Recherche

Le métier d'être homme. Samuel Beckett, l'invention de soi-même

Extraits

ActuaLitté

Réussite personnelle

Bienvenue au pays de soi-même

"Au milieu du bruit de nos sociétés qui ont horreur du vide, du silence, il est difficile d'entendre sa propre voix. Cependant à travers les récits et exemples issus de ses propres expériences de vie, Véronique Bogdanoff nous enseigne ce que personne ne nous a jamais appris pour vivre, aimer, s'engager et métamorphoser son existence. Bienvenue au pays de soi-même est une odyssée au cours de laquelle vous allez découvrir comment vous libérer des conditionnements familiaux et collectifs, affronter vos peurs, gérer vos émotions, développer votre confiance en vous, reprendre votre pouvoir, prendre votre place... Plus encore, vous serez invité au cours de votre lecture à des séances de sophrologie afin d'affiner vos perceptions. Il n'y a ni challenge, ni retroplanning, ni prescription, ce n'est pas une méthode... c'est à vous de décider quand et comment vous vous rencontrerez, vous seul avez le pouvoir d'ouvrir la porte. "

11/2021

ActuaLitté

Autres éditeurs (F à J)

Comme il est difficile d'être roi

Est-ce facile de gouverner un pays ? Que faut-il mettre en oeuvre pour que les habitants soient heureux ? Voici des questions auxquelles le héros du roman de Janusz Korczak intitulé Le Roi Mathias Premier tente de trouver les réponses. Dans ce livre l'auteur réfléchissait, avec les enfants, aux difficultés et aux responsabilités inhérentes à l'exercice du pouvoir. Inspiré par Le Roi Mathias Premier dont il emprunte des extraits enrichis par la remarquable interprétation graphique d'Iwona Chmielewska, Comme il est difficile d'être roi est un livre destiné aux enfants comme aux adultes. Korczak considérait les enfants comme des citoyens à part entière, qui devraient prendre une part active dans notre société. Il voulait que les enfants croient en eux et qu'ils sachent qu'"on ne peut pas laisser le monde tel qu'il est." Ce livre souhaite le rappeler.

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

LA MISE EN SCENE DE L'HISTOIRE. L'invention de l'homme laïc

Le XXe siècle, plus qu'aucun autre, passe pour le siècle de l'histoire. Il cherche quels événements sont dignes de mémoire et cultive une discipline chargée de les comprendre. Nous respectons volontiers les historiens qui savent comment raconter l'homme à l'homme. Nous pouvons nous contenter de les écouter comme des sages. Certaines horreurs commises au nom même de l'histoire peuvent néanmoins nous alarmer. Sans fondement moral, les pires dérives idéologiques sont à craindre. L'interprétation historique ne nous protège de rien, suggèrent, avec impertinence, les philosophes. Si l'histoire examine les événements qui sont arrivés, pendant que la philosophie se soucie de principes qui n'existent jamais, comment ne s'opposeraient-elles pas tôt ou tard, et vivement ? Par essence, l'histoire et la philosophie sont jalouses l'une de l'autre. Elles veulent édifier le même monde. Plus que sur la vérité, les philosophes et les historiens se disputent sur le sens d'une société laïque, résolument humaine, délivrée des intérêts pas toujours francs des mythes, des légendes et des superstitions. Hélas ! Notre civilisation semble de moins en moins attirée par les valeurs culturelles classiques, établies par l'histoire et garanties par l'école. Sous la forme de la consommation généralisée, l'envie folle nous guette de laisser agir la loi du plus fort. L'histoire a montré quelles horreurs cette fascination a pu déchaîner. La démocratie que nous désirons n'en est pas moins une invention de philosophes. Alors ?

09/1998

ActuaLitté

Littérature française

Cela s'appelait un métier d'homme

Officier de police durant 33 ans, l'auteur livre ici le récit d'une carrière essentiellement consacrée à la lutte contre l'immigration clandestine et le travail dissimulé. Philippe Musseau nous fait partager son expérience en mettant la lumière sur l'ambivalence des relations humaines au sein de l'institution Police, où les jalousies, les traquenards, les coups bas entre collègues prédominent sur l'esprit de corps qui n'est le plus souvent qu'une illusion. Cela s'appelait un métier d'homme nous invite à découvrir une carrière riche en expériences professionnelles bien que désenchantée sur le plan humain. L'auteur met en évidence les grands maux qui sclérosent l'institution policière et propose, à sa façon, des pistes d'amélioration qui permettraient de rendre sa grandeur à ce métier qui mérite d'être vécu, à condition d'avoir un caractère à toute épreuve.

