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Philosophie

La lumière du marxisme et l'ombre du Parti. Phénomène communiste, phénomène démocratique et phénomène totalitaire au XXe siècle

Apparue brusquement à l'échelle mondiale après 1917, à la suite de la révolution russe et de l'installation sur l'avant-scène de l'Histoire du phénomène communiste, l'" identité communiste " s'est formée avant 1914, entre 1890-1908, au plein coeur de la social-démocratie européenne et du phénomène démocratique européen. Mais elle s'est, hélas, aussi formée après août 1914 en confluence étroite avec le phénomène totalitaire résultant du gigantesque phénomène de mort politique de masse de la " grande guerre ".

03/2016

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Sciences politiques

Louis Van Geyt, La passion du trait d'union. Regards croisés sur le Parti communiste de Belgique (1945-1985)

1945 : fort de ses actes de résistance, le Parti Communiste de Belgique rassemble 80 000 adhérents et devient la troisième force du pays. Lors de la période ultra sectaire de 1947 à 1954, il s'effondre littéralement, avant de reprendre du poil de la bête à la suite de la grève de 1960-1961, sans plus atteindre toutefois le niveau de l'après-guerre. Après Mai 68, le PC s'ouvre aux intellectuels, aux chrétiens de gauche, aux jeunes, tout en prenant des distances avec le "modèle" soviétique. De nouvelles perspectives semblent se dessiner. Mais, dès 1981, avec le tournant néo-libéral au Royaume, le Parti pique à nouveau du nez et disparaît progressivement des radars politiques. Au total, bien des questions... Qu'aura apporté le PC à l'histoire sociale et politique de la Belgique ? Pourquoi, fin des années 70, n'a-t-il pas été capable de se réformer et de trouver un second souffle ? Si c'était à refaire, quelles erreurs auraient-elles pu être évitées ? Et à présent, quels messages d'espoir partager avec les nouvelles générations ? Louis Van Geyt a présidé le Parti communiste de 1972 à 1988. Aujourd'hui âgé de 87 ans, il a accepté de répondre, sans "tourner autour du pot", aux questions incisives du journaliste Jean Lemaître.

11/2015

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Actualité et médias

Pour supprimer les partis politiques !? Réflexions d'un apatride sans parti

« Cours, cours, camarade, le vieux monde politique est derrière toi ! » L’homme qui participa, en Mai 68, à la réinvention de la société, propose ici de fonder une forme d’action collective qui ne passe pas forcément par un parti politique. « Un parti, écrit-il, c’est un blindage, une structure fermée, presque génétiquement hermétique à la société. » Mais comment résoudre cette exigence d’ouverture quand notre imaginaire baigne dans une conception figée, contraignante, des rapports de force, quand il est vampirisé par « l’imaginaire capitaliste-libéral » ? Pour construire ce sujet pensant autonome capable d’engendrer un collectif lui-même pensant et autonome, « Dany » exhume une chaîne de penseurs comme le Français André Gorz, premier théoricien de l’écologie politique ; le psychanalyste grec, Cornelius Castoriadis, adepte de « l’utopie plausible » ; l’universitaire de Rabat, Fatima Mernissi, et son « miracle de la boîte noire où tu mets ton bulletin de vote » ; le sociologue allemand Ulrich Beck qui réinvente un contrat social fondé sur le risque. Une nouvelle fois, Cohn-Bendit agrandit le champ des possibles, tout en restant fidèle à ce qu’il appelle « ma ligne libertaire ».

01/2013

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Histoire internationale

Le Printemps de Prague, 1968. Une révolution interrompue ?

Le Printemps de Prague de 1968 met un terme à une époque où une réforme du communisme paraissait encore possible à certains. Cet évènement a marqué non seulement l'histoire des peuple tchèque et slovaque, l'histoire des pays communistes et du mouvement communiste mondial mais de manière plus générale, l'opposition entre l'Est et l'Ouest qui a dominé le "court XXe siècle". Cet évènement n'est pas un simple "accident de parcours" sur le chemin de la "détente", comme l'ont proclamé à l'époque quelques responsables politiques et diplomatiques occidentaux. Comme l'a constaté à juste titre l'historien Français Antoine Marès, on peut même considérer la Tchécoslovaquie comme un "sismographe de l'Europe au XXe siècle" Pour résumer ce qui se passa entre janvier et août 1968 en Tchécoslovaquie, ce livre prend en compte trois niveaux d'analyse différents : d'abord celui des instances dirigeantes du parti communiste et de l'Etat tchécoslovaques ; ensuite celui des écrivains, des journalistes et des philosophes, c'est-à-dire des véritables promoteurs des changements, assez rapidement rejoints par la population, y compris par les ouvriers ; enfin celui de l'Union soviétique et de ses quatre satellites du Pacte de Varsovie qui se rendirent maîtres de la situation et "rétablirent l'ordre" (Milan Simecka) à l'aide de leurs armées.

