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Charles Hand

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Littérature érotique et sentim

Feeling good

Jeune femme moderne, libre et fière d'être indépendante, Sarah Jones, 28 ans, mène sa vie comme elle l'entend. Elle manifeste ouvertement ses revendications féministes et, forte de son nouveau mantra : « Je suis célibataire, je suis sexy et je peux me faire un coup d'un soir », elle se laisse embarquer par ses amis dans un pari. Un pari qui va la conduire tout droit dans les bras d'un inconnu taciturne au regard froid et distant. Malgré ses convictions et ses belles paroles, elle va rapidement perdre le contrôle de la situation et se retrouver face à un homme aussi passionné que mystérieux. Entre découverte de sa sensualité et  situations dangereusement sexy, elle en oubliera qu'elle ne se résume pas à ses pulsions. Sandro pourrait bien être celui qui chamboulera la détermination de Mademoiselle Jones... Une comédie sentimentale d'une grande sensualité sur les désirs d'une jeune femme partagée entre sa soif de liberté et de plaisirs et la recherche de l'amour. Une écriture moderne, vive et incandescente qui fait de Feeling Good  le roman d'amour d'une génération.

05/2016

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Photographie

Epouvantails. Un art éphémère

"En 1960, le photographe Hans Silvester découvre en Provence la beauté de ces silhouettes fantomatiques qui peuplaient alors les champs entre Luberon et monts de Vaucluse : les épouvantails. Faits de bric et de broc par la femme et les enfants des paysans, ils servaient à assurer la pérennité des semailles et la bonne marche des récoltes. Le mot "épouvantail", formé au XIIIe siècle, dérive du latin expaventare, "apeurer, jeter la panique". L'objet était donc littéralement destiné à créer l'épouvante. Fasciné par ces silhouettes dépenaillées, formes d'art éphémère, Hans Silvester a voulu en garder la mémoire photographique tout en liant un contact avec les fermiers des continents qu'il a traversés. Pendant des décennies, au cours de ses pérégrinations en France, en Europe, au Japon, au Maroc et en Afrique, il a photographié plusieurs centaines d'épouvantails qui, en même temps que des myriades d'oiseaux, ont peu à peu disparu de nos campagnes. Ces images témoignent de la fragilité de ces personnages tour à tour amusants, fantomatiques et simplement apaisants. Tout au long d'un voyage autour du monde, Hans Silvester livre un album aussi poétique qu'émouvant." Marc de Smedt.

09/2020

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Beaux arts

La leçon de Matisse. Souvenirs de l’ami allemand

Hans Purrmann, peintre allemand (1880-1962), a été à la fois élève et ami de Matisse. Il écrit en 1922 un témoignage très intéressant, ici traduit pour le première fois en totalité à partir de l'original allemand, sur l'atelier que Matisse a tenu de 1908 à 1912 à Paris, accueillant de nombreux jeunes peintres, notamment étrangers. "Matisse avait une manière bien à lui de se pencher sur chaque cas ; il préconisait de partir de la tradition, il disait qu'essayer d'être intéressant à tout prix n'avait aucun sens, que l'originalité ne pouvait apparaître que sur fond de convention. "Ce n'est pas un crime que de s'en tenir à la nature, de vouloir en donner une image fidèle ; il faut s'y soumettre avant de prendre du recul pour mieux s'identifier à elle, voire pour la rendre plus belle ! Pour le dire autrement, il faut d'abord apprendre à marcher avant de se hisser sur la corde raide. Bien sûr, je crois être en mesure de vous dire si vous êtes sur la corde raide ou si vous êtes encore à terre ; mais en quoi cela vous avancerait-il ? c'est à vous de trouver votre propre équilibre". H. Purrmann

09/2020

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Littérature française

Nouveaux contes d'une grand-mère. La reine Coax ; Le nuage rose ; Les ailes de courage ; Le géant Yéous

