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La vie hypothéquée

Extraits

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Poésie

Savoure la vie

Parce que l'argent ne suffit pas à tout, parce qu'il ne substitue ni l'amour, ni les mots, ce recueil est tout ce qu'une mère peut offrir de plus précieux à sa fille.

07/2020

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Littérature française

La vie fractale

"Ma vie s'est écoulée, laminaire et turbulente, sans que je comprenne comment pouvaient coexister ce flux paisible et ces tourbillons, écrit Nicolas Germain-Lacave dans le "Journal d'un décalé". Elle s'est écoulée, avec ses embranchements et ses discontinuités, sans que je comprenne comment des choix à peine formulés pouvaient entraîner de telles fractures. Pourtant dans ces tourbillons se trouvait le cap, dans ces fractures la continuité". L'enquête menée auprès de ses proches permettra-t-elle de savoir qui est Nicolas Germain-Lacave ? Mais chacun, finalement, ne parlant que de soi, on saura tout sur sa famille, sur celle "improbable" de Prune, son ancienne compagne, et sur celle de Violette, sa maîtresse, tandis que lui n'apparaîtra qu'en creux. Le "Journal d'un décalé" recueille la quintessence d'une vie à travers des textes extrêmement courts, qui atteignent parfois la précision d'un aphorisme. "L'enquête" suit le déroulement de cette vie, mais à une autre échelle, touffue, proliférante. On touche maintenant, à travers les proches, les ascendants et les collatéraux de Nicolas Germain-Lacave, à l'arborescence infinie des causes et des effets. La vie fractale est un roman fortement structuré, dont le fil apparemment décousu finit par devenir régulier, comme l'écoulement d'un robinet qu'on ouvre peu à peu, et dont le goutte-à-goutte, d'abord chaotique, se transforme subitement en un filet continu.

04/2003

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Littérature étrangère

La vie ailleurs

Le recueil de nouvelles La Vie ailleurs brosse huit portraits d'hommes et de femmes de l'Amérique noire d'aujourd'hui. Dès sa parution aux États-Unis, ce livre, étonnant de justesse, a propulsé ZZ Packer au rang des jeunes auteurs prodiges. C'est grâce à d'infimes détails piochés dans le quotidien que ZZ Packer débusque les imperfections et les incohérences qui nous rendent à la fois ridicules et humains. De la vieille fille bigote à la jeune prof catapultée dans un lycée à problèmes, en passant par l'étudiant brillant en quête d'identité, tous ses personnages trouvent grâce à ses yeux. Histoire après histoire, par petites touches et dépouillements progressifs, Packer se faufile dans les recoins les plus indicibles de la vie des gens. Subtil équilibre entre humour, ironie bienveillante et maturité, La Vie ailleurs soulève également d'épineux problèmes raciaux. Une critique sociale que ZZ Packer exerce en douceur, sans jamais perdre de vue les individus qui se cachent derrière les situations. Elle illumine de son regard neuf des destins pourtant ordinaires, orchestrés dans une langue simple et musicale.

03/2004

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Littérature française (poches)

LA BELLE VIE

L'auteur de La petite gare, un des meilleurs nouvellistes russes d'aujourd'hui, raconte de nouveau le Grand Nord, les voyageurs pêcheurs et chasseurs, ces solitaires qu'il affectionne. Et parfois survient une femme, le temps trop court d'entrevoir le bonheur...

10/1979

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Littérature étrangère

La vie intense

Roman des romans, tel est le sous-titre donné par Bontempelli à La vie intense. Dix anti-romans synthétiques en effet, et l'on pourrait candidement croire l'auteur quand il prétend dès le début vouloir "renouveler le roman européen" . La vie intense date de l'année 1920. Epoque oblige, il y a du futurisme dans cette structure éclatée, rapide et économe. Mais alors que Marinetti voulait être pape de la nouvelle école, Bontempelli ne retient du futurisme que son préalable hygiénique et destructeur. Sa clownerie dadaïste veut s'en tenir à briser l'illusion naturaliste, s'installer sans autre issue dans l'iconoclaste. Elle rejoint plutôt la cruauté légère et burlesque de Charlot, son autre contemporain. Le temps d'un éclair, presque inaperçu, le ton et les sujets deviennent soudain plus graves. Ces textes funambules, au bord du mystère du réel, n'oublient pas que la Grande Guerre vient de rendre opaques les objets, les sentiments, les rapports les plus élémentaires, la vie même. Derrière les masques et l'alibi de la culture, n'y aurait-il donc que des modes ?

