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Pilote en 1940. Récit d'un ancien de l'escadrille La Fayette

Extraits

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Divers

Les ailes du singe Intégrale

Ancien pilote de l'escadrille Lafayette, Harry Faulkner va devoir sauver New York d'une énorme catastrophe. Et que la menace vienne du ciel n'effraie pas notre pilote virtuose, cascadeur aérien à ses heures. Une folle journée, et nuit, qui va bouleverser la vie de notre héros.

11/2021

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Aviation

MH370. La contre-enquête d'un pilote

MH 370 La contre-enquête d'un pilote Par Captain Patrick Blelly Commandant de bord sur long courrier au sein d'une grande compagnie Française, Patrick Blelly a enquêté pendant quatre ans sur la disparition du MH 370. Il a utilisé les documents officiels des polices malaisiennes et australiennes. Il a mené des investigations sur l'environnement personnel des pilotes, puis il a analysé toutes les anomalies concernant le chargement et les passagers. Son but était de trouver une hypothèse rationnelle sur l'événement qui pourrait être à l'origine du drame. Le plus complexe a été de reconstruire la trajectoire probable de l'avion. C'est ainsi qu'il a pu déterminer une zone de crash dans le sud de l'océan Indien. Les incohérences des rapports sont aussi présentées. A ce jour, peu de pilotes de ligne ont enquêté à partir des données connues. Cet ouvrage contient des informations inédites qui éclairent cette affaire sous un jour qui n'a jamais été présenté au grand public.

03/2022

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Histoire de l'architecture

En Scène. Lieux de spectacle en Île-de-France 1910-1940

Une relecture originale, magnifiquement illustrée, d'un patrimoine d'exception, souvent méconnu et fragilisé, célébrant les années folles et l'Art déco. Cet ouvrage recense pour la première fois plus de 250 lieux de spectacle construits entre 1910 et 1940, des plus connus - comme le Moulin Rouge, le théâtre des Champs-Elysées ou le théâtre municipal de Fontainebleau - aux plus insolites - la Conque de Nanterre, le théâtre de poche de l'hôpital de Bligny. Une sélection de 40 sites témoigne de la diversité de cette épopée architecturale et décorative. Ce vaste panorama inédit est enrichi par l'analyse de spécialistes de l'architecture et du spectacle, avec les témoignages d'artistes comme Roberto Alagna et Carolyn Carlson. C'est au tournant du 20e siècle que l'architecture du spectacle entre en effervescence. L'Ile-de-France, avec le rayonnement de Paris, capitale des artistes, sera le témoin privilégié de cette métamorphose. Parce qu'elle partage avec l'architecture du spectacle plus de 400 ans d'histoire, elle porte sur son territoire une constellation de salles, publiques ou privées, à l'aura souvent internationale. Emblématiques du renouveau architectural et décoratif sans précédent de l'entre-deux-guerres, ces lieux parfois peu connus méritaient d'être mis en lumière. Cette profonde mutation reflète les nombreux enjeux sociétaux alors à l'oeuvre : conflits sociaux, désir de démocratisation culturelle, émergence des avant-gardes et développement d'une culture de masse.

11/2021

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Histoire de France

L'étoile blanche. Mémoire d'une juste 1940-1945

L'Etoile blanche " Ami des juifs " a été imposée par les Nazis à certaines personnes ayant pris ostensiblement le parti des Juifs pendant la guerre. C'est l'histoire de Madeleine. Résistante, elle sauva de la déportation l'avocate féministe Yvonne Netter puis fut internée au camp de transit de Beaune-la-Rolande où l'on triait les déportés avant les camps de la mort. Ses mémoires inédites, faites de rencontres, éclairent une période terrible de l'histoire de France. Un document poignant. Née en 1893 dans un milieu aristocratique et bourgeois, Madeleine Fauconneau du Fresne résiste pendant la 2nde guerre mondiale. D'abord intellectuellement puis, très vite, activement. Elle rencontre Yvonne Netter, avocate de talent et féministe, qui devient son amie. Celle-ci est arrêtée en juillet 1942 et se retrouve internée au camp de Pithiviers puis fait un séjour à l'hôpital. Madeleine organise alors son évasion. Mais elle tombe à son tour. Elle est internée au camp de Beaune-la-Rolande, camp de transit où étaient essentiellement détenus des juifs, et doit porter une étoile blanche " Amie des juifs ". Elle participe à la vie du camp, se lie d'amitié avec des personnages qui disparaitront. Notamment des enfants. Lors d'un interrogatoire elle réussit à compromettre son accusateur et retrouve, quelques temps après, une liberté surveillée. Elle s'échappe et rejoint Yvonne dans les Pyrénées. Les deux femmes remontent à Toulouse puis se cachent à Paris où elles vivent la libération de la ville. En 1947 Madeleine écrit son histoire. Elle meurt en 1976. Bien après sa mort, son petit neveu, Emmanuel Rougier, trouve par hasard son livre. Conscient de l'importance de ces mémoires pour l'Histoire, il entreprend sa retranscription, le commente et décide de le publier. Un récit haletant, précis et détaillé, fait de rencontres et de rebondissements, où se mêlent la détresse et l'espoir. Madeleine Fauconneau du Fresne a été reconnue Juste parmi les Nations en août 2018.