01/2023

ActuaLitté

sociologie du genre

Etre mère

" Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière ; donc nos peurs, nos réflexions, nos déchirures ont droit de cité au sein des livres. En nous efforçant de faire entrer la maternité en littérature, nous lui donnons, j'espère, la place qu'elle mérite. " Avec leur style, leur langue, le rythme propre à chacune, sept autrices d'aujourd'hui nous plongent au coeur de la puissance et des tempêtes de la maternité.

04/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Samuel

Raffi (1835-1888), le "Victor Hugo arménien", légua au crépuscule de sa vie son chef-d'oeuvre et son testament, Samuel. Jamais il n'a autant maîtrisé un style si particulier : une symphonie chatoyante de romantisme et d'exotisme oriental, organisée selon une composition rigoureuse. Samuel est un prince jeune, beau, courageux et bon mais c'est aussi un idéaliste, sensible et tourmenté. Il organise la résistance pour sauver l'Arménie qui vient d'épouser la foi chrétienne au début du IVe siècle, tout en restant l'héritière de très anciennes traditions païennes mais aussi des apports des Perses, des Grecs, des Romains, de la Chine, d'Israël et des Indes. La puissante Perse, fanatique du culte du Feu, lui livre une guerre sans merci, jalonnée d'holocaustes. A travers Samuel, Raffi parvient non seulement à jeter les fondements de l'Histoire de l'Arménie et à poser les questions essentielles ; visionnaire, il réussit aussi à prophétiser les guerres apocalyptiques du XXe siècle. Les Arméniens y payeront un terrible tribut. La Turquie dirigée par les aventuristes du mouvement Jeunes-Turcs expérimentera en effet sur eux une nouvelle arme absolue : le génocide. L'esprit de Samuel souffla et l'Arménie survécut.

11/2014

ActuaLitté

Western

L'homme de la loi

Bien qu'il déteste la vie de bureau, le gentleman britannique James, chargé des aAaires courantes d'un grand cabinet d'avocats newyorkais arrive au Texas. Sa politesse et l'élégance de sa tenue, contrastent avec la cruauté des habitants de Big Bend. Mais ce que personne n'imagine, c'est qu'au-delà de l'éducation et de ses manières distinguées, l'homme est un tireur impitoyable capable de faire plier les plus récalcitrants et obtenir gains de cause pour protéger ses clients.

06/2024

ActuaLitté

Littérature française

Malone meurt

De même que Dante chemine de cercle en cercle pour atteindre son Enfer ou son Paradis, de même Samuel Beckett situe-t-il, chacun dans un cercle bien distinct, les trois principaux protagonistes des romans de sa trilogie. Molloy, Malone meurt et L'Innommable, afin qu'ils atteignent, peut-être, le néant auquel ils aspirent. D'un roman à l'autre, ce cercle est de plus en plus réduit. Beaucoup plus à l'étroit que Molloy, voici donc Malone figé dans une chambre close, gisant quasi immobile dans son lit, attendant sa mort prochaine. Le seul cheminement apparemment possible est celui du regard qu'il pose sur les objets qui l'entourent. Cependant Malone possède un crayon et un cahier : il va écrire. Il va décrire son état par le menu, de façon tout à la fois savoureuse et bouleversante, mais aussi il va enfin s'exiler de soi vers la périphérie où réside l'imaginaire : il va pouvoir inventer. " Vivre et inventer. [...] vivre, faire vivre, être autrui, en moi, en autrui. " Dès lors, ce sont d'incessants allers et retours du centre jusqu'à la circonférence, cet ailleurs où prennent vie les personnages rocambolesques qu'il crée. " Et doucement mon petit espace vrombit, à nouveau. Vous me direz que c'est dans ma tête, et il me semble souvent en effet que je suis dans une tête, que ces huit, non, ces six parois sont en os massif, mais de là à dire que c'est ma tête à moi, non, ça jamais. " Malone gagne ce domaine périphérique où tantôt il semble s'inventer lui-même, tantôt il se métamorphose en l'un ou l'autre des personnages qu'il invente. Est-il encore Malone ou serait-il devenu Macmann ? Les limites deviennent floues, la frontière s'abolit entre l'écrivain Malone et ses personnages, comme aussi, fort subtilement, entre l'écrivain Samuel Beckett et Malone, son personnage. Malone meurt est l'œuvre dans laquelle, avec un humour extrême, une acuité et un sens poétique infinis, Samuel Beckett s'exprime le plus explicitement sur l'acte d'écrire et sur la complexité des rapports entre un écrivain, sa création et ses créatures.

