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Mes feuilles mortes, poésies françaises

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 2, La poésie du XVIe siècle

Au début du XVIe siècle, le Moyen Age est encore présent : depuis Eustache Deschamps, les modèles varient peu. Au cours de cette première période, la poésie est soumise par Crétin, Jean Marot, Jean Bouchet et les autres rhétoriqueurs, à toutes les jongleries, à toutes les acrobaties. Paul Eluard saura considérer les recherches d'André de La Vigne, Jean Parmentier, le navigateur, introduit à la poésie du voyage. A la fête des fous, de grands bals sont donnés avec Pierre Gringore, modèle anachronique d'Hugo, Pont-Alais le bateleur, toute une cohorte de curieux, bohèmes, macaroniques, tandis qu'un novateur, Jean Lemaire de Belge, ouvre grand les portes d'avenir. Fidèle à leur art, Clément Marot apporte cependant une première révolution. Auprès du poète de cour cohabite un poète engagé, tourmenté, qui situe la poésie au plus haut niveau. Humaniste, premier renaissant, il est l'homme du combat. Tandis que les princes (François 1er, Marguerite de Navarre) se mettent à l'école des poètes, dans l'entourage de Marot des disciples apparaissent : Saint-Gelais, Eustorg de Beaulieu, tout un fourmillement duquel émerge un " invité de marque ", François Rabelais. A Lyon la savante, capitale de la Renaissance, les poètes sont maîtres du savoir : néo-latins, français comme Maurice Scève qui édifie La Délie, joyau éclatant du pétrarquisme et du platonicisme, le Microcosme, modèle de poème encyclopédique, comme Louise Labé qui unit culture et passion, souffrance et sensualité, comme Pernette du Guillet, feu sous la cendre, comme Etienne Dolet, poète et martyr, le curieux Claude de Taillemont et son système orthographique, grand rêve renaissant, plus que jamais actuel. Après la révolution pacifique de Marot, celle doctrinale de Du Bellay et de Ronsard. Manifestes, écrits théoriques, rejet du Moyen Age, propagandes. Ces théoriciens sont des créateurs : Ronsard, souvent victime d'un enseignement limité, parcourt tous les champs de la poésie, non seulement dans les Odes et les Amours ô combien admirables mais aussi dans les Hymnes, les vers de militant national ou de chercheur scientifique ; Du Bellay, auto-analyste, auteur d'un livre de bord poétique, malheureux, révolté, romantique. Les autres astres, étonnants à des titres divers, dépassent l'idée limitée laissée par les anthologies : Baïf, Jodelle, Belleau nous surprennent ; il faut aussi agrandir la constellation, visiter Magny, Tahureau, Passerat, La Péruse, La Taille, nous arrêter à Jacques Peletier, le poète de Science. Sous des signes précieux ou baroques, se dégagent Desportes et Bertaut, cent ronsardisants, quand arrive, de plume et d'épée, Agrippa d'Aubigné. En ces temps de guerres de religions, les protestants ont un apport poétique prodigieux. Les Tragiques forment, puissantes, véhémentes, tumultueuses, un des plus grands poèmes français. Puis, Du Bartas convie la poésie aux fêtes baroques ; en proie aux objets du monde, il recense, il encense, il anime la nature dans une profusion de gestes, de sons, de couleurs. Science et poésie mariées. On visite quelques " grotesques ", quelques amis des forêts, des " singuliers ", d'Antoine Arena et Alione d'Asti à Marc de Papillon, dit " le capitaine Lasphrise " , ou à Etienne Tabourot, seigneur des Accords, tandis que des poètes rimaillent autour d'une puce, que les Occitans tentent leur survie. A la charnière de deux siècles se prépare la révolution malherbienne. Sponde, Chassignet, Béroalde de Verville, La Ceppède ont épuré la poésie sans rien lui ôter de ses pouvoirs, de sa chaleur. Malherbe, présent, prépare sa réforme. Il faudra tourner la page. Nous aurons visité la poésie du siècle le plus conquérant, le plus ardent, le plus intelligent, le plus divers. La poésie fut prête pour répondre à toutes les exigences. On y fut voluptueux et courageux, courtisan et soldat, pédant et adepte de vraie science, gourmand de mots et respectueux du langage, enfin, par-delà les artifices, en accord avec la nature. Le recours aux œuvres citées ici conduira le lecteur à n'en plus finir de boire à la coupe renaissante : elle est inépuisable !

