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Sokura Nishiki, Tsukasa Hojo

Extraits

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Littérature française

Une vie sans fin

"Ce livre raconte comment je m'y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. ". . L'éternel jeune homme de Un roman français a franchi le cap du demi-siècle. Le voilà obsédé par la mort depuis qu'il a refait sa vie avec une jeune femme et qu'il a solennellement promis à sa toute jeune fille qu'il ne disparaitraît jamais. Le narrateur se lance donc dans une course contre la montre frénétique pour tester le premier les protocoles d'immortalité... Ce roman d'amour raconte une enquête " gonzo " qui inaugure un genre nouveau : la science-non-fiction. Tout dans ce livre semble fantastique au point de rappeler Dracula, Frankenstein, l'île du Docteur Moreau ou Dr Jekyll and Mr Hyde, or tout y est scientifiquement avéré. Le héros rencontre les plus grands chercheurs en longévité humaine (les professeurs Buganim, Antonarakis, Choulika, Alexandre, Saldmann, Church) en Israël, en Suisse, en Autriche, en France et aux Etats-Unis. Il fait le tour des recherches de pointe légales ou illégales (rajeunissement des cellules, rétrécissement des télomères, injection de cellules souches, oxygénation du sang, crisperisation de l'ADN, impressions d'organes en 3D, greffe d'organe de porc humanisé, implants d'intelligence artificielle, fusion homme-robot par stockage numérique sur l'ADN) destinées à conduire à brève échéance (2030 ?) au remplacement d'homo sapiens par une nouvelle espèce, la post-humanité... Les guerres pour le pétrole ou le réchauffement climatique ne sont qu'un avant-goût des futures guerres du sang entre les vieux riches et les jeunes pauvres, puis entre les immortels et les mortels. Car si l'on vit deux ou trois cents ans, il faudra faire de la place sur la planète : qui aura le droit de rester vivant ?

01/2018

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Histoire ancienne

Mythanalyse de la Rome antique

Relisons ici Virgile et Ovide : l'Enéide comme épopée initiatique des origines de Rome, et le poème mythologique des Métamorphoses. Au-delà de l'homme romain, Virgile et Ovide y parlent à chacun de nous : la mythologie est la terre natale de toutes les formes symboliques. Par delà vingt-deux siècles, nous nous sentons dans une fraternité avec les peurs, les joies et les désirs qui s'y expriment. Enée, confronté à l'incertitude du risque et à la certitude de l'amour, est l'archétype de chacun de nous essayant de construire son espace personnel. En tant qu'homo viator, il est à la fois guerrier, passeur et exilé ; et comme héros fondateur, il met en ordre le monde, à mesure qu'il progresse dans l'organisation de sa psyché. Comme le dit Paul Veyne dans sa préface à ce livre, nous y trouvons la "vérité profonde" de ces "structures privilégiées de l'imaginaire humain" . Au-delà de ces fulgurances, c'est cet écho que Joël Thomas essaie de repérer plus généralement dans l'imaginaire des Latins, aussi bien pendant la période augustéenne que dans ses influences, en particulier dans la construction de l'Europe. Car, dans une forme de feed back, l'Enéide est à la fois la matrice et le reflet de la romanité ; et le phare de la romanité ne s'est pas éteint avec ses formes matérielles. L'Enéide inspirant La Divine Comédie, ou relue par la Créüside de Magda Szabo, Ovide revisité par David Malouf, ou Catulle modèle possible pour Le Bateau Ivre de Rimbaud : même lorsque ses formes transitoires ne sont plus, Roma Aeterna demeure, et "ce qui demeure, les poètes le fondent" (R. -M. Rilke).

07/2015

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Littérature française

Cinq histoires russes

A cheval entre essai, récit et témoignage, sur la Russie, passée et présente, surtout passée, une sorte d'étude socio-psychologique de l'homo sovieticus écrit dans un style serré. Selon un modèle bien connu et largement répandu - à cela près que le roman réaliste classique, embrassant la vie de trois générations, s'étend habituellement sur plus de mille pages. Tableau de la Russie du XXe siècle, le récit plonge de plain-pied le lecteur dans la Grande Histoire et lui fait côtoyer la terreur et l'horreur de la Russie communiste. Ici, l'histoire familiale est condensée jusqu'aux limites du langage ; son fil conducteur est la peur qui domine la vie de celui qui grandit sous un régime totalitaire. Elena Balzamo a grandi en Union soviétique. Une jeunesse passée à l'ombre d'une potence. Elle voulait fuir - et elle décida d'apprendre le suédois et l'apprentissage d'une nouvelle langue, même la plus petite d'entre elles rend le monde plus grand. Le livre de souvenirs de Balzamo parle de l'oppression et de la liberté - vues à travers trois générations de citoyens soviétiques : ses grands-parents, son père et elle-même. Le livre de Balzamo constitue un rappel de la soif consubstantielle, inextinguible, de la liberté chez l'être humain. L'auteur revient sur plusieurs étapes décisives de son parcours et s'attache aux figures marquantes qui ont jalonné sa vie. Ces cinq histoires la saisissent a des moments éclatés de sa vie et tentent d'approcher l'identité de cet être aux multiples facettes, tiraillée entre la tentation de l'exil, la fascination de l'Occident et la fidélité à sa terre natale et à son histoire.

09/2015

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Ethnologie

L'Homme, cet animal réussi !

"La supériorité de l'homme tient principalement a? la taille de son cerveau qui représente 2 a? 3 % du poids de son corps et, surtout, consomme 25 % de son énergie contre 8 % pour les grands singes. Naissant prématurés, alors qu'un poulain trottine après sa naissance, les bébés d'hommes sont tributaires, des années durant, de leur entourage qui leur assure nourriture, protection et éducation. Naître sous-développés permet aux humains de bien mieux se prêter a? l'éducation et a? la socialisation. Pourtant, pendant deux millions d'années ils demeurèrent des créatures faibles et marginales. C'est Homo sapiens qui commence a? chasser de petites créatures et a? privilégier la cueillette. Trois étapes majeures jalonnent cette courte histoire : la révolution cognitive, il y a 70 000 ans, la révolution agricole, il y a 12 000 ans et la révolution scientifique il y a 500 ans." Guy Jacques dresse un tableau concis et complet de la genèse de l'espèce humaine a? travers les siècles, évoquant les avancées majeures qui ont rythmé son développement. Grâce a? sa créativité, l'homme a dépassé ses capacités physiques (multipliant outils et innovations techniques, ce qui lui permet de surpasser toutes les performances animales), intellectuelles et artistiques (Einstein, Pasteur, Mozart, Cézanne, Shakespeare), privilégiant l'échange des savoirs. Cet "animal moderne" s'est adapté aux changements climatiques et environnementaux, faisant longtemps un usage intelligent et optimise? de ses sens. De sa plume didactique et clairvoyante, l'auteur retrace les conjectures de l'Evolution et rappelle a? tous, qu'en dépit de son apparente supériorité dans le règne animal, l'Homme n'en reste pas moins une partie intégrante de l'écosystème, un être soumis aux mêmes lois de la nature que tous ses congénères. Mais il est en train de l'oublier, d'où une démographie insensée, un changement climatique majeur, une perte de biodiversité...