04/1990

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Littérature française

La vie crisocal

"Crisocat" est la traduction en langue créole du mot français "chrysocale" qui qualifie "ce qui n'est pas fabriqué dans un matériau noble, mais qui en a l'apparence". Par exemple, un collier en cuivre doré ou en plaqué or, est dit "collier en crisocal". Il a l'apparence d'un collier en or, mais pas la qualité ni la valeur. Une vie crisocal ? Une vie pauvre, fade et ordinaire ? Hortense n'en veut absolument pas ! Cette jeune Martiniquaise, fille d'un maréchal-ferrant et d'une couturière, vit au bourg de Saint-Pierre dans ta Martinique du début du XXe siècle, et n'a qu'une idée en tête : sortir de sa misérable condition. Elle réussit à gravir, une à une, les marches de l'échelle sociale dans cette Martinique encore rurale et moraliste, grâce à sa rencontre avec un homme de 40 ans son aîné, qui lui permettra de réaliser son projet de vie, à force de courage et de ténacité. Mais à quel prix ! L'auteur nous offre, avec humour et générosité, une charmante promenade à travers la Martinique du siècle dernier, une traversée dans les moeurs sociales et dans le quotidien des familles de l'époque. Une occasion de redécouvrir des tranches d'Histoire oubliées de la Martinique.

10/2014

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Histoire de France

La vie après

Le retour sur le sol français d'un peu moins de 2 500 juifs survivants des camps de concentration - sur presque 76 000 déportés de France - n'a pas encore fait l'objet d'un travail spécifique. La question du retour à la vie " normale " a été laissée de côté. Après le long et douloureux récit de la déportation, ils n'ont plus la force d'aborder le chapitre crucial du retour souvent expédié en quelques formules : " personne ne voulait nous écouter ", " de toute façon il fallait bien continuer de vivre ".Virginie Linhart a repris le récit des survivants là où la plupart l'ont achevé, à leur arrivée en France. Auprès de rescapés juifs d'origines géographiques et sociales diverses, elle a cherché à savoir comment ils ont tenté de retrouver - trop souvent en cachant leur histoire, en la gardant entre eux - une place dans un monde qui voulait ignorer la réalité de la Shoah. Ecouter ce qu'ont été les vies de ces femmes et de ces hommes revenus de l'enfer, comprendre ce qui les a guidés ensuite, constitue l'essentiel de ce livre. Parce que c'est dans les conditions de ce retour qu'est né le tourment de Virginie Linhart, dans le silence qui a accompagné leur trajectoire et bercé son enfance, celui des descendants de ce drame-là.Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Addy Fuchs, entre bien autres, ont accepté de témoigner pour faire connaître l'épreuve toute particulière et largement méconnue de la vie après.

01/2012

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Littérature française

La vie sauve

" A la fin du mois d'août 2001, alors que je suis installée dans mon bureau, au premier étage de la maison d'édition où je travaille, ma vie bascule. Littéralement, elle tombe par terre. " Finie, l'assurance aveugle de durer toujours. Finis, le jeu social et ses divertissements. Fini, le confort d'une société construite par et pour ceux qui vont bien. Est-ce la fin de tout ? Non. Car dans l'expérience extraordinairement violente qui consiste à affronter l'idée de sa propre disparition, on apprend beaucoup. Sur la force des instants. Sur le courage et la fragilité. Sur les puissances de l'amitié. Et sur notre capacité à rire. De tout. La vie est une maladie mortelle. Mais c'est la vie. Marie Desplechin et Lydie Violet ont écrit ce livre ensemble, pendant de longs mois, sans certitude de jamais le terminer. Ni entretien, ni témoignage, ni récit à deux voix, c'est, à force d'écoute et de partage, un livre où le " je " qui s'exprime est celui d'un seul auteur.