11/1979

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 3, La poésie du XVIIe siècle

La tentation formelle déjà apparente chez Sponde, Chassignet ou La Ceppède s'affirme avec Malherbe. Il crée la première vraie chapelle. Près de lui Racan, et surtout Maynard qui, par sa valeur propre, sa diversité se situe à la hauteur du nouveau maître. Les opposants, Mathurin Régnier et les satiriques, retrouvent la verdeur médiévale. Des poètes indépendants défendent la liberté; ce sont les "romantiques Louis XIII" : Théophile de Viau, libertin, quasi-surréaliste ; Saint-Amant, poète biberon et contemplateur fantastique ; Cyrano de Bergerac, pèlerin de l'imaginaire ; Tristan L'Hermite, précieux, solitaire, et comme Maynard, déjà baudelairien. Temps des salons précieux : Voiture, Benserade, les batailles de sonnets, Brébeuf étincelant et Chapelain décoiffé, Godeau, Segrais, Pavillon, Malleville, Du Bois Hus, Boisrobert, petits-maîtres. On visite, on décrit. Critique de la préciosité par sa caricature : les burlesques, Scarron, Sarazin, Conrart, Linières, Charleval, Saint-Pavin... et, si proches, les poètes de cabaret : Faret, Montmaur, Marigny, Colletet père et fils, l'artisan Adam Billant, et puis Des Barreaux et Claude Le Petit, Chauvigny et Vauquelin des Yveteaux, la surprise au détour d'une page. La Mort selon Pierre Mathieu, Marbeuf ou Drelincourt. La Religion avec les pères Joseph, Gody, Vitré, Labadie, Surin, Cyprien. Et Fénelon, et Bossuet, aussi poètes en vers. Les Amoureux et les Bergers qu'influencent Ronsard et Urfé. Ces mouvements divers sont les composantes du classicisme. Corneille, Molière, La Fontaine, Racine, Boileau : une entreprise de dépoussiérage s'impose. Rejoignons-les sur les lieux de la vie quotidienne, de la création. Tentons de les montrer dans leur jeunesse, leur enthousiasme, leurs luttes. Corneille et l'incessant travail du vers. Le Cid, Cinna, Horace, Polyeucte, oui, mais aussi des oeuvres de circonstance, l'Imitation, chef-d'oeuvre méconnu, les stances, les vers de Psyché dignes de Valéry. Le panache, l'orgueil, la générosité, la confiance en l'homme. Jeune Corneille ! De Rousseau à Eluard, on conteste La Fontaine. Il reste à découvrir. Du Chénier dans les Nymphes de Vaux, du Valéry dans Adonis. Qui connaît son utilisation de l'impair cher à Verlaine, son Dies Irae, sa critique de la tragédie, sa publicité pharmaceutique du Quinquina ? Et les Contes, modèles pour Voltaire, et les fables dépassant les modèles anciens ? Le bonhomme ? Pas toujours sympathique. "Il ira plus loin que nous !" dit Molière. Ce dernier décourage toute réserve. On suit son théâtre, on s'arrête au Plafond du Val-de-Grâce, critique d'art en vers ou à une Consolation toute malherbienne. Classique ? Moins que tout autre. Il modèle sa langue, se sert des jargons, des termes de métiers, arts et jeux, des provincialismes comme du langage savant. Il cherche sa poésie jusque dans l'anti-poétique comme le voudra Ramuz. Pour Racine, rencontrer Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate, les Plaideurs, Iphigénie, Phèdre, avant Esther et Athalie, n'empêche un arrêt devant des odes, des stances. Sens de la nature, du décor. Multiples sensations lourdes ou légères. Nuits angoissées. Jours éblouissants. Ames à nu. Variations de formes, sons, couleurs. Métamorphoses. Exorcismes. Boileau : le prendre dans son temps, avec son côté Mathurin Régnier. Trahi par ses disciples, toujours mal abordé. Mesureur, théoricien comme Rapin et Bouhours, législateur ou fossoyeur ? Il éloigne la tiédeur des opinions. Il se trompe dans le détail, pas dans l'essentiel. Tous ceux-là, nous les retrouverons en plus petit chez maints poètes à redécouvrir. On le tente. On rencontre les épopées, les dames et les fées, la veine populaire, mazarinades et chansons, les permanences provinciales, les tentatives secrètes. Et c'est le temps de Saint-Evremont, Piron, La Fare, Dufresny. Le déclin. En 1715, Louis XIV meurt. Un jeune homme piaffe d'impatience : il se nomme François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. Heureuse ou malheureuse, l'histoire de la poésie continue...

