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Société Française Archéologie

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Géopolitique

Le nouveau grand jeu. Sociétés, états, empires

Le fil rouge du précédent ouvrage, Journal d'Ukraine et de Russie, était lié au constat selon lequel le système international avait été dominé par les Etats-Unis depuis 1991 - c'est-à-dire depuis la disparition de l'Union soviétique, la guerre du Golfe puis l'intervention en Afghanistan - tandis que s'était maintenue entre les puissances une certaine coopération, notamment dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU ou dans des formats appropriés pour traiter par exemple de la question du programme nucléaire iranien. Il s'agissait de savoir dans quelle mesure les crises internationales, depuis le brutal retrait américain d'Afghanistan à l'été 2021, avaient déterminé une évolution du système des relations internationales. Ce dernier est par définition évolutif et ne se stabilise, quand il y parvient, que pour des périodes limitées dans le temps à l'échelle de l'histoire. La guerre en Ukraine, quelles que soient les modalités de sortie de crise, pourrait bien accélérer la transformation d'un système qui est d'ores et déjà caractérisé par la multiparité. Mais celle-ci n'est pas égalitaire et le centre de gravité du monde se déplace à l'évidence, en particulier sur le plan économique, vers l'Asie. Le Monde nouveau se développera sous l'ombre portée de ce dernier ensemble. Le Grand Jeu du XIXe siècle était caractérisé en Asie centrale par l'opposition des empires russe et britannique. Le Nouveau Grand Jeu, sur toile de fond de l'affirmation de la Chine comme potentielle première puissance économique du monde, se déploiera de nouveau dans cette zone et aussi au-delà. Les grands ensembles du monde, en particulier les Etats-Unis et l'Europe y seront impliqués ou en tout cas ne pourront pas s'en désintéresser. La recomposition du monde en cours et en voie d'accélération affectera aussi les sociétés sur le plan interne (cf. flux migratoires, questions énergétiques et d'environnement, sujets dits "? sociétaux ? "). Le Nouveau Grand Jeu s'attachera à cerner ces changements et à tracer des perspectives.

11/2023

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Droit des sociétés

Le droit des sociétés en cartes mentales

Ce manuel de cours permet de (re)découvrir le droit des sociétés grâce à une approche visuelle de la matière.

03/2024

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Droit des professions libérale

Les sociétés d'exercice libérales. 2e édition

Que sont et comment mettre en place une SPL ? Quelle place occupe aujourd'hui la SEL d'avocats ? Telle est la question à laquelle s'efforce de répondre le présent ouvrage, articulé autour d'un plan simple (constitution, fonctionnement et dissolution de la SEL d'avocats) et comportant en annexes un tableau comparatif des différentes formes de SEL d'avocats, et un modèle de statuts de SELAS d'avocats.

03/2024

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Géopolitique

L'union européenne. Puissance, territoires et sociétés

Tout ce dont le candidat a besoin pour le sujet 2024 de Géographie du concours de l'ENS Lyon et de la banque commune attachée. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré en sept parties : -Repères -Organisation du territoire -Portraits régionaux -Dynamiques et fragilités internes -Le territoire américain et ses villes -Systèmes productifs dans la mondialisation -Approches géopolitiques. L'ouvrage, qui comprend de nombreuses cartes, schémas et tableaux, est complété par des zooms et un glossaire.

10/2023

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Généralités

Maladies mentales et sociétés. XIXe-XXIe siècle

Les sciences humaines et la psychiatrie ont longtemps donné des maladies mentales une image de radicale altérité. Celles-ci ont pourtant joué un rôle constitutif dans les sociétés européennes contemporaines, à la fois expression d'une série de vulnérabilités médicales et sociales et représentation associée au génie et au crime, part honteuse de la famille bourgeoise et révélateur des désordres et des grands bouleversements sociaux. Cet ouvrage est à la fois une introduction à l'histoire des rapports de nos sociétés aux maladies mentales au cours des XIXe et XXe siècles et une synthèse des acquis historio graphiques des quarante dernières années sur cette question, de l'histoire sociale et culturelle aux science and technology studies, en passant par l'histoire d'en bas et l'histoire matérielle. Organisé autour de quatre dimensions - espaces, savoirs, pratiques et expériences -, il montre comment les maladies mentales et leur traitement social ont été à la fois un reflet et un moteur de certaines des transformations de nos sociétés.

