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La bolché vita

Extraits

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Essais biographiques

De la vida mía

De la vida mía est un voyage dans la vie et l'oeuvre de Miguel Barceló, peintre catalan foisonnant et internationalement reconnu. Ce pourrait être le titre d'un de ses tableaux. Pour la première fois, il se raconte et construit son autoportrait à travers ses carnets, ses peintures, ses dessins, ses différents ateliers : à Paris, à Majorque et pendant longtemps au Mali, en pays dogon. On y trouve des couleurs et de la terre, des visages, des poissons, des fruits, du sable, des animaux, des grottes, des livres, des objets, un rhinocéros. Et aussi la Méditerranée, un corps et sa mémoire, un enfant et son bateau, un peintre questionnant ses gestes et son art. Miquel Barceló nous invite à entrer dans les coulisses de son oeuvre : "Majorque est mon île de naissance, je suis né d'elle. J'ai tout appris de mon enfance. La mer, c'est ma respiration. Mon corps fait partie de la nature."

01/2024

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Littérature française

Dans ma bouche

"Chaque fois que le vin vient doucement buter sur ma lèvre supérieure, je sens la vie dans sa juste pression comme s'il y avait là d'amassé suffisamment d'amour, de passion, de désir. Et de manque." Quand un critique gastronomique livre par le menu ses émotions culinaires, ses voyages autour du monde et ses belles histoires d'amour, c'est comme réserver une table dans un restaurant trois étoiles. C'est un rendez-vous sensuel et gourmand. Une invitation hédoniste et libertine.

09/2012

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Littérature française

Bouche dé-cousue

C'est l'histoire d'une vérité qui s'élabore en lieu et place des secrets. Une vérité qu'on écrit, car on ne peut plus la dire. Elle n'est pas l'ainée, elle n'est pas la cadette. Elle n'est même pas la première fille. Dans sa famille, on n'explique pas, on devine. Un enfant sage est un enfant silencieux. Alors elle s'efforce de grandir, entre deux cultures, deux religions, une envie persistante d'en finir et beaucoup trop de non-dits. Pour cela il lui faudra occuper la place qu'on veut bien lui laisser avant de pouvoir tenter de devenir qui elle est, quitte à découdre point par point la bouche qu'elle s'est elle-même cousue.

05/2023

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BD tout public

Bouche du diable

« Bouche du diable », c’est le surnom que vaut son bec-de-lièvre au jeune Youri, orphelin recueilli en Ukraine, dans les décombres de la guerre. Mais qu'importe, puisque la nation soviétique a rêvé un destin d'exception pour cet enfant perdu : devenir l'un de ses envoyés les plus secrets de l'autre côté du monde, dans l'enfer capitaliste américain. Et voilà comment Youri, alias Billy, débarrassé de son bec-de-lièvre mais la tête farcie de l'endoctrinement communiste, se retrouve en plein New York, acteur d'une guerre secrète qui fait aussi rage dans son propre esprit... Magnifiée par le trait flamboyant de Boucq et l'humanité à fleur de peau de Charyn, une somptueuse histoire d'espionnage et de destinée qui transcende avec grâce toutes les règles du genre.

01/2013

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Policiers

Plaisir en bouche

Balthazar Chacun, orphelin, est un autodidacte qui, dès 15 ans, s'est consacré à la gastronomie. Vite considéré comme un génie de par ses facultés hors normes à distinguer les goûts et sa déconcertante facilité à cuisiner toutes sortes de plats, il devient, avec son restaurant Arthus (3 étoiles, le summum), le symbole d'une nouvelle tendance intellectuelle, le Misme, qui prône la recherche de l'essence de chaque chose en la débarrassant de ses atours. Cette "mode", par sa radicalisation rapide, montre vite ses limites et passe du dépouillement à la fonctionnalité, puis devient une culture du néant, du vide synonyme de la fin de l'art et de la culture. La cuisine de Balthazar s'en ressent et il perd une étoile. La nouvelle, étrangement, lui avait été annoncée la veille par une lettre anonyme. Cette lettre, par son contenu, l'aide à réaliser qu'il lui faut abandonner le Misme pour en prendre le contre-pied absolu. Balthazar Chacun ouvre un nouveau restaurant totalement baroque, orgiaque, qu'il nomme le Palais des nuits. Un fonds d'investissement américain spécialisé dans les placements éthiques lui fournit l'argent nécessaire et le succès est foudroyant. Cette lettre anonyme sera la première d'une série qui, à chaque fois, l'aidera à repousser les limmites de son champ d'investigation gustatif. Le drame arrivera lorsqu'il ne lui restera plus que l'être humain à fignoler en sauce. Clin d'oeil au Parfum de Süskind, Plaisir en bouche est un roman qui, via la gastronomie, traite de la quête du sens et du dépassement des limites.