10/1990

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Poésie

Feuilles volantes (1969-1981)

Michel Grehen "Des falaises où s'accrochent les vestiges des châteaux renversés dans la mer en colère se dressent les collines vertes magnétiques. Peut-être, à bien chercher, y a-t-il là de gentils gnomes qui gardent des trésors cachés? N'est-il pas temps enfin de rappeler que nous avons aussi une âme naïve et qu'entre les ruines accumulées par les siècles nous voyons la forêt de Brocéliande et les lumières de Camelot?"

05/2010

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Littérature française

Deux feuilles de gingembre

En 1965, Susan Hampton, jeune londonienne, se rend chez un notaire d'Edimbourg régler la succession de Mary Mackenzie, sa grand-mère, qui a passé la majeure partie de sa vie au Japon. Première surprise, un compte en banque bien garni revient à sa famille, mais surtout, une maison à Yokohama est léguée à des Japonais dont la famille n'a jamais entendu parler. Qui sont-ils ? Suzy est résolue à percer le mystère. Seul indice : un vieux calepin noir laisse échapper deux feuilles séchées, qui dégagent une légère odeur de gingembre. Commencent alors des recherches qui mèneront la jeune femme de Paris à Yokohama, lui révéleront la complexité de la société japonaise et bouleverseront sa vie. Ce faisant, elle réalisera le voeu le plus cher de sa grand-mère disparue.

03/2023

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Poésie

Feuilles de langues romanes

Ces Feuilles de langues romanes sont tirées d'un cahier retrouvé dans une malle en 1976 parmi d'autres manuscrits inédits de Pier Paolo Pasolini. Le projet date sans doute de 1945, trois ans après la publication de son premier recueil, en frioulan, Poèmes à Casarsa. Il s'agit de douze brefs poèmes en "espagnol" , avec des traductions, en italien et en prose, reportées à la fin, comme dans les recueils frioulans. La "langue" de ces douze étranges poèmes - qui fera sourire ou rire ou froncer les sourcils d'un lecteur espagnol - invalide toute forme d'identification des fautes et des limites, ne s'autorisant que du dictionnaire et des poèmes admirés par Pasolini, ceux de Jiménez, de Machado, de Lorca, du "romancero" populaire espagnol. Nous donnons aujourd'hui la première traduction française de ces Feuilles en proposant un insolite et intriguant volume trilingue.

06/2023

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Littérature française (poches)

Une Saison de feuilles

Hedwina est une grande star du cinéma et du théâtre. Au faîte de sa gloire, le drame s'insinue, puis éclate : d'abord une défaillance de mémoire en scène, puis des " absences " plus fréquentes, et le tragique constat - la maladie du cerveau, inguérissable, va entraîner cette femme superbe et encore jeune vers une régression totale qui la rendra de plus en plus dépendante de son entourage. Violaine, sa fille, qui lui porte un amour éperdu, voit sa propre vie inexorablement enchaînée à cette mère à la dérive qui réclame tous ses soins, de jour comme de nuit, dans une inconscience béate. Son mariage tourne court, les problèmes d'argent pleuvent. Pourtant, rien ne peut la détourner d'accepter avec tendresse les chaînes de plus en plus pesantes qui l'unissent à cette femme sans mémoire, déjà un autre monde.