05/2022

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Sociologie urbaine

Sociétés urbaines. Au risque de la métropole

75 % de la population mondiale vivra en ville en 2050, soit près de 2 milliards de personnes de plus qu'aujourd'hui : face à cette internationalisation des flux et des migrations, les villes n'ont d'autre choix que de se restructurer, se rénover, et ces changements confrontent les citadins et les décideurs à des défis inédits. Cet ouvrage interroge la façon dont ces recompositions urbaines et sociétales majeures se donnent à voir et sont pensées par les décideurs et les habitants. En s'appuyant sur du matériel d'enquêtes de première main, menées dans des villes occidentales et des métropoles des pays émergents et pauvres, il présente comment l'urgence de ces adaptations modifie le rapport à la ville et la définition même des sociétés urbaines, et met en évidence l'émergence de nouvelles formes de démocratie locale issues d'initiatives citoyennes.

07/2022

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Sociologie urbaine

Espaces et sociétés N° 191, juin 2024

Avec ce numéro rassemblant des articles Varia, Espaces et Sociétés retrouve l'esprit des premières livraisons "sans titre" de la revue et offre au lecteur autant de plongées dans des recherches récentes de large intérêt. La pluralité actuelle des gradients urbains saisie dans l'épaisseur des dynamiques sociales, lorsque l'on passe des grandes villes aux territoires ruraux sans oublier les villes intermédiaires, en constitue le fil directeur : location AirBnB, accession à la propriété en regard de la production de logements dans des communes populaires, gentrification discutée à l'aune de la notion de commun urbain, accès d'anciens sans-abris au statut d'habitants, déclin auquel sont confrontées des villes moyennes, innovations numériques dans les campagnes et enfin devenir des pratiques avicoles amatrices brouillant les frontières entre espaces urbains et ruraux, sont abordés dans les articles de cette livraison. Ce numéro est complété par la traduction d'un texte sur les enjeux de l'histoire de l'urbanisme, une controverse autour des retenues de substitution et un texte de fond sur la notion elle-même.

06/2024

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Géographie

L'espace social. Lecture géographique des sociétés

Le présent ouvrage analyse les formes sociales de l'espace. Il propose une méthode globale et fournit des outils pour comprendre les liens des individus avec leurs lieux de vie. L'univers de ces formes se ramène ici à des notions (espace, lieu, territoire, territorialité, réseau) et à des modèles d'investigation reflets de choix théoriques : espace de vie, espace vécu, matrice historique et spatiale, combinaisons et formations socio-spatiales, systèmes d'acteurs localisés... Pour l'interprétation de ces configurations spatiales, et quel que soit le mode d'interprétation retenu, on constate qu'elles résultent toujours de l'action de groupes humains, historiquement structurés pour se perpétuer. Ainsi, ils produisent autant des biens tangibles que des éléments symboliques, des valeurs collectives, du pouvoir, de la puissance, de la différenciation... Les sociétés ne sont pas mues par une mécanique fonctionnelle. Au contraire, elles façonnent pour toute chose des représentations à la fois complexes et multiples ; elles font naître des idéologies et créent des cultures originales. Elles forgent des identités collectives qui leur servent ensuite d'argument de légitimité géographique. Au gré d'une lecture géographique, l'étude des formes de l'espace révèle ainsi les structures, les contradictions et les enjeux de la société. Cet ouvrage, codirigé par Guy Di Méo et Pascal Buléon, présente en première partie les concepts et les notions d'une nouvelle géographie sociale. La seconde partie les illustre d'exemples régionaux présentés par Florence Boyer, David Giband, Jean-Claude Hinnewinkel, Frédérique Loew-Pellen, Joël Pailhé, Hélène Seren et Mamady Sidibé.

