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Simone Veil, David Teboul

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Notions

L'Enracinement. Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain

Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Les échanges d'influences entre milieux très différents ne sont pas moins indispensables que l'enracinement dans l'entourage naturel. L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des besoins les plus difficiles à définir. Il y a cependant déracinement toutes les fois qu'il y a conquête, et en ce sens la conquête est presque toujours un " mal ". Les conquérants sont des migrateurs qui s'installent dans le pays conquis, se mélangent à la population et prennent racine eux-mêmes. Mais quand le conquérant reste étranger au territoire dont il est devenu possesseur, le déracinement est une maladie presque mortelle pour les populations soumises. Le pouvoir de l'argent et la domination économique peuvent également imposer une influence étrangère au point de provoquer la maladie du déracine-ment. Enfin les relations sociales à l'intérieur d'un même pays peuvent être des facteurs très dangereux de déracinement. " On ne peut servir Dieu et Mammon. Si on a un critère du bien autre que le bien, on perd la notion du bien. "

12/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, Volume 1, Ecrits historiques et politiques, L'engagement syndical (1927-juillet 1934), 2e édition

Lorsque Simone Weil meurt d'épuisement, physique et moral, en Angleterre, à Ashford, le 24 août 1943, à l'âge de trente-quatre ans, son oeuvre publiée se réduit à quelques articles parus dans des revues le plus souvent politiques ou syndicales. Mais elle laisse une quantité de manuscrits divers qui seront pieusement recueillis par ses parents et par ses amis. Bien des inédits ont pu être découverts à la suite d'un examen systématique des "papiers" mis à la disposition des éditeurs : esquisses de textes abandonnés en cours de rédaction, cahiers et carnets non reproduits dans les éditions antérieures, notes préparatoires à des cours ou à des travaux plus élaborés. Inédite aussi, pour une large part, la correspondance familiale et générale que sera offerte au public. La recherche persévérante des articles de Simone Weil a permis de retrouver des textes fort peu ou mal connus, mais nullement négligeables. L'édition des oeuvres complètes de Simone Weil ainsi réunies formera seize volumes répartis en sept tomes.

10/1988

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Notions

L'enracinement. Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain

" L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. " Ce texte a été rédigé entre janvier et avril 1943, alors que Simone Weil était engagée en tant que résistante dans la France libre à Londres. Le général de Gaulle lui avait demandé un rapport afin de prévoir l'avenir de la France après la guerre, car il souhaitait l'établissement d'une nouvelle Déclaration des droits de l'Homme pour la Libération. Simone Weil mourut le 26 août 1943 et ne put achever son écriture. Née en 1909, Simone Weil fut élève de l'Ecole normale supérieure, disciple du philosophe " Alain " , et agrégée de philosophie en 1931. D'abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s'engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium de Londres, âgée seulement de 34 ans. Son oeuvre est considérée comme l'une des plus marquantes du XXe siècle.

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Weil

Les Formes de l'amour implicite de Dieu

Dans cette réflexion théologique rédigée en 1942, Simone Weil interroge le premier commandement et invite chacun de nous, avant qu'il ne fasse une réelle rencontre avec Dieu, à reporter cet amour sur les objets dans lesquels il réside, l'amour implicite de Dieu pouvant se porter notamment sur la beauté du monde, les cérémonies religieuses et son prochain. Pour la philosophe Simone Weil, cette question de l'amour de Dieu est primordiale, car tout homme ne peut s'empêcher de désirer, au fond de lui, le bien et la justice. Cependant, ceux-ci sont absents du monde : tout, dans le monde, est souillé par la force et par l'injustice. Le bien, qui est un des noms de Dieu, est inconnaissable, car absent du monde. En revanche, parce que tout homme désire le bien, Dieu est objet d'amour. Toutefois, cet amour a pour objet quelque chose d'inconnaissable, et d'absent du monde. Dès lors, il faut aimer Dieu implicitement, c'est-à-dire en aimant des objets du monde dans lequel Dieu est présent de manière cachée ou secrète. C'est ce que Weil montre dans l'article "Les formes de l'amour implicite de Dieu". [J. Lagalle] Weil, qui a connu des expériences mystiques de communion avec Dieu, considère qu'aimer implicitement est un préalable à l'amour explicite de Dieu, l'amour dans lequel Dieu est l'objet même de l'amour. Les formes implicites de l'amour de Dieu sont au nombre de quatre : L'amour du prochain ; L'amour de l'ordre du monde ; L'amour des cérémonies religieuses ; L'amitié.