09/1999

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Flammarion - Père Castor

Le voleur de feuilles

"Rouge, orange, doré... Rouge, orange, doré... Rouge, orange, do... MAIS, MAIS, MAIS ? CA NE VA PAS DU TOUT ! OISEAU, ON M'A VOLE UNE FEUILLE !!! " Une histoire pleine d'humour aux couleurs de l'automne pour comprendre les changements de saison.

09/2022

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Littérature française

Farouche à quatre feuilles

En quatre " feuilles " André Breton, Lise Deharme, Julien Gracq et Jean Tardieu montrent comment la rêverie prend forme et devient poème, musique, œuvre d'art. On pourrait demander aux philosophes athées : " S'il n'y a rien que le néant comme vous l'affirmez, que deviennent selon vous l'art et la beauté ? N'ont-ils pas d'existence et comment se fait-il que les poètes et les artistes de toutes les époques aient cru à ce qui n'est pour vous que fantasme, imposture et illusion ? " C'est à cette question majeure que répond Farouche à quatre-feuilles.

03/2009

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Poésie

L'arc-en-feuilles

L'arc-en-feuilles est un joli florilège qui, à travers des thèmes variés tels un lieu, le printemps, l'orage, les animaux, etc. , exprime des sentiments profonds, ou peint les instants capturés d'une rêverie intime, souvent inspirés de la classe dans laquelle Christine Fuchs enseigne alors. Les poèmes sont écrits en vers et, pour certains, accompagnés d'une illustration réalisée à la peinture à l'huile.

01/2022

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Poches Littérature internation

Une ceinture de feuilles

Un gentleman anglais et sa femme font naufrage, vers 1830, sur une plage des côtes australiennes. Les rescapés abordent sur une plage où ils sont massacrés par les indigènes. Seule Mrs Roxburgh est épargnée, mais c'est pour devenir l'esclave de la tribu. Elle partage pendant des mois la vie des sauvages, vêtue d'une ceinture de lianes où elle dissimule son alliance, avant d'être sauvée par un forçat évadé. De toutes les figures féminines si vivantes qu'on rencontre dans l'oeuvre du prix Nobel australien, Helen Roxburgh est peut-être la plus émouvante et la plus vraie. Outre le puissant intérêt du récit, ce roman offre le portrait d'une femme déchirée entre deux univers, la fidélité au souvenir d'un mari très civilisé et l'attachement à un être violent et frustre.

04/2013

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Généralités

Obsèques de M. Octave Feuillet, discours. Académie française, 31 décembre 1890

Discours prononcés aux obsèques de M. Octave Feuillet de l'Académie française le mercredi 31 décembre 1890 Date de l'édition originale : 1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Poésie anthologies

Les plus belles pages de la poésie française. 3e édition

Découvrez ou redécouvrez plus de 350 poèmes immortels, du Moyen Age au XXe siècle, chefs-d'oeuvre du patrimoine français, réunis dans un ouvrage unique et merveilleusement illustré. Hugo, Baudelaire, Lamartine, Prévert... un bonheur de lecture, des instants de grâce hors du temps !

03/2024

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Spiritisme

Mes entretiens avec les morts

Dans de précédents ouvrages, le Père Brune nous a longuement exposé les étonnants résultats des explorateurs de l'après-vie qu'il a été amené à fréquenter durant sa longue existence. Il a décidé, dans ce livre inédit, de nous présenter le fruit de ses propres recherches et les contacts qu'il a eus avec ceux qui sont passés de l'autre côté du voile. Il s'agit de contacts intimistes, comme ceux qui l'ont mis en relation avec son frère défunt ou avec son ami le biologiste Rémy Chauvin, mais aussi des contacts d'une haute portée spirituelle qui l'ont mis en union avec des âmes pures, comme celles de Pierre Monnier et de Roland de Jouvenel. "Leurs messages, estime le père Brune, sont d'une valeur très supérieure à tous ceux que j'ai pu connaître. Ils comportent des affirmations scientifiques très en avance par rapport à l'époque à laquelle ils ont été reçus. Ils offrent une façon de comprendre l'enseignement religieux qui dépasse sur bien des points les théories contemporaines". Ce livre, que François Brune pense être le dernier de ses écrits, est non seulement un témoignage émouvant, mais c'est aussi une oeuvre de synthèse. Ce théologien réputé y établit le lien entre sa foi et les recherches de pointe qui, un jour prochain, libèreront l'Homme de la matière et le feront entrer de plain-pied dans l'univers radieux de la spiritualité vivante.