07/2005

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Sciences politiques

Rémanences dictatoriales en Afrique. La société close et ses amis

La société close - en tant que société gouvernée au moyen de stratégies répressives, offensives ou dissuasives, pour verrouiller l'espace public et tenter de confisquer le pouvoir d'Etat - est toujours une construction à responsabilité partagée. Dans les deux cas, il s'agit d'une trahison ou d'une faillite collective : intellectuelle, politique et morale. L'auteur met en dialogue et en perspective des philosophes très différents mais qui rappellent tous que la politique devrait être un service de la res publica et du vivre ensemble dans des institutions justes.

11/2019

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Sociologie

La tyrannie du commun. Propos intempestifs sur la société marocaine

Notre vie sociale ne se nourrit pas uniquement de la dynamique et de la volonté factuelles, elle est aussi le lieu d'un excès idéologique, de représentations collectives mystificatrices qui transforment les crédos hérités en vérités naturelles comme l'obsession religieuse, l'exaltation de l'identité, les stratégies de l'imposture et de la censure, le ressentiment face à l'Histoire, les formes exacerbées de la tradition, le rapport au corps, etc. En démonter les fausses évidences est à l'origine de ce livre. C'est une sorte de chagrin sociologique devant certains phénomènes extrêmes et "fascisants" de ce qu'on croit être la norme, la correcte attitude. Critique non en vertu d'un relativisme béat, mais pour l'écart nécessaire qui permet de penser, de rêver, de vivre autrement la quête du sens, la beauté de la différence, l'émancipation du sujet, la sortie de la communauté conservatrice, des présuppositions admises sans discussion, de la domestication de l'esprit. Sans donner un texte organique mais s'attachant à divers phénomènes significatifs, le présent ouvrage est chaque fois une tentative d'élucidation car la tyrannie du commun reste le pouvoir du commun qui ne supporte la discussion, les clairières de la subjectivité, la société ouverte, la quête inachevée. Si l'auteur s'alarme à ce point du sort de sa société, c'est qu'il y va de la respiration intérieure et d'un autre horizon de la sensibilité intellectuelle hors la pesanteur des dogmes et de leurs thuriféraires.

06/2019

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Philosophie

La société de consumation. Pour une politique de l'oisiveté

Dans les utopies du XIXe et du XXe siècle, le progrès scientifique et technique allait libérer les hommes de la nécessité de travailler. Aujourd'hui, force est de constater que loin d'en être libérés, nous sommes soumis constamment, y compris dans notre intimité et dans nos loisirs, à la logique du travail. Plus que jamais, nous vivons dans une société de consumation qui se caractérise par une fuite en avant permanente, la destruction gaspilleuse de l'écosystème, le déni de l'appauvrissement matériel et spirituel de la majeure partie de l'humanité. Nous en sommes tous à la fois les complices et les victimes, par notre alimentation, nos divertissements, notre fascination pour les soi-disant "progrès" techniques. Loin de ne rien faire, nous faisons rien : nous répondons à l'injonction du produire-consommer à tout prix, sans réfléchir aux conséquences pour la planète, l'humanité ou nous-mêmes. Et si, justement, ne rien faire était une partie de la solution ? Si l'ennui, le chômage, la paresse n'étaient pas des fautes morales ou des problèmes économiques, mais l'ouverture à de nouveaux possibles de création et d'émancipation. Le livre s'ouvre sur le constat de l'écart existant entre ce que nous attendons du travail et ce qu'il nous offre en réalité. Après la description de cette logique du travail, que l'auteur nomme le faire-rien, le livre propose différents axes de réflexion et possibilités de résistance à cette consumation de l'homme et du vivant. Au faire-rien destructeur et aliénant, l'auteur oppose le ne-rien-faire libérateur.