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Religion

Attente de Dieu

Ce livre nous apprend le vrai sens de l'illumination qui a fait passer Simone Weil d'un agnosticisme anticlérical à une recherche religieuse qui n'a plus cessé jusqu'à sa mort. Il apporte aussi la réponse à des questions qu'un public de plus en plus étendu, et de tous les pays, n'a cessé de se poser en lisant les différentes publications posthumes qui se sont succédées de façon désordonnée durant ces quinze dernières années. Le titre Attente de Dieu désigne bien l'attitude spirituelle fondamentale de Simone Weil. A condition de l'entendre, non dans un sens passif et définitif, mais comme l'ardente "vigilance du serviteur tendu vers le retour du maître" et comme le stade provisoire d'une recherche qui préfère au plaisir de la chasse l'écoute de la vérité en une intime communion. L'expérience intérieure s'exprime donc dans ces pages avec le double accent de l'intensité et de l'inachevé. C'est un dialogue avec soi-même, avec les autres, avec Dieu, jusqu'aux niveaux les plus profonds et les plus émouvants de l'existence, dans lequel le lecteur se sent constamment interpellé et entraîné. Née à Paris le 3 février 1909, Simone Weil a été élevée dans un complet agnosticisme. Elle éprouve un sens aigu de la misère humaine, qui engendre en elle le plus vif sentiment de compassion envers les pauvres, les travailleurs, les déshérités. Elle est anti-religieuse, militante syndicaliste, éprise de la révolution prolétarienne, mais indépendante de tout parti. Jeune agrégée de philosophie elle partage son salaire avec des chômeurs. En 1934, elle abandonne sa chaire de professeur et se fait ouvrière. En 1936, elle s'engage dans la guerre d'Espagne. En 1938, une illumination transforme sa vie : "Le Christ est descendu et m'a prise.". En 1941, réfugiée dans le midi, elle fait la connaissance des Dominicains de Marseille et de Gustave Thibon ; elle diffuse Témoignage chrétien. En 1942, elle s'embarque pour New-York avec ses parents ; elle n'a de cesse de servir, à Londres où elle arrive fin novembre 1942. Mais la souffrance morale, intellectuelle, physique l'achemine rapidement à l'hôpital, puis au sanatorium d'Ashford, où elle meurt le 24 août 1943. De toute son oeuvre, ces pages spontanées et brûlantes sont des plus propres à communiquer ce qu'elle appelait ses "intuitions pré-chrétiennes" et à faire comprendre ses hésitations personnelles devant le baptême sacramentel.

10/2008

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Weil

La Condition ouvrière

En décembre 1934, Simone Weil entre comme " manœuvre sur la machine " dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas " en vadrouille dans la classe ouvrière ", mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, " contact direct avec la réalité ". Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux. L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun " n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers ". Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, " c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière ".

