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Sciences politiques

Un projet de société communiste libertaire (NED 2024)

L'échec historique du "socialisme d'Etat" a laissé penser que le capitalisme était l'horizon indépassable de l'humanité. L'URSS a été remisée au placard des vieilles illusions. La social-démocratie est morte, s'avérant incapable de constituer une alternative au libéralisme. Débarrassée de ces leurres, la question de la transformation sociale peut-être à nouveau posée. Une alternative, fondée sur l'autogestion et le socialisme anti-autoritaire, peut commencer à être construite dès maintenant. Ce livre donne les grandes lignes de ce que pourrait être une société communiste libertaire : autogestion, planification à la base, distribution égalitaire des richesses, démocratie. Il y a une vie après le capitalisme !

03/2024

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Sciences politiques

L'Erreur de l'Occident

" Dans cet essai publié en 1980, l'auteur de L'Archipel du Goulag rappelle que le communisme est un mal universel et s'interroge que ce qui conduit les milieux influents, en Occident, à laisser croire que communisme et Russie ne font qu'un, que l'idéologie et le système communistes sont une spécificité russe, comme les zakouskis ou les ballets du Bolchoï. Qui sont les propagateurs de cette vision du monde où la Russie ferait figure de seul et unique foyer d'infection répandant la pandémie communiste de par le monde ? "

11/2006

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Philosophie

Penser avec Marx aujourd'hui. Tome 4, "Le communisme" ? Première partie

Cet ouvrage constitue la première partie du dernier tome de la tétralogie Penser avec Marx aujourd'hui, oeuvre majeure du philosophe Lucien Sève. Intitulé "Le communisme"? , il fait suite à Marx et nous (tome I), "L'homme"? (tome II), "La philosophie"? (tome III). Dans leur Manifeste de 1848, Marx et Engels faisaient du mot "communisme" l'éclatant emblème de l'émancipation humaine. Au XXe siècle, les crimes du stalinisme puis l'inviabilité du système soviétique en ont fait au contraire le terme le plus décrié de tout le vocabulaire politique. Aujourd'hui, quand les catastrophes dont nous menace à brève échéance un capitalisme entré en folie nous somment d'inventer une autre civilisation, se pourrait-il qu'un communisme entièrement repensé pour notre temps redevienne le nom enviable du futur ? C'est ce que soutient Lucien Sève dans ce livre. Une étude savante et vivante de la genèse et du contenu de la visée communiste au XIXe siècle, puis une histoire critique impitoyable de ce qui se passa au XXe siècle pour "le communisme" rendent patente cette conclusion : ce qui a dramatiquement échoué au siècle dernier sous ce nom usurpé, bien loin du communisme de Marx alors prématuré historiquement, fut en vérité, à l'initiative d'un Staline traître aux espoirs nés d'Octobre 17, un national-étatisme brutal de rattrapage du capitalisme où se lancèrent la Russie et à sa suite d'autres pays en retard relatif de développement. Le sens même de l'histoire vécue ces deux derniers siècles bascule ici entièrement : le communisme en son vrai sens n'est pas derrière nous mais devant nous. La deuxième partie du livre, en préparation, traitera de cette question : quel communisme pour le XXIe siècle ?

10/2019

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Sciences politiques

De la propriété. Du communisme, du socialisme et de l'impôt

Adolphe Thiers (1797-1877) a mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser. On voit en lui l'homme politique qu'il fut, certes : ministre de Louis-Philippe, dont il se détacha, opposant libéral au Second empire, et, au lendemain du désastre de 1870, chef de l'Etat. Clemenceau, blanquiste et communard en 1871, a grandement contribué à sa légende noire. Il en fait "le type même du bourgeois cruel et borné". Costume injuste, taillé pour des dizaines d'hivers. Fondateur du régime républicain en 1871, défenseur, sous tous les régimes, des libertés parlementaires, Thiers considérait : "la République sera conservatrice ou ne sera pas." Quand il disparaît, en 1877, l'opinion française salue en lui le libérateur du territoire. Ce livre nous le montre sous un autre jour. Historien plus encore que juriste et journaliste, il avait publié successivement, de 1823 à 1827 une immense Histoire de la Révolution, puis, de 1845 à 1862, une Histoire du Consulat et de l'Empire, au total 25 volumes. Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux. Très en avance sur les historiens de son temps, il y soulignait en effet l'importance des faits économiques. En 1848, il est un des chefs du parti de l'ordre qui constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose aux utopies socialistes et communistes. C'est à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia, en 1848, cet essai sur le Droit de propriété. Or, celle-ci, fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés, aujourd'hui comme hier, est attaquée par les idées de gauche. Mais elle est également rongée par l'impôt. Doit-on tenir ce débat pour inactuel ?