01/2021

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Sciences politiques

Communisme, le centenaire. Séduction et illusion

Le présent ouvrage retrace l'histoire de la révolution d'Octobre 1917, avec l'avènement - planétaire - du communisme et sa promesse d'un "avenir radieux pour l'humanité", événement exaltant qui devait conduire à une société d'abondance et de bonheur. Ce livre revisite également l'extension du "socialisme réel" et la pratique du pouvoir communiste sur quatre continents : l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique. L'histoire du XXe siècle a été celle du communisme, puis de son effondrement. Les deux raisons de son implosion ont été essentiellement son incapacité à satisfaire les besoins et attentes des populations et son totalitarisme symbolisé par le parti unique ; les camps de travail ; le contrôle permanent des populations par des polices politiques aux pouvoirs sans limites ; ainsi que l'interdiction des déplacements, à l'exception des nomenklaturistes. Un quart de l'humanité vit encore des derniers vestiges de l'illusion communiste sous des régimes qui se réclament de cette idéologie : en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, au Laos, ou encore à Cuba. Le communisme a bénéficié d'une puissance de séduction inégalée dans plusieurs pays européens, en particulier en France, hier mais encore aujourd'hui, malgré un inexorable déclin électoral. Le communisme demeure néanmoins la plus virulente des critiques du capitalisme.

10/2017

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Sciences politiques

L'invention démocratique. Les limites de la domination totalitaire

Contrairement à beaucoup d'intellectuels de sa génération, Claude Lefort peut se réclamer d'une rare constance dans l'analyse des régimes communistes, qu'il qualifiait de totalitaires dès 1956. Il s'est acharné pendant trente-cinq ans à démonter les mécanismes politiques et idéologiques d'un système qui visait à une domination complète de la vie sociale ; et, non moins, à déceler tous les signes de l'écart irréductible entre le projet totalitaire et la réalité de fait. Les textes publiés en 1981 font état de sa conviction que l'effondrement du communisme est inévitable. Ce jugement procède d'une vision politique des sociétés modernes. Pour Claude Lefort, la connaissance du communisme ne se dissocie pas d'une réflexion sur la démocratie. A ceux qui ont fait le procès du communisme en se fondant sur une théorie du fonctionnement de l'économie dans les sociétés industrielles, il oppose que ce régime a eu pour première cible les libertés civiles et politiques, qu'il dérive d'une révolution qui est bien davantage antidémocratique qu'anticapitaliste. Voilà qui éclaire la crise présente des pays sortis du communisme. Pour une part, le libéralisme économique qui accompagne le déchaînement de la violence du marché indique la déroute de l'idéologie communiste. Mais n'est-il pas remarquable qu'il trouve un terrain privilégié dans des sociétés démantelées par une domination totalitaire, où se sont effacées dans la population la notion du droit, celle de l'association, de la résistance collective ? Plus que jamais se pose la question : qu'est-ce que l'invention démocratique ?