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 4 : Ecrits de Marseille

A une exception près, tous les écrits rassemblés dans ce volume furent composés ou réunis durant les six derniers mois qui ont précédé le départ de Simone Weil pour les Etats-Unis, en mai 1942. Ainsi une réelle unité préside à ce recueil de textes, dont certains furent publiés de façon dispersée dans La Source grecque (1953), Intuitions pré-chrétiennes (1951, 1985) et les Ecrits historiques et politiques (1960). Les éditions antérieures s'étant révélées parfois lourdement fautives, il a fallu défaire les amalgames malencontreux et redresser la chronologie. C'est ce que propose cette édition entièrement nouvelle, qui ajoute au corpus déjà constitué une ample moisson de textes inédits, ainsi que la matière de deux ouvrages que Simone Weil a copieusement annotés, le Timée de Platon et la Bhagavad - gita. La richesse des traductions - même partielles - qu'elle proposait et l'intérêt des notes marginales justifiaient l'insertion de ces éléments nouveaux dans les Œuvres complètes. Simone Weil a longuement analysé, comme en témoignent les précédents volumes, les fondements de notre civilisation : le travail, la technique, la politique et la science. Dans les Cahiers apparaît la place prépondérante accordée à un autre élément, la spiritualité, sous la forme - Simone Weil n'en fait pas mystère - du christianisme. Cependant, seule l'attention accordée à d'autres spiritualités était de nature à porter le catholicisme, auquel elle tend, au-delà de lui-même. L'hellénisme s'est prolongé dans le christianisme, mais l'Inde ou la Chine restent hors de la prétention du catholicisme à l'universalité. C'est pourquoi, outre les écrits qui se rapportent aux sources privilégiées que sont la Grèce, l'Inde et l'Occitanie, on découvrira un ensemble de commentaires relatifs à l'Egypte ancienne, à la Chine et au Japon. Telle est l'unité des écrits réunis dans ce volume : le christianisme " doit contenir toutes les vocations ". Cependant, par cette expression, Simone Weil ne vise pas l'absorption des autres spiritualités par le christianisme ; elle formule l'exigence d'une extension de la spiritualité chrétienne par une reconnaissance de ce qu'il y a d'universel dans chacune des autres traditions.

12/2009

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 6, Volume 4, Cahiers (juillet 1942-juillet 1943) La connaissance surnaturelle Cahiers de New York et de Londres

Le lecteur trouvera dans ce quatrième volume des Cahiers une édition entièrement nouvelle, et cette fois scientifiquement établie, des textes formant la base de l'ouvrage publié sous le même titre en 1950 par Albert Camus dans la collection " Espoir". Le volume couvre, de la fin du séjour à Marseille en avril 1942 à l'exil forcé outre-Atlantique, puis au retour à Londres en novembre de la même année, les mois décisifs de la courte vie d'une philosophe habitée par le pressentiment d'une mort prochaine - Simone Weil décédera en août 1943. Après une longue interruption au début de son séjour new-yorkais, Simone Weil va reprendre ses notes journalières et couvrir, en huit semaines, à partir de la mi-septembre 1942, cinq cahiers qui représentent l'essentiel des textes publiés ici. Elle n'y ajoutera qu'un seul "carnet" londonien pour les neuf mois qui lui restent à vivre. Forte de sa conviction qu'une "pensée identique" est exprimée, "avec des modalités à peine différentes" dans des discours spirituels les plus variés, Simone Weil parcourt de multiples courants philosophiques, poétiques ou mythologiques, des courants mystiques occidentaux ou orientaux, chrétiens ou hérétiques, sans oublier le folklore, l'alchimie ou l'astrologie. Elle élabore ainsi sa " théorie des religions " en renouvelant les thèmes essentiels de sa méditation. Tout dans ces pages est suspendu à une expérience radicale de Dieu, au-delà de toute doctrine, règle ou morale.

11/2006

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Religion

Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu et autres textes

"On sait bien que ce qu'on a en fait de bien, richesse, pouvoir, considération, connaissances, amour de ceux qu'on aime, prospérité de ceux qu'on aime, et ainsi de suite, ne suffit pas à satisfaire. Mais on croit que le jour où on en aura un peu plus on sera satisfait. On le croit parce qu'on se ment à soi-même. Car si on y pense vraiment quelques instants, on sait que cela est faux". Un cheminement vers la paix intérieure servi par une langue belle et simple qui va droit au coeur.