10/2004

ActuaLitté

Notions

Se constituer soi-même comme sujet anarchique. Trois essais

Deux des articles ici rassemblés, Que faire à la fin de la métaphysique ? et Des doubles contraintes normatives, sont des échos, respectivement récapitulatif et prospectif, des deux opus magnum de Schürmann, Le principe d'anarchie et Des hégémonies brisées. L'autre texte, Se constituer soi-même comme sujet anarchique, jette un éclairage tout à fait inédit sur ce qu'on pouvait déjà savoir à partir des deux autres textes, abondamment repris dans les deux ouvrages-phares de leurs auteurs. Ils les font lire différemment. C'est cet éclairage entièrement neuf, quant à la portée praxique que revêt la vaste méditation post-métaphysique de Schürmann, qui fait du présent recueil un inédit, au sens le plus plein du terme.

09/2021

ActuaLitté

Théâtre - Essais

"Je n'attends personne". La création de Mercier et Camier par Beckett lui-même

Le premier roman écrit en français de Samuel Beckett Mercier et Camier est un roman théâtral et le manifeste poétique de l'art politique beckettien. Avec la littérature moderne à l'oeuvre dans le récit de Beckett, écrit en français, quand l'auteur irlandais traversait avec Suzanne la France occupée pour se refugier à Roussillon dans le midi, avec la littérature et sa critique donc, c'est la révolution du théâtre du 20ème siècle qui se prépare et c'est la révolution politique du suivant qui s'annonce aussi. Il y a en gestation dans ce roman baroque et contemporain une invention et une recréation des conditions de possibilité du genre poétique (au sens de production d'art) : c'est le théâtre de la cruauté qui déboule sur la scène, qui devient le monde, qui augmente jusqu'à l'univers. La grande politique beckettien, par là, est une nouvelle forme d'existence pour l'humanité après Auschwitz, une écriture qui semble rassembler dans la phrase la force de création dramatique des oeuvres de Nietzsche, Hugo, Artaud, Pasolini et Heiner Müller réunies. Cet essai sera la pratique théâtrale de cette idée de Beckett et la théorie du théâtre comme un art politique et une technique autre. Il contiendra la greffe pour la scène de Mercier et Camier pour trois personnages, ainsi que l'essai critique et poétique de sa dramaturgie. A. J.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelles et textes pour rien

Les Nouvelles sont de 1945, les Textes pour rien de 1950. Samuel Beckett a écrit ces textes en français. Le recueil a été publié en 1955. Sommaire : L'expulsé - Le calmant - La fin - Textes pour rien (I à XIII).

01/1991

ActuaLitté

Théâtre

Trois dialogues

Si Samuel Beckett assiste souvent aux discussions du groupe des artistes et des écrivains qui s’est formé, à Paris en 1947, autour de la revue de langue anglaise Transition que dirige Georges Duthuit, il n’aime guère y prendre directement part. C’est davantage dans une correspondance suivie, et au cours de conversations en tête à tête avec Georges Duthuit, qu’il se livre à un échange d’idées sur l’art en général et la peinture en particulier. En 1949, Samuel Beckett résume ces nombreux échanges et les transpose en trois dialogues imaginaires sur Tal-Coat, Masson et Bram van Velde. Ce recueil est paru en 1998, traduit de l'anglais en partie par l'auteur, en partie par Edith Fournier.

09/1998

ActuaLitté

Théâtre

Fin de partie

Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour. Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à cher-cher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin. Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un " message ", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique.

03/2015

ActuaLitté

Poésie

Les Os d'Echo et autres précipités

C'est le son de la voix d'un très jeune Samuel Beckett que l'on entendra ici, une voix qui peut parfois sembler bien étrange comparée à celle qui s'exprime dans ses oeuvres plus tardives. Mais les thèmes de ces poèmes feront résonner leur écho dans l'ensemble de son oeuvre.

