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Marguerite Lalèyê

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 67, janvier 2019 : Fumer tue

DOSSIER : PASTICHES ET MELANGES BIS Cent ans après la parution des Pastiches et Mélanges, où Proust racontait " L'affaire Lemoine " à la manière de Flaubert, Balzac ou Sainte-Beuve, La Règle du jeu propose de relancer l'exercice à propos, cette fois-ci, de l'affaire Dupont de Ligonnès. Plusieurs contributeurs relèveront le défi d'écrire ce fait-divers tragique en adoptant le style de Michel Houellebecq, de Bernard-Henri Lévy, de Philippe Sollers, de Michel Onfray, de Yann Moix, d'Alain Finkielkraut, de Régis Jauffret, de Marguerite Duras, de Jean-Paul Sartre, d'Aragon ou encore de Giono. DOSSIER : ISRAËL 2018 Soixante-dix ans est, selon les Maximes des Pères, l'âge des vénérables : heure de fierté devant ce que l'on a fait, sourire du travail accompli - heure, aussi, de dissiper les images d'Epinal, de méditer sur ce qui est advenu, de retracer son histoire différemment, en découvrant des ombres à la place des lumières et des lumières à la place des ombres. David Gakunzi nous livre un dossier à la fois exhaustif et minutieux, bienveillant et critique, où les grands intellectuels israéliens expriment leur regard, partagent leurs questions : Amos Oz, David Grossman, Daniel Epstein, Moshé Halbertal, Cyril Aslanov, Dov Maimon, Michal Govrin, Tom Seguev, Sam Tyano, Olivier Rafowicz, Dan Béri, Daniel Rouach. Mais également des réflexions philosophico-politiques, signées par Ivan Segré, Raphaël Zagury-Orly et Joseph Cohen. Mais aussi : - Un entretien inédit avec Michel Houellebecq. - " Journal du fumeur (ayant arrêté de fumer) " : un texte d'autofiction écrit par un jeune homme décidé à vaincre son addiction au tabac. - " Réflexions sur l'oeuvre d'Edouard Louis " : un article à la fois respectueux et critique.

01/2019

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Actualité et médias

Les jeunes gens. Enquête sur la promotion Senghor de l'ENA

Brillant diplômé de la promotion Senghor de l'ENA (2002-2004), Boris Vallaud lançait en guise de plaisanterie, quand on lui faisait remarquer que ses camarades et lui avaient investi à une vitesse éclair les sommets de la République : " N'exagérons rien. J'ai 38 ans. A cet âge, Napoléon était déjà empereur... " Il ne savait pas encore qu'à tout juste 39 ans, Emmanuel Macron deviendrait chef de l'Etat, et ferait de la cour Napoléon du Louvre le lieu de son couronnement. Depuis lors, la classe Senghor est associée au nom du plus jeune président de la Vème République. Emmanuel Macron est-il le fruit très exceptionnel d'une cuvée comme une autre de l'école du pouvoir ? Ou bien tout le millésime a-t-il quelque chose d'unique ? Que nous dit son histoire sur l'évolution de l'ENA, institution parfois décriée mais considérée comme le fleuron de la République, le creuset de son élite ? Vite présents dans les cabinets ministériels, à l'Elysée, dans les ambassades, au directoire des banques et des grandes entreprises, ses élèves ont-ils eu des parcours originaux, novateurs, étonnants ? Mathieu Larnaudie a rencontré près de trente " Senghor " . Il raconte leurs parcours, leur vision de l'école, explique les ressorts de leur ambition, la façon dont elles et ils ont élaboré leurs carrières. A travers ce dynamique et souvent sympathique club de jeunes gens, se dessine la fabrication d'un réseau de pouvoir dont l'aura est cardinale dans l'imaginaire politique français. Avec, entre autres, Gaspard Gantzer, Boris Vallaud, Sébastien Veil, Mathias Vicherat, Marguerite Bérard-Andrieu, Sébastien Proto...

04/2018

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Littérature française

Fables et contes

La Fontaine s'est généreusement inspiré des sources les plus variées : les sujets de ses Fables sont tirés d'Esope, Phèdre, Abstemius ou Pilpay, et les thèmes de ses Contes d'Ovide, l'Arioste, Rabelais, Marguerite de Navarre... Cette édition présente, pour la première fois, les Fables et les Contes accompagnés des textes de leurs sources. Par ces rapprochements, non seulement nous mesurons ce "miracle de culture" dont parle Gide, mais surtout nous pénétrons dans le laboratoire poétique de La Fontaine : la comparaison nous fait saisir au vol l'imagination qui arrive, la philosophie qui s'introduit, la gaieté qui s'insinue, l'originalité qui fleurit... Son oeuvre se déploie à travers mille façons de raconter des histoires cocasses, des drames, des contes scabreux, des fables narquoises et des aventures érotiques. Dans un style tour à tour tendre, grivois, enjoué, rêveur, enthousiaste, mélancolique, complice, insouciant ou âprement critique. "La Fontaine est notre Homère, a écrit Taine, nous n'en avons point d'autre. Et ses Fables sont notre épopée." Epopée dans laquelle le conteur fait vivre des hommes, des dieux, des animaux et la société du temps avec ses rois, ses riches, ses misérables, chacun dépeint dans son état, trivial ou noble : La Fontaine n'écarte aucune face de la condition humaine. Si elle permet de suivre la progression de l'oeuvre à travers ses modèles, cette édition célèbre surtout le créateur de l'une des langues les plus libres de notre littérature. Ce volume contient : Fables - Contes - Le Songe de Vaux - Relation d'un voyage de Paris en Limousin - Poème du Quinquina - Lettres - Pastiches.