10/2017

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, Volume 2, Ecrits philosophiques et politiques L'expérience ouvrière et l'adieu à la révolution (juillet 1934-juin 1937), 2e édition

"La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question". Ainsi s'ouvrent les Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale, que Simone Weil rédige en 1934, peu avant de s'embaucher en usine. Triomphe des "mouvements autoritaires et nationalistes" un peu partout dans le monde, crise économique, chômage, misère ouvrière, incertitudes patronales, effets pervers du progrès technique, autant de phénomènes angoissants qui imposent cette remise en question. Les Réflexions ne s'achèvent pourtant pas sur un constat d'impuissance et une consigne de résignation : lutter contre l'oppression, et d'abord l'analyser ("faire l'inventaire de la civilisation présente") reste un devoir éthique. L'action historique reste possible et nécessaire, gagée non plus sur les classes, mais sur "la bonne volonté éclairée des hommes agissant en tant qu'individus". Peu après le "Grand Oeuvre", Simone Weil s'engage en usine. Expérience cruciale, dont le Journal d'usine témoigne sur le vif, mais dont nombre de textes ultérieurs ne cesseront de porter la trace, parfois inattendue. Simone Weil, dans les années qui suivent, va chercher à inventer ce que pourraient être les "conditions d'un travail non servile", pour reprendre le titre d'un texte écrit à Marseille bien plus tard (1941-1942). L'année d'usine lui a appris qu'il y a avait des situations d'oppression telles que celui qui les vivait ne pouvait plus "concevoir" ni "vouloir autre choses que ce qui existe". Elle ne l'oubliera pas. Il reviendra au lecteur à se demander si son évolution ultérieure fut une manière autre de "vouloir autre chose que ce qui existe", de rester fidèle à l'aspiration à un monde moins injuste qui avait guidé ses engagements.

01/1991

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, Volume 3, Ecrits philosophiques et politiques Vers la guerre (1937-1940), 2e édition

En 1937, Simone Weil lutte de toutes ses forces pour que les Européens "ne recommencent pas la guerre de Troie". Pourtant, la guerre est là en 1940 et, devant l'irréparable, elle se fonde sur l'Iliade pour analyser le mécanisme de la force meurtrière. Entre ces deux dates, une série d'articles, parus dans diverses revues, nous permet de suivre l'évolution de la philosophe qui la mène du pacifisme presque inconditionnel à l'acceptation d'un inévitable conflit. Et celle qui, en 1937, préfère la défaite à la guerre, reconnaît en 1940 que la France a le droit de combattre pour sa propre existence, justifiant ainsi l'accusation qu'elle se portera à elle-même de négligence criminelle à l'égard de sa patrie pour son soutien des milieux pacifistes d'avant 1939. Une telle évolution, si déchirante pour Simone Weil, s'accompagne naturellement de la profonde méditation qu'elle poursuit sur les problèmes coloniaux : ceux-ci l'obligent à contester, plus nettement encore en ce temps de guerre, le droit moral de la France à se réclamer des grands principes. L'affligeante constatation des bouleversements en cours pousse aussi Simone Weil à la recherche des origines de l'hitlérisme qu'elle rattache à l'Empire romain. La lucidité et le discernement de Simone Weil, penseur politique, sont tels que beaucoup des textes ici rassemblés frappent par leur actualité. Simone Fraisse en sa préface s'attache à préciser leur genèse et se plaît à souligner que, si l'on ne peut toujours prendre "à la lettre" les conclusions de Simone Weil, "on peut au moins prendre au sérieux l'intention qui l'a guidée : une attitude de soupçon à l'égard de l'histoire officielle et des idées reçues, une quête de la vérité cachée sous les images d'Épinal transmises par la tradition scolaire, et finalement une leçon d'histoire. Une leçon d'humanité aussi".

11/1989

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Philosophie

La pesanteur et la grâce

"Il ne s'agit pas ici de philosophie, mais de vie", précisait en 1948 l'écrivain Gustave Thibon — dont la rencontre avec la philosophe humaniste fut déterminante —, en présentant ce recueil de pensées tirées des manuscrits que Simone Weil lui avait confiés. Dès sa parution, cet ouvrage a eu un " effet " qui ne devait pas s'estomper. Pour ses lecteurs, il fait partie des rencontres primordiales : un de ces quelques livres qui ne vous abandonnent pas sur le chemin de la vie. Les textes " nus et simples " de Simone Weil traduisent une expérience intérieure d'une authenticité et d'une exigence peu communes.