10/2019

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Beaux arts

Léonard de Vinci par le détail

Ce livre reproduit comme jamais auparavant, à travers de saisissants détails en double page, les deux douzaines d'oeuvres attribuées à Léonard de Vinci (1452-1519). Léonard par le détail s'organise selon des chapitres thématiques qui explorent les motifs des sourires, des gestes, des enfants, des animaux et de la nature présents dans les oeuvres du peintre. Stefano Zuffi s'érige en guide à travers cet ouvrage, il explique la signification de chaque détail dans un vocabulaire clair et accessible et offre des aperçus originaux des oeuvres les plus connues telles que Mona Lisa, La Cène et La Dame à l'hermine. Le "maitre florentin" est considéré comme l'un des plus grands peintres de l'Histoire de l'art de tous les temps. Souvent décrit comme l'archétype de l'homo universalis, il était l'incarnation du polymathe de la Renaissance, ses connaissances s'étendant à des champs aussi divers que l'astronomie, la peinture, la sculpture, les sciences, les mathématiques, l'ingénierie, la cartographie et l'architecture. Le vrai génie de Léonard tient dans la combinaison des sciences et des arts : sa peinture reposait sur une compréhension profonde des fonctionnements du corps humain et des règles physiques de l'ombre et la lumière. Léonard incarne l'archétype de l'homme universel. Personnalité géniale et polyvalente, il a laissé une trace indélébile dans toutes les disciplines des arts et du savoir qu'il a pratiquées : la peinture et le dessin, l'architecture, les sciences, l'anatomie, les mathématiques, l'ingénierie, l'astronomie. Comme peintre, son génie naît aussi de la connaissance analytique du corps humain, alliée à celle de la nature et des lois physiques de la lumière.

02/2019

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Littérature française

Les aventures d'un jeune suisse en Californie

Fils de pasteur né dans une petite ville de Suisse romande, Théophile de Rutté quitte son pays à l'âge de vingt ans pour aller travailler à Rio de Janeiro. Il reste trois ans au Brésil, mais son esprit aventureux rêve de participer à cette ruée vers l'or dont on parle tant. Il s'embarque alors sur un trois-mâts et débarque six mois plus tard à San Francisco où, parmi les trappeurs, les chercheurs d'or et les aventuriers de toute espèce, il rencontre le fameux colonel John Sutter, son compatriote, dont Blaise Cendrars immortalisera la mémoire. Pour l'or, de Rutté arrive trop tard. Toutefois, il comprend rapidement qu'il y a beaucoup à gagner avec cette population avide de dépenser ; il s'installe donc comme négociant importateur. Grâce à Sutter et malgré son jeune âge, il est nommé consul de Suisse pour la Californie et l'Oregon. Il ouvre une succursale à Sacramento et manque de peu de périr noyé dans l'inondation de 1850. Après avoir subi une série de catastrophes, de Rutté choisit de rentrer en Europe ; il s'y marie et s'installe à Bordeaux, où il ouvre une agence d'assurances maritimes. Publiée par Buchet-Chastel en 1979, cette autobiographie est présentée dans cette nouvelle édition par Emmanuelle Paccaud, chercheuse à l'université de Lausanne. Théophile de Rutté (1826-1885), de son vrai nom Gottlieb Rudolf von Rütte, est né à Sutz, dans le canton de Berne. En 1846, il émigre au Brésil, d'où il partira pour rejoindre la Californie, où il sera nommé premier consul hono¬raire de Suisse. Il exercera cette fonction de 1850 à 1854 avant de regagner définitivement l'Europe en 1856.

06/2023

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Développement durable-Ecologie

Aux racines de l'Anthropocène. Une crise écologique reflet d’une crise de l'homme

L'anthropocène désigne cette nouvelle époque géologique caractérisée par un impact sans précédent d'une seule espèce, Homo sapiens, sur l'écosystème planétaire depuis les débuts de la Révolution industrielle. Le point de départ de cet ouvrage est de considérer que l'Anthropocène ne désigne pas seulement une crise de la nature comme dans l'interprétation qui en est habituellement donnée, mais aussi une crise de l'homme, les deux crises puisant aux mêmes racines dans une interaction continue entre nature et sociétés. Sans se limiter à la période industrielle, l'Anthropocène est mis en perspective dans la très longue durée pour les trajectoires croisées des sociétés et de la nature depuis l'émergence de l'homme, soit depuis environ 7 millions d'années. Ce temps long permet de mettre en lumière le changement des forces anthropiques : d'abord sociales puis politiques et enfin économiques, qui animent ces trajectoires. Destiné à un large public, cet ouvrage offre une synthèse de toutes les facettes de la crise écologique de l'Anthropocène telles quelles sont décrites par la communauté scientifique internationale : réchauffement climatique, explosion démographique, extinction de masse des espèces, artificialisation et pollution des écosystèmes, autant de es prémonitoires d'un effondrement imminent. Il explore également la crise de l'homme et des sociétés dont l'Anthropocène est le nom. A travers une relecture du récit de la Modernité et de son rôle dans la structuration du système-monde contemporain, il tente d'identifier les ressorts du piège qui peu à peu se referme sur la nature et sur les hommes, et qui nous pose de redoutables questions sur l'essence réelle des processus à l'oeuvre. Pour se réconcilier avec la nature, l'homme doit aussi se réconcilier avec lui-même.

03/2019

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Pédagogie du sport

Le sport à l'école médiateur de culture scientifique. Une mallette "Sciences & Sport" pour quoi faire ?