11/2017

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Littérature française

La mort viennoise

Vienne, 1679. Un univers féroce et vulnérable, tout frémissant de cette sensualité qui naît du frôlement incessant de la mort. Trois figures centrales : le prince Balthasar ; sa femme Eléonore et leur fils Johannes dressent sur ce décor baroque et funèbre leurs désirs, leurs hantises, leurs rêves de vie. Mais le principal personnage de ce livre, c'est Vienne, la Vienne du XVIIe siècle et l'empire dont elle est le symbole. Le plaisir et la mort s'y mêlent, l'un masquant l'autre sous les dorures, les divertissements et les étreintes. Dans ce grand bouillonnement d'une ville quasi mythique et d'une société ébranlée par une fièvre proche de la démence, la peste surgit. Sommet d'un sabbat dont Vienne est le théâtre. Tandis que Johannes apprend tout ensemble la vie, l'amour, la mort, et qu'Eléonore découvre la "petite mort" de la volupté, les habitants de Vienne, sous la menace de la peste, tombent dans une hallucination érotique, mystique, meurtrière... Le très beau roman de Christiane Singer brasse tous ces éléments intensément dramatiques avec une sûreté, une acuité, une ampleur ; et en même temps une richesse de métaphores, qui confirment un prodigieux tempérament d'écrivain. "Dans la puissance d'évocation, et l'intensité de la pensée, certaines pages ne sont pas loin d'égaler l'admirable oeuvre au noir de Marguerite Yourcenar Jean-Michel Royer/Le Point Un sens remarquable du détail... Une étonnante habileté... Un rythme qui fait de ce livre une baroque pavane, luxurieuse et funèbre... Christiane Singer affirme avec une éblouissante maîtrise l'originalité et l'ampleur de son talent". Pierre Kyria/Le Monde

03/2022

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Littérature française

Les employes ou la femme superieure. Scenes de la vie parisienne

" Obligé de tout lire pour tâcher de ne rien répéter, je feuille- tais, il y a quelques jours, les trois cents contes plus ou moins drolatiques de Il Bandello, écrivain du seizième siècle, peu connu en France, et publiés dernièrement en entier à Florence dans l'édition compacte des Conteurs italiens : votre nom, de même que celui du comte, a aussi vivement frappé mes yeux que si c'était vous-même, madame. Je parcourais pour la première fois Il Bandello dans le texte original, et j'ai trouvé, non sans surprise, chaque conte, ne fût-il que de cinq pages, dédié par une lettre familière aux rois, aux reines, aux plus illustres personnages du temps, parmi lesquels se remarquent les nobles du Milanais, du Piémont, patrie de Il Bandello, de Florence et de Gênes. C'est les Dolcini de Man- toue, les San-Severini de Créma, les Visconti de Milan, les Guidoboni de Tortone, les Sforza, les Doria, les Frégose, les Dante Alighieri (il en existait encore un), les Frascator, la reine Marguerite de France, l'empereur d'Allemagne, le roi de Bohème, Maximilien, archiduc d'Autriche, les Medici, les Sauli, Pallavicini, Bentivoglio de Bologne, Soderi, Colonna, Scaliger, les Cardone d'Espagne. En France : les Marigny, Anne de Polignac princesse de Marsillac et comtesse de La- rochefoucault, le cardinal d'Armagnac, l'évêque de Cahors, enfin toute la grande compagnie du temps, heureuse et flattée de sa correspondance avec le successeur de Boccace. J'ai vu aussi combien Il Bandello avait de noblesse dans le caractère : s'il a orné son oeuvre de ces noms illustres, il n'a pas trahi la cause de ses amitiés privées... ".

02/2023

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Traduction

Les traductrices françaises de la Renaissance (1521-1568). Ethos et discours paratextuel (1521-1568)

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Cette étude doublée d'une anthologie jette un nouvel éclairage sur les stratégies de présentation de soi des traductrices françaises de la Renaissance et sur l'idée de la traduction qu'elles mettent en avant dans leurs paratextes. Dans leurs écrits paratextuels, rare espace où elles s'expriment en leur propre nom, les traductrices de la Renaissance cherchent a` gagner la sympathie et l'adhésion du lecteur en se parant de diverses qualités morales. Mais d'une traductrice à l'autre, les stratégies de présentation de soi varient. Certaines cultivent l'effacement de soi, feignant d'exercer leur occupation dans l'ombre de la sphère privée quant d'autres, comme Hélisenne de Crenne, emploient un vaste appareil paratextuel pour asseoir leur ethos d'humaniste. A l'opposé, Marguerite de Cambis, Marie de Cotteblanche et Anne de Marquets, s'approprient une série de lieux communs dévalorisants attachés à l'activité de traduction : l'acte traductif prend les allures convenables d'un passe-temps féminin. La présente étude, doublée d'une anthologie des écrits paratextuels de traductrices parus entre 1521 et 1568, vise à éclairer ce corpus longtemps délaissé, à la faveur d'une analyse multidisciplinaire fondée sur la rhétorique, l'histoire des femmes et l'histoire de la traduction.

06/2023

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Rues et quartiers de Lyon

La Duchère. Une histoire au futur

L'histoire d'un quartier singulier, emblème de la modernité lyonnaise. Le quartier de la Duchère a connu une métamorphose spectaculaire à la fin des années 1950 par la construction de l'un des grands ensembles les plus emblématiques de la cité rhodanienne. Cette vaste opération urbaine de plus de cinq mille logements, conçue sous la direction des architectes François-Régis Cottin et Franck Grimal, s'impose comme l'un des champs d'expérimentation privilégiés de l'urbanisme et de l'architecture contemporains. Elle s'organise autour de quatre secteurs : la Sauvegarde, le Plateau, le Château et Balmont. Après une phase de déclin, les pouvoirs publics se sont employés, à l'aube du troisième millénaire, à transformer durablement la Duchère pour lui forger un nouvel avenir autour d'un grand projet de ville qui a mobilisé, aux côtés des habitants, une multitude d'acteurs. Ces vingt dernières années, un nouveau quartier à échelle humaine a vu le jour sous l'égide de l'architecte Bernard Paris et du paysagiste Alain Marguerit qui ont repensé à la fois les formes urbaines et les aménagements publics, écrivant ainsi une nouvelle page de son développement. Cet ouvrage rend compte de cette histoire singulière en s'appuyant sur des sources inédites et la mémoire de nombreux acteurs de la métamorphose de la troisième colline de Lyon.