02/2008

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Littérature française (poches)

Mise en bouche

Un forcené prend en otage une classe d'une école maternelle et menace de tout faire sauter si. On connaît l'histoire. On croît la connaître, car, avec Philippe Djian, les chemins du destin conduisent les héros vers un huis clos où la passion, la peur, la jalousie et la mort rôdent, inexorablement

06/2008

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Poésie

Habiter bouche bée

Une fenêtre ouvre ce livre et en accompagne le cours, tout au long des cinq variations qui le composent ; ou le mettent à jour. Fenêtre d'une salle de classe ouverte sur la cour de récréation, d'où parviennent les voix du dehors, les cris, les hautes branches des arbres dans l'ouverture. Entre engourdissement et brusques échos monte ici le sentiment de présence au monde, au langage des autres et à la sensation "d'être en multitude" reprise au poète américain George Oppen. Fenêtre-cadre, qui ouvre sur les lieux de partage des jeux et des souvenirs, des images et des oiseaux, des mouvements de l'eucalyptus dans le jardin. Cette idée d'habiter par le langage et la sonorité, d'habiter aussi bien le temps que les esapces porte cet Habiter bouche bée, qui en étudie la desquamation dans la mémoire à travers les écorces détachées des arbres. Fenêtre numérique d'une image en fond d'écran qui, à force de réactiver le présent par l'observation de ses détails - le jour, le jardin, la terrasse, la chaise, le pin - se fait aussi fond d'écran d'une vie. Le regard dérive de point en point, réinvente un mouvement à partir d'une image immobile, en recrée la fluidité temporelle par la fluidité du langage. L'homme est pour Yann Miralles une "interface" , "incrustée d'images de paroles" , c'est-à-dire un support sensible aux stimulations du monde dont l'auteur oeuvre à rendre sa profusion de voix familières, d'odeurs de vacances, de châteaux de sable sur la plage et de nuits d'été. Geste d'une épopée intime que chacun traverse de façon réversible et une façon d'habiter "indéfiniment" les instants. Livre porteur de "tas de trajets possibles" , qui porte la nécessité d'être présent à sa propre vie, par "association, surimpression, palimpseste" , mouvements chers à l'auteur qui laisse dans ses livres toujours une place au surgissement du réel. Réel comme barrage d'abord, barrage d'hommes et de femmes aux ronds-points, et cette fenêtre de voiture que l'on hésite à fermer au passage. Sorti de la fluidité des images intimes on achoppe sur le réel, la dimension collective du monde, l'histoire qui nous traverse, à laquelle on appartient et dans laquelle on doit malgré tout avancer bouche bée, le corps devenant en fin de course plus qu'une interface, un "carrefour" . Yann Miralles s'essaie ici à une parole glissée dans le flot du monde, qui essaie de "parler avec tout ça" : les images, les souvenirs, les mots, les arbres, les cris, le coeur, et tout ce qui reste hors champ, la vie même, "la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux" .