Selon Etienne Klein, philosophe des sciences, "Pour donner le goût des sciences, il faut donner du goût aux sciences" . Ainsi, dans l'espoir d'accrocher l'intérêt des adolescents, l'analyse pluridisciplinaire d'un phénomène du quotidien est encouragée dès le collège ; le thème retenu concerne souvent le sport. Or un collège ne dispose pas d'outils spécifiques d'analyse d'un geste sportif ; de plus, les collégiens considèrent a priori l'EPS comme une discipline à part, synonyme de pause intellectuelle. La démarche proposée dans ce livre est différente. Elle se veut répondre à des questions d'adolescents à propos de leurs prouesses athlétiques. L'accroche proposée consiste à les initier à la démarche scientifique en étudiant quelques-uns de leurs propres gestes, ce qui a du sens pour eux. La mécanique newtonienne s'avère alors indispensable pour exploiter les mesures cinématiques 2D et les acquisitions sur plate-forme biomécanique biaxiale, réalisées avec les outils de notre mallette "Sciences et Sport" , issue de nos recherches. Pour associer l'éducation physique, les mathématiques, la physique, l'informatique, SVT sans oublier la technologie, il nous faut donner à ces enseignants un langage commun et les mêmes bases théoriques concernant les systèmes mécaniques poly-articulés Nos mallettes pédagogiques valorisent ainsi l'activité physique et sportive comme un thème de convergence pédagogique efficace pour réduire les inégalités sociales habituellement constatées. Enfin, suite à l'appel à projets du COJO plaçant l'innovation au coeur de la candidature de Paris aux JO, 2024, notre proposition de déploiement des mallettes à plus grande échelle a été retenue comme la seule opération éducative d'envergure car "elle répond à la volonté de l'inscrire dans une dynamique d'héritage" , Les partenaires habituels du CRITT Sport Loisirs ont pris l'engagement de donner à cet objectif une dimension internationale.

09/2021

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Cosmologie - Histoire

Du cosmos à la vie

Un astrophysicien et une biologiste unissent leurs compétences pour raconter l'apparition et l'évolution du vivant, des premières particules à l'impact parfois dévastateur de l'humanité sur la planète. Des premières étoiles à l'apparition de la vie sur terre, redécouvrir l'histoire de l'univers Un astrophysicien et une biologiste s'associent pour aborder tour à tour une question qui n'a cessé de préoccuper l'humanité : la naissance de l'univers et l'apparition de la vie. Aujourd'hui, les sciences apportent des réponses argumentées à cette interrogation existentielle, explorant la matière et apportant des traces encore inaccessibles il y a peu. Au début était l'univers. On situe sa naissance à environ 13, 7 milliards d'années. Des particules élémentaires jusqu'aux amas de galaxies, cet " ensemble " est soumis à quatre interactions fondamentales : la gravité, l'électromagnétisme et deux forces nucléaires. Dès lors, différentes générations d'étoiles (et leurs groupements, appelés galaxies) se forment au cours du premier milliard d'années. La majorité des éléments chimiques, dont ceux qui façonnent la Terre et la vie qu'elle abrite, vont se former au sein des étoiles, surtout les plus massives. La présence d'eau sur la Terre a joué un rôle crucial. Deux périodes ont ponctué l'évolution et le développement de la vie : la première, marquée par l'absence d'oxygène dans l'atmosphère terrestre ; la seconde par son apparition, il y a environ deux milliards d'années. Après avoir évoqué les principaux travaux relatifs aux mécanismes ayant permis l'apparition de la vie sur Terre, Jean Audouze et Marie-Christine Maurel présentent l'évolution du vivant jusqu'à l'apparition d'Homo sapiens, son empreinte récente dans la transformation des écosystèmes et les craintes suscitées par le réchauffement climatique et l'appauvrissement de la diversité biologique.

10/2023

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Notions

Contre la détestation de l'Homme par l'Homme. Plaidoyer pour la personne humaine

Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance immanente et perpétuelle ! L'homo festivus a la gueule de bois... Les raisons en sont en effet multiples : la préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, etc. obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. L'heure n'est plus à l'insouciance. Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, nous expose Véronique Bourgninaud : elles engendrent un antihumanisme fondamental et implacable, nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier. Avec conviction, l'auteur démontre ainsi que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et "morale" du genre humain sont des impasses intellectuelles et éthiques. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même. Comment l'homme contemporain peut-il se libérer de cet enfermement intellectuel et moral qui conduit à la négation de lui-même ? A quelle condition retrouvera-t-il la dignité et le sens du bien, du beau et du juste qu'il n'aurait jamais dû perdre ? Avec intuition et justesse, l'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme. Un essai lucide et plein d'espérance pour une époque qui meurt de ne plus en avoir. Véronique Bourgninaud est diplômée de l'Ecole supérieure de commerce de Paris et docteur en histoire moderne. Elle a enseigné la bioéthique pendant quatre ans à l'institut de formation Capsud Méditerranée à Toulon. Elle habite désormais Paris où elle travaille dans une fondation médicale et scientifique.

10/2023

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Etoiles, galaxie, univers

L'Univers, une histoire humaine. De Lascaux à la découverte du Big Bang

L'apparente régularité des mouvements des astres a donné l'espoir à Homo sapiens de pouvoir entrevoir les mécanismes qui ont contribué à cet agencement. L'astronomie, puis les mathématiques sont nées de cette soif de comprendre. Ce désir s'est étendu aux phénomènes terrestres dont le déterminisme a été patiemment révélé au fur et à mesure que les causes en étaient découvertes. Ainsi, physique et chimie ont vu le jour. Aujourd'hui, astronomie, mathématiques, physique et chimie s'unissent dans une nouvelle discipline, la cosmologie, pour décrire l'Univers en remontant le temps et l'espace sur des distances inimaginables pour l'entendement humain sans l'aide de la science. Ce livre, richement illustré de centaines de photographies couleur et de schémas synthétiques, se propose d'embarquer le lecteur dans un voyage sans précédent à travers les siècles. Une histoire jalonnée par les découvertes, mais aussi les vies des femmes et des hommes qui y ont contribué : l'aventure scientifique, intimement liée à celle de notre histoire, est avant tout une aventure humaine, ce que cet ouvrage souhaite mettre pleinement en lumière. En découvrant les diverses dimensions contextuelles (histoire, culture, évolution des idées et des savoirs) ayant conduit à la genèse des théories scientifiques, le lecteur se familiarisera avec leurs concepts, sans aucun prérequis scientifique autre que sa propre curiosité. Au terme de cette lecture, il lui sera possible d'entrevoir la structure et l'évolution de l'Univers, tel que le conçoit la cosmologie aujourd'hui, mais aussi la formidable épopée humaine qui la sous-tend. "Un travail remarquable tant par son ampleur, son érudition que son écriture claire et plaisante". - Pr. François Rothen - "Le grand public, mais également les enseignants y trouveront une mine d'information pour illustrer leurs cours. Le livre peut quasiment servir d'une sorte d'encyclopédie sur le sujet". - Pr. Philippe-André Martin -