01/2011

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Sciences politiques

Vie quotidienne et pouvoir sous le communisme. Consommer à l'est

Vingt ans après la chute du mur de Berlin, des musées proposent aux écoliers des reconstitutions de la vie quotidienne sous le communisme, au risque de leur donner une image exotique d'un passé récent. La consommation fournit aux auteurs de cet ouvrage un prisme à travers lequel interroger les vies quotidiennes sous le socialisme, au-delà de la seule dimension répressive des ordres politiques. Elle met en lumière des goûts et des sensibilités, des savoirs et savoir-faire qui particiupèrent également d'une logique de distinction sociale. en réinsérant les expériences socialistes dans des historicités plus longues, son analyse invite à envisager autrement l'articulation entre les démocraties populaires et le centre impérial soviétique, et donne à voir des circulations Est-Ouest au tracé plus complexe que ne le laisse penser l'image manichéenne de la Guerre froide. En définitive, se trouvent éclairés certaines des conditions de possibilité et de reproduction des systèmes communistes.

04/2010

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Histoire des idées politiques

Le cosmos de Walter Benjamin. Un communisme du lointain, 1e édition

Ce livre propose de relire la philosophie de Walter Benjamin à partir de sa cosmologie. Le cosmos de Benjamin n'est pas un univers ordonné, composé de corps célestes identifiables, mais l'occasion d'une expérience fulgurante : dans l'univers post-copernicien de Benjamin, l'intériorité du désir et l'extériorité des étoiles, le politique et le théologique, le présent et le distant passé se rencontrent sans fusionner. Situant Benjamin dans la tradition philosophique (G. W. Leibniz, K. Marx, F. Hegel) tout en s'appuyant sur des pensées contemporaines (J. Butler, S. Hartmann, M. Löwy), ce livre crée une "correspondance" entre Benjamin et notre actualité. Dans un monde soumis aux replis nationalistes, aux virus destructeurs d'altérité et à l'intrusion technologique, le lointain semble s'évanouir. En prise avec l'histoire la plus récente, celle du New Space et de la Sixième Extinction, de Black Lives Matter et des Communes éphémères, ce livre soutient qu'aucune transformation politique radicale, aucune émancipation, aucun communisme n'est possible, et souhaitable, sans relation avec un lointain - telle l'Etoile du Nord que les esclaves en fuite suivaient dans le ciel nocturne pour les guider vers la liberté.

04/2022

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Sociologie

Communisme de luxe. Un monde d'abondance grâce aux nouvelles technologies

Le manifeste du fils illégitime de Karl Marx et des entrepreneurs de la Silicon Valley ! La technologie de pointe pourrait nous libérer du travail et fournir des ressources en énergie illimitées, mais pour Aaron Bastani, seul le communisme est en mesure de relever ce défi majeur pour l'humanité. Plus qu'une formule marketing provocatrice, le " communisme de luxe " est un programme politique, économique et social ambitieux. Selon Aaron Bastani, un monde où l'abondance est reine n'est pas une utopie, mais un futur probable. Grâce aux nouvelles technologies, nous pourrons travailler seulement 10 heures par semaines sans jamais souffrir de la faim ou de la maladie. Il dresse un bilan de la crise que nous vivons : changement climatique, vieillissement démographique, accroissement des inégalités, etc. En parallèle, le marché du travail s'automatise grâce à l'intelligence artificielle, provoquant une transformation économique majeure. L'information est devenue le facteur central de la production, un facteur peu coûteux et reproductible à l'infini, difficilement compatible avec l'objectif de profit du capitalisme. Seule une politique révolutionnaire, le communisme, peut constituer un projet pour le XXIe siècle. Les robots réaliseront l'essentiel du travail, les matières premières seront prélevées sur les astéroïdes et l'énergie produite de manière renouvelable. Ces ressources presque illimitées permettront aux gouvernements de pourvoir à tous les besoins de leurs citoyens. Cet essai prodigieux nous invite à convaincre les responsables politiques de prendre les bonnes décisions : les technologies peuvent soit causer notre perte, soit contribuer à un paradis pour l'humanité tout entière.