12/2020

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Histoire de France

13 ans à Paris en 1942. Récit

Dans ce livre, l'auteur raconte, avec sa gouaille de titi parisien, sa pudeur, mais aussi avec beaucoup de sobriété, son quotidien de gamin du Faubourg Saint-Antoine, pendant l'Occupation allemande. Doté d'une mémoire stupéfiante, il nous fait vivre au jour le jour les dénonciations, les rafles, toutes les lois anti- juives et, surtout, l'arrestation de sa mère qui sera gazée à Auschwitz. Mais il nous parle aussi de ses copains qui lui resteront fidèles et qui l'aideront à traverser cette tragique période. Toute sa vie, très régulièrement, il retournera dans son quartier du Xlle arrondissement qu'il adorait.

03/2018

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Histoire de France

Les Résistants, 1940-1945. Récits, témoignages et documents inédits du musée de la résistance nationale

L'histoire de la Résistance française entre 1940 et 1945 se nourrit de celles d'hommes et de femmes, illustres ou anonymes, qui ont refusé, protesté, protégé, combattu... qui, par leurs actes, ont résisté à l'Occupant allemand et au régime collaborateur de Vichy. Cette histoire de la Résistance a pris corps au fil de leurs actions, uniques ou quotidiennes, isolées ou collectives, anodines ou spectaculaires. Ainsi du concierge Paul Barabé qui, en un geste réflexe lors d'une perquisition de son immeuble, sauve du démantèlement tout un réseau de Résistance. Ainsi de l'unificateur de la Résistance intérieure Jean Moulin qui, après son arrestation, défie encore ses bourreaux par son silence. Ainsi des résistants Marcel et Simone Bontemps qui, lors des combats de la Libération, organisent le spectaculaire vol d'une automitrailleuse Renault pour la livrer aux maquisards... Pour la première fois, un ouvrage sur la Résistance croise grande histoire et récits de vie, qu'illustrent des documents exceptionnels et inédits issus pour l'essentiel du fonds du Musée de la Résistance nationale.

11/2015

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Beaux arts

L'Amérique et ses peintres. 1940-1980

Longtemps influencés par la peinture européenne, les peintres américains se mirent peu à peu à regarder l'Amérique avec des yeux neufs et ainsi s'élabora, à travers la dépression économique puis grâce au mécénat étatique, enfin par la révolte contre ce mécénat, la peinture américaine qui aboutit à l'Ecole de New York. L'artiste américain, dont le sort est lié aux avatars de l'idéal démocratique de sa nation, est pris dans un perpétuel dilemme : attente d'une émancipation définitive ou d'un nouvel assujettissement.