Il y avait dans un grand vieux château en Normandie ou en Picardie, je ne me souviens pas bien, une grande vieille dame qui possédait beaucoup de terres, qui était très bonne et très sensée malgré son grand âge. Autour du château, il y avait de grandes douves ou fossés remplis de joncs, de nénuphars, de souchets et de mille autres plantes fort belles qui venaient toutes seules, et où vivaient une quantité de grenouilles, quelques-unes si vieilles et si grosses qu'on s'étonnait de leur belle taille et de leur voix forte. La châtelaine, qui s'appelait dame Yolande, était si habituée à leur tapage qu'elle n'en dormait pas moins bien, et personne autour d'elle n'en était incommodé. Mais il arriva une grande sécheresse...

07/2013

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Romans historiques

Les Lys pourpres

1538. La cour du roi François Ier est fastueuse. Un mouvement magnifique venu d'Italie, la Renaissance, exalte la beauté dans les arts. Architecture, peinture, sculpture : François est un esthète, un roi bâtisseur. Mais ses décisions politiques sont souvent influencées par sa redoutable et ambitieuse maîtresse, Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes. Arrivée de son Italie natale, la petite duchessina, Catherine de Médicis, a épousé Henri, duc d'Orléans, deuxième fils de François Ier mais la mort prématurée du dauphin la propulse au rang de dauphine. La voici, contre toute attente, appelée à devenir reine de France. Catherine est intelligente, discrète et cultivée. Elle ne tarde pas à conquérir le coeur de son beau-père avec qui elle partage l'amour des arts. Cette affection l'aide à vivre une situation douloureuse, car à peine arrivée dans son pays d'adoption, la jeune Florentine découvre que son époux est fou amoureux d'une femme de vingt ans son aînée, Diane de Poitiers, que hait la duchesse d'Etampes. Leur conflit a des conséquences politiques considérables. Les joutes de l'alcôve se répercutent dans les chancelleries. Aidée d'Oriane de Vaudricourt qu'elle sauve de l'enfermement au couvent, Catherine va s'adapter à cette cour hostile où règnent des clans, sur fond de guerres de religion. Incapable de donner un héritier à la France pendant plusieurs années, la dauphine doit lutter pour se maintenir à une place qui lui est disputée. Souvent en proie au désespoir, jamais au renoncement, sa ténacité, son sens politique, sa patience et son sang-froid l'aideront à surmonter tous les obstacles qui se dressent. Une femme sensible, aimante, pertinente et attachante , installée dans une époque flamboyante qu'elle marquera de son sceau. Une histoire, un destin. Un roman.

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1840. Les Sept cordes de la lyre ; Gabriel

Résumé de Les Sept cordes de la Lyre : A la suite de Goethe, de Byron, de Mickiewicz. G. Sand se mesure à un mythe en devenir, celui de Faust. Le drame fantastique des Sept Cordes de la lyre ainsi nommé par son auteur, déploie l'allégorie de la Lyre à travers l'histoire de l'héroïne Hélène. Figure idéale et rédemptrice, cette Fausta effectue le parcours expiatoire et salvateur qui opère la conversion du philosophe Albertus parvenu, grâce à elle, à l'harmonie réconciliatrice du corps et de l'esprit. Un hapax sur le plan formel dans l'oeuvre de G. Sand, un drame à redécouvrir. Résumé de Gabriel : Gabriel, jeune aristocrate de sexe féminin, a bénéficié de tous les avantages d'une éducation masculine et passe pour un homme aux yeux du monde, jusqu'au jour où elle rencontre l'amour. L'oeuvre décrit son impossible recherche d'une identité sexuelle et d'une place dans la société. Prenant pour thème central les rapports de l'inné et de l'acquis, Sand n'a nulle part ailleurs aussi loin poussé sa réflexion. Ce drame, qu'elle désigne comme un roman dialogué, dut heurter bien des idées reçues et ne fut représenté sur aucune scène parisienne, mais Balzac en reconnut l'ascendance shakespearienne et notre époque le considère comme l'une des oeuvres les plus remarquables de son auteur.