09/2021

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Livres 3 ans et +

Anton et la feuille

C'est l'automne ! Avec son beau chapeau et son beau râteau de jardinier, Anton a rassemblé un énorme tas de feuilles mortes. Elles sont toutes là ! Ah non... Il en manquait une. Vite ! Elle s'échappe, elle s'envole, elle décolle. Pour l'attraper, Anton appelle à l'aide ses amis Lukas, Greta et Nina. Ils ne seront pas trop de quatre. Cette feuille est très désobéissante ! On dirait qu'elle se moque d'eux. Ouf, ça y est... la feuille est ramassée. Mais au fait, qui l'a trouvée ?

10/2010

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Littérature étrangère

Lyali. Les Nuits Mortes

Ce récit a pour cadre un village d'Algérie. Il est construit autour d'événements liés à l'enfance et à l'adolescence du narrateur. Ce dernier, établi en France, retrouve le fil d'une mémoire en sommeil à l'occasion d'un retour au pays intervenant après une absence d'une vingtaine d'années. [...]Mais pourquoi donc s'est-il décidé à revenir dans ce lieu oublié, occulté plutôt, accroché à sa mémoire comme un taon assoiffé au maigre poitrail d'un mulet entravé ? [...]

11/2012

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Poésie

Poésie et travail. Une anthologie de poésies sur le travail et les métiers

Ce recueil de poèmes sur le travail et les métiers présente une mine d'or pour celui qui veut les multiples facettes du travail et les effets très variables qu'il peut avoir sur l'homme. Ainsi, le travail est présenté tantôt comme une tare, pour les ouvriers qui, dans les usines où l'ennui sévit (Jean Follain), sont constamment exhortés : ne rêvez pas ! pointez, grattez, vaquez, marnez, bossez, trimez ! Ne vous reposez pas ; le Travail repose sur vous (Jacques Prévert), et pour les employés qui vaquent à leurs occupations sordides, huit heures par jour ; le reste de leur temps, ils dorment (Francis Ponge) ; tantôt comme une bénédiction, car, quand un homme se donne à son travail, il est vivant comme un arbre au printemps, il ne fait pas que travailler, il vit (D. H. Lawrence) ; une fois comme abrutissant [Débit et Crédit, Débit et Crédit ; mon âme ne danse pas avec les chiffres (Antonio Ramos Rosa)] et fatigant devant tout ce qui reste à faire (Roland Dubillard), au point où l'ouvrier souhaite une fièvre typhoïde pour enfin se reposer (Robert Desnos) ; et une autre fois comme exaltant [par exemple pour le boulanger qui, à tant pétrir, jubile (Géo Norge)] et enrichissant: Travail de mes dix doigts et travail de ma tête, travail de Dieu, travail de bête, ma vie et notre espoir... la nourriture et notre amour (Paul Eluard) ; souvent comme une prison, une laisse qui me coupe les os (Jean Cocteau) ; parfois comme un devoir et un mal nécessaire : On se crève au boulot, mais pour manger, on mange (Cesare Pavese) ; la main de la misère tourne le moulin (Francis Ponge) ; mais aussi comme constitutif pour l'homme [à tel point que, quand il voudrait ne rien faire, l'homme est comme une bête (Cesare Pavese)] et comme générateur d'un futur meilleur. En fin de compte, le travail, cette chose inexprimable, faite de vertige, d'effort, de joug, de volonté (Victor Hugo) échappe peut-être à une définition.