01/2021

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Gestion

La société malade de la Covid-19. Regards logistiques croisés

La Covid-19 a provoqué une crise autant économique que sociale et sociétale. En interpellant brutalement la manière de penser la gouvernance des organisations marchandes et non marchandes, elle est à l'origine d'une profonde disruption dont les effets seront certainement durables. Par-delà la sidération des élites - et plus largement des citoyens - face à une situation de rupture, dont l'une des manifestations les plus emblématiques reste un confinement pendant de longues semaines, le présent ouvrage met l'accent sur une dimension omniprésente pendant la crise : la question logistique. Qu'il s'agisse de gérer au mieux dans les hôpitaux les flux de malades en détresse respiratoire, de maintenir intactes les capacités d'approvisionnement en produits de première nécessité, ou d'organiser la vaccination de masse dans un contexte de chaîne du froid totalement inédit, la logistique s'est retrouvée au centre de débats parfois enflammés. Les chroniques ici réunies en abordent différents aspects et enjeux dans une société malade de la Covid-19.

01/2021

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Philosophie

Contre le libéralisme. La société n'est pas un marché

Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la "pensée unique" libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante. Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver. Ce livre se propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus. Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Survivre à la pensée unique (2015), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste, Ce que penser veut dire (2017) et Décroissance ou toujours plus ? (2018).

01/2019

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Géographie

Le Caire, une cité mère à sauver. Culture, urbanisme, société

LE CAIRE historique est le centre ancien du Caire actuel, la capitale de l'Egypte et la plus grande ville du Moyen-Orient et de l'Afrique. La conservation de ce centre, classé patrimoine mondial depuis 1979, constitue un défi difficile à relever depuis de nombreuses années sans aucune solution globale. Ce livre s'articule autour de trois axes. Le premier présente une analyse historique, à travers les textes et les sources, qui identifie la base de développement du processus de la conservation de patrimoine en Egypte avec une attention particulière à l'expérience du Comité de conservation des monuments de l'Art arabe. Le deuxième développe une géographie historique et une analyse spatiale afin de comprendre la logique urbaine du Caire historique ainsi que son développement à travers les différentes époques. Les problèmes actuels qui représentent un défi pour la conservation sont identifiés, suivis d'une analyse critique des études et des projets récents de réhabilitation urbaine. Le troisième axe aborde une analyse socio-économique de la population de ce centre historique qui valorise le rôle crucial des habitants comme acteurs dans le processus de réhabilitation. Cette recherche aboutit à une proposition de stratégie globale de conservation-réhabilitation qui s'adapte et évolue à travers le temps, en se substituant à l'approche statique d'un schéma directeur.

10/2010

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Sociologie

Sociologie économique. Etat, marché et société dans le capitalisme moderne

Les sociologues, du moins nombre d'entre eux et des plus marquants (Weber, Durkheim, etc.) se sont toujours intéressés à l'économie. L'émergence et le développement du capitalisme, au-delà des réflexions et des prises de position induites par le marxisme, ont motivé leurs efforts de compréhension. L'organisation, la dynamique, les interdépendances avec le social de ce système ont fait l'objet de multiples travaux. Surtout, les analyses de l'efficacité, de la rationalité, mais aussi de la régulation institutionnelle du capitalisme ont nourri des débats continus de méthode qui ont en partie contribué à définir les frontières de la sociologie et de l'économie. C'est ce cheminement complexe, balisé par des interventions d'intérêt majeur concernant les démarches et l'emprise des diverses sciences sociales, que l'ouvrage retrace, avant d'en arriver à la présentation critique des paradigmes les plus récents de la sociologie économique. Sur ce point, l'auteur accorde une place privilégiée à un courant spécifique, la Political Economy, qui propose une analyse comparée des modes de régulation institutionnelle du capitalisme. Cette approche insiste sur la diversité des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s'encastre l'économie, et contribue ainsi à rendre compte des différentes logiques de construction sociale du marché. Au total, cet ouvrage remarquable par sa profondeur de champ et son acuité critique sera d'un apport précieux pour les sociologues, comme pour tous les intervenants en sciences sociales qui réfléchissent sur le statut de l'économique. Il intéressera aussi le public averti désireux de mieux appréhender les évolutions des systèmes socio-économiques contemporains. Sa publication originale, puis sa traduction en langue anglaise, ont constitué un élément important d'un débat bien engagé au niveau international ; l'édition de sa traduction française contribuera à assurer l'insertion des étudiants, enseignants et chercheurs français dans ce débat.