01/2013

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Littérature française

Fils de Jean Jacques

La volonté de repenser l'ordre social, l'amour de la nature, la promenade et la rêverie, la passion de la musique, l'intérêt pour l'éducation, le goût de la botanique : de très nombreux éléments relient George Sand à Jean-Jacques Rousseau, dont la lecture a été déterminante dans sa formation, et qu'elle a souvent évoqué dans son oeuvre. En 1863, elle eut le projet de lui consacrer un roman, Mémoires de Jean Paille, interrompu au bout d'une centaine de feuillets, et jusqu'alors resté inédit. A un tournant du Second Empire, Sand voulait dans ce roman politique et historique suivre un descendant du philosophe, un "petit-fils de Jean-Jacques", à travers les grandes crises révolutionnaires de son temps. Quel est l'héritage d'un écrivain qui, pour Sand, a changé la vie de ses contemporains autant qu'il a renouvelé la pensée philosophique et politique, et la littérature ? Quelle action a-t-il eu sur les hommes du XIXe siècle, et de qui ceux-ci peuvent-ils se dire les fils ? Telles sont quelques-unes des questions qui hantent ce roman inachevé„ comme le long article "A propos des Charmettes" que Sand publie la même année dans la Revue des Deux Mondes. Le volume est complété par un autre article de Sand de 1841, "Quelques réflexions sur Jean-Jacques Rousseau", par des extraits de son autobiographie, Histoire de ma vie, et par divers documents.

06/2012

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Poches Littérature internation

Le buveur

Erwin Sommer, citoyen estimé de sa ville, mène une vie paisible. Heureux propriétaire d'un florissant magasin de produits agricoles, il est marié depuis quinze ans à Magda. Mais une série d'échecs professionnels et de tensions grandissantes dans son couple l'entraîne à boire. Il découvre alors la plénitude de l'ivresse, les joies de la débauche et de l'oubli. Lucide sur sa dépendance et sa lâcheté, Sommer continue malgré tout, précipitant sa déchéance, à faire le choix de l'alcool. Écrit en 1944, Le buveur est à la fois le témoignage brûlant d'une dépendance dont Fallada lui-même ne réussit jamais à se débarrasser et la peinture réaliste et grinçante des bas-fonds de la société allemande.

05/2012

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Littérature française

Consuelo. Troisième partie

"Elle fut rappelée après la fin ; et l'impératrice lui jeta, la première, de sa loge, un bouquet où était attaché un présent assez estimable. La cour et la ville suivirent l'exemple de la souveraine en lui envoyant une pluie de fleurs. Au milieu de ces palmes embaumées, Consuelo vit tomber à ses pieds une branche verte, sur laquelle ses yeux s'attachèrent involontairement. Dès que le rideau fut hissé pour la dernière fois, elle la ramassa. C'était une branche de cyprès. Alors toutes les couronnes du triomphe disparurent de sa pensée, pour ne lui laisser à contempler et à commenter que cet emblème funèbre, un signe de douleur et d'épouvante, l'expression, peut-être, d'un dernier adieu. Un froid mortel succéda à la fièvre de l'émotion ; une terreur insurmontable fit passer un nuage devant ses yeux.

03/2012

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Littérature française

Consuelo. Seconde partie

[...] mais j'approchais avec effroi de l'âge où il faudrait, conformément aux règlements de la chapelle, sortir de la maîtrise, et me vouant sans ressources, sans protection, et sans maîtres, je me demandais si ces huit années de travail à la cathédrale n'allaient pas être mes dernières études, et s'il ne faudrait pas retourner chez mes parents pour y apprendre l'état de charron. Pour comble de chagrin, je voyais bien que maître Reuter, au lieu de s'intéresser à moi, ne me traitait plus qu'avec dureté, et ne songeait qu'à hâter le moment fatal de mon renvoi. [...] Et puis, dit Consuelo en interrompant le narrateur, les vieux précepteurs n'aiment pas les élèves qui ont l'air de comprendre plus vite qu'ils n'enseignent. Mais dites-moi votre nom, mon enfant. Je m'appelle Joseph. Joseph qui ? Joseph Haydn. Je veux me rappeler ce nom, afin de savoir un jour, si vous devenez quelque chose, à quoi m'en tenir sur l'aversion de votre maître, et sur l'intérêt que m'inspire votre histoire. Continuez-la, je vous prie."