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Weil

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

"L'histoire humaine n'est que l'histoire de l'asservissement qui fait des hommes, aussi bien oppresseurs qu'opprimés, le simple jouet des instruments de domination qu'ils ont fabriqués eux-mêmes"

03/2021

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Sociologie

Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale. Suivi de Transposer la pensée de Simone Weil

"La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, mut remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n'est qu'une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. " La présente édition des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (1934) a été établie et révisée à partir de la dactylographie originale déposée à la BnF. Robert Chenavier, spécialiste de l'oeuvre, l'a enrichie d'un appareil critique dense. Il l'a également complétée d'une étude inédite intitulée s Transposer la pensée de Simone Weil s, faisant ressortir l'originalité et la contemporanéité des thèses d'une philosophe devenue ouvrière qui voulait nous éviter de " périr impuissants à la fois à réussir et à comprendre ". A ce jour, il s'agit de l'édition la plus complète et la plus abordable de l'essai que Simone Weil (1909-1943) considérait comme son " Grand Oeuvre ".

04/2022

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Weil

Etude pour une déclaration des obligations envers l'être humain. Et autres textes

"Est criminel tout ce qui a pour effet de déraciner un être humain ou d'empêcher qu'il ne prenne racine". 1942. Résistante, Simone Weil est à Londres, rédactrice au service de la "France Libre" . C'est alors qu'elle écrit, pour l'après-guerre, plusieurs textes ayant vocation à préparer la refondation du pays. Parmi eux, Etude pour une déclaration des obligations envers l'être humain et Luttons-nous pour la justice ? Suivra, au début de l'année suivante, La personne et le sacré. Trois textes que guident, phares en ces temps sombres, les idées de consentement, de beauté et de communauté humaine". Un triptyque tout entier imbriqué à la grande oeuvre tardive et inachevée de Simone Weil : L'enracinement.

02/2021

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Témoins

Autobiographie spirituelle

" Jamais je n'aurais pu prendre sur moi de vous dire tout cela sans le fait que je pars. Et comme je pars avec plus ou moins la pensée d'une mort probable, il me semble que je n'ai pas le droit de taire ces choses. " Pour la première fois, nous proposons une édition à part, commentée, d'un des textes les plus importants de Simone Weil pour comprendre son itinéraire personnel et spirituel. Il s'agit d'une lettre écrite au Père Perrin, à Marseille, qui fut tout à la fois son éditeur, son conseiller spirituel, son confident... C'est avec lui que Simone Weil dialogue sur sa foi, sa relation avec l'Eglise catholique, sa décision de demander ou non le baptême... Cette " confession " ou " autobiographie spirituelle " est aussi une très émouvante lettre d'adieu rédigée alors qu'elle doit fuir la France pour les Etats-Unis. C'est aussi et surtout une mise au point tragique et libre de sa position face à l'Eglise. Elle revient sur sa découverte de la foi chrétienne, de la prière, lors de rencontres dans des abbayes et des retraites qu'elle y effectua. Ce texte était depuis longtemps à lire pour lui-même comme une véritable " lettre-testament ".

05/2023

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Weil

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

Magistral de lucidité et de profondeur, Simone Weil considérait elle-même ce livre comme son oeuvre principale et la plus chère à ses yeux. Ecrit en 1934, il demeure encore aujourd'hui d'une actualité criante et d'une clairvoyance transcendant les époques. L'autrice y dénonce les désillusions suivant les révolutions, l'oppression sociale, le gaspillage des ressources naturelles, la soumission de l'homme au capitalisme et à sa " nécessité " de croissance productive. Proposant des réflexions et des issues tant concrètes que spirituelles, Simone Weil exhorte l'homme à penser par lui-même et à développer le monde de demain par un effort de conscience et une aspiration à une fondamentale liberté d'esprit. Née en 1909, Simone Weil fut élève de l'Ecole normale supérieure, disciple du philosophe "Alain" , et agrégée de philosophie en 1931. D'abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s'engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium d'Ashford (Angleterre), âgée seulement de 34 ans. Son oeuvre est considérée comme l'une des plus marquantes du XXe siècle.