06/2021

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Sciences politiques

Proposition institutionnelle communiste. C'est-à-dire absolument démocratique

Pour renverser le capitalisme, il faut dire par quoi on le remplace. Brandir la catastrophe écologique ou le scandale des inégalités est insuffisant : la crainte ôtée, la détermination fléchirait. Seul un principe peut affirmer sa puissance par sa seule existence : la démocratie. L'auteur appelle Etat démocratique les institutions qui convoquent en permanence le nombre à la décision effective, en toutes les matières dont il se saisit. Son concept implique de reprendre la souveraineté sur la reproduction matérielle collective et d'entraver de manière définitive la liquidité du capital. Faute de quoi, la recherche active du bien commun finirait par céder sous la pression d'intérêts particuliers. Et selon leur sort dans la société redevenue hostile, les citoyens retomberaient dans une vie passée à se défier d'autrui ou à redouter la police. Bien qu'absolue, la démocratie est le contraire d'une tyrannie. Elle se renforce de la liberté qu'elle octroie, et y ayant goûté, les citoyens ne sauraient renoncer à elle sans résister. Active à toutes les échelles et dans toutes les sphères de pratique, dont celle de la production, elle ne peut se donner d'autre nom que celui de communisme.

07/2021

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Sciences politiques

Incorrigiblement communiste. Entretiens avec Céline Landreau et Antonin Vabre

Il a derrière lui soixante-dix ans d'engagement communiste. Ils ont trente ans, sont journalistes et s'intéressent à la politique sans esprit partisan. Il a connu la Seconde Guerre mondiale et a dû se cacher pour échapper aux rafles. Ils étaient à peine nés lorsque est tombé le mur de Berlin. Tout les sépare. Que peuvent-ils avoir à se dire ? Répondant sans fard aux questions de Céline Landreau et Antonin Vabre, Henri Malberg, quatre-vingt-quatre ans, livre sa traversée d'une histoire bouleversée, le coeur de son engagement : le travail du cuir dans l'atelier de son père, la fierté d'être ouvrier fabricant des avions, la grève contre la guerre d'Indochine, le stalinisme, le drame de Charonne, le travail auprès du prédécesseur de Georges Marchais, Waldeck-Rochet, les conflits au sein de la fédération de Paris, les défaites, les victoires... Les interrogations de ses jeunes interlocuteurs se succèdent. Ses réponses fusent. Sur hier, aujourd'hui, demain. Sur la réforme, la révolution, l'individu, la liberté, la lutte des classes, l'utopie, l'écologie, le socialisme, le communisme, son passé et son avenir. Conscient que le capitalisme a gagné momentanément la partie, Henri Malberg met ses convictions sur la table. Avec verve, lucidité et malice. Avec l'espoir indéracinable d'une vie meilleure pour chacun. Communiste. Incorrigiblement.

09/2014

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Histoire internationale

Le Camp des oliviers. Parcours d'un communiste algérien

William Sportisse, né en 1923 à Constantine, grandit dans le Camp des oliviers, quartier populaire et mixte d'une ville profondément divisée par les barrières coloniales. Élevé dans une famille juive autochtone, française par le droit mais de culture judéo-arabe, et guidé parla trajectoire de son frère aîné, Lucien, pionnier des luttes anticoloniales assassiné par la Gestapo à Lyon en 1944, il choisit très tôt le camp d'une Algérie décolonisée et socialiste. D'une guerre à l'autre, ce camp le mène de l'action souterraine antifasciste sous Vichy à la coordination des réseaux clandestins du Parti communiste algérien à Constantine durant sept années de la guerre d'indépendance, en passant par la direction d'une émission de radio en langue arabe à Budapest, considérée dès novembre 1954 par le gouvernement français comme l'une des responsables du déclenchement de l'insurrection algérienne. Devenu citoyen de l'Algérie indépendante, il connaît à partir de 1965, comme nombre de ses camarades, les tortures et prisons d'un régime autoritaire dont les communistes tentent avec difficultés de réorienter la marche, avant que l'explosion des années 1990 ne le contraigne à l'exil. À travers le prisme d'une personnalité militante confrontée à des documents d'archives jusqu'ici inexplorées, ce livre d'entretiens déploie autour d'un parcours minoritaire des pans méconnus de l'histoire sociale et politique de l'Algérie (post) coloniale.

11/2012

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Actualité et médias

Le Parti communiste français pendant l'entre-deux-guerres

Cet ouvrage, composé pour l'essentiel de textes extraits des publications du parti, se propose d'éclairer la politique des communistes pendant l'entre-deux-guerres, ainsi que les différentes formes de leur activité et leurs principaux débats idéologiques. Trois phases de l'histoire du Parti communiste sont retracées : la naissance, la bolchévisation, la participation au Front populaire.

