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Droit fiscal

15 ans de la fiducie : Bilan et perspectives de réforme

Le présent ouvrage est issu des actes du colloque ayant pour thème "Les 15 ans de la fiducie : bilan et perspectives de réforme" , qui s'est tenu le 30 septembre 2022 à l'Université d'Orléans. Introduite dans le droit positif par la loi du 19 février 2007, la fiducie est définie par l'article 2011 du Code civil comme "l'opération par laquelle un ou plusieurs constituants transfèrent des biens, des droits ou des sûretés, ou un ensemble de biens, de droits ou de sûretés, présents ou futurs, à un ou plusieurs fiduciaires qui, les tenant séparés de leur patrimoine propre, agissent dans un but déterminé au profit d'un ou plusieurs bénéficiaires" . En application d'un tel contrat, le fiduciaire a donc une lourde tâche, celle d'accomplir sa gestion de gestion ou de transmission au profit du bénéficiaire. Toutefois, toute personne ne peut devenir fiduciaire. La loi limite l'accès à cette nouvelle profession à certains acteurs juridiques et financiers soumis à une réglementation stricte. Cette restriction se justifie pour éviter que cet instrument ne soit dévoyé à des fins abusives, notamment de fraude fiscale ou de blanchiment d'argent. Selon les chiffres de l'Association française des fiduciaires de 2014 : 430 fiducies ont été constituées pour 2007 ; 10 milliards sont traitées en fiducie. 215 fiducies resteraient encore ouvertes en 2014, soit au total 4, 6 milliards d'euros d'actifs placés en gestion. Aujourd'hui, après 15 années d'existence, il est temps de dresser un bilan et d'envisager les perspectives de réforme de ce contrat.

07/2023

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Histoire de l'art

Sous le regard de Méduse. De la Grèce Antique aux arts numériques

Figure incontournable de la mythologie grecque, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreuses générations d'artistes qui ont contribué à la création d'un répertoire d'images d'une richesse inouïe. Le catalogue est consacrée à l'évolution de ces représentations, des premières sources iconographiques de l'Antiquité jusqu'aux productions artistiques les plus récentes. Dans les premières versions écrites du mythe, Méduse est une divinité primordiale terrifiante, petite-fille de la Terre (Gaïa) et de l'Océan (Pontos), mentionnée sous le nom de Gorgone. Une première variation, introduite dès le 5e siècle avant notre ère, voit en Méduse non plus une divinité régnant sur l'univers, mais une mortelle, victime d'une monstrueuse métamorphose que lui inflige la déesse Athéna. Reconnaissable à sa chevelure grouillante de serpents et ses yeux écarquillés, Méduse est une figure particulièrement ambiguë et paradoxale : à la fois instrument de mort, par son regard pétrifiant tous ceux qui le croisent, et symbole de vie, puisque de sa tête sacrifiée naissent le cheval Pégase et le géant Chrysaor. Au cours des siècles, les lectures du mythe évoluent, faisant subir à Méduse de multiples métamorphoses qui font d'elle le reflet des peurs et des fantasmes de la société occidentale. Malléable et toujours en phase avec l'époque de sa création, la figure de Méduse se renouvelle constamment. Pour les Grecs, elle est d'abord l'incarnation de la terreur, une vision insoutenable de la mort. La période médiévale, marquée par la morale chrétienne associant sexualité et péché, assimile Méduse à une beauté séductrice. A la Renaissance, son visage horrifique devient une métaphore de l'Art et de sa puissance visuelle. Figure toujours changeante, Méduse développe un caractère mélancolique au 19e siècle. Pour les préraphaélites anglais puis pour les symbolistes, elle perd parfois de son aspect monstrueux et devient une jeune femme à la beauté rêveuse. L'univers dans lequel elle bascule témoigne de l'accablement qui gagne les artistes face à la modernité industrielle. Cette course effrénée vers le progrès entraîne la rupture progressive de l'Occident avec la culture gréco-romaine qui l'a nourri durant des siècles, et Méduse devient alors le témoin affligé d'un monde désenchanté. Les angoisses et les atrocités du 20e siècle redonnent à Méduse sa puissance mortelle, et c'est finalement à Hollywood et dans le jeu vidéo que celle-ci va trouver un nouveau terrain fertile où se renouveler, grâce aux spécialistes des effets spéciaux. Aujourd'hui, Méduse fascine toujours les artistes qui s'appuient, notamment, sur les outils numériques pour renouveler leur approche plastique. Mais quelles sont les mutations actuelles de Méduse ? Figure populaire et politique, elle pourrait bien incarner un principe d'insoumission à l'ordre aussi bien qu'un féminisme militant...

05/2023

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Littérature française

Si le grain ne meurt. L autobiographie d andre gide

Si le grain ne meurt est un récit autobiographique de l'écrivain français André Gide. Il décrit la vie de l'auteur depuis sa première enfance à Paris jusqu'à ses fiançailles avec sa cousine Madeleine Rondeaux (appelée ici Emmanuèle) en 1895. Le texte a fait l'objet de publications partielles hors commerce dès 1920-1921 ; en 1924 l'oeuvre est publiée en intégralité en trois volumes, qui ne seront mis en vente qu'en 1926 ; en 1936 paraît l'édition définitive au tome X des Ouvres complètes1. Le livre se compose de deux parties. Dans la première, l'auteur raconte ses souvenirs d'enfance : ses précepteurs, sa fréquentation discontinue de l'Ecole alsacienne, sa famille, son amitié avec Pierre Louÿs, la naissance de sa vénération pour sa cousine, ses premières tentatives d'écriture. Dans la seconde partie, beaucoup plus courte, Gide retrace sa découverte du désir et de sa pédérastie lors d'un voyage en Algérie avec un jeune garçon, Ali. Gide fait le récit de l'échec total de sa vie conjugale avec Madeleine dans un autre récit autobiographique, écrit en 1938 peu après la mort de sa femme, publié en 1951 et intitulé Et nunc manet in te. Dans la première partie de ce récit autobiographique. Gide conte son enfance et son adolescence. Fortement marquée par une éducation puritaine, sa prime jeunesse se déroule dans un climat d'austérité religieuse et morale. Gide évoque le souvenir des séjours dans sa famille paternelle, languedocienne, et dans sa famille maternelle, normande. Il retrace le cours chaotique de sa scolarité, perturbée par la mort de son père et une fragilité nerveuse maladive. L'auteur décrit son goût très vif et précoce pour la lecture et la musique (à travers l'étude du piano). Il brosse le portrait des parents, des maîtres ou des amis qui ont compté dans la formation de son caractère et de son esprit. Dans la seconde partie, sont évoqués l'éveil au plaisir et la conquête de la liberté. Le jeune homme s'affranchit peu à peu de l'emprise religieuse et de l'autorité maternelle. Un long périple en Afrique où Gide, atteint par la tuberculose, frôle la mort, constitue l'étape décisive de cette évolution. Il découvre en lui l'empire du désir et se livre à ses premières expériences sexuelles. Comprenant que c'est dans l'homosexualité que sa sensualité trouve son vrai épanouissement, il brave progressivement les interdits de sa conscience puritaine et, sans parvenir tout à fait à faire taire la honte et le remords, il s'adonne au plaisir avec ardeur et bonheur. De retour en France, il a la douleur de perdre sa mère. Peu après, il se fiance avec sa cousine...