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Weil

L'Iliade ou le poème de la force. Et autres essais sur la guerre

Ce recueil réunit cinq textes de Simone Weil écrits entre 1933 et 1943, sur la guerre – et la force en général – et ses effets politiques, moraux et spirituels. Qu'advient-il lorsque la pensée se trouve prise dans des rapports de forces, lorsqu'elle est aux prises avec la force ? La capacité de juger, la lucidité, la capacité de penser et d'affirmer des principes peuvent-elles rester intactes ?

05/2021

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Histoire des religions

Lettre à un religieux

D'une érudition vertigineuse, cette "Lettre à un religieux" - écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille du départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans - est l'un des textes majeurs sur la réflexion et le parcours spirituel de Simone Weil. Elle y affirme sa foi en Jésus-Christ mais refuse pourtant d'entrer dans l'Eglise, y voyant le danger d'une oppression de la vie spirituelle à cause de son organisation terrestre d'origine romaine et estimant en outre qu'elle y trouverait un refuge trop facile qui l'éloignerait d'une expérience religieuse plus profonde du Christianisme. Pour elle, l'Eglise est catholique de droit mais non de fait. "Quand je lis le catéchisme du concile de Trente, il me semble n'avoir rien de commun avec la religion qui y est exposée. Quand je lis le "Nouveau Testament", les mystiques, la liturgie, quand je vois célébrer la messe, je sens avec une espèce de certitude que cette foi est la mienne, ou plus exactement serait la mienne sans la distance mise entre elle et moi par mon imperfection. Cela fait une situation spirituelle pénible. Je voudrais la rendre, non pas moins pénible, mais plus claire". [... ] "La réflexion sur ces problèmes est loin d'être un jeu pour moi. Non seulement c'est d'une importance plus que vitale, du fait que le salut éternel y est engagé ; mais encore c'est d'une importance qui dépasse de loin à mes yeux celle de mon salut. Un problème de vie et de mort est un jeu en comparaison".

02/2023

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Weil

Note sur la suppression des partis politiques

Dans ce pamphlet contre la politique moderne écrit en 1943, Simone Weil démonte ainsi les illusions et montre la vérité crue, encore aujourd'hui d'une terrible actualité : "Dans ce que nous nommons de ce nom [démocratie], jamais le peuple n'a l'occasion ni le moyen d'exprimer un avis sur aucun problème de la vie publique ; et tout ce qui échappe aux intérêts particuliers est livré aux passions collectives, lesquelles sont systématiquement, officiellement encouragées". Et de continuer en démontrant que les partis visent à leur propre survie et non au bien commun : "Dès lors que la croissance du parti constitue un critère du bien, il s'ensuit inévitablement une pression collective du parti sur les pensées des hommes. [... ] La pression collective est exercée sur le grand public par la propagande. Le but avoué de la propagande est de persuader et non pas de communiquer de la lumière". Née en 1909, Simone Weil fut élève de l'Ecole normale supérieure, disciple du philosophe " Alain " , et agrégée de philosophie en 1931. D'abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s'engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 au sanatorium d'Ashford (Angleterre), âgée seulement de 34 ans. Son oeuvre est considérée comme l'une des plus marquantes du XXe siècle.

04/2023

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Weil

L'Iliade ou le poème de la force

Quelle est-elle cette force "devant quoi la chair des hommes se rétracte"? Paru dans les Cahiers du Sud en 1941, L'Iliade ou le poème de la force participe à la fois de l'essai savant, du traité politique et métaphysique et du texte poétique. En pleine débâcle française, cette réflexion sur la première grande épopée de l'Occident s'adresse à ceux et celles qui ont résisté et résistent encore à la soumission, et nous rappelle que tout vainqueur sera vaincu à son tour s'il s'agenouille devant la force.