01/1982

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résistances, sauvetages

Madeleine Marzin. Bretonne, résistante et élue communiste de Paris

Madeleine Marzin, née au début du siècle dernier, commence sa carrière d'institutrice dans le Trégor au nord-ouest des Côtes d'Armor. Militante syndicaliste et communiste, elle organise pendant l'Occupation la mobilisation des femmes contre la vie chère. Sa participation, dans ce cadre, à une action rue de Buci en 1942, se termine tragiquement et lui vaut d'être arrêtée puis condamnée à mort. Elle réussit à s'évader. Elue députée dans les quartiers populaires de la capitale après-guerre, c'est alors une élue reconnue et respectée défendant avec passion le droit des milieux les plus modestes au logement, à l'éducation et à la culture.

10/2022

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Histoire de France

La faucille après le marteau. Le communisme aux champs de l'entre-deux-guerres

Issu d'un mémoire inédit d'une habilitation à diriger des recherches, le livre de Jean Vigreux se propose de présenter l'histoire du communisme rural dans l'entre-deux-guerres. Il s'agit de comprendre un processus de politisation particulier des sociétés rurales en insistant sur les jeux d'échelles (internationale, nationale et locale). Ainsi, cette culture politique est appréhendée des instances du Komintern (Internationale communiste) jusqu'au village. Un dépouillement des archives de Moscou a été complété par un travail dans différents centres d'archives départementales en France pour appréhender au mieux les logiques sociales, politiques et culturelles. Cette recherche invite à penser les formes de mobilisation, d'encadrement, mais aussi les spécificités du communisme aux champs sur le temps long, un communisme qui rencontre l'idéal mondial et la défense de la petite propriété. Cet ouvrage sur l'histoire du communisme rural intéressera un public varié : universitaires, chercheurs et étudiants (historiens, sociologues et politistes), mais également un lectorat féru d'histoire politique et sociale du XXe siècle.

09/2012

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Sciences politiques

Fanny Beznos ou la passion révolutionnaire

Née à Wady-Roskow, en Bessarabie alors russe, Fanny Beznos fuit les pogroms avec sa famille, et arrive en France à l'âge de 6 ans. Sa vie en France sera celle des rencontres : avec André Breton, avec le communisme, mais aussi celles des premières confrontations avec la violence d'Etat. Son activité politique lui vaudra d'être expulsée de France. Commence alors pour Fanny Beznos une période de clandestinité. jusqu'en 1929, date de son mariage avec Fernand Jacquemotte, citoyen belge (neveu de Joseph Jacquemotte, fondateur du Parti communiste belge). Elle devient dirigeante des Jeunesses communistes belges, gère la librairie du Parti, anime le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, et travaille à l'accueil des enfants réfugiés d'Espagne. Le 10 mai 1940, elle est arrêtée avec son mari. Fanny sera déportée au camp de Gurs. Libérée, elle entre en clandestinité. Le 10 octobre 1941, elle est à nouveau arrêtée. En 1940, chose incompréhensible, Fanny Beznos se fit inscrire au registre des Juifs. Arrêtée comme communiste belge, elle est déportée à Ravensbrück, puis à Auschwitz. Les nazis assassinèrent une femme de lettres, une communiste, une résistante, une juive. Dans une Europe en devenir de désolation, Fanny Beznos épousa la culture et l'idéologie de ce qui fut sa nouvelle patrie : le communisme.

06/2014

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Histoire internationale

La vie en rouge (1944-1989). Ils ont fait tomber le communisme

En 1989, tandis que s'effondre le système communiste, des personnages de légende surgissent de l'Histoire. Christian Duplan et Vincent Giret retracent l'épopée des hommes qui, derrière le rideau de fer, ont fait l'histoire de l'Europe de l'Est depuis 1945, le roman vrai de trois générations. Cette saga, où chaque détail est exact, mêle une vingtaine de destinées et traverse quatre pays : Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie et Roumanie. Elle nous emmène dans la salle d'audience du procès Slânskÿ, dans les usines de Varsovie en octobre 1956. Elle nous plonge dans l'effervescence du printemps de Prague, nous raconte Havel et la Charte 77, Walesa et la naissance de Solidarnosc, la lente évolution de l'autre Europe jusqu'à l'effondrement de 1989.