01/2005

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Littérature française

La vie fantôme

Comment vivre ? Connaître de vrais accomplissements, être libre, et heureux ? Et si l'on n'y parvient pas, qui en est responsable ? Le travail, la famille, la province avec ses lenteurs, sa régularité et cette façon d'être comme loin de tout ? Pris dans les contrats et les contraintes d'une vie familiale réglée, Pierre croit avoir trouvé en Laure la figure d'un amour idéal propre à résoudre toutes ses insatisfactions. Et Laure, dans son extrême jeunesse, répond avec élan à la passion de Pierre : ils connaissent ensemble des après-midi secrètes, des moments charnels très forts et les joies équivoques de la clandestinité. Ont-ils, enfin, rencontré la "vraie vie" ? Ou sont-ils condamnés à ne connaître toujours, en fin de compte, qu'un simulacre de vie, une vie fantôme ?

09/1986

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Musique, danse

Retiens la vie

"Si j'aime me repasser le film de ma vie, je ne me complais pas dans mon passé. Je préfère m'intéresser à celui des autres, que j'essaie de faire revivre sous ma plume. Entre ces deux événements, il y a une vie, plus ou moins réussie, plus ou moins banale ou flamboyante, avec son lot de joies et de peines."

10/2018

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Littérature française

La vie sauvage

Bébé rescapé d'un accident d'avion, Charles grandit dans la jungle africaine. Retrouvé par hasard le jour de ses seize ans et ramené à sa famille, il va découvrir les misères de la civilisation dans une petite ville du nord de l'Europe. La rage au ventre, il mettra tout en oeuvre pour retourner d'où il vient et où l'attend l'amour de sa vie. Un magnifique roman d'amour, classique et drôle, lyrique et cruel, sombre et optimiste.

08/2017

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Littérature française (poches)

La grande vie

Adolphe Marlaud habite, rue Froidevaux, un appartement avec vue sur le cimetière, une de ces rues où "on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d'ennui". N'ayant réussi à n'être ni fantôme, ni homme invisible, cet étrange voyageur d'hiver s'est fixé une ligne de conduite : "vivre le moins possible pour souffrir le moins possible". C'est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes qu'une quatrième de couverture doit taire. Jean-Pierre Martinet, l'auteur de ce texte halluciné paru en 1979, est mort oublié en 1993 : on a redécouvert depuis le sombre génie et la folie magnifique d'une oeuvre sans équivalent. Avec ce court livre, c'est son humour qui explose : il est d'un noir détergent.

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Sciences politiques

A la vie

Ce livre est la relation d'un parcours - celui de Benny Lévy - à travers la voix de sa femme Léo, un itinéraire où les exigences de la pensée et les gestes quotidiens s'ajustent au plus près, alliant à l'extrême rigueur un généreux amour de la vie.« Dans la lumière sans complaisance des matins de Jérusalem, trois stations?: la maison, la maison de prière, la maison d'étude. Le soir, une fois par semaine, détour par le lieu d'enseignement où un public bariolé, passionné, vient écouter le petit homme en noir. Simplicité des rythmes, transparence des jours, soi rassemblé. À Jérusalem, aucun mystère, pas de recoins obscurs grouillant de projections fantasmatiques. Mais ailleurs?? En d'autres temps??Le chef révolutionnaire sans nom, à l'existence improbable, en tout cas invisible, pouvait-il vraiment du chaos des faits et des discours faire émerger une vision et une visée claires??Il eut des maîtres. Côté philosophie, il se réfère à Sartre, Althusser et Lévinas. Côté sagesse d'Israël, il a été enseigné par un cabaliste ashkénaze, un rav français d'origine marocaine, un Yérouchalmi d'ascendance lituanienne. Enfin, au cour de l'énigme, quel lien entre ce tout jeune Juif arrivé d'Égypte, pathétique et ardent, en quête acharnée d'assimilation, et la fille du faubourg Saint-Antoine, placide, rigolote par parti pris, qui portait encore vivaces les traces des villes juives de Pologne?? Étrange rencontre. Plus étrange encore, la constance malgré les turbulences. »