03/2012

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Littérature étrangère

La mort de l'adversaire

La mort de l’Adversaire a été écrit en deux temps : commencée avant la seconde guerre mondiale, l’oeuvre n’a été qu’achevée qu’après 1945 et publiée en 1959. Elle décrit sur le mode parfaitement métaphorique la montée d’Hitler et la souffrance d’un enfant juif devant la haine dont il est l’objet, les souffrances de ses proches, la trahison des êtres aimés (son meilleur ami s’engage dans un mouvement qui ressemble fort aux jeunesses hitlériennes, le frère de la jeune femme dont il est épris profane un cimetière juif).La particularité, et la force, de ce récit c’est précisément de ne faire aucune allusion directe aux événements historiques : fuyant le réalisme afin d’offrir à son récit une portée universelle, Hans Keilson n’emploie jamais les mots « nazi » ou « juif ». Hitler est le mystérieux Monsieur B. Le ton du roman est quasi détaché, sans affect. Le narrateur décrit la puissante ascension d’Hitler en tentant de comprendre, à travers les yeux de l’enfant puis du jeune homme, la mystérieuse fascination qu’exerce le bourreau charismatique sur les foules.

01/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1838. La Dernière Aldini

La Dernière Aldini (1838) commence et s'achève à Venise, ville si chère au cœur de George Sand Dans ce roman "romanesque" où ne manquent ni surprises ni coïncidences, Lélio, en quête de l'amour perdu nous confie ses bonheurs, ses désillusions. Musicien et patriote, il rêve de la jeune Italie, il dit surtout sa foi absolue en l'Art.

05/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1841-1842. Un hiver à Majorque ; Horace

Horace Dumontet, jeune provincial peu fortuné, fraîchement arrivé à Paris pour faire "ses études en droit", rencontre Théophile, "gentilhomme de très bonne souche", pétri des "doctrines démocratiques", qui termine ses études de médecine. Théophile, le narrateur, est le regard et la conscience d'un auteur en quête de justice et d'égalité sociale. Roman politique, roman social, roman d'amour sur fond d'Histoire contemporaine, Horace relate les événements de l'année 1832 dans un Paris bouleversé par l'épidémie de choléra, puis par les émeutes des 5 et 6 juin au milieu desquelles chacun réagit et agit selon sa nature et ses codes sociaux. Passionnant de bout en bout, ce roman s'anime et vit des questions et des passions de sa génitrice.

07/2013

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Littérature française

L'homme de neige. Seconde partie

Es-tu Adelstan, le bon iarl ? répondit Karine. Eh bien ! écoute et regarde : voilà qu'elle a cessé de souffrir, ta bien-aimée ! Elle est partie pour le pays des elfes. Le méchant iarl avait dit : "Elle mourra ici," et elle y est morte ; mais il avait dit aussi : "Si un fils vient à naître, il mourra le premier." Il avait compté sans Karine. Karine était là, elle a reçu l'enfant, elle l'a sauvé, elle l'a donné aux fées du lac, et l'homme de neige n'a jamais su qu'il fût né. Et Karine n'a jamais rien dit, même dans la fièvre et dans la douleur ! A présent elle parle, parce que le beffroi du château sonne la mort. Ne l'entendez-vous pas ? Serait-il vrai ? s'écria le major en ouvrant précipitamment la fenêtre ; non, je n'entends rien. Elle rêve.