02/2023

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Sociologie

Quand la télévision explore le temps. L'histoire au petit écran, 1953-2000

Il est clair que l'imaginaire historique d'un Français de l'an 2000 doit davantage à la télévision des années 50 à 80 qu'au " petit Lavisse " ou au Malet et Isaac. Decaux, Castelot, Lorenzi, Jammot... La caméra explore le temps, Jacquou le Croquant, Holocauste, Les Grandes Batailles, Les Cathares... La plupart des grands noms et des titres phares qui jalonnent dans les mémoires la marche triomphale du nouveau média ont partie liée avec l'histoire. En mettant Alexandre Dumas, Balzac ou Duby en images, en présentant des archives filmées (par exemple celles qui ont révélé la Shoah aux générations nées après guerre), en produisant des dramatiques, en donnant à des chercheurs de métier l'occasion d'apparaître à l'écran et en incitant des journalistes à se tourner vers les temps anciens, en ouvrant des débats sur des événements ou des périodes controversés, voire douloureux, la télévision a éveillé la conscience historique d'une large fraction du public. Mais l'a-t-elle fait durablement ? C'est moins sûr et là gît le paradoxe. Quand à une télévision de l'offre, volontariste, s'est substituée une télévision de la demande, avide d'audience, l'histoire a perdu une part du terrain si glorieusement conquis. Les chaînes ont-elles seulement pris acte d'une désaffection due au recul de la discipline dans l'enseignement et au dépérissement du sentiment national ? Faut-il invoquer la politique des responsables des programmes, ou bien le média est-il par nature incompatible avec l'évocation du passé ? Isabelle Veyrat-Masson, chargée de recherche au CNRS, historienne et sociologue des médias, interroge l'histoire de la télévision sur la longue durée en posant des questions aussi brûlantes que mal résolues. Parmi celles-ci : quel est le rôle de l'histoire et surtout de la télévision dans la société ; quelles sont leurs fonctions et leur influence sur les esprits ? Appuyée sur un large corpus d'archives inédites et sur une ample collecte de témoignages oraux, cette étude propose un certain nombre de réponses éloignées des stéréotypes.

06/2000

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Littérature étrangère

Mettons que le monde existe

Dans le compartiment du train qui «se fraie un passage en direction de Vers», quatre des sept principaux acteurs et narrateurs du roman viennent de faire connaissance. La belle et apaisante Kismeth Laveran, née à Vers, est la seule à savoir où elle va. Les trois autres sont à la recherche d'une identité ou d'un emploi stable, c'est-à-dire d'un état social honorable. Saïf, noir et agressif, qui répond à une offre d'emploi de scélérat patenté, profite de l'innocence apparente de Kismeth pour se renseigner sur son futur employeur. Junes Brane, l'«idiot»« qui va découvrir la vie à l'âge adulte, est tourmenté par la soif d'apprendre et de rattraper le temps perdu. Manes Atmen enfin, clocbarde ou fille de bonne famille potentielle, répond à un avis de recherches lancé par lnigo, la veuve que l'on croit être la femme la plus riche de Vers, dont elle prétend être la fille. La vie et la mort les attendent à Vers où ils seront emportés dans une suite d'événements tragi-comiques, surréalistes et grotesquement quotidiens qui les révéleront à eux-mêmes. Plus ou moins volontairement, les trois derniers narrateurs assurent les rôles aux contours plus flous d'observateur, d'analyste et de metteur en scène. Chacun des sept «auteurs» du roman rédige sa chronique dans sa langue, sans quitter sa planète personnelle, chacun est influencé par les autres, chacun reste irrémédiablement inchangé... On verra tour à tour dans Mettons que le monde existe une parodie des systèmes philosophiques successifs et des littérateurs pontifiants, une satire décapante de la corporation des avocats, la dénonciation de la violence promue au rang de spectacle, celle du milieu carcéral des hôpitaux psychiatriques, l'analyse tendre et aiguë de l'irréalisme des artistes... A moins que l'on ne préfère suivre simplement les aventures troublantes de ces marionnettes si proches de nous, entraînées dans tous les sens par l'illusion comique de la vie qui se moque des genres littéraires.

05/1991

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Histoire internationale

Willi Münzenberg. Artiste en révolution (1889-1940)

Dans l'Allemagne et la Russie de la première moitié du XXe siècle se joue l'avenir du monde. Au cœur de ce maelström, un homme, Willi Münzenberg, occupe une place capitale. Méconnu en France, cet " artiste en révolution ", qui défia Hitler comme Staline, méritait ce document exhaustif. Willi Münzenberg naît à Erfurt en 1889, sous l'Empire germanique. Pacifiste durant la première guerre mondiale, il rejoint les spartakistes de Rosa Luxembourg. Puis, en 1922, Lénine lui confie la propagande de l'Internationale Communiste. Münzenberg invente alors la communication politique de masse. Dans " l'âge d'or " de la République de Weimar, Willi devient le " milliardaire rouge ", honni de l'extrême droite allemande. A la tête d'un gigantesque groupe de presse et d'édition, il révolutionne les médias, il crée les premiers magazines populaires de photographie et de cinéma, il ouvre des studios, il produit et distribue des films, il finance théâtres et opéras. Otto Dix et Sergueï Eisenstein, Bertolt Brecht et Kurt Weill composent son entourage. Après l'incendie du Reichstag en 1933, Münzenberg s'exile à Paris. Avec ses amis, Arthur Koestler, Manès Sperber, Paul Nizan et tant d'autres, il met au point le Livre Brun, un réquisitoire contre la terreur antisémite et le nihilisme national-socialiste immédiatement traduit dans dix-sept langues. Göring qualifie Münzenberg de " premier ennemi du Reich " ! Mais Willi Münzenberg ne s'arrête pas là. Ecœuré par le pacte germano-soviétique, l'ancien maître de la propagande de l'Internationale Communiste s'oppose désormais à Moscou ! Il écrit : " Staline ! Le traître c'est toi ! " dans son hebdomadaire, Die Zukunft. Précurseur, il fonde également l'Union franco-allemande, qui se donne comme objectif de constituer une Europe unie, fédérale et démocratique. Interné par le gouvernement français parmi des milliers d'exilés antifascistes alors que la Wehrmacht menace le pays, Willi Münzenberg est assassiné par des agents staliniens dans une forêt d'Isère en juin 1940. Il paie de sa vie l'audace de s'être opposé aux deux totalitarismes de son siècle.

10/2008

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Beaux arts

Terechkovitch lithographe

Constantin Terechkovitch rencontre la peinture française à Moscou en 1913. Monet, Gauguin, Matisse, Picasso lui font prendre conscience de sa vocation de peintre. Terechkovitch décide de se rendre à Paris. En 1920, il arrive en France après deux années d'un voyage périlleux : la Révolution, la guerre civile, la famine aussi ravagent la Russie. A Montparnasse, parmi les idées nouvelles et les théories des avant-gardes, notre artiste discerne très tôt quel sera son chemin : tout en tournant le dos évidemment à l'académisme, il choisira la tradition de la peinture française. Dès ses débuts, il s'impose par la vision d'un monde harmonieux, mais d'une expression fougueuse, rugueuse qui retient l'attention de nombreux critiques. Un peintre qui grave ne marque pas sa place en dominant la technique, mais par son langage qui n'appartient qu'à lui. Terechkovitch a mené son oeuvre graphique tout au long de sa vie en écho de son œuvre peint. Son intimité avec Pierre Bonnard, pour lequel il avait une grande admiration, inscrit l'œuvre de notre artiste dans la tradition des peintres-graveurs qui travaillent chaque estampe de leur main pour en faire une œuvre originale. Il a consacré très largement son activité de lithographe à nombre d'écrivains : Tolstoï, Tchékov, Maupassant, Colette... Entre 1947 et 1975, Terechkovitch réalise vingt-huit affiches qui marquent de sa personnalité son apport à l'estampe. D'innombrables expositions Terechkovitch en Europe, aux Etats-Unis et au Japon ont contribué à faire rayonner son œuvre et à travers elle toute "La seconde Ecole de Paris". Récemment, c'est Menton, où il passa tant d'années, qui proposait une approche thématique de son œuvre sur papier dans une exposition qui réunissait pour la première fois lithographies, illustrations de livres et affiches. Il était donc grand temps de réunir en un livre d'art l'ensemble de son œuvre lithographié sous la forme d'un catalogue raisonné.