09/2013

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Littérature française

La vie critique

Il aurait voulu être rock star, il est devenu critique littéraire. Fidèle aux grands textes et aux rituels d'un métier en voie de disparition, curieux, amoureux, inconvenant, il défend les fous, les inventeurs et les modernes. Voie facile ? Non, vie critique, où l'on compose avec stocks et désirs, découverts et découvertes, obsessions sexuelles et professionnelles. Un texte intime et risqué, une mise à nu littéraire et politique, où tout conflue vers le désir d'être vivant. A l'ère de la littérature mondialisée et du journalisme prolétarisé, la situation est critique, mais pas désespérée.

08/2013

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Littérature française

La vie lente

Dans la France d'après les attentats de 2015, Mounir, parisien homosexuel de 40 ans d'origine marocaine, vit dans une situation précaire. Il vient d'emménager dans un appartement rue de Turenne. Madame Marty, une vieille dame de 80 ans, survit difficilement au-dessus de chez lui dans un minuscule studio. L'amitié entre ces deux exclus de la République s'intensifie jusqu'au jour où elle vire au cauchemar. Les affrontements et les déchirements s'enchaînent. Excédée, madame Marty appelle la police pour arrêter Mounir. Antoine, le commissaire qui interroge je jeune homme, le soupçonne de liens avec les djihadistes. Mais Antoine existe-t-il vraiment ? Où passe la frontière entre le vrai et l'imaginaire ?

03/2019

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Littérature étrangère

La vie après

Un coup de feu déchire la quiétude estivale d'un palace de la Côte d'Azur. Pour Sagesse La Basse, il sonne le glas d'une adolescence insouciante, et fait remonter à la surface les plaies et les secrets d'une autre vie, celle d'une dynastie pied-noir qui n'a pas su dire adieu à l'Algérie. Et alors qu'un avenir américain semblait s'offrir à elle, Sagesse doit d'abord traquer les fantômes du passé, percer la vraie nature de son entourage : un frère handicapé, un père rebelle, une mère déracinée, sous l'ombre écrasante d'un patriarche intraitable. Entre avant et après, exil et envol, deuil et désir, Sagesse doit apprendre à mériter son nom, à se construire une vie en assumant un héritage obscur. Et ce roman d'initiation, baigné de la lumière du Sud, nous rappelle avec une compassion lucide que l'innocence est toujours condamnée à affronter l'Histoire.

01/2001

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Littérature française

La vie consommée

"Je ne dis plus grand-chose, mon verre est vide et ma vie se fait la malle". Suzanne et ses amis travaillent parce qu'il le faut et boivent pour chasser l'ennui. Vagabonds immobiles, ils rêvent d'amours durables ou au moins d'un peu de tendresse.Tandis que les jours passent comme un disque rayé et emportent leur jeunesse, ils laissent se jouer la mélodie du hasard. Portrait de groupe d'une jeunesse en déshérence, La Vie consommée est un premier roman brut et incandescent.

01/2021

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Littérature française

La vie clandestine

La vie clandestine fait le récit du temps qui passe, de la vie comme elle vient. Elle est ce qui demeure sous-jacent, à l'insu du quotidien, au revers du bruit et des rumeurs du monde, là où quelque chose se passe. Le lecteur est invité à suivre des chemins intérieurs et à découvrir ainsi les siens, dont il a peut-être peu à peu oublié l'existence. En écho à ces voyages intimes, Jean-Marie Lecomte fait don de sa propre lumière, avec toute la liberté que permet son art. Car la liberté est aussi poésie, c'est pourquoi elle est par nature clandestine, comme la vie elle-même.