05/2006

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Autres éditeurs (A à E)

Jolie-Feuille

Depuis le temps qu'il régnait sur la forêt, le vieux chêne en avait vu passer des feuilles ! Pourtant, dès qu'elle apparut sur sa branche, il sut tout de suite que Jolie-Feuille serait différente des autres. Cette magnifique petite curieuse avait soif d'aventure ! Mais le vieux sage connaissait bien ce monde : Quel destin pouvait-il bien réserver à cette jeune insouciante ?

08/2021

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Poésie

Nos morts sont toujours vivants.... Ad vitam aeternam - Poésie

L'auteur, dans ce recueil en hommage à des personnes disparues et lui étant jadis chères, ne parle de la mort qu'à demi-mot, et ses poèmes sont des chants de célébration de la Vie, car les défunts sont vivants, vivants dans les souvenirs et dans les coeurs. Emmanuel Ngom est arrivé à sublimer ses émotions et ses souvenirs, en tenant des propos imagés d'une grande lucidité et d'une grande justesse.

02/2022

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Littérature française

Les Mornes

Dans un monde voué à la nuit, un mariage magico-cannibale ramène la lumière du matin... et le mélange des genres... Des siècles plus tard, le royaume de sa majesté Galle le Mélangeur, né d'une morne impériale et d'un vif royal, reste divisé entre mornes et vifs, jusqu'au jour où l'un des mornes du royaume, sale et seul, se pique d'une passion inhabituelle pour son "genre" : collectionner les perles qui poussent dans la chair de ses congénères. En chemin, il s'attache, littéralement, à une jeune morne et leur amour menace l'autorité de Galle le Mélangeur. Quelles seront les ambitions du roi à la suite de cet évènement ? Quelles conséquences ces dernières auront-elles sur son royaume ?

03/2023

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Littérature française

Les myrtes

Dans un faubourg industriel de Bordeaux, sous le ciel mouvant du port, traversé par les cris des mouettes et les sirènes des navires, se noue une solide amitié faite de tendresse, de complicité et de pudeur entre un jeune garçon de treize ans, Maxime, fils d'un cheminot, et Pierre Aulus, un vieil ouvrier. Encouragé par son instituteur, Maxime va poursuivre ses études. Pour Pierre Aulus, le savoir est le bien suprême qui lui a été refusé. L'obscure et dure lutte syndicale qu'il a toujours menée lui a fait perdre plusieurs fois son emploi. Magasinier dans une fabrique de machines-outils, licencié une fois de plus à cause des regroupements d'usines, il ne peut retrouver de travail. Il se réfugie dans son amour pour Marie-Camille et devine en Maxime l'un des enfants qui relèveront le défi. Après la mort d'Aulus, Maxime retrouve dans un livre les vers qui exprimaient l'espérance de son vieil ami : "Du pain, des roses et des myrtes pour tous". Seul le violent désir de justice et de beauté pourra briser le silence d'un monde hostile et conjurer l'immense ville et son néant.

08/1968

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Linguistique

Feuille de philologie comparée Lituanienne et Française - Tome XI. Tome XI

La première partie de ce tome XI de la revue est entièrement consacrée à la linguistique romane avec une description méthodique et savante des traits généraux très particuliers qui caractérisent le parler du croissant marchois, zone tampon située entre l'aire d'oïl et celle d'oc (Maximilien GUERIN). On découvrira dans la seconde, plus éclectique, quatre contributions différentes. A la présentation d'une étymologie fondée sur le gaulois du toponyme Sannat, village creusois du croissant (Jean-Pierre LEVET), succède un examen systématique des erreurs de prononciation commises par les étudiants lituaniens apprenant le français (Daiva MICKUNAITYTE). Reposant sur une application judicieuse de rigoureuses méthodes d'analyse linguistiques et grammaticales, l'étude de L'Optimiste de Saverio Naigiziki introduit avec une grande érudition le lecteur dans les immenses richesses littéraires de la francophonie africaine (Youssouf DIAWARA). Enfin, une tentative d'explication des formes très irrégulières du verbe tokharien A nas-/ B nes- "être" conduit à concevoir une étymologie hypothétique faisant intervenir à l'origine, dans une langue appartenant à la famille indo-européenne tout comme le lituanien et le français, une copule en forme de particule susceptible d'apparaître comme étant d'ascendance eurasiatique dans une comparaison avec une homologue présente dans des réalités très archaïques de l'ensemble japonique, plus particulièrement du japonais le plus ancien (Jean-Pierre LEVET).