10/2002

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'innommable

De même que Dante chemine de cercle en cercle pour atteindre son Enfer ou son Paradis, de même est-ce, chacun dans un cercle bien distinct, que Samuel Beckett situe les trois principaux protagonistes de sa trilogie, Molloy, Malone meurt et L'Innommable, afin qu'ils atteignent, peut-être, le néant auquel ils aspirent. D'un roman à l'autre, ce cercle est de plus en plus réduit. Le cercle imparti à l'Innommable se réduit à un point, c'est le trou noir au centre d'une galaxie, là où l'espace-temps se déforme, où tout est happé et s'engouffre sans pour autant disparaître. L'être qui réside en ce point est nécessairement sans nom puisqu'il s'agit de " je ", ce " moi " à jamais non identifiable. Figé, le corps de l'Innommable est incapable du moindre mouvement. Cependant il a " à parler ". Ses précédents personnages, Molloy, Malone et les autres passent et repassent, tournant autour de lui. Ils semblent avoir ourdi un complot pour le contraindre à continuer d'être, le forcer donc à continuer de dire. Alors l'Innommable va créer d'autres mondes, donner voix à d'autres lui-même. Les personnages qu'il devra " essayer d'être " - avec lucidité, mais sans jamais se départir de son humour -, seront tour à tour Mahood, homme-tronc fiché dans une jarre, puis Worm, visage indistinct qui n'est qu'oreille " tressaillante " et terrible inquiétude d'un unique " œil aux aguets ".

10/2004

ActuaLitté

Littérature française

Premier amour

Ecrit en langue française en 1945, Premier amour est paru en 1970.

05/1970

ActuaLitté

Poésie

Peste soit de l'horoscope et autres poèmes

Inédits en français, ces poèmes ont été écrits entre 1930 et 1976. Au cours d'un demi-siècle, le style de Samuel Beckett évolue considérablement dans sa poésie comme dans toutes les autres formes de son oeuvre. Le jeune poète des années trente - qui fréquente les dadaïstes et les surréalistes, même s'il n'adhère pas à leur doctrine -, adopte un style baroque, excentrique, où s'expriment sa culture et son exubérance. Puis, peu à peu, l'écrivain abandonne toute emphase et atteint l'extrême dépouillement.

11/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres IV. (1966-1989)

Ce quatrième et dernier volume des Lettres de Samuel Beckett accompagne l'auteur au long des vingt-quatre dernières années de ce qui fut, à ses yeux, une vie étonnamment longue. Lui qui avait toujours ressenti de la compassion pour les personnes âgées, le voici à présent contraint d'affronter lui-même le vieillissement avec les privations que cela entraîne et la disparition progressive des anciens amis et collaborateurs. II fait preuve d'un stoïcisme remarquable face au deuil, aux atteintes corporelles et à la maladie, comme de la volonté de continuer à travailler jusqu'au bout. Au cours de ces années, il produit quelques-unes de ses oeuvres les plus raffinées et les plus denses, des pièces pour le théâtre qui incluent Pas moi, Pas, Solo, Berceuse, Impromptu d'Ohio et Catastrophe. Pour la télévision, il écrit Trio du fantôme, ... que nuages..., Quad et Nacht und Träume. Et en prose, à la redoutable densité des oeuvres des années soixante succède l'ampleur lyrique de la seconde " trilogie " formée de Compagnie, Mal vu mal dit et Cap au pire. En 1969, Beckett reçoit le prix Nobel de littérature et ses lettres le montrent aux prises avec les contraintes qui accompagnent sa réputation internationale croissante. Plus tard, elles révèlent un homme soucieux de son héritage, on le voit dans ses rapports avec biographes et archivistes. Puis elles se font de plus en plus brèves, mais Beckett cherche néanmoins toujours, de façon poignante et novatrice, à y montrer à ses correspondants comment les mots peuvent illuminer les ténèbres - une quête qu'il va poursuivre jusqu'à sa mort en 1989, à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Les introductions critiques renseignent sur le contexte historique ; sont également fournis chronologies, notes explicatives et profils des principaux correspondants de Beckett.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Compagnie

