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Vive la Commune !

Extraits

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Histoire de France

La Commune de Paris : Théophile Ferré (1846-1871). Une vie au service de la Révolution

Né en 1846, Théophile Ferré est l'une des figures de la Commune de Paris. Cet épisode révolutionnaire, patriotique et social qui débute le 18 mars 1871 et s'achève dans le sang le 28 mai suivant, incarne, dans la mémoire collective, l'espoir d'une société où la justice, l'égalité, la liberté n'auraient plus été des mots vides de sens. Théophile Ferré, jeune révolutionnaire de 26 ans et délégué à la sûreté générale de la Commune, pâtit aujourd'hui encore de cette image de militant blanquiste intransigeant, favorable à des mesures impitoyables pour faire triompher la révolution sociale. Personnage complexe, ami intime de Louise Michel, inflexible avec les puissants, féministe et laïciste, sensible à la détresse des faibles et des opprimés, il termine sa courte vie le 28 novembre 1871 devant un peloton d'exécution en ne reniant rien.

09/2018

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Catéchèse

Vive la vie ! Cadeaux de Dieu

Pour s'éveiller à la foi à l'école, en paroisse ou en famille, ce nouveau projet CADEAUX DE DIEU est un parcours annuel, qui suit l'année liturgique et se déploie sur 4 années. Chacun d'entre nous, enfant, parent ou accompagnateur, est invité, à découvrir le plan d'amour de Dieu pour tous et à rencontrer Jésus. L'année " Vive la vie! " souhaite faire découvrir aux enfants de 3 à 7 ans la beauté de la vie et les merveilles de la Création. Grâce à ces tendres illustrations, le cahier de l'enfant facilite l'entrée dans chaque séance par une approche visuelle. Il propose des activités variées qui aident l'enfant à se souvenir de ses découvertes : coloriages, jeux, chants, prières. . . Il lui permet de garder une trace de son cheminement et constitue le support idéal pour favoriser l'échange entre parents et enfants.

06/2022

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Troisième République

La Commune au Creusot. Ses origines, son procès

Une analyse sobre et rigoureuse remontant aux origines de la Commune du Creusot, des grèves de 1869/1870 jusqu'au procès des communards fin 1871. André Jeannet retrace ce "moment communard" creusotin, bien plus important dans ce qui l'a précédé et de par ce qu'il contribuera à développer dans la région, que dans cette spectaculaire et éphémère proclamation de la Commune au Creusot le 26 mars 1871. Et si l'échec de la Commune était aussi celui des Communes de province comme au Creusot, ville ou des milliers d'ouvriers armés auraient pu ouvrir un deuxième front salutaire pour Paris ?

09/2021

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Ouvrages généraux

Phénoménologie de la vérité commune. Une autre phénoménologie

Une chose est n'importe quoi qui se montre à l'un quelconque d'entre nous, quelle que soit la manière dont il se montre. Liés à la chose, sont le " se montrer ", le " voir ", le " nous ", et la question : qui voit, à qui la chose se montre-t-elle, qui est " nous " ? La chose, le " se montrer ", le " nous ", le " voir ", s'entre-définissent en cercle, chacun renvoyant aux autres et s'imposant pareillement au " nous ". La phénoménologie - l'autre, qui n'a de rapport avec celle de Husserl que le nom -, c'est l'étude des différentes manières qu'ont les choses - les phénomènes - de se montrer à nous. Au monde, dans l'enfance de l'homme, les choses se montrent à nous tous dans l'évidence et s'imposent comme une nécessité. La vérité dont il s'agit alors est la vérité commune : nous voyons tous les mêmes choses et les choses se montrent à nous tous dans l'évidence. Ces trois caractéristiques de la chose commune -1- Elle se montre à nous tous, 2- Elle se montre dans l'évidence, 3- Elle se montre " un " parmi d'autres choses : la multiplicité - sont spécifiques de la chose commune et n'appartiennent pas à la chose initiale, à l'initial. L'initial, c'est l'Etre, indemne de tout travail logique, hors du temps. La chose initiale se confond avec sa vue, avec le " voir ", avec le " se montrer ", avec le " nous ", avec la contradiction : elle est une unité explosive. L'Etre, c'est l'" Un " fou, c'est la vue absolument surprise de voir, éternelle. L'absolue surprise du " voir " de la vérité initiale est en totale contradiction avec l'évidence du " voir " de la vérité commune.