10/2023

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Sociologie

Burundi, une vie à la sauvette. Savoir porter sa croix

A travers Burundi : une vie à la sauvette, Véronique et Edouard touchent du doigt les terribles réalités de l'Histoire du Burundi. Le calvaire enduré par les personnages, choisis comme protagonistes dans le livre, est aussi celui des milliers de Burundais. Beaucoup de victimes restent encore dans l'oubli et par ce livre, les auteurs veulent leur rendre leur humanité bafouée. S'il est vrai que la colonisation a contribué à la fracture identitaire et sociale de la société burundaise, il est d'autant vrai que la société burundaise était loin d'être un paradis avant l'arrivée du colonisateur. De plus, continuer à jeter le tort au colonisateur après plus de 50 ans d'indépendance, est une façon pour les Burundais de cacher leurs propres responsabilités dans les malheurs qui se sont abattus sur eux. Les erreurs du passé doivent servir de leçon pour bâtir une nation forte et prospère au lieu qu'elles continuent à emprisonner la conscience de tout un peuple. Comment parler de ses blessures et de ses souffrances sans blesser ou faire souffrir les autres ? Comment rendre l'humanité aux milliers de victimes qui ont été animalisées par les bourreaux sans susciter la rancoeur et sans être taxé de provocateur ou d'extrémiste ? La symbolique de la croix permet d'établir une certaine relation entre les souffrances endurées pendant les différentes crises au Burundi et la responsabilité d'élever un enfant surtout dans un contexte de guerre et d'exil permanent. La métaphore de la croix peut aussi être retrouvée à travers la longue agonie du Président Ndadaye après avoir été livré par son Chef d'Etat-major aux soldats enragés : voilà l'homme que vous cherchez, qui rappelle l'Ecce homo de Pilate. Le livre se termine sur des propositions pour prévenir d'autres conflits armés au Burundi.

02/2014

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Monographies

Luz Severino

Monographie de plus de 100 oeuvres de Luz Severino. Luz Severino est née à Sabana del Mar dans la partie est de la République dominicaine. Elle vit et travaille en Martinique depuis 2000. Entre 1979 et 1985, elle poursuit ses études à l'école nationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue. En 1986, elle est diplômée en génie civil de l'université autonome de Saint-Domingue. Elle étudie la gravure à la Ligue des étudiants en arts de New York de 1986 à 1987. Elle a réalisé principalement des peintures, des dessins, des gravures et cinq installations de grand format. La première intitulée Salir del hoyo (Sortir du trou) a été exposée en 2008 au musée d'Art moderne de Saint-Domingue. La seconde installation fut présentée dans une exposition à la Fondation Clément, Avançons tous ensembles, en 2011 ; une troisième, Derrière le voile en 2012, que l'on trouve dans le jardin des sculptures de cette même Fondation ; une quatrième exposée à Saint-Domingue en 2011 et une cinquième installation que nous découvrons en octobre 2019, dans l'exposition Dentro del bosque à la Fondation Clément. Luz Severino a participé à de nombreuses expositions individuelles, expositions collectives et biennales depuis 1985, tout d'abord dans son pays d'origine, puis aux Caraïbes, en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Europe. Luz Severino a été durant les années 1990 et 1991, professeure d'expression plastique à l'université autonome de Saint-Domingue ; professeure de gravure de 1995 à 1998 à l'école Altos de Chavon de La Romana en République dominicaine et a organisé le premier symposium de sculpture en 1993 à Saint-Domingue. Dans les Antilles françaises, elle a eu en charge plusieurs ateliers de fabrication de papier à la main et en feuille de banane à Basse-Pointe (1997) et Fort-de-France (2000), en Martinique.

04/2023

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Histoire ancienne

Survivants. Pourquoi nous sommes les seuls humains sur terre

L'Afrique passe aujourd'hui pour le berceau de nos premiers ancêtres humains ; est-elle également le lieu originel de notre espèce Homo sapiens et de ce qui lui est propre : le langage, l'art, la technologie complexe ? L'hypothèse de cette double sortie d'Afrique, d'abord étayée par les restes fossiles, se nourrit des données archéologiques et génétiques, y compris, depuis peu, l'ADN des fossiles néandertaliens. L'événement essentiel, le passage du crâne à une forme moderne, est assurément advenu en Afrique il y a quelque 150 000 ans, mais les facteurs qui le sous-tendent demeurent pour la plupart inconnus. La "modernité" est un composite dont les éléments sont apparus à divers moments et en divers lieux, et qui se sont ensuite progressivement assemblés pour prendre la forme que nous lui reconnaissons aujourd'hui. La prééminence de l'Afrique tient donc à son étendue géographique et à la taille de ses populations humaines, qui ont offert davantage d'occasions aux variations morphologiques et comportementales, ainsi qu'au développement et à la préservation des innovations, plus qu'à une voie évolutive spécifique à ce continent. Quelles sont les causes et les modalités de la dispersion des hommes modernes hors d'Afrique ? Sont-ils une espèce distincte des populations archaïques tels les Néandertaliens au point que les contacts avec ces derniers seraient cause de leur extinction ? Les caractères archaïques rencontrés dans les fossiles et les gènes des hommes modernes hors d'Afrique sont-ils le signe d'une hybridation ? La question de nos origines et de l'évolution récente dévoile la force qu'ont exercée la démographie, la dérive génétique et la sélection culturelle. L'évolution aurait pu emprunter quantité d'autres chemins, qui auraient conduit à l'absence d'humanité. En la matière, la différence est parfois étroite entre échec et succès.

03/2014

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Histoire de France

Quand les lieux racontent l'Histoire de France

La France, c’est d’abord un territoire que le temps a marqué de son empreinte. La vallée de la Dordogne colonisée par les premiers homo sapiens il y a 100 000 ans, la paisible forêt de Crécy où, dans une moite journée d’août 1346, fut décimée par les archers anglais la fine fleur de la chevalerie française, les ports de la Méditerranée d’où s’embarquèrent les Croisés pour conquérir la Terre sainte, la grande plaine du Nord où Condé écrasa en 1643, dans le petit village de Rocroi, l’armée espagnole, assurant pour un siècle la prédominance française en Europe, les rues de Paris où déambulent les fantômes de l’Empereur romain Julien qui aimait tant résider dans sa « chère Lutèce », du roi Philippe-Auguste qui commença la construction du Louvre, des Huguenots tentant d’échapper au massacre de la Saint-Barthélemy, de Marie-Antoinette conduite de sa prison de la Conciergerie à la place de la Révolution pour y être guillotinée, des soldats se dirigeant vers la gare de l’Est où ils prendront le train pour rejoindre le front. Ce livre vous fera voyager dans le temps et dans l’espace. Vous descendrez le cours de l’Histoire de France en empruntant un dédale de routes et de chemins qui vous conduiront du Massif central à la Bretagne, de Nîmes à Strasbourg, du Havre à Marseille, de la vallée de la Loire à au canal du Midi. A chacun de ces lieux chargés de mémoire est associé un événement. Leur succession a construit quelque chose de singulier : la France. Il y a bien des manières de raconter son Histoire. Suivre au cours des siècles les traces des événements qui ont fait notre pays nous entraîne dans un voyage unique. Votre manière de voir la France en sera transformée.