10/2010

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Histoire de l'art

Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception

Du 21 octobre 2022 au 26 février 2023, le musée de La Boverie présente l'exposition "Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception". Conçue en partenariat avec le Musée du Louvre, elle emmène le visiteur dans l'univers de la famille Rothschild, et plus particulièrement dans les collections de certaines femmes de la branche familiale française. Renouvelant un partenariat initié en 2016 avec le musée du Louvre (En plein air en 2016 et Viva Roma ! en 2018), La Boverie inaugure avec cette exposition la thématique 2022-2023 sur les collections. Depuis le XIXe siècle, la famille Rothschild est légendaire dans l'histoire de nos sociétés. Cette dynastie est devenue au fil du temps synonyme de réussite dans le monde de la finance, mais aussi de richesse intellectuelle et artistique. Un nom incontournable, connu de tous. Pourtant, derrière ce nom de famille se cache des personnalités méconnues et un patrimoine insoupçonné. Proposant un point de vue nouveau et original, le livre mettra en lumière des femmes de la branche française de la famille à la personnalité singulière. Ignorées par l'histoire de l'art, ces femmes ont été des collectionneuses, bâtisseuses, mécènes et héritières, qui ont contribué d'une manière significative à l'enrichissement du patrimoine historique et des collections des musées français par leurs dons et legs considérables. Le livre retracera le goût et la personnalité de ces femmes d'exception. Parfois très indépendantes, parfois dans l'ombre de leur mari, elles ont joué un rôle important dans l'histoire de l'art, l'histoire, la société et même dans la vie des artistes de leur époque. Collectionneuses Rothschild présente des grands artistes, tels que Fragonard, Chardin, Delacroix, Cézanne, Claudel, Rodin, Klimt, Monet, mais aussi des manuscrits médiévaux, des tableaux de la Renaissance italienne, des collections de bijoux et de porcelaines, ou encore des objets d'art africain et d'Extrême-Orient. Autant d'oeuvres d'art qui témoignent de l'histoire du goût et du collectionnisme au fil des XIXe et XXe siècles.

11/2022

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Revues de psychanalyse

Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ lacanien N° 22, mars 2023 : Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ?

Ce numéro 22 de la revue des Collèges de clinique psychanalytique du champ lacanien prend son élan d'une question : "Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ? " Pour Lacan cette "question commence à partir de ceci qu'il y a des types de symptômes, qu'il y a une clinique. Seulement voilà : elle est d'avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière, c'est sûr mais pas certain" . Si la psychanalyse n'est pas une science mais un discours, elle a pour tâche d'éclairer cette clinique qui la précède d'une façon originale, distincte des autres discours. En 1970, à l'occasion d'une intervention intitulée Apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique, Lacan revient sur le cas Aimée et interroge la différence entre sa position de psychiatre et de psychanalyste : "A la vérité, je ne vois pas une montagne ni rien qui me sépare de la façon dont j'ai procédé à cette époque-là. Ma patiente [... ] était vraiment très touchante. La façon dont j'ai procédé avec elle et ce que j'enseigne maintenant, je ne vois absolument aucune espèce de différence [... ]. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce d'attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente, l'attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas de ce que j'ai pu faire depuis". Apporter la plus grande attention au discours du patient jusqu'à s'en laisser enseigner distingue le discours analytique de celui de la science. A cette condition le discours analytique est susceptible d'éclairer cette clinique qui le précède. Avec les contributions de : Sidi Askofaré, Isabelle Boudin, Laurent Combres, Nadine Cordova, Jean-Claude Coste, Armando Cote, Jean-Pierre Drapier, Alexandre Faure, Bruno Geneste, Isabelle Geneste, Françoise Gorog, Jean-Jacques Gorog, Brigitte Hatat, Marie-Noëlle Jacob Duvernet, Bernard Lapinalie, Marie-José Latour, Phillipe Madet, Jean-Paul Montel, Muriel Mosconi, Pierre Perez, Sophie Pinot, Patricia Robert, Colette Soler, François Terral, Dominique Touchon Fingermann, Jean-Michel Valtat.

03/2023

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Divers

Le nécromanchien

Hans Dubonheur et John Morose sont artistes, et se connaissent depuis toujours. Mais si Dubonheur et ses tableaux de chats connaissent un succès retentissant, le monde de l'Art persiste à laisser Morose à ses portes. Incapable de créer, Morose se retranche inlassablement derrière l'idée qu'il lui manque LE bon pinceau, LA bonne couleur... et refuse de voir qu'il est avant tout paralysé par ses doutes. Mais un jour, son magasin de fournitures préféré est remplacé par une animalerie : quel désarroi ! En lieu et place du pinceau qui aurait tout changé - c'est sûr - Morose rentre chez lui avec, entre ses bras, un adorable petit chien... Dans son petit pavillon décrépi, à l'ombre de l'écrasante maison-atelier de son ancien camarade des Beaux-Arts, Morose rencontre alors le regard dévoué de son nouveau compagnon, et s'émerveille : le destin aurait-il enfin décidé de rebattre ses cartes ? Après "Bob et Sally sont des copains" , "Papayou" et "Micro Zouzou chez les maxi-zinzins" (avec Léon Maret), Matthias Arégui continue de célébrer l'amitié en puisant dans les codes du manga autant que dans ses souvenirs de 60 millions d'amis. Il navigue librement entre les registres, nous fait rire (en nous tirant une larme sans qu'on y prenne garde), pour nous parler cette fois, avec sincérité, de la condition d'artiste : créer pour entamer un dialogue avec le monde, tout en étant écrasé par l'idée que personne, peut-être, ne répondra... Sans jamais se départir de son humour, avec un talent sans pareil pour mettre en scène la tendresse, Matthias Arégui signe ici son livre le plus riche et abouti. Un chien, des chats, des doutes - et un fantôme, évidemment : Le Nécromanchien est un récit plein de lumière, aussi surprenant que drôle, aussi élaboré que poignant : l'oeuvre remarquable d'un artiste qui a trouvé son langage.

09/2023

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Beauté du monde

Les 150 plus beaux jardins du monde

150 plus jardins du monde, un album unique pour découvrir parcs botaniques, jardins aménagés autour de palais et temples, espaces de ressourcement et sites ponctués de fleurs, fontaines, oeuvres d'art. Les 150 plus beaux jardins du monde vous invite à explorer de véritables édens aux quatre coins de la planète. Ce magnifique album vous révèle les 150 jardins publics qu'il faut visiter ! Abondamment illustré, Les 150 plus beaux jardins du monde vous fera voyager dans toutes les régions du globe à la rencontre de fabuleux parcs botaniques, de lieux enchanteurs aménagés autour de palais, temples et villas, d'espaces d'inspiration et de ressourcement, ainsi que de sites ponctués de fleurs exotiques, plantes rares, bassins, fontaines, rocailles et oeuvres d'art. Sélectionnés en fonction de leur beauté éblouissante, de leur intérêt botanique, culturel ou artistique, de l'expérience touristique exceptionnelle qu'ils permettent de vivre et de leur accessibilité, les 150 lieux retenus sont mis en valeur par de splendides photographies qui font rêver. Découvertes des rhododendrons, tulipes, cerisiers ornementaux et magnolias des Butchart Gardens ; exploration du Jardin Exotique de Monaco aux innombrables variétés de cactées et de plantes succulentes ; balades dans les jardins hispano-musulmans de l'Alhambra de Grenade et de l'Alcazar de Séville ; promenade dans les allées sinueuses du Jardin Majorelle à Marrakech ; flânerie empreinte de poésie dans le jardin de la Villa Katsura à Kyôto ; émerveillement devant l'explosion de couleurs et la débauche de parfums des Jardins de Monet à Giverny... C'est à une sensationnelle odyssée visuelle que vous convie cet ouvrage. Les descriptions des sites présentés dans Les 150 plus beaux jardins du monde révèlent les spécificités et les secrets de chacun. Elles fournissent également des indications sur les meilleures périodes de l'année pour les visiter, des conseils pour en optimiser la découverte et des capsules de vulgarisation scientifique rédigées par des experts. Offrez ou offrez-vous toute la richesse des plus remarquables jardins du monde avec ce beau livre extraordinaire !