09/2009

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Sciences politiques

D'un communisme décolonial à la démocratie des communs. Octobre 1917-2017

Tous les passés n'ont pas le même avenir, peut-on dire avec Daniel Bensaïd : Octobre 1917 ne se laissera pas facilement enterrer. Son immense legs, qu'il faut actualiser, est d'avoir "osé" mettre à l'ordre du jour la remise en cause de l'ordre existant - sans recettes, et non sans tragiques erreurs, en se confrontant aux guerres et violences sociales des dominants, à l'échelle nationale et internationale. Or, cent ans plus tard, bien que l' "hypothèse communiste" semble écartée, bien des points communs nous rapprochent des enjeux d'Octobre. L'hypothèse menchevique selon laquelle il fallait attendre d'un développement capitaliste les progrès sociaux et démocratique préparant l'avènement du socialisme n'est plus défendue par quiconque, la social-démocratie ayant préféré basculer vers l'ordre néo-libéral. Le capitalisme s'est à nouveau mondialisé d'une façon encore plus organique que jamais rendant impensable la "construction du socialisme dans un seul pays", même si toutes les résistances doivent trouver un fort ancrage national. Une "troisième guerre mondiale" sociale, et désastreuses pour l'environnement, se déploie depuis les années 1980, excluant tout choix démocratique, comme l'avait exprimé le slogan de Margaret Thatcher TINA "There Is No Alternative". Le mouvement de résistance né notamment au Chiapas et organisé depuis les années 1990 dans de multiples réseaux contre cette nouvelle mondialisation a pu espérer "changer le monde sans prendre le pouvoir". Et il existe de multiples combats pour "fissurer" le capitalisme : des réseaux s'emparant des logiciels libres à ceux reliant les " villes rebelles ; des résistances impulsées par Via Campesina, à la Commune. On a aussi vu le retour de réponses étatistes ou "populistes de gauche" ainsi que l'appel de Hugo Chavez à penser un "socialisme du XXIe siècle".

03/2018

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Epistémologie

Cahiers d'Histoire N° 159 : Artistes et intellectuels à l’aube du communisme

Dans un monde chamboulé sur les décombres de la Première Guerre mondiale, les pratiques artistiques et culturelles participent à ce que l'on appelle alors "l'agit-prop" , qui désigne à la fois la formation des militants, l'instruction des masses et la conquête des esprits. Une culture communiste, s'émancipant de la culture bourgeoise, se fonde alors et révèle que le communisme ne constitue pas une simple greffe, mais pénètre très tôt et profondément les milieux artistiques et intellectuels français. Le dossier met en évidence d'une part le poids indéniable de personnalités fortes, passeurs-médiateurs, et d'autre part la porosité mais aussi la continuité entre le communisme naissant et une certaine forme d'anarchisme. Il propose de réfléchir sur ce qui pousse un individu ou un collectif à faire la promotion du communisme, à épouser une cause ou à prendre ses distances avec elle. Comment promouvoir les idées révolutionnaires et convaincre de la pertinence de ses choix politiques, à l'intérieur et à l'extérieur de la nouvelle formation politique issue du Congrès de Tours ? Comment convertir les consciences du bien-fondé de ce communisme naissant ?

03/2024

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Poésie

Pour le prix de ma bouche. Poésie roumaine post-communiste

Le 22 décembre 1989, le poète Micea Dinescu eut l'honneur et le plaisir d'annoncer au monde que le règne de Ceausescu avait trouvé sa fin. Avec lui finissait aussi la censure qui, dans les années quatre-vingt, avait étouffé toute initiative créatrice en Roumanie. Ceux qui en bénéficiaient en premier, les "quatre-vingt-dixistes", avaient été productifs depuis de nombreuses années, mais n'avaient pas eu l'occasion de publier, ou très peu. Puis, sous l'impulsion d'une multitude de cercles littéraires partout dans le pays, la poésie roumaine a pris un essor phénoménal, engendrant une floraison de poétiques que la critique a du mal à cartographier. On utiliser des catégories telles que "néo-expressionnistes" , "minimalistes" , "hyperréalistes" , voire "déprimistes" , ce qui pour le moins témoigne de la diversité de la poésie roumaine contemporaine. Le présent volume, Pour le prix de ma bouche, propose vingt-cinq poètes survenus après la chute du communisme, dont cinq poètes roumanophones de la République de Moldova d'après la désagrégation de l'Union Soviétique et la déclaration d'indépendance en 1991.