11/1994

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Sciences politiques

Batailles et principes pour une politique communiste

En août 1979, il y a plus de quarante ans, Casella écrit " L'imposture écologique " pour établir quelques points de repère face au succès des idéologies qui commençaient à se propager. Il fait référence à Marx et Engels quand ils affirment que la société bourgeoise, par son caractère intrinsèque, déséquilibre le rapport naturel entre l'activité de l'homme et la terre. Pour cette raison, affirme Casella, " se limiter à voir le saccage de la terre que le développement du capitalisme porte avec lui signifie ne pas comprendre la réalité, penser à un développement capitaliste "respectueux de la nature" signifie créer des illusions pour soi et pour les autres, c'est faire l'apologie du capitalisme tel qu'il est réellement ". La solution ne peut être que dans le communisme. Casella poursuit : " C'est entre les mains de la révolution prolétarienne que réside la possibilité d'accomplir le saut historique, de passer du chaos de la production pour la production à la production selon un plan, élaboré avec la conscience scientifique de vivre au "sein de la nature". " Tel est l'horizon des batailles et principes pour une politique communiste, en particulier la bataille pour l'autonomie et l'unité de classe des travailleurs contre toute idéologie bourgeoise, contre toute division nationale, ethnique et religieuse. Marx écrit dans La Sainte famille que " si l'homme est formé par les circonstances, il faut former les circonstances humainement ", parce que " ce qui importe, c'est que l'intérêt privé de l'homme se confonde avec l'intérêt humain ". Le capitalisme n'est pas la société qui peut faire coïncider l'intérêt privé et l'intérêt humain. C'est une société qui ne peut pas apporter de réponse aux grands besoins et aux grandes questions sur la condition humaine et sur la vie. Nous vivons le paradoxe de métropoles impérialistes mûres, où la richesse et le bien-être sont accompagnés de " l'hiver démographique ", avec des berceaux de plus en plus vides. La conception communiste n'est pas une perspective individuelle, mais celle du genre humain tout entier. Etre communiste signifie lutter pour la " civilisation de la vie ", signifie lutter pour unifier notre espèce qui est, encore aujourd'hui, divisée en classes. C'est une bataille pluri-générationnelle qui regarde vers l'avenir.

01/2020

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Actualité et médias

Docteur, je suis communiste, est-ce grave ?

L'humour n'affaiblit pas la gravité du propos. Cet essai, sous la défroque d'une farce, dresse un bilan implacable de notre société. Saisissant la question faussement ingénue d'une journaliste qui lui demandait, en 2007, comment on pouvait encore être communiste, Jean-Claude Sandrier nous invite à en revisiter l'idéal. Il en précise les modalités et les objectifs, écarte les caricatures, sans dissimuler ses propres interrogations, pour mieux en affirmer la pertinence et l'urgence en une époque accablée par l'individualisme et la rentabilité à court terme. Il le démontre méthodiquement : il est temps de penser collectivement notre avenir. Plus qu'une aspiration, c'est une nécessité pour l'humanité. Comment ne peut-on être communiste au 21e siècle ?

01/2021

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Romans historiques

Lettres d'un jeune communiste. 1949-1959

Dans les années cinquante, Louis Domergue adresse à ses parents et à ses amis des lettres, où il rend compte des difficultés de sa vie à Paris, de son entrée non moins difficile dans la vie professionnelle et de son adhésion au parti communiste. Au-delà d'une page d'histoire personnelle, ce recueil apporte le témoigne authentique et émouvant, d'un jeune militant de la base, en marge des ouvrages d'analyse générale de l'histoire de la guerre froide et des luttes politiques en France entre 1949 et 1950.

11/2012

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Histoire des idées politiques

Une vie de militant ouvrier communiste révolutionnaire

Pierre Bois (1922-2002), militant trotskyste de lUnion communiste pendant la guerre, a dirigé à 25 ans la grève de Renault Billancourt en 1947. Il a été un des artisans de la formation du groupe Voix ouvrière en 1956 puis, après la dissolution de ce dernier à la suite de mai 1968, de la création de Lutte ouvrière, dont il fut jusquà sa mort en 2002, un des principaux dirigeants. Lautobiographie de Pierre Bois est complétée, en annexe, par des documents sur la grève de Renault davril-mai 1947, ainsi que par deux textes rédigés sept ans après le décès de Pierre Bois, par Hardy, son compagnon de combat.