03/2023

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Train, tram, métro

La Vie du Rail Magazine : La "dolce vita" en train

L'Italie est l'un des pays les plus visités du monde. En 2019, 94 millions de touristes y ont posé leurs valises afin de profiter d'un patrimoine unique et d'une culture riche et variée. En 2019, dernière année avec le cataclysme de la pandémie, près de 5 millions de Français ont traversé la frontière pour visiter l'Italie, ce qui fait de la France la troisième nation la plus présente dans la botte. Et l'Italie se visite en train ! Le 3 octobre 1839, dans le royaume de Naples, la première voie de chemin de fer de la péninsule est inaugurée. Elle relie Naples à Portici. Aujourd'hui, avec 17 000 kilomètres de réseau ferré, le voyageur peut se rendre dans les villes et dans les sites les plus célèbres, mais il peut aussi sortir des sentiers battus et pénétrer des lieux isolés et secrets. En train, on peut parcourir la péninsule du Nord au Sud, goûter toutes les saveurs de ses terroirs et de ses traditions culinaires, explorer sa longue histoire et s'imprégner de sa foisonnante culture. Les sujets prévus : Rome – Syracuse, le train de nuit qui prend le bateau Le Trenino Verde, le réseau sarde pas comme les autres Escapade dans les Cinque Terre Les voitures de l'Orient Experience en restauration à Collesalvetti Le train des Papes Les musées italiens incontournables Culture rail, la bibliothèque italienne 10 films italiens le long des rails

10/2023

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Romans historiques

Et embrasser la liberté sur la bouche

Anne Théroigne, dite Théroigne de Méricourt, née à Marcourt, en Belgique, juste au milieu du XVIIIe siècle, a aimé. A souffert. A fait la Révolution française. Belle. Passionnée. Idéaliste. Son père, fort riche, fait faillite. Placée à Liège chez une tante qui la maltraite, elle s'enfuit. Anne découvre l'amour en Angleterre. La liberté en Italie, avec aussi la trahison et la lâcheté des hommes... Veut devenir cantatrice pour s'affranchir de leur pouvoir. Puis elle revient en France, car c'est en France que l'Histoire se fait. Paris. 1789. Un nouveau monde. Anne choisit son camp : celui du peuple, celui des femmes, celui des amoureux de la Justice. Républicaine ardente, elle rédige des centaines d'articles, fonde un club, multiplie les propositions de lois. Devient l'amie de Marat, de Vergniaud, de Sieyès, de Saint-Just... Célèbre dans toute l'Europe, honnie des aristocrates, adulée des patriotes, Anne Théroigne de Méricourt est emportée par le vent révolutionnaire en même temps que ses amis girondins. Fouettée nue par les femmes de la Halle, elle est enfermée comme folle à la Salpêtrière. Et meurt sans avoir, jamais, recouvré la raison.

02/2011

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Autres collections (9 à 12 ans

La sorcière de la bouche d'égout

Les sorcières existent ! Maud et Melinda en ont même découvert une dans la bouche d'égout de leur cour de récré. Ses pouvoirs sont immenses... et elles doivent être prudentes car si elles oublient de la nourrir, bonjour les dégâts ! Mais le jour où leur maîtresse adorée est remplacée par la terrible Mme Tric qui leur mène la vie dure, Maud n'a plus le choix : elle doit demander de l'aide à la sorcière de la bouche d'égout !

03/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Le plan extravagant de Vita Marlowe

Recruter une bande de jeunes voleurs au grand coeur, s'introduire en douce dans la propriété d'un terrible gangster et y dérober une émeraude... Tel est le plan de Vita pour sauver son grand-père de la faillite et lui redonner le sourire. Un plan pas tout à fait résonnable, certes, mais qui avec beaucoup de chance, quelques acrobaties et une bonne dose d'entraide pourrait peut-être fonctionner, qui sait ?

09/2021

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Poésie

Vita Nuova. Edition bilingue français-italien

A l'occasion du 700e anniversaire de la mort du poète florentin, voici une toute nouvelle édition de la Vita Nuova, traduite par Nacéra Guenfoud Sairou et Giovanna Paola Vergari. Ce volume inédit est présenté par Donato Pirovano, spécialiste reconnu de Dante et du Stilnovo.