09/2023

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BD tout public

Emile et Léonie, une aventure sous la Commune

Paris, mai 1871 : Emile et Léonie, deux enfants des faubourgs parisiens, assistent à la Commune. Léonie est aveugle et Emile, son petit amoureux, lui relate les évènements. Pendant ce temps, quelques part dans Paris, deux hommes complotent : ils veulent enlever Léonie...

08/2014

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Histoire de France

La commune de Paris. Edition bilingue français-allemand

Le court essai qu'Haffner a consacré à la Commune de Paris occupe une place singulière dans son oeuvre. C'est le regard d'un grand intellectuel allemand sur la plus grande tragédie sociale du XIXe siècle en France. Que trouve-t-on dans ce texte ? ? Non pas une nouvelle histoire de la Commune mais une réflexion approfondie sur sa signification et ses répercussions. Les faits essentiels sont rappelés sans rien omettre de la barbarie versaillaise ni de la répression judiciaire qui en a prolongé les effets. Mais Haffner évoque également les idées "communardes" qui allaient plus tard être reprises dans la législation sociale. Il s'attache à montrer l'attitude évolutive de Marx d'abord très sévère pour l'aventurisme du soulèvement populaire spontané avant de reprendre le flambeau de la Commune assassinée dans La Guerre civile en France, flambeau qui sera repris à son compte par Lénine. Historiquement, conclut Haffner, la Commune est certes une page de l'Histoire de France mais l'opprobre qui s'attache encore au souvenir de son écrasement en fait un mythe universel. En une formule qui rappelle le début du Manifeste communiste il écrit ? : "? Les spectres des fusillés continuent de se battre aujourd'hui encore. Ils hantent toutes les révolutions du XXe siècle. ? "

04/2019

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Romans historiques

Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune

Au cours des derniers jours de mai 1871, le gouvernement d'Adolphe Thiers se résolut à réprimer dans le sang la Commune de Paris. La Semaine sanglante s'accompagna d'un gigantesque incendie. Plus que les morts par milliers, cet embrasement frappa les témoins immédiats. Parmi les destructions à déplorer, notre mémoire embrumée retient celle du château des Tuileries. Ce que l'on retient moins, c'est que, se communiquant aux ailes par les pavillons de Flore et de Maman, le feu menaça dangereusement le Louvre et ses collections. Les incendiaires s'en prirent également à la Bibliothèque impériale, au coeur même du palais, livrant aux flammes son fonds de cent mille volumes précieux... Face au sinistre, deux hommes : un conservateur jusque-là confit dans ses notices de catalogue, et un officier que rien ne prédisposait au sauvetage du sel de la civilisation. Se livrant, chacun à sa manière, à une course contre la montre, ces deux héros oubliés déjouèrent la tuerie et défièrent l'imbécillité d'enragés des deux bords. Jamais l'épisode n'avait fait l'objet d'une enquête aussi détaillée. Le récit du fait d'armes se passe d'effets. La réalité, sèche, vaut ici tous les romans.

03/2015

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Troisième République

Sur la Commune de Paris. Textes et controverses

La Commune de Paris est un tournant dans l'histoire moderne et dans la pensée de Marx et d'Engels. Première expérience d'un pouvoir politique des travailleurs, elle marque un événement fondateur pour le mouvement ouvrier et un nouveau départ pour la réflexion politique des deux théoriciens militants sur les questions de l'Etat, de la stratégie révolutionnaire et des formes d'organisation d'une société émancipée de l'emprise du capital. Outre les écrits connus (dont La Guerre civile en France), ce recueil présente les articles postérieurs de Marx et Engels, leurs interventions au Conseil général de l'Internationale et un choix extensif de leur correspondance, notamment leurs échanges avec des acteurs de la Commune. Ils sont complétés par une sélection de textes de la Commune elle-même et d'interventions de contemporains (Bakounine, Kropotkine, Lefrançais, les partisans de Blanqui, William Morris) qui furent au centre des controverses suscitées par la révolution parisienne. L'essai introductif de Stathis Kouvélakis confronte les élaborations de Marx et d'Engels aux travaux des historiennes et historiens et renouvelle les termes du débat sur l'héritage de la Commune et sa signification pour les luttes révolutionnaires d'aujourd'hui.