01/2021

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Histoire internationale

Histoire de l'Internationale communiste 1919-1943

Créée en 1919 pour assurer la relève de ses deux devancières, la IIIe Internationale, communiste (Komintern ou Comintern selon les divers acronymes adoptés par les langues occidentales), se voulut à la fois un parti mondial et un appareil international capable de coordonner les lunes à l'échelle de la planète : le succès des bolcheviks en Russie, fragile, n'avait pas suffi à lancer la révolution dans tous les pays : écrasée en Hongrie et plusieurs fois battue en Allemagne, celle-ci y avorta en 1923. Quand elle fut dissoute par Staline en 1943, l'Internationale n'était plus qu'un organisme policier au service de l'Etat soviétique, épuré et domestiqué comme il se devait. Ayant dès 1923 imposé à ses sections des aventures ou des alliances paralysantes, disposant de leurs directions à son gré, traquant les esprits indépendants, elle n'avait conduit aucun de ses partis au pouvoir. Comme le parti en Russie, elle avait fait l'objet de purges massives et avait perdu des dizaines, sinon des centaines de milliers de militants. Pourtant, la fleur du mouvement révolutionnaire (ouvriers, soldats, femmes, étudiants, intellectuels...) lui avait longtemps consacré son dévouement, son ardeur, parfois sa vie. Des vingt-quatre années - les unes lumineuses, les autres calamiteuses voire sanglantes - d'une organisation qui aura tant fait peur aux régimes bourgeois, Pierre Broué, biographe de Trotsky, fait un récit dépouillé des poncifs de toute sorte attachés à la IIIe Internationale. Avec minutie et chaleur, cet infatigable découvreur d'archives fait revivre une foule de combattants obscurs et oubliés (quand ce n'est pas ostracisés) et, de l'Indonésie au Chili, évoque de multiples épisodes passés aux pertes et profits par l'Histoire ou par les historiens - pas tous staliniens. Il donne là une somme - à la fois épopée et instrument de travail - d'une densité et d'une richesse d'information exceptionnelles.

10/1997

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Histoire de France

Officier et communiste dans les guerres coloniales

La Marseillaise et L'internationale sont-elles deux causes compatibles ? Très tôt Jean Brugié s'est engagé en faveur du drapeau tricolore et de l'idéal révolutionnaire. Il est communiste dans une armée qui n'aura de cesse de repérer et d'écarter les rouges, ces " brebis galeuses " ; il est militaire dans un parti, le PCF, marqué par l'antimilitarisme mais animé à la Libération par la volonté de promouvoir une armée nouvelle. C'est pour obéir à la consigne du PCF que Jean Brugié est parti pour les guerres coloniales. Comment et pourquoi a-t-il pu être, dix années durant, soldat dans des " guerres injustes et sales " ? Qu'attendait le PCF de ces militants de l'ombre ? Qu'a fait le Parti des informations et films transmis clandestinement par quelques " officiers républicains " qui refusaient la torture et les exactions ? Pour la première fois, Jean Brugié a accepté de livrer sa double vie. Isabelle Sommier retrace ainsi le parcours de celui qui, né en 1926, fut maquisard dans la Résistance, officier républicain dans la Légion en Indochine, en Tunisie, en Algérie, mais aussi militant communiste durant les décennies de la guerre froide et collaborateur d'Henri Rol-Tanguy. Il est exclu du PCF en 1977 pour divergence sur la question de l'armement nucléaire. Un document unique qui révèle enfin l'histoire interdite des officiers communistes dans les guerres coloniales.

03/2005

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Littérature française

Les mots qui hantent. Le dictionnaire communiste

D'origine roumaine, Daniela Vinciguerra Radut est l'auteur de ce récit vécu de l'intérieur, basé sur son expérience du régime communiste en Roumanie durant près d'une trentaine d'années. Pour raconter ses souvenirs épars du règne de Ceausescu jusqu'à la dissolution de l'Union soviétique en 1989, elle opte pour la forme de l'énumération non chronologique. Dans de courts chapitres suivant l'ordre alphabétique, des mots-clés tels que " avortement ", " lecture " ou encore " zèle " ravivent sa mémoire. Déjouant les clichés, elle dresse un aperçu nuancé de la dureté de son quotidien passé. Si la politique menée alors condamne la notion de propriété, facilitant l'entraide et la solidarité, ces mesures se révèlent surtout liberticides et répressives. Les pouvoirs corrompus oeuvrent à contre-courant de l'avancée des progrès techniques. Au sein de cet univers archaïque prônant un mode de vie coupé du monde occidental, la population a l'impression de manquer de tout. Afin de mieux manipuler les mentalités, le régime s'immisce jusque dans la langue, ce qui a un impact sur la liberté d'expression. L'auteur rend hommage au courage des victimes de l'oppression qui participèrent aux mouvements de résistance. S'il lui importe de souligner la force de caractère du peuple roumain capable de faire preuve d'humour dans les pires moments, elle ne cache pas son amertume devant les espoirs déçus de l'ère post-communiste. Son précieux témoignage contribue à la meilleure compréhension d'une période majeure de l'histoire européenne.