12/2019

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Photographie

La lutte continue. Voyage dans les communismes du XXIe siècle

Dans quelques pays, le communisme a réussi à survivre à la fin de la guerre froide, à muer et à s'adapter au XXIe siècle. Qu'il constitue une réponse à des inégalités criantes, qu'il repose sur la nostalgie d'une époque de stabilité ou qu'il déraille vers le totalitarisme le plus violent, le communisme dans ces pays continue de résister au tsunami de l'Histoire récente. Pendant sept ans, Tomas van Houtryve a arpenté comme nul autre avant lui la Corée du Nord, Cuba, la Chine, le Népal, le Vietnam, le Laos et la Moldavie. Il y a découvert un monde souterrain fait d'espions, de révolutionnaires, d'opposants et d'ouvriers. A travers ses photos, c'est l'écart entre l'idéal communiste et sa mise en oeuvre contrastée dans le monde actuel qu'il a tenté d'explorer.

05/2012

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Histoire internationale

Un communiste d'Algérie. Vies de Jules Molina (1923-2009)

Ce livre raconte l'histoire d'un inconnu : Jules Molina. Né en 1923 en Algérie dans une famille communiste d'immigrés espagnols, Molina ne quittera l'Algérie qu'à contre coeur, en 1989. Il s'installe alors en France où il mourra vingt ans plus tard, après avoir transmis ses mémoires à ses enfants et petits-enfants. Croisant des réflexions historiques et offrant dans leur matière brute des témoignages écrits et oraux passés et récents, ce livre raconte alors au moins deux histoires. La première est algérienne. Elle est celle d'un communiste qui fut tout à tour un soldat du contingent colonial, un anticolonialiste torturé par l'armée française puis un français naturalisé algérien et participant à la construction du pays. Faisant voler en éclat les visions simplificatrices de l'histoire, le parcours de Molina nous fait découvrir une expérience coloniale parfois faite d'hommes moraux dans un contexte immoral, puis une Algérie indépendante et socialiste portée par le FLN mais aussi par des communistes, lesquels sont d'ailleurs, parfois, des " étrangers ". L'intérêt des mémoires de Jules Molina s'étend également bien au-delà du cas algérien. Car elles racontent aussi, ou peut-être surtout, une histoire des identités militantes contemporaines. Emmenée par un communisme indépendantiste et nationaliste mais toujours internationaliste, la vie de Jules Molina signale combien, pour lui, ses camarades et sa famille, l'engagement social relevait et relève encore de l'humanisme au sens commun du terme : un combat permanent pour un monde au visage humain, ainsi que le déclarait Henri Alleg en 2009 lors de l'enterrement de son ami le plus proche, qu'il appelait encore Julot.

10/2020

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Cinquième République

Vous sortez du secteur américain. Une éducation communiste (1948-1959)

"Françoise Bosman raconte la vie ordinaire d'une famille ouvrière dont la mère est allemande et le père français, tous deux comptant des ascendants révolutionnaires ou progressistes. Ce récit individuel rencontre en permanence la grande Histoire de la première moitié du xxe siècle : celle de deux familles ouvrières (d'origine ou par "chute" sociale d'ascendants prospères ruinés par une des innombrables crises capitalistes), la famille spartakiste de la mère, la famille "socialiste" du père qui, en France, après 1920, opte en partie pour le communisme. (...) L'ouvrage fourmille d'allusions historiques qui inciteront forcément le lecteur à se documenter davantage sur l'histoire générale. Mais, sur le plan politique, il livre un enseignement essentiel : il permet de saisir ce qui a fait, de 1920 aux années 1960, l'originalité des individus communistes dans une société capitaliste et a constitué la force du PCF tant qu'il a revendiqué sans honte son appartenance communiste et son caractère de classe. (...) Ceux qui appartiennent à la génération de Françoise Bosman, qu'ils soient nés de parents ouvriers ou non, ont beaucoup à partager avec elle. Ils trouveront dans la biographie de son enfance une nouvelle confirmation qu'il était plus digne et plus utile, face aux immenses reculs historiques subis, de préférer la résilience à la capitulation". Annie Lacroix-Riz

02/2023

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Histoire des idées politiques

Histoire du Parti communiste français. 3e édition revue et augmentée

Depuis 1920, date de sa naissance à la suite de la prise du pouvoir par les bolcheviks en Russie, le Parti communiste français a suscité des passions contradictoires, allant de l'enthousiasme pour ceux et celles qui espéraient des lendemains qui chantent, à la peur voire à la haine chez ses adversaires qui redoutaient qu'il instaurât le même régime qu'en Union soviétique. Des décennies durant, ce parti lié au système communiste mondial se voulait révolutionnaire. Il a fortement influencé la vie politique nationale, s'est profondément enraciné parmi les ouvriers, les paysans, les immigrés et les intellectuels et a marqué de son sceau notre société. Cette empreinte demeure perceptible dans notre culture politique actuelle en dépit d'un considérable déclin électoral et militant depuis les années 1980. Le Parti communiste, ses dirigeants, ses militants et ses adhérents ont toujours suscité la curiosité des sciences humaines et sociales. Ce livre reconstitue plus d'un siècle de communisme en France, sans jamais perdre de vue la dimension internationale qui lui est consubstantielle. Fondé sur d'importants fonds d'archives et de documentations accessibles aussi bien à Moscou qu'en France, il présente une synthèse complète qui s'efforce de comprendre l'importance du PCF comme son effondrement spectaculaire et qui contribue à dissiper l'énigme communiste.