09/2021

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Littérature française

Vita Nova solo, carnet dune traversée

Ca commence par une dégringolade. A la fin d'un repas, 25 ans de vie de couple tombent soudain de la table et se brisent en morceaux qui ne s'ajusteront plus. Vita Nova solo est le carnet d'une reconstruction. Faisant avec ce qu'elle a - avec ce qu'elle est -, la narratrice ajuste 567 fragments dépareillés : bribes de pensées, expériences quotidiennes, lectures, images, mais aussi aphorismes décapants et éclats de rires. Tout est bon pour tenir debout dans la Vita nova. "La forme du carnet est souple. Elle permet la mise en mouvement de ce qui pourrait se figer en histoire mortifère. Entre le carnet du conjoint qu'il n'aurait pas fallu lire et celui qu'il faut ouvrir pour survivre, une fois "disjointe" , un chemin peut s'inventer, une issue se préparer. Ce sera à coups de verbes à l'infinitif, enfoncés comme des clous. Verbes passifs, pour constater, avouer, s'autoriser les larmes, verbes actifs pour se donner du courage, pour s'exhorter à réfléchir, à décider. Les notes s'accumulent au jour le jour. Tenter de comprendre. Ne pas se soumettre. Faire front au cataclysme de la séparation. Le ton n'est pas dénué de férocité, façon Virginia Woolf. La lucidité s'exerce et le "je" n'est pas à l'abri de l'autodérision. La solitude s'apprend. Il arrive même qu'elle se savoure. L'expérience est universelle. Qu'importe que l'on soit homme ou femme. Ce trajet vers une réappropriation de soi, vers une acceptation des tempêtes et métamorphoses liées au vivant, Marcelline Roux en rend compte avec énergie. Parfois même, en dépit de la douleur, avec une pointe d'allégresse réjouissante ! " Françoise Ascal (extraits de la préface)

09/2018

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Ouvrages généraux

Vita contemplativa ou de l'inactivité

A notre époque, d'où la passivité semble proscrite, Byung-Chul Han n'oppose pas une rêverie nostalgique sur un quelconque "monde d'hier" , mais une analyse vigoureuse et précise de notre rapport au temps et à l'activité.

04/2024

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Livres 3 ans et +

La petite grenouille à grande bouche

Une petite grenouille curieuse et gourmande part faire un tour sur la berge à la recherche de mets nouveaux. Elle rencontre sur le chemin les animaux de sa contrée, taupe, lapin, cerf, souris... et leur demande de quoi ils se nourrissent. Mais... que mangent le héron, le renard et le serpent ?

10/2020

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Questions du quotidien

La bouche, miroir de votre santé

La bouche (langue, muqueuses, gencives) et son microbiote sont la voie d'entrée de nombreuses maladies. Ce livre expose pour la première fois cette thèse révolutionnaire  :  depuis la bouche, tout est connecté, de l'intestin au système nerveux. Virus, bactérie, carence, tout se lit sur la langue, dans l'air que nous expirons. . . Et quoi de plus logique ? Ce que nous respirons, mangeons, entre par la bouche et descend dans le tube digestif. Le Dr Donatini développe des pistes d'actions concrètes et simples pour préserver sa bouche, son écosystème et donc sa santé en général.

06/2022

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Littérature française

Vita Huset, immeuble mixte dans la banlieu de Stockholm

Dans ce livre, j'ai choisi d'étudier un immeuble d'habitation atypique de Björkhagen, banlieue Sud-Est de Stockholm, conçu au début des années 1950 par l'archi-tecte Georg Varhelyi. Il s'agit du premier bâtiment qui attire l'attention depuis la station de métro à Björkhagen, un gratte-ciel de 16 étages dont la façade blanche, fonctionnaliste, semble presque puritaine. Dans cette banlieue calme et plutôt classique des environs de Stockholm, cet objet qui domine tous les autres abrite une situation très singulière. En effet, les cinq premiers étages, gérés par la ville, accueillent des familles immigrées tandis que les étages supérieurs sont habités par des familles suédoises. Cette mixité de programmes, tout à fait inédite, m'a fortement intéressée, d'autant que l'immeuble en question a été construit à une époque où la question de l'intégration de la population immigrée n'était pas aussi centrale qu'elle l'est absolue aujourd'hui.