03/2012

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Littérature française

La vie princière

"Puisque le Domaine est une propriété privée et qu'il ne passe ici qu'un ou deux véhicules par jour, nous marchons en plein milieu de la chaussée, la route nous appartient, on dirait qu'elle a été tracée pour nous seuls au milieu des vallons, percée à flanc de coteau puis parfaitement aplanie, égalisée et goudronnée uniquement pour que toi et moi puissions y marcher tous les deux côte à côte le plus confortablement possible, et parler, parler sans cesse, expliquer, imaginer, se souvenir, inventer, interroger, démontrer, raconter, échanger nos idées, nos mots, nos vies".

01/2018

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Poches Littérature internation

La vie ardente

«C'est à toi ! s'écria Max en levant les yeux vers Fredi, avant même que se soit tu sur la pierre le tintement du sou. La pièce de monnaie oscilla, lançant de petites lueurs, et finalement s'immobilisa. Pas de doute possible : c'était «face». C'était donc bien à lui et, à cette annonce, la gorge de Fredi s'était serrée et son coeur se mit à battre à grands coups.».

10/1991

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Littérature française (poches)

La vie commune

Suzanne, la narratrice, est depuis plus de trente ans l'employée exemplaire de monsieur Meyer et ne souhaite rien d'autre que cette servitude bien réglée. Mais désormais elle va devoir partager son territoire avec une nouvelle secrétaire, une femme vulgaire, mamelue, péremptoire et dont les idéaux petits-bourgeois choquent sa morale pudibonde et sa conception de la vertu. Au cœur de ce huis clos somme toute banal, les sournoiseries quotidiennes, les punitions, les petites batailles acharnées, dérisoires, prennent les dimensions d'une guerre civile. La gêne, l'antipathie, le dégoût deviennent obsession, haine, désespoir. Le délire puis la folie s'installent. Lydie Salvavre, à travers cette fable ironique et cruelle, fait de la vie de bureau le révélateur du cadre où se déroulent toutes nos guerres, petites ou grandes : la vie commune.

05/2007

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Littérature étrangère

La vie éternelle

Comme le premier roman de Camon, Figure humaine, ce livre est la chronique d'une communauté rurale isolée du reste du monde, dans une basse plaine des environs de Padoue, où la vie des hommes s'accomplit en marge de toute civilisation reconnue. Il s'agit d'une vie "hors du temps", sans témoins, sans archives, sans traces, vécue "dans la fable" plutôt que dans l'histoire. Vie qui par suite peut, au sens humain du terme, être dite éternelle. Cet Eden, règne d'une misère proprement infernale, n'a plus ici de narrateur privilégié. Très justement, l'auteur a choisi de faire parler d'autres voix, dont il est censé n'être que le transcripteur. Voix multiples, et qui cependant n'en font qu'une : c'est la voix de la communauté, telle qu'elle fonctionnait il y a peu de temps encore comme culture, certes totalement archaïque, mais vivante, énergique, inventive. Seule l'apparition simultanée, autour des années soixante, de l'électricité et de la télévision devait, comme le dit l'auteur, réussir à la frapper de mort.

09/1977

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Philosophie

La vraie vie

"La toute première réception officielle de la philosophie, avec Socrate, prend la forme d'une très grave accusation : le philosophe corrompt la jeunesse. Alors, si j'adopte ce point de vue, je dirai assez simplement : je viens corrompre la jeunesse en parlant de ce que la vie peut offrir, des raisons pour lesquelles il faut absolument changer le monde et qui, pour cela même, imposent de prendre des risques. Aujourd'hui, parce qu'elle en a la liberté, la possibilité, la jeunesse n'est plus ligotée par la tradition. Mais que faire de cette liberté, de cette nouvelle errance ? Filles et garçons doivent découvrir leur propre capacité quant à une vraie vie, une pensée intense qui affirme le monde nouveau qu'ils entendent créer. Que vivent nos filles et nos fils !".