02/2021

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Généalogie

Les militaires de la Commune de Paris 1871

La Commune de Paris de 1871 s'est vue réappropriée par de multiples tendances politiques, de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par les libertaires, les nationalistes révolutionnaires, les socialistes, les communistes, etc. Objet de passions, de fantasmes et de convoitises, son histoire a laissé à beaucoup le goût de l'inachevé. Louise Michel, le mur des fédérés, la "semaine sanglante" , autant d'évocations d'une révolution manquée, voire contrariée par ses faiblesses. Ce qui surprend, c'est l'absence d'étude sur ce qui fut l'âme, le gage de son existence, le coeur même de la Commune de 1871 : son armée, émanation voulue du peuple par le peuple, mise sur pied dès le mois de mars 1871. Son histoire, son organisation, ses diverses formations, ses uniformes, son armement, etc. sont autant d'aspects qui ont échappent aux travaux historiques, et que ce livre présente avec une riche iconographie, parfois inédite.

12/2022

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Histoire du droit

La Commune de Paris au prisme du droit

Célébrer l'anniversaire des 150 ans de la Commune de Paris de 1871 au prisme du droit invitait à s'interroger sur les prémisses politiques comme sur les répercussions juridiques d'un événement majeur dans la construction de la République en France. L'insurrection du 18 mars 1871 qui acte de son commencement, s'entend comme un rejet de la centralisation du pouvoir, comme un refus de l'incapacité des gouvernants à défendre la société. Malgré la courte période que couvre l'irruption de la pensée communaliste dans l'histoire de France, l'influence que les textes et actes produits durant les 72 jours que durèrent la Commune sur les législations, à partir de 1875, s'est avérée déterminante.

12/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Commune de Paris racontée par les Parisiens

En janvier 1871, sa défaite militaire contre l'Allemagne laisse la France humiliée et profondément divisée. Après avoir été assiégé et affamé pendant plusieurs mois, Paris va connaître d'autres épreuves. Le 18 mars 1871, une insurrection défie le gouvernement légal. Elle sera noyée dans un bain de sang. Comment les Parisiens restés dans la capitale ont-ils perçu la Commune et son atroce dénouement ? Journaux intimes et lettres de certains d'entre eux, de condition et de conviction variées, permettent de s'en faire une idée. Les témoignages rédigés au jour le jour constituent une chronique des événements où transparaissent l'authenticité et l'évolution des opinions d'une population prise au piège de la guerre civile.

03/2021

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XIXe siècle

Fleur de sang. Un crime sous la Commune

1869. Le lieutenant Daillac a de brillants états de service, il a épousé Amélie, une riche héritière et l'Empereur vient de le faire baron... En voulant davantage, il va se retrouver seul, versé dans un obscur régiment. Il voue une haine tenace à Le Moncel, avocat républicain et nouveau compagnon d'Amélie, qu'il tient pour responsable de ses malheurs. Pris dans les soubresauts de l'Année Terrible, les deux hommes se retrouvent face à face pendant le Siège de Paris, puis par hasard à Neuilly sous la Commune. Tout porte à croire que Daillac a tué Le Moncel, bien qu'il s'en défende. Amélie n'aura de cesse d'obtenir justice, mais se heurte longtemps à l'armée qui protège son mari et à l'inertie des gouvernements d'une République toujours provisoire. Il faudra bien du temps et de l'obstination pour que la justice, rendue dans des temps enfin apaisés, condamne un crime commis en des jours sombres où la vie d'un homme ne comptait guère.