01/2014

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Weil

Note sur la suppression générale des partis politiques

L'usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les questions suivantes : Comment donner aux hommes la possibilité d'exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu'il ne circule à travers lui aucune espèce de passion collective ? Il est impossible de parler de légitimité républicaine si on ne pense pas à ces deux points. Les solutions ne sont pas faciles à concevoir, mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait avant tout la suppression des partis politiques.

10/2023

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Weil

La Pesanteur et la Grâce

Recueil de pensées et de réflexions intimes, "La Pesanteur et la Grâce" constitue une remarquable initiation à l'oeuvre de Simone Weil. Sa démarche, où prend place une expérience spirituelle singulière, montre combien la raison tendue à l'extrême porte un ordre qui n'est pas le sien, qu'elle assimile mais ne dicte pas. Que ce soit l'ordre grec où s'inscrit l'exil, ou le désir de transcendance qui verrait la fin de cet exil, elle ne prend pas la voie simple d'un désir réalisé pour lui-même. Elle impose une exigence temporelle pleinement assumée qui diffère la satisfaction d'obtenir pour soi. Simone Weil représente "l'autre", celui qui est insitué, extérieur et à sa propre tradition et à une tradition d'accueil, l'autre par rapport auquel on doit se situer, presque malgré soi. Aussi tente-t-elle de définir un lieu neuf à la pensée à partir d'une expérience de l'individu lié au monde. Elle repose la question de Dieu selon d'autres normes, selon la nécessité d'un autre discours qu'elle suggère par la recherche d'une méthode et de structures.

03/2024

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Autres

Les besoins de l'âme. Extrait de L'Enracinement

Le corps a des besoins évidents : de la nourriture, du sommeil, de la chaleur ; mais l'âme, quels sont ses besoins ? Dans ces pages célèbres, Simone Weil aborde une petite quinzaine de thèmes fondamentaux à une société adulte : besoin de cohérence, de sécurité, liberté de parole, consentement, responsabilité, égalité, risque, vérité, propriété, etc.

10/2022

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Weil

Oeuvres

Tout l'itinéraire de Simone Weil en un volume : Philosophe, historienne et mystique, Simone Weil (1909-1943) a traversé les années noires du siècle. Résistante, elle meurt à 34 ans, à Londres où elle avait rejoint la France combattante, laissant, au sein du chaos contemporain, une œuvre visionnaire. Parmi les 53 textes, articles, correspondances et livres retenus dans ce volume on trouvera notamment, selon leur agencement et leur titre désormais en vigueur : Impressions d'Allemagne, 1932, Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale, Expérience de la vie d'usine, Méditation sur l'obéissance et la liberté, Lettre à Georges Bernanos, Réflexions sur la barbarie, Réflexions sur les origines de l'hitlérisme, L'Iliade ou le poème de la force, A propos de la théorie des quanta, L'Amour de Dieu et le malheur, Autobiographie spirituelle, Cahier de Marseille, Cahier de New York, Lettre à un religieux, L'Enracinement... " Vie et Œuvre ", Documents, Portraits, Commentaires. " Après des mois de ténèbres intérieures j'ai eu soudain et pour toujours la certitude que n'importe quel être humain, même si ses facultés naturelles sont presque nulles, pénètre dans ce royaume de la vérité réservé au génie, si seulement il désire la vérité et fait perpétuellement un effort d'attention pour l'atteindre. " SIMONE WEIL

06/2023

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Weil

La Condition ouvrière

En 1934, après avoir achevé la rédaction de "Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale", Simone Weil, à l'époque professeur agrégée de philosophie et militante syndicale et politique (plus anarchiste que marxiste), décide de prendre un congé de l'éducation pour "études personnelles" . Dans le cadre de sa réflexion, elle porte en effet son attention sur les conditions de vie, de travail et de développement des ouvriers et souhaite faire l'expérience directe de l'usine. Elle s'engage d'abord comme manoeuvre à l'usine Alsthom, puis devient fraiseuse chez Renault. C'est de cette expérience vécue de deux années (1934-1935) qu'elle rend compte dans "La Condition ouvrière". L'ouvrage est composé de son "Journal d'usine" , où elle consigne au jour le jour ses observations, son travail, ses rencontres, ses horaires, ses gains, ses souffrances morales et physiques, et d'un riche ensemble de textes et de lettres où elle dégage la philosophie et la morale de cette expérience. "La Condition ouvrière" est un document brut, sans lyrisme ni sentimentalité, où s'affirme la soif d'attention au présent et la position éthique fondamentale de Simone Weil, celle d'être toujours du côté des opprimés.