01/2022

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Littérature française

Chant communiste, par un homme qui ne l'est guère

Progrès et avenirDate de l'édition originale : 1855Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2013

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Sciences politiques

Le congrès de Tours 1920. Naissance du parti communiste français

Quarante-quatre ans plus tard, la scission du mouvement ouvrier français paralyse encore la gauche. Socialistes, communistes : la nuit commence ou finit-elle à Tours ? Noël 1920, pourquoi le grand schisme à ce dix-huitième congrès du Parti socialiste unifié ? La guerre ? La Révolution russe ? Frères ennemis, voici le dossier de la rupture.

10/1973

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Sciences politiques

Il n y a pas de révolution malheureuse. Le communisme de la destitution

Cent ans après la révolution d'Octobre, dans la crise civilisationnelle actuelle, est-il encore possible de penser et d'envisager le communisme ? Oui, répond Tari, à condition de repenser radicalement la tradition des mouvements révolutionnaires qui se sont succédé pendant un siècle. Il confronte donc les différents mouvements contemporains : de l'insurrection argentine de 2001 à Occupy Wall Street, des Indignados au mouvement contre la Loi Travail, de la lutte du Val di Susa aux "printemps arabes". L'auteur repère les moments et les contenus inédits et dissensuels, en s'inscrivant dans un héritage théorique, irrégulier et fragmentaire, tenu de Walter Benjamin à Giorgio Agamben.

04/2019

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Sciences historiques

Ouverture, société, pouvoir . De l'Edit de Nantes à la chute du communisme

Le passé de l'Europe offre des alternances de systèmes politiques bloqués et repliés sur eux-mêmes, incapables d'évoluer, et de moments où les portes s'ouvrent sous l'effet de l'audace ou de l'imagination de certains individus. Mise en lumière par des philosophes et sociologues (Henri Bergson, Karl Popper...), l'idée d'ouverture s'incarne ainsi dans l'histoire avec Henri IV signant l'édit de Nantes ou avec Philippe d'Orléans renversant les alliances de la France ; plus tard, les initiatives d'un Khrouchtchev ou d'un Gorbatchev auront un impact évident sur la marche du temps. Chacune à sa manière, d'autres figures, par exemple celles du protestant bâlois Thomas Platter au XVIe siècle, de l'écrivain et voyageur Robert Challe et du pape Benoît XIV au XVIIe siècle, celle du roi Louis XVIII et, au XXe, celles des grands résistants, de Jean Monnet ou d'anciens communistes comme Annie Kriegel ou Auguste Lecoeur brisent un carcan et affrontent le grand large - ce que des hommes aussi divers que Henri II, Charles X et dans un tout autre genre Thorez ou même Kanapa ne veulent ou ne peuvent pas faire. L'esprit de tolérance (religieuse, politique, intellectuelle, diplomatique), l'acceptation d'univers mentaux différents ou minoritaires, le souci également de la croissance économique et de la richesse des nations, voilà ce qui attire à des degrés variables les personnalités d'" ouverture ", qu'elles aient ou non des responsabilités politiques. L'examen, par d'excellents spécialistes, de quelques moments clefs auquel Emmanuel Le Roy Ladurie invite son lecteur à l'aide de cet outil d'investigation neuf se révèle très éclairant. A côté de la recherche sur les tendances lourdes et le temps long (par exemple le climat) qu'il affectionne par ailleurs, le grand historien donne ici, lui aussi, une nouvelle preuve d'ouverture, d'audace et d'imagination.