04/2021

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Policiers

Les yeux des morts

"Une grille, trois marches - l'entrée des urgences. Entassés dans le hall, des gens assis sur des bancs en fer attendent leur admission. A l'intérieur, les tumeurs qui dévorent, les virus qui s'étendent, les artères bouchées". Et puis, les meurtres. Que représentent deux morts de plus dans cette guerre quotidienne, dissimulée derrière les murs de l'hôpital ? Rien, sauf pour Gabriel Ilinski, le technicien de scènes de crime appelé sur les lieux. II est le seul à ne plus pouvoir les oublier. Tout, y compris son amour pour Louise, un médecin, le ramène à l'hôpital Lariboisière. Jusqu'à se faire admettre lui-même aux urgences pour mener son enquête à l'intérieur du coeur souffrant de la ville...

09/2010

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Littérature française

Les blessures des morts

Un chirurgien fuit un scandale dans la ville et accepte un emploi dans une clinique d'un village rural. Il achète des antibiotiques de sa poche, écrase des cafards et s'irrite lors des interventions de l'agent corrompu qui supervise son travail. Mais son regard sur la vie change un soir où apparait un enseignant, sa femme enceinte et leur jeune fils. Tués lors d'un violent vol, ils disent au chirurgien qu'on leur offre une seconde chance de vivre si celui-ci peut panser leurs blessures avant le lever du soleil. Commence alors une nuit de travail, au cours de laquelle le chirurgien réalise que son avenir est plus étroitement lié à celui de la famille décédée qu'il n'aurait pu l'imaginer. Vikram Paralkar aborde la pratique de la médecine à une époque où le droit aux soins de santé est fréquemment remis en cause.

03/2022

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Romans policiers

Les mots des morts

Dans la pièce, rien ne traînait, hormis quelques papiers sur le sous-main. Une bibliothèque parfaitement ordonnée occupait un mur entier. L'éditeur gisait dans un fauteuil, les bras pendant de part et d'autre des accoudoirs et la tête retombée sur la poitrine. Une balle au coeur avait taché de sang la blancheur de sa chemise. La secrétaire gisait au sol. Sa longue chevelure noire abandonnée s'étalait sur le parquet, en parfait accord de texture et de ton avec sa robe de velours.

03/2022

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Poésie

Eros émerveillé. Anthologie de la poésie érotique française

L’érotisme, la poésie - ou la rencontre de deux émois majeurs. Dans son Erotisme, Georges Bataille affirme lumineusement : « …La poésie mène au même point que chaque forme de l’érotisme… Elle nous mène à l’éternité… » Si la poésie est bien le « plus haut état de la langue », n’est-elle pas la plus apte à restituer l’émotion érotique, ce plus haut état du corps et du coeur ? Embrasant les mots, la poésie érotique met le feu aux joues et ailleurs. Elle célèbre les sens, libère les énergies, elle chante le plaisir effréné de vivre hors des carcans de toutes sortes, la surabondance vibratoire, le grand jeu des attractions universelles. Du vertige libertin qui envahit la poésie française aux XVIe siècle jusqu’aux blasons amoureux des surréalistes, de l’érotisme le plus feutré à la pornographie la plus exacerbée, on trouvera ici, en trois cent cinquante poèmes, une anthologie de la volupté sous toutes ses facettes. Un florilège du chavirement, explorant le territoire amoureux dans sa dimension toujours renouvelée. De Ronsard à Rimbaud, de Verlaine à Genet, de Louise Labé à Joyce Mansour, de Sade à Bataille, de Jouve à Calaferte, de Pierre Louÿs à Franck Venaille, de Michel Leiris à Bernard Noël, quelque deux cents poètes, dont un grand nombre de modernes et de contemporains, disent ici l’incroyable besoin d’impudeur qui parfois les saisit. Ils disent les jeux de la langue et du sexe, avec toutes leurs saveurs, du sucré au salé, de l’implicite à l’explicite. Cette anthologie, qui rassemble ce que la poésie française a produit de plus érotique en cinq siècles, entraîne le lecteur à célébrer Eros en tous ses fastes, lumineux, sombres ou hilarants – Eros émerveillé.