07/1997

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Histoire de France

Guy Eclache, enquête sur un ultra de la Collaboration. 1940-1945

Le parcours de Guy Eclache, ennemi public n°1 de l'Isère à la Libération. De l'enfance de Guy Eclache passée dans la Creuse à son exécution à Grenoble le 20 octobre 1945, ce livre tente de comprendre comment cet homme est devenu l'un des meneurs du milieu collaborationniste grenoblois, membre de la Waffen SS, reconnu coupable de dizaines de pillages, meurtres, tortures et dénonciations de Juifs et Résistants. A travers l'examen des archives administratives et médiatiques de l'époque, Séverine Germain analyse la dérive progressive d'un Français sous l'Occupation. Elle dessine le portrait d'un homme qui, à la faveur de la guerre et des circonstances exceptionnelles mises en place par le régime de Vichy, devient un collaborateur acharné et sadique. Si c'est à Grenoble que sévit Guy Eclache, l'homme n'en reste pas moins emblématique des collaborateurs qui ont oeuvré en France à l'époque : son visage est celui d'une tenace rancoeur idéologique envers la démocratie qui trouve dans les circonstances de la Collaboration et de l'Occupation l'occasion de s'exprimer sans retenue. A l'heure de la résurgence de l'extrême-droite partout en Europe, il est utile de rappeler ce qu'a produit l'avènement du régime de Vichy. Retracer le parcours d'un ultra de la Collaboration, c'est aussi, d'une certaine manière, rendre encore et toujours hommage aux Résistants.

09/2018

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Littérature française

Carnets d'un voyageur traqué. 1942-1944

Gérard Bauër (1888-1967), auréolé d'une filiation mystérieuse avec Alexandre Dumas, chroniqueur et critique littéraire à L'Echo de Paris puis au Figaro, est une figure du monde des lettres de l'Entre-deux-guerres avant de devenir membre de l'Académie Goncourt en 1948. Menacé par les persécutions antisémites, il trouve refuge pendant la guerre en Suisse, à Crans-Montana, Sion et Lausanne. Le journal rédigé pendant cet exil, les Carnets d'un voyageur traqué, montre le courage et la ténacité d'un intellectuel qui retrouve une place enviée dans le monde des lettres romandes après avoir perdu ses ancrages parisiens et donne aussi une chronique vivante de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre-François Mettan met en lumière ces archives de la vie privée par l'édition annotée des Carnets. Il présente également un portrait de Gérard Bauër, en décrivant la trajectoire qui amènera le jeune journaliste de la salle de presse de L'Aurore au salon Goncourt du Drouant. Un choix de chroniques du temps de guerre provenant du Figaro et de la Gazette de Lausanne complète ce volume et met en valeur une fine plume qui s'attache à défendre les valeurs menacées d'une époque tourmentée.

03/2020

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Histoire de France

LA GUERRE EN PROVENCE 1944-1945. Une bataille méconnue

Le 15 août 1944, les alliés débarquent sur la côte varoise. Vingt jours plus tard, la Provence est libérée et Lyon investie, alors que les troupes allemandes au sud de la Loire sont en pleine retraite. L'opération du Sud, complétant celle de Normandie, est l'aboutissement de laborieuses tractactions stratégiques et arrière-pensées politiques. Mais la libération assurée, la guerre n'est pour autant terminée en Provence : l'ennemi tient toujours la frontière des Alpes, tandis que le pays est devenu " zone d'étapes ", à la fois base logistique, camp d'instruction et centre de repos, où la sécurité doit être assurée et l'ordre maintenu, ce qui ne va pas sans confusion entre pouvoirs civil et militaire. Pour la première fois, cette guerre de Provence " inconnue ", de 1944 à 1945, et ses implications politiques et militaires, sont présentée grâce à l'ouverture d'archives inédites jusqu'alors tant en France qu'à l'étranger.

06/1998

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Droit

Une exception ordinaire. La magistrature en France 1930-1950

Cela aurait pu être un livre, parmi d'autres, sur Vichy et les juges. On y aurait lu ce que chacun croit savoir déjà : que tous les magistrats ont prêté serment à un régime légalement établi, ont jugé sans états d'âme particuliers les résistants d'abord, les collaborateurs ensuite, et que nul, ou presque, n'a préféré sa conscience à son devoir. Mais l'histoire est autre : Vichy représente une exception ordinaire. D'abord, parce que l'Etat français marque l'apogée de la tradition, héritée de la Révolution, de justice étatisée et fonctionnarisée ; ensuite, parce que, dans sa dérive vers une justice d'exception, il s'appuie sur la pratique de la IIIe République, notamment pendant la Première Guerre mondiale - avec les tribunaux militaires jugeant pour l'exemple -, puis au cours des années trente, face aux menaces de guerre. Vichy, au fil des ans, sera contraint de faire siéger des " juges " non professionnels, et de recourir à une justice militante. Pour cause : les juges, corps qui préexiste à Vichy, et dont toute la culture se fonde traditionnellement sur l'application des lois en référence aux prédécesseurs et aux précédents - la jurisprudence -, ramènent l'extraordinaire politique à l'ordinaire pénal et bureaucratique, atténuent les dérogations de la législation, limitent l'exception d'une situation. L'historien ne saurait dès lors réduire son étude, dans la moyenne durée, à la mise sous tutelle politique des juges par la IIIe République, aux juridictions d'exception et d'exclusion de l'Etat français ni au maintien urgent, par une République restaurée, de nombre d'outils de l'arsenal vichyste. Il se doit de comprendre un corps dans sa continuité, dans l'intimité de ses habitudes professionnelles, de sa culture sociale, de ses rites élitaires, des origines de son recrutement. Autant d'éléments qui définissent une vision de l'ordre du monde, une grille perceptive des changements et expliquent nombre de paradoxes de la magistrature, d'hier à aujourd'hui. Prenant enfin la question par le bon bout, Alain Bancaud écrit une histoire qui vaut référence pour toutes celles, à venir, de l'Etat et de ses serviteurs.