11/2022

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Sports

One life. Ballon d'or et icône féministe

Megan Rapinoe est une des athlètes les plus marquantes de la scène sportive mondiale. En parallèle de son succès professionnel sur les terrains de foot, elle est aussi devenue une icône et un modèle pour des millions de personnes en s'exprimant avec courage sur les enjeux sociétaux les plus importants. Elevée dans une petite ville conservatrice du nord de la Californie, benjamine d'une fratrie de six enfants, Megan Rapinoe a quatre ans lorsqu'elle tape dans son premier ballon. Son talent pour ce sport est une évidence. Si ses parents encouragent son amour pour le foot, ils l'incitent également à s'engager auprès des plus démunis. Son enfance, aux côtés de sa soeur jumelle adorée Rachael, est marquée par la tragique addiction à la drogue de son frère Brian. Militante dans l'âme, elle est la première joueuse de football à faire son coming-out dans les médias en 2012, puis en 2016, elle n'hésite pas à s'agenouiller pendant l'hymne nationale en soutien au joueur Colin Kaepernick, parti en guerre contre les discriminations raciales et les violences policières. Son refus public et catégorique de se rendre à la Maison Blanche après la victoire à la Coupe du monde 2019 a fait couler beaucoup d'encre, tout comme l'action en justice qu'elle a intentée avec ses coéquipières contre la fédération américaine de football pour obtenir une rémunération égale à celle de l'équipe masculine. Férocement anti-Trump, elle a apporté son soutien à Joe Biden dans la course à la Maison Blanche. Comme elle l'a déclaré après la victoire au mondial de l'équipe américaine à New York en 2019 : "C'est notre responsabilité de rendre le monde meilleur". Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marguerite Capelle et Hélène Cohen

11/2020

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Critique littéraire

Emergence de l'homosexualité dans la litterature francaise d'Andre Gide à Jean Genet

Alors qu'il existe des ouvrages généraux sur l'homosexualité dans les littératures anglaise, allemande, espagnole, italienne, américaine bien sûr, la France a fait le choix pudique des monographies. Ainsi la critique s'est-elle intéressée à l'homosexualité d'André Gide ou de Marcel Proust, mais en privilégiant l'approche biographique, comme si celle-ci pouvait être facilement isolée de l'oeuvre de ces écrivains. La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac. Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand... En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.

04/2011

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Beaux arts

Dans la lumière des peintres. Une vie avec Bonnard, Matisse, Miro, Chagall...

L'aventure des Maeght est une saga qui traverse le XXe siècle, ses deux Guerres, ses révolutions politiques, intellectuelles et artistiques, de Moscou à Berlin, de Paris à New York. Aimé et Marguerite Maeght, le fils d'un cheminot du Nord tué lors des premiers combats de l'été 1914 et la fille d'une lignée d'épiciers cannois sont devenus les amis et les marchands des plus grands artistes : Bonnard, Matisse, Braque, Miro, Giacometti, Léger, Chagall, Calder... Partis de presque rien, ils ont construit la plus importante galerie d'art moderne au monde puis la première Fondation en France, à Saint-Paul-de-Vence. Cette histoire unique, Adrien Maeght, leur fils, l'a vécue au plus près, dès sa plus jeune enfance. Editeur, imprimeur d'art, il a partagé l'existence, les joies, les espoirs et les affres de ces artistes. Cette histoire, il la raconte pour la première fois. Son récit dévoile l'intimité des peintres : la rencontre improbable en 1940 avec Pierre Bonnard et l'affaire du faux testament ; les séances de pose chez Henri Matisse filmées sous la surveillance de la belle Lydia ; la folle exposition des surréalistes et l'affaire de l'eau bénite de Saint-Augustin ; les séances de travail dans l'atelier de Georges Braque à Paris, ses courses de vitesse jusqu'à Varengeville, ses balades dans la campagne normande à la recherche de l'inspiration, ses relations orageuses avec Picasso ; les coulisses de la création de la Fondation de Saint-Paul-de-Vence avec Miro, Chagall, Giacometti et Sert ; l'influence des femmes russes, Nina Kandinsky, Nadia Léger, Vava Chagall... Amour, jalousies, amitiés, rivalités artistiques, argent, conflits de succession... Dans ce livre, rien n'est laissé dans l'ombre.

06/2019

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Religion

Messages de conversion des coeurs donnés par Jésus-Christ à Françoise. Tome 4

Le 16 juillet 1998, Jésus disait à " Françoise " : " Sois amoureuse de Moi, éternellement... Sois Ma bien-aimée pour l'éternité ! " Un pas de plus est franchi dans la révélation de la tendresse du Cœur du Christ. Il y a une progression dans ces volumes, dans ces textes transmis par le Seigneur à sa confidente... Dans ce nouvel ouvrage, Jésus se montre maintenant comme " mendiant d'amour "... Le Message qu'Il avait donné à sainte Marguerite Marie, à Paray-le-Monial, n'était pas différent. Etre aimé de Dieu implique qu'en retour nous offrions à Dieu notre amour. Or, l'amour pour Dieu doit être exclusif, on trouve plusieurs fois cette " exigence " de Dieu dans les pages de la Bible. Comment, dès lors, et très concrètement, prouver notre amour pour le Seigneur ? Jésus Lui-même nous donne la réponse à cette question : c'est l'abandon de tout nous-mêmes entre Ses Mains : " J'aime les enfants comme toi qui Me consolent en s'abandonnant pour chaque chose entre Mes Mains ", dit-Il le 27 août 1998. Jésus annonce enfin un renouvellement de l'Eglise : " Maintenant est le temps de Ma Clémence, de Ma Miséricorde... Ainsi la nouvelle Eglise, pure, apparaîtra. " (14 novembre 1998) Comment ne pas entendre pour nous-mêmes cette Parole de Jésus qui a réjoui le cœur de sa confidente : " Habitue-toi à vivre avec toute la tendresse que Je te porte, sans jamais douter ! " (26 octobre 1998) Ces Messages sont d'une extraordinaire beauté. Médite donc ces pages, ami lecteur, et laisse-toi entraîner dans ce tourbillon d'amour du Cœur de Jésus, laisse-toi emporter dans Son Intimité ! Le Père spirituel de " Françoise " Extraits de la préface