10/2012

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Histoire ancienne

Démocratie athénienne, une affaire d'oisifs ? Travail et participation politique au IVe siècle avant J.-C.

Longtemps, le IVe siècle athénien a été considéré comme un siècle de déclin. Une des manifestations de ce déclin aurait été le dysfonctionnement des institutions démocratiques. Cette opinion était essentiellement fondée sur les critiques prêtées à Socrate par deux de ses disciples, Platon et Xénophon, ainsi que sur les remarques d'Aristote tant dans la Politique que dans la Constitution d'Athènes. Face à ce déclin, ces intellectuels proposaient, sinon des solutions, du moins des modèles inspirés d'un passé idéalisé ou élaborés de toutes pièces. Ce qui les caractérisait, en dépit des différences plus ou moins sensibles, c'était le fait de tenir toute activité autre que la guerre ou la politique comme indigne de l'homme libre. [...] Même le travail de la terre était interdit aux citoyens de ces cités modèles, ce travail de la terre qu'en revanche Xénophon ennoblissait pour mieux lui opposer les activités décriées qu'étaient l'artisanat et le commerce. Le livre de Saber Mansouri a le grand mérite de montrer qu'une telle attitude ne correspondait pas aux réalités de l'Athènes du IVe siècle où il existait une population d'artisans et de commerçants qui, lorsqu'ils étaient citoyens, étaient d'autant plus étroitement associés à la vie politique de la cité qu'ils se rendaient plus volontiers aux assemblées de la Pnyx que les paysans et, surtout, fréquentaient l'agora. Cet ouvrage, en mettant l'accent sur l'implication dans la vie politique de la cité non seulement de citoyens exerçant les métiers de l'artisanat et du commerce, mais aussi de certains métèques, va à l'encontre des idées reçues qui ne voient dans le citoyen athénien que l'homo politicus, pour reprendre la formule de Max Weber. (Extrait de la préface de Claude Mossé)

03/2010

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Développement durable-Ecologie

Demain, seuls au monde ? L'homme sans la biodiversité

A l'heure où l'homme, émerveillé, prend conscience de la diversité quasi infinie du vivant, il s'aperçoit également, peut-être trop tard, qu'il en est l'ennemi mortel et que, paradoxalement, il ne pourra survivre sans elle. La sixième extinction de masse est en cours, mais, cette fois-ci, le principal responsable de cette hécatombe se nomme Homo sapiens. Devenus sédentaires au néolithique, nous avons commencé à modeler la nature suivant nos besoins. En a découlé une prolifération d'espèces nouvelles nées de l'élevage et des pratiques agricoles, et en même temps une destruction de plus en plus intense de l'habitat naturel des espèces sauvages. Tout s'accéléra aux XIXe et XXe siècles, lorsque surgirent la révolution industrielle, la colonisation, la poussée démographique et pour finir la mondialisation, avec leur maux désormais bien connus : surpopulation, pollution, déforestation, réchauffement climatique, au profit d'une économie devenue l'unique chef d'orchestre de notre existence. Mais la mort de la nature, c'est la mort de l'Homme : sans les abeilles, qui pollinisera nos fleurs, prémisse indispensable à la production des céréales, fruits et légumes ? Sans les poissons et les crustacés, où des millions d'hommes trouveront-ils les protéines animales nécessaires à leur survie ? Sans les micro-organismes, qui recyclera nos déchets organiques ? Sans les plantes tropicales et le savoir botanique des peuples forestiers, où trouverons-nous les médicaments pour soigner nos maladies ? Emmanuelle Grundmann, dans cet essai passionnant et passionné, didactique et poétique à la fois, plaide la cause de la biodiversité et nous met en garde: au rythme où nous la détruisons, en 2100 nous serons seuls au monde. Dès lors, c'est notre propre extinction qui sera programmée. Une vieille utopie se muera en cauchemar, sauf si, comprenant enfin la véritable valeur de la biodiversité, nous parvenons à inverser le cours des choses...

03/2010

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Esotérisme

Père Noël

Savez-vous qu'il croit encore au Père Noël ? - Oh ! à son âge... A son âge ! Mais y a-t-il un âge pour croire encore et toujours à l'archétype même de l'homme religieux, de l'homo religiosus, en somme du prêtre-chamane des origines ? Derrière la figure débonnaire, à barbe blanche et longue cape rouge, que nous connaissons, c'est une longue lignée de personnages, de dieux, de héros, d'hommes sauvages, qui se déroule, tantôt rétributeurs, tantôt distributeurs, tantôt châtieurs, parfois fous, parfois sombres, mais toujours animés d'une époustouflante étincelle de vie. Car c'est bien la vie qui anime le Père Noël, cette vie qui, à l'heure du solstice d'hiver, lorsque la lumière est au plus bas, attend de renaître et que la joie des êtres va aider à rejaillir. Doit-on croire au Père Noël à l'aube du troisième millénaire ? Oui, plus que jamais. Car il est l'étincelle de l'espoir, l'annonce écologique d'une nature sommeillante prête à s'épanouir de nouveau à la lumière. Le Père Noël est un vivant paradoxe ; il est la permanence de l'âme innocente de l'enfant au cœur de l'adulte. D'ailleurs, vous avez dit paradoxe ? Savez-vous que ce sympathique vieillard, dont les racines remontent à la nuit des temps, à la naissance des mondes, a été créé, dans sa forme présente, par l'un des plus grands fleurons de la société moderne, Coca-cola ? Comme si, perpétuellement, sous la cendre la plus incapacitante, la vie et l'amour attendaient toujours de se répandre. Grâce à ce B.A.-BA du Père Noël il est temps de retrouver le message d'espoir et d'amour du Père Noël.

12/2002

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Philosophie

OEUVRES. Tome 1

" Je ne suis pas encore à l'ordre du jour. Il en est qui naissent posthumes ", écrivait Nietzsche, en 1888, dans Ecce homo. A peine en effet avait-il sombré dans la folie, l'année suivante, qu'il naissait à la gloire et que son nom, depuis, n'a pas cessé d'être à l'ordre du jour - en France, notamment, où son œuvre a toujours été admirée, contestée, débattue. Nietzsche y aurait sans doute vu un signe du destin, lui qui, à travers ses références fréquentes à Montaigne et à Baudelaire, en passant par Chamfort et Stendhal, n'a pas dissimulé son admiration pour la culture française. Aussi était-il indiqué que cette édition de l'ensemble de ses œuvres autorisées et authentiques reprenne le texte, révisé, des premières traductions, parues au tournant du siècle. La langue est celle-là même dans laquelle Nietzsche eût aimé se lire ; et le lecteur d'aujourd'hui retrouvera ainsi le " Nietzsche français " qui séduisit tant Gide et Valéry. Ce volume va de La Naissance de la tragédie (1872) à Aurore (1889) : du jeune Nietzsche wagnérien qui annonçait une régénération de la culture allemande par la musique, au Nietzsche anti-romantique et antichrétien qui part " en campagne contre la morale ". Les textes sont éclairés par des notices et des notes traduites et adaptées de l'édition allemande des Œuvres due à Peter Pütz, professeur à l'université de Bonn. Une préface de Jacques Le Rider retrace l'histoire des " présences de Nietzsche en France ", tandis que ses rapports avec la civilisation française sont analysés, dans une postface, par Jean Lacoste, auquel on doit également une chronologie détaillée de la vie et des œuvres du philosophe. GEORGES LIEBERT.