03/2002

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Sociologie

Le culte de l'urgence. La société malade du temps

"Pas le temps!" A la métaphore traditionnelle du temps qui s'écoule a succédé depuis peu celle d'un temps qui s'accélère, un temps qui nous échappe sans cesse et dont le manque nous obsède. Avec l'avènement de la communication instantanée et sous la dictature du "temps réel" qui régit l'économie, notre culture temporelle est en train de changer radicalement. L'urgence a envahi nos vies: il nous faut réagir "dans l'instant", sans plus avoir le temps de différencier l'essentiel de l'accessoire. Ce règne du court ternie produit des effets contrastés. Certains, "shootés" à l'urgence, ont besoin de ce rythme pour se sentir exister intensément. Dans d'autres cas, le climat de pression est tel qu'il corrode les individus, qui déconnectent brutalement ou sombrent dans la dépression. Plus globalement, que ce soit dans le domaine de la famille, de la quête spirituelle, des modes de thérapie ou même de la littérature, le règne du temps court supplante celui du temps long. Dans une société fonctionnant souvent sur l'unique registre de la réactivité, se dessine ainsi le visage d'un nouveau type d'individu, flexible, pressé, collant aux exigences de l'instant ou à la jouissance qu'il procure, et cherchant dans l'intensité du moment une immédiate éternité.

10/2009

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Développement durable-Ecologie

Pour une sociologie de l'environnement. Environnement, société et politique

L'environnement est de plus en plus médiatisé dans la société française contemporaine. Pour autant un hiatus existe entre cette présence médiatique et la place qu'il occupe dans les sciences humaines et sociales. Seul un petit nombre de chercheurs, sociologues, politistes, juristes, historiens, pour certains engagés, ont fait de la question environnementale leur thème de prédilection sans jamais toutefois réussir à mobiliser leurs communautés respectives. Cette résistance des sciences sociales à se saisir de cette question apparaît comme une spécificité française liée aux préjugés scientifiques, aux découpages institutionnels et aux conflits disciplinaires. L'environnement y est considéré comme un domaine relevant des sciences biologiques, climatiques, écologiques, géomorphologiques et non des sciences sociales. En partie, ces raisons expliquent sa relégation au rang d'objet périphérique. Rien de tel dans les pays anglo-saxons où l'environnement a dans les sciences sociales une place majeure comme processus dynamique d'interaction entre des facteurs naturels et sociaux Cet ouvrage explore les causes à l'origine de cette relégation de l'environnement en France et les difficultés à faire valoir son existence dans la recherche sociologique et dans l'espace public. Ses auteurs explorent les arcanes de la construction sociale et politique de l'environnement, fouillant les coulisses de la recherche, des ministères et des grands corps d'Etat pour comprendre ce particularisme français et les conséquences tant cognitives que pratiques qui en découlent. Unique en son genre, ce livre est un outil indispensable à tous ceux, étudiants, chercheurs, experts, décideurs, qui s'interrogent sur les relations entre Société, Politique et Environnement.

11/2013

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Paramédical

Les grands débats qui font l'actu : santé et société

Sécurité sociale, accès aux soins, scandales sanitaires, IVG, vaccination, nouveaux risques sanitaires, euthanasie, Tiers payant, cannabis... Tous ces sujets qui font régulièrement l'actualité peuvent se révéler d'une grande complexité pour qui cherche à se faire une opinion complète et objective. L'objectif de cet ouvrage est d'expliquer de manière claire et synthétique 15 grands débats qui font l'actualité de la Santé en France. Pour chaque sujet, le lecteur trouvera : Une présentation du débat : le contexte et l'objet de la controverse. Un état des lieux des parties-prenantes, de leurs positions et de leurs arguments. Une analyse critique pour éclaircir le sujet et apporter un éclairage scientifique sur les différents arguments. Rédigés par des étudiants en science politique sous la direction de Catherine Duchêne, chaque article est relu et validé par un enseignant-chercheur spécialiste du sujet.