Texte écrit en anglais entre 1977 et 1979. La traduction française de l'auteur est parue en 1980. "Le livre est là sur ma table, avec sa couverture blanche et le bleu du titre : Compagnie, et j'ai presque peur de ce qu'il y a dedans. Peur et envie et besoin d'entendre de nouveau la voix connue, jamais vraiment connue, autre chaque fois. "Il ne pourra pas aller plus loin. . , une expérience limite... Au-delà, il n'y a plus que le silence. . ". , etc. On entend dire ça depuis des années, depuis L'Innommable, mais la voix de Beckett est toujours là et les livres se succèdent, empiétant sur le silence ou, mieux, intégrant toutes les qualités, toutes les formes du silence, se raréfiant pour mieux se trouver, avec des airs de tituber, de se perdre, mais soudain lacérant notre espace, et dans un souffle le mot juste est là, avec toutes ses arêtes comme un prisme noir de basalte. Donc, ce nouveau livre de Beckett, là, fermé encore. Histoire de l'apprivoiser, je le laisse un temps se familiariser sur ma table avec mon petit gâchis personnel (un mot cher à Beckett, ça). Compagnie, dit le titre, et déjà on se doute que c'est le livre d'une solitude, de la solitude. Oui, "seul", tel est bien le dernier mot, que je m'en vais cueillir aussitôt après avoir lu la première phrase : "Une voix parvient à quelqu'un dans le noir. Imaginer". Entre les premiers mots et le dernier tout le livre respire. Le clou du monosyllabe final troue la page". (Geneviève Serreau, Le Nouvel Observateur, 1980)

01/1980

ActuaLitté

Théâtre

Comédie et actes divers

Le recueil Comédie et actes divers a été publié aux Editions de Minuit en 1966 (édition augmentée, 1972) - Comédie : pièce en un acte pour trois personnages, écrite en anglais (datée " 1963 "). Première publication de la traduction française de l'auteur aux Editions de Minuit en 1964. - Va-et-vient : dramaticule pour trois personnages, écrit en anglais (daté " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Cascando : pièce radiophonique pour musique et voix, musique de Marcel Mihalovici, écrite en français (datée " 1963 "). - Paroles et musique : pièce radiophonique, musique de John Beckett, écrite en anglais (datée " 1962 "). Traduction française par l'auteur. - Dis Joe : pièce pour la télévision, pour un personnage et une voix, écrite en anglais (datée " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Acte sans paroles I : mime en un acte pour un personnage, écrit en français (daté " 1956 "). Première publication aux Editions de Minuit avec Fin de Partie, en 1957. - Acte sans paroles II : mime pour deux personnages et un aiguillon, écrit en français (daté " 1959 "). - Film : scénario du film de 22 minutes en noir et blanc, sans dialogue, réalisé à New York par Alan Schneider, pendant l'été 1964, avec Buster Keaton dans le rôle principal. Projet original écrit en anglais (daté " 1963 "). Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972. - Souffle : intermède écrit en anglais en 1968. Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972.

10/1996

ActuaLitté

Théâtre

Tous ceux qui tombent. Pièce radiophonique, avec 1 CD audio

Tous ceux qui tombent, pièce radiophonique en un acte pour onze personnages, a été composée d'abord en anglais, sous le titre All that Fall, en 1956, puis traduite en français par Robert Pinget en 1957. La pièce diffusée pour la première fois le 13 janvier 1957 à la BBC, puis en février 1959 à la RTF, connaît un très grand succès. La radio est un média qui intéressa beaucoup Samuel Beckett. C'est sans doute cette réflexion sur le son en général, et non sur la seule voix, qui l'amène à imaginer une pièce où les effets sonores vont jouer un rôle capital.

04/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres. Tome 3, 1957-1965

Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec clans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.

11/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Proust

Paris, juin 1930, Samuel Beckett a vingt-quatre ans. Il finit sa seconde année en tant que lecteur d'anglais à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Avec Whoroscope il vient de remporter un concours – lancé par Richard Adlington et Nancy Cunard qui dirigent les éditions Hours Press à Paris –, pour le meilleur poème de moins de cent vers ayant pour sujet le temps. Adlington et Cunard apprennent alors qu'à Londres les éditions Chatto & Windus envisagent de publier une monographie sur Marcel Proust. Ils proposent cette commande à Samuel Beckett qui accepte. Samuel Beckett reproche aux critiques littéraires de pratiquer volontiers "des hystérectomies à la truelle" et pour son Proust ce n'est certes pas oeuvre de critique littéraire qu'il entend faire. Il ne se livre pas non plus à une analyse académique en bonne et due forme : c'est là un genre qu'il ne goûte guère, il est à mille lieues de tout formalisme et de toutes conventions universitaires. C'est en écrivain accompli que Samuel Beckett s'exprime et s'affirme déjà ici. Cet ouvrage nous ouvre des perspectives nouvelles aussi bien sur l'oeuvre de Marcel Proust que sur celle, alors encore à venir, de Samuel Beckett lui-même. C'est un acte de compréhension où se révèlent tout à la fois l'oeuvre comprise et celui qui la comprend.