03/2000

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Critique littéraire

Comment le langage est venu à l'homme

Le langage est venu à l'homme, c'est un fait. Comment ? Cela reste en grande partie un mystère. Cette question, longtemps abordée essentiellement sous l'angle théologique ou philosophique, a été placée à l'ordre du jour scientifique à partir des années 1980. L'apparition pleine et entière de la faculté de langage au sein de notre espèce a requis d'assez lourdes conditions biologiques qui ne furent certainement pas réunies d'un seul coup. Il semble donc qu'il faille privilégier l'hypothèse de son développement progressif le long de la lignée humaine. Mais comment documenter et construire ce récit, puisque le langage ne fossilise pas ? La science répond par le croisement des archives paléontologiques et archéologiques, permettant de retracer l'émergence - loin d'être simultanée - des trois dimensions de la modernité de l'homme : biologique, culturelle et linguistique. De cette hypothèse découle une conséquence majeure : les ancêtres communs à Homo sapiens et aux primates non humains - à commencer par le chimpanzé - ont forcément détenu le germe, puis l'embryon de la faculté de langage. C'est lorsque ces êtres ont franchi l'étape du signal découplé, abattant la barrière de l'ici et maintenant, parvenant à communiquer sur des choses qu'ils n'avaient pas sous les yeux, qu'un système de communication animal parmi d'autres s'est commué en précurseur du langage humain. L'objet de cet ouvrage est de présenter l'histoire du questionnement sur les origines du langage et l'état actuel des connaissances à ce sujet. Une épopée qui conduit à interroger l'usage ordinaire que nous faisons de plusieurs concepts, au premier chef ceux de pensée et de symbolisme, et à renouveler l'approche traditionnelle de cette question par les sciences humaines.

01/2014

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Histoire ancienne

Qu'est-ce-que la Préhistoire ?

Découvertes de grottes, reconstitution de sites d'art pariétal, voire superproductions cinématographiques ou inscription au Patrimoine mondial : la Préhistoire fascine un public de plus en plus large. Mais, au-delà du spectaculaire, réducteur souvent, sait-on précisément ce qu'est la Préhistoire ? C'est à la fois une discipline et un champ de savoir. Champ de savoir, où commence-t-il ? Avec l'histoire de l'homme ? Mais s'agit-il de l'homme anatomiquement moderne, auquel cas elle débute il y a 100 000 ou 150 000 ans. Ou bien doit-on y inclure les premiers représentants du genre Homo et remonter alors à plus de 2 millions d'années ? Doit-on la faire débuter avec les premiers outils, il y a quelque 2,3 millions d'années, et y inclure alors les Australopithèques car ces outils pourraient être leur oeuvre ? Et où clore la préhistoire : selon l'opinion commune, elle s'arrête avec l'invention de l'écriture, mais celle-ci est apparue à des époques différentes selon les lieux, et elle était encore absente dans bien des sociétés il n'y a pas si longtemps. Faut-il prendre en compte des critères économiques, et extraire le Néolithique de la préhistoire ? Si les limites du champ sont encore discutées, que dire de la nature de la discipline ? Le lecteur va ici découvrir combien sont indissociables les objets de la discipline et les modes de pensée de celle-ci : concepts, outils, méthodes, modélisations. S'il va de soi que la plus grande rigueur est de mise au stade de la fouille, de la compilation des données et de leur analyse, leur exploitation fait une large place à l'interprétation. Plus encore qu'en histoire, les conclusions sont toujours susceptibles d'être reprises, reformulées, remises en cause. Qui a dit que la préhistoire n'était pas fascinante ?

02/2016

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Science-fiction

Tresses. Souvenirs du narratocène

Tresses - Souvenirs du narratocène de Leo Henry est un roman fantastique basé sur les travaux du scientifique Hervé Le Guyader (spécialiste de la biologie moléculaire) en particulier, sur l'érosion de la biodiversité montrant que le rythme de l'évolution est aujourd'hui largement dépassé par celui du réchauffement planétaire. Autrement dit, vers l'extinction des espèces - y compris l'humain. C'est à partir de ce constat que Léo Henry a élaboré les thèmes de sa fiction inspirés cette fois par une pensée résistante et spéculative comme lieu de fabrication de possibles à l'ère des catastrophes annoncées. Dans ce livre, trois branches de l'humanité survivent aux bouleversement climatiques : l'une a quitté la Terre, la seconde s'est enfermée dans des environnements contrôlés (les Serres), la dernière, plus mystérieusement encore, a réorganisé tout son rapport au vivant. Cette dernière branche, fragile et isolée, consacre presque toute son énergie à la transmission et la production de récits rapportées par la narratrice - les fameuses tresses -, dont elle témoigne dans des correspondances qui prennent acte de la prochaine démultiplication des formes de vies humaines... Ces correspondances - retrouvées dans les fosses mémorielles de la Terre par une post-humanité après que la Catastrophe provoquée par l'Anthropocene ait rayé l'humanité de la Terre -, datent des alentours de l'an zéro et sont considérées comme l'un des derniers témoignages écrits de l'homo sapiens en tant qu'espèce humaine unique. Le principe de la collection des Contes illustrés pour adultes inclut, à côté de l'écrivain et du scientifique, la participation d'un artiste réalisant un certain nombre d'illustrations qui circuleront dans le cours du récit. Denis Vierge illustre ce conte.