01/2018

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Sociologie

La médiatisation. Nouveaux défis pour les sciences et la société

L'intérêt scientifique pour la médiatisation comme programme de recherche devient prégnant dans la première décennie du XXIe siècle. Il s'agit d'un tournant issu de la sociologie de la communication et des médias qui représente à la fois une réaction face à la révolution technologique et une réponse naturelle en termes d'innovation épistémologique devant l'urgence de mieux appréhender la complexité de nos sociétés supra saturées de médias. C'est au coeur de ce tournant que l'ouvrage interroge les transformations sociétales en relation avec l'évolution des médias, les nouvelles interactions homme-machine, la politique, la culture populaire, la religion, la soutenabilité, les institutions, autant de mondes sociaux performant au regard de la médiatisation. En effet, sur la base des recherches de terrain, il propose des analyses sur plusieurs phénomènes : la digitalisation massive, les transformations de l'espace public, la liquidité des structures organisationnelles, la littératie médiatique, l'ubérisation de l'autorité et du leadership. Les questionnements soulevés et approches engagées constituent l'apport pionnier de la recherche française aux théories de la médiatisation développées dans les pays anglo-saxons, nordiques et américano-latins.

01/2021

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Histoire internationale

La révolution brune. La société allemande sous le IIIe Reich

Avec La Révolution brune, de David Schoenbaum, l'étude du nazisme est passée au stade scientifique, à la froide objectivité de données sociologiques et quantitatives. 1933, date de l'accession de Hitler au pouvoir, plus que 1918, date de la déposition de Guillaume II, marque le début réel d'un processus de "modernisation" de l'Allemagne traditionnelle. Arrivé au pouvoir avec une idéologie prônant le retour à la terre et à la petite entreprise, plus généralement à une image mythique de l'Allemagne médiévale, féodale ou barbare, le régime nazi accéléra dans la pratique le processus de transformation du pays en une société industrielle moderne, n'empêchant finalement ni l'exode rural, ni la liquidation de la petite entreprise, ni le travail féminin, "démocratisant" , mieux que ne l'avait fait la République, l'armée et les administrations, en noyant les élites aristocratiques et bureaucratiques traditionnelles sous un flot d'arrivisme petit-bourgeois. En 1945, terme du processus, année zéro d'une nouvelle Allemagne, la vieille Prusse a cessé d'exister. Paradoxalement, le nazisme a créé les conditions d'exercice du régime démocratique stable qu'est la République fédérale.

01/2021

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Ethnologie

De la société comme texte. Linéaments d'une anthropologie dogmatique

Ce livre rassemble les éléments définissant un nouveau champ. Après l'Anthropologie physique ou biologique, puis sociale, est venu le temps, pour la réflexion contemporaine, d'une Anthropologie dogmatique. PL

11/2001

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Sciences historiques

L'académie Montesquieu. Genèse et fondation d'une société savante

L'Académie Montesquieu fête, en 2020, ses 75 années d'existence, mais sa genèse remonte a 1938, le 31 juillet précisément. Lors de l'élévation a La Brède d'un monument en l'honneur l'auteur des Lettres persanes et de L 'Esprit des lois. Un groupe d'admirateurs du philosophe, rassemblés autour de ce projet dans un Comité Montesquieu, estima ne pas devoir s'arrêter là et choisit de perpétuer la mémoire du grand homme. Ils fondèrent alors une Société des Amis de Montesquieu et très vite l'idée vint de transformer cette initiative en une académie, institution assurée d'une pérennité. Qu'advint-il alors de ce projet académique ? Mystère des destinées archivistiques, on n'a pas retrouvé la trace des statuts. Ils auraient du être déposés en 1942 pour en garantir l'existence juridique et administrative. Seule fondateur obstiné de l'Académie, Jean-Max Bylaud, évoque cette première date. La fondation en bonne et due forme juridiction-administrative n' interviendra qu' en janvier 1945. Quels intérêts pouvaient rassembler ces érudits régionaux autour d'un médecin des Assurances sociales ? Qui étaient-ils ? Quels étaient leurs engagements ? S'étaient-ils rassemblés contre l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, ou bien a côté de la prestigieuse année ?