10/2021

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Romans policiers

Bons baisers de Saint-Malo

Qui de plus compétent que René pour vous faire visiter la Bretagne en s'écartant des sentiers battus?? Vous allez voir, dans ce remarquable ouvrage, que la route de Saint-Malo à Cancale n'est pas si droite qu'elle en a l'air. Un fils d'ostréiculteur disparaît dans des conditions mystérieuses. Et pourtant, on le voit partout. Nous ne serons pas trop de quatre - Vaness', Momo, moi et René, qui s'impose comme un intrus - pour aider le commissaire Buan, pur Malouin depuis plusieurs générations, et son adjoint le commandant Blafard, à démêler les fils - de pêche - de cette intrigue particulièrement retorse. Vous vous doutez bien que si on vient en Bretagne, c'est plus pour se prendre les pieds dans le filet que se gaver d'huîtres et de galettes. Un retour sur les terres maternelles pour René qui ne se fera pas sans vagues ni émotions fortes. Heureusement que la Bretagne offre ses terres de rêves, son littoral exceptionnel et la puissance de la cité corsaire pour cadre à cette enquête, parce que pas sûr que notre équipée marque durablement les mémoires locales. Pas besoin de remonter nos bas de pantalons car, même au sec, nous pataugeons allègrement. Cap à l'ouest?!À PROPOS DE L'AUTEURBanlieusard pur jus, l'auteur - de son vrai nom Claude Picq - est né en décembre?1953 à Ivry, ceinture verte de Paris transformée depuis en banlieue rouge. Il a été «?poursuivi?» par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu'au bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire. Très tôt, il a eu goût pour la lecture, notamment les romans?: Céline, Dard, Malet et bien d'autres. Et très tôt aussi, il a ressenti le besoin d'écrire. Tel est pris qui croyait pendre est le dixième titre de sa série d'enquêtes humoristiques.

10/2022

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Généralités

Histoire de Cailly. Les moulins, le pont, la laiterie

Premier ouvrage d'une collection proposée par l'Association Histoire et Patrimoine du Haut-Cailly, ce livre retrace l'histoire des moulins, du pont et de la laiterie sur le cours supérieur de la rivière Cailly. L'eau de la rivière a toujours représenté un potentiel important pour le développement économique d'un village. C'est le cas pour la rivière Cailly prenant sa source dans le village du même nom. Nombreux sont les moulins (de la Nation, Aux enfants, Mainet et bien d'autres), souvent destinés à moudre le blé, qui sont inscrits dans l'histoire de la vallée. Les problèmes de voisinage entre les propriétaires, les habitants et les rapports avec l'Administration inhérents à tous les travaux envisagés ou entrepris sont abondamment décrits par l'auteur. Jusqu'au XIXe ? siècle, la traversée du Cailly s'effectuait par un gué pour les transports hippomobiles et un petit pont de bois pour les piétons. Vers 1850, l'amélioration des voies de communication, notamment le chemin de Grande Communication N°? 6 (de Pavilly à Mesnil-Godefroy) nécessite la construction d'un pont pour traverser la rivière. Les aménagements ultérieurs et les différentes reconstructions sont évoqués, ponctués de nombreuses anecdotes par l'auteur. La laiterie de Cailly a été source d'une grande activité du village de la fin du XIXe ? siècle à sa fermeture en juin ? 1986 ; elle aura employé jusqu'à 60 personnes dans le milieu des années 1960 et bon nombre de Caillais y ont été employés ou ont eu un membre de leur famille y ayant travaillé. C'est un lieu de mémoire de la vie ouvrière du village. Il fallait raconter son histoire et certains habitants nous ont aidés à faire remonter les souvenirs. Une grande partie des bâtiments sont encore présents et un panneau du Parcours Numérique Histoire et Patrimoine rue de la laiterie rappelle cette activité passée qui a rythmé la vie du village.

09/2023

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Photographes

Paris. Edition bilingue français-italien

Maître de la photographie couleur, Franco Fontana est l'une des figures majeures de la photographie italienne. Capturant le monde à travers des compositions géométriques audacieuses, des couleurs éclatantes et un langage minimaliste, Franco Fontana s'approprie les paysages qu'il traverse depuis plus de cinquante ans. Ici, c'est le paysage de Paris qu'il explore. Ses rues, ses jardins, ses monuments, mais aussi ses troquets, son métro, ses façades décaties, sa foule. C'est en 1958 qu'il se rend pour la première fois dans la capitale française, au retour de son service militaire. A partir de ce moment-là, il s'y rendra à maintes reprises. Cet ouvrage rassemble ses photographies prises entre la fin des années 1970 et novembre 2022, date de son dernier voyage. A Sous son objectif défile ainsi la vie animée de la capitale, véritables tableaux vivants dont l'ambiance unique est parfaitement décrite sous la plume de Jean-Baptiste Gauvin. Auteur et journaliste, il imagine ici un récit fictif épistolaire : celui d'un italien s'installant à Paris qui raconte à un ami sa nouvelle vie parisienne. Mêlant un certain humour et des détails historiques, il vient souligner la déambulation du photographe italien dans la Ville lumière. A La publication du livre est accompagnée d'une exposition à la galerie Polka à l'automne 2023. A Franco Fontana est né le 9 décembre 1933 à Modène en Italie et commence la photographie au début des années 1960. En 1978, il publie son livre Skyline et devient l'une des figures les plus emblématiques de la photographie italienne grâce à son travail sur le rapport des couleurs à l'espace, aux formes et à la lumière. A Jean-Baptiste Gauvin est auteur et journaliste. Spécialisé dans les arts visuels, il collabore régulièrement avec des revues dédiées à la photographie (LIKE, L'Oeil de la photographie, Process...). Il publie prochainement un ouvrage sur le séjour du peintre Claude Monet à Belle-Ile-en-Mer aux éditions Les ateliers Henry Dougier.

10/2023

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Beaux arts

Comment regarder l'impressionnisme

Ce guide dans la nouvelle collection Guides Hazan fournit à tous - étudiant, amateur, curieux, érudit - des clés pour découvrir et comprendre l'impressionnisme. Comment regarder l'impressionnisme ? La question est plus complexe qu'il n'y paraît, tant notre familiarité est grande avec ce mouvement dont les oeuvres phares sont reproduites ad nauseam, du puzzle miniature à l'affiche 4 par 3. Peintres de l'instant, virtuoses du plein air, membres d'un mouvement sans manifeste émergeant aux marges du Salon officiel, traducteurs sensibles des loisirs, des plaisirs et des jours, artistes incompris, nombreuses sont les idées reçues qui méritent un examen minutieux. Il faut en effet affûter son regard et saisir les nuances qui cernent l'oeuvre déterminant de ces peintres, nés dans les années 1830-1840, qui se regroupèrent - mais pas tous - pour exposer collectivement entre 1874 et 1886, et dont les principaux représentants ont pour nom Monet, Cézanne, Pissarro, Degas, Caillebotte, etc. Face aux tableaux, il n'est pas toujours aisé de déterminer ce qu'en définitive, nous voyons... et ne voyons pas, ou plus. L'objectif du présent livre est de répondre à ce constat en donnant au lecteur - étudiant, amateur, curieux, érudit - des clés pour apprendre à voir, aiguiser son regard et améliorer sa compréhension des oeuvres. Qui sont les impressionnistes et comment ont-ils peint ? Quels objectifs ont-ils poursuivi ? Qu'ont-ils représenté, au moyen de quels dispositifs visuels et picturaux ? Pour qui ont-ils travaillé ? Combiner, grâce à cet ouvrage, des regards pluriels, concrets et complémentaires sur les oeuvres impressionnistes, c'est décrypter combien de décisions, de maîtrise technique et d'invention président à l'élaboration d'une oeuvre d'art - fût-elle guidée par la volonté de traduire l'instantanéité de la perception. C'est aussi s'approcher au plus près des oeuvres impressionnistes et de leur sens, en s'appuyant sur des exemples et une illustration richement commentée.