09/2017

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Sciences politiques

Une jeunesse communiste. Ma vie en rouge

De nombreux jeunes des années soixante-dix ont été séduits par l'idéal communiste. Cette époque-là est celle du Programme commun qui souleva un immense espoir dans le peuple de gauche. C'est aussi le temps d'après Mai 68, où agitation, revendication et contestation débordent très largement le parti communiste et touchent toute la société. Une période où tout semble possible, en passant de la libération sexuelle aux intenses créativités culturelles. Entre Mai 68 et la désillusion des années Mitterrand, entre Pink Floyd et les années sida, cette époque fut une véritable "parenthèse enchantée" .

07/2022

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Littérature française

La petite communiste qui ne souriait jamais

Parce qu'elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d'accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu'elle imagine de l'expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d'une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d'une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d'Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ? Mimétique de l'audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le roman-acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d'Icare que de la mythologie des "dieux du stade", rend l'hommage d'une fiction inspirée à celle-là, qui, d'un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu'on réserve aux petites filles, ces petites filles de l'été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s'élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.

01/2014

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Histoire de France

1920 : Le Congrès de Tours. Présentation, extraits, résolutions

Tours, 30 décembre 1920, Paul Vaillant-Couturier lit l'acte de naissance du Parti socialiste (Section française de l'Internationale communiste), bientôt Parti communiste, puis Parti communiste français. La scission du socialisme français, rassemblé en un seul parti depuis 1905, est consommée. A dater de ce jour, deux organisations, et bientôt deux courants politiques entrent en concurrence. Pour les deux partis, les années de reconstruction confirmeront, accentueront ou inverseront les choix de Tours.
La scission ne prend effet que par la pratique politique et sociale. Cette scission, aux origines multiples, cristallise la contradiction contenue dans le couple réforme-révolution, par l'émergence de deux forces politiques, de deux modes de pensée, de deux cultures.

01/2021

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1923-1938). Tome 1, 1923-1927 : La lutte antibureaucratique dans le parti bolchevique

Les ennemis le plus irréductibles du stalinisme vinrent des rangs du parti bolchevique qui avait dirigé la Révolution russe d'octobre 1917. Dès 1923, nombre de ses dirigeants et militants formèrent l'Opposition de gauche pour combattre la bureaucratie et son expression politique : le stalinisme. La guerre civile (1918-1922) menée par les Blancs et les puissances impérialistes ne put briser l'État ouvrier. Mais il en sortit exsangue et isolé car partout refluait la vague révolutionnaire qui, depuis 1918, avait dressé les prolétaires contre la bourgeoisie en Allemagne, en Finlande, en Hongrie, etc. Sur ce fond de stabilisation au profit de la bourgeoisie, en URSS, une caste de bureaucrates parvint à usurper le pouvoir. Les compagnons de Lénine et de Trotsky combattirent la dégénérescence bureaucratique, négation du bolchevisme, jusqu'à leur massacre par Staline en 1938. C'est leur combat, celui de communistes défendant les intérêts de la classe ouvrière et de la révolution mondiale, que nous retraçons ici.

10/2013

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Histoire internationale

Esclaves sur Uranus

La Plateforme Uranus était le chantier de la colossale construction connue sous le nom de Casa Popoiului ou Casa Republicii (Maison du Peuple ou Maison de la République), dans le centre de Bucarest, dont Nicolae Ceausescu avait voulu faire le symbole de la grandeur du communisme et de sa propre gloire. Les esclaves, ce ne sont pas les employés civils, plutôt favorisés, mais les 20 000 militaires - officiers et hommes de troupe - contraints de travailler sur ce chantier dans des conditions effroyables, jusqu'à 18 heures par jour. Affecté au régiment de chars de combat de Pantelimon, et vite entré en conflit avec les polit/uni communistes de ce régiment, le lieutenant Popa a été envoyé en 1985 dans un camp militaire de la Plateforme Uranus, où il travailla jusqu'à la chute du régime communiste en tant que commandant de peloton. Fonction guère enviable pour un jeune officier corvéable à merci et harcelé par les gradés. Particulièrement brimé et méprisé parce qu'écrivain et poète, Ioan Popa, en guise de revanche, a brossé un stupéfiant tableau de l'enfer des camps de travail dans la Roumanie communiste. La publication d'une version tronquée de son récit en 1992, trois ans après la chute de Ceausescu, lui valut des poursuites de la part de l'institution militaire. La version intégrale est parue seulement en 2012.