08/2016

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Poésie

La vie lycéenne

Fruit de trois années de lycée, ce recueil présente des fragments de mon initiation personnelle à l'écriture poétique. Mes poèmes y sont rangés par ordre plus ou moins chronologique, chaque section correspondant au fruit d'une année d'écriture, tour à tour rythmée par la joie, le plaisir de l'amitié, l'insouciance, la peur, la nostalgie, la tristesse, ou même l'indignation et la moquerie. J'ai tenté d'y exprimer le plus de choses possibles, au gré de l'inspiration, et je souhaite que ce recueil de pensées adolescentes puisse parler à chacun. Bonne lecture et merci de votre soutien.

11/2015

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Littérature étrangère

La Vie brève

"Le narrateur, Brausen, un créateur d'affiches publicitaires, pense, pour s'enrichir, écrire un scénario dont la protagoniste, Elena Sala, vivra une aventure semblable à celle de sa femme Gertrudis, qui vient de subir l'ablation d'un sein. Auteur en quête de personnages aussi complexes que lui-même et ses amis, il éprouve le besoin d'imaginer un médecin de province, Díaz Grey, laconique et désespéré comme celui qu'il a connu autrefois à Santa María, une petite ville située entre un fleuve et une colonie suisse. Dans l'appartement voisin vit la Queca, une prostituée aux moeurs étranges dont il écoute à travers la cloison les rapports avec ses visiteurs. Troublé et intrigué, il la rencontre sous le faux nom d'Arce, devient son amant et sera indirectement mêlé à son assassinat par un de ses clients jaloux, Ernesto. En la faisant intervenir dans son récit, Brausen complique un peu plus l'imbroglio qu'il n'arrive pas à construire vraiment, mais auquel Juan Carlos Onetti, maître d'oeuvre, donne une dimension hallucinante. Car, en même temps que les rapports de Brausen avec Gertrudis et sa soeur Raquel, la Queca, Ernesto, Stein son collègue et sa maîtresse Mami, se développent et rebondissent ceux qui unissent Elena avec Díaz Grey, Lagos son mari et Oscar Owen son ami anglais. "La vie est brève, /Un peu d'amour, /Un peu de rêve, /Et puis bonjour", disait une chanson française de la Belle Epoque, qu'aime chanter Mami, en sa nostalgie de Paris. Montrer par un roman qui est un chef-d'oeuvre que la vie peut n'être qu'un mauvais roman semble être l'intention profonde de Juan Carlos Onetti." Claude Couffon.

06/2009

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Littérature française

La vie baroque

Mérédith et Samson forment un couple délicieusement baroque. Elle dispose d'une belle voix soprano, mais surtout d'une professeur de chant ambitieuse pour deux qui la transforme en chanteuse professionnelle ; lui s'y met par contagion amoureuse et le voilà contre-ténor. Monteverdi, Glück, Purcell deviennent leur pain quotidien. Mais justement, question pain, c'est un peu juste: les salles sont vides, les caisses aussi et il faut passer par les petits boulots, chef de rayon robes de mariage chez Tati et agent de sécurité dans les concerts des banlieues chaudes. Leur amour funambulique en pâtit et Orphée perd son Eurydice. Rires et larmes, illusions et masques, passion et mort : la vie baroque est une fête, tendue à l'extrême, qui refuse les compromis avec le réel, au risque de se perdre. Tout à la fois mélancolique et drôle, ce roman étincelant chante la cruelle beauté de la vie.