06/2012

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Littérature française

L'homme de neige. Première partie

Il n'est aucun de nous qui, vivement frappé de certaines situations, ne se soit trouvé plongé dans une de ces étranges rêveries où le moment présent nous apparaît simultanément double, c'est-à-dire reflété dans l'esprit comme un objet dans une glace. On s'imagine qu'on repasse par un chemin déjà parcouru, que l'on se retrouve avec des personnes déjà connues dans une autre phase de la vie, et que l'on recommence en tous points une scène du passé. Cette sorte d'hallucination de la mémoire devint si complète chez Christian, qu'il lui sembla avoir déjà entendu clairement cette langue dalécarlienne, tout à l'heure inintelligible pour lui, et qu'en écoutant machinalement la parole douce et grave du danneruan, il se mit en lui-même à achever ses phrases avant lui et à y attacher un sens. Tout à coup il se leva, un peu comme un somnambule, et, raidissant sa main sur l'épaule du major : Je comprends ! s'écria-t-il avec une émotion extrême ; c'est fort étrange,... mais je comprends !

06/2012

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Littérature française

Metella

Lady Mowbrav habitait un palais magnifique ; le comte mit quelque affectation à y entrer comme chez lui, et à parler aux domestiques comme s'ils eussent été les siens. Olivier se tenait sur ses gardes et observait les moindres mouvements de son guide. La pièce où ils attendirent était décorée avec un art et une richesse dont le comte semblait orgueilleux, bien qu'il n'y eût coopéré ni par son argent ni par son goût. Cependant il fit les honneurs des tableaux de lady Mowbrav comme s'il avait été son maître de peinture, et semblait jouir de l'émotion insurmontable avec laquelle Olivier attendait l'apparition de lady Mowbrav.

06/2012

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Littérature française

La dernière Aldini

Je ne sais quelle puissance magnétique la signora Aldini exerçait sur moi ; c'était une véritable passion, mais une passion d'artiste toute platonique et toute philharmonique. De la petite chambre basse où l'on m'avait recueilli pour me soigner, car j'eus, par suite de mon jeûne, deux ou trois accès de fièvre, je l'entendais chanter, et cette fois elle s'accompagnait avec le clavecin, car elle jouait également bien de plusieurs instruments. Enivré de ses accents, je ne compris pas même les scrupules de mon père, et j'acceptai sans hésiter la place de gondolier en second au palais Aldini.

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1834. Le Secrétaire Intime ; Jacques

Le Secrétaire intime. Écrit à Paris (1833) et à Venise (1834), ce quatrième roman de George Sand inaugure une nouvelle manière sandienne et laisse parler la fantaisie. Conte hoffmannien, conte merveilleux, il raconte l’histoire d’une princesse atypique que sa personnalité, que ses humeurs capricieuses apparentent à la prima donna d’un livret d’opéra. Autour d’elle gravite un peuple de sujets qui tentent d’élucider le mystère qui entoure la vie de la princesse. Qualifiée d’anti-Lélia, Quintilia fixe dans l’œuvre sandienne la figure androgyne du contralto. Jacques. Une réflexion sur la portée du mariage et de l’éducation des filles, doublée de deux histoires d’amour, l’une romanesque, celle d’Octave et Fernande, l’autre fondée sur l’admiration et le respect, celle de Jacques et Sylvia : voilà les ingrédients du roman. George Sand écrit ce récit à Venise, après le départ d’Alfred de Musset dont le souvenir teinte la figure du protagoniste masculin, héros déchu qui cherche à atteindre le sublime par sa vision du monde, généreuse et admirable, par son respect de la liberté de la femme et de ses choix. Centré sur l’individu, le roman débouche sur un problème de société, en posant la question de l’indissolubilité du mariage, du divorce et de ses conséquences.