11/2014

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Sciences politiques

L'Internationale communiste (1919-1943). Le Komintern ou le rêve déchu du parti mondial de la révolution, avec 1 CD-ROM

Créer un parti mondial de la révolution pour que les représentants du prolétariat prennent le pouvoir dans divers pays de la planète, tel est le dessein de la IIIe Internationale ouvrière qui se forma après le désastre meurtrier de la Première Guerre mondiale. La révolution russe d'Octobre 1917 avait montré l'exemple, s'ouvrait alors, selon ses partisans, le chemin d'une possible révolution mondiale... Cet ouvrage retrace l'histoire de l'Internationale communiste de sa naissance à Moscou le 2 mars 1919 jusqu'à sa dissolution en 1943. Puissamment organisé, le Komintern marquera de son empreinte l'histoire du XXe siècle, il participera aux luttes libératrices de l'entre-deux-guerres, offrira aux classes populaires des voies d'accès à la vie politique en même temps qu'il justifiera les massacres de masse des purges staliniennes. L'Internationale communiste permettra l'expression des aspirations anticolonialistes de nombreux militants asiatiques, arabes et africains tout en exerçant un contrôle étroit de l'activité des partis nationaux par le recours à la violence physique et symbolique. Funeste production de l'imaginaire pour certains, entreprise essentiellement criminogène pour d'autres, le communisme est ici appréhendé comme une réalité autrement plus complexe. Ce livre contribue à décrypter le sens d'un mouvement mondial qui a porté les espoirs de centaines de millions de femmes et d'hommes tout en acceptant d'en sacrifier des millions parmi ses partisans et ses adversaires.

11/2010

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Droit

LA COMPLICATION. Retour sur le communisme

Le communisme appartient aujourd'hui au passé. Mais la question du communisme survit à son naufrage : elle reste au cœur de notre temps. Cet essai s'efforce de la ramener au jour. Le phénomène communiste, écrit Claude Lefort, n'est intelligible ni comme une parenthèse ni comme le produit d'une nécessité : il est né et s'est entretenu de la conjonction imprévisible de formes hétérogènes d'organisation, d'action et de pensée dans le monde moderne. Pour le comprendre, il faut donc le saisir dans sa réalité concrète, dans l'intrication des faits - politiques, socioéconomiques, juridiques, moraux, psychiques - qui lui donnent sa spécificité. L'auteur critique les interprétations qui réduisent l'entreprise communiste à la dictature d'un parti ou au pouvoir de l'idéologie, et qui dressent son bilan à la lumière de son échec. Chemin faisant, il retrouve son interrogation sur le totalitarisme et en propose une nouvelle lecture. Il fait également appel, en quelques occasions, à son expérience personnelle. Le communisme nous introduit à la complication de l'histoire. Pour Claude Lefort, son attrait extraordinaire s'explique moins par ses promesses de bonheur social que par les chances qu'il offrait à une gauche prétendument révolutionnaire de créer un Etat de type totalitaire.

01/1999

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Histoire internationale

Walesa. Un ouvrier contre le communisme

En août 1980, Lech Walesa a 36 ans lorsqu'il prend la tête de la grève aux chantiers navals de Gdansk. Dix ans plus tard, il sera le premier président élu au suffrage universel de son pays. Entre-temps, il aura réussi à fédérer les dissidents autour du syndicat Solidarnosc et, surtout, à débarrasser la Pologne du pouvoir communiste, ouvrant ainsi la voie à la chute de toutes les dictatures du bloc de l'Est.

04/2015

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Notions

En travail. Conversations sur le communisme

Ce livre est l'occasion d'une rencontre que beaucoup attendaient. Bernard Friot est militant du Parti communiste et architecte de la théorie du salaire à vie. Frédéric Lordon construit une philosophie spinoziste des institutions. Ces trajectoires ont a priori peu en commun. L'un et l'autre parviennent pourtant au même constat : le communisme est à l'ordre du jour. Ces entretiens portent sur les figures que pourraient y revêtir le travail, la valeur, le salaire, l'investissement, l'Etat, la propriété. Mais déplient également accords et désaccord sur ce qu'il faut entendre par un "déjà-là" , sur la nature et l'existence d'une classe révolutionnaire, sur les processus de la transition.

10/2021

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Littérature française

Les traders sont de vrais communistes...