04/2005

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Epistémologie

Cahiers d'Histoire N° 150, juillet-août-septembre 2021 : Morale sexuelle et communisme

La libido, faut-il en parler ? Qu'est-ce que cette invention des sciences de la fin du 19esiècle, de médecins, devenus ou pas psychologues, psychanalystes, sexologues, a à voir avec le communisme ? On sait que le rapprochement a d'emblée été fort et conflictuel. Concomitance de la naissance dans le vaste mouvement de renouvellement des savoirs et projets sociaux qui se déploient en même temps que les changements de sociétés qui, pour aller vite, s'urbanisent et s'industrialisent dans la fin du 19esiècle. La spécificité du présent dossier, coordonné par un collectif de sa rédaction, Olivier Mahéo, Bertrand Michel, Héloïse Morel et Thierry Pastorello, est d'inscrire l'histoire des sexualités dans l'histoire du communisme. On sait qu'il s'agit d'une histoire en intense renouvellement.

09/2021

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Histoire des idées politiques

Le Communisme ? C'est globalement négatif. Staline, Brejnev, Poutine: Même combat, mêmes criminels

Ce livre consacré au communisme ne fait qu'effleurer ce vaste sujet. Une grande partie est consacrée aux années 1980 en France.

05/2022

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Russie

Staline et les Juifs. L’antisémitisme russe : une continuité du tsarisme au communisme

S'il est vrai qu'à ses débuts la Révolution russe de 1917 a pu se parer des apparences d'une émancipation du peuple juif, il n'en demeure pas moins que, sous Staline, le vieil antisémitisme a toujours été complaisamment alimenté, couvé, tel une lame de fond prête à refaire surface à la moindre occasion. Vaksberg retrace les différentes étapes de la discrimination des Juifs et de leur persécution : l'établissement par la Grande Catherine de l' "aire de sédentarisation" (les juifs ne pouvaient résider que dans certaines provinces de l'Empire), la politique d'exclusion des différents tsars au cours du XIXe siècle, jusqu'à l'organisation des pogromes massifs par Nicolas Ier et Nicolas II, puis la vague d'espoir suscitée par la chute de la monarchie. Dès la prise du pouvoir effective par Staline, l'attitude envers les juifs sera marquée d'une grande ambiguïté qui virera progressivement à une politique ouverte de persécution, menée sous le prétexte d'un combat "antinationaliste" . L'apogée de ce mouvement de balancier sera atteint après la guerre, avec l'ass assinat du grand acteur Mikhoels, puis le tristement célèbre complot des "blouses blanches" : des médecins du Kremlin, pour la plupart d'origine juive, censés avoir comploté pour assassiner Staline, dont le procès - on le sait aujourd'hui - devait servir de prélude à une grande vague de persécutions antisémites.

09/2022

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Sciences politiques

1919 L'internationale communiste. 100 ans, 100 militants du parti mondial

Quels enseignements peut-on tirer de ces années héroïques et tragiques, de ces combats qui décidèrent du destin de la Révolution internationale commencée en 1917 en Russie ? Premièrement, cette tentative fut défaite, parce que l'assaut d'Octobre resta isolé après l'échec de la révolution en Allemagne. Grâce à la stratégie de Lénine et des bolcheviks, le prolétariat international avait mis fin, sur le front russe, à la boucherie industrialisée de la Première Guerre mondiale impérialiste ; privé de cette boussole, il fut livré, sans pouvoir réagir, au massacre démultiplié du second conflit mondial. Deuxièmement, après la nouvelle guerre mondiale et l'ignominie du partage impérialiste de Yalta, s'ensuivit un cycle colossal de développement capitaliste, dans les vieilles et les nouvelles régions du marché mondial. C'est précisément ce développement, avec l'irruption de l'Asie et de la Chine, qui est une démonstration éclatante de la justesse de la stratégie de Lénine, malgré la défaite des années 1920. D'un côté, deux milliards de salariés, de l'autre, une poignée de puissances impérialistes en lutte pour le partage des marchés ; le développement inégal conduit les vieilles puissances de l'ordre atlantique, l'Amérique et l'Europe, au déclin, et fait émerger de nouveaux concurrents en Asie, la Chine et l'Inde. C'est un développement gigantesque aux contradictions gigantesques. Le système des Etats de l'impérialisme n'est pas en mesure de maintenir l'ordre mondial ; les crises et la rupture de l'ordre seront la brèche pour la stratégie du prolétariat révolutionnaire, comme il y a environ cent ans dans l'assaut d'Octobre et dans l'épopée de l'Internationale. Troisièmement, la course contre la montre de 1919 enseigne que le parti-stratégie doit être construit et enraciné auparavant, durant les longues années de la contrerévolution. Reconstruire, homme par homme, une conscience internationaliste, enraciner un parti sur le modèle bolchevique au coeur de l'impérialisme européen : c'est la tâche inédite, c'est notre bataille à l'ordre du jour. C'est la leçon ultime de l'Internationale communiste.

11/2019