02/2012

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Droit

Théorie générale du droit et de l'Etat. Suivi de La doctrine du droit naturel et le positivisme juridique

Hans Kelsen est, sans conteste, le juriste le plus important de ce siècle. Il n'y a pas une seule question de théorie juridique qu'on puisse traiter aujourd'hui sans examiner d'abord l'analyse qu'il en fait, mais son œuvre ne concerne pas seulement le droit et la philosophie du droit ; elle touche aussi la philosophie politique, l'épistémologie, l'éthique ou la logique. Sa théorie du droit représente, à côté du réalisme, l'une des deux branches du juspositivisme moderne, connue sous le nom de normativisme et que lui-même appelait " Théorie pure du droit ". Elle se donne comme une théorie scientifique qui se borne à décrire son objet, le droit positif, et qui donc est " pure " de tout jugement de valeur. La pureté ne concerne toutefois que la méthodologie. Le droit, lui, n'est nullement pur, car il exprime des choix moraux et politiques. La doctrine kelsenienne pure apparaît ainsi doublement politique : d'une part, elle se donne pour tâche de mettre en évidence la fonction idéologique du droit ; d'autre part, dans la mesure où elle analyse les dispositifs juridiques comme des moyens au service de certaines fins, elle peut servir de fondement à une véritable technologie juridique. C'est cette technologie que Kelsen prétendait appliquer à la politique et qui fonde aussi bien son travail de constituant - il est le père de la Constitution autrichienne et de la première Cour constitutionnelle - que ses écrits sur la démocratie. La Théorie générale du droit et de l'Etat présente à cet égard un intérêt exceptionnel. Elle a été écrite aux Etats-Unis, où Kelsen s'était réfugié au début de la Seconde Guerre mondiale. Comme le souligne Stanley L. Paulson dans son introduction, elle constitue une étape marquante dans l'évolution de sa pensée entre le néokantisme des origines et l'empirisme des derniers écrits. C'est aussi une présentation claire, systématique et concentrée de l'ensemble de sa doctrine et c'est le seul ouvrage de Kelsen qui porte à la fois sur les conditions de possibilité d'une science empirique du droit, sur la théorie générale du droit au sens strict - l'analyse structurale de tous les ordres juridiques possibles - et sur la théorie générale de l'Etat - l'analyse des concepts constitutifs de tout Etat possible.

12/2010

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Théâtre

Théâtre. Tome 17, Le datura fastuosa

Este volumen homenaje a la obra poética de Antonio Colinas consta de catorce artículos, a los que se añade un diálogo-entrevista. Diríase que más que verdades absolutas se ha tratado de analizar los versos del poeta leonés siguiendo distintos enfoques y puntos de vista. A partir de cuatro ejes principales tales como el diálogo de la poesía coliniana con el pensamiento, con la tradición, con la música y el espacio, son comentados la mayoría de libros y poemas esenciales de la obra coliniana...

12/2009

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Littérature française

Les 7 cordes de la lyre

" Méphistophélès : - Vous ne me remettez pas, ma chère demoiselle ? J'ai eu l'honneur de vous voir souvent quand vous étiez toute petite ; j'étais très lié avec votre respectable père. Ne lui avez-vous pas entendu parler quelquefois de Jonathas Taer ? Hélène : - Certainement, monsieur. Il avait fait beaucoup d'affaires avec vous. Vous êtes brocanteur, je crois ? Méphistophélès : - Précisément. Je vois que vous avez autant de mémoire que de grâce et de beauté. Hélène : - Monsieur, je n'aime pas beaucoup les compliments, et je vous assure que je n'en mérite aucun sur ma mémoire. Méphistophélès : - Je gage que vous vous rappelez pourtant le dernier piano que j'ai procuré à monsieur votre père ? Hélène : - Hélas ! oui, monsieur. J'avais commencé à en jouer, lorsque, au bout de trois leçons, je tombai malade, et mon père le fit emporter de ma chambre, et me retira mon maître de musique. Méphistophélès : - Il fit bien. La musique vous aurait tuée, délicate comme vous êtes. Mais veuillez écouter le motif de ma visite aujourd'hui. J'ai une affaire à vous proposer ".