04/2002

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Régionalisme

Lyon occupé 1940-1944

19 juin 1940 ! Lyon s'installe dans l'atmosphère pesante d'une ville occupée. Tout Lyonnais qui arrive sur La place des Terreaux peut désormais voir flotter sur le porche de L'Hôtel de Ville le drapeau à croix gammée des vainqueurs d'une guerre éclair. Sur les places, dans Les grandes artères, sur les bas-ports du Rhône s'entasse et défile un matériel de guerre impressionnant, qui accroit le triste ressenti de l'impuissance militaire française. Cette première occupation dure un mois, période durant laquelle Le vainqueur est allemand et le fait sentir, alors que le régime installé à Vichy impose "le temps d'une cure", qui dérive vers l'exclusion et la collaboration. La petite note insérée dans la presse, considérant "comme non avenues" Les déclarations à La radio de Londres du général de Gaulle, donne le signal d'une Résistance qui ne lâchera rien à l'ennemi. jusqu'à faire de Lyon, ville-refuge, et à nouveau occupée de novembre 1942 à septembre 1944, une "capitale de la Résistance". Voilà racontée cette période de juin 1940 à septembre 1944, durant Laquelle il fallait bien que la vie continue à Lyon, comme à Villeurbanne, Bron, Oullins, Caluire, une vie ponctuée d'actes héroïques et de déchirures douloureuses, d'espoirs fous et de désillusions sévères, de pertes irrémédiables aussi... Plus de deux cents documents, pour la plupart inédits, ponctuent un parcours dont beaucoup ne reviendront pas indemnes.

10/2019

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Poésie

Épreuves, exorcismes. 1940-1944

"Il serait bien extraordinaire que des milliers d'événements qui surviennent chaque année résultât une harmonie parfaite. Il y en a toujours qui ne passent pas, et qu'on garde en soi, blessants. Une des choses à faire : l'exorcisme. Toute situation est dépendance et centaines de dépendances. Il serait inouï qu'il en résultât une satisfaction sans ombre ou qu'un homme pût, si actif fût-il, les combattre toutes efficacement, dans la réalité. Une des choses à faire : l'exorcisme. L'exorcisme, réaction en force, en attaque de bélier, est le véritable poème du prisonnier. Dans le lieu même de la souffrance et de l'idée fixe, on introduit une exaltation telle, une si magnifique violence, unies au martèlement des mots, que le mal progressivement dissous est remplacé par une boule aérienne et démoniaque - état merveilleux ! [... ]Pour qui l'a compris, les poèmes du début de ce livre ne sont point précisément faits en haine de ceci, ou de cela, mais pour se délivrer d'emprises. La plupart des textes qui suivent sont en quelque sorte des exorcismes par ruse. Leur raison d'être : tenir en échec les puissances environnantes du monde hostile". Henri Michaux.

01/1989

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Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