07/2019

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Critique littéraire

Eloge de l'apostat. Essai sur la vita nova

Ne jamais se renier ? Rester fidèle à sa routine, à sa marotte, voire à sa bêtise ? Ne pas se raviser ? Ne pas se dédire ? Pourquoi devrait-on toujours s'éprouver et se reconnaître identique à soi ? Quelle est la légitimité de cette assignation au passé ? Nous sommes des êtres changeants et métamorphiques, pas des soldats de plomb. Ce livre, qui prend sa source dans l'expérience personnelle de l'auteur, envisage l'aventure des écrivains qui ont osé réinventer leur vie, et parfois en essayer plusieurs. Ce fut le cas, en particulier, pour Rousseau, Barthes, Duras, Gary, Koestler, Gide, Vailland, Sartre, Nizan, Semprun, Leiris... Le "devenir autre" aura été pour eux un défi, une nécessité tout à la fois éthique, esthétique et existentielle. Le geste qui consiste à briser une allégeance, à s'interrompre soi-même, à entrer dans une vita nova, on l'appellera ici : apostasie. On n'a pas fini d'en décrire la beauté et l'audace.

03/2010

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Littérature étrangère

Sainte Rita

En ce mois d'août 1975, un événement majeur vient troubler la quiétude du village néerlandais de Fagne-Sainte-Marie : un avion s'est écrasé dans le champ de maïs d'Aloïs Krüzen. A son bord, un Russe grièvement blessé. Aloïs s'empresse de le secourir, bouleversant sans le savoir le cours de sa vie et celle de Paul, son fils de huit ans. Quarante ans plus tard, si le temps semble s'être arrêté dans la vieille ferme des Krüzen, le monde extérieur, lui, ne cesse de changer. Paul partage son quotidien entre son magasin de curiosités militaires, son meilleur ami Hedwiges et Rita, charmante prostituée thaïlandaise. Mais le jour où Hedwiges se fait voler ses économies, l'équilibre est rompu... Chronique villageoise, roman d'amitié et de filiation, Sainte Rita est une ode à ces hommes ordinaires qui cherchent leur place dans un monde en perpétuel changement.

08/2019

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BD jeunesse

Jack & Zita

Sortis vainqueurs mais épuisés des combats qu'ils ont menés contre les forces du mal, Jack et Zita doivent affronter un nouveau péril plus grand encore car cette fois, c'est l'humanité toute entière qui est menacée. Nos deux héros vont donc associer leurs talents pour défier la terrible armée des géants, déterminée à faire disparaître définitivement les humains de la surface de la Terre. Parviendront-ils à rejoindre à temps le peuple des Elfes, seuls capables de faire face aux terrifiants colosses ?

10/2019

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Poésie

Accumulation vite

L'accumulation conduit à l'entassement, au stock. Ce livre est un dépôt de visages, de fragments de corps et de situations, de gestes et de bruits. L'accumulateur ramasse et rassemble ces parcelles, ces épisodes, pour les restituer sous forme de courants, de lancées, de passerelles - de poèmes. Cet assemblage va constituer un bloc qui est sans doute de protection. L'accumulation consolide en apparence le corps et ce qu'il contient : du réel et de la fiction ; elle l'alimente pour ce qu'il rejette : des mots, beaucoup de mots qui s'accumulent aussi pour enfouir encore. Tout cela, vite. Dans une manière de reportages et de repérages hachés, faits de sursauts alternatifs. L'accumulation vise enfin à la mise en place d'un rempart de coordination dont le pantoum à boucles est le chemin de ronde.

12/1994

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Policiers

Mala vida

De nos jours en Espagne. La droite dure vient de remporter les élections après douze ans de pouvoir socialiste. Une majorité absolue pour les nostalgiques de Franco, dans un pays à la mémoire courte. Au milieu de ce renversement, une série de meurtre est perpétrée, de Madrid à Barcelone en passant par Valence. Les victimes : un homme politique, un notaire, un médecin, un banquier et une religieuse. Rien se semble apparemment relier ces crimes ... Sur fond de crise économique, mais aussi de retour à un certain ordre moral, un journaliste radio spécialisé en affaires criminelles, Diego Martin, tente de garder la tête hors de l'eau malgré la purge médiatique. Lorsqu'il s'intéresse au premier meurtre, il ne se doute pas que son enquête va le mener bien plus loins qu'un simple fait divers, au plus près d'un scandale national qui perdure depuis des années, celui dit des "bébés volés" de la dictature franquiste. Quand un spécialiste du polar mêle petite et grande histoire sur fond de vendetta, le résultat détonne et secoue. Marc Fernandez signe ici un récit sombre et haletant qui nous dévoile les secrets les plus honteux de l'ère Franco, dont les stigmates sont encore visibles aujourd'hui. Un premier roman noir qui se lit comme un règlement de comptes avec la côté le plus obscur de l'Espagne.

