture 9-12 ans

Le bloc-notes de Louise Tome 1 : Fan de lui

Depuis six mois, Louise Mortier, 14 ans et demi, fixe le compte à rebours qu'elle a affiché sur sa page Facebook et surveille ses billets comme s'ils risquaient de s'autodétruire... et aujourd'hui, ça y est, elle est au concert des Connections à Nice ! Elle saute sur place en hurlant le prénom de son chanteur préféré " RICKYYYY ! ", sans se douter que, quelques heures plus tard, elle va se retrouver nez à nez avec lui dans son salon...

09/2017

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Contes et nouvelles

Portraits de femmes

Portraits de femmes, de coeurs battants. Mères de tous âges, amoureuses, femmes délaissées, amies disparues, femmes besogneuses et femmes bourgeoises, soeurs qui se retrouvent, femme survivante d'un attentat — des femmes que l'on voudrait sauver de leurs tourments, des injustices et rendre heureuses. Des moments forts, décrits avec une grande humanité, où se révèlent toute la complexité et la richesse des sentiments humains.

01/2021

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Littérature française

Une année de Covid. Chroniques, fables, poèmes et pamphlets

Comment s'échapper de ce contexte de pandémie propice à la dépression et à la solitude ? Dans des conditions de vie inédites, obsédantes voire insupportables, comment vivre le temps qui passe ? L'auteur a trouvé un dérivatif et un soulagement dans l'écriture de fables et de poésies, avec beaucoup d'humour et un brin de tendresse. Si la musique des mots souligne la douleur et le malheur, elle fait aussi chanter l'espoir d'un retour à "la vie d'avant". Actualités, observations de la nature et évocations personnelles constituent la trame de ce recueil de chroniques, de fables et de poèmes.

09/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

Les petites histoires de Nonna Youka, le petit caillou qui rêvait de voyages

Youka est un joli galet blanc et lisse. Il rêve de voyages mais ne peut se déplacer sans aide. Ramassé par un petit garçon, sur la berge d'une rivière, il parcourt le monde et fait de magnifiques rencontres...

08/2021

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Littérature française

A la terre

Aux Beaux-Arts, Marin et Valentin partageaient une envie de refaire le monde. Valentin est devenu maraîcher, il a rencontré Islemme, une bergère grandie en banlieue, comme lui. Mais la terre résiste. L'eau se fait rare. Le loup et les ravageurs saccagent. Marin, lui, est devenu écrivain. L'été dernier, il est allé faire les récoltes avec son ami. Ce premier récit en immersion court comme un poème sous la terre, une urgence à revenir au corps. Un grand entretien pour faire un pas de côté Suivi d'un entretien avec Dominique Paturel, chercheuse à l'Inrae de Montpellier, spécialisée dans l'accès à une alimentation de qualité pour tous, qui permette aux paysans et aux professionnels du circuit alimentaire de vivre de leur travail.

06/2023

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Poésie

Le bonheur du jour

6 mars 1989 Six mars. Une date à retenir. Il fait beau, beau... à en renaître. Il fait beau à en faire pâlir le royaume du soleil. Ce matin, l'air s'est déplié comme une grande aile d'oiseau. Les merles lancent leurs trilles et moi-même me prépare à chanter. Le prunus éclate en mille fleurs roses et le ciel est d'un bleu à étourdir les premières hirondelles. Comme elles, je n'ai jamais tant aspiré à vivre et je me fonds, le coeur rempli d'extase, dans cette poussée infinie de la terre vers le ciel.

07/2022