03/2021

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Arbitrage

La cour commune de justice et d'arbitrage

La Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) est l'institution dont dépend principalement l'effectivité du droit de l'OHADA. Elle est à la fois une cour de justice suprême, une juridiction des conflits et un centre permanent d'arbitrage. Comme cour de justice suprême, le rôle de la CCJA consiste à unifier l'interprétation et l'application du droit OHADA par les Etats membres et les organes et institutions de cette organisation, au moyen d'une double fonction contentieuse et consultative. Ensuite, en tant que juridiction des conflits, elle est appelée à trancher les conflits d'attributions qui pourraient l'opposer aux cours suprêmes nationales. Elle est enfin un centre permanent d'arbitrage dans la mesure où elle a pour rôle d'organiser et de réguler les instances arbitrales qui se déroulent sous son égide, au moyen d'attributions administratives et juridictionnelles. Le présent ouvrage présente et analyse en profondeur les différentes activités de la CCJA au regard de la loi, de la doctrine, de la jurisprudence de cette juridiction, et de l'expérience d'autres juridictions suprêmes et centres permanents d'arbitrage.

12/2021

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Histoire internationale

Ngaliema (Kinshasa) commune des paradoxes

Ce livre est destiné aux dirigeants et aux aspirants dirigeants des affaires publiques. Il leur montre ce qu'ils doivent savoir, être et faire. Ils devraient connaître et savoir ce que sont et devraient être les infrastructures locales et nationales. L'auteur montre que la réalité de la commune de Ngaliema reflète celle de toutes les communes de Kinshasa et finalement de toutes les entités politicoadministratives de la République démocratique du Congo. En décrivant la commune de Ngaliema, envers laquelle il a montré, par ses initiatives et actions de développement, son amour, l'auteur invite aussi les lecteurs, particulièrement les habitants de Ngaliema, à posséder la même compassion tant pour celle-ci que pour les autres entités, car, elles ont toutes besoin d'infrastructures de base, des structures et de la superstructure qui gomment les paradoxes que montre Ngaliema. Ils sont donc appelés à devenir de véritables coauteurs des actions de développement, en évitant de demeurer, pour satisfaire leurs besoins, dans l'attentisme de l'intervention de l'Etat ou des organismes non gouvernementaux.

01/2015

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Religion

L'expérience commune d'incarnation

La confrontation à la finitude est communément le lieu d'une épreuve et, souvent, l'occasion du désir de fuite. Le ressentiment envers la vie se présente alors comme un piège qui attente à l'espérance et à la joie qui demeure. C'est en sens contraire que la pensée théologique de l'incarnation entend l'intégration des sociétés et des personnes dans l'histoire, même tragique, afin d'y discerner le socle solide de l'amour vigilant et d'y engager les forces du moment et les décisions pour l'avenir. L'incarnation, par libre choix de nos vies pour l'Amour créateur qu'est Dieu qui s'y donne, construit l'histoire - elle est l'événement qui s'inscrit dans le Christ. Il s'agit alors d'entendre que ce mouvement d'incarnation intentionnelle de la liberté historique dans la finitude, même éprouvante, console. Elle enflamme, elle aime dans la peine, ou bien chemine intérieurement selon l'amour du moment. Elle forme une alliance entre Dieu et l'humain ; une alliance qui se perçoit, d'une perception discrète parfois mais qui conduit communément, et le fait jusque dans l'obscurité. A la charnière du concile Vatican II, le philosophe Georges Morel recherche une telle compréhension de l'incarnation de l'homme dans l'Incarnation du Verbe. Mais il s'en éloigne par la suite, délaissant le dogme de Chalcédoine, quand le théologien Karl Rahner, lui, en argumente rigoureusement la fécondité intellectuelle parce qu'existentielle - évangélique.