A prioiri tout oppose un trader à un communiste. et pourtant... ce livre écrit par un trader démontre le contraire ! Au travers d'un récit, sorte de court-métrage écrit relatant une scène de vie réelle, Benoist Rousseau explique à quel point, en se rendant à une simple fête des voisins, il pouvait être stigmatisé et susciter le questionnement voire le rejet dès qu'il se présente comme trader. Une stigmatisation due, bien souvent, à l'ignorance des gens quant au métier de trader. C'est au travers de dialogues croustillants, et avec une dose d'humour que l'auteur, en expliquant son quotidien de trader, sa façon d'être en opposition à la norme socialse consumériste, en arrive à la conclusion à la fois provocatrive mais finalement imparable qu'un trader pour compte propre est en fait un vrai communiste !

02/2018

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Divers

L'aventure N° 15 : Spécial communisme

Un MagAlbum de 112 pages, dans lequel vous découvrirez à chaque numéro un album complet et des histoires courtes. De grands noms de la BD y côtoient des auteurs moins connus mais tout aussi talentueux ! Entrez dans l'AVENTURE avec un grand A !

12/2022

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Divers

Colette Magny. Les petites chansons communistes

Collette Magny était une chanteuse engagée et féministe, elle a côtoyé ou influencé tant d'artistes, de Mouloudji à Orelsan en passant par Olivia Ruiz, pourtant beaucoup semblent l'avoir oublié. Voilà pourquoi, sur les pas de Pierrot qui est un de ses plus grands fans, j'ai décidé de vous raconter qui elle était...

06/2022

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Théâtre - Pièces

Clochemerle.A4.1942

Juillet 1941, l'arrière-arrière-grand-père de l'auteure, René Désiré Amand (1906-1942), résistant communiste de la Vienne, est interné au camp nazi de Royallieu (Compiègne). Avec les camarades, il constitue une troupe de théâtre qui adapte à la scène le célèbre roman de Gabriel Chevallier, Clochemerle (1934). Tandis que la comédie de moeurs prend vie autour d'un conflit villageois au sujet d'un urinoir public, l'agitation des comédiens masque les bruits de pioche qui résonnent inlassablement : le 23 juin 1942, dix-neuf ténors du Parti communiste manquent à l'appel. Une pièce écrite à partir de faits historiques avérés, un hommage familial aux hommes déportés à Auschwitz par le convoi des "45. 000" qui partit de Compiègne le 6 juillet 1942.

12/2022

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Théâtre

Surprise parti

Juin 2010, Reykjavik, capitale de l'Islande : l'élection municipale porte à la tête de la ville l'humoriste Jón Gnarr à l'issue d'une campagne électorale punk initialement lancée comme un canular. Pour se moquer de la langue de bois des partis politiques en place, Gnarr a créé " Le Meilleur parti ", qui promet tout et surtout n'importe quoi, puisqu'aucun élu ne tient jamais ses promesses. Finalement engagé dans une démarche sincère, l'humoriste développera la démocratie directe et participative au cours de son unique mandat. "Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux", écrivait Debord en 1967 dans La Société du spectacle. En contant cette fresque loufoque, constituée d'éléments réels et fictionnés, Faustine Noguès offre une partition théâtrale déjantée pour une distribution large et modulable. Dans cette comédie politique, on croise à la fois des fêtes de zombies et le plan de sauvegarde d'une société municipale d'électricité. Décoiffant.

01/2020

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Théâtre

Parti chercher

Qui n'a jamais rêvé de tout quitter ? Josépha dirige une auberge. C'est une femme seule quia vu jadis partir son mari, disparu lors d'une ascension de l'Everest, puis son fils, sur les traces de son père. Comment vivre l'absence ? Comment vivre le retour ? Quatre personnages sur un fil, pour cette histoire de l'extrême (partir et revenir après vingt-cinq ans...) qui interroge nos liens du sol et du sang. C'est un théâtre de la mémoire et de la catastrophe, théâtre du déséquilibre et de l'intime fêlure, dans lequel l'humour surgit seul, sans qu'on le sollicite, point d'appui bienvenu car la route est longue et l'avenir incertain. Qui n'a jamais rêvé de tout quitter et de partir chercher oubli, amour, amis, secours... ?

06/2006

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Littérature française

Mal parti

Chez ces gens-là... Ou le roman d'une famille française. Le père, la mère, la petite et la mémé. Tous autour de lui, le fils, le sujet principal qui, depuis si longtemps, est sur la mauvaise pente.

02/2017