09/2019

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Littérature française

Le chemin de la Croix-des-Ames

Lorsque Georges Bernanos commence à rédiger les articles qui formeront Le Chemin de la Croix-des-Ames, il est au Brésil. Quelques mois avant l'appel du 18 juin 1940, dans Les Enfants humiliés, il prophétisait : "Mon pays est soigneusement tenu dans l'ignorance de ce qu'il défend, de ce qu'il risque de perdre, de ce qu'il est presque sûr de perdre si quelque miracle ne suscite pas au dernier moment un homme qui parle enfin à son coeur, à ses entrailles." A un ami, il confie début 1940 : "Dans la plus profonde humiliation et avec une honte écrasante, je viens de reprendre la conscience de mon pays." A travers ses articles écrits entre 1940 et 1945 dans les journaux brésiliens ou pour la BBC, Bernanos dénonce les responsabilités dans la défaite française, la France de Vichy, la collaboration. Il soutient la Résistance et de Gaulle. Mais il voit aussi plus loin. Car la Seconde Guerre mondiale marque la fin d'un monde, l'avènement d'une civilisation de masses, le règne de la technologie, "de la matière qui prévaut lentement contre l'homme alors qu'il se donne l'illusion de l'asservir". Cette crise sans précédent, qu'il a entrevue dix ans plus tôt, est celle d'une société dont le but "est la simple consommation de ce qui est (...) à mesure qu'approche le jour attendu, infaillible, de la libération absolue de l'homme, non pas de l'Homo sapiens du philosophe antique, mais de l'homme total, qui ne se connaît ni Dieu ni maître, étant à soi seul sa propre fin". Une telle crise appelle une révolution des consciences. Au-delà du témoignage, cette édition du Chemin de la Croix-des-Ames prend une résonnance particulière aujourd'hui.

03/2017

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Poésie

La cartothèque. Une anthologie de 30 textes de Lev Rubinstein

En 1975, bibliothécaire à Moscou, Lev Rubinstein écrit des poèmes de forme classique. Il sait par coeur, en bon intellectuel de sa génération, Pouchkine et Mandelstam (il y ajoute Tolstoï, qu'il admire). Il prête l'oreille au langage des rues et des marchés (langage cuit de l'homo sovieticus), et hante les ateliers et les cuisines où, en ces années de stagnation, se discute et s'élabore l'art non-officiel. C'est alors qu'il invente, dans une logique que lui dicte son temps, un nouveau "genre artistique" : la "mise en fiches". Elle devient la signature de Rubinstein. L'idée de segmenter son texte en l'inscrivant, phrase après phrase, sur de simples fiches perforées, lui a été suggérée par son quotidien de bibliothécaire, par les pratiques picturales de démultiplication du Pop Art américain, et par l'espoir qu'un discours donné à "voir" en pièces détachées serait capable de réveiller le lecteur-auditeur engourdi par le soviétisme ordinaire. Ainsi s'est construit un objet "rubinsteinien", incongru et jubilatoire, qui déstabilisait les représentations familières. Livré maintenant sous forme de livre, il continue à nous faire douter à la fois des mots et du monde, mais, du même mouvement, leur donne vie. Ses textes sont connus et traduits dans la plupart des langues européennes. En Russie, il a depuis longtemps trouvé son public grâce à des lectures performances personnelles, à des recueils bien édités (Limbach et NLO) et au spectacle vivant : mises en espace, ballet, travail en musique, etc. Un recueil complet de ses textes-sur-fiches (1975-2008) est paru en 2015 à Moscou (La Grande Cartothèque, Éditions Novoe Izdatelstvo). Le présent livre s'appuie sur cette édition.

11/2018

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Littérature étrangère

Circus parade

Dans le premier volume de ses " souvenirs des enfers ", Vagabonds de la vie, paru en 1924, Jim Tully évoquait ses mésaventures de hobo à bord de trains de marchandises. Trois ans plus tard, dans Circus Parade, il aborde un nouveau chapitre de son adolescence tumultueuse, celui de son passage dans un cirque nommé Cameron's World Greatest Com bined Shows. Le livre se présente comme une galerie de portraits de personnages hauts en couleur que Tully côtoya pour le meilleur parfois, et souvent pour le pire. Le cirque de Cameron et ses dix wagons étaient peuplés d'acrobates, de dompteurs, de monstres de foire, de rabatteurs, d'aboyeurs, d'embobineurs et de manoeu vres dont l'existence nomade était rythmée par les représentations de ville en ville. Circus Parade rencontra un succès immédiat, aussi bien auprès du public – il fut réimprimé à plusieurs milliers d'exemplaires quelques semaines après sa parution – que de la critique. Le jeune romancier James Agee y alla de son commentaire : " Circus Parade se distingue par son style dépouillé et sa description d'une brutalité effroyable dont je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse exister. " Bref, tout aurait été pour le mieux si Jim Tully n'avait pas essuyé les tirs croisés des censeurs et des défenseurs du cirque, notamment la Circus Fans' Association, qui réussirent à faire échouer le projet d'adaptation cinématographique en 1929. Tout au long de sa carrière littéraire, Jim Tully souleva ainsi l'indignation des ligues de vertus et des gardiens de la morale. Or son oeuvre nous offre un éclairage précieux sur le monde des nomades et des va-nupieds de l'Amérique du début du XXe siècle et permet de mieux comprendre les origines du roman noir américain.

10/2017

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Philosophie

Ethique du samouraï moderne. Petit manuel de combat pour temps de désarroi

" Jusqu'à sa disparition en 2010, maître Isogushi enseignait au dojo d'Ishen dans le sud du Japon. Son enseignement comportait deux disciplines inséparables : pour le corps et pour le mental, la transmission de l'ensemble des arts martiaux traditionnels ; pour l'âme et pour l'esprit, un guide nouveau pour la conduite de la vie. On ignore combien d'élèves forma maître Isogushi, venus des cinq continents, et il ne reste de cet enseignement que les notes de cours prises par mon vieil ami Emiliano Zapoga dit " le Mexicain " , ici rassemblées. Le maître a voulu que ses propos soit autonomes, tout en formant un modèle éthique complet, utilisable de manière concrète par n'importe quel homme ou femme. A quoi j'ajoute jeune adulte qui cherche une conduite à sa vie " . Ainsi commence cet extraordinaire ouvrage de Patrice Franceschi : une " éthique " personnelle, forgée au fil des années par l'auteur, entre ses études approfondies de philosophie à la Sorbonne, sa passion pour les stoïciens ; et sa pratique des arts martiaux, de l'engagement et de la lutte, depuis l'Afghanistan jusqu'au kurdistan syrien... Ce " petit manuel de combat " rassemble 327 courts chapitres, mélodieux, philosophiques, universels. Ici une brève parabole ; là un aphorisme surprenant ; ici encore, un paradoxe. Chaque ligne étonne, secoue, oblige. C'est à la fois une éthique ; un manuel de haute tenue pour une époque où rien ne semble tenir, et nous tenir. Et la recherche d'une voie, à l'évidence humaniste, poétique - à la manière d'un Kipling écrivant à son fils. Romancier, explorateur, baroudeur, Patrice Franceschi est aussi un passionné de sagesse, une sagesse active, vive, enthousiaste - il nous offre ici le plus beau des traités, dans une langue nette et forgée par le temps.