09/2023

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Critique littéraire

Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir a marqué le XXe siècle, et singulièrement les femmes, par les livres qu'elle a écrits. Depuis l'adolescence, en effet, le désir d'être un " grand écrivain " a orienté sa vie. Mais elle est au moins aussi exemplaire par le couple qu'elle a formé avec Jean-Paul Sartre : couple amoureux, couple inventant de nouvelles formes familiales, morales et sociales, couple engagé dans l'histoire française et internationale, offrant l'image d'intellectuels impliqués dans les combats de l'époque. En filigrane de cette union, on peut lire les efforts d'une jeune bourgeoise, celle des Mémoires d'une jeune fille rangée, pour échapper à l'étroitesse de son milieu et s'affranchir des tabous. Une personnalité qui vivait avec avidité ses passions : les voyages et les découvertes de toute sorte, les rencontres bien sûr mais aussi les livres, le cinéma, le théâtre, la peinture, et plus encore la musique dont elle était devenue avec Sartre une véritable " connaisseuse ". Tout ceci joint à une autre passion qui peut paraître contradictoire des précédentes, celle de tout maîtriser avec une rigueur absolue : le temps accordé à chacune et à chacun, les textes à comprendre et à retravailler, les budgets, le rythme des vacances... Ce dernier caractère (sa " schizophrénie ", disait Sartre) lui donnant cet aspect un peu austère qui fut souvent interprété comme de la rigidité. Alors qu'elle sut être, de manière discrète, généreuse avec des inconnus, et adorée de ses amis. Tout l'intérêt de cette biographie passionnante que propose Huguette Bouchardeau est justement de rendre sensible la complexité de l'auteur du Deuxième Sexe et des Mandarins, et d'approcher au plus près sa profonde humanité.

10/2007

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Littérature française (poches)

En voiture, Simone !

Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu. 1 Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s'incruste. Mélangez, laissez mijoter et savourez !

03/2017

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Que-sais-je ?

Simone de Beauvoir

Romans, essais, autobiographie, récits de voyage, pièce de théâtre... L'oeuvre de Simone de Beauvoir, longtemps restée dans l'ombre de celle de Sartre, est peu à peu redécouverte et appréciée à sa juste valeur. Témoin privilégié de son époque, de l'Occupation à son engagement dans le MLF en passant par la guerre d'Algérie, celle qui, avec Le Deuxième Sexe, a influencé jusqu'aux études de genre, occupe désormais une place éminente dans la pensée contemporaine. Eric Touya de Marenne revient sur une vie et une oeuvre protéiformes, et montre en quoi elles nous permettent en effet d'approfondir et d'éclairer sous un jour nouveau les grandes questions de notre temps : la liberté et la responsabilité de l'être humain, la condition de la femme, le combat pour la justice ou encore le dialogue entre les peuples.

11/2022

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Indépendants

Simone et moi

EssaisCNL – En 2015, à dix-huit ans, Simone F. Baumann débute 2067 un fanzine autobiographique qui paraît tous les deux mois.

Ce journal est toujours aujourd’hui, année après année, son travail quotidien. En six ans, elle autoédite une quarantaine de ces petits carnets de 40 pages (soit plus de 1 600 pages dessinées) qu’elle photocopie et vend à ses amis puis à un cercle restreint de quelques dizaines d’abonnés.

Simone est moi c’est 348 pages sélectionnées de ce travail autobiographique en bande dessinée. Six premières années de production rassemblées sous la forme d’un livre, premier volume à découvrir de l’univers si dense et particulier de cette jeune artiste suisse.

Une introspection rare et précieuse, témoignage d’une jeune femme hypersensible qui doit vivre coûte que coûte.

09/2021