10/1990

ActuaLitté

Littérature française

Murphy

Après avoir étudié à Cork, Murphy, être tourmenté natif de Dublin, vit maintenant à Londres avec Célia, une Irlandaise dont le métier s'exerçait sur le trottoir. Célia a abandonné son activité et Murphy, quant à lui, n'exerce aucun métier, la notion même de travail étant radicalement contraire à sa nature. Oisif acharné, il n'aime rien tant que d'être harnaché dans un fauteuil à bascule et s'y bercer longuement. Cela apaise son corps et lui permet alors de vivre dans son esprit : abîme inintelligible et sphère pleine de clarté, de pénombre et de noir. Une exploration qui lui procure un tel plaisir que c'était presque comme une absence de douleur. Cependant leurs maigres économies vont s'amenuisant. Répugnant à regagner le trottoir, mais menaçant de le faire, Célia entreprend de persuader Murphy de trouver un travail. En voulant à tel point changer son homme, elle va le perdre. Aiguillonné par la peur de voir s'éloigner Célia, et grâce à sa rencontre avec un étrange poète de cabaret infirmier à ses heures, Murphy trouve enfin un emploi d'infirmier dans un asile d'aliénés, ce qui lui convient à bien des égards. Les malades lui inspirent de l'envie, échappés qu'ils sont du fiasco colossal ils connaissent, eux, le paradis des cellules matelassées. Murphy a laissé en Irlande une bande de très chers amis à qui il a fait des promesses de retour, voire de mariage en ce qui concerne une demoiselle Counihan parmi eux. Ce groupe hétéroclite et cocasse est bien décidé à retrouver sa trace. Nous serons entraînés dans les péripéties de leur enquête et de leurs rencontres insolites, comme dans le dédale savoureux de leurs sentiments, chacun d'entre eux aimant un être qui en aime un autre. Une comédie des erreurs qui s'harmonise parfaitement avec le récit du destin de Murphy, lui-même héros d'une comédie des erreurs jusqu'après sa mort. Murphy est un roman extravagant, drôle, bouillonnant, à la frontière de la dérision et de l'humour. Le style de Samuel Beckett s'y pare de mille facettes, il est parfois baroque et saugrenu, souvent empreint d'une lumineuse poésie, toujours sensible et captivant.

01/1965

ActuaLitté

Littérature étrangère

Cap au pire

Traduit de l'anglais par Edith Fournier. Extraordinaire mise en mots, en littérature, de l’exténuation, l'oeuvre de Samuel Beckett est ainsi, encore, paysage, attente et désir d’horizon. Lue sous cette lumière, elle ne peut plus, en aucune manière, être assimilée à la traduction imagée, ornée, romanesque pour tout dire, d’une pensée du désespoir, d’une morale mélancolique ou cynique élégamment balancée. Cap au pire est la traduction – la recréation faudrait-il écrire, tant la version française d’Edith Fournier est convaincante – d’un texte écrit en 1982 et publié l’année suivante, en anglais, sous le titre Worstward Ho. Encore : premier mot du livre et de tout ce qu’écrit Beckett. Premier et aussi dernier mot, qui reste suspendu à la fin de la phrase, de la page ou du souffle, quand tout semble dit et que le langage, comme le sol, se dérobe, quand l’épuisement gagne, a gagné. À partir de cet encore, la langue cependant se délie, se reconstitue, quitte à nouveau ce port de silence qui n’est jamais le bon, apprend à nouveau, apprend à dire encore à partir de rien, ou de si peu... Un corps peut-être, d’abord, ou bien d’abord le lieu. Non. D’abord les deux. Et le langage reprend, se reprend, apprend à vouloir dire encore et ce corps et ce lieu... Écoutez. Lisant, écoutez cette voix dénudée, ce chant très pur, comptine tout autant qu’épopée, ce chant qui est l’un des plus bouleversants encore de la littérature.