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Littérature française

Déposition. Journal 1940-1944

"Parce qu'il est un des meilleurs amis que j'aie au monde, mais aussi à cause d'une dette spirituelle car bien avant de le connaître je le lisais - et il ne sait pas combien je lui dois." Antoine de Saint-Exupéry. "Par son admirable sincérité, par la probité d'une logique qui habille tous les faits, tous les hommes, tous les propos sur mesure, Déposition est pour l'historien un des témoignages les plus directs et les plus précieux dont il puisse disposer pour recomposer l'évolution des esprits dans un coin de terre française, entre les temps nauséeux de l'armistice stagnant et cette grande année de la Libération." Lucien Febvre, Les Annales, 1948 "Werth n'oublie pas cette formulation de Febvre : "Au fond de l'histoire, il y a des sentiments." Cette quête des ambivalences, cette complexité des portraits pourtant composés avec une si féroce netteté, cette prise en compte de toutes les composantes, c'est ce que recherchent aujourd'hui, plus que naguère sans doute, les historiens qui travaillent sur cette période. C'est ce qui rend ce texte à tous égards singulièrement moderne. Un texte hors du commun. " Jean-Pierre Azéma, juillet 1992. "Déposition est le journal littéraire d'un écrivain en pleine maturité, et celui d'un esprit rebelle à tous les embrigadements. (.../...) S'il présente un intérêt historique évident, ce n'est pas seulement parce que c'est un document exceptionnel sur la France profonde pendant l'Occupation, c'est parce que Werth préfère toujours l'analyse objective aux facilités du manichéisme." Gérard Meudal, Libération

01/2006

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Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

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Romans historiques

Les Germaniques. 1920-1940

Mai-juin 1940. Dans Lille bientôt encerclée par la Wehrmacht, un vieil homme écrit son journal quotidien. Dans l'attente angoissée des lettres de son fils officier mobilisé au sein d'un secteur fortifié du Nord, il découvre un cahier écrit par ce dernier, vingt ans plus tôt, au lendemain de la Grande Guerre, pendant l'occupation militaire de la Rhénanie. Les rumeurs de la bataille de France et ces souvenirs d'Allemagne exhumés du passé rendent un visage singulier de cet ennemi qui s'avance, de cette Germanie qui écrase autant qu'elle fascine. Dans son exil intérieur, le narrateur nous fait revivre les évènements douloureux et les sentiments complexes maintes fois générés par les relations franco-allemandes au fil du temps.

07/2020

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Résistance

Résistantes ! France 1940-1944

Entre 1940 et 1944, dans une France d'abord démembrée puis intégralement occupée, des hommes et des femmes expriment leur refus de l'occupant et du régime de Vichy et forment les rangs désordonnés d'une armée de l'ombre. Pour les femmes, cet engagement subversif représente une transgression supplémentaire, celle de l'ordre des genres. Comment des non-citoyennes ont-elles fait du foyer familial le refuge de le Résistance ? Dans quels cercles de sociabilité plonge leur engagement ? Quelles lignes ont-elles franchies et à quel prix ? Le catalogue de l'exposition Résistantes ! France 1940-1944 répond à ces questions et met en lumière les combattantes de l'ombre à travers une iconographie, des objets et des documents remarquables.

07/2024

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Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

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Histoire de France

Général La Fayette. De la gloire à l'exil

A vingt-cinq ans, La Fayette accède à la gloire, c'est un héros des deux côtés de l'Atlantique. Ensuite, pendant un demi-siècle, après la prison et l'exil, il fut jusqu'à sa mort une sorte de "demi-solde" attaché aux idéaux de sa jeunesse, à une époque où tous étaient prêts à les oublier pour quelques lambeaux de pouvoir. Cet ouvrage propose de retracer l'évolution d'un "personnage historique" à la destinée complexe et de réhabiliter ses choix les plus controversés.

10/2020

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Histoire de la photographie

a l'epreuve des images - photographie et ethnologie en france (1930-1950). Photographie et ethnologie en France (1930-1950)

Ce livre renouvelle la compréhension des liens d'affinités entre la photographie et l'anthropologie. Il prolonge les travaux sur cette question, jusqu'alors essentiellement focalisés sur le XIXe siècle et produits par des chercheurs anglo-saxons. A la croisée de l'histoire de l'art et de l'histoire des sciences, il fait dialoguer les questions d'objectivité scientifique avec les recherches visuelles des avant-gardes artistiques. Le propos est soutenu par un corpus photographique riche et inédit. L'ouvrage s'inscrit dans des champs de recherche très dynamiques (anthropologie, histoire de la photographie) et peut s'adresser à un public d'amateurs d'art, d'exotisme et de photographie.