05/2000

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Sciences historiques

Femmes de presse, femmes de lettres. De Delphine de Girardin à Florence Aubenas

Alors que l'histoire de la presse célèbre volontiers ses grands hommes, elle n'a jusqu'ici accordé quasiment aucune place aux femmes journalistes, qu'elles aient été célèbres en leur temps comme Delphine de Girardin, Séverine ou Titaÿna, ou des écrivaines reconnues comme George Sand ou Colette. Pourtant, dès le XVIIIe siècle, des femmes créent et dirigent des feuilles périodiques. Les femmes journalistes du XIXe siècle, qui écrivent un journalisme de chronique directement issu du bel esprit des salons, sont leurs héritières. Cet ouvrage raconte la progression des femmes dans les journaux généralistes et la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer et parfois à s'imposer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire, dans la chronique des sports et dans le grand reportage. Ces femmes ont dû inventer des pratiques, créer des postures et imposer des écritures. Pour faire passer leur prose dans le journal, elles ont pu privilégier la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus de la société. Cet essai montre aussi combien il serait caricatural d'affirmer l'existence d'un modèle unique de la femme journaliste qui s'opposerait à son pendant normatif masculin. Car il existe une infinité de façons d'être femme journaliste. Marie-Eve Thérenty nous présente ici un panorama des femmes journalistes, du XIXe siècle et de l'entrée dans l'ère médiatique à 1944. Après l'octroi du droit de vote aux femmes françaises, les contraintes professionnelles et les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes. Néanmoins, dans un univers de presse encore hiérarchisé et discriminant, les femmes journalistes ont continué parfois de mobiliser les dispositifs décrits dans cet ouvrage qui se conclut donc par l'observation de trois cas plus contemporains : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.

11/2019

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Histoire de France

Le Senlisien René Charpentier, la Résistance en toute humilité

Les Résistants senlisiens, placés sous la houlette d'André Décatoire, réalisèrent une quinzaine de sauvetages de soldats alliés et plus particulièrement d'aviateurs dont les bombardiers et chasseurs touchés en combat par la Luftwaffe devaient être évacués de toute urgence... Perdus dans la nature avec l'ennemi nazi aux trousses, ces précieux aviateurs, à la formation très longue et coûteuse, étaient absolument nécessaires pour obtenir la victoire finale. Ils devaient être très vite récupérés afin qu'ils puissent retrouver leurs escadrilles et reprendre le combat. Recueillir ces jeunes hommes fut une des tâches principales du Groupe Décatoire, rôle dévolu essentiellement au tandem René Charpentier et Jules Fossiez qui, au prix de risques certains, périlleux, mortels, réussiront à soustraire des griffes nazies une dizaine de ces indispensables combattants de l'air. Après une halte dans la planque du "Secours National" , ils les convoyèrent puis les passèrent dans un deuxième temps à des gens de réseaux d'importance nationale comme "Bourgogne" , "Comète" ou "Shelburn" . Les Résistants senlisiens furent efficacement aidés, relayés, par Marguerite Gronier, responsable du "Secours National" du Maréchal Pétain ! Sous ce couvert, furent hébergés, derrière les hauts murs de la rue du Châtel, des relais d'évasion difficilement décelables mais dont la situation demeurait toutefois précaire compte tenu de l'occupation très dense des armées nazies dans la région de Creil et Senlis. Ce livre évoque le parcours de l'un des fers de lance du Groupe des résistants senlisiens : René Charpentier. Il n'avait pas encore 19 ans au début de 1943 quand il choisit d'entrer dans la Résistance. Cependant en 2014, toujours aussi modeste, René Charpentier souligne bien que son tandem avec Jules Fossiez n'était pas seul mais qu'il était soutenu par un Groupe soudé et actif dans les tâches à accomplir...

09/2014

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Biographies

Le bétin

Naître : v. i. 1. Venir au monde. 2. Commencer à exister, à se manifester. Pas tout à fait neuf mois... Le ventre bien rond. Petit ballon, graine d'avorton ! 1966. Nous étions deux au coeur de la matrice. Deux à nous repaître des entrailles maternelles... Et au troisième mois de notre conception, mon égal et paire dizygote quitta le sein originel et disparut par le même orifice que celui qui nous avait accueillis. Les uniques larmes de deuil versées à sa mémoire ont été les flots des eaux d'une cuvette de w. ? c. ! Nous aurions dû être deux. Deux êtres indissociables et complémentaires. Deux, comme les faces d'un miroir, comme le soleil et la lune... Mais j'étais seul, comme Peter Pan lorsqu'il perdit son ombre. Le sexe de mon autre avorté n'était pas encore formé. Il repartit au pays du Jamais Jamais. Son âme resterait celle d'un ange pour toujours. C'était sans aucun doute ma petite fée Clochette à moi ! Après cette fausse couche, Marguerite dut rester alitée plus de cinq mois, afin de m'emmener, au terme de ce jour d'hiver... Dimanche 23 janvier. Je suis toujours suspendu entre la corde et l'eau, aux portes de l'en deçà... Poussé... Etouffé... Propulsé... 2 ? h ? 30 heure locale, je capitule sous les derniers assauts et les cris de ma mère. Je suis extirpé de mon antre géniteur. Aveuglé et fripé, je sors la tête la première de ce bourbier de sang et d'excréments. La claque sur le cul en guise de bienvenue et je suis rapidement lavé, pesé, numéroté et additionné sur la planète. Désormais, je suis voué à la solitude et à la décrépitude des êtres humains.