02/2010

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Littérature française

Tamaris

De ce côté, la vue, heureusement encadrée par les pins parasols et les buissons fortement découpés, était si bien composée et d'un ton si pur et si frais, que je restai un instant comme en extase ; je n'avais rien trouvé de plus beau sur les rivages de Naples et de la Sicile. La grande rade, ainsi vue de haut, et partout entourée de collines d'un beau plan et d'une forme gracieuse, avait les tons changeants du prisme. La houle soulevait encore quelques lignes blanches sur les fonds bleus du côté de la pleine mer ; mais, à mesure qu'elle venait mourir dans des eaux plus tranquilles, elle passait par les nuances vertes jusqu'à ce que, s'éteignant sous nos pieds dans le petit golfe du Lazaret, elle eût pris sur les algues des bas-fonds l'irisation violette des mers de Grèce.

10/2009

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BD tout public

Les cauchemars de Terram Tome 1

Imaginez un monde où tout vous échappe. Un monde où les ténèbres seraient là, à vous observer dans le noir, terrées au plus profond de vos peurs, attendant sournoisement le moment d'accueillir ce pourquoi elles existent. Imaginez maintenant qu'elles touchent le coeur de votre enfant, qu'elles le soumettent à ses plus sombres cauchemars... Que feriez-vous ?

06/2009

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Critique littéraire

Histoire de ma vie. Volume 9

Nous entrons dans une période (1832-1835) d'activité intense pour George Sand. Elle noue de nouvelles amitiés et de nouvelles amours. Elle parle de ses amis ainsi que d'elle-même avec une étonnante acuité : " Le monde de sentiments et d'idées où ces amis me firent pénétrer est une partie essentielle de ma véritable histoire, celle de mon développement moral et intellectuel. J'ai la conviction profonde que je dois aux autres ce que j'ai acquis et gardé d'un peu bon dans l'âme. "

05/2003

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Religion

Vie éternelle ?

Tout comme le titre de ce livre, chacun de ses chapitres ouvre sur une question. L'une conduit à la suivante, qui à son tour en pose des dizaines d'autres : que faut-il entendre par la résurrection de Jésus, la descente aux enfers, et à partir de là, pour tous, la vie après la mort, la vie éternelle ou l'au-delà, en leur dimension autant existentielle que métaphysique ? Dans le réseau de nos relations amicales, professionnelles ou sociales, dans le tissu de nos préoccupations vitales, intellectuelles ou morales, ces questions sur l'autre vie prennent chaque fois une coloration diverse : Hans Küng les aborde dans cette diversité en portant la discussion sur le terrain de la psychologie, des sciences, de la philosophie comme sur celui des croyances des différentes religions touchant la mort, l'au-delà ou l'éternité. C'est dire que le débat n'est pas seulement théorique : il débouche à chaque instant sur le sens de cette vie-ci et sur la manière de la conduire jusqu'en ce qui restitue sa dignité à la mort.

01/1985

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Littérature française

Consuelo suivi de La comtesse de Rudolstadt

Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt, ces deux romans, qui en réalité n'en font qu'un, forment une fresque unique dans l'œuvre de George Sand (1804-1876). Roman historique, roman noir, roman d'initiation, roman d'amour : jamais l'auteur ne s'est autant abandonnée à sa verve, convoquant, pour servir de décor aux aventures de son héroïne, toute l'Europe des Lumières qui est aussi celle des Illuminés. Consuelo, petite bohémienne douée d'une voix splendide, est engagée à l'Opéra de Venise, en même temps que son fiancé Anzoleto. Mais après des débuts triomphants, trahie dans son amour, elle se retire en Bohême, où elle est accueillie comme répétitrice de chant au château des Géants. Cette vie calme est bientôt troublée par sa rencontre avec Albert de Rudolstadt, qui, atteint d'un mal étrange, revit l'histoire tourmentée de ses ancêtres hussites. Consuelo s'attache à le guérir, mais Albert tombe amoureux d'elle et veut l'épouser. Nouvelle fuite, à Vienne cette fois, en compagnie du jeune Haydn, puis à Berlin, où elle rencontre Voltaire à la cour de Frédéric II. Après les fastes d'une vie brillante, elle connaîtra la prison, puis la séquestration par la secte des Invisibles et l'initiation aux rites maçonniques. Au terme de ces extravagantes péripéties, Consuelo retrouvera Albert et renouera avec sa passion de la musique. Ce roman foisonnant justifie mieux que tout autre le jugement d'Alexandre Dumas sur l'auteur : " Génie hermaphrodite, qui réunit la vigueur de l'homme à la grâce de la femme ; qui, pareille au sphinx antique, vivante et mystérieuse énigme, s'accroupit aux extrêmes limites de l'art avec un visage de femme, des griffes de lion, des ailes d'aigle. " Robert KOPP