04/2018

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Beaux arts

Le souffle des esprits. Art sacré du bassin de l'Ogôoué

A la différence de certaines régions d'Afrique qui ont vu l'établissement de grands royaumes, l'Ogooué, au Gabon, n'a jamais eu d'art de cour. Ici, l'art est toujours rituel : les objets sont destinés à des rites pratiqués au sein d'une société du type " anarchie familiale ", où le clan et le lignage prédominent sur toute autre firme d'organisation. Les objets religieux de la vallée de l'Ogooué, que nous classons aujourd'hui au titre d'oeuvres d'art, avaient une fonction au service de l'individu et de la communauté : entrer en communication avec le monde des esprits pour provoquer la guérison, déclencher la maternité, sortir vainqueur d'une bataille, provoquer la pluie... Ils permettaient un lien avec le monde invisible des divinités et esprits. Contrairement à l'interprétation et au contresens de nos premiers missionnaires, ces objets n'étaient pas vénérés pour eux-mêmes, mais du fait de la relation qu'ils permettaient d'établir avec les esprits et les mânes des ancêtres. Pour comprendre l'art de l'Ogooué, il faut connaître le monde dans lequel s'est. formée l'âme de ceux qui en sont à l'origine. Les croyances qui sous-tendent cet art religieux sont invisibles à l'observateur superficiel et, pourtant, elles font corps encore de nos jours avec la mentalité des individus. C'est pourquoi les textes et les légendes de cet ouvrage s'attachent à fournir une identité contextuelle aux objets avant de laisser parler les photographies (photos inédites d'objets principalement issus de collections privées, ainsi que photos inédites des archives des Pères du Saint-Esprit, du début du XXe s.) qui, par suggestion plus ou moins violente de la plastique, invitent à percevoir l'émotion, l'énergie, la beauté qui s'en dégagent. Aussi l'ambition de ce livre est-elle de présenter l'art du bassin de I'Ogooné dans le cadre culturel qui lui donne tout son sens.

04/2012

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Histoire ancienne

Dictionnaire des lieux et pays mythiques

Dans ce grand atelier, chacun des auteurs nous fait découvrir, avec une écriture libre, vive, et toujours accessible, non seulement les lieux proprement mythiques comme par exemple la Terre du Milieu, la Mégapatagonie, la Prairie des Asphodèles, l'Arbre du monde ou encore le Belovodié, mais aussi les lieux qui, entrés dans l'histoire, sont devenus mythiques : la Capoue d'Hannibal ou celle de Spartacus, Roncevaux, l'Afghanistan, le château d'Anet, la Cour de Louis XIV, l'Académie française. Du rapprochement de ces lieux fictifs et réels naissent une tension et une curiosité incessantes qui donnent à cet ouvrage son unité profonde : les lieux, les villes et les pays d'aujourd'hui y retrouvent tout leur pouvoir d'enchantement. Sur cette carte d'un nouveau monde, le lecteur explore des régions insolites, mais aussi une histoire de ces lieux qui s'esquisse en filigrane. Il voyage ainsi, au fil du temps, dans les imaginaires culturels, du passé lointain au présent proche, de l'Antiquité fondatrice aux reprises et inventions nouvelles qui se perpétuent jusque dans notre modernité. La présentation, bien qu'alphabétique, ménage la progression historique, en reprenant la même entrée à des siècles de distance : le mythe de Rome, dans l'antiquité, au Moyen Age. Ainsi se dessine également, à partir de lieux précis, une histoire de notre imaginaire culturel. Chaque entrée fait le point de la manière la plus précise et la plus informée sur la nature du lieu et sur la genèse du mythe qui lui est associé. Dans le même esprit qui anima le Dictionnaire des Symboles (Bouquins) ce dictionnaire est unique et nouveau par sa matière, son ton et son rythme. Un livre fait pour découvrir et rêver au long de centaines d'entrées tout aussi surprenantes et variées les unes que les autres.

10/2011

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Etudes historiques

Teoria evoluției a lui Darwin. Apariția speciilor

In 1859, a fost publicat? cartea de referin?? a lui Charles Darwin despre originea speciilor prin selec?ie natural?, cu ideea revolu?ionar? c? toate speciile de pe P?mânt sunt rezultatul unui proces evolutiv lent ?i continu? s? evolueze ca parte a luptei cunoscute ast?zi sub numele de supravie?uirea celui mai adaptat. Concluziile lui Darwin au fost rezultatul multor ani de observa?ii atente, dar s-au dovedit a fi controversate, deoarece au contestat dogmele religioase dominante ?i au revolu?ionat în?elegerea noastr? despre lumea din jurul nostru. In doar 50 de minute, ve?i afla despre contribu?iile lui Darwin ?i Alfred Russel Wallace la biologie ?i ve?i în?elege influen?a major? pe care ideile lor au avut-o asupra gândirii ?tiin?ifice din secolul al XIX-lea. Aceast? carte simpl? ?i informativ? ofer? o discu?ie am?nun?it? a ideilor din "Originea speciilor" ?i a observa?iilor pe care acestea s-au bazat. Include, de asemenea, biografii ale lui Darwin ?i Wallace, o introducere valoroas? în contextul politic, social ?i economic ?i o evaluare a impactului teoriei evolu?ioniste, oferindu-v? toate informa?iile esen?iale despre dezvoltarea darwinismului. Despre teoria evolu?iei a lui Darwin : Teoria evolu?iei afirm? c? speciile nu sunt imuabile, a?a cum sugereaz? crea?ionismul, ci sunt rezultatul unui proces lent de evolu?ie de la un str?mo? comun. Darwin a f?cut observa?iile care au pus bazele teoriei sale despre selec?ia natural? în timpul c?l?toriei sale la bordul navei Beagle ?i a petrecut urm?torii 20 de ani perfec?ionând-o în mod constant înainte de a-?i publica cartea revolu?ionar?.