09/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres. Tome 1, 1929-1940

Figure emblématique de la littérature du XXe siècle, Samuel Beckett est avant tout connu et reconnu pour sa prose et son théâtre. Ce premier volume de lettres qu'il écrivit de 1929 à 1940 nous offre un portrait personnel et vivant de l'écrivain qui fut également un grand épistolier. Après avoir été lecteur d'anglais à Paris à l'Ecole normale supérieure, il revient à Dublin pour enseigner à Trinity College, et démissionne au bout d'un an et demi, retourne ensuite à Paris, avant de gagner Londres, où il suit une psychanalyse à la Tavistock Clinic. Il relate son voyage à travers l'Allemagne entre 1936 et 1937 avant de s'installer de nouveau à Paris jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, la genèse, souvent difficile, de ses premières oeuvres apparaît : son essai sur Finnegans Wake de Joyce, son étude sur Proust, son recueil de nouvelles Bande et sarabande, ses poèmes rassemblés dans Les os d'Echo et autres précipités, son premier roman Murphy. On découvre l'importance de sa relation avec Joyce et l'immense influence de celui-ci sur son oeuvre. Une familiarité frappante se dessine avec la littérature européenne, notamment avec les oeuvres de Dante, Goethe, Racine et Proust. Beckett révèle dans ses lettres un gons prononcé pour la peinture exposée dans les grands musées européens. Ce document remarquable nous présente un auteur naviguant sans effort entre l'anglais, le français, l'italien et l'allemand, jouant sans cesse avec les possibilités des langues, pratiquant un humour parfois féroce, écrivant dans un idiome à la fois polyglotte, encyclopédique et intertextuel. Mais un Beckett plus intime transparaît également : jeune écrivain à la recherche d'un éditeur essuyant de nombreux refus, il confie ici son obsession de la maladie et de la déchéance physique, tout en démontrant sa fidélité en amitié. Ce premier volume sera suivi de trois autres tomes offrant au lecteur une vision unique sur soixante années d'écriture (1929-1989) d'un grand auteur qui obtint le Nobel en 1969. L'ensemble de cette correspondance sera publié aux Editions Gallimard.

05/2014

ActuaLitté

Lycée parascolaire

Fin de partie

Une analyse de l'oeuvre, spécialement conçue pour les élèves de Tle L, qui préparent l'épreuve de Littérature. L'ouvrage comprend : - Toutes les clés pour décrypter l'oeuvre : résumé et repères pour la lecture, repères biographiques et historiques - L'étude des problématiques essentielles Existe aussi en DVD Copat. (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/livre/le-meilleur-du-theatre-beckett-fin-de-partie-dvd)

08/2009

ActuaLitté

Littérature française

L'image

Écrit en français dans les années 1950. Première publication (en français), dans X, A Quarterly Review, I, novembre 1959. Paru aux Éditions de Minuit en 1988.

11/1999

ActuaLitté

Théâtre

Oh les beaux jours. (suivi de) Pas moi. [Paris, Odéon-Théâtre de France, 21 octobre 1963 , [Paris, Théâtre d'Orsay, 8 avril 1975

Oh les beaux jours : pièce en deux actes pour deux personnages, écrite en anglais entre 1960 et 1961. Traduite en français par l'auteur en 1962. La première représentation, avec Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie et Jean-Louis Barrault dans celui de Willie, eut lieu en septembre 1963 au Festival du Théâtre de Venise, où elle remporta un immense succès. Fin octobre 1963, la pièce fut reprise par ces mêmes acteurs à Paris au Théâtre de l'Odéon. Elle a figuré ensuite durant de très nombreuses années au répertoire de la Compagnie Renaud-Barrault. La traduction française de l'auteur est parue aux Editions de Minuit en 1963. Pas moi : pièce en un acte pour une bouche, écrite en anglais, traduite en français par l'auteur en 1973.

11/1996

ActuaLitté

Littérature française

Soubresauts

Texte écrit en anglais, commencé en 1986 et achevé en 1988. Première publication : Stirrings Still, illustrations par Louis Le Brocquy, New York, Blue Moon Books / Londres, John Calder, 1988. Ce texte a ensuite été repris intégralement dans le Guardian. Traduction française par l'auteur au cours des derniers mois de 1989.

10/1989