09/2021

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XXe siècle

Un jour nous avons été vivants

La Grande histoire racontée par ceux qui l'ont endurée. 14-19 à visages d'hommes et de femmes dans un roman époustouflant Julien Hervieux aime les récits de l'ombre. Que ce soit en se penchant sur les personnages oubliés de la Grande Histoire ou en créant des héros qui ne marchent pas du côté de la lumière, il aime à aborder les choses sous un angle différent. Un jour nous avons été vivants est une lettre infinie, une succession de récits individuels, où chaque narrateur est, d'une façon ou d'une autre, en lien avec le suivant. Ensemble, ils forment une gigantesque mosaïque, qui dessine ce qu'ont vécu des millions de Français entre 1914 et 1919, sur le front comme à l'arrière. Des chemins se révèlent en filigrane, des personnages prennent une place plus importante, puis se dérobent. De l'émotion cousue main déborde de ces portraits croisés. C'est l'histoire d'Aimable, un lieutenant idéaliste plongé dans la retraite de 1914. C'est celle de Gustave, un journaliste qui ment par patriotisme. Celle d'Emile, un pilleur de tombes qui voit en la guerre l'occasion de faire fortune. Celle de Marguerite, à qui revient de gérer tout ce que son mari a laissé à son départ. Celle de Didier, isolé entre les lignes avec une blessure mortelle. De Lucette, infirmière au chevet de blessés qui refusent de remonter en ligne. De Louise, qui veut ramener le corps de son mari. Ils sont militaires, civils, religieux, criminels, et parfois un peu de tout cela à la fois. Tour à tour, en partageant leurs récits, ils font naître une grande histoire, et la " Grande Histoire ".

10/2023

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Contes de toujours

Le Bel au Bois Dormant. Et autres contes où les princesses volent au secours de leur prince

" Commençons par donner aux garçons la chance d'être féminins, et aux filles la chance d'être masculines. Laissons-leur cette liberté de trouver leur place malgré les injonctions de la langue. Transformons la langue. Transformons le monde. Proposons-leur de nouveaux récits. C'est exactement ce que ce recueil de contes, avec son simple algorithme, crée sous nos yeux enchantés. " Marie Darrieussecq Il était une fois un monde où les princesses sautaient sur leur fidèle destrier pour sauver leurs princes endormis, où les grandes méchantes louves portaient des talons et où les princes faisaient des insomnies à cause d'un satané petit pois... Depuis des centaines d'années les parents lisent et relisent les mêmes contes de fées à leurs enfants. Karrie Fransman et Jonathan Plackett n'ont pas échappé à la règle. Mais en redécouvrant ces histoires avec leur fille, ils se sont soudain demandé pourquoi les princesses attendaient-elles toujours bien sagement leurs princes charmants ? Pourquoi la Belle n'était-elle pas le Beau ? Pourquoi les princes n'avaient-ils pas le droit d'aller au bal ? Et ils ont décidé de dépoussiérer un peu tout ça. Mais attention, ils n'ont pas réécrit les contes. Ils n'ont réinventé ni les fins ni les personnages. Ils ont simplement interverti leur genre à l'aide d'un algorithme malicieux créé par Jonathan. Ainsi, d'un coup de baguette magique, les princesses ont pris le rôle des princes, les sorciers des sorcières et les reines des rois. Subliment illustré par Karrie, Le Bel au Bois Dormant deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille. Traduit de l'anglais par Marguerite Capelle et Hélène Cohen

11/2021

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Littérature française

Oeuvres complètes

Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels, et le premier, Jean Cocteau, qui l'a " lancé " chez Grasset et est beaucoup intervenu dans l'écriture du Bal du comte d'Orgel, mais aussi Max Jacob, Kessel, Francis Poulenc, Satie, Stravinsky et Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette " édition définitive " de ses Ouvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent. Edition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments - Traits, Portrait (Deo Editions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006). Julien Cendres est notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), d'A la splendeur abandonné suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002), du Pays de Perche (Concept Image, 2012), et de nombreux textes parus dans divers magazines et revues littéraires. En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).

10/2023

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Psychiatrie

Oeuvres complètes . Tome 7, 1985-1988

Ce tome 7 incite à réfléchir sur des situations rencontrées au quotidien en clinique psychiatrique : le diagnostic, la démence, la dépendance et les dépressions mais aussi les maladies neurotologiques. A. Tatossian développe les concepts de démence, de traumatisme psychique et précise ce qu'il faut entendre par "biographie" . Il montre comment l'animal apparaît dans les manifestations cliniques chez le patient psychotique et l'intérêt de la possession d'un animal chez certains de ces malades. Une intéressante comparaison est faite du vécu, de la communication, de l'altérité et de la subjectivité du psychotique et du cancéreux suivie de la place du cancer dans la littérature selon que l'écrivain vit la phase terminale d'un proche, lorsqu'il décrit le vécu de son propre état cancéreux ou encore quand il rapporte simplement les faits observés en milieu cancérologique. Dans la prise en charge du malade psychique, l'auteur met en garde sur le danger de priver le patient de toute autonomie (attitude substitutive dominante) l'exposant à une passivité et à une soumission pouvant conduire à la chronicisation de la pathologie et toujours à la perte de sa liberté, proche de l'assistance. Il insiste sur la nécessité d'une attitude devançante-libérante et sur l'intérêt d'hospitalisations aussi courtes que possible, principes qu'il a appliqués lors de l'organisation de son service à l'hôpital Sainte Marguerite à Marseille en 1972. Véritable problème de société, les dépressions sont analysées et une distinction est faite entre les dépressions graves, dont la mélancolie, et les autres, les plus fréquentes, dont la plupart échappent au regard d'un médecin, psychiatre ou omnipraticien. L'auteur explique pourquoi il faut éviter l'abus des antidépresseurs et privilégier la psychothérapie et surtout l'aménagement du mode de vie et de l'environnement.

10/2021

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Récits de voyage

Paray-le-Monial

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Henri de Régnier. Ecrivain influencé par le Parnasse et le Symbolisme, journaliste littéraire et académicien cultivé et raffiné, voire quelque peu maniéré, Henri de Régnier (1864-1936) offre ici sa prose à une petite ville de Bourgogne du sud, Paray-le-Monial. Dans un récit quelque peu nostalgique et mélancolique parsemé des souvenirs de sa famille, il raconte l'histoire et la géographie de ce lieu inspiré fondé avant l'an mille par les moines de l'Ordre de Cluny puis devenu au fil des siècles "cité du Sacré-Cour" et haut lieu de pélerinage catholique. Avec son sens du passé alliant culture classique et rêve romantique, il traverse les siècles, racontant la fondation du monastère au sommet du "Val d'Or", l'expansion du "Paredum monial" sur les bords de la Bourbince, la construction de ce chef-d'ouvre d'architecture romane qu'est la basilique, la canonisation de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque, inspiratrice du culte du Sacré-Cour de Jésus, la généalogie de la noblesse régionale, les guerres de religion, les destructions de la Révolution et autres faits historiques marquants de la petite cité du pays charolais. - "C'est là que je reviens souvent en pensée, au soir de ma vie, vers les chers disparus dont la mémoire se mêle aux souvenirs de mes lointaines années. De là je domine la tranquille petite ville de France à laquelle m'attachent tant de liens de famille, la petite ville que je vois groupée sur les rives de sa Bourbince, avec ses rues, ses places, ses maisons, ses jardins, autour de sa vénérable basilique Clunysienne, le Paray-le-Monial de ma jeunesse, le Paray-le-Monial des "Jours Heureux" et des "Vacances d'un jeune homme sage", à qui j'offre ici ces images de son passé." - Henri de Régnier.