11/2020

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Autres philosophes

Philosophie de l'oeuvre commune

Ecrite par un modeste bibliothécaire qui fut aussi l'une des principales autorités intellectuelles dans le Moscou des années 1880-1890, la Philosophie de l'oeuvre commune de Nikolaï Fiodorov (1829-1903) est l'une des créations les plus originales de la pensée russe. Exhortant l'humanité à s'unir pour vaincre l'insurmontable par excellence - la mort -, Fiodorov lui assigne aussi le devoir moral de ramener à la vie toutes les générations disparues, ces victimes du "progrès" . Chrétienne par son ancrage dans les dogmes (la résurrection de la chair, la Trinité sans division ni confusion), la pensée projective de Nikolaï Fiodorov exclut pourtant la transcendance : c'est dans ce monde-ci que l'homme doit accéder à l'immortalité et se libérer des entraves terrestres, pour explorer et habiter les espaces sidéraux (on a vu chez Fiodorov une source cachée de la conquête spatiale soviétique). Pourtant, rien de prométhéen dans cette vision de l'homme - plutôt une responsabilité écrasante dans la réalisation du projet divin pour le salut du monde, et responsabilité surtout face au destin de la planète, dont la civilisation urbaine et industrielle menace l'existence même, épuisant les ressources, saccageant la nature pour produire des richesses et dépravant une population avide de consommer toujours plus. Dans la philosophie de Fiodorov, nourrie à la pensée chrétienne des premiers siècles comme aux idées modernes de conservation de la matière et d'évolution, inspiratrice de nombreuses créations artistiques au début de l'ère soviétique, les résurgences archaïques rencontrent l'actualité la plus brûlante. Nikolaï Fiodorov (1829-1903) est un philosophe russe, fondateur du mouvement cosmiste russe. Poursuivant un idéal ascétique, il était réticent à diffuser son oeuvre, se contentant d'une modeste activité d'enseignant puis de bibliothécaire. La Philosophie de l'oeuvre commune a vu le jour entre 1906 et 1913 en Russie grâce à ses disciples.

10/2021

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Troisième République

La Commune au jour le jour. Le Journal officiel de la Commune de Paris (20 mars - 24 mai 1871)

Proclamée le 18 mars 1871 et écrasée par les troupes versaillaises le 28 mai, la Commune de Paris fait paraître, du 20 mars au 24 mai, son Journal ­officiel qui publie les décisions les plus importantes que prend le Paris révolutionnaire de 1871. Tout d'abord dans le domaine militaire où il s'agit d'organiser une armée démocratique et efficace contre la menace prussienne et surtout versaillaise. Le grade de général est aboli, les officiers sont élus. Ensuite c'est dans l'ensemble des domaines sociaux, la Commune entreprend son oeuvre de transformation. Pour résoudre les problèmes de logement, le Journal officiel annonce que "réquisition est faite de tous les appartements vacants". Pour ce qui est de l'éducation, la mairie du 3e arrondissement "informe les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu'à l'avenir toutes les fournitures nécessaires à l'instruction seront données gratuitement par les instituteurs, qui les recevront de la mairie". Au fil des pages, nous croisons Gustave Courbet, le peintre membre de la Fédération des artistes qui se préoccupe des "besoins et des destinées de l'art contemporain". La condition ouvrière est bien entendu au centre des publications. La décision, par exemple, est prise "sur les justes demandes de toute la corporation des ouvriers boulangers", de supprimer le travail de nuit et publiée, le 20 avril 1871, au Journal officiel. Le Paris communard n'est pas isolé. Le 22 mars apparaît dans les colonnes du quotidien officiel une déclaration d'une éphémère Commune de Marseille, six jours plus tard, un soutien de la Commune d'Algérie est publié. Le Journal officiel rapporte également des "Nouvelles étrangères". Le 16 avril 1871, c'est le "meeting de Londres pour la Commune de Paris" qui est relaté. L'ouvrage qui reprend des extraits sélectionnés du Journal officiel, nous propose le quotidien vivant de la Commune de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871.

02/2021

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Dictionnaires divers

Dictionnaire des communes de la Corrèze

Des personnes agees, depositaires de connaissances enracinees, precieuses dans leur role de transmission et de temoignages vivants. Cet ouvrage se limite a la presentation du nom des communes correziennes et explique leurs metamorphoses jusqu'a leur realisation occitane contemporaine qu'il expose dans le detail : etymologie, notations anciennes, phonetique et graphie. Cet exigeant travail de reflexion etait indispensable. Les habitants de la Correze au premier chef auront plaisir a decouvrir et a s'approprier la riche diversite de leurs lieux de vie.