01/2020

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Sociologie

La fabrique du consommateur. Une histoire de la société marchande

Vers 1800, la plupart des Français étaient des paysans, qui construisaient eux-mêmes leur maison, récoltaient leurs céréales, pétrissaient leur pain et tissaient leurs vêtements. Aujourd'hui, l'essentiel de ce que nous consommons est produit par un réseau de grandes et lointaines entreprises. En deux siècles à peine, la communauté paysanne autarcique s'est effacée pour laisser place à une myriade de consommateurs urbains et connectés. Cet ouvrage retrace les grandes étapes de cette conversion à la consommation. Comment s'est constitué le pouvoir marchand ? Quels changements sociaux ont accompagné la circulation massive des marchandises ? En parcourant l'Europe et l'Amérique du Nord des XIXe et XXe siècles, ce livre fait l'histoire de multiples dispositifs de marché : la marque insuf ? ant à la marchandise sa valeur-signe, les mises en scène inventées par les grands magasins, l'ingénierie symbolique déployée par les relations publiques et la publicité... Il raconte la conversion des populations à la consommation et la fulgurante prise de pouvoir des marchands.

01/2023

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Sociologie

Une société à la dérive. Entretiens et débats, 1974-1997

Dans ce volume sont rassemblés des entretiens et des débats auxquels participa, entre 1974 et 1997, Cornelius Castoriadis - militant politique, économiste, psychanalyste et philosophe. On y verra comment deux questions pour lui " interminables ", celle de la vérité et celle de la vie en société, se sont trouvées mêlées dans sa propre histoire. Après des entretiens où sont retracées les grandes étapes de sa carrière, en particulier l'expérience de Socialisme ou Barbarie et l'élaboration de la notion de signification imaginaire, Castoriadis revient inlassablement sur la question de la démocratie - son caractère inachevé, son passé et son avenir dans le monde occidental. Il s'interroge sur les chances de la liberté et du projet d'autonomie dans un monde caractérisé par la destruction des significations, la décomposition des mécanismes de direction, le retrait de la population de la sphère politique - dans une société de hobbies et de lobbies : une " société à la dérive ".

02/2005

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Littérature française

Notice historique sur la Société libre d'émulation de Liège

Notice historique sur la Société libre d'émulation de Liège / par Ulysse Capitaine Date de l'édition originale : 18. . Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Sociologie

La spirale du déclassement. Essai sur la société des illusions

Depuis trente ans, la France a sacrifié sa jeunesse plus que n'importe quelle autre économie développée pour conserver un modèle social que nous serons incapables de transmettre à nos enfants. Ce choix du passé au détriment de l'avenir est à la source d'une spirale de déclassement et d'inégalités nouvelles : en minant la "civilisation de classes moyennes" qui définissait le projet des démocraties modernes, il réduit à néant l'ambition de laisser à la génération suivante un monde meilleur. Pourtant, ces réalités criantes font l'objet d'un formidable déni : les classes moyennes, affirme-t-on, seraient relativement épargnées par la crise ; la paupérisation des jeunes serait quant à elle concentrée sur les moins diplômés et les solidarités familiales compenseraient les difficultés transitoires des autres. A partir de données et de comparaisons internationales inédites, Louis Chauvel récuse définitivement ces argumentaires convenus et dénonce les illusions qui les sous-tendent. Il ne s'agit pas de substituer aux inégalités de classes la fracture des générations, mais de montrer la complémentarité de leur dynamique : à raison du creusement des inégalités patrimoniales, les écarts au sein des nouvelles générations sont appelés à se radicaliser entre héritiers protégés par leurs "garanties" familiales et détenteurs de diplômes dévalorisés. Dès lors, les dénégations qu'on oppose aux difficultés réelles qu'expriment les classes moyennes et les jeunes ne peuvent qu'aiguiser les frustrations et un ressentiment général dont la traduction politique se fait déjà jour.