10/2015

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Littérature étrangère

Vila Real

Un récit de veille d'armes, figé dans une étrange attente. La naissance de l'Iliade sur les terres de la misère brésilienne, quand les combattants ne sont pas des héros, mais des miséreux en marge de l'Histoire. Une épopée des hommes du «sertão» qui va mettre face à face deux troupes inégales : les errants dépossédés de leur sol, de leurs moyens d'existence, de leur vie, par le Droit de Propriété, et la phalange des représentants de ce droit. Vila Real, une étape royale, une bourgade fantomatique sur les terres du Nordeste, est soudain devenue le centre d'un de ces combats de survie. Les lieux, les gens sont bien réels : des paysans démunis devenus la proie des hommes d'une société minière dont le seul but est de faire place nette. Pour les victimes, c'est «la Caravane Mystérieuse» qui arrive - et dans ce nom, dans cette rumeur, entrent les dangers de l'histoire quotidienne du Brésil et la menace qui pèse, avec une force mythologique, sur cette région du précaire. Tout ce récit, comme ceux du cinéaste Glauber Rocha, se passe dans une zone immobile, comme restée en suspens. Le soleil y engendre des mirages, la faim des hallucinations, les mots des déshérités jamais ne s'ajustent à la rhétorique des spoliateurs. Le peuple, éternel et désorienté, s'en remet, comme dans toutes les légendes du sertão, à une grande figure, valeureuse et voyante : c'est, ici, Argemiro, l'incarnation de la Résistance. On ne connaîtra pas l'issue de l'affrontement. La légende, telle qu'on la rapporte aujourd'hui, a retenu seulement l'essentiel : les scènes esquissées, les vues parcellaires, les mots qui achoppent sur des liaisons difficiles à qui n'a pas la maîtrise du monde, les combats incertains de leur cible, l'obscure germination séculaire de la révolte, l'attente d'un peuple prêt à livrer sa bataille - et que guette la mort, peut-être une gloire lointaine.

02/1986

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Littérature française (poches)

Viva Angelina

Le petit village de Coustaussa situé à quelques kilomètres de Rennes le Château (Aude) a été, le 1er novembre 1897, le théâtre d'un crime épouvantable. Antoine Gélis, curé de la paroisse, a été assassiné dans sa cuisine... Emmanuel Bram, nous révèle ici un étonnant document adressé à son grand-père Francis Bram...

07/2017

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Théâtre - Pièces

Viva Frida

A partir des lettres adaptées par Didier Goupil, Frida dévoile ses sentiments les plus intimes sur l'amour qu'elle porte à Diego Riveira, sur son état de santé si pitoyable et ses souffrances physiques, sur sa création picturale, sur sa volonté d'être libre... un portrait magistral et sans concession de cette femme hors du commun. "Madame Rivera, vous êtes peintre aussi je crois ? " Non, désolée. Je ne connais pas de Madame Rivera. Moi, c'est Frida. Frida Kahlo. En effet, je suis peintre. Et même la meilleure, peut-être.

02/2022

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Art contemporain

Pita Kalala

Ce quatrième volume est le premier dédié à un seul artiste ? : Pita Kalala. Ce jeune peintre à la technique virtuose maîtrise à la perfection le glacis. Il a un sens aigu des couleurs et ose des juxtapositions et mélanges audacieux. Bien que de facture hyperréaliste, ses représentations sont innovantes. Elles séduisent par l'optimisme tonique et communicatif qui en émane. Ses oeuvres constituent une chambre d'écho de la jeunesse urbaine moderne, éclatante, belle et fière. Tant de témoignages qui bousculent les imaginaires encore trop souvent malmenés par des stéréotypes négatifs et réducteurs.