09/2023

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Généralités

Dictionnaire des communes de la creuse

L'étude des noms des 256 communes creusoises pour élucider avec clarté et rigueur le sens, l'évolution, le message oral du nom qu'elles portent. Les illustrations, par les anciens Plans Cadastraux, satisfont la curiosité et aident à comprendre les mutations de la paroisse d'origine à la commune d'aujourd'hui. Cet éclairage nouveau et définitif renforcera l'identité creusoise.

10/2022

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Philosophie

Les vertus communes

Il n'est pas question ici des grandes vertus héroïques Carlo Ossola qui demandent de l'abnégation et qui participent du sublime. Les "vertus communes" concernent notre vie quotidienne, et leur vocabulaire est minime : ne pas peser sur la terre, s'en tenir à la discrétion de ne pas apparaître, à cette retenue pleine d'empressement qui est le centre de la vie sociale. Carlo Ossola nous invite à parcourir un chemin de sagesse en faisant halte auprès de douze petites vertus : l'affabilité, la discrétion, la bonhomie, la franchise, la loyauté, la gratitude, la prévenance, l'urbanité, la mesure, la placidité, la constance, la générosité, qu'il est bon d'exercer chaque jour, au travail, dans la vie familiale, et avec nous-mêmes. Pour guider chacun à faire de sa vie ordinaire une vie heureuse.

10/2019

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Littérature française

Nos lieux communs

A la fin des années soixante, quelques étudiants d'extrême-gauche partirent s'établir en usine. Dix ans plus tard, Bernard et Marie les suivirent, tentant de croire encore à la révolution. Bernard resta quelques années ; Marie, elle, y est encore. Leur fils Pierre, qui a été élevé par Bernard parce que Marie un jour s'est brusquement éloignée, ne s'intéresse pas à sa mère ni à cette expérience de l'engagement. Il a grandi silencieusement dans cette distance qu'il a faite sienne. Cette histoire, c'est Jeanne, son amie, qui la recueille aujourd'hui : auprès de Bernard, d'abord ; auprès de Marie, qu'elle part rencontrer alors que personne ne l'a revue depuis des années ; dans les silences de Pierre ; dans l'intimité de la chambre qu'ils partagent ; à Berlin, plus tard. Elle tente de s'y frayer un chemin, de la comprendre, de la réinvestir autrement. Nos lieux communs revient sur un chapitre célèbre de la gauche révolutionnaire française et l'éclaire de manière inédite.

08/2016

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Littérature française

Nos destins communs

" Dieu créa le monde en six jours et le septième, l'Homme modela par lui-même l'artifice qui le fit disparaître. " L'humanité fait face à un défi inédit et les générations futures nous observent déjà à travers leurs livres d'histoire : nous devons oeuvrer ensemble, avec méthode, contre la menace de l'extinction. Fruit de plus d'un millier d'heures de travail, Nos destins communs est un essai politique de dix chapitres qui abordent chacun une thématique centrale du débat actuel, de l'environnement au génocide des Ouïghours, en passant par le terrorisme ou la montée des extrêmes. En s'appuyant sur des centaines de références scientifiques, gouvernementales ou médiatiques, ce livre étudie les nuances qui sous-tendent ces enjeux pour permettre à chaque lecteur et lectrice de se les réapproprier dans le cadre de ses engagements personnels. Ces défis sont historiques et devraient être pensés comme une opportunité à saisir. " Nous sommes dans la phase préliminaire d'une des plus grandes batailles de l'histoire ", disait Churchill, dans laquelle nous n'aurons " rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur " : mais des épreuves les plus dures naissent les renouveaux millénaires, car la lumière ne brille jamais autant que dans la pleine obscurité.