02/2022

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Littérature française (poches)

Un campagnonnage jaurésien. Ecrits de l'Humanité 1904-1910

Ce volume regroupe pour la première fois tous les articles publiés par Octave Mirbeau dans L'Humanité de Jaurés et plusieurs de ses prises de position civiques. L'écrivain y révèle toutes les formes de son talent ironique, réfléchi et combatif contre les monstruosités et injustices d'hier comme d'aujourd'hui. De petits chefs d'oeuvre de politique, de littérature et d'humanité. "Un jour, à Rouen, chez un de mes amis - il y a plusieurs années de cela - je fis connaissance d'un explorateur. Jusque-là, j'ignorais totalement cette variété d'humanité. J'avais vu des voleurs, des assassins, quantité d'escarpes et de fous, des nationalistes de tout poil et de tout grade. Jamais encore, je n'avais rencontré, nulle part, d'explorateurs. Aussi, je fus enchanté de l'aubaine que m'offrait mon ami, et vous pensez si j'acceptai son invitation avec empressement..."

10/2017

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Littérature française

La Petite Fadette. Un roman de George Sand

A la Cosse naissent des jumeaux, Landry et Sylvinet, fils du père Barbeau, paysan aisé. Négligeant les conseils de la sagefemme, soucieuse d'éviter des liens trop forts entre les deux enfants, les parents les laissent devenir inséparables au fil des ans. Cependant, le père Barbeau se voit obligé d'employer l'un d'eux dans une ferme voisine : Landry, plus fort, part chez le père Caillaud. Il s'habitue à sa nouvelle vie, tandis que Sylvinet, malheureux, devient jaloux des amis de son frère, au point qu'un jour sa mère le croit parti se noyer. Landry, lancé à sa recherche, s'adresse à la mère Fadet, miguérisseuse misorcière. Renvoyé brutalement, il accepte le marché de sa petitefille, Fadette : elle lui indiquera où trouver Sylvinet à condition qu'il lui accorde ce qu'elle lui demandera. Landry ramène donc son frère, qui se montre plus raisonnable. Un soir Landry luimême échappe à la noyade grâce à Fadette, qui lui reproche son ingratitude : il devra lui faire danser sept bourrées le lendemain. A contrecoeur il s'exécute, malgré le dépit de Madelon, la nièce du père Caillaud...

02/2023

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Ouvrages généraux

La nation en récit. Des années 1970 à nos jours

Depuis quarante ans, le récit national hante la France. Il s'est imposé dans les débats politiques et médiatiques, parallèlement aux questions relatives à l'identité nationale. Ce livre révèle les enjeux de ce récit en retraçant les changements intervenus depuis les années 1970 dans l'écriture de l'histoire de France. Ce qui implique de revenir sur la façon dont elle se transmet à l'école, dans la mémoire collective et dans les travaux des historiens. Ces bouleversements sont présentés dans le contexte de la fin de l'Empire colonial : des évolutions sociétales des années 1970, caractérisées par une individualisation du rapport au passé, à la montée des populismes au début du XXIe siècle, marquée par la défense d'un prétendu âge d'or du peuple français originel. La fabrique du récit national est également analysée plus largement d'après des critères essentiels, comme celui du progrès et de la nostalgie, de la dette morale et du ressentiment, de l'inclusion et de l'exclusion. Voici la fresque détonante de cinquante années de chaos et de fracas mémoriels qui ont fragmenté la société française.

05/2021

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Histoire internationale

La guerre du désert. 1940-1943

La guerre menée dans le désert du printemps 1940 à l'été 1943, de la Libye à l'Egypte, du Maroc à l'Algérie et à la Tunisie, a longtemps été réduite à l'affrontement entre Rommel et Montgomery, à la geste française de Bir Hakeim et au débarquement de novembre 1942. Comme si, en somme, la victoire des Alliés s'était surtout jouée ailleurs, dans les neiges de Stalingrad et le bocage de Normandie. Pour la première fois, les meilleurs spécialistes internationaux, réunis par Nicola Labanca, David Reynolds et Olivier Wieviorka, se penchent sur ce théâtre d'opérations pour le réinsérer dans les vastes horizons de la Seconde Guerre mondiale et étudier tout ce qui Fait sa spécificité. Envisageant la guerre du désert dans sa pluralité, ils abordent des terres jusqu'alors inconnues et n'hésitent pas à briser quelques légendes, dont celle de la prétendue "guerre sans haine" menée notamment par le chevaleresque "Renard du désert". Cette guerre du désert retrouve ainsi la place qui lui revient dans l'historiographie et dans la mémoire de la Seconde Guerre mondiale : assurément l'une des toutes premières.

03/2019