02/2012

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Critique littéraire

Lectures de la poésie française moderne et contemporaine

En 128 pages, cette collection, conçue en priorité pour les étudiants du premier cycle universitaire, propose des manuels de synthèse des connaissances et une gamme d'ouvrages de référence et de méthodologie. Ce livre propose une réflexion originale sur la poésie française de ce siècle, son effort pour acclimater dans le contre-monde tragique des mots le rythme mouvant et aveugle des choses, informe et inéluctable objet du désir dès lors que " le monde muet est notre seule patrie " (Ponge). Le poème dresse un théâtre sacré pour y jouer le grand jeu de la mort et de la renaissance, en thématisant le rapport dialectique qui le fonde, de résistance et de fusion, entre noir et blanc. Le concept de signifiance rend compte de la façon dont se trame cette perte à blanc dans l'indifférencié dont tient lieu la page blanche : en montant les circuits textuels par où le sens puisse librement circuler, jusqu'à devenir l'expérience sensuelle et singulière d'un rythme. Ce fonctionnement est analysé dans sept textes, d'Henri Michaux à des auteurs immédiatement contemporains comme Claude Royet-Journoud.

08/1997

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Poésie

Nouvelle anthologie africaine d'expression française. La poésie

Magnifiquement illustrée par les noms désormais prestigieux de Léopold Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas, l'épiphanie poétique de la Négritude a été éclatante. Non seulement ses hérauts ont clamé bien haut l'éminente dignité du Nègre, mais en faisant le choix de la poésie pour dire leurs souffrances et leurs espoirs, ils ont largement contribué à ranimer un genre littéraire exsangue. Après une telle apothéose, la succession s'avérait difficile ; toutefois, la seconde génération de poètes, emmenée par des personnalités aussi fortes que Tchicaya U Tam'Si ou Jean-Marie Adiaffi, a su relever le défi. Toujours vivante, la poésie s'exprime avec une pléiade de jeunes talents : Nimrod, Babacar Sall, Léopold Congo-Mbemba, aussi attentifs aux turbulences qui traversent leur continent que soucieux d'inventer un langage différent de celui de leurs aînés.

03/2006

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIe siècle

Aux côtés de Marot, Louise Labé, Maurice Scève, Du Bellay, Ronsard, Jodelle, Desportes, d'Aubigné, une pléiade de talents méconnus qui n'appartiennent pas tous à la "Pléiade" retrouvent ici leur place. Car cette anthologie s'affranchit aussi bien de la condamnation de Boileau que des choix trop restrictifs opérés depuis le regain d'intérêt des romantiques pour le XVI ? siècle. Jean Céard et Louis-Georges Tin insistent sur la nécessité de rassembler l'ensemble du corpus : "Nous avons cessé de considérer le XVI ? siècle en gardant les yeux fixés sur le XVII ? . Mais nous sommes-nous pour autant débarrassés de cette vision évolutive ? Il n'est pas rare, aujourd'hui encore, que la poésie du XVI ? siècle passe pour prendre son essor dans les années 1530 grâce à Marot et aux marotiques, avant de commencer à s'épanouir avec l'école lyonnaise dans les années 1540 et d'atteindre son plein essor avec la Pléiade, que viendront relayer dans les années 1570 la poésie néo-pétrarquiste puis la poésie baroque". La marque première de cette anthologie, c'est de donner à lire des auteurs laissés dans les marges ou cités de façon anecdotique. C'est aussi d'accueillir les formes les plus diverses d'un champ poétique en plein mouvement et effervescence.

02/2005

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIIème siècle

Soixante-dix poètes sont réunis dans cette anthologie pour témoigner que la poésie du XVII ? siècle, qu'elle ait été religieuse, burlesque, morale ou galante, précieuse ou populaire, compose - n'en déplaise à Boileau - un paysage riche et varié.

04/1987