09/2016

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Histoire de France

Les courtisans : une société de spectacle sous l'Ancien Régime

Si Versailles et sa cour restent un univers fascinant, on en connaît finalement assez mal le fonctionnement quotidien. Cette étude se concentre sur la participation de la haute noblesse à un cérémonial " royal " qui s'élabore progressivement aux XVIIe et XVIIIe siècles, abandonnant en partie les grands rituels monarchiques et aboutissant à la mise au point de l'étiquette de cour. Â partir de Louis XIV et surtout de son installation à Versailles en 1682, la famille royale entre en scène et devient un objet de représentation : les naissances, les baptêmes, les mariages et les obsèques des princes sont organisés comme de grands événements très ritualisés et médiatisés. Le roi et sa famille deviennent le centre d'un spectable quotidien : le moindre geste et la moindre attitude s'intègrent à un protocole strict qui encadre la vie de chacun. Dans cette " société du spectacle " avant la lettre, les courtisans jouent un rôle essentiel puisqu'ils deviennent les principaux spectateurs et les acteurs d'un système de représentation qui se joue, à guichet fermé, à Versailles. Fruit de sept années de recherches menées à partir de sources en grande partie inédites, cet ouvrage passionnant qui constitue la première partie d'une thèse et décrit dans ses moindres détails les riches heures de Versailles : cérémonies, divertissements, réceptions d'ambassadeurs, voyages..., permet de mieux comprendre les origines du cérémonial de cour et les relations entre la monarchie et la haute noblesse.

01/2007

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Littérature française

De la fondation de la Société des bibliophiles de Guyenne

De la fondation de la Société des bibliophiles de Guyenne / par Philippe Tamizey de Larroque... Date de l'édition originale : 1866 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Foucault

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

La société punitive Cours au Collège de France (1972-1973) Prononcées en 1973, ces leçons sur la "société punitive" examinent la façon dont se sont forgés les rapports de la justice et de la vérité qui président au droit pénal moderne, et questionnent ce qui les lie à l'émergence d'un nouveau régime punitif qui domine encore la société contemporaine. Ce cours, supposé être préparatoire à Surveiller et Punir (1975), se déploie au-delà du système carcéral, englobant l'ensemble de la société à économie capitaliste, au sein de laquelle s'innove une gestion particulière de la multiplicité des illégalismes et de leur imbrication. Cet essai brasse un matériel historique jusque-là inédit, concernant l'économie politique classique, les Quakers et "Dissenters" anglais, leur philanthropie - eux dont le discours introduit le pénitentiaire dans le pénal -, puis la moralisation du temps ouvrier. Michel Foucault livre par sa critique de Hobbes une analyse de la guerre civile, qui n'est pas la guerre de tous contre tous mais une "matrice générale" permettant de comprendre le fonctionnement de la stratégie pénale dont la cible est moins le criminel que l'ennemi intérieur. Michel Foucault (1926-1984) Il est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Edition établie sous la direction de François Ewald et Alessandro Fontana, par Bernard E. Harcourt, revue par Arianna Sforzini pour la présente édition

01/2023

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Sociologie du travail

Vers une société du care. Une politique de l'attention

Difficilement traduisibles en français, apparemment " importées " des Etats-Unis, les éthiques du care répondent à une préoccupation de plus en plus prégnante dans notre société, celle du soin, au sens ordinaire et non médicalisé du mot. Or, si le care est largement étudié outre-Atlantique, il a fait l'objet de peu de publications en France jusqu'à présent, alors même que depuis plus de quinze ans un vrai travail interdisciplinaire a été mené par les chercheurs et chercheuses françaises (philosophes, sociologues, psychologues, politistes, etc.). Le rayonnement de ces travaux au niveau international faisant d'ailleurs que l'on parle désormais d'" école française du care ". La perspective du care, encore peu connue, est un enjeu majeur de notre monde commun. Les autrices cherchent ici à en montrer les multiples aspects afin que chacun puisse en percevoir les contours pour, in fine, y prendre sa part.

11/2022