02/2019

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Littérature étrangère

La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement

Armée d'un magnétophone et d'un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s'acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'URSS, à raconter la petite histoire d'une grande utopie. "Le communisme avait un projet insensé : transformer l'homme ancien le vieil Adam. Et cela a marché. En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d'homme particulier, l'Homo sovieticus." C'est lui qu'elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l'implosion de l'Union soviétique qui ne fut suivie d'aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime. Dans ce magnifique requiem, l'auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d'autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd'hui, des citoyens résistant à l'instauration de nouvelles dictatures. Sa méthode : "Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l'amour, la jalousie, l'enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d'une vie qui a disparu. C'est la seule façon d'insérer la catastrophe dans un cadre familier et d'essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne." A la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été "l'enfer d'une autre planète".

09/2013

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Philosophie

Theodor W. Adorno, un des derniers génies

Disciple d'Adorno dont il a suivi l'enseignement à Francfort dans les années 1960, Detlev Claussen trace le portrait de son maître sous les traits inattendus d' "un des derniers génies" . Il n'ignore pas le paradoxe selon lequel pour être génial il faut croire à son absolue singularité, quand il faut en douter pour être philosophe. Il n'ignore pas non plus qu'Adorno est le philosophe chez lequel le doute augmente la singularité. Aussi s'emploie-t-il à faire apparaître toute l'exigence d'après laquelle Adorno a déployé sa réflexion et composé son oeuvre, non pas en suivant le mouvement d'une visée idéale, mais en s'efforçant avec tout son être de se frayer une voie étonnamment vivante à travers les doutes et les objections. Cette vie philosophique comprise comme frayage ouvert aux contingences des rencontres et des lectures conjure d'emblée l'entreprise pieuse ou antiquaire. Il ne s'agit pas de suivre la trajectoire solitaire d'une vie illustre, ni de lire une oeuvre insulaire. Nul théâtre d'un seul cerveau. Aucun ecce homo. Detlev Claussen compose la biographie intellectuelle d'Adorno (1903-1969) en veillant à rendre indissociables les thèmes de sa pensée, les variations des problèmes posés et l'ensemble des chocs historiques, des bouleversements sociaux et politiques, propres au XXe siècle. La force incomparablement instructive de cette biographie est de nous introduire à une cohérence qui n'est pas systématique, ni close sur elle-même, mais qui, sans s'atomiser ni se perdre, montre Adorno exposé à tout ce qui s'apparentait à sa pensée, à tout ce qui y ressemblait en différant. L'extraordinaire richesse de ses échanges épistolaires avec Max Horkheimer, Siegfried Kracauer, Hanns Eisler, Walter Benjamin, Bertolt Brecht, Ernst Bloch, Thomas Mann, Herbert Marcuse et Fritz Lang en a gardé la trace. Celui qui pense est traversé autant qu'il traverse. Aussi cette biographie est-elle irréductiblement une histoire de la singularité philosophique d'Adorno et une introduction inédite au "cercle" ou au "mouvement" de Francfort.

01/2019

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Sciences historiques

Esquisse d'une histoire universelle

Par quels cheminements l'espèce humaine est-elle devenue ce qu'elle est aujourd'hui ? Pour y répondre, Jean Baechler fait appel à l'archéologie, à l'ethnographie, à l'histoire et à la sociologie comparée. Son livre, porté par le savoir de toute une vie, reconstitue dans toute sa richesse la longue aventure de l'Homo sapiens depuis ses plus lointaines origines. Dans cette histoire universelle, déroulée sur des centaines de millénaires, l'auteur distingue trois ères successives. L'ère paléolithique, qui s'étend sur cent à deux cents mille ans, saisit l'homme dans son histoire naturelle, vivant en bandes et en tribus comme une espèce animale parmi d'autres, autonome, adapté à ses milieux et capable de résoudre tous ses problèmes. Une deuxième ère, déclenchée par la fin de la dernière glaciation, dure une dizaine de millénaires. Elle est marquée par l'émergence et l'extension du pouvoir politique, la constitution de royaumes et d'empires, le passage à la production alimentaire et artisanale, l'apparition de religions universelles. La troisième ère, commencée il y a environ cinq siècles, n'a pas atteint son terme. Elle a ouvert, d'abord aux Européens puis à tous les humains, une nouvelle étape de l'histoire humaine. Nous y vivons encore. Ce livre montre que, par-delà toutes les tribulations des sociétés anciennes et modernes, c'est la même nature humaine qui a produit les histoires les plus diverses. Il décrit l'émergence des grandes civilisations traditionnelles et en analyse l'évolution millénaire. Il observe dans l'histoire de la Chine la transition exemplaire de la tribu à l'empire, voie dont les autres civilisations se sont plus ou moins écartées. Par des détours imprévisibles, mais intelligibles, écrit Jean Baechler, l'Europe n'a pas connu l'unification impériale. Elle a exploré, en revanche, toutes les virtualités politiques pour aboutir à la modernité éclatée - scientifique, démocratique, individualiste - qui est toujours la nôtre.

10/2002

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Connaissance de soi

La magie de l'énergie vitale. Sans elle, il est difficile d'avancer - Avec elle, créez la vie que vous voulez

L'énergie vitale est un concept issu de la tradition védique qui représente l'énergie qui circule en nous et autour de nous, et qui anime tous les êtres vivants. Découvrez dans ce livre les techniques pour la développer et ainsi stimuler votre vitalité et votre bien-être. Quel est cet indescriptible magnétisme que l'on ressent en présence de personnes dynamiques, énergiques, et qui ont réussi leur vie (intérieure autant que sociale et professionnelle), quand d'autres nous laissent indifférents ? Quel est leur secret pour se libérer des croyances limitantes et parvenir à vivre avec grandeur, quand d'autres arrivent tout juste à faire face au quotidien ? On peut l'appeler " le mojo ", " la chutzpah ", ou simplement " l'énergie ". C'est la capacité à foncer, quelle que soit sa destination, avec une grande clarté et un esprit qui dit oui. Ce n'est pas quelque chose qui vient de l'extérieur. C'est quelque chose qui est en nous, en vous. La tradition indienne védique et ses millénaires de sagesse et de pratique seront notre guide, en nous offrant des outils puissants pour exploiter notre énergie vitale de façon à gérer nos pensées, nos émotions et notre état d'esprit. L'auteur explore les trois pratiques suivantes : 1. Le souffle et son lien à nos pensées et à nos émotions - un moyen de réduire le stress sans effort et d'avoir une vie dynamique avec un esprit qui est calme, présent et joyeux. 2. " La méditation sans effort " et son impact sur le lâcher-prise des traumatismes et des vieux schémas de pensée - pour nous aider à vivre avec positivité, clarté d'esprit et avec une énergie élevée. 3. Le changement de mentalité - pour prendre conscience de notre façon de fonctionner et commencer à recâbler notre esprit. Ces trois méthodologies nous donnent de l'énergie, et deviennent aussi le programme à partir duquel nous cocréons la vision, les rêves et la vie que nous voulons.

02/2021