01/2023

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Policiers

Le motel du voyeur

Le 7 janvier 1980, Gay Tales reçoit à son domicile new-yorkais une lettre anonyme en provenance du Colorado. Le courrier débute ainsi : "je crois être en possession d'informations importantes qui pourraient vous être utiles." ; homme, Gerald Foos, confesse dans cette missive un secret glaçant : voyeur, il a acquis un motel à Denver dans 'unique but de le transformer en "laboratoire d'observation". Avec l'aide de son épouse, il a découpé dans le plafond l'une douzaine de chambres des orifices rectangulaires le 15 centimètres sur 35, puis les a masqués avec de fausses cilles d'aération lui permettant de voir sans être vu. Il a ainsi épié sa clientèle pendant plusieurs décennies, annotant ans le moindre détail ce qu'il observait et entendait - sans jamais être découvert. A la lecture d'un tel aveu, Gay Talese e décide à rencontrer l'homme. Au travers des notes et des carnets du voyeur, matériau incroyable découpé, commenté et reproduit en partie dans l'ouvrage, l'écrivain va percer peu à peu les mystères du Manor House Motel. Le plus troublant 'entre eux : un meurtre non résolu, digne d'une scène de psychose, auquel le voyeur assisterait, impuissant. Le voyeur exige l'anonymat ; l'écrivain, soucieux de toujours livrer les véritables identités de ses personnages, s'en tient aux prémices de son enquête. Trente-cinq ans plus tard, Gerald Foos se décide à rendre publique sa machination et Gay Talese peut enfin publier ce livre dérangeant et fascinant. Le Motel du Voyeur interroge aussi, à travers la figure de Gerald Foos, étrange double pervers de l'auteur, la position du journaliste qui scrute le réel en observateur - en voyeur. Au-delà du fait divers, cette plongée hallucinante dans la psyché américaine, parcourt une sociologie criminelle des moeurs, et s'avère être le plus parfait des romans noirs, à mi-chemin du chef d'oeuvre de Truman Capote, De sang-froid et du journaliste et 1'Assassin de Janet Malcolm. Gênant, passionnant, troublant, autant le dire, roman ou enquête, vous n'avez jamais lu un tel livre.

09/2016

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Historique

Vivre et mourir à Auschwitz

Non, tout n'a pas encore été dit, écrit, montré sur Auschwitz... Dans Maus, Art Spiegelman avait mis en images des scènes de la vie quotidienne dans les camps, osant ainsi quelque chose de nouveau. C'est également ce qu'a réalisé Dietmar Reinhard : "Mon objectif était le suivant : mon roman graphique devait montrer ce qu'était Auschwitz, sous tous ses aspects. " En adéquation avec le vocabulaire froid de la bureaucratie nazie, Dietmar Reinhard dessine ses personnages de manière dépouillée, d'un trait fin et régulier. Chaque détail est très précis : les insignes à tête de mort sur les uniformes, les fissures dans les murs, les noeuds dans les barbelés. Sur les visages, chaque ride, même la plus subtile, est visible. Les couleurs pâles traduisent le monde glacial qu'était Auschwitz, même en été. Le texte, à l'image du dessin, est ciselé, sobre... sans concession. L'auteur (dessinateur et scénariste) Premier roman graphique de Dietmar Reinhard, il réalise ici le scénario, le dessin et les couleurs. Il a d'abord travaillé aux Pays-Bas et en Allemagne pour des agences de publicité et en tant qu'illustrateur indépendant dans le domaine éditorial. Son travail se concentre sur l'illustration conceptuelle, le portrait et une certaine forme de caricature, notamment des grands dirigeants internationaux. Il a travaillé pour des publications telles que Stern, Zeit Magazin, Transatlantik, etc. Il vit aujourd'hui à Francfort. Il a reçu plusieurs prix pour ses illustrations (New York, 2013, 2014 ; classé parmi les 100 meilleurs illustrateurs en 2012 et 2016, etc.). Journaliste et biographe, Olivier Mannoni a dirigé la publication des oeuvres complètes de Günter Grass et de Manès Sperber. Avec plus de 250 ouvrages au compteur en 40 ans de parcours, il est à la fois un bourreau de travail, un passionné, et un des meilleurs traducteurs littéraires actuels. Tombé tout jeune amoureux de la langue allemande, il a été amené à travailler sur des textes hétéroclites, mais restera dans l'histoire pour avoir osé se confronter avec Mein Kampf. Il vient de sortir Traduire Hitler, un brillant essai publié aux éditions Héloïse d'Ormesson.

09/2023

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Thèmes picturaux

Jardins. Explorer l'art de l'horticulture

Jardins : Explorer l'art de l'horticulture emmène le lecteur dans un voyage unique à travers les continents et les cultures pour découvrir comment artistes, jardiniers, paysagistes et illustrateurs se sont inspirés des jardins depuis plus de 4 ? 000 ans, de l'Egypte antique à nos jours. Ce tour d'horizon superbement illustré réunit plus de 300 images spectaculaires couvrant un large éventail de styles et de techniques, des peintures, installations, sculptures et plans en passant par des images de cinéma, des bijoux et des textiles. Cette sélection, réalisée par un comité international d'experts, dévoile la diversité et la beauté des jardins, du jardin d'Eden aux jardins suspendus de Babylone en passant par les jardins paysagers anglais, les jardins zen japonais et de simples potagers. Cet ouvrage de référence inclut des oeuvres célèbres ou plus confidentielles d'artistes et de créateurs tels que Pierre Bonnard, Annie Faivre, Fergus Garrett, Jean Jullien, Roberto Burle Marx, Claude Mollet, Gertrude Jekyll, David LaChapelle, Marianne North, Piet Oudolf, Faith Ringgold, Vita Sackville-West, Jonas Wood et bien d'autres. Assemblées par paires, indépendamment de toute chronologie et toute géographie, les images révèlent des contrastes et des similitudes étonnantes. Observez des plans originaux de jardins, ceux du potager de Versailles au xviie siècle ou de Thomas Dolliver Church pour El Novillero, en Californie. Découvrez la campagne du gouvernement britannique pour promouvoir l'agriculture pendant la Seconde Guerre mondiale, et comment des horticulteurs envisagent de cultiver des plantes sur Mars. Apprenez tout de l'histoire du jardin de Claude Monet à Giverny, du sanctuaire créatif d'Anne Spencer à Lynchburg, en Virginie, pendant la Renaissance de Harlem et du jardin communautaire du "Gangster Gardener" Ron Finley à Los Angeles. Les jardins, qu'ils soient représentés sur d'anciennes fresques romaines, illustrés dans des manuscrits enluminés, rendus sur le papier ou capturés numériquement grâce aux dernières technologies de pointe, sont depuis longtemps un sujet de prédilection pour les artistes et les créateurs du monde entier. Des jardinières et des massifs de fleurs soigneusement entretenus aux jardins ouvriers, des oasis sur les toits-terrasses aux grands parcs publics, les jardins sont partout et nous connectent avec la nature.

10/2023

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Franc-maçonnerie

La femme et l'enfant dans la Franc-Maçonnerie universelle

" Soulever le voile épais derrière lequel s'abrite encore la Franc-Maçonnerie universelle pour corrompre systématiquement la " femme et l'enfant " et préparer les voies de l'Antéchrist, afin d'assurer le triomphe final de Lucifer, tel fut notre dessein, lorsqu'il y a environ un an, nous avons entrepris la réunion des nombreux matériaux qui servent de base inébranlable à cet ouvrage. Nous n'avons eu ni l'intention, ni la prétention de marcher sur les brisées d'auteurs dont la renommée a justement inscrit, en caractères indélébiles, les noms au temple de mémoire. Ils nous ont devancé sur le terrain de la Franc-Maçonnerie, sans tarir les sources auxquelles tout explorateur attentif peut puiser. Malgré les soins minutieux que nous avons apportés à notre oeuvre, son imperfection n'est point douteuse par cela seul qu'elle est humaine. Nous prions nos lecteurs d'être très indulgents, et nous rendons un témoignage public de profonde gratitude aux personnes qui ont daigné nous prêter, à divers titres, leur précieuse collaboration. Les unes exécutèrent les beaux dessins qui ont été ajoutés à ceux que nous avions modestement et laborieusement esquissés à la plume ; les autres ont facilité nos recherches, coopéré a nos enquêtes, confié des volumes précieux, des pièces inédites, nous autorisant à photographier les plus importantes afin de produire, à notre convenance et en cas de contestation, les fac-similés des originaux, etc. Nous espérons que nos lecteurs suivront ces exemples. Le champ d'investigation s'élargit chaque jour, et les pionniers ne s'y rencontreront jamais en trop grand nombre. D'après les esprits clairvoyants, Satan fait des efforts désespérés pour ressaisir sa proie et semble ressusciter, sinon le panthéisme polymorphe des Gnostiques, tout au moins le dualisme de Manès. Le mal personnifié voudrait être un Dieu rival de Dieu lui-même. Au Roi de la lumière, les Franc-Maçons cherchent encore à opposer un roi des ténèbres et se plongent bien dans le Manichéisme, puisque cette hérésie préconisa l'idée de la souveraineté et de l'ubiquité de l'Ange rebelle. Pour la réussite de ses projets infernaux, la secte a besoin de la " femme et de l'enfant " ; nous allons donc, impartialement, examiner et étudier comment elle tente leur conquête. "