03/2004

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Littérature française (poches)

Lettres d'une vie

" La vérité de George Sand, elle est dans sa correspondance ", disait André Fermigier. Parmi les quelque vingt mille lettres de celle qui apparaît comme un de nos plus grands épistoliers, on en a retenu quatre cent trente-quatre qui racontent plus de cinquante ans d'une vie, de la jeune femme à la grand-mère, en une autobiographie sincère et spontanée, où Sand donne à lire le livre mystérieux de sa vie intime. Une vie en lettres, une vie qui s'écrit tout en se vivant, l'amour et la vie d'une femme dévorée par " l'amour du vrai et du bien ", qui n'a cessé de " vivre en avant " et d'être " du parti des victimes contre les bourreaux ", qui a remplacé le je pense, donc je suis par : j'aime, donc je suis, mais aussi l'existence d'une travailleuse acharnée, qui nous donne dans ces pages une magnifique leçon de bonté et de courage.

05/2004

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Littérature française

Mademoiselle La Quintinie suivi de A propos des Charmettes

Deux ans après son périple de 1861 en Savoie, pour rendre visite à François Buloz, le directeur de la Revue des Deux Mondes, George Sand écrit Mademoiselle La Quintinie. L'anticléricalisme du roman contribuera à la mise à l'Index, le 15 décembre 1863, de l'ensemble de l'œuvre de George Sand. Mais le débat d'idées qui oppose religion et philosophie s'incarne dans un beau roman d'amour entre Lucie La Quintinie, petite-fille du châtelain de Turdy, et Émile, au prénom rousseauiste, fils du philosophe monsieur H. Lemontier. L'action, rythmée par les échanges épistolaires, se déroule au cœur des plus beaux sites de la Savoie : le lac du Bourget, la Dent du Chat, le Nivolet, le château de Bourdeau (Turdy dans le roman), l'abbaye de Hautecombe et les Charmettes, où fleurit toujours la pervenche de Jean-Jacques Rousseau, si cher au cœur de George Sand. Le texte À propos des Charmettes (paru dans la Revue des Deux Mondes le 15 novembre 1863) est d'ailleurs également proposé dans cette édition très attendue, la première (excepté un reprint) depuis le XIXe siècle.

06/2004

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Récits de voyage

Majorque

" Tout ce que le poète et le peintre peuvent rêver, la nature l'a créé en cet endroit. Ensemble immense, détails infinis, variété inépuisable, formes confuses, contours accusés, vagues profondeurs, tout est là, et l'art n'y peut rien ajouter. " Pour abriter ses amours avec Chopin, George Sand entraîne son amant et ses deux enfants sur l'île de Majorque pendant l'hiver 1838. Dans la pittoresque chartreuse de Valldemosa, la romancière jouit de la solitude et du spectacle de la nature. Mais, avec les habitants scandalisés par sa conduite, George Sand découvre un milieu hostile. Troisième épisode d'Un hiver au midi de l'Europe, publié par La Revue des deux mondes en 1841.

05/2006

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Livres 3 ans et +

La mare au diable

Germain, laboureur resté veuf à trente ans avec trois enfants, part chercher une nouvelle épouse. Il est accompagné de Petit-Pierre, le cadet, et de Marie, jeune paysanne qui a quitté sa famille pour se louer à la ferme des Ormeaux. Un orage fait se réfugier nos trois voyageurs dans un bois où ils doivent passer la nuit, près de la Mare au diable.

10/1997