11/2021

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Littérature française

Les proverbes communs

Les Proverbes communs [recueillis par J. de La Véprie]. - "A la fin" : Cy finissent les Proverbes communs, qui sont en nombre environ sept cens quatre vingts et deux Date de l'édition originale : 1492 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Sociologie

Eloge des communs

Qu'est-ce qui relie des phénomènes tels que le désastre écologique, le recul de l'Etat social, le rejet des migrants aux frontières, ou encore les atteintes aux libertés intimes par l'intrusion des outils numériques ? C'est l'érosion, depuis un demi-siècle, des obligations qui découlent de l'appartenance à une communauté humaine, et le maintien de l'intégrité des biens naturels et de l'accès aux biens indispensables à l'existence libre de l'individu - ce qu'on peut appeler la part du commun. Comment cette érosion a-t-elle été rendue possible ? Quels effets a-t-elle eus sur la vie en société ? Patrick Pharo retrace l'histoire d'un abandon et plaide pour une reconnaissance des communs dans la gestion politique des sociétés et l'exercice des libertés individuelles, afin de renouer avec les idéaux émancipateurs du libéralisme et du socialisme classique.

03/2020

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Littérature française

Les choses communes

Je me souviens que, chez mes parents, je ne pouvais pas dire de vilains mots, je ne pouvais pas rigoler sans raison. Je ne pouvais pas mettre les coudes sur la table, je ne pouvais pas écouter la musique que je voulais et aussi fort que je le voulais, je ne pouvais pas acheter de disques de musique moderne ou des magazines, je ne pouvais pas refuser de manger ce qu'il y avait dans mon assiette, je ne pouvais pas sortir le vendredi soir ou le samedi soir, je ne pouvais pas sortir le dimanche après-midi après l'église, je ne pouvais pas inviter des copains d'école à la maison, je ne pouvais pas avoir de vélomoteur, je ne pouvais pas laisser mes affaires traîner, je ne pouvais pas refuser de faire ce que mes parents me demandaient, je ne pouvais pas ne pas rentrer à la maison, je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais, je ne pouvais pas rester en ville entre midi et 2 heures, je ne pouvais pas avoir de mauvaises remarques dans mon carnet scolaire, je ne pouvais pas avoir une mauvaise note de conduite en fin de semestre, je ne pouvais pas dire ce que je pensais, je ne pouvais pas faire ce que je voulais et quand je le voulais, je ne pouvais pas faire de bruit, je ne pouvais pas faire attendre mon père, je ne pouvais pas pleurer quand il me frappait, je ne pouvais pas lui répondre, je ne pouvais pas lui parler.

01/2001

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BD tout public

Communes du livre

Dans le cadre des réflexions menées par le Syndicat des éditeurs alternatifs (association créée en 2014 regroupant aujourd'hui plus de quarante éditeurs de bande dessinée), L. L. de Mars a élaboré un système de circulation et de commercialisation du livre avec la volonté farouche de s'abstraire enfin des rouages écrasants d'une distribution industrielle auto-dévorante. Reposant sur des principes de fonctionnement communaux, voire communistes, ce modèle prétend assumer d'offrir enfin visibilité et accessibilité aux innombrables merveilles émergeant d'une production fragile, précieuse et souterraine.
Derrière ses atours utopiques, se révèle un projet aussi concret que réaliste, abordant avec une force d'imagination inédite la question du politique et de l'engagement dans le champ de la production éditoriale autant que dans celui de la diffusion de l'art et des savoirs.

02/2017

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Littérature française

Les points communs

"J'ai rendez-vous sur une île, avec une libraire. Depuis quelques mois, c'est fréquent, j'ai des destinations de librairies."

03/2018

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Littérature française

Vivre vite

Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée. Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. A l'inverse d'un documentaire où des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène - Nicholas Ray, Elia Kazan - et les actrices - Liz Taylor, Natalie Wood - qui l'ont côtoyé), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée. Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme où il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre. Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité. Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. "Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre" : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.

01/2015

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Littérature française

Vivre vite

"J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence. Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident. En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable.

01/2024

ActuaLitté

CD K7 Littérature

Vivre vite

"J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence. Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident". En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. A ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux. Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.