12/2022

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Littérature française

Le Moche et la Mouche

" Suis-je réellement idiot, la mouche ? Je crois qu'il n'y a eu que Gérald, le deuxième mari de Nathalie pour en douter. Mon projet de mort est un projet d'idiot, mon amour pour Nathalie est un amour idiot. Je ne connais personne de plus égoïste que cette fille qui me traite avec cruauté depuis l'école primaire. Je lui accorde mille circonstances atténuantes, je lui pardonne tout ! [...] Elle ne me maltraite pas pour ce que je suis, elle me maltraite pour ce que je représente. Je paye pour tous les mâles et je l'accepte. Les hommes me font peur, j'en ai souffert autant qu'elle. Nathalie n'est pas heureuse et elle le serait encore moins si elle ne disposait de moi en permanence, offert en exutoire. " LE MOCHE ET LA MOUCHE : une tragédie classique... dans la "France d'en-bas" ! La règle des trois unités y est scrupuleusement respectée. Unité de lieu : le garage d'une "maison de maçon", dans la banlieue de Bourg-en-Bresse. Unité de temps : les jours de grève d'un centre de tri postal. Unité d'action ; l'anti-héros, Bernard, prépare avec minutie son "arrêt de vie". Il a prévu une mise en scène grandiose, inspirée des somptueux tombeaux de Marguerite d'Autriche et de Philibert le Beau, joyaux de la flamboyante église de BROU. La confidente : une mouche ! Une petite Fannia cannicularis. Au travers de ces confidences, BERNARD CHATELET nous entraîne dans le désert affectif, la grande solitude d'un homme qu'on aimerait croire unique. L'humour - souvent noir - la dérision, le style pamphlétaire pour fustiger les travers de notre société, le dénouement inattendu, rendent ce roman passionnant. Assurément, après lecture, on ne peut plus considérer les mouches d'un même œil !!

09/2005

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Littérature érotique et sentim

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865 Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. De cela, lady Margaret a bien conscience. Pourtant, alors que ses fiançailles sont sur le point d'être annoncées, la jeune noble s'enfuit. Malgré la volonté de son père, le duc de Buccleuch, elle ne peut se résoudre à se marier à lord Rufus, un homme impassible et froid qui l'insupporte. Suite à cette dérobade, que sa famille juge comme un affront, lady Margaret est mise à l'écart. La jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partirà la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle est libérée de ses obligations, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc de York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf Norfolk Terrier turbulents. A la conquête de sa liberté a été co-écrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques.

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Critique littéraire

Agapè. De l'amour dans le patrimoine littéraire

Pour appréhender l'Amour vrai dans la littérature, il faut revenir à une dichotomie qui permettra de préciser sa définition et qui se traduit par l'opposition entre Agapè et Eros. Agapè, entité divine et antinomique à la force du désir et à l'appétit de l'objet convoité par Eros, se développe, au cours de l'histoire a des textes, dans les multiples formes de recherche et d'expression de l'Amour vrai. Au cours des siècles, le fondement de cet amour reste inamovible, mais doit se répandre, à punir de l'être aimant, entre les prochains, sur l'humanité. L'être désintéressé peut posséder et garder ses vertus. Cet ouvrage raconte l'humain qui, habité par un amour hors du commun, réinvente à chaque instant son amour (de Medjnoun et Léda à Julien Sorel ou Lucien Leuwen). La difficile tension entre deux principes de l'amour, qui les oppose également dans leur formulation et représentation littéraires, se résout par l'écriture et la transcription physique (Stendhal, Aragon, Pascal Quignard, Khaïr-Eddine) d'une conception extatique de l'amour, comme violentant les inclinations innées, comme ignorant les distances naturelles (Louise Colet, Karen Blixen, Vctoria Camps, Irène Némirovsky, Marguerite Yourcenar, Assis Djebar, Anna Gavalda, Suzanne Lilar, Annie Ernaux, Rachida Yacoubi, Catherine Millet). L'expression de (Amour vrai, à travers ses déclinaisons dans les aeuvres humaines, s'harmoniserait donc dans les rapports de la nature a de la grâce. Il s'agit de passa hors de soi par l'amour mais aussi par l'intelligence. Brûler du désir de communiquer et d'écrire, voilà ce que l'amour jaillissant laisse en héritage au patrimoine littéraire mondial. Le livre d'un amoureux nous intéressera toujours par son énergie et par la forme a k lieu du dire de l'amour.