11/2021

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Impressionnisme

Peindre en Normandie

Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux et réunit de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus autour de la représentation de la Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Honfleur, Le Havre et plus tard Rouen, ces noms symbolisent des moments d'intense création et d'échanges autour de grandes innovations qui nourrissent la peinture de paysage dans cette région marquée par l'influence de l'aquarelle anglaise, lieu d'un dialogue expressif entre physique de la nature et physique de la peinture. De Monet à Jongkind, de Lebourg à Delattre, de Marquet à Dufy, ce sont autant de rencontres qui pendant plus d'un siècle ont conféré à la Normandie l'image emblématique d'une peinture dépouillée de toute velléité littéraire. Le tire de la collection dit assez bien qu'elle représente un chemin de traverse dans ce phénoménal territoire qu'est la Normandie des rivages et des campagnes, à la fin du XIXe siècle. Inscrits dans la continuité du naturalisme romantique et de la fonction méditative du paysage, les tableaux recueillis s'attachent à faire valoir la part méconnue, réservée, parfois secrète, des influences du pays sur la peinture, moins spectaculaire et mondaine que celle des sites achalandés. De Corot à Boudin se révèle l'impressionnisme gris et de Signac à Louvrier, le colorisme nacré. Ce cabinet de peinture réunit exceptionnellement l'ensemble des oeuvres de la collection selon un parcours associant physique et topographie et qui, partant des rencontres de la ferme Saint-Siméon, s'attarde sur les bords de mer et la notion de villégiature pour se poursuivre le long de la Seine et se conclure sur le pays intérieur, dans la pleine terre normande.

10/2022

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Impressionnisme

Quand l'Amérique découvrait Gustave Courbet et l'impressionnisme

Si plusieurs ouvrages ont déjà traité de l'importance de l'impressionnisme français pour la peinture, les rapports entre ces peintres venus des Etats-Unis pour étudier l'art français et leur rôle dans la découverte de Courbet par les collectionneurs et mécènes américains n'y était pas clairement évoqué. Il restait à l'expliquer. C'est précisément le but de ce livre. A l'origine de cette aventure américaine, il y eut le marchand d'art parisien, Paul Durand Ruel. Au début des années 1870, il décida, avec le soutien de la peintre, originaire de Philadelphie, Mary Cassatt, de "? ... révolutionner ce pays de milliardaires ? " et d'y faire entrer, entre autres, les plus belles oeuvres impressionnistes et les meilleures toiles de Courbet, dont beaucoup font, aujourd'hui encore, la gloire des grands musées américains et de prestigieuses collections privées. Flavie Durand-Ruel, historienne de l'art, descendante de l'illustre galeriste, et Mary Morton, conservatrice à la National Gallery de Washington, spécialiste de Mary Cassatt, nous rappellent le rôle essentiel de ces deux découvreurs de la jeune peinture française. Il fallait évoquer les connivences du peintre James Abott McNeill Whisler avec Courbet et les impressionnistes. Whisler fit son apprentissage au plus près de Courbet et tous deux partagèrent une passion commune pour Joanna Hifferman, la belle irlandaise qui posa pour eux. Isabelle Enaud-Lechien, maître de conférences à l'Université de Lille, auteur d'une thèse de doctorat sur Whisler, nous explique ici l'émulation qui le lia à Courbet. Enfin, l'intérêt pour cette peinture moderne provoqua chez beaucoup d'artistes américains l'envie de venir étudier en France et bientôt le voyage vers Paris se fit de manière presque obligée, comme autrefois l'on faisait le Voyage d'Italie. Ils s'installèrent auprès de maîtres, Gauguin à Pont-Aven ou Monet à Giverny. Puis ils rentrèrent chez eux et transmirent à leur tour ce qu'ils avaient appris mais en créant un courant plus personnel aux résonances nationales dont l'impressionnisme américain devait naître. Emily C. Burns, enseignante à l'Université d'Auburn en Alabama et professeur invitée à l'Université d'Oxford comme spécialiste de cet exode artistique, en retrace pour nous l'histoire.

03/2021

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Histoire de l'art

Journal d'un collectionneur. Marchand de tableaux

L'auteur de ce journal est né en 1881. " Il était marchand de tableaux, fils de marchand de tableaux, témoin des changements révolutionnaires qui, dès la découverte de Cézanne, virent s'imposer de par le monde une conception de l'art tout à fait nouvelle. " René Gimpel avait hérité d'une approche traditionnelle de la peinture et il manifesta toujours une préférence pour les grands maîtres français du xviiie siècle, notamment Chardin. Mais cela ne l'empêcha pas de reconnaître le génie, même sous le masque d'un style nouveau : Braque, à ses yeux, avait atteint la même perfection. Issu d'une famille qui avait fui l'Alsace, scandalisée par les termes du traité de 1871, il était lui aussi animé par cet esprit de révolte qui le conduisit à s'enrôler, comme ses trois fils, dans la Résistance. Interné par Vichy, puis arrêté par les Allemands, il fut déporté à Neuengamme où il mourut en janvier 1945, ayant préparé ses codétenus à la Libération en leur enseignant l'anglais à travers des promenades virtuelles dans les grands musées du monde. René Gimpel commence à écrire en 1918. " L'intérêt de l'ouvrage est bien souvent au-delà de la petite histoire ou de l'anecdote. René Gimpel lui-même savait voir et regarder. Il a le sens du trait ; son oeil est d'un caricaturiste et son Journal se remplit ainsi d'esquisses très personnelles. Il a tout su, tout vu de la peinture pendant quarante ans " , naviguant entre l'Amérique et l'Europe, contribuant à bâtir outre-Atlantique les plus grandes collections : celles de Frick, des Rockefeller, des Rothschild, de Ford, de J. -P. Morgan... Il côtoie les artistes Braque, Mary Cassatt, Forain dont il rapporte les bons mots, Marie Laurencin, Matisse, Monet, Picasso, le vieux Renoir qu'il décrit peignant avec des pinceaux attachés au bout de ses bras, Soutine, Utrillo ; mais aussi les marchands : Joe Duveen, son beau-frère, Durand-Ruel, Paul Rosenberg, Nathan Wildenstein dont il fut l'associé, Ambroise Vollard... Il croise critiques et écrivains, Apollinaire, Berenson, et surtout Marcel Proust qu'il rencontra, dès 1907, à Cabourg, où ils séjournaient dans le même hôtel. Leur passion commune pour Vermeer les lia d'une profonde amitié.