08/2023

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Littérature française

Bella-vista

" C'est folie de croire que les périodes vides d'amour sont les " blancs " d'une existence de femme. Bien au contraire. Que demeure-t-il, à le raconter, d'un attachement passionné? L'amour parfait se raconte en trois lignes : Il m'aima, je L'aima, Sa présence supprima toutes les autres présences ; nous fûmes heureux, puis Il cessa de m'aimer et je souffris... " Honnêtement, le reste est éloquence, ou verbiage. L'amour parti, vient une bonace qui ressuscite des amis, des passants, autant d'épisodes qu'en comporte un songe bien peuplé, des sentiments normaux comme la peur, la gaieté, l'ennui, la conscience du temps et de sa fuite. Ces " blancs " qui se chargèrent de me fournir l'anecdote, les personnages émus, égarés, illisibles ou simples qui me saisissaient par la manche, me prenaient à témoin puis me laissaient aller, je ne savais pas, autrefois, que j'aurais dû justement les compter pour intermèdes plus romanesques que le drame intime. Je ne finirai pas ma tâche d'écrivain sans essayer, comme je veux le faire ici, de les tirer d'une ombre où les relégua l'impudique devoir de parler de l'amour en mon nom personnel. ".

06/1986

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Littérature française

Vida aeternam

"Posée sur son lit, Miles regarde le plafond : les dessins lui rappellent des souvenirs. Je vous rassure : elle ne va pas mourir ; en tout cas, elle ne veut pas mourir". Miles, petite fille âgée de huit ans, est victime de harcèlement scolaire. Sa mère, soucieuse de son bien-être, décide de s'éloigner de la ville et de déménager. Mais la petite fille, marquée à vie, devra apprendre à se reconstruire... C'est en décrivant ses vacances dans des carnets que Diana Pompeu s'est lancée dans l'écriture. Passionnée d'écriture depuis toujours, elle cherche à s'évader en mêlant dans ses oeuvres suspense et imagination, en abordant des sujets parfois tabous qui nous touchent tous.

05/2023

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Littérature étrangère

Viva Caporetto !

En 1921, Curzio Malaparte a 23 ans ; il s'appelle encore Kurt Erich Suckert et revient d'une année à Varsovie en tant qu'attaché d'ambassade, après quatre années de guerre sur les fronts italien et français. Médaillé des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale sur les deux fronts (Bligny et Col di Lana, entre autres), ce n'est pourtant pas le récit de sa geste héroïque qu'il nous livre dans Viva Caporetto !, mais celui de la guerre des millions de soldats italiens, simples fantassins, paysans pour la plupart, envoyés dans les tranchées du Karst pour défendre des territoires dont ils avaient ignoré jusqu'alors l'existence. Ce que Viva Caporetto ! raconte de la guerre, c'est le sacrifice absurde de jeunes gens courageux, l'entêtement stupide d'un état-major incompétent et, surtout, le fossé entre l'horreur de la tuerie et les mensonges d'une rhétorique patriotique écoeurante. Le jeune Suckert parle pour ces soldats analphabètes qui ont accepté en silence une mort inutile. Contre la propagande officielle, il choisit Caporetto, gigantesque retraite des troupes italiennes sous l'avancée des armées autrichiennes, qui marque en octobre 1917 la crise militaire la plus douloureuse que l'Italie ait connu, pour emblème de l'héroïsme du soldat des tranchées et espoir de revanche d'un peuple méprisé. Trois fois saisi et censuré entre 1921 et 1923, Viva Caporetto ! était une charge explosive contre la jeune Italie fasciste qui s'édifiait sur la mémoire d'une Grande Guerre victorieuse. Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour redécouvrir en Italie ce pamphlet unique et insolite, par lequel le futur Malaparte signe son entrée en littérature. Il est traduit et publié en France pour la première fois.

10/2012

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Littérature française

Vivre vite

Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée. Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. A l'inverse d'un documentaire où des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène - Nicholas Ray, Elia Kazan - et les actrices - Liz Taylor, Natalie Wood - qui l'ont côtoyé), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée. Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme où il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre. Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité. Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. "Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre" : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.

01/2015