03/2019

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Histoire de France

I Sturietti di ziu Antonu

Dessins d'Elia Santucci Mi piaci monda à scriva è cù" i sturietti" , sarà u me terzu libru è com'edda dicia Marguerite Yourcenar : "Scriva hè ùn parlà micca, hè silènziu. Ghjè stridà senza rimori ! " . Après "E Fole di Ziu Antonu" que j'ai écrit en 2015, j'ai eu l'idée d'écrire une petite histoire de Corse mais cette fois ci dans le parler du sud uniquement, la langue de mon enfance, a favella di Sartè, u me paesi. Professeur de langue corse pendant 22 ans, j'ai été aussi professeur d'histoire et géographie pendant 20 ans et j'ai toujours été passionné par les anecdotes et les mystères de l'histoire J'ai rencontré en 2014 dans mon lycée à Bastia une jeune professeure d'arts appliqués, Elia Maria Santucci avec qui j'ai eu la chance de partager cette aventure ... Nous avons décidé d'illustrer chaque "sturietta" ... en parcourant ainsi les diérentes périodes de l'histoire de Corse (la période romaine, les grandes familles corses du Moyen Age des Ìstria à Samperu Corsu, l'enfance et la vie quotidienne de Napoléon, les boues rouges, les bandits corses méconnus, la tradition du Carnaval ect ... en passant par des sites géographiques chargés d'histoire et de légendes comme Sartè, Vizzavona, San Bàrtule, Pancheràccia, Bocognanu ... Elia Santucci C'est depuis l'enfance que je baigne dans le milieu des arts, m'intéressant tour à tour à la bande dessinée, aux arts plastiques puis aux arts appliqués que j'enseigne aujourd'hui depuis 2009. Peu après notre rencontre, Antoine, avec lequel je partage l'amour de la Corse et de sa culture, m'invita à participer à la réalisation de ses "sturietti" en tant qu'illustratrice. Il m'aura ainsi donné la chance de raconter la Corse à ma manière.

08/2019

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Romans historiques

Aliénor d'Aquitaine Tome 3 : A Jérusalem

1146 à Vezelay, Bernard de Clairvaux prêche la croisade. Les Turcs menacent Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine, équipée comme un chevalier sur son destrier telle une Amazone, l'épée au poing, harangue la foule. Elle ira à Jérusalem. Elle en a décidé ainsi. Rien ne saurait l'arrêter. Son mari s'incline. Peut-on laisser une aussi jolie femme seule à Paris ? Un an plus tard, Louis et Aliénor, à la tête de 100000 hommes, quittent Metz pour Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine emmène ses dames de compagnie, ses trou­badours, ses atours, ses bijoux, ses robes, sa vaisselle. Croisade ou voyage d'agrément ? Son chevalier servant, Foulques de Fons-Almoy et sa dame de coeur, Marguerite de Saint-Brice, sont du voyage. A Byzance, le basileus dont la duplicité est à la hauteur de sa ma­gnificence, leur offre un séjour inoubliable. Le couple royal est émer­veillé par le luxe inouï que recèle la nouvelle Rome. Aliénor découvre les fastes et l'opulence de l'empire : palais de marbre, églises aux mosaïques rutilantes, eau courante, piscines chauffées, hammams, courses à l'hippodrome, chasses au léopard ... et un basileus qui tente de la séduire. Enfin, c'est la traversée du Bosphore. Six mois d'épreuves acca­blantes les attendent. l'armée allemande, trahie par les Grecs, a été exterminée dans les vallées encaissées du centre de l'Anatolie. Pour éviter un tel désastre, le roi de France décide de longer la côte. Em­buscades, traquenards, trahisons, inondations, disette transforment la Croisade en cauchemar. Etrillés, les Croisés gagnent Antioche où les accueille l'oncle d'Alié­nor, le sémillant Raymond de Poitiers. Les dissensions dans le couple royal se creusent. Raymond et Louis s'opposent. Aliénor soutient son oncle et décide de rester à Antioche. Louis VII doit réagir.

03/2019

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Littérature française

Louis-René des Forêts. Empreintes

Louis-René des Forêts incarne à coup sûr l'une des figures les plus importantes du XXe siècle littéraire français. L'aura que suscite l'écrivain, même en marge de la lumière médiatique où il s'est toujours lui-même tenu, son compagnonnage avec des auteurs aussi décisifs qu'André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Marguerite Duras, Pascal Quignard, Georges Bataille ou encore Maurice Blanchot en attestent. Son oeuvre, récemment rassemblée dans une édition complète, se trouve au carrefour de l'histoire éditoriale de son temps : lecteur chez Gallimard, il a accès à une vaste production originale ainsi qu'aux traductions, lectures qui viennent directement nourrir son propre travail. Son savoir-faire est unique en son genre : il façonne ses livres dans cette écoute attentive à ceux des autres. L'essai d'Emmanuel Delaplanche, dans son remarquable analyse, livre quelques-unes des clefs de la composition des grands ouvrages que sont entre autres Les Mendiants, Le Bavard ou La Chambre des enfants. On découvre en effet comment des thèmes, des atmosphères, des noms, mais surtout des mots, des syntagmes, des membres de phrases parfois, sont réagencés pour produire des oeuvres originales. Loin d'un travail de copiste, loin d'un recel de plagiaire, des Forêts développe un art tout à fait singulier de l'agencement, de la variation, de la reprise. A l'ère de la reproduction numérique et du sampling, le livre d'Emmanuel Delaplanche vient nourrir la réflexion sur la naissance du texte et offre un singulier éclairage sur le laboratoire de l'écrivain et l'originalité de l'oeuvre d'art. Il s'accompagne d'un site internet qui présente quelques-unes des pages de l'oeuvre de des Forêts abreuvées par plusieurs grands textes du XIXe et du XXe siècle (notamment américain).

06/2018

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Psychologie, psychanalyse

Neuf lettres sur la dissonance sexuelle

Huit lettres, plus une au lecteur en manière d'épilogue - le lecteur est le vrai destinataire de ces lettres à : Lou Andreas-Salomé, Christine Angot, Alexis Géra (c'est alors à Monique Thiébault, l'héroïne de Marguerite Yourcenar, que l'auteur prête sa plume), "En haut lieu" (c'est-à-dire à Freud), à Winnicott, Adam Phillips, Jacques Lacan, et à Michel Gribinski. Gilberte Gensel relève chaque fois une dissonance et prend la plume pour tenter d'obtenir une sorte d'explication que sa lettre va imaginer, détailler et discuter. Or la fêlure incriminée est de près ou de loin de nature sexuelle. De très près, même, comme lorsque Lou Andreas-Salomé se permet d'écrire que "chez la femme l'appareil génital n'est guère qu'une partie du cloaque prise en location" ; ou lorsque Christine Angot évoque son père incestueux dans Un amour impossible, "comme s'il n'était pas mon père et que je n'étais pas son enfant" - et l'une de rappeler à l'autre qu'il n'y eut pas plus "père" que le mythique "père de la horde primitive" , qui possédait toutes les femmes et toutes les (ses) filles, et de lui poser la question indélicate s'il en est : "Qu'est-ce qu'un père ?" . De plus loin, comme avec une singulière erreur répétitive de Lacan qui assagit involontairement une phrase célèbre de Freud. Et, à Freud, justement, que veut l'auteur ? Elle veut savoir, comme nous, ce qu'il aurait pensé du mariage pour tous. La dernière lettre, celle au lecteur, fait l'éloge de la dissonance sexuelle : la dissonance est sexuelle et ce qui ne dissone pas est monocorde - "ne trouvez-vous pas ? et terriblement monotone".