03/2002

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Littérature française

La vie élastique

Aristote a de quoi se sentir comblé. A 40 ans, il vient de réussir à faire éditer son premier roman et en entame un deuxième, sous la recommandation de son éditeur. Pourtant, il en vient à être moralement abattu. C'est qú Aristote est un écrivain inspiré ! Trop inspiré ! Ses personnages semblent n'en faire parfois qu'à leur tête. Aristote n'écrit plus... Il lit les aventures de ses héros, à mesure qu'il tape sur son clavier. Et lorsqu'il veut reprendre le dessus sur son histoire, ce sont ses personnages qui se posent des questions sur l'influence de ce destin qui les prend en mains ! Personnages et romancier s'interrogent alors sur le véritable Auteur de l'existence. Aidé par son ami physicien Jack, par sa compagne Anastasia, par des rencontres guidées par un curieux hasard et même par son éditeur, Aristote va découvrir malgré lui que les mondes parallèles sont capables d'interférences que d'autres reconnaissent communément sous le terme inspiration. Que la vie est élastique. Qu'un doigt créateur tire et relâche, pour la diffuser au regard en une multitude de cordes simultanées. Avant de reprendre l'apparence d'un fil unique. Au point de reléguer, à son tour, tout auteur au rang de simple personnage d'un autre auteur... d'un Auteur parallèle.

04/2018

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Lecture 6-9 ans

La vie encore

LEFL22 – Je suis la guerre des Hommes contre les Hommes. Pas celle que les enfants lancent à chaque coin de terrain vague quand ils imitent et font semblant, pas celle qui s'imagine, qui s'embellit ou s'écrit en poésie fleuve, rien qui ne soit né d'un simple claquement de doigts.

Message de paix hors du commun au travers d’une expérience de guerre. Texte et illustrations sobres et puissants ! Dès 9-10 ans.

10/2014

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Littérature française

Ecrire la vie

Ce volume est organisé en miroir : à la place du traditionnel " Vie et oeuvre " ou de la Préface, il s'ouvre sur des séquences de photos organisées chronologiquement. Le commentaire de ces photos est composé d'extraits du Journal secret inédit d'Annie Ernaux (elle en a interdit la publication de son vivant). Les photos sont toutes des photos personnelles des proches, des lieux. Photos sans ambition esthétique, mais qui rendent parfaitement compte du projet immense de ce Quarto : Ecrire la vie. Cette première écriture, celle de l'instant devenu souvenir, n'a rien de spontané. L'état des photos en témoigne. Elles ont souffert, la surface a perdu son aspect lisse, elles ont reçu quelques coups malgré tout le soin dont on sent qu'elles ont été entourées. Elles sont précieuses malgré leur modestie, et l'émotion nous étreint, sans que l'on sache pourquoi, à les regarder ainsi rassemblées. Sans doute parce que l'on pressent ce qu'elles cachent derrière ce qu'elles disent. Elles sont la mémoire vive des drames qui constituent la trame de l'écriture des textes, mais sans l'action. Elles en sont plutôt le décor, les acteurs figurent paisiblement, le café épicerie est là en arrière-fond, la Normandie, Yvetot, les promenades du dimanche, le quai de la gare, un décor et des gens si banals ! Les onze ouvrages sélectionnés pour ce volume, précédemment parus dans la " collection blanche ", répondent à ce premier corpus dans un autre registre : le drame assumé, sinon exorcisé. " Ecrire la vie " prend alors un autre sens : sans l'écriture qui livre le chemin d'une vie libre, il n'y aurait que souffrance, remords, accablement et refoulement. La passion de l'écriture se confond avec la passion de la vie, après l'avoir engendrée. Vivre et écrire ne font plus qu'un. Rien n'est banal, rien n'est dérisoire. A ces onze titres s'ajoutent dix textes brefs : tous sont de courts récits, des observations, des réflexions sur l'écriture ou la lecture (à l'exception d'une fiction, " Hôtel Casanova ").

10/2011

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Littérature française (poches)

La vie courante

" Je sais avoir traversé quelques événements remarquables, tressé des liens de solidité variable, laissé des traces légères. Avançant dans la vie, j'ai fait des choix dans lesquels, aujourd'hui encore, je mesure mal la part des circonstances, la part de ma propre faiblesse, ou celle d'une répétition obscure. Mais ce sont mes choix, mes paris dérisoires qui tantôt m'allègent et tantôt me retiennent dans mon élan vers la suite. " La vie courante est moins un livre sur le Temps qu'une suite de récits et de fragments, des blocs de souvenirs charriés par le Temps, comme autant d'éclairages sur la vie qui passe.

02/2005