02/2023

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Grandes réalisations

Théâtre Marigny. Histoire, architecture & spectacles

T Le théâtre doit son nom au frère de la marquise de Pompadour, le marquis de Marigny qui, à la fin du XVIIIe siècle initia des embellissements aux Champs-Elysées. En 1883, le Panorama Marigny est inauguré. Situé sur les Champs-Elysées, il est l'oeuvre de Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra, et construit à l'emplacement du théâtre dirigé, entre autres, par Jacques Offenbach et le fils de l'immense mime Deburau. L'édifice en forme de dodécagone, sana points d'appui à l'intérieur offre à ses spectateurs une expérience immersive unique, les plongeant notamment au coeur de batailles célèbres. La mode de ce genre de spectacles étant passée, en 1893, le panorama est aménagé en théâtre d'après les plans d'une star de la Café Society, l'architecte Edouard Jean Niermans. Les succès et les échecs se succèdent au cours des années qui voient, en 1925, les architectes Alvaro de Grimaldi et André Ulmer moderniser la salle désormais dédiée à l'opérette et aux revues sous la direction de Léon Volterra. Au lendemain de la guerre la compagnie Renaud-Barrault l'investit, invite Jouvet et Vilar, s'entoure d'artistes et de compositeurs, et fait du théâtre une ambassade de la culture française. Puis vient la compagnie Grenier-Hussenot avec ses acteurs fétiches : Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Robert Manuel, Elvire Popesco et Hubert de Malet reprennent le flambeau et font jouer, entre autres, Annie Girardot. Commence alors l'aventure de "Au théâtre ce soir", où le journaliste Pierre Sabbagh présente en dix-sept ans 416 pièces aux téléspectateurs. Thierry Le Luron, Jean-Paul Belmondo s'y produisent. En 2000, Robert Hossein en assure la direction et Pierre Lescure lui succède en 2008. Vient en 2013 le moment des grands travaux confiés à l'agence d'architecture Clé-Millet Architectes et la réouverture du théâtre en 2018. Ce livre invite le lecteur au coeur d'une aventure passionnante sous la conduite d'une historienne, Pascale Gransard, et de l'architecte, Stéphane Millet, auteur de la toute récente rénovation du théâtre. L'histoire d'une grande scène parisienne et son évolution architecturale se répondent ici au sein d'une rare iconographie.

02/2024

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Musique, danse

De Lully à Mozart. Aristocratie, musique et musiciens à Paris (XVIIe-XVIIIe siècles)

L'histoire de la musique est souvent encore celle des grands compositeurs : Jean-Baptiste Lully, Marc-Antoine Charpentier, Jean-Philippe Rameau, Wolfgang Amadeus Mozart... Mais qu'évoquent pour nous les noms de Pierre Maréchal dit Paisible, de Jean-Baptiste Anet, de Johann Schobert, de Michel Blavet ? Devenus célèbres ou restés anonymes, les uns et les autres eurent pourtant en commun d'être au service des plus prestigieuses maisons aristocratiques de leur temps : les Guise, les Orléans, les Bourbon-Condé, les Noailles, les Conti... Dans les salons, les jardins, les théâtres, entre Paris, Versailles et leurs multiples résidences d'Île-de-France, des aristocrates fortunés protégeaient en effet des musiciens, entretenaient des orchestres privés, acceptaient des dédicaces, collectionnaient les partitions et affirmaient leur goût musical en s'adonnant eux-mêmes fréquemment à la pratique musicale. Au confluent de l'histoire sociale et culturelle et de la musicologie, ce livre propose une lecture globale et renouvelée du patronage musical de la société aristocratique entre la fin du XVIIè siècle et celle du XVIIIè siècle. Le lecteur découvre, entre le faste et le précaire, la passion et le calcul, comment les musiciens et leurs protecteurs, les oeuvres et les instruments participaient de cet étourdissement musical qui atteignit son paroxysme au siècle des Lumières. A travers des expériences originales se mêlaient, parfois s'affrontaient, connaissances musicales et stratégies de distinction, aristocrates amateurs et musiciens professionnels, logiques artistiques, économiques, sociales et politiques. Loin de la vision romantique qui fit longtemps de la musique le passe-temps somptueux d'un monde décadent et des musiciens des génies méprisés et incompris, il apparaît que la protection de la musique et des musiciens s'inscrivit dans des cadres en perpétuel mouvement, où purent s'épanouir des formes particulières de sociabilité, des engouements sincères, des ambitions et des réussites sociales remarquables et aussi de nouveaux canons musicaux, entre patrimoine, réjouissances du moment et modernité.

02/2009

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Beaux arts

Primatice architecte

Bien que Giorgio Vasari ait fait l'éloge de ses constructions françaises et assigné ainsi à Primatice (1504-1570), héritier de Raphaël et de Giulio Romano, une place éminente parmi les architectes de la Renaissance, l'histoire de l'art a tardé à reconnaître son oeuvre. En 1900, Louis Dimier a mis en relief le rôle fondamental qu'avait joué l'architecture dans son itinéraire artistique. Mais tout au long du XXe siècle la recherche ne s'est guère intéressée à cet aspect essentiel de son activité et les organisateurs de la grande exposition de 2004, Primatice maître de Fontainebleau, ont préféré ne pas aborder le sujet. Quand cette exposition vint à Bologne, ville natale de l'artiste, nous avons publié un ouvrage collectif Francesco Primaticcio architetto, le premier consacré à cette problématique. Le présent volume en reprend l'essentiel, c'est-à-dire les contributions concernant l'oeuvre architecturale de Primatice en France, revues par les auteurs et enrichies de réflexions nouvelles. Victimes de l'évolution du goût, la plupart des bâtiments de Primatice, souvent restés inachevés, ont disparu et l'absence de dessins d'architecture autographes rend encore plus difficile l'étude de son oeuvre. Si les caractéristiques du style architectural de Primatice sont encore visibles au château de Fontainebleau et dans la chapelle funéraire de Diane de Poitiers à Anet, les restitutions graphiques, fondées sur la recherche archéologique et l'étude critique des documents, peuvent seules donner une idée des édifices détruits: la fontaine d'Hercule, la grotte du château de Meudon et la Rotonde des Valois. Ces édifices révèlent un artiste de premier rang, créateur d'architectures spectaculaires, promoteur d'échanges renouvelés entre la France et l'Italie, auteur de synthèses originales associant les deux cultures. Cette oeuvre jette une lumière nouvelle sur la réception de la Renaissance italienne en France entre 1540 et 1570 et les métamorphoses du vocabulaire architectural qui eurent lieu pendant cette période. Elle illustre de manière exemplaire la circulation des modèles et des savoirs.

04/2010

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Littérature française

Supplément à la vie de Barbara Loden

Plusieurs destins s'entrelacent dans ce nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour d'un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden, un film admiré par Marguerite Duras, une œuvre majeure du cinéma d'avant-garde américain. Il s’agit du seul film de Barbara Loden. Elle écrit, réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d'un fait divers : l'errance désastreuse d'une jeune femme embarquée dans un hold up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne la narratrice dans une recherche qui interroge tout autant l'énigme d'une déambulation solitaire que le pouvoir (ou l'impuissance) de l'écriture romanesque à conduire cette enquête. Il y a d'abord l'errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement blessée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l'enquête de la narratrice. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d'esquiver ou d'affronter la réalité. Wanda/Barbara : qu'est-ce que l'une cherche à travers l'autre, et qu'est-ce que la narratrice cherche à travers elles ? Barbara Loden est née en 1932, six ans après Marilyn Monroe, la même année qu'Elizabeth Taylor, Delphine Seyrig et Anouk Aimée. Elle a trente-huit ans lorsqu'elle réalise et interprète Wanda en 1970. Elle est la seconde femme d'Elia Kazan. Elle a joué dans Le Fleuve sauvage et dans La Fièvre dans le sang. Elle devait jouer dans The Swimmer avec Burt Lancaster, mais ce fut Janet Landgare qui eut le rôle ; elle devait jouer dans L'Arrangement avec Kirk Douglas, mais ce fut Faye Dunaway qui eut le rôle. Elle est morte jeune, à 48 ans. Wanda est son premier et son dernier film. Quoi d'autre ? Comment la décrire, comment décrire un corps et une présence inconnus ? La narratrice lit des témoignages, regarde des images, décrit le film, tente de s'approprier un visage, de découvrir un corps sous un autre, elle cherche à reconstituer les bribes d'une vie pour la tirer un instant de l'oubli, et revenir sur sa propre amnésie.

01/2012