10/2017

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Critique Roman

Projections de soi. Identités et images en mouvement dans l'autofiction

L'autofiction est une projection de soi sur le papier. Mais de nombreux écrivains à la première personne ont accepté, choisi ou revendiqué de se projeter sur des écrans, qu'il s'agisse de cinéma, de vidéo ou de télévision. C'est à eux qu'est consacré cet ouvrage, qui invite à un voyage inédit au coeur de la littérature et de ses liens avec l'image en mouvement. Même si le terme " autofiction " n'a été créé qu'en 1977 par Serge Doubrovsky, Elise Hugueny-Léger débute sa réflexion avec les Nouveaux romanciers, Alain Robbe-Grillet en tête, et Marguerite Duras. En effet, ces derniers ont fait de leur vie la matière première de leur écriture et se sont laissés tenter par l'aventure cinématographique, réalisant eux-mêmes plusieurs films. D'autres, comme Sophie Calle ou Georges Perec, ont mis au centre de leurs oeuvres écrites et filmées les figures de la filature ou de la disparition. C'est plutôt la quête de soi et de ses origines qui semble animer tant les livres que les documentaires d'Emmanuel Carrère, sans que le romanesque soit jamais loin. Certaines comme Annie Ernaux (dont l'apparition chez François Busnel le 4 mai dernier est évoquée) ou Christine Angot, sans prendre elles-mêmes la caméra, ont vu leurs textes adaptés à l'écran. Et d'Amélie Nothomb à Delphine de Vigan, de Jean-Philippe Toussaint à Chloé Delaume, d'autres passent outre le mépris intellectuel pour l'écran de télévision afin d'en faire le lieu d'élaboration de leur personnage autofictionnel, prenant ainsi part à la société du spectacle selon des modalités qu'ils définissent eux-mêmes. Autant de manières, donc, de questionner la notion d'identité, entre mots et images.

10/2022

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Théâtre - Pièces

Réveillon chez les Boulgakov

Mikhaïl Boulgakov est aujourd'hui, sans conteste, le plus grand écrivain russe de la première moitié du XXe siècle. Cette gloire internationale ne doit pas faire oublier qu'il ne put, de son vivant, presque rien publier de ses oeuvres ni montrer sur scène ses productions théâtrales. Réveillon chez les Boulgakov nous fait pénétrer dans l'intimité de l'écrivain, de sa femme Elena et de leurs amis qui survivent (mais pour combien de temps encore ? ) à la terreur stalinienne. Ce moment, le début de 1939, est décisif dans la carrière de Boulgakov, puisqu'il a entrepris un ouvrage qui, cette fois-ci, devrait recueillir l'assentiment du puissant maître du Kremlin. Mais, est-ce si sûr ? L'irréductible Boulgakov, un des rares hommes libres dans ces temps de servitude, de lâcheté et de flagornerie, saura-t-il courber son génie ? Quelle place un véritable créateur peut-il trouver face à un pouvoir totalitaire ? Olga Medvedkova, faisant revivre ce brillant milieu de l'intelligentsia moscovite, nous propose au-delà d'une plongée dans le temps, un voyage plus profond, au coeur de l'ozuvre de Boulgakov, analysé de manière nouvelle, à la façon de son auteur qui se définissait lui-même comme mystique et satirique. Ce texte est un ""récit véridique", une fiction où tout est vrai. Les mots sont exhumés des archives : leur diablerie dépasse même les inventions de l'auteur du Maître et Marguerite. Ce récit drôle, émouvant, effrayant, qui rappelle des faits que certains sont peut-être soucieux d'oublier aujourd'hui, parle du courage du vrai créateur, de l'intransigeance de la création et, plus largement, de la liberté de l'homme face à son temps et son destin.

04/2021

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Bourgogne

Vignes et vins de Talant. 800 ans d'histoire en Bourgogne

A partir de documents d'archives inédits mais aussi des traces sur le terrain (meurgers, murets, pieds de vignes sauvages, toponymie...), cet ouvrage propose de partir à la découverte du passé viticole de Talant, une ville nouvelle et fortifiée fondée sur les hauteurs de Dijon en 1208 par le duc de Bourgogne Eudes III. Avec 26 hectares de vignes, le domaine de Talant constitue au Moyen Age l'un des quatre grands vignobles ducaux produisant les vins bus à la cour de Bourgogne et offerts en cadeaux diplomatiques aux grands personnages du royaume. Outre les vins rouges et les vins blancs, la production talantaise se distingue par le "galant de Madame" , un vin cuit probablement aromatisé à la gentiane particulièrement apprécié de la duchesse Marguerite de Flandres. Si Talant a connu ses plus belles heures sous la dynastie des ducs Valois (1367-1477), c'est au XIXe siècle que le vignoble talantais atteint sa plus grande extension, avec près de 190 hectares plantés en gamay en 1830 et 75 % des ménages qui se déclarent vignerons. Alors qu'ils auraient pu prétendre à devenir de grands climats - le Clos du Duc devenu Clos du Roy en 1477 avec le rattachement de la Bourgogne au royaume de France -, le Clos Meunier, le Clos Marosse ou encore le Clos Marchand ont été morcelés et délaissés pour finalement disparaître sous les habitations. Néanmoins, la redécouverte du cellier ducal dans les années 1980, la plantation d'une première parcelle sur le coteau de la Combe aux Fées à la fin des années 1990 et la remise en vignes des Epoutières en 2015 révèlent que le vignoble talantais est en plein renouveau, à l'image des nombreux autres vignobles urbains.

04/2021